Forum National pour la paix et la stabilité, les partis politiques mobilisés

«Â Il ne faut pas que les maliens sombrent dans la panique inutile et fassent plus de dégâts que les terroristes eux-mêmes, car C’’est ce qu’ils veulent et là  nous aurons perdu pour de vrai, car ils auront réussi à  immobiliser nos volontés et briser notre unité… », a déclaré Madani Tall, le président du parti Avenir et Développement du Mali en réaction aux évènements survenus à  Bamako, Kati et certaines capitales régionales. A l’instar de plusieurs autres partis politiques, l’ADM, a vivement condamné les actes perpétrés au Nord du Mali et s’inscrit dans la politique de restauration de l’Unité nationale au Mali. Un plan d’action pour la paix au Nord Mali Consciente de la gravité de la situation, la classe politique malienne va lors du forum National pour la Paix et la Stabilité, qui doit se tenir à  Bamako du 17 au 19 Février 2012, proposer un plan d‘actions. Choguel Maiga du Mouvement pour le Renouveau(MPR) et Tiébilen Dramé du PARENA sont les têtes pensantes de ce forum. Les leaders politiques se sont même rencontrés à  l’Assemblée Nationale autour de Dioncounda Traoré, président de l‘Assemblée Nationale. Pacification du pays en vue de l’organisation rapide des élections, C’’est le but de la manœuvre. En effet, beaucoup de citoyens ont manifesté leur inquiétude quant à  la tenue du scrutin du 29 avril prochain, dans le Nord et qui pourrait reporter l’échéance. A l’issue de ce forum, un document intitulé Plan d’Actions pour la Paix et la Stabilité devra être proposé lors du Forum. Un document en trois parties, qui reprendra le contexte de l’élection, les propositions d’actions et la conclusion. En clair, l’objectif est de restaurer la confiance dans les forces armées maliennes, de renforcer la coopération sous-régionale avec les pays voisins pour renouer le dialogue avec les groupes rebelles, notamment le Mouvement National de Libération de l’Azawad(MNLA) qui revendique l’indépendance du peuple de l’Azawad. La Haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la sécurité politique au Mali, Mme Catherine Ashton, a appelé à  une cessation des hostilités et l’instauration d’un dialogue inclusif qui engage toutes les parties au conflit. Le dialogue s’annonce malgré tout difficile avec la récente déclaration du MNLA qui a affirmé, que la guerre en cours contre le pouvoir central de Bamako « relève de la seule responsabilité du gouvernement malien qui n’a jamais sérieusement envisagé le dialogue pour la prise en charge de l’avenir des populations de l’Azawad ».

Kenya: Wangari Maathai sera incinérée le 8 octobre à Naïrobi

Wangarai Maathai, célèbre pour son combat contre la déforestation sera incinérée, selon sa volonté, a déclaré à  la presse la porte-parole de la famille, Vertistine Mbaya. Le corps de Maathai sera d’abord transporté dans un parc de la capitale kenyane pour une cérémonie de plantation d’arbres, avant d’être emmené au crématorium. Wangari Maathai est célèbre pour avoir, à  la tête de son organisation, le Green Belt Movement (Mouvement de la ceinture verte), encouragé à  planter des dizaines de millions d’arbres en Afrique. Après son décès, sa famille avait indiqué que la lauréate du Nobel de la Paix 2004 avait fait savoir qu’elle ne voulait pas qu’on coupe un arbre pour son cercueil. Wangari Maathai, dont le combat en faveur de l’environnement et du droit des femmes lui a valu la reconnaissance internationale et la sympathie de ses compatriotes, est décédée à  71 ans des suites d’un cancer. Un communiqué sur le site de son organisation le Green Belt Movement, le Mouvement de la ceinture verte, déclare : C’’est avec une grande tristesse que la famille de Wangari Maathai annonce sa mort après une longue lutte courageuse contre le cancer. En juillet de l’année dernière, les médecins avaient diagnostiqué la maladie, et Wangari Maathai a depuis fait des séjours très fréquents à  l’hôpital. Elle avait réduit ses déplacements à  l’étranger, mais son état de santé fragile a très peu filtré dans les médias. Née le 1er avril 1940 à  Ihithe, un village des environs de Nyéri, elle est fille de modestes fermiers mais, fait rare à  l’époque pour une fille, elle étudie dans des écoles catholiques au Kenya avant d’être envoyée aux Etats-Unis faire des études supérieures. Elle revient enseigner à  l’université de Nairobi la médecine vétérinaire pour une courte période. En 1977, elle créé le Mouvement de la ceinture verte qui défend les forêts, la conservation, mais aussi le droit des femmes. La déforestation est un sujet délicat au Kenya qui touche l’accès à  la terre et la spéculation immobilière. Sous le règne de Moi, elle mène des actions non violentes, et se retrouve à  plusieurs reprises emprisonnée, battue par la police avec les militants de son mouvement. Elle est qualifiée d’hystérique par ses détracteurs au sein du régime. Et par ses supporters elle est surnommée affectueusement « mama miti », la maman des arbres en swahili. En 2002, elle décide de tenter sa chance comme députée. Elle devient vice-ministre de l’Environnement. En 2004, elle décroche le prix Nobel de la paix, C’’est la première fois que le prix distingue une militante pour l’environnement. Elle devient de plus en plus critique envers le gouvernement de Mwai Kibaki, notamment après les violences post électorales. Elle était impliquée dans les négociations sur le changement climatique et faisait partie de nombreuses fondations sur l’environnement à  travers le monde et est l’auteur de quatre ouvrages sur l’environnement. Le Green Belt Movement a planté depuis 1977 près de 40 millions d’arbres sur le continent africain.

Celle qui plantait des arbres n’est plus !

La mort de Wangari Maathai ne peut nous laisser indifférent. Disparue à  l’âge de 71 des suites d’un cancer, le prix de Nobel de la Paix 2004 et fondatrice du Mouvement de la Ceinture Verte  » Greenbelt » en 1977, aura fait planter plus de 40 000 arbres sur terre grâce à  son organisation. Un record, une victoire pour cet être de marque, une femme d’exception qui servira d’exemple à  toute une génération d’écologistes convaincus. Kenyanne de naissance, Wangari Maathai est devenue citoyenne du Monde, par son engagement en faveur de la nature. Elle déclarait en 2004, année o๠elle était sacrée Prix Nobel de la Paix : « A l’époque de ma naissance, les paysages autour d’Ihithe (Centre) étaient riches, verts et fertiles, (…) les saisons étaient si régulières », raconte-t-elle. « Aujourd’hui, le climat et l’environnement ont changé » et sont devenus « imprévisibles ». Je me suis dit qu’il fallait que l’on crée une organisation dédiée à  l’environnement… ». Des propos racontés dans son autobiographie,  » Celle qui plante des arbres », publiée en 2006 et qui narre comment sous l’effet du changement climatique notamment, l’environnement s’était dégradé dans sa région du mont Kenya. Elle mènera alors un plaidoyer constant en faveur de l’environnement, un long combat contre la dégradation de la nature, celle observée dans sa région natale et partout ailleurs en Afrique et dans le monde. Auteur de nombreux ouvrages et biologiste de formation, Wangari Maathai a aussi publié de nombreux ouvrages sur la cause qu’elle défendait depuis le début des années 70. Un temps, elle fera de la politique, mais déçue par ce monde, elle reviendra à  son premier combat. Elle militera aussi enf aveur d’autres causes, celles des femmes, des jeunes, du Sida. L’engagement n’étant pas sans risques, Wangari fera de la prison et sera même menacée de mort. Rien à  faire, une forte personnalité habitait cette femme aux valeurs simples, née le 1er avril 1940 à  Nyeri un petit village du Kenya et sortie par la grande porte, Tout dernièrement, Wanagari Muta Maathai militait en faveur de la sauvegarde de la Forêt du Bassin du Fleuve Congo. Son amour pour la nature n’avait pas de limites et ce qui lui valut la distinction honorifique de Prix Nobel de la Paix en 2004. Parce que Wangari rêvait qu’en plantant des arbres, l’Afrique vive toujours en Paix ; Repose en Paix Wangari.

