3 questions à Benoît Autret, Président de l’Association des représentants des compagnies aériennes (ARCA Mali)

Quel est le rôle de l’ARCA ?

L’ARCA que j’ai l’honneur de présider depuis quelques années, permet de travailler ensemble afin d’améliorer notre activité de transporteur aérien au Mali. L’ARCA, par ses groupes de réflexion, ses rencontres avec ses fournisseurs et avec les autorités, a acquis une représentativité grandissante. Elle met en avant la sécurité, la sûreté et la qualité de services des compagnies aériennes présentes au Mali, et essaie de faire prendre en compte nos problématiques qui sont très complexes.

Quid de la question des taxes et autres frais qui alourdissent le prix du billet ?

L’avenir du transport aérien passera par une baisse des coûts qui permettra, de fait, une baisse des prix des billets. En effet, les taxes, les redevances et le coût du carburant pèsent sur notre activité. C’est à nous, à l’ARCA, de faire en sorte qu’au lieu de prendre la route pour aller à Dakar, Abidjan ou Ouaga, l’avion devienne un moyen de transport à la portée de tout le monde, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Arrêtons donc de surtaxer notre secteur, il en va de son avenir et de son développement.

Quelles sont vos relations avec le ministère de tutelle ?

Les relations de l’ARCA avec le ministère de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement sont excellentes. Nos relations permettent d’améliorer le service que nous rendons à nos clients avec un seul mot d’ordre : la baisse des taxes et redevances qui asphyxient notre secteur.