L’Espagne brise le rêve malien

 

 

 

 

Le Mali ne disputera pas une deuxième finale de coupe du monde U-17 d’affilée. Les Aiglonnets se sont inclinés (3-1) face à la Rojita, qui s’offre un remake de la finale de la coupe d’Europe face à l’Angleterre.

Le Mali va sûrement ruminer cette défaite, tant les circonstances lui ont été défavorables. Mais au-delà, l’équipe pourra également s’en vouloir d’avoir fait preuve d’autant de naïveté défensive et autant vendage devant les buts. Face aux champions d’Europe, le Mali a très mal débuté sa rencontre. Youssouf Koita, sauvait le Mali dès la deuxième minute de jeu, en détournant en corner une belle frappe de l’attaquant espagnol. A la 18ème minute, le Mali concédait un penalty sur une faute d’Abdoulaye Diaby. Sentence transformée par l’attaquant espagnol Abel Ruiz. Dominateurs, mais frileux derrière, les Aiglonnets se faisaient prendre en compte. Et l’un de ces contres fut fatal aux Maliens. Après quelques tergiversations au milieu de terrain, Ferran lançait son capitaine dans la profondeur qui ajustait bien sa frappe pour réussir un doublé, 2-0, à la 42ème.

En dépit de ce deuxième but juste avant la mi-temps, le Mali attaquait la seconde période avec envie et détermination. Mais les trop nombreuses frappes (29 au total) étaient soient non cadrées, ou repoussées par une défense bien repliée de l’Espagne. Et quand ce n’est pas le cas, c’est le sort qui s’acharne sur l’équipe de Jonas Komla. A la 62ème, une lourde frappe de Cheick Oumar Doucouré, heurtait la barre, avant de franchir la ligne de but espagnole, mais l’arbitre sans l’aide de la vidéo, n’accorde pas le but, qui aurait pu tout changer dans le match. Neuf minutes plus tard, l’Espagne enfonçait le clou, sur une tête de Ferran qui trompe le gardien malien. A 3-0, on aurait pu penser les joueurs abattus, il n’en a rien été. Dans la foulée de ce but espagnol, l’attaquant malien Lassana N’Diaye, après avoir subtilisé le ballon à un défenseur espagnol, alla battre avec sang-froid Alvaro, pour réduire le score. Une réduction du score qui s’avéra finalement inutile, malgré la bonne volonté, les Aiglonnets ne réussirent pas un nouveau but qui aurait donné lieu à une fin de match folle.

Le Mali jouera pour le podium samedi, face au Brésil, éliminé plus tôt par l’Angleterre.

 

Coupe du monde U-17 : Le Mali s’incline pour son entrée en lice.

 

 

Au terme d’un match ouvert, le Mali a perdu pour son premier match de la compétition devant le Paraguay (3-2).

Le Mali peut nourrir des regrets. Face à une équipe de Paraguay procédant en contre, les Aiglonnets ont dominé, vendangé et fait preuve de naïveté en défense. Surpris d’entrée par les paraguayens, le Mali a rapidement été mené 2-0. D’abord sur une lourde frappe de Galeano qui laissa de marbre le gardien malien (12ème), ensuite sur un but de son attaquant Sanchez qui feignit le centre pour tromper Koita (17ème). Deux buts très tôt dans le match qui réveilla les Aiglonnets. Hadj Dramé, le premier sonna la révolte trois minutes plus tard, en fusillant le gardien paraguayen d’une belle frappe après un service d’ Ag Jiddou. Dominateurs dans le jeu, le maliens reviennent au score grâce à son sérial buteur Lassana N’Diaye à la 34ème minute de jeu.

