Campus universitaire : une vie de calvaire

La vie des étudiants au Mali n’est pas toujours simple. Pour certains, c’est un véritable calvaire au quotidien. Incursion au campus universitaire de Badalabougou.

Des toilettes crasseuses, des couchettes superposées et couvertes d’habits ou encore le manque de sommeil, les étudiants maliens habitant les campus universitaires vivent un calvaire au quotidien dans le silence. Par peur des retombées sociales, rares sont ceux qui acceptent de raconter leur expérience.

Mardi 11 avril 2023, colline de Badalabougou. Ici est bâti le plus vieux campus universitaire du Mali, celui de la Faculté des Sciences et Techniques. Un imposant bâtiment en forme de navire, appelé ironiquement par ses occupants « Titanic ». Réservé prioritairement aux étudiants venant des régions, il a une capacité d’accueil de plus de 1 200 personnes réparties entre 180 chambres, soit de 4 à 8 étudiants par chambre.

« Depuis l’obtention de mon Bac, en 2019, je vis ici, étant donné que je n’ai pas de parent à Bamako. Nous vivons à 8 dans une chambre que nous payons chacun 10 000 francs CFA par an.  Il y a des chambres à 4 pour 15 000 francs par an. Ce n’est pas facile de vivre entassées comme ça, mais nous n’avons pas le choix. En plus nous sommes confrontées aux manques d’eau et d’électricité », explique une étudiante qui a requis l’anonymat.

Tout comme elle, Youssouf Z. Fomba, étudiant originaire du centre du pays, vit dans « la difficulté » au campus depuis bientôt 2 ans. Il se plaint des conditions de payement des bourses, dont le montant annuel, selon lui, est de 314 000 francs CFA pour la bourse entière. « C’est difficile pour nous, puisque nous comptons sur cet argent pour nous prendre en charge. Les bourses ne suffisent pas et, pire, elles sont données en retard. Nous passons 6 mois sans souvent », déplore-t-il.  Face à cette situation, « nous faisons des petits boulots en ville lorsqu’on n’a pas cours. C’est le seul moyen de survivre », témoigne un autre étudiant.

Au nombre des difficultés, il y a aussi l’AEEM qui, selon certains, ne distribuerait pas équitablement les dons qui lui sont offerts. « Les dons qu’on nous amène sont rares et tout le monde ne peut pas en bénéficier. Souvent il y a 100 sacs de riz et 100 sacs de sucre, alors qu’au campus on a 180 chambres. C’est compliqué de donner à tout le monde », se défend Aboubacar Sidiki Coulibaly, étudiant à la FST et membre du Comité AEEM.

Toutes ces difficultés, selon les témoignages, font du campus un lieu qui compromet le parcours universitaire de plus d’un étudiant.

Campus de Kabala : Un joyau à parfaire

Inauguré en février 2017, le campus universitaire de Kabala a accueilli ses premiers pensionnaires en avril 2018. Un millier d’étudiants s’installe progressivement sur les 4 080 qu’il peut accueillir. Si ce logement leur permet d’éviter les problèmes de transport, la fonctionnalité des installations et les heures de cours non assurées demeurent préoccupantes.

« Souvent on passe la journée à ne rien faire, après avoir attendu en vain certains professeurs. Ainsi, on a perdu 4 séances de 2 heures chacune depuis la rentrée, le 9 avril 2018 », se plaint Bernard Poudiougou, 19 ans, étudiant en première année d’anglais à la Faculté des Lettres, Langues et Sciences du Langage. Originaire d’Adouna Kambé, à 20 km de Koro, dans la région de Mopti, il habite au campus depuis début mai. Pour occuper la chambre, qu’il partage avec deux autres étudiants, dont un de ses frères, ils ont déboursé 35 000 francs CFA. « Les copies des cours coûtent cher, un seul plat à la cantine coûte 500 francs. C’est trop ». C’est pourquoi ils logent à quatre et cotisent pour préparer leur nourriture.

Un coût raisonnable, estime Yaya Koté, le chef de service logement et restauration du campus. Pour le lit, l’étudiant s’acquitte d’une caution de 5 000 francs et de 30 000 francs pour l’année scolaire. Il dispose «  d’un placard, d’une chaise et d’une table », précise Monsieur Koté. Minimisant les « contestations », il estime « qu’il y a plus de réactions positives » pour une chambre qui « offre commodités et sécurité » aux étudiants.

Mais l’état des installations est décrié. Mauvaise ou imparfaite qualité des équipements? L’évacuation de l’eau des douches est un problème récurrent. « Nous avons emménagé il y a une semaine. L’eau ne s’écoulait pas. Nous l’avons signalé, ils sont intervenus, mais ce n’est toujours pas réglé », témoigne Salimata Coulibaly, originaire de Bougouni, en troisième région, qui partage sa chambre avec deux camarades.

