CAN U-17 : Le Burkina Faso sur le toit de l’Afrique

Pour la première fois, le Burkina Faso inscrit son nom au palmarès de cette compétition, après deux finales perdues. La tour de contrôle rwandaise, Faustin Usengimana l’avait prédit : « Cette finale ne sera pas comme le match d’ouverture. » Tout vrai. Elle ne l’a pas été. Le Rwanda a perdu 1-2. Le Burkina Faso lui a rendu la monnaie de sa pièce du match d’ouverture, oà¹, il avait perdu sur ce même score. Dans cette rencontre peu spectaculaire, tout s’est joué en seconde période. Et C’’est lui Faustin Usengimana, le premier à  offrir au Burkina la verge pour supplicier les Guêpes rwandaises. A la 56e minute, il manque un contrôle et l’attaquant des Etalons, Sana Zaniou se saisit de la balle pour clouer le portier rwandais. Stupéfaction des 25 000 spectateurs du Amahoro Stadium. Mais lorsqu’à  64e minute d’une sublime reprise de volée croisée, Mwesigye rétablit la parité, les Rwandais reprennent espoir. Le sacre final est possible. Réduits à  dix depuis l’expulsion à  la 59e minute du défenseur Kanazoé, les Burkinabè sont à  la peine d’autant plus que Bertrand Traoré et Fayçal Ouédraogo, leurs maà®tres à  jouer, sont complètement muselés. Enivrante euphorie et erreur fatale rwandaises. Cette égalisation n’était qu’un éclairci dans le ciel déjà  bien alourdit de Kigali. Et à  la 71e minute, boum ! Déclenchée par le pied gauche de Kaboré, la frappe terrible des 25 mètres, pleine lucarne, provoque la foudre qui s’abattit sur les Amavoubi et leurs 25.000 spectateurs du Amahoro National Stadium de Kigali. 2- 1 ! Amahoro est atterré, plongé dans un silence assourdissant. Malgré une domination outrageuse en fin de partie et quatre minutes de temps additionnels, les Rwandais ne se relèveront plus jamais de cette frappe nucléaire. Les Burkinabè tiennent leur chose et ne lâchent rien jusqu’au coup de sifflet final. Sans être la meilleure génération de cadets, la bande à  Rui Viera a réussi là  o๠leurs aà®nés ont échoué en 1999 et 2001. Ce soir le Burkina a franchi un pallier supplémentaire. Juste récompense des efforts de formation d’un pays, mais signe annonciateur d’une nation de foot en construction.