En début de seconde période, bien lancé dans la profondeur N’Diaye bute sur le portier de l’équipe sud-américaine, une énorme occasion que les Aiglonnets regretteront seulement quelques minutes après. L’arbitre portugais du match accordera un penalty très litigieux au Paraguay, sur une supposée  faute de main du défenseur Diaby. Sentence exécutée par Rodriguez qui ne trembla pas pour transformer le penalty. Le reste du match ressembla à une attaque-défense. Des maliens qui poussaient pour revenir au score et des Paraguayens qui défendaient leur avance. En dépit de l’activité incessante d’un très bon Djémoussa Traoré sur son couloir droit, les joueurs de Jonas Komla, ne réussirent plus à forcer le verrou du Paraguay. Pour l’heure dernier de son groupe, le Mali devra impérativement s’imposer lors de sa deuxième sortie face à la Turquie, lundi 9 octobre.

 

Le Mali étrille le Niger

Le Mali s’est imposé hier face au Niger (3-0) au Parc des Sports d’Abidjan dans le cadre de la deuxième journée des jeux de la francophonie. Les cadets maliens prennent du coup les commandes du groupe.

Après un match nul pour son entrée dans la compétition le 21 juillet contre le Cameroun, les Aiglonnets du Mali ont régler la mire hier face au Niger. L’équipe cadette du Mali n’a fait pas dans le détail face au ‘’Ména ‘’ nigériens en s’imposant facilement 3-0. Après quarante première minutes bien négociées, les maliens ont enclenché la vitesse supérieure. A la 44ème minute, Djemoussa Traoré ouvre le score pour le Mali concrétise la mainmise des siens sur le match. Un but juste avant la mi-temps qui a porté un énorme coup au moral des nigériens, et donner des ailes aux maliens. Juste après la reprise, les hommes de Jonas Komla, réussissent le break grâce à l’attaquant Mamadou Traoré qui trompe le portier nigérien Issouf Boubacar (46ème). A un quart d’heure de la fin du match (76ème), le latéral Sory Ibrahima Kane scelle le sort de la rencontre et sale un peu plus l’addition de la rencontre.

Cette victoire permet au Mali de prendre la tête du groupe B avec quatre points mais une meilleure différence de buts (+3) que le Cameroun (+2) qui compte le même nombre de points. Tout se jouera lors de la troisième et dernière journée, les équipes se tenant à un petit point. Un nul suffira toutefois au Mali pour se qualifier lors du match face au Congo Brazzaville.

 

Le Mali et le Cameroun se quittent sur un nul

Très attendu lors de ces huitièmes jeux de la francophonie, l’équipe de football cadette du Mali a fait une entrée timide dans la compétition. Les Aiglonnets n’ont pu faire mieux qu’un 0-0 face au Cameroun.

Alors que la cérémonie d’ouverture officielle ne se tiendra que ce soir, les footballeurs ont déjà ouvert les débats. Logé dans le groupe B avec le Cameroun, le Niger et le Congo Brazzaville, les Aiglonnets maliens ont débuté la compétition cet après-midi face au Cameroun.

Malgré une nette domination, les hommes du coach Jonas Komla, n’ont pu concrétiser leurs occasions. Les deux équipes se sont donc quittées sur un score nul et vierge (0-0). Les cadets, récent champion d’Afrique 2017, au Gabon, ont acculés leur adversaire camerounais, et se sont créés quelques grosses occasions. Mais manquant de réalisme, ils n’ont pu les transformer en but. Et c’est l’attaquant du FC Guidars, pourtant si efficace lors de la CAN, qui a vendangé ces occasions.

Malgré ce résultat nul, les Aiglonnets gardent néanmoins toutes leurs chances de s’extirper de ce groupe. Il faudra pour cela être plus réaliste lors des deux prochaines rencontres face au Niger et au Congo Brazzaville.

Dans une compétition de football réservé habituellement aux U-20, la délégation malienne a choisi de miser sur ces U-17, en prévision de la coupe du monde cadette prévue en Inde au mois d’octobre.

