Étiquette : Alioune Ifra Ndiaye
« Wélé Wélé », l’appel de Mohamed S. Touré et Alioune Ifra N’Diaye
Le Palais de la culture a servi de cadre samedi 21 octobre au lancement du projet social ‘’Wele Wele’’ l’Appel, initié par Mohamed Salia Touré et Alioune Ifra N’Diaye. Ce nouveau mouvement se veut bâtisseur d’un Mali nouveau.
En juin 2017, il démissionnait de son poste de président du conseil national de la Jeunesse (CNJ). Depuis, de nombreuses rumeurs ont circulé sur les motivations de cette démission, certains arguant même que c’était pour préparer une candidature pour la présidentielle de 2018. A l’occasion du lancement du projet social ‘’Wele Wele’’ L’appel, le 21 octobre, Mohamed Salia Touré s’est montré clair et à couper court à toutes rumeurs. « Beaucoup de choses ont été dites ou écrites, j’ai démissionné pour mieux me consacrer à ce projet, et je ne serai pas non plus candidat pour l’élection présidentielle » a-t-il déclaré.
C’est dans une salle pleine, que l’ancien président du CNJ et ses collaborateurs ont lancé le projet social ‘’Wele Wele’’, dans le but « d’apporter un changement positif » dans le pays. Pour ce faire, le mouvement entend s’appuyer sur un peuple solide qui sans cela, « le meilleur gouvernement au monde » ne pourrait rien faire. Ce peuple qu’ils appellent la « Horonya », doté de vertus (sérieux, responsabilité, droiture…) devrait redonner son éclat au pays. Même si l’intitulé peut prêter à confusion, Salia Touré a revendiqué le caractère politique de leur mouvement, qui « pour l’heure n’est rattachée à aucune formation politique ». « Nous verrons quelle est la personnes qui caractérise le mieux nos idées, et nous aviserons au moment venu » explique Touré.
Message autrement
« Nous ne souhaitions pas faire comme tous les autres, avec des longs discours, qui ne retiendraient l’attention de personne ». Pour donc trancher avec ce que l’on voit d’habitude, ‘’Wele Wele’’ a misé sur une représentation artistique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce pari c’est avéré gagnant. Un manifeste d’une heure dix minutes mis en scène par le dramaturge Alioune Ifra N’Diaye. Avec beaucoup d’appréhensions au début, le public s’est finalement laissé emporter par cette belle aventure, alliant danse et musique et tout en faisant passer des messages de paix, de d’amour et de bien-être social.
« Horon », le manifeste musical de Alioune Ifra Ndiaye
La nouvelle création de l’entrepreneur culturel et écrivain, a été présentée le 30 septembre dernier au Blon Ba. Le spectacle musical fait partie d’un projet plus vaste dénommé « Wele wele ». Des extraits…
Création à Blon Ba : Ainsi naquit le « Hôron »
Le Nouveau Blon Ba ouvre officiellement ses portes ce samedi 30 septembre, avec un nouveau spectacle. En attendant d’être dévoilée au grand public, « Hôron », la dernière création d’Alioune Ifra Ndiaye, sera d’abord présentée aux professionnels. Une occasion de découvrir cette œuvre, qui se veut « politico-socio-artistique ».
« Quand on prend les programmes des états-majors politiques, on se rend compte que ce sont des projets de développement, des projets de gouvernement, mais pas des projets de société. Ce n’est pas étonnant que nous n’ayons pas d’identité ». C’est de ce constat qu’est né le nouveau projet de l’entrepreneur culturel Alioune Ifra Ndiaye, qui le présentera en filage professionnel ce samedi 30 septembre au Blon Ba. « J’ai donc réfléchi à quel type de Malien nous pourrions rêver. Je l’ai théorisé et appelé le « Hôron », en opposition avec le Banyengo, dont je parle dans un de mes livres. L’objet culturel qui est sorti de cela est ce spectacle, que nous allons bientôt livrer au public », poursuit-il.
« Hôron », spectacle vivant d’une durée d’une heure et vingt minutes, est donc un manifeste, un outil pour faire passer un message aux Maliens. Sur scène, des chanteurs, des danseurs, des musiciens, qui déploient un art à travers lequel le spectateur (re)découvre le contenu de ce qui est devenu un concept qu’il doit se réapproprier : le Hôronya. « Ce concept n’est plus le même qu’au temps de nos parents. Il a évolué. Nous devons trouver notre Hôron moderne ». Ce dernier, à l’heure de la mondialisation, du tout mercantile et des nouvelles technologies, « a les moyens de rester lui-même, avec ses valeurs humaines et sociales, tout en profitant des avancées de son temps ».
« Hôron », c’est aussi une deuxième partie de spectacle sous forme d’animation interactive, avec des supports comme la vidéo. Celle-ci a pour objectif principal de susciter l’échange avec le public. « Car, au final, tout ceci fait partie d’un projet plus vaste. Notre objectif est de pousser les gens à s’engager. Nous allons aller vers eux pour obtenir leur adhésion à ce concept et obtenir qu’un million de Maliens, de Hôronw, s’engagent pour le Mali », continue Alioune Ifra Ndiaye.
Le 30 septembre sera également l’occasion pour le public invité de découvrir le « Nouveau Blon Ba ». L’espace culturel, sis à Baco Djicoroni, en Commune 5 du District de Bamako, est en effet fin prêt pour faire vivre l’art dans tous ses compartiments et sous toutes ses formes.
Blonba: le nouvel espace inauguré
Le jeudi 29 décembre s’est déroulée la cérémonie d’inauguration du nouveau Blonba de l’opérateur culturel malien Alioune Ifra Ndiaye à Bacodjicoroni, elle s’est déroulé en présence de plusieurs personnalités notamment du monde de la culture et des membres du gouvernement.
Le monde de la culture malienne s’est retrouvé ce jeudi 29 décembre à Bacodji-Coroni pour la cérémonie d’inauguration du nouveau Blonba. Situé non loin du marché et construit sur presque 1 hectare, le nouvel espace est constitué d’une salle de théâtre, une salle de spectacle et d’espaces pour les cérémonies. Le site peut accueillir plusieurs manifestations simultanément et met à la disposition des artistes des espaces de répétitions, des lieux de diffusion. Il s’agit du second investissement de ce type pour l’opérateur culturel Alioune Ifra Ndiaye qui a « investi ses économies et contracté des dettes pour financer la renaissance » de l’espace qui avait fait les belles heures de la culture malienne.
Selon le promoteur, il s’agit d’ « un apport pour la culture malienne », salué par le ministre en charge de ce secteur N’diaye Ramatoulaye, présente à la cérémonie en compagnie de son homologue du travail et de la formation professionnel Mahamane Baby. Ce dernier a félicité l’initiative pour les emplois qui y seront créés. Alioune Ifra Ndiaye a profité de l’occasion pour lancer « un vibrant appel aux autorités maliennes qu’on nous protège, qu’on nous aide à évoluer, qu’on fasse de sorte que nous puissions enfin proposer un vrai service culturel moderne ».