CAN cadets, Rwanda 2011 : La grande désillusion des Aiglonnets du Mali

Il serait très difficile de prédire l’état d’esprit avec lequel les Aiglonnets vont aborder leur ultime bataille du 9e championnat d’Afrique des moins 17 ans. Car il règne dans leur rang, un climat délétère et un sentiment de mission non accomplie. « Le moral est très, même très bas. Les joueurs affichent tous des mines déçues. Se reprochant qu’ils n’avaient pas le droit d’être passés à  côté comme ça. Ils n’ont que des regrets. Et ils se disent que tout le monde doit se regarder dans la glace pour expliquer aux Maliens les raisons de leur contre performance », a confié, par téléphone, un membre de la délégation sportive malienne. Nos Aiglonnets sont complètement passés au travers de ce 9e championnat d’Afrique des moins de 17 ans, qui se dispute au Rwanda, après leurs deux défaites consécutives. En survolant les éliminatoires avec une aisance technique et tactique déconcertante, les protégés du sélectionneur Nouhoum Diané ont manqué de mordant pour honorer leur statut de favori à  l’issue de leur parcours préliminaire irréprochable. Mercredi, le Mali a dit adieu à  ses espoirs de titre continental, mais surtout à  sa participation à  la phase finale de la Coupe du monde. Les Aiglonnets sont passés à  la trappe après leur seconde défaite face aux « baby » scorpions de la Gambie. Dépositaires d’un football très offensif, les nôtres ont présenté un autre visage à  Kigali : celui d’une équipe moins solide, non complémentaire, peu technique et prompte à  laisser l’initiative du jeu à  son adversaire. Au regard du total cumulé du nombre de matches sans défaite de cette génération 2010-2011 des cadets maliens, ils étaient prédisposés à  réaliser un parcours historique à  ce 9e championnat. Mais hélas, ils ont été littéralement absorbés par l’enjeu et le jeu de leurs adversaires ivoiriens et gambiens. Sur une pelouse détrempée les champions gambiens ont réussi à  préserver leur chance de qualification pour les demi-finales. Sévèrement battus lors du premier match par les Congolais (0-3), ils ont marqué les trois points de la victoire grâce à  l’unique but de la rencontre inscrit de la tête par Yusufa Dawda Sarr à  la 34e minute. Un but consécutif à  un corner et un ballon renvoyé par la barre transversale. Les nôtres n’étaient pas loin d’égaliser en fin de partie lorsque, bien lancé, Sadio Diarisso trouva sur sa route l’ultime rempart gambien Ceesay Baka. Cette défaite écarte définitivement les protégés de Nouhoum Diané de la course au titre. Pour les tenants du titre gambiens, tout se jouera demain lors de leur face-à -face avec la Côte d’Ivoire. Il leur faudra impérativement gagner le match pour aller plus loin dans la compétition et tenter de remporter pour une troisième fois la couronne des cadets. Les Aiglonnets devront tout mettre en œuvre, pour sauver l’honneur par une victoire face aux diablotins congolais demain. C’’est tout le mal que nous leur souhaitons et ils en ont les moyens. A l’image de l’Italie et la France, les deux finalistes de la coupe du monde 2006, qui ont disparu dès le premier tour en Afrique du Sud, ou du Brésil et l’Argentine qui ont été calés prématurément, le Mali est aussi passé à  côté de son championnat continental. Et l’implacable réalisme nécessaire dans une compétition du genre, a fait défaut à  nos Aiglonnets qui auront sans doute l’occasion de se racheter pour les prochaines joutes de la catégorie juniors, en 2012. En attendant Abdoulaye Keita et ses camarades auront gagné en maturité. l’organisateur rwandais est la première équipe à  s’être qualifiée pour les demi-finales la CAN U-17, après sa victoire mardi lors de la deuxième journée des matches de poules du groupe A, contre l’Egypte 1-0. Cette victoire, la deuxième en deux matches, lui ouvre les portes des demi-finales, synonyme également de qualification pour la Coupe du monde qui se déroulera au Mexique en juin. l’autre rencontre du jour a vu le succès du Burkina Faso aux dépens du Sénégal, 3-2. Cette seconde défaite brise le rêve d’accession des lionceaux de la Terranga en demi-finale et leur dernière sortie, aujourd’hui face au Rwanda n’aura aucune incidence sur la suite du tournoi. Ce qui ne sera pas le cas de la rencontre entre le Burkina Faso et l’Egypte qui totalisent, chacun, trois points. Si un nul qualifierait les Burkinabé, les Egyptiens, eux, pour aller plus loin, doivent obligatoirement gagner cette rencontre.

