NBA : une nouvelle saison pleine de questions

Après près de quatre mois de pause, la saison 2023-2024 a débuté ce mardi. Plusieurs questions entourent cette nouvelle cuvée.

Qui va succéder aux Denver Nuggets, étonnants champions la saison dernière ? Le Français Victor Wembanyama, N°1 de la Draft et mesurant 2,24 m, va-t-il confirmer les attentes (15 points en 23 minutes pour son premier match NBA, défaite de son équipe de San Antonio 126-119) ? Lebron James pourrait-il prendre sa retraite ? Les Phoenix Suns de Kevin Durant, Devin Booker et Bradley Beal vont-ils s’affirmer comme une équipe aussi redoutable sur les parquets que sur le papier ? Quid des temps de jeu des Maliens Cheick Diallo et Adama Sanogo ? Cette nouvelle saison est déjà particulière, avec plus de matchs vu la naissance de la NBA Cup. Elle rassemblera les 30 équipes de la NBA, réparties en 6 groupes de 5 équipes, dont chacune affrontera une fois les 4 autres, Les 1ers de chaque groupe et les 2 meilleures équipes suivantes se qualifieront pour les quarts de finale, à élimination directe. Cette compétition démarrera le 3 novembre et prendra fin le 7 décembre, avec la finale à Las-Vegas. Les joueurs doivent introduire cette nouvelle salve de rencontres dans leur préparation et disputeront en parallèle les 82 matchs de la saison régulière. Âgé de 39 ans en décembre prochain, Lebron James est le joueur le plus âgé. La saison dernière, avec les Lakers de Los Angeles, il avait laissé entendre, après avoir perdu 4-0 contre les Nuggets en finale de Conférence, qu’il pourrait mettre un terme à sa carrière. Il a finalement prolongé, mais son contrat se termine en fin d’année et, selon des journalistes américains, rien ne garantit qu’il  va prolonger. Le déroulé de la saison aura un grand impact sur la décision de celui qui est devenu en février 2023 le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA.

Des Maliens au révélateur

Champion universitaire en avril 2023 avec les Huskies du Connecticut et meilleur joueur du tournoi, Adama Sanogo n’a pas été drafté par les franchises NBA. Mais le Malien de 2,06 m a pu se consoler en signant un Two way contract (contrat à double voie) avec les Chicago Bulls. Introduit en 2018, ce contrat permet aux équipes NBA de tester un joueur sur un maximum de 50 matchs. Sanogo a été repéré lors d’un camp de basketball organisé par Cheick Diallo. Ce dernier, après des exils en Russie et au Japon, est revanchard pour son retour en NBA et s’est engagé avec le Miami Heat.

NBA – WNBA : les Maliens à l’assaut des championnats américains

Avec la tête pleine de rêves d’évoluer un jour dans le championnat le plus prestigieux du basketball mondial (NBA ou WNBA), à l’instar de leurs illustres prédécesseurs, plusieurs jeunes maliens ont rejoint ces dernières années les championnats universitaires américains.

Le jeune basketteur malien Adama Sanogo, tout juste auréolé du titre de champion universitaire des États-Unis et d’un trophée de meilleur joueur, regarde désormais plus haut, vers la NBA notamment. Plusieurs médias américains font du Malien de 20 ans l’une des prochaines attractions de la Draft. Le principal a annoncé jeudi 13 avril son intention de se présenter à la Draft.

Il pourrait être sélectionné lors du deuxième tour de la Draft par Orlando, Houston, Charlotte ou encore les Detroit Pistons. Les équipes les moins classées de la saison régulière, qui vient de prendre fin, ce qui signifie que le Malien pourrait avoir un grand rôle pour relancer l’une des franchises citées.

Plusieurs autres joueurs maliens talentueux jouent dans des équipes universitaires américaines, tel Oumar Ballo par exemple. Draftée en 29ème position dans la nuit du 10 au 11 avril 2023  par Phoenix Mercury au 3ème round, la Franco-Malienne Kadi Sissoko a l’opportunité de rentrer dans la cour des grands la saison prochaine si une franchise décide de s’offrir son talent. L’ailière de 24 ans est toujours sélectionnable chez les Aigles Dames, même si tout semble lui présager une carrière chez les Bleues.

Sika Koné, qui a connu presque le même parcours, réalise déjà son rêve. Draftée depuis avril 2022 par la franchise de New York Liberty, la pivot a signé son contrat de recrue, comme annoncé, le 10 février dernier. Après Sanogo, champion universitaire, Sika Koné pourrait devenir la prochaine Malienne à inscrire son nom au palmarès d’une compétition. Sur le papier, en effet, son équipe est considérée comme la meilleure de l’histoire de la WNBA, avec plusieurs joueuses talentueuses. Mais cela devra se confirmer sur le terrain et la Malienne, après avoir enchainé les bonnes performances partout, devra se montrer également performante en WNBA pour s’y faire une place.

Berthé – Diarra : le virtuose et l’athlétique

Les basketteurs Souleymane Berthé et Aliou Diarra ont porté le Stade Malien à bout de bras lors de la Basket Africa League. Ils visent désormais plus haut.

L’histoire du basket est meublée de grands duos déterminants pour leurs équipes. Magic Johson – Kareem Abdul Jabbar, Michaël Jordan – Scottie Pipen ou plus récemment Lebron James – Kyrie Irving, pour ne citer qu’eux. Même s’ils sont encore bien loin du niveau et de l’efficacité de ces illustres joueurs, Souleymane Berthé et Aliou Diarra ont permis au Stade Malien de terminer 1er de la Conférence Sahara lors de la Basket Africa League. Évoluant au sein d’une équipe bien équilibrée, avec des « pigistes » américains et nigérians, les deux jeunes maliens ont crevé l’écran avec une ligne de statistiques bien remplie. Berthé a bouclé la compétition avec une moyenne de 20 points et 4 rebonds par match. Son compère Diarra affiche 18 points de moyenne et 13 rebonds. Il a même gagné le surnom de « Mister Double – Double ». « Leurs performances sont tout simplement incroyables » s’extasie leur entraîneur Kaba Kanté. L’expérimenté coach, qui a déjà dirigé des équipes de jeunes, confie être agréablement surpris par l’évolution express de joueurs qui ne « cessent de progresser à chaque étape et défi ». Sa vitesse et sa force dans la raquette font de Diarra l’un des meilleurs pivots de sa génération. Les qualités athlétiques de l’ancien du Sigui de Kayes sont également très appréciées et il est suivi par de nombreux clubs, confie son entraîneur. Souleymane Berthé est décrit comme un talent inné qui fait des émules à 22 ans. Ses trois sœurs cadettes ont également embrassé une carrière dans le basket et évoluent dans les sélections de jeunes du Mali. Jouant au poste d’ailier, Berthé peut également se muer en meneur, sa vision de jeu et ses capacités de passes aidant. Le joueur du Stade Malien est également très adroit avec des tirs à mi-distance et à trois points d’une grande précision.

L’avenir du Mali ?

Le Mali a toujours su compter sur de jeunes joueurs talentueux. Mais le saut vers les seniors est toujours délicat. Après le boycott des matchs pour primes impayées en juillet 2022, plusieurs joueurs ont été écartés et la sélection est en reconstruction. Berthe et Diarra font déjà partie des éléments qui serviront à bâtir une équipe solide. Kaba Kanté, également sélectionneur du Mali, les a déjà prévus pour les échéances à venir.