Ce qui inquiète le plus ces étudiants, c’est leur formation. « On se pose souvent la question de savoir si l’université en vaut la peine. Ce n’est pas facile pour les fils de pauvres », se lamente Bernard Poudiougou, qui est cependant optimiste.

Les heures de cours non assurées sont une réalité, selon le Docteur Bréma Ely Dicko, chef du département de Sociologie et anthropologie de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines. Il faut recruter plus d’enseignants et, puisque « l’université est un tout », résoudre les problèmes de transport et d’insuffisance en salles pédagogiques. Pour son université, il dépense 330 millions de francs CFA par an pour un bâtiment.

Campus International : plaidoyer pour le Mali

Après le Vietnam et le Cambodge, et en prélude au Brésil dès novembre prochain, le Campus international a organisé dans la capitale malienne un événement de grande ampleur autour des bâtonniers de Paris et du Mali, Pierre-Olivier Sur et Seydou Sidiki Coulibaly. Après la grand-messe d’ouverture qui a réuni plusieurs centaines d’avocats autour du Premier ministre Moussa Mara, du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme Mohamed Aly Bathily, du ministre de la Jeunesse Mamadou Gaoussou Diarra, du ministre de l’Enseignement supérieur Me Mountaga Tall et de l’ambassadeur de France Gilles Huberson, le programme s’est étalé sur quatre jours bien remplis. Au menu, formation et panels sur des thématiques variées et complémentaires faisant la part belle au droit des affaires et à  l’entreprenariat. Les avocats, acteurs majeurs de la reconstruction du Mali Une centaine d’avocats parisiens ont effectué le déplacement afin de rencontrer leurs confrères maliens et ouest-africains. Les liens ne sont pas récents mais il s’agissait véritablement de les renouveler. « Le continent africain recèle un considérable potentiel de développement humain et économique auquel les cabinets français tardent à  s’intéresser » reconnaà®t Pierre-Olivier Sur dans La Lettre des juristes d’affaires, une parution du barreau de Paris. Mais la démarche de ce Campus international était loin de se limiter à  une simple réunion professionnelle. Il s’agissait bien plutôt de positionner les avocats comme des acteurs majeurs de la reconstruction d’un Etat de droit au Mali mais aussi de participer directement à  l’amélioration du climat des affaires. Le choix du Mali, pays au C’œur de l’action de la France en Afrique de l’Ouest, n’était évidemment pas fortuit. Pour Me Konaté, avocat à  la cour et membre de la commission d’organisation, interrogé par Studio Tamani, le bilan de la manifestation est plus que satisfaisant. Elle aura permis de renforcer les échanges entre les barreaux de Paris et du Mali ainsi que la coopération juridique en termes de documentation et de formation. Au-delà  du droit, Campus International Mali 2014 fut véritablement une participation concrète à  la relance économique du Mali dans un contexte qui tarde à  se stabiliser mais dans lequel il est impératif de se positionner.

Journées métiers de Campus France : une belle initiative

Un cadre idéal. Le conservatoire Multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako. Une équipe choc : Jennifer Madje de Campus France Mali et ses complices. Un public : des étudiants de l’INA, du conservatoire, des facultés et des professionnels du monde de la communication et des médias, pour échanger et interagir avec ces étudiants, désireux de se familiariser avec le secteur. Les journées métiers de Campus France ont lieu une fois par mois sur un thème précis. Ce mardi, C’’était «Communication et journalisme». Le mois dernier, C’’était l’agronomie. Journalisme et communication, deux secteurs proches qui intéressent beaucoup de jeunes maliens. Des métiers divers et comportant plusieurs compétences. Des métiers liés à  l’image, à  la télévision, à  la radio, ou même à  Internet, aux nouvelles technologies. Graphiste, chef de desk, chargé de communication, rédacteur en chef, directeur de publication, chef de projet, tous ces métiers ont été développés et passés à  la loupe. Des cadres comme Daouda Fall de DFAcom, Modibo Souaré de l’ORTM, Ramata Diaouré, directrice de la rédaction du 22 septembre ont raconté leurs parcours et expériences. Dans l’après midi, des présentations ont été animées par ces professionnels du secteur, ainsi que des ateliers d’initiation à  la caméra par Sébastien Rieussec, Journaliste reporter d’images indépendant ou encore Diomansi Bomboté, ancien professeur d’université au CESTI de Dakar, qui a partagé avec ces jeunes alumnis de son savoir. Une belle journée en somme qui a permis aux étudiants d’en savoir un peu plus sur les métiers de la communication et du journalisme pour peut être d’envisager d’embrasser ces professions dans un futur proche. «C’’était une expérience enthousiasmante pour moi d’échanger avec ces jeunes très motivés et déterminés à  apprendre », témoigne Aurélie Dupin, qui animait le stand Internet des journées métiers de Campus France Mali.