Les maliens font donc figure de benjamin de la compétition, une donne qui n’effraie en rien le sélectionneur Jonas Komla ; « notre seul objectif, c’est la victoire finale, rien d’autre » affirme-t-il

 

Bréhima Diakité : « Le Mali peut véritablement lutter pour remporter le titre mondial en Inde »

Après le deuxième sacre de la sélection nationale cadette, qui s’est imposée face au Ghana (1-0) ce dimanche 28 mai au Gabon, Bréhima Diakité, journaliste au quotidien Stades, à Dakar au Sénégal, et spécialiste du football africain, revient sur les moments forts de la compétition et analyse les perspectives pour le mondial prévu en octobre 2017 en Inde.

Un deuxième sacre pour le Mali à l’issue d’une compétition très serrée. Que pensez-vous du niveau de jeu de cette jeune équipe ?

Je pense que ce deuxième sacre des Aiglonnets à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations U17, démontre combien le Mali est aujourd’hui en train de travailler au niveau de sa petite catégorie. Avec la création de centres de formation dignes de ce nom comme l’Académie Jean-Marc Guillou ou le Centre Yeleen Olympique, le Mali a révélé pas mal de jeunes cracks ces deux dernières années, à l’image d’Adama Traoré « Noss », Diadié Samassékou, Aboubacar Doumbia, Souleymane Diarra « Solo », Dieudonné Gbakle et Yves Bissouma. Nous avons une très bonne équipe, qui est venu dans cette compétition sans un seul match amical international et cela s’explique par leur entrée timide dans cette compétition face à la Tanzanie (0-0, 1ère J.). Par la suite, l’équipe est montée en puissance dans le tournoi, avec une belle victoire face au Niger (2-1, 2ème J.) et à l’Angola (6-1, 3ème J.).

Le Mali a pourtant failli ne pas participer à la compétition si la FIFA n’avait pas levée les sanctions à temps. La crise du football aurait pu priver les jeunes de ce nouveau trophée. N’est-ce pas là une chance ? 

Cette crise n’a véritablement pas sa raison d’être. Je ne vois pas pourquoi certaines personnes décident de prendre le football malien en otage pour des intérêts personnels, sans se soucier de l’avenir des jeunes talents. Je crois que par deux fois, les jeunes ont montrés à ces différents protagonistes, que le Mali a besoin de paix et que tout le monde devrait se donner la main et marcher dans la même direction. Je crois que si tous les dirigeants maliens mettent le Mali au-dessus de tout, nous remporterons d’autres titres de champion d’Afrique en cadet, en junior comme en sénior. Seul le travail paye, mais on ne peut bien travailler que dans la paix et la sérénité.

Quelles sont les chances du Mali lors du mondial prévu au mois d’octobre en Inde ?

Nous sommes vice-champions du monde et nous avons survolé la Coupe d’Afrique des nations U17 au Gabon. Le Mali peut véritablement et logiquement lutter pour remporter le titre mondial en Inde (du 14 au 28 octobre 2017, ndlr). Il y a encore quelques mois avant cette compétition. Il faudra faire une très bonne préparation, avec beaucoup de matchs amicaux et renforcer si possible l’effectif de 2 ou 3 très bons joueurs, comme en 2015 où Amadou Haïdara « Doudou », absent de la CAN à Niamey, a été l’une des grandes révélations au Chili.

Les jeunes semblent être en véritable symbiose dans le jeu. Comment est-ce possible quand beaucoup viennent d’horizons différents ?

C’est vrai, mais ces jeunes joueurs peuvent jouer ensemble aujourd’hui les yeux fermés. Il ne faut pas oublier que le Mali a une sélection minime depuis un certain temps où se retrouvent et évoluent ensemble ces jeunes joueurs. On se rappelle qu’ils ont remporté deux tournois en 2016 au Qatar et au Japon. Pour vous dire qu’un vrai travail est en train de se faire à la base au Mali. Déjà, les cadets de 2019 sont en gestation depuis presque un an, avec à leur tête le duo Soumaïla Coulibaly « Soumi » et Gaoussou Diallo « Malatini ».

Jonas Komla, l’entraîneur, remporte ainsi un autre trophée. Quels sont son secret et sa stratégie de jeu ?