Sport : primes impayées, l’éternel poison

Une énième affaire de primes impayées. Hier, les réseaux sociaux se sont très vites emballés de l’information sur la grève des Aigles. Ces derniers ont refusé de s’entraîner jusqu’à ce que leur situation soit régularisée. Il s’agit de primes impayées pour les matchs amicaux contre la Zambie et l’Algérie ainsi que le reliquat de la prime de qualification en huitième de finale de la CAN au Cameroun en 2021. Bien avant cette grève, ce mercredi, lors d’une conférence de presse Boubacar Kiki Kouyaté, avait évoqué le sujet soulignant je cite ‘’ nous avons des primes impayées mais l’objectif c’est de gagner les deux matchs face à la Gambie.’’

Afin de remédier à la situation et faire en sorte que le match Mali – Gambie ne soit pas menacé, c’est le directeur financier du président de la Transition Assimi Goïta qui s’est rendu à l’hôtel de l’équipe hier dans la soirée afin de remettre les primes aux joueurs. Les joueurs concernés par les reliquats de primes de qualification pour les huitièmes de finales de la CAN ont reçu 5 millions de FCFA. Les joueurs sélectionnés pour les deux matchs amicaux ont reçu les 500.000 FCFA de primes de sélection. Aussi, les arriérés de primes de prestations du staff technique ont également été payés à hauteur de 41 millions. En plus de ces primes, la moitié du salaire du sélectionneur Eric Sekou Chelle et de son adjoint Alou Badra Diallo soit un arriéré de 5 mois et demi a aussi été versé. Les questions de primes impayées au Mali sont assez récurrentes dans le domaine du sport. En juillet 2022, au compte de la troisième fenêtre des éliminatoires de la coupe du monde zone Afrique et qualificatives pour l’afro basket 2023, sept joueurs ont décidé de boycotter les matchs pour des primes impayés. Un refus qui a eu pour conséquence la disqualification du Mali. Le Mali est également sous le coup d’une sanction de la FIBA pour cet épisode. Pourtant en août 2022, alors qu’il était l’invité de l’émission 90 minutes pour convaincre, une initiative de l’association des journalistes sportifs du Mali, le ministre des sports et de la jeunesse Mossa Ag Attaher souligné qu’au total 1,2 milliards avait été débloqués par l’Etat pour toutes les primes sportives dont 30 millions pour l’athlétisme, 243 millions pour le basketball,10 millions pour le rugby pour ne citer que ceux-là.

Mahamadou Landouré : un génie du basket en devenir ?

Avec son club, le Real Madrid, le jeune basketteur malien de 13 ans fait preuve de performances extraordinaires, qui lui prédisent une carrière sportive prometteuse.

Et si l’un des futurs meilleurs joueurs de basket au monde était Malien ? La question suscite débat depuis le 19 février dernier. Mahamadou Landouré, un jeune prodige malien, a ébloui le monde du basket par sa performance XXL en finale de la Mini Cup Endesa en Espagne. Le basketteur, désigné meilleur joueur du tournoi, a inscrit 56 points, capté 33 rebonds, effectué 5 contres et provoqué 14 fautes en seulement 35 minutes, obtenant une évaluation totale de 82. Devant 8 000 spectateurs au Pavello Olimpic de Badalona, en Catalogne, le natif de Djenné, au centre du Mali, a permis à son club, le Real Madrid de vaincre son rival de toujours, le FC Barcelone, avec un score final de 84 à 74.

Mais si le sportif, qui a fait ses débuts au centre de basket CPFB de Faladié avant de s’envoler vers l’Espagne, suscite autant d’intérêt, ce n’est pas seulement pour ses belles performances. C’est qu’à seulement 13 ans, le basketteur mesure 2m11 et dispose d’un bon physique athlétique. Un grand atout dans le monde du basket, où les grandes équipes misent sur les sportifs de plus de 1,80m avec un fort physique. Des atouts qui font prédire un grand avenir au joueur.

Mais lui préfère encore garder les pieds sur terre. « Je ne suis qu’un débutant. Il y a encore beaucoup de travail qui m’attend pour progresser dans ma jeune carrière. J’aspire à devenir un professionnel à part entière et à évoluer au plus haut niveau. Pour l’avenir, je ne me fixe pas de limites. Je rêve de jouer au plus haut sommet du basketball mondial et pourquoi pas en NBA », a-t-il confié dans une interview accordée à Afrik.com en 2022.

« Garder les pieds sur terre ». L’ancien basketteur du FC Barcelone a raison, car même lorsque l’on fait plus de 2m et qu’inscrire un panier est simple, fouler les parquets de NBA est loin d’être assuré. Pour preuve, l’Américain Bob Wegner, actuel basketteur professionnel le plus grand du monde (2m34), à 24 ans ne joue toujours pas dans la prestigieuse ligue américaine de basketball.

2023 en sport : l’année de la restauration de la confiance ?

L’année 2023 sera charnière pour les deux plus importantes disciplines sportives au Mali, le football et le basket. Pour ce dernier, ce sera à cheval sur 2022 et 2023.

Depuis le 30 décembre 2022, la Fédération malienne de basket-ball a un nouveau Président avec l’élection de Me Jean Claude Sidibé. Une élection qui  comble un vide. Depuis le 25 juillet 2021 et la suspension par la FIBA d’Harouna B. Maïga, la fédération n’avait plus de Président. Maïga a été éclaboussé par le scandale des agressions sexuelles révélées en juin 2021 par une enquête de Human Rights Watch et du New-York Times. Me Jean-Claude Sidibé, ancien Président de la fédération (2014-2017) et ancien ministre des Sports s’est imposé 6 voix contre 3 face à Moustapha Touré, Président de la section basketball du Stade malien de Bamako.  Le nouveau Président élu a plusieurs défis à relever. Le défi de la redynamisation du basket-ball malien avec les sélections senior. Pour les Hommes, l’instauration d’un climat de confiance entre joueurs et dirigeants. Le triste épisode du 1er juillet 2021, lors duquel les joueurs de la sélection masculine ont boycotté les qualifications a mis en évidence un malaise qui peinait à être dissimulé. Notamment pour des primes impayées. Sept joueurs apparaissant sur la vidéo explicative de leur refus de jouer et jugée humiliante pour le pays ont été radiés de la sélection nationale et de toutes les activités liées au basket-ball au Mali par la fédération. Suite à cette décision, plusieurs autres joueurs, par solidarité, ont décidé de ne plus répondre à l’appel de la sélection jusqu’à ce que les choses « changent ». Du changement, c’est ce que prôneront sûrement aussi les adversaires potentiels de Mamoutou Touré. Élu en 2019 à la tête de la Fédération malienne de football après plusieurs années de crise, celui que l’on surnomme Bavieux n’a pas encore fait mention d’une candidature mais le contraire serait surprenant. Alors qu’il lui reste moins d’un an pour son mandat en cours, certains des objectifs fixés n’ont pu être atteints. Notamment ceux des qualifications historiques en Coupe du monde ou encore en phase de groupe de la Ligue des champions africaine. Les Aigles du Mali ont été éliminés dès les huitièmes de finale de la CAN 2021 (disputée en 2022) face à la Guinée Équatoriale. Au dehors, les sourires « forcés » affichés par les protagonistes d’il y a quatre ans lors de l’élection présageaient déjà de quelques tensions. Elles ont été peu importantes mais, tout de même, des contestations, sur la relecture des textes de la fédération notamment, ont opposés deux camps.