CAN féminine en Afrique du sud : les Aiglettes confiantes

Le coup d’envoi de cette compétition sera donné aujourd’hui. Le Mali y est fortement représenté à  travers une délégation de 28 personnes, dont 21 joueuses. La compétition aura pour cadre le Sinaba Stadium de Daveyton et le Makhlong Stadium de Tembisa. Le vainqueur de cette nouvelle édition et le finaliste représenteront l’Afrique lors de la prochaine Coupe du Monde, prévue en Allemagne du 26 Juin au 17 Juillet 2011. Par rapport à  la préparation, il faut dire que les joueuses du Coach Traoré Moustapha Laà¯co ont effectué un stage de préparation de deux mois à  l’intérieur du pays. Mieux, le stage a été complété par un match amical contre les « Bayana Bayana » de l’Afrique du Sud, match qui C’’était soldé par un score de parité (2-2). C’est dire que les Aigles dames ne souffriront d’aucun manque de préparation. Rappelons que les Aigles évolueront dans la même poule que le Nigeria, septuple championne d’Afrique et de la Tanzanie qui est à  sa première participation. Le groupe B est composé de la Guinée Equatoriale (tenante du titre), du Cameroun, du Ghana et de l’Algérie. A la fin du 1er tour, les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales. Selon les encadreurs de la délégation malienne, l’objectif premier est de ramener au moins une médaille. « nous sommes prêts et n’attendons plus que le coup d’envoi ». De son côté, l’entraineur Moustapha Laà¯co « je suis très confiant de mon équipe pour la simple raison que nous avons effectué un bon moment de stages préparatoires. Et puis, l’état d’âme de l’équipe est bonne ». Les joueuses sélectionnées sont : Karentao Fatoumata (A.S Réal), Maà¯ga Malado (Super Lionnes), Koné Salimata ( A.S Mandé), Sacko Aminata (Super Lionnes), Coulibaly Oumou (F.C Amazones), Coulibaly Yacaré (F.C Amazones), Diarra Fatoumata ( A.S Mandé), Doumbia Fatoumata (Super Lionnes), Touré Bassira (A.S Mandé), N’Diaye Diaty (A.S Mandé), Samaké Rokiatou (A.S Mandé), Keà¯ta Nafissatou( Super Club), Traoré Kébé(A.S Réal), Coulibaly Hawa (USFAS), Karanbe Oumou (A.S Mandé), Konaté Aà¯cha (Super Lionnes), Doumbia Aà¯chata (USFAS), Kéà¯ta Ramata (F.C Amazones), Tangara Hawa (A.S Réal), Samaké Goundo (Patronage Congo Braza). Programme des rencontres des Aigles dames: Nigéria – Mali (01/11/2010) à  Sinaba 15h30 Mali – Tanzanie (04/11/2010) à  Sinaba 15h30 Mali – Afrique du Sud (07/11/2010) à  Sinaba 15h30

CAN juniors: Gambie, Ghana, Mali et Nigeria sont qualifiés

La Gambie, le Ghana le Mali et le Nigeria se sont qualifiés pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans. Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Gabon et Maurice ont été éliminés lors du 2e tour retour des éliminatoires. La CAN juniors 2011 se déroulera en Libye du 18 mars au 1er avril. Cinq des huit pays participants à  la phase finale de la CAN juniors 2011 sont désormais connus. La Gambie, le Ghana, le Mali et le Nigeria ont rejoint la Libye, le pays hôte de la prochaine Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans. Ces quatre équipes ont validé leurs billets durant le 2e tour retour des éliminatoires, ce samedi 23 octobre 2010. La plus grosse surprise est venue de Côte d’Ivoire o๠les jeunes Eléphants ont été battus à  domicile 1-0 par la Gambie. Du coup, ce sont les Gambiens, déjà  vainqueurs 1-0 à  l’aller, qui sont qualifiés. Le Mali n’est pas passé loin non plus de la correctionnel. Les Aiglons ont cédé 1-0 au Gabon, mais leur victoire 3-1 à  l’aller leur permet d’éliminer les Gabonais. Le Nigeria, de son côté, n’a pas eu partie facile face à  Maurice avec une victoire 2-1 après un succès 2-0 à  l’aller. Le Ghana, en revanche, n’a pas fait de détail face au Bénin avec un large succès 4-1 (2-0 à  l’aller). Trois matches restent à  jouer ce dimanche 24 octobre : Cameroun-Congo, Egypte-Sénégal et Lesotho-Kenya. La phase finale de la CAN juniors aura lieu du 18 mars au 1er avril 2011. CAN JUNIORS : RESULTATS Nigeria – Maurice 2-1 (2-0 à  l’aller) Côte d’Ivoire – Gambie 0-1 (0-1 à  l’aller) Ghana – Bénin 4-1 (2-0 à  l’aller) Gabon – Mali 1-0 (1-3 à  l’aller) CAN JUNIORS : PROGRAMME Dimanche 24 octobre – Cameroun – Congo Egypte – Sénégal Lesotho – Kenya

