Brésil : Ronaldinho se lance en politique

L’ex-star du football brésilien, Ronaldinho a décidé de tenter l’aventure politique après avoir annoncé en janvier dernier la fin de sa carrière. Il a rejoint mardi 20 mars 2018 les rangs du Parti Républicain Brésilien (PRB), considéré comme le bras politique de l’Église Universelle du Royaume de Dieu (EURD).


La reconversion de l’ex footballeur n’aura pas trainée. C’est désormais dans l’arène politique de son pays que veut briller le champion du monde 2002. « Je suis heureux de pouvoir participer à un projet qui recherche le meilleur pour notre pays et qui est porteur de modernité, bonheur et santé pour toute la population », a déclaré Ronaldinho dans un communiqué diffusé par son parti.

Le PRB, auquel appartient aussi le maire de Rio, Marcelo Crivella a souligné que « Roni » s’était engagé à « contribuer aux projets et propositions du parti au niveau local et fédéral.

Même si tout porte à croire que Ronaldinho pourrait se présenter aux prochaines élections générales prévues en octobre, le parti n’officialise rien à ce jour. « Pour le moment, il n’a pas été décidé s’il se présenterait à une élection » a précisé une source au sein du PRB.

L’ex numéro 10 de la seleçao avait commencé sa carrière au Gremio Porto Alegre, sa ville natale, avant de devenir une star au PSG (2001-2003) puis au FC Barcelone (2003-2008).
Champion du monde en 2002, Ballon d’Or en 2005, vainqueur de la Ligue des champions en 2006, il avait ensuite porté les couleurs de l’AC Milan (2008-2011) avant de rentrer au Brésil, à Flamengo (2011-2012) et à l’Atletico Mineiro (2012-2014), avec qui il a remporté la Copa Libertadores en 2013.

Mister George devient Mister President

Il est l’homme de toutes les premières. Premier et seul Ballon d’Or africain de l’histoire, George Weah est devenu, à 51 ans, le premier ancien footballeur à accéder à la présidence.

C’est la plus grande victoire de sa vie, avec un score sans appel : 61,5 % des voix face au vice-président Joseph Boakai. George Weah a été largement élu, jeudi, 25e président du Liberia. L’ancien attaquant de Monaco, du PSG et de l’AC Milan, va prendre la succession d’Ellen Johnson Sirleaf, première femme à avoir été élue chef d’Etat en Afrique. Sénateur depuis trois ans, Weah qui avait perdu les élections en 2005, à cette fois-ci réalisé le rêve de sa seconde vie. Véritable icône dans le pays et sûr de sa force, Weah avait effectué samedi 23 décembre, une démonstration de force en rassemblant des dizaines de milliers de partisans dans le plus grand stade du pays à Monrovia, affirmant à l’AFP: « Je sais que (Joseph) Boakai ne peut pas me battre. J’ai le peuple avec moi ».

Quinze ans après avoir raccroché les crampons, il assure avoir « gagné en expérience » sur le terrain politique et appris de ses échecs. A ses détracteurs qui jugent son programme trop vague, il rétorque par son bilan en matière de santé et d’éducation, la proximité qu’il cultive avec la population et des promesses. « Je vais m’assurer que nos hôpitaux soient équipés, que nos médecins et nos infirmières soient formés et qu’ils soient encouragés à travailler ».

D’immenses défis attendent l’enfant des bidonvilles de Monrovia qui « s’est fait tout seul », selon plusieurs de ses proches. Il devra notamment redresser un pays durement touché par l’épidémie du virus Ebola qui a fait plus de 4000 morts en 2014. Le nouveau président veut lutter efficacement contre la pauvreté et la corruption dans son pays.

Des observateurs craignaient que ce scrutin ne ravive les vieux démons du pays, il n’en n’a finalement rien été.  Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et le chef des observateurs de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’ancien président du Ghana John Dramani Mahama, ont salué « la tenue pacifique » du scrutin.