Confirmation ?

Sur les terrains, 2023 débutera par le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Les Aigles locaux feront leur entrée en lice le 16 janvier 2023 face à l’Angola, en Algérie. Après cette compétition, les Aigles d’Eric Sekou Chelle devront confirmer les belles dispositions entrevues lors des deux premières journées des qualifications à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Le Mali accueillera à Bamako la Gambie le 20 mars 2023, avant de se déplacer huit jours plus tard à Banjul pour y défier le même adversaire. Le Mali, en tête de son groupe avec six points, affrontera par la suite le Congo le 12 juin et le Soudan du Sud en septembre.

À Accra en août 2023 se dérouleront les 13ème Jeux africains. Plusieurs disciplines seront qualificatives pour les Jeux olympiques 2024 de Paris. Plusieurs athlètes maliens auront à cœur d’y valider leur qualification pour les Oolympiades parisiennes.

Aigles Dames : clap de fin pour Touty Gandega

L’histoire aura duré cinq ans. Durant lesquels, Touty Lucie Gandega, de son nom complet, a porté les couleurs du Mali dans de grandes compétitions, dont deux Afrobasket et une Coupe du monde. Malgré des débuts avec la France dans les équipes de jeunes, elle choisit en 2017 le Mali, grâce à sa sœur Diana Gandega qui a joué pour le pays également. La meneuse explique sa décision par un désaccord avec les tactiques du sélectionneur espagnol du Mali Joaquin Brizuela et par sa volonté de laisser la place aux plus jeunes. La joueuse de 31 ans, qui rêvait de jouer une Coupe du monde, s’est aussi faite remarquer par ses prises de position, qui l’ont poussé à boycotter l’Afrobasket 2021. Durant son parcours, elle a remporté deux médailles de bronze aux Afro Basket 2017 et 2019. Elle avait terminé meilleure meneuse des deux compétitions. 

Coupe du monde de basket féminin : les raisons d’une débandade

Parti en Australie pour la Coupe du monde avec de grandes ambitions, le Mali, repêché après le forfait du Nigeria en raison d’une crise de gouvernance au sein de sa fédération, aura bu le calice jusqu’à la lie.

5 matchs de groupes, 5 défaites. Une élimination sans gloire et des rencontres qui ont illustré la grande différence de niveaux entre les équipes. Il y avait le Mali et les autres. Pour leur entrée en lice, les Aigles Dames ont perdu contre le Japon, considéré comme l’adversaire le plus faible du groupe (89-56). Elles ont perdu une seconde fois face à l’Australie, pays hôte (118-58) et 74 à 59 face à la France, dans ce qui aura été leur match le plus accroché. Le chemin de croix s’est poursuivi contre la Serbie (81-68) et ce mardi face au Canada (88-65). Selon l’entraîneur des U-16 Dames Oumar Sidiya Maiga, le temps de préparation pourrait être une cause de cet échec cuisant. Les Aigles Dames ont eu trois semaines de préparation, d’abord à Bamako puis à Sydney, en Australie, où elles sont arrivées le 10 septembre pour s’acclimater une dizaine de jours. Parmi les 12 sélectionnées par l’entraîneur espagnol Joaquin Brizuela, seules quelques-unes ont tenu leur rang. Sika Koné, leader de cette équipe à 20 ans, qui a les meilleures statistiques et dont le double-double face à la France, 18 points, 18 rebonds, a impressionné. Djeneba N’Diaye et Maimouna Haidara se sont démenées pour l’aider dans cette sélection, que des observateurs ont louée pour son mélange générationnel. Mais finalement ce sont les jeunes qui l’ont portée à bout de bras, signe que les joueuses d’expérience ont sûrement fait leur temps.

Prévisible

Ce qui pourrait grandement expliquer le parcours en dents de scie du Mali est le jeu trop stéréotypé de l’équipe, basé sur la pénétration. De fait, un schéma dans lequel l’adversaire défend en zone, ce qui fut souvent le cas. Le Mali manque de joueuses capables de prendre des tirs à l’extérieur pour obliger l’adversaire à casser sa défense pour s’occuper des shooteuses. En dehors des parquets, le Mali s’est aussi illustré de manière négative, avec une bagarre en pleine zone mixte entre Kamite Elisabeth Dabou et Salimatou Kourouma. Touty Gandega, la meneuse, s’est excusée au nom de l’équipe, mais cet épisode illustre toutes es difficultés du Mali lors de cette compétition.

Basket : début des play-offs pour déterminer les champions du Mali

Les matchs de play-offs de basket démarrent ce lundi 5 septembre au Palais des sports de Bamako. Ces play-offs qui font office de finale verront les équipes engagées s’affronter au meilleur des cinq matchs pour déterminer les champions du Mali.

La saison de basketball s’achemine vers sa fin. Après les matchs du carré d’as, place maintenant aux Play-offs qui font office de finale. Chez les hommes, le Stade malien de Bamako et l’AS Mandé vont s’affronter pour le titre tandis que chez les Dames l’affiche de la finale oppose L’AS Police au Djoliba AC. L’affiche de la finale Homme est assez inattendue tant la domination de l’AS Police était sans partage ces dernières années. Les Policiers ont remporté les trois derniers titres de champion et également participé à la toute première édition de la Basket Africa League (BAL). Mais les Policiers, trop inconstants cette saison n’ont pas réussi à se hisser jusqu’à ce niveau. Chez les Dames, les deux équipes sont habitués au sommet et l’opposition devrait faire des étincelles. Pour ces rencontres qui débutent ce lundi 5 septembre, elles revêtent également un aspect de course contre la contre. Du fait de nombreux problèmes, le Mali a pris du retard sur son championnat, notamment à cause des problèmes d’Orange, principal sponsor du championnat avec la REMACOTEM mais aussi les suspensions de la FIBA qui frappent plusieurs personnalités du basket malien. Le délai de soumission du nom des équipes pour la BAL est dépassée, et pour le compétitions africaines pour les femmes, il arrive presque à terme. La fédération négocie en coulisses avec la FIBA pour avoir des dérogations. En attendant une réponse, sur les parquets, le titre se jouera au meilleur des 5 matchs. L’équipe qui la première parviendra à remporter trois victoires sera alors championne du Mali.

Afrobasket U18 : Maimouna Haïdara, l’étoile malienne de Madagascar

L’ailière fait montre de grandes performances à Madagascar, où l’équipe féminine du Mali U18, sept fois Championne continentale, fait respecter son rang durant les championnats d’Afrique de basket, avec de larges victoires en phase de poule et une finale à disputer ce dimanche. Grandes favorites pour remporter une huitième médaille d’or, les Aiglonnes voient Maimouna Haïdara se démarquer au plan individuel.

Elle est une fusion entre Hamchetou Maïga et Sika Koné. De la première elle a le physique et la hargne de vaincre. De la seconde, la performance, le palmarès et l’aura d’une jeune leader. Espoir du basketball féminin malien à seulement 18 ans, Mainouna Haïdara a déjà joué pour toutes les catégories d’équipes féminines du pays.