Le Corps de la Paix du Mali fête son cinquantenaire

150 volontaires au Mali Il y a 50 ans, le président Kennedy avait signé l’ordre exécutif de création du Corps de la paix le 14 octobre 1960, a rappelé l’ambassadrice des Etats Unis au Mali, Mme Gillian Milovanovic : «Â C’’est à  l’université du Michigan qu’il avait lancé un défi aux jeunes diplômés américains, en leur proposant de consacrer deux ans de leur vie à  aider les populations des pays en voie de développement. ». Depuis ce jour, plus de 200 000 américains ont servi en tant que volontaires dans 136 pays à  travers le monde. Pour Michael J. Simsik, Directeur du corps de la paix du Mali, C’’est à  l’invitation du gouvernement, que le corps de la paix Américain a envoyé ses premiers volontaires au Mali en 1971. Dès lors, le gouvernement et le peuple malien ont accueilli 3000 volontaires dans 1000 villes et villages à  travers le Mali.» Il précise que 150 volontaires servent dans cinq des huit régions du pays dans plusieurs secteurs. Léducation, la santé, la sécurité alimentaire, l’eau et l’assainissement, la gestion des petites et moyennes entreprises et l’environnement. Et 62 stagiaires en formation deviendront dans six semaines, des volontaires à  travers le pays. Immersion malienne l’appellation de ‘volontaire’ signifie servir les communautés maliennes, en échange d’un émolument mensuel. Les volontaires sont soumis à  une formation linguistique, culturelle et technique intensive dispensée par un personnel malien hautement qualifié. Les volontaires s’engagent pour une durée de deux ans et sont orientés dans l’une des cinq filières rattachée à  un ministère Malien. « Si le travail du corps de la paix est facilité au niveau national, grâce à  la collaboration entre gouvernements malien et américain, la plus grande partie du travail quotidien des volontaires se déroule au niveau local » rappelle M Simsik, Directeur du Corps de la Paix. Les volontaires collaborent avec les autorités administratives locales, les associations communautaires, les écoles, les organisations non gouvernementales (ONG) et les acteurs du secteur privé. Au cours des 40 dernières années, le corps de la paix a travaillé en collaboration avec le gouvernement du Mali pour aider à  relever les défis du développement de notre pays. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Moctar Ouane, au nom du gouvernement du Mali, a salué le travail effectué par le corps de la paix dans notre pays depuis 40 ans. Plus de 8000 volontaires servent dans 70 pays à  travers le monde et mettent en pratique, les trois objectifs de corps de la paix : Aider les populations à  promouvoir une meilleure compréhension du peuple américain ; Les aider à  répondre à  leurs besoins en main d’œuvre qualifiée afin de satisfaire les besoins fondamentaux des plus démunis et assurer une meilleure cohésion entre l’Amérique et ses amis.

Libye : L’hypothèse d’une intervention militaire

l’opposition appelle à  l’aide 6000 morts, C’’est le dernier bilan des répressions en Lybie. Alors que Khaddafi résiste aux assauts des insurgés, et promet la guerre à  ses dissidents, les opposants au régime, qui contrôlent toujours l’est du pays, ont demandé une aide à  la communauté internationale par la voie de leur porte parole : a déclaré le porte-parole de l’insurrection, Abdelhafez Ghoqa, à  Benghazi. a-t-il ajouté en réponse à  l’implication des mercenaires, d’origine africaine, auxquels Khaddafi aurait fait appel. Ainsi apprend t’on que des convois de Touaregs ont quitté les villes de Gao et de Kidal au nord du Mali et du Niger voisin, pour porter secours au guide. Mais face à  cette nouvelle menace, Khaddafi ne désarme pas et déploie des avions de chasse à  l’assaut des insurgés, et a riposté lors d‘un long discours : «Â  Nous ne pouvons pas permettre aux Américains ou à  l’Occident d’intervenir en Libye. S’ils le font, ils doivent savoir qu’ils se jettent dans un enfer et une mer de sang pire que l’Irak ou l’Afghanistan. Nous distribuerons les armes par millions et ce sera un nouveau Vietnam », La communauté internationale prudente, une mission de paix envisagée Face à  l’hypothèse de l’intervention militaire, le consensus n’existe pas. La communauté internationale elle se veut prudente sur une telle option et qui risquerait de perturber l’équilibre déjà  fragile de la région. A Washington, de hauts responsables militaires ont indiqué qu’il n’y avait pas de consensus jusque là  à  l’Otan sur une intervention militaire et que la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne serait « extraordinairement » compliquée. Quant à  la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a invité à  la prudence en soulignant que les Etats-Unis, même s’ils n’écartent aucune option, étaient encore « loin d’une décision » sur une zone d’exclusion aérienne. Si cette mesure pourrait être soutenue par la Ligue arabe, cette dernière a réaffirmé mercredi son opposition à  une intervention militaire. Alors que la répression s’intensifie à  Benghazi, chef lieu de l’insurrection, l’on apprend que le président vénézuelien, Hugo Chavez aurait eu des échanges avec le guide, pour l’envoi d’une mission de paix en Libye, une information relayée sur le compte Twitter du ministre de la communication vénézuélien

Willy Kouyaté, Initiateur et Président de l’école de boxe la « Willy Promotion, Boxing Club M.A »

La Peace and Sport, placée sous le Haut Patronage de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco, a été créée en 2007 par le Médaillé Olympique et Champion du Monde de Pentathlon Moderne Joà«l Bouzou, actuel Président de l’organisation. Véritable initiative mondiale au service de la paix, Peace and Sport intervient dans les zones rendues vulnérables par l’extrême pauvreté, les séquelles des conflits ou l’absence de cohésion sociale. Pour cela, Peace and Sport encourage la pratique du sport structuré et de ses valeurs comme instrument d’éducation des jeunes générations, et comme vecteur de stabilité sociale, de rapprochement et de dialogue entre les communautés. Du 1er au 3 décembre 2010, Willy Kouyaté a donc tenu, à  Monaco, à  participer aux débats au plus haut niveau, afin d’œuvrer à  la construction d’une Paix Durable à  travers le monde. Willy Kouyaté a ainsi présenté, à  cette occasion, son école de boxe. Il a partagé, et échangé ses propres conclusions sur la boxe et le monde du sport avec d’une part, des personnes exceptionnelles, et d’autre part, des Champions de la Paix, athlètes internationaux de haut-niveau, ayant souhaité soutenir les communautés les plus défavorisées à  travers le sport. Ainsi, on peut donc voir Willy Kouyaté en charmante compagnie : – Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco ; – Monsieur Joà«l Bouzou, Président de l’organisation, Monaco ; – Tatiana Golovin, joueuse de tennis professionnelle, France ; – Jack Brewer, footballeur américain de la NFL, Etats-Unis ; – Wilson Kipketer, champion du monde demi-fond, Danemark ; – Paula Radcliffe, Championne du monde, longue distance, Grande-Bretagne ; – Sidiki Sidibé, joueur professionnel, Basket, France ; – Yelena Isinbayeva, Championne Olympique, Championne du Monde, Saut à  la perche, Russie. Les membres de cette famille majestueuse sont très engagés dans la cause de la Paix par le Sport. Force est de constater que ces personnes représentent des modèles, des héros et des sources d’inspiration pour la jeunesse du monde entier. Ils mettent un peu de leur temps, de leur notoriété, de leur expérience d’athlète, de leurs compétences ou de leurs moyens au service de projets de promotion et de construction de la paix par le sport. Ils participent également à  sensibiliser les décideurs politiques et économiques et à  changer les mentalités. Joà«l Bouzou, Fondateur de Peace and Sport, a souligné que « construire la Paix Durable par le Sport n’est pas une utopie. C’’est une Vision. Et je dirais même que C’’est un Combat. Sans doute le plus beau combat que le sport puisse livrer… ». » Pour plus d’informations, veuillez vous rendre à  l’adresse suivante : http://www.ffboxe.comews-12490-willy_kouyate_a_l_organisation_peace_and_sport.html