CAN 2012 : La résurrection des Aigles face au Libéria

Au compte de la 2ème journée des éliminatoires de la CAN 2012, qui s’est jouée samedi dernier, le Mali a battu le Liberia 2-1. Alain Giresse et ses joueurs peuvent-ils respirer après leur courte victoire 2-1 face au Liberia? En effet, dès la première minute du jeu, le Mali ouvrit le score sur une belle intervention de l’attaque (1-0). Pendant toute la première mi-temps, les Aigles ont subi une pression du joueurs libériens. Ce n’est qu’à  la 42ème minute que ces derniers réussiront l’égalisation sur une grave erreur défensive. Ce n’était pas tout. De retour des vestiaires, les Aigles ont offert une belle surprise à  leur public, en corsant l’addition vers la fin de la deuxième période (2-1). Certes, je jeu des maliens était quelque peu timoré. Aussi, sur le fonds, l’attaque des Aigles s’est révélée défaillante tout au long de la rencontre. Mais en tout état de cause, le Mali se relance dans les éliminatoires de la CAN 2012. La défaite au Cap-Vert est en partie effacée par ce succès. Le Libéria revient dans le score Les Libériens n’ont pu égaliser qu’avant la pause alors que les Aigles avaient ouvert le score dès la 2e minute. « D’abord, on va retenir la victoire, mais C’’est vrai, J’aurais aimé qu’on soit plus à  l’aise dans ce match en transformant les occasions que nous nous sommes crées et qui ont été nombreuses. Un match, ce sont les occasions de but ; vous les concrétisez et la partie prend une autre dimension. Aujourd’hui, on est toujours sur le fil du rasoir, surtout quand on prend un but comme celui que les Libériens nous ont marqué. Nous avons manqué de maà®trise dans le jeu », c’est en ces termes que le selectionneur des Aigles du Mali, Alain Giresse, s’est exprimé à  la fin du match qui a été santionné par la victoire de ses poulains. Garder le cap Ainsi, les Maliens observeront la rencontre entre le Zimbabwe et le Cap-Vert. Ils recevront les Zimbabwéens lors de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2012 (25-27 mars 2011) tandis que les Cap-Verdiens accueilleront les Libériens. »Il faudrait encore qu’on s’améliore, dans tout ce qui est maà®trise du jeu, et efficacité dans tous les sens. Il y a encore du travail. Mais je le répète, il était indispensable de gagner », a indiqué Alain Giresse.

Match Mali-Libéria : Quelles chances pour les Aigles ?