Elle se fait remarquer au Rwanda où, en 2019 avec Rokiatou Berthé (MVP du tournoi), elle donne au Mali son sixième titre consécutif de Champion d’Afrique U16 féminin (2019). Une performance qu’elle a failli répéter deux ans après, à 17 ans, avec l’équipe senior. Auteure d’une belle compétition lors de l’Afrobasket senior 2021 au Cameroun, où elle était la plus jeune du tournoi, elle n’a toutefois pas pu empêcher la défaite du Mali en finale contre le Nigeria.

Forte d’une ascension fulgurante, elle fit également partie de l’équipe des basketteuses maliennes qui, lors de la Coupe du monde féminine de basket-ball U19 (2021), réussirent la prouesse d’atteindre la demi-finale. Une première pour une équipe africaine. Maimouna Haïdara (15 points et 19 rebonds) et Sika Koné (21 points, 11 rebonds) avaient été les grandes artisanes de la victoire du Mali en quarts de finale contre la Russie (69-47) lors de cette compétition.

En ce mois d’août à Madagascar avec l’équipe nationale U18 de basket, la joueuse du club espagnol de CBD Clarinos Tenerife ne semble avoir rien perdu de son talent  et porte son équipe. Avec 27 points et 11 rebonds contre l’Algérie (124 -24), 19 points et 15 rebonds contre l’Ouganda (100-40) et 28 points et 12 rebonds contre Madagascar (87-40), l’ailière a terminé MVP de tous ses matchs de poule. Il en a été de même en quart de finale face à la Guinée avec 25 point inscrits, 9 rebonds captés lors de la large victoire du Mali 117-37.

L’objectif pour les Maliennes est de remporter la compétition ce qui couronnerait un immense tournoi aussi de Maimouna Haidara. Pour cela, elles doivent battre l’Egypte ce dimanche.

Afrobasket U-18 : l’équipe féminine du Mali en finale

L’équipe féminine U-18 du Mali est en finale de l’Afrobasket de la catégorie qui se dispute actuellement à Madagascar. Les Aiglonnes ont battu aujourd’hui en demi-finale l’Angola sur le score de 67-36. La sélection féminine qui a remporté tous ces matchs jusque là doit encore en gagner une pour inscrire le nom du Mali au palmarès de cette compétition pour la huitième fois. Ce sera face à l’Egypte, sa grande rivale qui a battu Madagascar 98-66.

 

Championnat national de basket-ball : démarrage ce vendredi

La saison 2021 – 2022 du Championnat national senior féminin et masculin de basket-ball commence ce vendredi 22 avril, après un retard ayant semé doutes et craintes dans le monde panier. En cause, le manque de financement d’Orange Mali, sponsor officiel du Championnat.

Orange n’avait pas été en mesure de mettre à la disposition de la Fédération les fonds nécessaires pour le démarrage de la compétition, à cause du gel de ses avoirs par la justice suite à une affaire l’opposant à une association de consommateurs maliens. « Notre sponsor officiel, c’est Orange Mali. C’est à partir de l’argent qu’elle nous donne qu’on parvient à subventionner les ligues et les clubs. Cette année, il s’est trouvé qu’Orange elle-même a eu des problèmes, avec le scandale qu’elle a vécu avec Malitel. Suite à cela, le compte de notre sponsor a été gelé. Donc il n’a pas pu donner ce qu’il nous devait. C’est pourquoi nous avons attendu que cette situation soit débloquée. Aujourd’hui, Orange Mali s’est acquittée de son dû et le problème est réglé », explique Bakara Diallo, Chargé de communication à la Fédération malienne de basket-ball, qui assure que toutes les dispositions ont déjà été prises.

Selon un journaliste sportif, « avant, en de pareilles situations, c’est le Président de la Fédération qui préfinançait le Championnat. Actuellement, la Fédération n’ayant toujours pas de Président à cause de crises qu’elle connaît, cela n’a pas été possible, car c’est le Secrétaire général qui gère ».

Pour cette saison, chez les Seniors masculins, sont engagés l’AS Police, le Djoliba, le Stade malien, la Commune VI, l’Attar club de Kidal, l’AS Mandé, le Tata de Sikasso et le Réal de Bamako. Côté Dames, sont en lice l’AS Police, le Djoliba, le Stade malien, Kalaban Sport club, l’Attar club de Kidal, l’Usfas, l’Union sportive de Miniankala (USM) et le Réal.

Chez les Hommes, l’AS Police, championne en titre et triple victorieuse, fait figure de favorite pour s’offrir un quatrième sacre. En face des Policiers, l’Attar club de Kidal est en embuscade. Chez les Dames, le titre pourrait bien se jouer entre trois formations : l’AS Police, candidate à sa propre succession, le Djoliba, son dauphin, et le Stade malien.

Basket féminin : le Mali veut être à la Coupe du monde

Le Mali débute ce jeudi le tournoi de qualification pour la prochaine Coupe du monde féminine de basket. Dans un groupe très relevé, les Aigles Dames devront ne pas terminer en dernière position pour aller en Australie.

La route vers la Coupe du monde féminine en Australie passe par Belgrade pour les Aigles Dames du Mali, Vice-championnes d’Afrique 2021. Cette position permet au Mali de prendre part au tournoi de qualification, qui regroupe 16 sélections, dont les Etats-Unis et l’Australie, déjà qualifiés, respectivement vainqueurs du tournoi olympique de Tokyo 2020 et pays hôte. Les équipes sont réparties sur trois pays pour disputer cette dernière phase de qualification, à Washington, aux États-Unis, Osaka, au Japon, et enfin Belgrade, en Serbie. Le Mali, qui a manqué les deux dernières éditions de la Coupe du monde, se trouve dans le groupe B, en compagnie de la Chine, Vice-championne d’Asie, de la France, Vice-championne d’Europe et des D-Tigers nigérianes, Championnes d’Afrique, pour un duel continental. Malheur aux dernières. Les trois meilleures seront qualifiées pour le Mondial. Le Mali débute ce jeudi, face à la France, avant d’affronter la Chine le lendemain et enfin le Nigeria le dimanche 13 février. Portée par des joueuses pour la plupart formées aux États-Unis, la sélection nigériane avait battu le Mali en finale du dernier Afrobasket; disputé au Cameroun, 59 – 70. Les Aigles Dames auront une revanche à prendre face à une adversaire devenu ces dernières années sa bête noire.

Sika Koné : la nouvelle arme 

Afin de faire bonne figure dans ce groupe très relevé, le Mali s’appuiera sur la jeunesse et le talent de Sika Koné. Elle est l’une des plus grandes espoirs du basket malien et en train de confirmer les grandes espérances placées en elle. Déterminante dans le parcours des Aigles jusqu’en finale au Cameroun, l’ailière, forte de son 1m90, est consciente du défi. « Toutes les équipes qui participent à ce tournoi sont de grandes équipes, et cela inclut le Mali (…). Quand le coup de sifflet retentit, tout peut arriver dans les rencontres », affirme-t-elle. Le Mali devra toutefois se passer de l’intérieure Mariam Coulibaly, officiellement blessée à l’épaule, mais pourra compter sur les retours de Meiya Tirera et de Touty Gandega, qui ont fortement manqué à l’équipe en 2021.

Les grands évènements sportifs à retenir pour 2022

L’ année 2022 sera marquée par de nombreux événements sportifs, dont deux grands qui vont particulièrement attirer l’attention : la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du monde de football. Voici les cinq compétitions majeures.