Le Forum des Editeurs africains(TAEF) à Bamako, le maintien de la paix au menu

Bamako, capitale de la presse africaine « Les Médias et le défi de la paix en Afrique », C’’est le thème de la rencontre de 2 jours qui réunit depuis ce matin près de 200 responsables de médias venus de tout le continent et d’ailleurs. Il s’agit de la 3ème réunion biannuelle du « The African Editor’s Forum » (TAEF), en français Forum des Editeurs Africains, qui regroupe des éditeurs de presse, directeurs de publications et formateurs dans le domaine de la presse en Afrique. Le choix du thème de la rencontre de Bamako n’est pas fortuit. Selon Mathatha Tsedu, président en exercice du TAEF, « l’Afrique doit désormais avoir une autre image que celle des conflits et des enfants aux ventres ballonnés dans les camps de réfugiés ». Il s’agit pour les éditeurs de presse de se faire les relais de cette image positive du continent et de faire en sorte, à  travers leurs publications, que les africains cultivent un idéal de paix. l’Union africaine (UA) a déclaré 2010, année de la paix et de la sécurité en Afrique. Les responsables du TAEF ont donc voulu mettre à  profit cette conjoncture politique présentée comme favorable au débat pour évoquer le rôle des médias dans l’établissement et le maintien de la paix et voir comment l’absence de paix impacte le fonctionnement des médias. Les participants auront au cours des deux jours de travaux à  plancher sur les questions comme la sécurité des journalistes en temps de paix comme en temps de guerre ; la sécurité alimentaire en Afrique, entre autres. Le Président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré a, dans son discours d’ouverture, salué le rôle de la presse dans le développement et la sécurité sur le continent. ATT a tenu à  rappeler sa longue expérience de médiateur de la paix et comment selon lui, les médias ont contribué dans la résolution ou l’aggravation des conflits .Il a ainsi cité l’exemple de l’Allemagne nazie o๠la propagande par voie de presse avait permis au régime d’Hitler d’asseoir son hégémonie. Toujours pour illustrer son propos, le chef de l’Etat a parlé du cas malien. En 2006, « la mutinerie » au nord du pays avait failli dégénérer en guerre et la presse, selon lui, n’avait pas à  l’époque pleinement joué son rôle d’explication et de conciliation. Il a également profit de l’occasion pour instruire les invités du Mali sur le consensus politique « à  la malienne », nouveau modèle de gouvernance initié par lui car « seul, on peut pas gérer un pays. Les puissances démocratiques l’ont compris et aujourd’hui bon nombre d’entre elles suivent notre exemple avec des coalitions pour diriger, ce qui était inimaginable, il n’y a pas si longtemps ». Des personnalités récompensées Le Forum qui est actuellement présidé par Mathatha Tsedu (Afrique du Sud) et Cheriff Sy (Burkina Faso) compte bien saisir l’opportunité offerte par ce rendez-vous, qui focalisera l’attention de tout le continent, pour dresser un état de la presse africaine. Il sera également question d’honorer les dirigeants du continent qui ont contribué à  améliorer le fonctionnement des médias, à  l’instar de Nelson Mandela, Alpha Konaré, Thabo Mbeki, John Kufuor et Ellen Johnson Sirleaf. Tous les cinq ont été déclarés «Amis de la Presse en Afrique». Un hommage sera aussi rendu à  des confrères assassinés dans l’exercice de leur fonction, tels Jean-Léonard Rugambage du Rwanda et Norbert Zongo du Burkina Faso, Pius Njaweh du Cameroun, Deidra Haidara et Chief Manneh de la Gambie. Un diner de gala est prévu ce soir pour remettre ces différentes distinctions aux représentants et aux familles qui ont fait le déplacement de Bamako. La conférence se terminera par une visite à  Tombouctou, un site d’héritage mondial o๠des manuscrits antérieurs à  la colonisation sont restaurés et gardés au Centre Ahmed Baba, Institut de hautes études et de recherche islamique.

Le Prix Nobel de la Paix 2010 est un dissident chinois en prison

Une longue lutte pour la liberté du peuple chinois Une chose est sure, le Nobel de la paix 2010 n’ira pas chercher son prix. Il. Le comité Nobel a tenu à  saluer « le long combat non violent » de Liu « en faveur des droits fondamentaux en Chine » et souligne « le lien étroit entre les droits de l’homme et la paix ». Aujourd’hui âgé de 55 ans, Liu Xiaobo a choisi la voie de l’activisme politique lors de la répression du mouvement démocratique de 1989. Il se trouve aux à‰tats-Unis, o๠il enseigne à  l’université de Columbia, quand éclatent les événements. Revenu en Chine pour suivre le mouvement, il négocie jusqu’à  la dernière minute le retrait des étudiants de la place Tiananmen avant l’intervention, ce qui lui vaut une première détention de vingt mois. Après avoir appelé à  la libération des autres dissidents, il est de nouveau condamné à  trois ans de « rééducation par le travail ». En 2008, il rédige l’ébauche de la Charte 08, signée depuis par plus de 10.000 Chinois, dont 300 personnalités. Inspirée de la Charte 77 de Vaclav Havel, elle appelle au respect de la Constitution chinoise et à  la réforme politique. Mais le 8 décembre 2008, Liu Xiaobo est enlevé à  son domicile par la police. Formellement arrêté le 23 juin 2009 pour suspicion d' »incitation à  la subversion du pouvoir de l’à‰tat », il est condamné, le 25 décembre 2009, à  onze ans de prison. Une distinction méritée ! Le 18 janvier 2010, Liu Xiaobo est nommé pour le prix Nobel de la paix 2010 par Vaclav Havel, le dalaà¯-lama, André Glucksmann, Vartan Gregorian, Mike Moore, Karel Schwarzenberg, Desmond Tutu et Grigory Yavlinsky. En réponse, le ministère chinois des Affaires étrangères déclare, par l’intermédiaire de son porte-parole Ma Zhaoxu, qu’attribuer le prix à  Liu Xiaobo serait « totalement erroné ». Aujourd’hui, sa distinction met assurément une pression très forte sur les autorités chinoises alors même que des dissensions de plus en plus patentes apparaissent au sein de l’appareil. Les appels à  sa libération ont fusés de partout dans le monde, augmentant l’inconfort des autorités chinoises qui craignent de provoquer une instabilité dans le pays à  l’heure o๠un mécontentement social pour une meilleure redistribution des fruits de la croissance paraà®t de plus en plus perceptible.