Dans le cadre des éliminatoires comptant pour la Can 2012, le Mali rencontrera le samedi 09 octobre prochain, l’équipe nationale du Libéria. En prélude à  l’évènement, le sélectionneur national Alain Giresse a rencontré la presse au siège de la Fédération malienne de Football sise à  l’ACI 2000. Sissoko Oumar (FC METZ), Diakité Soumaila (Stade Malien), Keita Adama (COB), Coulibaly Adama (A.J Auxèrre), Diakité Drissa (OGC Nice), Coulibaly Idrissa (JSK), Berthe Ousmane (Jomo Cosmos), Cissé Khalifa (FFC Bristol), Tamboura Adama (Fc Metz), Elliassou Issiaka (Al Nasry), Keita Ismael (Fc Nantes), Diarra Mahamadou (Real Madrid), Yatabare Sambou (Sm Caen), Traoré Bakaye (As Nancy), Keita Souleymane (Sivasport), Traoré Kalilou (OB Odense), Traoré Abdou (OGC Nice), Diarra Sigamari (Fc Lorient), Samassa Mamadou (US Valenciennes), Yattabare Moustapha (US Boulogne), Traoré Dramane (Lokomotive Moscou), Maiga Modibo (FC Sochaux), Traoré Mohamed (Club Africain). Voilà  la liste des 23 joueurs appelés par le sélectionneur nationale des Aigles du Mali, le français Alain Giresse. Le regroupement des joueurs en vue du match prévu pour le 09 octobre prochain se fait au compte goutte. En tout cas, pour l’heure, l’opinion est très sceptique quant à  la victoire du Mali contre le Nigéria. Surtout quant on sait que la liste publiée par le sélectionneur Alain Giresse ne fait pas l’unanimité. Ce match est important compte tenu des résultats du 1er match. Selon Alain Giresse, ce match devra être abordé avec beaucoup de réalisme et d’efficacité. «Â Nous devons avoir la capacité de concrétiser toutes les actions devant le but adverse ». Mais le «Â berger » des Aigles a fait une profession de foi en rassurant qu’il fera régner une bonne atmosphère parmi les joueurs, il faut souligner que ce match sera très difficile pour une sélection qui jusque là  est complètement néophyte sur la système de jeu libérien. Entre autres questions, posées par les journalistes, il s’est agi de savoir pourquoi certaines absences se signalent sur la liste, Alain Giresse a repondu : «Â J’ai passé beaucoup de temps à  convaincre certains joueurs. Finalement, nous nous sommes occupés de ceux qui veulent venir ». Techniquement, il apparait très difficile, pour les Aigles, de se préparer en seulement une semaine. A la question de savoir si les séances d’entrainement seront couronnées par la victoire, Giresse a indiqué qu’il ne saurait garantir le succès. « Mais nous travaillerons dur pour arracher la victoire ». Giresse a rappelé le défenseur Cédric Kanté (très attendu), ne sera pas présent pour cause de blessure. Cependant, on peut noter le retour dans les rangs de l’attaquant Dramane Traoré dit Rivaldo. En tout état de cause, les Aigles ont besoin d’une victoire pour se replacer dans la course à  la Can 2012. Par ailleurs, les journalistes ont suggéré au sélectionneur de tenir des points de presse juste après les matchs.

Eliminatoire CAN 2012 : les Aigles se préparent activement

Pour l’heure, le nouvel sélectionneur des Aigles, est très optimiste quant à  la participation de ses poulains à  la prestigieuse compétition continentale. Les couleurs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, édition 2012, ont été annoncées depuis le 20 février dernier avec le tirage au sort qui a été effectué à  Lubumbashi, en République Démocratique du Congo (RDC). Les Aigles du Mali figurent dans le groupe 1 en compagnie du Cap Vert, du Zimbabwe et du Liberia. Dans cette poule, pourront-ils tirer leur épingle du jeu avec le nouveau sélectionneur, Alain Giresse ? A une semaine du match Cap Vert-Mali, le sélectionneur national des Aigles du Mali, Alain Giresse se dit très confiant.Ce premier match des éliminatoires intervient après la défaite en amical contre la Guinée et l’absence à  cette rencontre de la quasi-totalité des cadres de l’équipe. En effet, le premier match de préparation des Aigles ne s’est pas bien passé (2-0). Ils se sont retrouvés avec beaucoup de défections. Il y a eu des cas de blessure qui ont contraint nombre de joueurs à  déclarer forfait. Les aigles ont les moyens de gagner à  Praia. Mais il se doivent de puiser dans leurs ressources. « C’’est la seule idée qu’il faut avoir en tête au moment de monter dans l’avion. Après, il faudra mettre des choses en place pour atteindre cet objectif. Pour moi, on a les moyens de gagner au Cap Vert, mais cela passe par une bonne préparation, une motivation et une détermination des joueurs ». s’il y’a un adversaire à  craindre dans la poule A, C’’est peut être le Liberia et le Zimbabwe. Les trois adversaires du Mali (le Cap Vert, le Liberia et le Zimbabwe) sont à  craindre. Un match de football n’est jamais gagné d’avance. Ce qui peut faire la différence avec le Cap vert, C’’est d’abord la maà®trise du ballon. Pour sa part, Alain Giresse est très clair : «Â l’objectif, C’’est la première place du groupe. Moi, je ne voudrais pas rentrer dans le jeu des meilleurs deuxièmes et nous ferons tout pour terminer en tête du peloton ». La retraite du talentueux attaquant des aigles Frédéric Kanouté se confirme. Quant à  Seydou Keita, lui également entend mettre fin à  son aventure avec les Aigles.