CAN 2021 / 9 janvier – 6 février 2022

Le coup d’envoi de ce marathon des sports sera donné au Cameroun, avec le début de la Coupe d’Afrique des Nations. Repoussée à 2022 pour cause de Covid-19, elle garde néanmoins la dénomination de CAN 2021. 24 équipes vont se disputer le précieux Graal, dont l’Algérie, tenante du titre et favorite du tournoi. Pour la première fois de l’histoire de la CAN, la VAR sera utilisée. 

Barrages Coupe du monde / mars 2022

Un mois seulement après la fin de la CAN, 10 équipes africaines, dont celle du Mali, seront sur le pont pour la dernière phase qualificative pour la Coupe du monde 2022. 10 équipes, dont 5 seront qualifiées pour la Coupe du monde au Qatar. Le tirage au sort de ces barrages, initialement prévu pour le 18 décembre, sera finalement effectué en janvier.  

Éliminatoires Coupe du monde de basket 2023 / Février –juin 2022

Après une première fenêtre de qualification bien négociée, l’équipe masculine du Mali participera en février et juin prochains à deux nouvelles compétitions pour espérer être parmi les cinq équipes du continent qui disputeront le Mondial en 2023. 

Coupe du monde féminine de basket / 22 septembre- 1 octobre 2022

Le Mali participe aux éliminatoires de cette Coupe du monde, qui regroupera 12 équipes. 2 sélections sont déjà qualifiées, les États-Unis, champions olympiques, et l’Australie, hôte du tournoi. Les Aigles Dames du Mali sont dans un groupe de qualification difficile avec la Chine, la France et les championnes d’Afrique nigérianes. 

Coupe du monde de football / 21 novembre – 18 décembre 2022

L’année se conclura en beauté avec la 22ème édition de la Coupe du monde de football. Décalée en hiver à cause des fortes chaleurs au Qatar en juin – juillet, cette édition marquera la fin d’une ère, celle des Coupes du monde à 32 équipes. Pour la suivante, en 2026, il y aura 48 équipes dont 9 places directes pour la zone Afrique. 

Afrobasket 2021 : le Mali tombe d’entrée

Opposé au Nigeria, un des favoris à la victoire finale, le Mali n’aura fait illusion qu’un quart-temps. Pour son entrée en lice, les Aigles privés de plusieurs cadres qui ont décliné la sélection se sont inclinés 81-73 face aux Nigérians. Après un début de match compliqué, le Mali s’est repris lors du second quart-temps qu’ils ont largement dominé, leur permettant d’aller à la mi-temps avec un petit point de retard 44-43. Un espoir qui n’aura duré que le temps de la pause dans les vestiaires. De retour sur le parquet, telle une copie du premier quart, le Nigéria s’est détaché infligeant un cinglant 27-10 durant cette période pour mener 71-53. Malgré un grand Ibrahim Djambo, auteur de 18 points et meilleur marqueur du match, lui et ses coéquipiers ne seront pas en mesure de refaire leur retard. Le Mali affrontera ce vendredi la Côte d’Ivoire pour son deuxième match de la compétition.

Basket : Reprendre pour viser haut

Alors que le sport mondial amorce sa reprise après trois mois d’arrêt, au Mali aussi les instances souhaitent reprendre. Dans un courrier en date du 3 juin 2020, le président de la Fédération malienne de basketball a plaidé auprès du ministère des Sports pour une relance graduelle des compétitions.

Afin de motiver cette demande, la fédération a avancé comme argument le maintien par la FIBA, l’instance dirigeante du basket mondial, de l’organisation simultanée des Coupes du monde U17 filles et U17 garçons du 15 au 23 août prochains. De même la FIBA Zone Afrique maintient les Afrobasket U18 filles et U18 garçons, avec des aménagements dans le programme initial, précise la lettre. Une réunion était programmée au ministère des Sports pour le lundi 8 juin mais elle a été annulée à la dernière minute. Selon le département, on ne saurait pour l’heure aller à l’encontre des mesures prises par le Conseil de défense du 17 mars. Mais le président de la fédération assure qu’ils pousseront pour obtenir satisfaction, car les enjeux sont importants. Le Mali participe aux compétitions mentionnées et les sélections nationales U17 garçons et filles sont dans des groupes très relevés. Les deux joueront les États-Unis et les filles devront en plus affronter l’Espagne, deuxième nation la mieux classée derrière les Américaines. Après la fabuleuse épopée de la sélection U19 garçons l’année dernière en Coupe du monde (Vice-championne), les équipes maliennes sont très attendues, affirme le président. « Plusieurs équipes nous avaient envoyé des demandes pour participer à des tournois de préparation internationaux, mais la pandémie en a décidé autrement ». La préparation sera donc locale et débutera bientôt dans des salles et espaces privés. Pour garantir la sécurité des jeunes, la fédération, en accord avec les entraîneurs, a décidé d’établir des programmes par postes. En dépit des difficultés, le Mali visera les bonnes places. Le Top 8 au minimum, fixe le président comme objectif.

Des titres à défendre

Même si la FIBA Afrique n’a pas encore divulgué ses nouvelles dates, elle a néanmoins maintenu les compétitions Afrobasket U18. Aussi bien chez les garçons que chez les filles, le Mali doit défendre les titres acquis il y a deux. Pour cela, il peut compter sur des jeunes talentueux, qui s’aguerrissent actuellement pour la plupart dans des universités européennes ou américaines.

Boubacar Sidiki Haidara

Harouna Maiga : « J’aime travailler sous pression»

Élu le 29 avril dernier à la tête de la fédération malienne de basket-ball pour un mandat de quatre ans, Harouna Maiga livre en exclusivité à Journal du Mali ses ambitions et les objectifs qu’il se fixe pour le basket malien.

Sous quel signe placez-vous votre mandat ?

Sous celui de la continuité. Nous allons conserver les axes prioritaires du bureau sortant, en essayant de les compléter. Prioritairement, nous ferons la relecture des textes prévue bien avant les élections. Nous allons essayer de les harmoniser avec ceux de la FIBA et de corriger quelques insuffisances. Nous commencerons à le faire dès la semaine prochaine, le temps de mettre les choses en place. Au-delà, nous continuerons également les formations des acteurs du basket (entraineurs, arbitres, officiels techniques). Nous formerons également les Secrétaires généraux des Ligues sur les textes, car une bonne compréhension de ceux-ci peut nous permettre d’éviter beaucoup de situations malencontreuses. Nous ne nous limiterons pas à eux, nous formerons les SG des clubs. La performance nationale ne sera pas négligée. L’ancienne équipe a, pendant son mandat, remporté neuf trophées majeurs. Nous nous évertuerons à atteindre au moins ce chiffre. Ce ne sera pas facile, car les périodes ne sont plus les mêmes et qu’au niveau des différentes catégories d’âges beaucoup de pays se sont armés pour nous attendre. Nous sommes désormais, en effet, le pays à battre.

Le bureau sortant a un très bon bilan. Cela représente-t-il pour vous une pression supplémentaire ou plutôt une source de motivation ?

Les deux. J’aime travailler sous pression, j’ai toujours été comme cela. Je suis un  financier et il y a beaucoup de pression dans mon milieu professionnel. Pour la pression, il n’y a pas vraiment de problème. J’aime relever les défis et c’est ce que j’entends faire. Je compte beaucoup sur mon équipe pour y arriver. Elle n’est composée que de chevronnés de basket et je crois en elle.