Ansongo : La « paix des braves » retrouvée

La rencontre intercommunautaire organisée le 26 juillet dernier au terme de la mission, conduite par le ministre Sadio Gassama, procède de la volonté de ce dernier à  rétablir la paix et la quiétude dans le cercle d’Ansongo. Une localité naguère déchirée par des conflits ethniques et une insécurité viscérale. En effet, voilà  une localité o๠les habitants se regardaient en chiens de faà¯ence, après de nombreux actes de banditisme, vols de bétail, et agression physiques. L’heure était aux des règlements de comptes tous azimut. Du coup, les familles, fractions et villages du cercle ne dormaient plus que d’un seul œil. Alerté par le problème, le Gouvernement du Mali, à  travers le Ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, l’Etat s’est vu obligé à  prendre ses responsabilités. Ce qui justifie le bien fondé de la mission conduite, la semaine dernière, par le ministre Sadio Gassama dans ladite localité. Sadio Gassama: le ministre doublé d’un charisme de « thérapeute »? Les bons offices du ministres ont-ils suffi pour émousser les ardeurs belliqueuses de la population d’Ansongo ? Assurément oui! Et ce, au regard de la grande foule d’habitants assoiffée de paix qui a prit d’assaut l’enceinte du Conseil de cercle le dimanche dernier. L’on avait même de la peine à  s’y frayer un passage. Tous les responsables locaux et régionaux étaient là . A la question du ministre de savoir pourquoi ces affrontements, certains notables ont apporté des réponses très mitigés et souvent sournoises. D’aucuns parlent d’une manipulation politicienne à  la base depuis Bamako. Du coup, il n’y a pas de famille de possède pas d’armes à  feu. Pour le ministre Sadio Gassama, le Cercle d’Ansongo apparait comme le plus dangereux dans la région de Gao. Juste après la rencontre inter-communautaire, le Général Gassama a rencontré les forces de l’ordre de la localité dans le but harmoniser et mener à  bien la stratégie de désarmement qui a déjà  démarré. Des échanges porteurs d’espoir Ainsi, l’enceinte du Conseil de cercle de Ansongo s’était illustré en un haut lieu de réconciliation pour des frères et sœurs d’un même cercle qui s’entredéchiraient inutilement depuis un certain temps. La rencontre a suscité une véritable prise de conscience chez la population qui naguère s’adonnait à  des affrontements mutuels. Rappelons que les affrontements s’étendaient à  toutes les ethnies, les Bella et les peulhs d’une part et entre les peulhs et les Arabes d’autres part. Et même les peuls et les Sonrha௠ne sont pas demeurés en reste. Les peulhs apparaissaient comme les seuls « bêtes » à  abattre eu égard aux actes de banditisme qu’ils posaient. Parmi les localités du Cercle d’Ansongo, la commune de Watagouna (frontière nigérienne) apparait comme la plus touchée. Ici, les conflits ethniques ont été exacerbés par la sécheresse. Du coup, certaines familles et même des fractions toute entière ont déserté pour regagner des cieux plus cléments. Le ministre Sadio Gassama a favorablement répondu à  la suggestion du Maire de Gao qui voudrait que les populations soient invitées à  désarmer dans un bref délai. Ainsi, point n’est besoin de préciser que la rencontre a posé les jalons d’une paix retrouvé. A la population de s’en approprier en déposant les armes. Une flamme de la paix sera organisée en début aout pour marquer le retour définitif de la paix à  Ansongo.

Islam, Paix et Sécurité : les éclairages de Tariq Ramadan

Ouvert vendredi, au Centre international des conférences de Bamako, le Colloque international des musulmans des pays francophones (CIMEF) a poursuivi ses travaux pendant le week-end. Le thème de la journée du samedi portait sur : « Islam, paix et sécurité ». Le principal conférencier était le philosophe et islamologue bien connu dans le monde musulman et bien au-delà , Tariq Ramadan. Citoyen suisse, le professeur Tariq Ramadan vit en Grande Bretagne o๠il enseigne à  la prestigieuse université d’Oxford. Il a à  son actif plusieurs publications relatives à  l’Islam tel qu’il doit se vivre dans le monde d’aujourd’hui. Son choix pour développer le thème se rapportant à  l’Islam, à  la paix et à  la sécurité, était donc très judicieux. Abordant ledit thème dans une salle o๠le voile, le turban et le bonnet islamique étaient les « must » du jour, Tariq Ramadan expliquera dans un premier temps que le mot « paix » est avant tout un des 99 Beaux Noms de Dieu (Ism-alkhusna). Ce mot sacré revêt une très grande portée spirituelle. l’intellectuel a précisé que le musulman doit cultiver en lui une paix intérieure en sachant que les cinq piliers de l’Islam sont les conditions de sa sécurité. Par son comportement dans la vie de tous les jours, il doit donner l’exemple comme le Prophète Mohamed (PSL) l’a fait plusieurs siècles avant nous. Pour cela, le musulman doit avoir sur soi l’exigence de l’intime et le devoir du collectif. Les questions qui le troublent exigent une réponse qui, si elle arrive, constitue une source intérieure de tranquillité et donc de sécurité. Mais pour cela, il doit se dire « que les grandes libertés exigent de grandes rigueurs », a dit Tariq Ramadan, citant l’écrivain français Paul Valéry. Cette rigueur, l’on le porte sur soi, avant tout en tant qu’homme, citoyen du monde avec des devoirs et des droits. C’est elle qui aboutit à  avoir la confiance et donc la sécurité de soi. Cette confiance implique le savoir et l’expression. Pour le conférencier, il ne sert à  rien de tout savoir sans pouvoir l’extérioriser, soit par le verbe, le comportement ou le silence. En parvenant ainsi à  extérioriser son savoir positif, on participe au développement d’un comportement de paix et de sécurité. « La sécurité de l’homme commence par soi-même, puis dans sa famille sous son toit. Ensuite dans sa communauté et dans son pays », fera savoir le célèbre islamologue. Abordant brièvement la question du Salafisme, il a expliqué que ce courant est différent d’autres « mouvements extrémistes très violent » que certaines parties du monde connaissent. G. A. ADICKOJournal l’Essor du lundi 26 juillet 2010

Salif Keita, Nouvel Ambassadeur de paix de l’Union Africaine

On ne le dira jamais assez, les artistes sont des porte-étendars de valeurs universelles comme l’Amour, la foi ou encore la Paix. De par leur art, ils touchent là  o๠le politique fait défaut. Et il est bien dommage de ne pas toujours avoir recours à  leur image pour promouvoir cette « vaine » paix sur le Continent. Si l’Unesco ou les Nations-Unies le font pour Oumou Sangaré, ambassadrice, l’Union Africaine fait bien de multiplier l’initiative, car des artistes engagés, il n’en manque pas en Afrique, à  l’instar de Tiken Jah Fakoly, d’Alpha Blondy ou encore de Lokua Kanza, d’Ismael Lô pour les autres. Au Mali, la nomination de Salif Keita, fait plaisir, quant on sait le combat qu’il mène pour les albinos, massacrés dans plusieurs pays d’Afrique. Une bonne nouvelle pour le Mali La nouvelle est tombée mardi après midi et à  côté de Salif Keita, le sportif ghanéen, Michael Essien ou le chanteur sénégalais Youssou Ndour, ont déjà  reçu cette distinction. « Les conseillers et ambassadeurs soutiendront les efforts de la Commission pour résoudre les conflits et promouvoir la paix sur le continent », explique Jean Ping, président de la Commission de l’Union Africaine, successeur d’Alpha Oumar Konaré. Ce dernier aurait-il soufflé ce choix ? Non, l’artiste Malien mérite amplement la distinction, de par son aura internationale et son engagement pour les albinos à  travers la Fondation Salif Keita. Avec lui,d’autres personnalités comme le Sud-africain prix Nobel de la Paix Desmond Tutu, Wangari Maathai (Kenya), ainsi que l’homme d’affaires Mo Ibrahim, dont la fondation récompense la bonne gouvernance ont été nommées conseillers pour soutenir le programme « paix et sécurité » lancé l’an dernier par l’UA, indique un communiqué de l’organisation. Salif Keita honoré , a affirmé le chanteur à  la presse Malienne, alors qu’il se trouve actuellement en France pour une tournée musicale. Généreux, Salif keita dédie cet honneur au Mali, sa terre d’origine et consière cela comme un hommage à  « La Différence » son dernier album. Pour le chanteur qui a connu l’exclusion, cette distinction d’ambassadeur est un formidable message d’espoir pour tous ceux qui se sentent exclus. Et de prôner, le dialogue, la paix et l’entente entre les hommes, des valeurs bien souvent foulées au pied, au nom des guerres et intérêts personnels. Le titre prône cet amour universel de l’autre dans sa différence, ainsi Salif chante : , un titre qui touche le coeur et incite à  la tolérance. Avant cela Salif Keita avait été ambassadeur des Nations-Unies pour le sport et la musique, mais la fontion prend plus d’ampleur sur le continent, avec l’honneur conféré par l’Union Africaine… A 61 ans, Salif Keita est un artiste comblé, avec un long parcours derrière lui, depuis le Rail Band de Bamako, à  la consécration internationale, le chemin a été jalonné de succès et d’espoir pour le nouvel ambassadeur de l’Union Africaines, mais aussi du Mali, à  travers le monde.