Sport/Football : Que se passe t’il à la CAF ?

La CAF a permis au Football du continent de se développer et de voir nos joueurs évolués dans de très grands clubs Européens, Asiatiques et Américains. Elle a permis également qu’en 2010, le continent abrite pour la première fois l’organisation de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. A cet effet, la prestigieuse Coupe en Or a d’ailleurs fait un périple voyage à  travers toutes les capitales Africaines. Perte de crédibilité ? Retour sur la CAN 2010 Cependant, la CAF a aujourd’hui perdu un peu de sa crédibilité a l’égard de la plupart des Africains. En effet, dans ces deux dernières années, on ne la comprend plus dans ces prises de décisions, de ses sanctions et de ses critères d’attribution du Ballon d’Or Africain. Le 8 janvier dernier, le bus de l’équipe nationale du Togo a été attaqué à  la mitraillette par les rebelles du Front de Libération de l’Enclave de Cabinda (FLEC) une province Angolaise. Ce jour, il y’a eu deux morts l’entraineur adjoint Abalo Amélété et l’intendant chargé de la communication ; Stan Ocloo et un blessé grave. Deux civils morts par la faute d’un pays organisateur qui avait ainsi décidé avec l’accord de la CAF de faire jouer des matches dans cette province non sécurisée. Suite à  cette tragédie, l’équipe pilotée par Emmanuel Adebayor ne voulait plus participer à  la biennale du Football Africain. Au soir a Cabinda, ils ont reçu une délégation de la CAF avec a sa tête son Président Issa Hayatou qui avait annoncé aux joueurs qu’elle comprenait parfaitement leur volonté de se retirer de la compétition. Mais après concertation entre les joueurs, ils décident de jouer à  la mémoire de leurs compatriotes qui ont succombé à  cette attaque. Mais le Gouvernement a sommé l’équipe de rentrer a Lomé et décrété trois jours de deuil national aux victimes. Manque de tact Il faut signaler que du jour ou l’acte a été commis Issa Hayatou et son Staff n’avaient pas adressé un message de condoléances au peuple et au Gouvernement Togolais. Ils ne l’ont pas fait à  temps. Pour le Gouvernement Togolais, la CAF n’a eu aucune considération ou du respect a l’égard de ces valeureux citoyens tombés sous les balles des rebelles Cabindais. Elle ne se contentait que de la bonne marche et continuité de la CAN. De même, la CAF et les autorités Angolaises savaient que cette zone n’était pas pacifiée, car ce n’est pas la première fois qu’une attaque est lieu a Cabinda. Mais, ils ont tout de même tenu a jouer des matches. Auparavant, la Cote d’Ivoire avait demandé l’organisation de la CAN, on le leur a refusé du fait que le pays était en guerre. Une fois que les Eperviers se sont retirés, la compétition battait son plein et même sur le stade de Cabinda. Suspension abusive Réuni le 30 janvier a Luanda, le Comité exécutif de la CAF suspend le Togo pour deux CAN (2012-2014) et inflige une amende de 50.000 dollars US a la Fédération Togolaise de Football pour avoir quitté la compétition sur ordre du