Le bilan aurait pu être meilleur, notamment chez les garçons. Avez-vous mis en place une stratégie spéciale pour les mener au sommet ?

Le bureau sortant nous a déjà prouvé que nous pouvions le faire avec les garçons. Le principal problème avec eux est que la plupart s’expatrie. Ils arrivent dans des clubs où ils n’ont pas assez de temps de jeu, alors que lorsqu’ils jouaient à domicile ils étaient très bons. Nous ferons donc de sorte que notre ossature nationale soit composée de locaux. Et cela ne sera possible qu’en renforçant le championnat. Il faut donc que les clubs jouent leur partition en recherchant des sponsors afin de convaincre les joueurs de ne pas s’exiler. Nous avons de très bons joueurs chez les garçons, mais il nous arrive d’avoir des difficultés à les mobiliser. Ceux qui sont universitaires, aux États-Unis ou ailleurs, ne sont pas facilement déplaçables. C’est pourquoi nous miserons sur nos locaux, qui seront complétés par ceux qui pourront être libérés par leurs clubs étrangers. Nous ne sélectionnons pas un joueur parce qu’il est à l’étranger. Je ne suis pas entraineur, je ne me mêlerai donc pas de la sélection, mais, quand même, les entraineurs sauront ce que nous attendons d’eux.

Le sélectionneur Remi Guitta a été très décrié, pour ses choix notamment. Allez-vous lui renouveler votre confiance à un mois d’une échéance capitale (Ndlr : la phase retour des éliminatoires de la Coupe du monde) ?

Il a contrat qui court toujours et nous comptons lui renouveler notre confiance. Mais, comme je le disais, nous lui dirons de prendre les meilleurs. Nous voulons les meilleurs, qu’importe où ils jouent. Guitta nous a lui-même confié que lors du dernier rassemblement il ne connaissait pas certains des joueurs. Il faut reconnaitre qu’il n’a eu que trois jours pour faire connaissance avec l’équipe. Cette fois-ci, ce sera différent.

Des chances de qualification ?

Oui, évidemment. Sur les quatre équipes de notre groupe, trois se qualifieront. Pour l’heure, nous en faisons partie. Nous nous qualifierons pour la deuxième fenêtre et c’est là que ça deviendra coriace. Mais nous aurons la chance d’avoir certains de nos professionnels qui n’ont pas pu se déplacer auparavant, parce que le calendrier de la FIBA le permettra.

Pouvons-nous espérer voir Cheick Diallo ?

Il a déjà donné son accord. Très bientôt nous entrerons en contact avec lui

A l’issue de votre mandat, dans quatre ans, où espérez-vous voir le basket malien ?

Nous voulons faire autant que le bureau sortant. Remporter au moins une autre coupe masculine ou même deux. Et, si possible, nous qualifier pour l’une des compétitions majeures mondiales ou olympiques, aussi bien chez les Messieurs que chez les Dames.

 

Westbrook dans le club des ‘’100’’

Roi de la statistique, Russell Westbrook a rejoint cette nuit un club très fermé en devenant le quatrième joueur de l’Histoire à atteindre les 100 triples-doubles en carrière. Seuls Oscar Robertson (181), Magic Johnson (138) et Jason Kidd (107) avaient jusque-là dépassé cette barre symbolique.

Et de 100 ! La nuit dernière, Russel Westbrook est devenu le quatrième joueur de l’histoire à atteindre la barre mythique des 100 triple-doubles en carrière (trois catégorie de statistiques à dix points ou plus). Le tout nouveau ‘’Mr Triple-Double’’ a compilé 32 points, 12 rebonds et 12 passes dans la victoire de son équipe face aux Atlanta Hawks (119-107). « C’est un groupe de Hall of Famers. Je suis simplement heureux d’en faire partie et fier d’atteindre ce chiffre ici, avec mes coéquipiers » a réagi le numéro 0 d’Oklahoma City à l’issue de la rencontre. Pour vous situer la performance, Kareem Abdul-Jabbar, meilleur marqueur de l’histoire de la NBA n’en a compilé « que » 21, Michael Jordan, 28 durant sa légendaire carrière. Il aura fallu 736 matchs à Westbrook pour rejoindre ce club très fermé, de joueurs exceptionnels, qui savent tout faire, marquer, faire briller leurs partenaires et aller au charbon pour récupérer la balle. « C’est spécial d’assister à ça, il faut avoir un certain niveau de concentration et d’intensité pour réaliser cela. Je pense que c’est quelque chose qu’on devrait tous apprécier » a tonné son coéquipier, Carmelo Anthony.


Chiffres ahurissants
Westbrook compte à lui seul plus de triple-doubles que 23 franchises de NBA. Véritable impulseur, son équipe affiche un bilan de 82% de victoires lorsqu’il compile un triple-double. Il est devenu la saison dernière, le joueur à avoir réussi le plus de triple-doubles en une saison NBA (42). Récompensé par la suite par le trophée MVP (meilleur joueur), le ‘’Marsupilami’’ a fait tomber le record d’Oscar Robertson (40), vieux de 55 ans, que l’on disait alors impossible à atteindre.

Le Mali s’impose dans le money-time

Dans la douleur, le Mali s’est imposé sur le fil face à l’Ouganda (79-76). Les Aigles se repositionnent avant le dernier match de la phase aller face au Nigeria.

Une fin de match digne d’une rencontre de play-off. À 12 secondes de la fin du match, le Mali et l’Ouganda sont à égalité (76-76). La dernière possession est malienne, l’occasion de mettre un dernier panier synonyme de victoire. Les Ougandais resserrent leur défense sur Mamadou Keita et Ibrahim Djambo, afin de les empêcher de bénéficier d’un bon angle de tir. À la surprise générale c’est finalement le capitaine Mamadou Kante qui prend le shoot. Il avait jusque-là raté ses trois premières tentatives à l’extérieur. La quatrième sera la bonne. Un buzzer beater qui a provoqué un envahissement momentané du parquet par un public aux anges. Mais que ce fût dure. Longtemps mené, le Mali se dirigeait vers une nouvelle défaite. Une de trop qui aurait sûrement fait tâche. Les Aigles étaient pourtant bien entrés dans la partie. Ils ont fini le premier quart en tête (17-12) grâce notamment à Nianta Diarra (7pts) et aux six points de son capitaine. Le deuxième quart-temps fût plus compliqué. Les Ougandais à l’aise à trois points, arrosaient depuis l’extérieur. À la mi-temps, l’Ouganda avait réussi sept de ses 20 tirs à trois points, le Mali à l’inverse n’avait rentré qu’une seule des 11 tentatives.
Le show Keita
A la fin de la première période, il était le seul joueur côté malien à ne pas avoir foulé le parquet. Son entrée sera décisive. La tactique de jouer en zone des Ougandais a posé beaucoup de problèmes au Mali. Plus forts dans le jeu à l’intérieur, Djambo et ses coéquipiers étaient condamnés à des shoots longue distance. Avec un impressionnant 5/8 à trois points, Keita a porté le Mali. En dépit du panier de la gagne du capitaine, le vrai héros, c’est lui. Meilleur marqueur (22 points) du match, alors qu’il n’a joué que 17 minutes, Mamadou Keita, a permis au Mali de se relancer. Avec une telle capacité à changer le cours d’un match, il est légitime de se demander pourquoi ce joueur n’a joué qu’à partir du troisième quart. Prochaine étape pour le Mali, demain contre le Nigeria. Il faudra un exploit avec un grand ‘’E’’ pour gravir la montagne nigériane qui a pour l’instant surclassé ses adversaires.