L’OIF 40 ans après :  » La diversité au service de la paix »

Quarante ans pour l’OIF De 21 Etats membres au départ, l’OIF regroupe aujourd’hui, 56 pays dont 14 observateurs du monde entier. Il s’agit notamment de l’Asie pacifique, des Caraà¯bes, de l’Europe occidentale et orientale, de l’Amérique et bien entendu, de l’Afrique. Près de 200 millions de personnes parlent le français à  travers le monde dont, 70 pays francophones avec une population globale de 870 millions d’habitants. Le thème de cette année est placé sous le signe de « la diversité au service de la paix. » Préparer la francophonie de demain Le secrétaire général de la francophonie, Mr Abdoul Diouf explique que « si la francophonie a pu résister à  l’épreuve du temps, si elle a pu se régénérer et se reformer, tout en restant elle-même, C’’est grâce à  l’engagement de tous ceux qui l’on fidèlement promu durant ces 40 ans. » Il ajoute que le principal ingrédient ici, C’’est bien la langue. La langue française car, C’’est elle selon lui, qui confère ce supplément d’âme, cette spontanéité dans la solidarité, cette conscience aiguà« de notre ressemblance dans la différence. Diouf souhaite que le progrès et la prospérité ne soient plus le privilège de quelques uns, mais un droit pour tous. Aussi pour nous, C’’est un devoir que d’être ambitieux et exigeant, afin de préparer la francophonie de demain. « C’’est de cette francophonie de demain, que les jeunes générations doivent s’emparer avec notre concours volontariste. », Estime Mr Diouf. Francophonie au Mali La francophonie est diversement célébrée au Mali chaque année. Durant tout le mois de mars, des séances et concours de lectures sont organisés par les lycées du pays. Y compris des concours d’écriture et de dictée dans les écoles fondamentales. Les universitaires ne sont pas en reste. Les différentes facultés de la capitale tiennent des conférences débats, des concours inter facultés au bout desquels, les meilleurs sont primés et les meilleurs écrits ou publication sont édités par des maisons d’éditions et Alliances françaises. La place du français au Mali Le français est bien évidemment, la langue officielle du Mali. Mais sa maitrise cause d’énormes difficultés aux populations maliennes. Une difficulté ressentie au niveau même de l’école. Rares sont de nos jours, les étudiants maliens capables de tenir une discussion en français sans difficulté. Cette carence mérite d’être revue par les différents ministères en charge de l’éducation nationale, y compris, l’implication personnelle de tout le gouvernement, des parents d’élèves et enseignants dont on déplore le manque de fermeté avec les élèves. Après quarante années d’existence, on ne peut pas dire que la francophonie soit une réussite totale au Mali. Au départ, la vielle école a bien débuté l’apprentissage des jeunes d’hier. Ils sont malheureusement vieillissants aujourd’hui et la jeune génération qui devrait assurer la relève, n’est pas tout à  fait à  la hauteur. Reste la valorisation des langues nationales.

Travaux de l’échangeur multiple à Bamako : la déviation à partir de ce lundi

Pas une surprise pour le désagrément causé par les travaux de l’échangeur multiple qui avancent à  un bon rythme. Provoquant jusqu’ici que des perturbations mineures, les travaux de l’échangeur multiple de Bamako qui avaient été lancés en avril dernier rentrent dans une phase intensive. Le tronçon Monument- Place Kwame Nkrumah coupé 5 mois seront nécessaires pour que les ouvrages d’art. A cet effet la route reliant le rond-point de la Paix au monument Kwamé N’Krumah sera fermée à  la circulation à  partir de lundi prochain. Aucun véhicule ne sera autorisé à  circuler dans les deux sens sur la section de la route qui relie le monument de la Paix à  celui de Kwamé N’Krumah. Pour ce faire les techniciens de l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier (Ageroute, le maà®tre d’ouvrage délégué) ont élaboré un plan de déviation pour prendre en charge l’important flux de voitures et de motos, familiers de cet itinéraire. Comment accéder de l’avenue du Mali à  l’ACI 2000 ? C’’est très simple, les usagers devront contourner le monument de la Paix pour emprunter la voie qui passe devant l’entrée de la Cité administrative en direction de Djicoroni-Para. Au niveau de la voie bitumée qui passe devant la Cour constitutionnelle, ils bifurqueront à  droite pour atteindre l’ACI 2000. Pour se rendre à  Djicoroni-Para, rien ne change. Pour ceux qui viennent de Hamdallaye (rive gauche) Les mesures sont prises pour leur faciliter la tache. De Hamdallaye, on peut se rendre sur la rive droite par le pont Fahd en longeant le cimetière puis en contournant le monument Kwamé N’Krumah pour prendre la direction de la clinique Pasteur. De là , il faut emprunter la rue qui passe devant l’ambassade des à‰tats-Unis pour déboucher sur la route de Djicoroni-Para. Pour rallier le centre ville, les habitants de Djicoroni-Para et Sébénicoro emprunteront la voie habituelle. Une seconde déviation au mois de mai C’’est ce qu’annoncent les techniciens de l’Ageroute, d’autres voies seront temporairement fermées à  la circulation le mois de mai prochain. Signalons que ces travaux s’inscrivent dans le cadre du vaste et connu « Projet de construction d’un échangeur multiple au rond point de la paix, d’aménagement de la section urbaine de la route nationale N°5 et de l’Avenue Kwamé N’Krumah ». Le projet est exécuté en trois phases. Ces travaux comprennent trois phases La construction de l’échangeur multiple et de ses bretelles constitue la première phase. La deuxième phase concerne l’élargissement à  2 voies, du tronçon du monument de la Colombe au pont du Woyowayanko sur la route Bamako-Kourémalé sur une distance de 4,3 km et de l’Avenue Kwamé N’Krumah sur 1,7 km. Enfin la troisième phase consiste à  élargir à  2X2 voies, le tronçon de route allant du pont de Woyowayanko au Point Y à  la sortie de Sébénicoro, y compris la construction du pont de Woyowayanko.

Dialogue de paix au Nord Mali : Ibrahim Ag Bahanga a t-il encore le choix ?

« Moi Ibrahim Bahanga, affirme solennellement que tout comme mes frères qui m’ont précédé, je m’inscris résolument dans le processus de paix et renonce à  l’usage de la violence comme moyen de revendication ». C’est ce message adressé au président de la République, Amadou Toumani Touré, et lu le 31 octobre 2009 lors du Forum de Kidal que le célèbre bandit armé a manifesté sa volonté de participer au processus de paix au Nord Mali. La question qui tourmente les maliens est de savoir si ce message est sincère et peut être pris au sérieux ? Comme le disent les sages «Â les veilles habitudes ont une seconde nature ». l’homme qui tendait des pièges aux militaires maliens, a aussi posé des mines, pris des otages avec l’aide de puissances étrangères, et s’est retrouvé seul dans le désert, face à  l’offensive enclenchée contre lui depuis quelques mois par l’armée Malienne. D’o๠un retrait dans les montagnes de l’Adrar des Iforas vers Kidal. Ag Bahanga acculé ? Poussé dans ses derniers retranchements, le chef de file du mouvement du Nord Mali était contraint de tenir un langage de paix Depuis quelques mois, le narcotrafiquant faisait la navette entre le Mali et la Libye. Histoire de chercher refuge à  Tripoli. Malheureusement les choses ont mal tourné. Kadhafi son supposé protecteur aurait manifesté sa position incertaine. Chose qui aurait agacé le rebelle. Craignant sans doute l’humiliation, après avoir refusé de tendre la main aux autorités Maliennes, Ibrahima Ag Bahanga a fini par rejoindre ses camarades touaregs au Forum de Kidal le week-end dernier. Mais comment croire aux intentions de celui qui avait remis en cause les Accords d’Alger de Juillet 2006 ? La perception Malienne Les attaques d’Abeibara, de Menaka et de Tyzawatene qui ont fait des centaines de morts, restent marquées dans la mémoire des femmes qui ont perdu maris et enfants. Le président de la république se prononcera sur son cas. Car Amadou Toumani Touré a toujours prôné le dialogue pour résoudre le problème du Nord. D’o๠l’idée d’organiser un sommet sur la question sahélo-saharienne avec de nombreux chefs d’Etats de la sous région.. Un sommet vivement attendu par la communauté panafricaine.