Gouvernement de leur pays. Une décision contestable qui enfonce davantage une équipe nationale endeuillée par le décès de certains de ses membres durant l’attentat perpétré par les malfaiteurs Cabindais. La CAF a jugé comme contraire a ses règlement. Les autorités et les joueurs Togolais étaient très furieux de cette décision, comme l’a exprimé Thomas Dossevi, je cite : ‘’On est un groupe de joueur de Foot qui s’est fait tirer dessus, on perd des hommes sur le plan humain et on trouve le moyen de nous sanctionner encore, si on veut que le Football Togolais s’arrête, il faut nous le dire », déclare le joueur du FC Nantes. s’agissant des critères ou du mode d’attribution du Ballon d’Or Africain, il y’a problème. Flou autour de l’attribution du Ballon d’Or En 2007, la manière dont a été décerné le Ballon d’Or a suscité beaucoup de discussions entre les fanatiques du ballon rond. Ils étaient trois en compétition avec en tête l’ivoirien Didier Drogba, le second, le Malien Frederick O Kanouté et enfin le troisième, le Ghanéen Michael Essien. C’’était lors de la CAN 2008, en pleine compétition que fut organisée la remise de prix. Les nominés devaient se rendre à  Lomé pour recevoir le trophée. Préparant le quart de finale, Didier Drogba n’a pas pu se déplacer, mais demanda sa femme de le remplacer. La CAF décide donc d’octroyer le Ballon d’Or au 2e qui est Fréderick O Kanouté. 2008, Emmanuel Adebayor fut primé par la CAF comme meilleur joueur Africain ; de nombreux observateurs du Football contestèrent que le Togolais ne méritait pas. Drogba réhabilité Ballon d’or 2009 Et voila aujourd’hui en 2010, la CAF vient d’élire Didier Drogba Ballon d’Or Africain. Pourtant, si nous observons les performances, les statistiques, la popularité et le charisme, l’ivoirien ne mérite pas cette année le trophée. C’’est peut être pour cela que lui-même a été tres surpris de la nouvelle, mais qu’il restait tout de même heureux, qu’il n’oubliait pas ses collègues Samuel Eto’o et Michael Essien. Les deux favoris du FC Barcelone Yaya Touré et Seydou Keita furent supprimés de la liste par la CAF. Les plus grands favoris Eto’o et Essien ont été carrément ignorés. Voyant les performances de ces deux joueurs, l’un d’entre eux le méritait. C’’est vrai se sont les sélectionneurs des pays membres de la CAF qui votent, mais le dernier mot revient a la CAF. Encore faut-il noter qu’aucun de ces nominés ne s’étaient déplacés a Accra au Ghana le 11 Mars dernier ou avait lieu la cérémonie. Mais la CAF l’a octroyé quand même. D’aucuns disaient que la CAF a fait cela pour se racheter de ce qui s’était passé en 2007 à  Lomé avec le trophée de Kanouté. On ne sait pas, seul Issa Hayatou et son Staff peuvent nous éclairer. Nous ne sommes pas contre la CAF, C’’est seulement la manière dont elle procède à  ses prises de décisions et selon des critères douteux pour décerner ses trophées, qui pose problème. Cela nous montre qu’au sein de notre Confédération, il y’a un désaccord, un réel manque de cohésion.