C’est son tout premier trophée continental en tant que sélectionneur, mais il avait déjà remporté deux tournois à Doha (Qatar) en octobre et à Tottori (Japon) en juin 2016. Jonas Komla est un très bon coach, qui a une véritable complicité avec ses joueurs. Il a montré que le Mali regorge de très bons techniciens, car il succède maintenant à Baye Ba, qui vient de rejoindre les U20 de la Mauritanie. La FEMAFOOT devrait continuer sur cette belle lancée et former nos coachs locaux, pour que, dans l’avenir, nos sélections ne soient dirigées que par des Maliens.

 

Aigles U-17 : Veni, vidi, vici

Les cadets maliens ont su conservé leur couronne au terme de la Coupe d’Afrique des nations U-17 au Gabon. Les tout nouveaux héros égrènent désormais leur trophée à Bamako.

C’est dans la joie et l’allégresse que les Aiglonnets du Mali ont regagné le bercail après leur victoire finale lors de la CAN U-17 au Gabon. A leur descente d’avion, sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Keita, c’est un ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, très fier qui a accueilli les champions. Malgré le mois de ramadan, les maliens ont été nombreux à témoigner leur gratitude aux hommes du sélectionneur Jonas Komla. Comme leurs prédécesseurs en 2015, une promesse de villa leur aurait déjà été faite, pour récompenser leur sacre. « Je salue nos champions d’Afrique pour leur beau parcours et leur brillante victoire en finale de la CAN U17. Avec ce sacre, vous venez d’inscrire pour la deuxième fois consécutive, le nom du Mali dans les annales du football africain. Vous avez porté avec fierté les couleurs du Mali. Chacune de vos victoires nous ont fait vibrer. Nous avons partagé l’émotion de ce sacre final » a félicité le président de la République dans un message adressé aux Aiglonnets.

« Il fallait aborder chaque match comme une finale et se dire qu’on peut frapper un grand coup, l’engagement des joueurs, le mental, l’état d’esprit du groupe qui ont permis d’arriver à ce bon résultat » a expliqué le sélectionneur Jonas Komla.

De beaux champions

Le Mali a fait un parcours plus qu’honorable jusqu’à la victoire finale. Et pourtant l’entrée en matière dans la compétition fut difficile. Les coéquipiers du capitaine Mohamed Camara butant sur le mur érigé par la Tanzanie et faisant preuve de maladresse aussi devant. Pour sa première participation, les Tanzaniens réussissaient l’exploit de tenir en échec les champions en titre (0-0).

Les jeunes aigles maliens ne devaient donc pas se rater pour leur deuxième sortie. Face au Niger, le Mali a bien maîtrisé son sujet pour venir à bout des cadets du Mena (2-1).

La troisième et dernière rencontre fut une véritable promenade de santé. Un set de tennis (6-1) face à une trop limitée équipe de l’Angola.

Qualifié pour les demi-finales face à son voisin guinéen, le Mali a disputé son match le plus engagé et indécis. Il aura fallu une séance de tirs aux buts pour départager les deux équipes.

Les Aiglonnets ont ensuite assuré en finale face au Ghana sur le score de 1-0, qui ne reflète pas la mainmise sur le jeu de la part du Mali.

Des révélations

Comme toujours dans ces compétitions de jeunes, les observateurs sont à l’affût. De nombreuses stars en devenir, brillent et éclosent aux yeux du monde entier. Parmi eux, Youssouf Koita. Gardien de l’équipe, il n’a encaissé que deux buts de toute la compétition. L’un de ses principaux faits d’armes a été en demi-finale face à la Guinée où il arrêté trois tentatives guinéenne. En défense, il peut notamment compter sur Ibrahima Kané, sa vélocité sur son coté n’ont laissé personne indifférent. Ses montées incessantes et son physique rappelle étrangement celui d’une légende du football, Roberto Carlos.