Marche à Bamako du collectif pour la paix en Guinée

Cette marche a été organisée par le collectif pour la paix en guinée et soutenue par les mouvements des Sans voix. Les marcheurs ont esquissé leurs premiers pas à  partir du centre Islamique D’hamdallaye pour ainsi s’arrêter jusqu’au monument Kwamé Nkrumah a l’ACI 2000. Plus de deux cents jeunes brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait « Sans paix en guinée, pas de paix au Mali, en AFRIQUE ! », « Tous contre la France -Afrique ! » « Vive le peuple Guinéen, non à  la manipulation, à  l’intoxication de l’opinion Africaine, par les médias occidentaux ! », « Après Thomas Sankara, Lumumba, Dadis serait-t-il le prochain ? ». Dans la foulée un homme en larme, certifie que Dadis est une cible à  abattre parce qu’il s’oppose aux intérêts occidentaux; D’autres jeunes sous l’emprise de la colère n’hésitaient guère à  accuser les médias occidentaux d’être à  l’origine de l’intoxication que Dadis camara et sa junte sont victimes aujourd’hui. La raison du courroux La marche était dirigée par RAS Bath, qui jure de revendiquer la paix pour le monde en l’occurrence la Guinée. A l’arrivée des marcheurs au monument Kwamé Nkrumah a l’ACI 2000, une colonne des forces de l’ordre les a accueilli, histoire de calmer les esprits, et de permettre la lecture de la déclaration de la marche pacifique par le jeune Ras, président du collectif pour la paix. s’adressant au public, Ras déclare que le drame actuel qui se joue en Guinée doit interpeller tous les Africains et tous les peuples progressistes du monde soucieux de la paix « Il n’est pas différent des drames qui l’ont précédé dans d’autres pays africains, avec des milliers de morts de blessés et de violés : RDC, Congo Brazzaville, Tchad, Liberia, Sierra Leone, Côte D’Ivoire , Rwanda , Burundi…. »? fustige t-il. Avant de déplorer que dans leur conquête des richesses du continent africain, les responsables des pays occidentaux, en complicité avec leurs multinationales et certains leaders politiques d’Afrique, sous le couvert de l’instauration de la démocratie et des droits de l’homme, ne reculent devant rien pour attiser les conflits en Afrique. « Après le Libéria, la Sierra Leone, la Côte D’ivoire, C’’est le tour de la Guinée Conakry de recevoir les démons de la guerre et de la division ». Depuis le 28 septembre 2009, avec les événements survenus au stade du 28 septembre, les prémices d’une guerre civile sont perceptibles en Guinée pour Ras Bath. l’ONU, l’ Union européenne, l’Union Africaine et la Cédeao s’empressent de prendre des sanctions contre la junte au pouvoir, chose qui s’apparente à  un soutien implicite aux autres partis de la crise, et provoque la radicalisation de la position de la partie incriminée et compromet la médiation vers une paix durable. « Loin de nous la volonté de soutenir ou de condamner, avant toute enquête, le capitaine Moussa Dadis Camara et la junte en place en Guinée. Nous nous élevons contre ce qui s’est passé au stade du 28 septembre de conakry. Mais nous disons NON à  la guerre civile planifiée en Guinée et exigeons la mise place d’une commission internationale indépendante pour faire toute la lumière sur les tueries et les viols du 28 septembre 2009. Afin d’identifier les vrais responsables et les juger conformément à  la loi » conclut-il.

Agence pour le Développement du Nord (ADN) : une structure pour la promotion de la paix

Le forum de Kidal En effet, force est de déplorer que depuis le forum de Kidal,le Mali n’a pu jusqu’ici, mettre à  la disposition des 3 régions du nord, (Tombouctou, Gao, Kidal) les ressources financières pour ce faire. Et, de nos jours, les promesses financières faites de part et d’autre par les partenaires techniques et financiers se font attendre. Ce qui laisse peser de sérieuses inquiétudes sur la précarité de cette zone. La table ronde des investisseurs, qui s’est tenue lundi dernier semble donner un coup de fouet à  la redynamisation du partenariat entre le Mali et plusieurs partenaires techniques et financiers. Pour ce qui concerne le développement du nord. Le Directeur général de l’ADN, Mohamed ag Mohamoud, signale que cette rencontre avait pour but de rassurer les investisseurs de la quiétude et de la paix désormais retrouvées au Nord Mali. la grandiose cérémonie qui s’est tenu du 24 au 25 octobre à  Kidal marquera le retour définitif de la paix. Ressources financières Sur tout autre plan, il faut noter que de 2006 à  nos jours, l’ADN n’a fonctionné que sur les maigres ressources du Programme décennal de développement des régions du nord (PDDRN). Déjà  nombre d’observateurs estiment que l’ADN finira par subir le même sort que celui de la défunte « Autorité pour le développement intégré du nord Mali (ADIN) » sur les cendres de laquelle elle est née. Il convient d’indiquer que si l’ADN traine les pieds dans le cadre de l’amorce d’un véritable développement intégré, il va de soit que les régions du nord Mali seront à  nouveau plongées dans une crise rétrograde, dont le Mali n’a que faire. De ce fait, les gouvernants dont les politiques de développement ont de tout temps été décriées (car jugées impertinentes et restrictives), et auront toujours maille à  partir avec lesdites populations. L’insertion des jeunes l’ADN est censée mettre en œuvre des stratégies pour dissuader les jeunes du septentrion d’emprunter les chemins des maquis, en leur facilitant l’accès au travail. Et, la pertinence des objectifs et missions de l’ADN est irréfutable. En plus, cette agence est même un compromis. Heureux du reste, puisque, elle constitue un véritable espoir à  même d’accélérer le développement du nord Mali. Quant on sait que, sur 22,6 milliards à  mobiliser, pour la réinsertion socio économique des jeunes des 3 régions, seulement 1,134 milliards F CFA est disponible, il y a véritablement lieu de s’inquiéter. Pourtant, le forum de Kidal tenu en mars dernier avait instruit à  l’ADN la réalisation d’un nombre important de projets à  Tombouctou, Gao, et Kidal. Selon le directeur général de l’ADN, le programme proprement dit de la réinsertion est prévu en deus phases, pour réinsérer 10 000 jeunes 4 000 pour Kidal, 6 000 pour Tombouctou et Gao. Toutefois, la réalisation de cet ambitieux programme devrait permettre de soustraire les jeunes au desoeuvrement et d’éviter qu’ils ne se fassent enrôler dans les activités comme le trafic de drogue, le banditisme et la criminalité.

Barack Obama élu Prix Nobel de la Paix 2009

Le président Américain Barack Obama a remporté ce vendredi le prix Nobel de la paix pour « ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples », ont jugé les membres de l’académie d’Oslo Une personnalité extraordinaire Le nom du président américain avait été mentionné mais beaucoup d’experts considéraient qu’il était trop tôt pour le récompenser. Elu en novembre dernier, Barack Obama a prêté serment en janvier. Le comité Nobel a accordé une importance spéciale à  la vision d’Obama d’un monde sans armes nucléaires. Il a « créé un nouveau climat dans les relations politiques internationales. La diplomatie multilatérale a repris une position centrale, avec l’accent mis sur le rôle que les Nations unies et d’autres institutions internationales peuvent jouer ». Barack Obama a notamment milité en faveur de la paix israélo-palestinienne.  » Le nouveau Prix Nobel de la paix, apporte « l’espoir d’un monde en paix avec lui-même », a déclaré le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei dans un communiqué publié à  Vienne. M. ElBaradei s’est dit « absolument enchanté » du choix du président américain, qui, « au pouvoir depuis moins d’un an », « a transformé notre façon de nous voir nous-même et de voir le monde dans lequel nous vivons ». « Il a ravivé l’espoir pour un monde en paix avec lui-même », selon le dirigeant égyptien de l’AIEA qui avait lui-même obtenu ce prix avec son agence en 2005. Obama non favori au départ Parmi les deux cent cinq candidats au Nobel de la paix, figuraient plusieurs organisations internationales, des hommes politiques, ou des militants des droits de l’homme. Et si aucun favori ne se dégageait, certains noms comme le premier ministre, Morgan Tsvangirai, le médecin congolais Denis Mukwege, qui soigne les victimes de guerre, le dissident chinois Hu-Jia, ou encore la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, avaient été cités et Barack Obama lui ne figurait pas parmi les favoris. Sa désignation est donc une surprise et beaucoup d’observateurs jugent cela prématuré seulement 9 mois après son investiture en Janvier.