Le Mali s’incline d’entrée

Pour son entrée en lice dans la campagne des éliminatoires de la Coupe du monde de basket 2019, le Mali s’est fait surprendre à domicile par le Rwanda (74-70).

Les éliminatoires débutent mal pour le Mali. Devant son public et face à l’équipe jugée la plus faible du groupe, les Maliens se sont pourtant inclinés. Le Mali avait bien entamé. Après trois minutes dans le premier quart où les deux équipes ont fait preuve de maladresse, Souarata Cissé allumait la première brindille du match, d’un shoot à trois points. Plus tranchant, le Mali portait ensuite son avance à 7-0, avant de faiblir. Le Rwanda en profitait pour refaire son retard, et même passer en tête avant la fin des premières dix minutes (14-12). Le second quart a été marqué par le réveil d’Ibrahim Djambo. Après un décevant zéro pointé, le meilleur marqueur malien lors de l’Afrobasket 2017, inscrivit trois paniers de l’extérieur pour mettre le Mali sur le droit chemin. Mais les Aigles, trop imprécis par la suite dilapidaient leur courte avance et finissaient la première période menés.  Au retour des vestiaires, dans le sillage d’un Drissa Ballo qui a terminé la rencontre en double-double (18 points, 14 rebonds) et d’un Djambo toujours ‘’on fire’’, les hommes du coach Remy Guitta prenaient l’avantage pour la première fois à l’issue d’un quart-temps (48-47). Dans un dernier quart intenable, les deux équipes se rendaient les coups. Mais les Rwandais,  mieux armés ce soir et profitant des moments ‘’clutch’’ de son meilleur joueur Kenny Gasana (16 points), tuait pratiquement tout suspense en menant de 5 points à moins d’une minute du match.  Mais n’abdiquant pas le Mali s’offre le temps de quelques secondes le droit de rêver. Et ce, notamment grâce à l’énorme performance de Djambo, meilleur marqueur du match (21 pts) parti dunker suite à lancer-franc manqué de son coéquipier. Une action qui a réveiller le public, et donnez de l’intérêt à cette fin de match. Le Mali a même eu l’occasion d’arracher les prolongations. Mais le tir de Papa Tandina, probablement pas encore dans le rythme (seulement quatre minutes de jeu) ne trouvait pas la mire. Le Mali avec un pourcentage de réussite très faible au shoot (38%) s’incline face au Rwanda. Il urge aux Maliens de vite se redresser pour aborder le match de demain face à l’Ouganda dans les meilleures dispositions.

Éliminatoires Coupe du monde de Basket : Engranger les points à domicile

Le Mali accueille à partir de vendredi la première phase des éliminatoires de la Coupe du monde de Basket 2019. S’il n’a encore jamais participé à une Coupe du monde, il s’appuiera sur la ferveur et le soutien de son public pour réaliser une très bonne phase aller.

Le train pour la Coupe du monde 2019 en Chine passe par Bamako. L’équipe malienne devra composer dans le groupe B avec le Rwanda, l’Ouganda et l’épouvantail nigérian, finaliste malheureux de l’Afrobasket 2017. « Il y a des adversaires de grande qualité, le Rwanda et l’Ouganda, dont on parle moins que du Nigeria, qui fait office de favori. Ce sont des équipes qui progressent. Nous allons miser sur le fait d’être à domicile pour engranger le maximum de victoires », assure Rémi Giuitta, entraineur des Aigles. Sans présumer de leurs capacités, ce serait une énorme surprise qu’Ibrahim Djambo et ses coéquipiers ne se qualifient pas. Le Nigeria, qui compte des joueurs de grand talent, sera sûrement leur adversaire le plus coriace. Il a déjà battu les Aigles lors de l’Afrobasket 2017 à Tunis, mais certaines choses ont changé depuis. Le Mali, qui n’avait pas du tout été ridicule lors de ce tournoi, en dépit des circonstances, a procédé à un lifting et récupéré certains de ses cadres. L’entraineur a également su convaincre trois « nouveaux » d’intégrer le groupe, dont Mamadou Sy, frère de l’excellent Amara Sy, absent. « Nous respectons toutes les équipes, mais nous sommes là pour gagner. Nous avons de très bons joueurs et j’ai foi en eux », affirme Mahamadou Kanté, capitaine de la sélection. « Cinq jours de préparation, c’est court, mais nous avons su bâtir une équipe compétitive, qui a beaucoup de cœur et qui donnera tout pour rendre le public malien heureux », explique le jeune coach (40 ans) du Mali.

Nouveau format

La FIBA a fait sa révolution. L’instance dirigeante du basket-ball mondial est passée à 32 équipes pour la Coupe du Monde. Cinq places sont dévolues à l’Afrique, au lieu de trois précédemment. Le Mali va essayer d’en décrocher une, en terminant parmi les trois premiers de son groupe. Les 16 équipes qualifiées seront par la suite réparties en deux groupes de six. Les deux meilleures équipes des poules et la meilleure troisième se qualifieront pour le Mondial 2019.

NBA All Star-Game 2018 : Un rendez-vous inédit

Plus de 200 millions de spectateurs à travers le monde. Des retransmissions en direct dans plus de 40 langues. La 67ème édition des NBA All-Star Game se déroule ce dimanche 18 février 2018 au Staples Center, siège des Clippers et des Lakers, à Los Angeles. Avec l’instauration d’un nouveau format, Lebron James et Stephen Curry, capitaines des deux « teams » des conférences Est et Ouest, vont s’affronter dans ce choc de Titans.

Les amoureux du basket ball à travers le monde n’ont sûrement que cette date en tête en ce mois de février. « Oubliez la Saint Valentin, All Star-Game is back », vous diront-ils. Ce match, tant attendu chaque année, a subi une réforme pour cette édition. En effet, plus de confrontation systématique entre les joueurs des conférences Est et Ouest. La NBA donne désormais l’opportunité aux capitaines de choisir quel élément ils veulent dans leurs équipes, peu importe la conférence où ce dernier évolue.

Ainsi, Lebron James s’est entouré de joueurs titulaires tels que Kyrie Irving des Boston Celtics, Kevin Durant des Warriors, Anthony Davis des New Orleans Pelicans et Paul George des Thunders. Ce dernier remplace De Marcus Cousins, précédemment sélectionné mais blessé par la suite. En réserve, on trouve des joueurs comme Goran Dragic et Victor Oladipo entre autres.

En face, l’expérimenté Stephen Curry, l’actuel joueur le mieux payé de la NBA, a préféré s’offrir les services de James Harden des Houston Rockets, De Mar De Rozan des Toronto Raptors, Giannis Atetokounmpo des Milwaukee Bucks, sans oublier Joel Embid des Philadelphia 76ers.

Chaque joueur de l’équipe gagnante de ce match hors pair « empochera la bagatelle de 100 000 dollars, tandis que les vaincus se contenteront de 25 000 dollars chacun », indique Chris Haynes de ESPN. Autant dire que l’enjeu est de taille et que la partie sera âprement disputée. Par ailleurs, la NBA a annoncé l’octroi de dons de 350 000 dollars et 150 000 dollars pour les associations de charité respectivement désignées par la « team gagnante » et la « team perdante ».