Lundi noir à Bamako, Abibata Danioko meurt sur le campus

Mise à  jour : 18h46 En l’espace d’une semaine, Hamadoun Traoré, le secrétaire général de l’Association des Eléves et Etudiants du Mali ( AEEM ) a échappé plusieurs fois à  la mort. Ce dimanche soir encore, sa voiture aurait été criblée de balles aux environs de 23h. Qui en veut à  Hamadoun Traoré au point de vouloir lui ôter la vie ? Victime collatérale Et ce lundi 30 avril, sur le campus de l’Université de Bamako, le drame a eu lieu. Abibata Danioko, une jeune étudiante en Licence de Sciences Humaines, a perdu la vie, innocente victime du règlement de comptes entre le leader de l’AEEM et ses détracteurs, devenus ennemis à  mort. Selon un témoin sur place, des hommes en uniforme ont fait irruption sur le campus, aux environs de 15h30 pour en découdre Hamadoun Traoré. Après l’avoir appréhendé, ils battent le jeune homme jusqu’au sang, sortent leurs armes et blessent un proche du secrétaire général. Pour Abibata Danioko, une balle l’atteint en plein poitrine. La demoiselle meurt sur le chemin de l‘hôpital. Hamadoun Traoré est transporté aux urgences. Regain de tension l’annonce de la tentative du dimanche a fait le tour des établissements scolaires et universitaires ce lundi matin. Aux environs de 10h, une marche de protestation des étudiants les conduits à  la Radio Kayira appartenant au leader du SADI, Oumar Mariko, accusé d’avoir orchestré l’assassinat du secrétaire général. Le mouvement est réprimé par les forces de l’ordre et les manifestants dispersés. Les représailles ne vont pas tarder. Les deux hommes avaient vu leurs relations se détériorer au lendemain du coup d’état du 22 Mars. Hamadoun Traoré ayant vivement critiqué le soutien d’Oumar Mariko à  la junte, par des déclarations incendiaires dans la presse. A l’heure actuelle, rien ne vient corroborer le fait que Mariko soit l’instigateur de ces tentatives de liquidation. Lundi noir… Ce 30 avril est une journée noire pour le Mali, avec la violence qui prend de l’ampleur chaque jour un peu plus. Comme si cela ne suffisait pas, des affrontements ont opposé les Bérets rouges, aux hommes du capitaine Sanogo à  plusieurs endroits de Bamako. A l’ORTM, des tirs nourris ont été entendus en fin d’après midi. Si le bilan exact n’est pas connu, il y aurait eu des morts et des blessés. Les bamakois se sont réfugiés chez eux, sans aucune information officielle, inquiets de ce que leur réserve l’avenir… Un autre étudiant décède Secrétaire administratif du bureau national de coordination de l’AEEM et leader estudiantin dans sa faculté, Seydou Samaké ‘’major », qui a d’abord été blessé, a rendu l’âme hier nuit à  l’hôpital Gabriel Touré aux environs d’une heure du matin. Il faut rappeler qu’il avait été victime, au même titre qu’Abibata Danioko, d’une balle en pleine poitrine lors de la descente musclée et irresponsable de certains agents de police sur le campus. Le décès de ce jeune étudiant vient s’ajouter au deuil d’une innocente, plongeant du coup l’université dans un état de psychose sans précédent depuis les évènements de mars 1991.

Campus et CNOU de Kabala : Les chantiers en bonne voie

Pour cette visite, première du genre sur le chantier de la Cité universitaire et celui du Centre national des œuvres universitaires CNOU à  Kabala dans la commune rurale de Kalabancoro (cercle de Kati) le PM s’est montrée enthousiaste. Le taux d’exécution des travaux est évalué à  30% et déjà  plusieurs bâtiments sont sortis de terre. Après la présentation de la maquette de la future cité, le Premier ministre a visité les 4 blocs d’hébergement d’une capacité de 1020 places chacun. Elle a aussi visité d’autres blocs comprenant le restaurant, la cafétéria centrale, les boutiques, l’infirmerie et la pharmacie, la salle de sport polyvalente, les voiries et réseaux divers. La fin des travaux de la Cité universitaire est pour le moment prévue pour le 30 mars 2012. A la direction du CNOU les travaux ont également beaucoup progressé. Ils sont précisément exécutés à  hauteur de 80%, la fin des travaux étant fixée au 30 octobre prochain. Bâtis sur une superficie totale de 103 hectares, les chantiers de la Cité universitaire et le Centre national des œuvres universitaires de Kabala sont réalisés par l’Entreprise des travaux routiers et bâtiments (ETROBAT), l’Entreprise de construction « Nioncondèmè  » (ECONI) et la COMATEXIBAT-SA . Par ailleurs, il est prévu de bitumer la voie d’accès aux deux sites qui est longue de 10 kilomètres environ. Après la visite des chantiers, le chef du gouvernement a tenu une réunion à  la Cité universitaire au cours de laquelle les intervenants ont apprécié l’état d’avancement des travaux sur les deux chantiers. Dans son intervention, le maire de la commune rurale de Kalabancoro, Issa Bocar Ballo, s’est réjoui de la construction de ces infrastructures dans sa commune. Pour lui la réalisation de ces infrastructures permettra non seulement désenclaver sa commune, mais aussi de lutter contre l’insécurité dans notre commune. Notons que la construction d’une nouvelle Cité universitaire et d’un nouveau Centre national des œuvres universitaires est un projet de construction et d’équipement initié par le gouvernement à  travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le projet vise à  mettre à  la disposition de l’Université de Bamako des cités universitaires de 6000 places dont 4000 places sur la rive droite et 2000 places sur la rive gauche sur un site de 50 hectares à  Kati.