Diplomatie sous-régionale : ATT aux abonnés absents

Alors que le président Blaise Compaoré est sur tous les fronts, ATT semble aux abonnés absents sur la scène diplomatique sous-régionale Autrefois vu comme l’empêcheur de tourner en rond, car il accueillait à  bras ouverts tous les opposants de la région à  Ouagadougou, Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, a désormais acquis une stature de « super chef d’Etat », consulté sur tous les dossiers épineux, au point de devenir médiateur des crises au Togo, en Côte d’Ivoire et tout dernièrement en Guinée, pays avec lequel le Burkina n’a pourtant aucune frontière. Alors que le sénégalais Abdoulaye Wade s’est largement discrédité en soutenant de manière maladroite la junte guinéenne, C’’est Compaoré, lui même auteur d’un coup d’Etat il y a 22 ans, qui a été appelé à  la rescousse par ses compères de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Autant dire que la diplomatie burkinabé ne chôme pas. Dans le même temps, ATT se faisait photographier tout sourire devant le trophée de la Coupe du monde… ATT aux abonnés absents C’’est dommage, car le chef de l’Etat malien avait des atouts à  faire valoir. Son aura liée à  son passé d’ex-putchiste qui a remis le pouvoir aux civils lui aurait conféré un ascendant sur le capitaine Dadis, dont on disait de lui qu’il pourrait devenir le « nouvel ATT guinéen ». De plus, n’était-ce pas le rôle du Mali, grande nation d’Afrique de l’Ouest, dont le passé se confond avec celui de la Guinée voisine, et qui ont en commun les cultures et les langues mandingues et peules, de jouer un rôle de stabilisateur dans cette crise politique ? Notre pays n’accueille t’il pas une forte communauté guinéenne en son sein ? Les liens commerciaux entre les deux pays ne nécessitent-ils pas davantage d’interventionnisme pour protéger nos intérêts ? Koulouba gêné En guise de réponse, on entend un silence gêné de Koulouba, qui n’a même pas dénoncé les exactions, contrairement à  d’autres pays de la sous-région, aux européens et aux institutions internationales. Rappelons pourtant que le Mali préside en ce moment la Conférence des Chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA). A ce titre, ATT aurait du au moins se targuer d’un communiqué désapprobateur. Les hommes de Koulouba nous répondront peut-être que notre pays pratique une diplomatie discrète, mais active. Active pour quels résultats ? Certes, le Ministre des Affaires Etrangères, Moctar Ouane, signe de nombreux accords de coopération et de financement, mais n’oublions pas qu’il peine à  organiser ce fameux sommet international sur la sécurité dans le Sahel. Et on ne se souvient pas avoir entendu de protestations publiques en septembre dernier, après le  » molestage » par des militaires guinéens de Maà®tre Barry, Ambassadeur du Mali en poste à  Conakry. Faut-il attendre une nouvelle humiliation pour réagir ? Absent dans les principales médiations de la sous-région, et qui touchent aux intérêts du pays, ATT contribue a affaiblir le leadership de notre pays sur la scène continentale. Certes, les problèmes à  l’intérieur ne manquent pas. Mais se faire respecter en dehors de ses frontières, sur une cause aussi noble que le respect de la démocratie, C’’est aussi une manière de flatter l’égo d’un peuple en manque d’idéal.

Nord Mali : Ibrahim Ag Bahanga veut-il vraiment enterrer la hache de guerre ?

Comme le disent les sages, « les vieilles habitudes ont une seconde nature » Sur quelle base le chef de rebelle Ibrahim Ag Bahanga veut-il participer au processus de paix dans le Nord Mali ? A t il été contraint de déposer les armes ? Rien ne sert à  courir, il faut partir au point. Tel a été le cas d’Ibrahim Ag Bahanga qui cultivait l’image d’un homme caractériel, mais qui finalement a décidé d’enterrer la hache de guerre. Une contrainte pour un homme qui ne sait plus à  quel saint se vouer. Coupé du reste de la communauté touarègue, il n’avait jusqu’alors jamais accepté la main tendue des autorités maliennes. Bahanga sera t-il le bienvenu dans le processus de paix d’ATT ? Ag Bahanga avait remis en cause l’accord de paix signé à  Alger en juillet 2006. Une fois de plus, le retour à  la paix se fait sans lui. Après la destruction de sa base principale à  Boureissa en février, il a pris la fuite avec quelques fidèles à  bord de trois véhicules. Avant d’être connu sous le trait d’un insurgé, Ibrahim Ag Bahanga était à  la fois un berger et un voleur de chameaux, un bandit du désert. Ou une brute pour certains. Aujourd’hui, redoutant une humiliation, il veut caresser les autorités maliennes en déposant les armes pour participer au processus de paix. Celles-ci vont-elles l’accepter alors que les victimes des rebelles sont loin d’avoir oublié ? D’une part, il n’est pas exclu de signer son retour dans la mesure ou le président Amadou Toumani Touré a opté pour le dialogue dans la résolution du problème du Nord. D’autres part, ATT veut charmer l’opinion internationale pour montrer qu’il est un homme de paix même si sa population en a payé le lourd tribut. l’acceptation de Bahanga sans condition signifie aussi se tirer une balle dans le pied. Car après l’attaque d’Abeà¯bara et Menaka, ATT dans sa déclaration, avait promis au peuple Malien que les auteurs de cette attaque seraient poursuivis. Bahanga : parcours d’un rebelle identaire En février 1992, alors inconnu du grand public, Ibrahim Ag Bahanga devait intégrer l’armée nationale avec le grade de caporal chef. Il refuse. Premier coup fourré en 1994, Ibrahima Ag Bahanga se fait remarquer par une prise d’otages dans la localité de Timitri pour qu’elle soit érigée en commune. Ses otages étaient des membres d’une mission de supervision des opérations électorales de passage dans son pays natal. » Jusqu’à  l’attaque du 23 mai 2006, contre les bases de l’armée nationale à  Kidal et à  Menaka, Ibrahim Ag Bahanga avait gardé le profil bas. Mais entretemps, il avait tissé des liens solides avec des réseaux de trafiquants ( très actifs dans la bande sahélo saharienne) avant le début de l’insurrection dont il était une figure de proue. Au fil du temps, ses liens avec les narco-trafiquants ne faisaient plus de mystère. Ag Bahanga, un rebelle équipé Malgré tout Ibrahim Ag Bahanga lors de sa croisade contre l’autorité centrale avaient des atouts. Comment comprendre qu’en un laps de temps court, il ait pu acquérir tout un arsenal de guerre, dont une trentaine de véhicules 4×4 bien équipés et à  double réservoir ? Comment a t-il pu entretenir deux années durant une troupe forte de plusieurs centaines d’hommes ? Les exigences d’Ibrahim Ag Bahanga étaient claires : faire quitter l’armée nationale de Kidal. Il s’agissait en fait du fameux allégement du dispositif militaire dans le Temesna et précisément à  Tinzawatene. Le soulèvement de Ibrahim AG Bahanga a eu au contraire un effet de boomerang. Tinzawatene, lieu stratégique pour Ag Bahanga Tinzawatene n’était pas occupée par l’armée nationale. Avant cela, il y avait seulement quelques agents de la douane car la zone était devenue un passage pour les narcotrafiquants. l’allègement du dispositif souhaité par Bahanga selon des sources militaires visait à  créer un vide au profit de ce commerce illégal dont il tirait des avantages. l’ancien berger voulait un passage en force et s’y était préparé. Il avait du matériel adapté, des véhicules et des armements performants, notamment des canons et des mitrailleuses. Il disposait de renseignements sur tous les mouvements de l’armée : « le désert sait tout ». En plus de sa bonne connaissance d’une grande partie du Sahara, il avait des GPS pour ses déplacements. Ce qu’on peut retenir d’Ag Bahanga, C’’est surtout sa méthode, et de tous les touaregs, il est le seul à  s’adonner au rapt et à  la pose de mines antipersonnelles. Ces mines ont fait beaucoup de victimes dont plusieurs civils dans la zone de Tinzawatene.