Au milieu, Abdoul Salam Ag Jiddou, véritable maestro au milieu de terrain. Très fin et élégant techniquement, il aère le jeu de son équipe, et sait trouver la bonne passe au bon moment. A ses côté, le capitaine Mohamed Camara, infatigable travailleur, il gratte un nombre incalculable de ballons au milieu. Véritable bagarreur, il se bat sur tous les ballons et n’hésite pas non plus à se projeter vers l’avant pour prêter main forte à ses coéquipiers.

Lassana N’Diaye, on pourrait se demander pourquoi il débutait à chaque fois sur le banc. Chacune de ses entrées étaient fracassantes. Il a notamment inscrit un doublé, et délivré deux passes décisives lors de la gifle infligée à l’Angola. Un « supersub » que tout entraineur rêverait d’avoir.

 

Éliminatoire Mondial 2018 : et si on congédiait les Aigles pour les remplacer par les Aiglonnets ?

Après avoir courbé l’échine une fois de plus face aux Éléphants de la Côte d’Ivoire, les Aigles du Mali sont aujourd’hui encore loin de leur premier mondial. Face à une nouvelle génération pétrie de talent et d’engagement, le Mali pourrait remercier les Aigles sans le moindre remord et les remplacer aussitôt par les nouveaux talents qui constituent l’espoir du football malien.

« Permettez que je mette le ‘’signe indien’’ de côté », coupe court Alain Giresse, sélectionneur national des Aigles, lors d’une interview qu’il nous avait accordé dans le cadre de la préparation du match Mali-Côte d’Ivoire qui s’est déroulé ce samedi 8 octobre à Bouaké lors des éliminatoires du mondial 2018 en Russie. Et d’ajouter que seules les compétences des joueurs permettront à l’équipe d’arriver à bout des ivoiriens.

Après la victoire des Éléphants sur les Aigles (3-1), à l’issu d’un match largement dominé par Serge Aurier et ses collègues, nul besoin de rappeler que les dirigeants du football malien doivent revoir la composition technique, stratégique et physique des Aigles.

« Nos joueurs sont méconnaissables à chaque rencontre avec la Côte d’Ivoire », déplore Aboucar Sidibé, supporteur. Sur 36 matchs officiels, à ce jour, le Mali n’a remporté que 5 rencontres face à la Côte d’Ivoire. Un palmarès peu reluisant qui dénote la mauvaise qualité de cette équipe malienne. Sans oublier que la sélection nationale sénior n’a encore jamais participé à une coupe du monde. Bien que les ressources humaines soient disponibles, cet autre niveau supérieur du football mondial demeure toujours un rêve pour le malien lambda.

De rêve en rêve, les supporteurs semblent ne plus croire à cette équipe qui disons-le, se fout pas mal du devenir du football malien parce que plongée dans une stupide guerre de leadership. Cela n’étonne pourtant personne car le football malien est à l’image des réalités du Mali, son administration et sa gouvernance. Plus personne n’occupe le poste qu’il mérite. « On s’appuie sur nos relations pour obtenir ce qu’on veut. Sinon comment explique-t-on la présence de certains joueurs dans l’équipe comme le gardien de but », s’époumone cet autre supporteur, visiblement dégoutté par cette piètre prestation des Aigles.

Ce n’est plus un secret pour personne. Dans nos équipes de football, le meilleur est détesté de tous. Si par chance, il se fait une place et une renommée dans le milieu, il est gardé par peur de réprobation ou blâme public. Sinon, il est aussitôt remplacé par un binational qui à l’autre bout de la frontière brille par son manque de jeu.

À l’opposé de l’équipe nationale sénior, les Aiglonnets (moins de 17 et 23 ans) continuent de faire la fierté du Mali à travers le monde. Champion d’Afrique et vice-champions du monde, cette nouvelle génération est sans nul doute l’espoir du football malien. Pour que le Mali sorte la tête de l’eau, une seule solution s’offre à nous : congédier tous ces vieux joueurs et les remplacer aussitôt par les jeunes.