Campus universitaire de Bamako : Une vie de débauche

Les campus universitaires ne sont pas toujours ce qu’on imagine à  savoir des lieux dédiés à  l’apprentissage exclusif. L’exemple de l’institut universitaire de gestion (UIG) et de la faculté des sciences et techniques (FAST) est édifiant. En effet, le campus de l’IUG est payé 10.000 francs CFA par an. Il comporte 80 chambres réparties entre garçons et filles. Les chambres sont composées de 4 placards et 7 lits partagés entre 7 filles. Les premiers arrivés sont les premiers servis et les autres se débrouillent. Quant aux garçons, ils se partagent à  11 par chambre et dans d’autres campus, jusqu’à  17 ou 18 par chambres et sans toilettes intérieures. Il y en a qui dorment même sur le sol. Pour avoir une chambre dans les campus, il faut avoir des relations au niveau des organisateurs à  des conditions inavouables pour les filles. Certaines filles qui bénéficient des chambres font le plus souvent l’objet de convoitise de la part des membres de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). Ces derniers n’ont aucune pitié pour les filles qui leur tiennent tête. Du coup, celles qui restent ont mauvaise réputation. Etudiante le jour, prostituée la nuit La vie nocturne des étudiants au sein de certains campus est un vrai « bordel » avec une mauvaise organisation. Les étudiants sortent et entrent comme ils le veulent. Certains vont jusqu’à  amener leurs petites amies dans leurs résidences et les colocataires les arrangent pour laisser le champ libre. Gare aux maladies ! Certaines filles au campus sont étudiantes le jour et « filles de joie » la nuit par obligation ou par plaisir. D’autres jeunes sont obligés de se prostituer faute d’argent pour subvenir à  leurs besoins. Et d’autres qui le font par plaisir pour s’acheter des accessoires féminins, ressembler à  des copines ou à  des stars de télévision. Du lundi au samedi, les cantines préparent pour les étudiantes mais pas gratuitement. Faute de temps, elles sont obligées de faire le marché et les dimanches préparer soi-meme son repas. Les tâches ménagères, elles, sont équitablement réparties entre eux, ou ceux qui n’en ont pas envie, laissent leurs besognes aux bonnes qui sont la pour ça et en retour sont payés. De nos jours, nos campus universitairs sont-ils fiables ?

Campus universitaire de Badalabougou : Focus sur la délinquance estudiantine

En effet, depuis quelques mois, rien ne va plus au Campus Universitaire de Badalabougou. Et pour cause, ce lieu est devenu un espace de prédilection pour les bandits de grands-chemins, les trafiquants de chanvre indien et autres malfrats de la pire espèce. Trafics en tout genres Conséquence de cette situation, sur la « colline du savoir », les étudiants sont régulièrement victimes de vols de matériels, d’agressions physiques, de bruits insoutenables de sonorisations installées par ci, par là . Ainsi, à  en croire certains étudiants, ce Campus servirait même d’abri à  des personnes étrangères, à  des chômeurs et autres étudiants exclus. Aussi, pendant que certains étudiants, (par ces temps de grève des enseignants du supérieur) cherchent à  tirer leur épingle du jeu en vendant de petits articles, ou en faisant des petits boulots (manœuvres sur des chantiers, apprentis « Sotrama »), d’autres se tirent d’affaire en vendant tout simplement des stupéfiants. Quant aux étudiantes, certaines ont trouvé refuge dans le vieux métier de la prostitution. Ce qui explique cette ruée sur le Campus, des aventuriers sexuels de Bamako pendant la nuit et surtout les week-ends. A en croire nos sources, à  certaines heures de la nuit, des étudiantes affichent même leurs tarifs (pour la passe) sur les portes de leurs chambres. Plus grave, signale-t-on, les agressions physiques sont monnaies courantes sur les lieux. Décidément, les dégâts que cause cette grève illimitée des enseignants du supérieur sont… « Illimités » !