Armes légères : le RASALO tire la sonnette d’alarme

Il n’est un secret pour personne que la sécurité des populations de la sous région de l’Afrique de l’ouest est menacée par la prolifération, des armes légères et de petit calibre, surtout leur disponibilité et leurs mauvais usages. Ce qui est souligné par le Dr Mariam Djibrilla Maà¯ga, Présidente du Rasalao Mali Les armes légères, vecteur de conflits Ces armes sont souvent utilisées lors des vols à  main armée, des conflits locaux, des insurrections armées ou des actions rebelles et terroristes. C’’est ainsi que la présidente de Rasalao a ajouté que ces armes sont utilisées également pour le trafic de drogue, la contrebande et autres crimes similaires. La journée mondiale de la Paix C’’est pourquoi, face à  la souffrance des populations, la journée de la paix a été établie en 1981 par les Nations Unies et coà¯ncide chaque année avec le mois de septembre. A signaler qu’en 2001, l’Assemblée générale a décidé de proclamer le 21 septembre, une journée de non violence et de cessez le feu. Cette année, l’organisation des Nations Unies a profité de la journée pour faire valoir les nombreuses approches adoptées en faveur de la paix et encourager les individus, les groupes et les communautés du monde entier à  méditer et à  partager leurs idées et leurs activités sur les diverses façons de promouvoir la paix. Le Rasalo tire la sonnette d’alarme La problématique de la prolifération des armes légères au Mali est placée sous le signe de la paix et de la stabilité à  travers le slogan du Secrétaire Général des Nations Unies le 21 septembre 2009. Ce slogan véhicule ceci « Nous devons désarmer ! » . En clair, ce slogan comporte plusieurs dimensions : psychosociales, politiques, militaires, économiques, individuelles et collectives. C’est aussi une invite à  l’action du Secrétaire Général des Nations Unies Mr Bankimoon aux acteurs et organisations de la société civile dont le rôle n’est plus à  démontrer. l’assistance a eu droit à  une projection de films sur le trafic des armes, ses mauvais usages sur le continent et qui ont marqué les esprits.

Crise au nord Mali, le processus de paix à la relance

«C’’est grâce à  une volonté commune que l’on pourra régler le mal qui ronge le nord du Pays. », a déclaré ATT de retour de Charm-el-Cheikh, o๠s’est tenu le XVè sommet des Non Alignés, au micro de notre confrère de l’ORTM Salif Sanogo. Le chef de l’état s’est longuement exprimé sur les problèmes d’insécurité qui touchent le Mali, que ce soit au Nord, o๠les Salafistes ont fait le lit du terrorisme, ou à  propos des violences qui ont secoué la ville de Kita récemment. l’incursion d’AQMI (Al Qaeda au Maghreb Islamique) au nord, inquiète le chef de l’état, qui a évoqué la question lors du sommet : «Avec mes deux aà®nés, nous avons surtout parlé de la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne. Des menaces graves qui se nourrissant de l’insécurité, pèsent sur cette partie du continent, de la Mauritanie au Darfour. Il faut une coopération inter-états pour régler la question terroriste. Un lieutenant a été froidement exécuté chez lui récemment ». Pour ce faire, ATT évoque la possibilité de la tenue d’une réunion spéciale, après la fin des élections en Mauritanie et le référendum constitutionnel au Niger, sorte de mini-sommet que pourrait abriter Bamako, avec le concours des chefs d’états de la sous région. La crise du Nord inquiète. Face aux prises d’otage et aux montées de violences, aucune solution, mis à  part, la riposte militaire ne semble avoir été trouvée face à  l’insécurité. Mais comment négocier avec un ennemi invisible ? Si le Mali affirme qu’il ne donnera jamais de rançons aux Salafistes, cela empêchera t-il de futures prises d’otages ? « Le Mali a décidé de ne pas rentrer dans le marchandage et les transactions financières, qui n’arrangent que les salafistes », a répété le président malien, une position qui s’accorde avec la libération récente de l’otage Suisse, et qui constitue une sorte de demi-succès pour le Mali, félicité par la confédération Helvétique. Malgré tout, l’insécurité persiste, la présence des terroriste inquiète. Et les jeunes sans emploi du Nord, restent des cibles d’enrôlement dans les rangs terroristes ! La tenue prochaine de cette réunion constitue alors un espoir de voir des solutions idoines, apportées à  la résolution durable de la crise. La coopération inter-états, reste t’elle alors la seule solution, face à  un problème que le Mali n’arrive plus à  gérer seul. Quels concours pourraient apporter les voisins du Mali ? Relancer le processus de paix et doter la jeunesse de Kidal A la question des violences de Kita, le chef de l’état s’est dit peiné du manque de respect envers l’ordre établi, et les symboles qui représentent l’armée et que beaucoup de jeunes ont saccagé en représailles à  la mort du jeune chauffeur la semaine dernière. Un évènement qui dénote du malaise envers l’autorité dans ce pays. Face au manque de perspectives d’avenir pour ces jeunes, la violence a semblé être la seule réponse à  l’injustice d’une mort, qui selon beaucoup aurait pu être évitée. Parmi les points forts de la réunion de relance du processus de paix, entre le gouvernement, les Touaregs et la médiation algérienne, figure la mise en place d’une structure pour aider à  la réinsertion socio-économique de plus de 10000 jeunes dans les trois régions du Nord du Mali. Un projet financé conjointement par l’Algérie et le Mali à  hauteur de 1,5 milliards de francs… En attendant le démarrage de ces projets, C’’est d’une véritable coopération inter-états qu’il s’agira pour solutionner le problème de la crise du Nord. Att a exprimé ce souhait. Reste à  voir la concrétisation de sa volonté, et avec tous les acteurs impliqués!

Prolifération des armes légères : une menace pour la paix sociale

Depuis longtemps, des ONG comme Amnisty International et d’ autres sont engagées dans la sensibilisation des populations sur les dangers des armes légères. Pour aider les pays concernés à  réglementer le circuit de fabrication et de commercialisation, il faut d’abord un recensement et la formation des artisans qui fabriquent ces armes. Mais le phénomène reste source de richesses pour beaucoup. La situation au nord du Mali en est une parfaite illustration. Dans le septentrion malien, la prolifération des armes légères est un phénomène qui a pris de l’ampleur. Zone de circulation des armes légères et de la drogue, le nord du Mali cristallise ces trafics illicites notamment avec la présence des terroristes salafistes. Une fabrication d’abord artisanale La fabrication d’armes légères est exercée par une catégorie de forgerons de l’ethnie « Dogon » qui peu à  peu, a transmis son savoir-faire à  des artisans d’autres groupes ethniques. Les fabricants d’armes constituent un maillon important de la filière. Rappelons que la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et l’ECOSAP ( le programme de contrôle des armes légères de la CEDEAO), ont entrepris des enquêtes nationales sur la question. La circulation illicite des armes a surtout provoqué une forte insécurité au Mali. Les régions du sud et du centre, sont les régions de transit, et le Nord, notamment Kidal, constitue un lieu d’accumulation de ces armes. L’église norvégienne s’est elle impliquée dans une campagne de récupération de ces armes, de même que le gouvernement du Mali a déjà  organisé des états-généraux sur la sécurité et la paix. Mais, c’est surtout le renforcement d’un réseau de communication efficace pour localiser et saisir les armes légères et de petits calibres, qu’il faut soutenir!