L’événement sera diffusé en direct sur la TNT. Le NBA All-Star Game est un match annuel qui voit les meilleurs joueurs des deux conférences s’opposer, sous le regard de plusieurs célébrités américaines. C’est la 6ème fois dans l’histoire que Los Angeles abrite l’évènement et la première fois depuis 2011.

 

Djénéba N’Diaye : « Se faire remarquer en France et viser la WNBA ensuite »

A 20 ans, elle est l’avenir du basket-ball malien. Joueuse la plus talentueuse de sa génération, certains voient déjà en elle la future Hamchétou Maiga. Entretien avec une basketteuse promise à bel avenir.

Journal du Mali : Votre non sélection lors de l’Afrobasket qui s’est tenu au Mali en a surpris plus d’un. Personnellement, comment l’avez-vous vécue ?

Djénéba N’Diaye : J’ai un sentiment mitigé. Nous étions dans la sélection pour l’Afrobasket, mais certaines d’entre nous ont été réquisitionnées pour participer aux Jeux de la Francophonie. C’est une question de chance. Pour moi, cela ne remet pas en cause mes qualités de basketteuse. Celles qui ont été sélectionnées le méritaient sûrement. Mais il y aura d’autre occasions. Ce n’est pas le dernier Afrobasket de l’Histoire et ce n’est pas parce que je n’ai pas été sélectionnée que je vais baisser les bras, loin de là. Cela m’encourage à en faire plus, à redoubler d’efforts et à me dépasser.

Notre basket domine l’Afrique dans les catégories de jeunes, mais nos clubs ne participent plus aux compétitions africaines. Selon vous, qu’est-ce qui explique ce paradoxe ?

Nous faisons beaucoup de sacrifices dans toutes les compétitions. Bien avant même que je ne commence à jouer avec le Djoliba AC, l’équipe était championne chaque année. A chaque fois, on nous disait qu’on disputerait le tournoi des Clubs Champions, mais je ne sais pas trop pourquoi cela ne s’est pas fait. Peut-être pour des questions administratives ou à cause de soucis financiers. Je ne connais pas vraiment la vraie nature du problème, sinon, nous aurions été ravies de participer à cette compétition.

Votre carrière est encore toute jeune, mais vous avez déjà remporté beaucoup de trophées, aussi bien personnels que collectifs. Quel est celui dont vous êtes la plus fière ?

J’ai été élue meilleure sportive de l’année en 2014. Si je ne devais garder qu’un seul trophée, pour l’heure ce serait celui-là.

Vous définiriez-vous comme une pure shooteuse ou une joueuse de pénétration ?

Ma vitesse est ma qualité première. Je cours partout et je suis très bonne en pénétration, ce qui me permet de marquer des paniers très près du cercle.

Quels sont vos objectifs à court terme ?

Quitter le Mali. Mon objectif est de jouer à l’étranger. J’aimerais bien jouer en France. Ensuite, un pas après l’autre, après la France, viser la WNBA (l’équivalent féminin de la NBA).

Afrobasket masculin: Le Mali entre en lice

 

 

La compétition de l’Afrobasket masculin senior co-organisé pour la première fois par la Tunisie et le Sénégal démarre ce vendredi 08 septembre 2017. Le Mali joue son premier match contre la RD Congo à 12h. Les Aigles malgré un grand nombre d’absents espèrent néanmoins atteindre le quart de final.

Cheick Diallo : « Rien ne pourra m’empêcher de jouer pour ma patrie »

Le basketteur Cheick Diallo (2,06 m, 100 kg) vient de passer quelques jours de vacances au Mali. Dans une interview exclusive qu’il a bien voulu accorder à Journal du Mali, il évoque sa nouvelle vie en NBA, ses ambitions, pour lui et pour le Mali.

Vous venez de boucler votre saison. Comment jugez-vous cette première année en NBA ?

Cela été un petit peu difficile. Le plus souvent je ne jouais pas, ou je devais jouer pour l’équipe B. D’octobre à décembre 2016 notamment. Ce n’était vraiment pas simple. Il faut avoir derrière soi des gens qui te soutiennent comme Tidiane Dramé (son conseiller sportif, ndlr) le fait avec moi. Mais avant la fin de la saison j’ai joué une quinzaine de matchs. Dans les moments difficiles, je n’ai jamais voulu baisser les bras, car pour jouer en NBA, il faut bosser dur, et se concentrer sur son objectif.

Vous jouez aux cotés de deux énormes joueurs, Anthony Davis et Demarcus Cousins. Vous apprenez à leur contact ?

Énormément. Avec Anthony Davis, nous sommes amis. Il me considère comme son petit frère, nous nous entraînons ensemble, nous faisons tout ensemble, même les sorties. Je lui demande tout le temps des conseils pour jouer de la même manière que lui. J’aimerais atteindre le même niveau que lui. Demarcus Cousins a intégré l’équipe assez tard, mais il m’aide aussi beaucoup surtout sur les phases défensives. Côtoyer deux all-stars, c’est une énorme fierté pour moi. Ils m’apprennent beaucoup et ce même en dehors du basket, notamment sur la manière dont un jeune joueur doit se comporter. Ce qui est sûr c’est que ces deux-là m’aident à grandir sur les parquets et dans mon quotidien.

Vous pensez-donc pouvoir atteindre les play-offs la saison prochaine ?

Je le crois fortement. En toute fin de saison dernière, l’équipe a été modifiée. Il est donc difficile d’être performant d’un coup avec des joueurs qui apprennent encore à se connaître. Mais avant le début de la saison régulière, nous avons les training camp (camp d’entraînement). L’occasion pour les joueurs de s’entrîner ensemble durant trois semaines et de mettre en place des automatismes. Je pense qu’avec ce dont on dispose cette année, nous disputerons les play-off la saison prochaine.

Revenons au Mali. Au vu du tirage pour la coupe du monde 2019, pensez-vous que nous ayons des chances ?

Je ne connais pas beaucoup l’équipe du Mali. J’y ai joué une seule fois pour les U-16. Ce que je peux dire, c’est que toutes les équipes jouent bien au basket, aussi bien le Mali que le Nigéria. Je pense que si les Maliens font de leur mieux, ils ont des chances de gagner et de passer.

Quid de vous voir jouer avec le Mali ?

Cela ne dépend pas de moi. Dramé a donné les contacts de mon équipe de la Nouvelle-Orléans à la fédération pour qu’ils se concertent. L’emploi du temps n’est pas facile, les rencontres internationales trouvent que je joue en NBA, mais je suis Malien et fier de l’être. Et rien ne pourra réellement m’empêcher de venir jouer pour ma patrie. J’ai un contrat avec l’équipe, donc s’ils arrivent à s’entendre entre eux, je viendrai avec plaisir. Pour l’heure, je n’ai aucune nouvelle.

Des projets pour le Mali ?

Avec Dramé, nous échangeons des idées. Nous allons essayer de faire quelque chose ici au Mali auquel les Maliens ne s’attendent pas. Par le canal du basket et aussi de l’amélioration de la qualité de vie. Il n’a pas encore de date fixe, mais nous travaillons là-dessus.