Tension : Issa Hayatou doit quitter la CAF selon Emmanuel Adebayor

La 27ème Coupe d’Afrique des Nations Angola 2010 s’est achevée le 31 janvier dernier sur le terrain, mais est loin d’être terminée dans les bureaux, précisément chez les Togolais. En effet, le gouvernement de Lomé compte faire appel de la décision de la confédération africaine de football, CAF, de suspendre l’équipe du Togo des deux prochaines Coupes d’Afrique des Nations prévues en 2012 et de 2014, après le forfait des éperviers en Angola. Forfait qui faisait suite à  l’attaque du bus togolais par les rebelles dans l’enclave de Cabinda le 8 janvier 201 et qui avait fait trois morts, dont deux membres de la délégation togolaise et le chauffeur du bus. Face à  ce drame survenu à  deux jours de la CAN, Lomé avait rappelé son équipe à  la maison pour un deuil de trois jours en mémoire des victimes. Une décision que la CAF n’a pas apprécié, car l’Etat ne doit pas se mêler du football, selon elle. Cette ingérence que la CAF qualifie d’«inacceptable », l’a amenée à  suspendre le Togo pour deux Can et à  payer une amende de 50 000 dollars. Cette réaction musclée de la CAF a aussitôt suscité une vive protestation au Togo. Le capitaine des éperviers, Emmanuel Adebayor, dans une sortie médiatique s’est indigné contre la sentence de la CAF et a affirmé que le président de la confédération Issa Hayatou doit quitter son poste. Pour Emmanuel Adebayor, il n’y avait pas d’autre décision que de rentrer à  la maison, vu que les rebelles avaient proféré d’autres menaces. La réaction de la FIFA attendue Quoi qu’il en soit, le Togo compte utiliser tous les recours possibles pour contester la décision de la CAF. l’entraà®neur Hubert Velud espère que la FIFA et l’UEFA ne pourront pas avaliser la sanction de la CAF. Dans le cas contraire, ce serait la porte ouverte à  un dysfonctionnement complet du foot. Je lance officiellement un appel aux instances internationales pour qu’elles réagissent, a-t-il déclaré dans les colonnes du journal français l’Equipe. La CAF pour le moment, reste campée sur ses positions, estimant qu’il est de son devoir de protéger le football en appliquant strictement les règles en vigueur. Le Togo pour sa part, continue de crier au scandale. Entre ces deux positions, une chose est certaine, l’affaire est loin d’être close.

Koulouba 2012 : Onze hommes pour jouer les avant-postes

La course vers le palais présidentiel de Koulouba a déjà  commencé car le Président Amadou Toumani Touré ne pourra pas se représenter, à  cause d’une règle du jeu qu’il a lui-même fait voter en 1992, limitant le nombre de mandats à  deux. Le match est donc ouvert, avec pour conséquences une multiplication du nombre de prétendants et un marquage à  la culotte très serré. Entre les poids lourds de la politique malienne, les représentants du mouvement démocratique qui aspirent à  passer au niveau supérieur, et les outsiders, voici une revue des 11 hommes qui pourraient se lancer à  la conquête du Trophée de Koulouba en 2012. 1-les poids lourds de la politique : Soumaà¯la Cissé, un retour gagnant ? Le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaà¯la Cissé, est, sans doute, le mieux placé pour2012. Candidat malheureux dix ans plus tôt, il a dans la foulée créé l’URD, un parti o๠il détient un leadership quasi incontesté, seconde force politique du pays derrière l’Adema, et qui ne cesse de progresser à  chaque élection comme l’ont démontré les résultats des communales de 2009. Cette position de favori fera subir à  ce natif de Tombouctou de 61 ans le pressing de ses nombreux adversaires, qui ne manqueront pas de relever qu’il a été ministre pendant de longues années de 1992 à  2001, et donc en partie comptable de la situation du pays. Pourtant, ses partisans prétendent que son parcours est aussi un gage de crédibilitete 1104 acute; pour gérer les affaires de l’Etat. En retrait à  Ouagadougou depuis 2004, la position de Soumaà¯la Cissé, qui quittera la présidence de l’UEMOA en 2011, lui a permis d’étoffer son carnet d’adresse international, et sa stature présidentielle, indispensable pour un homme à  qui l’on reproche son manque de charisme et de lien populaire. Ibrahim Boubacar Keà¯ta, ou le match de la dernière chance Premier ministre pendant 6 ans, président de l’Assemblée Nationale de 2002 à  2007, Ibrahim Boubacar Keita, a déjà  un palmarès bien étoffé, mais auquel il manque le plus important : le Trophée de Koulouba. Après deux tentatives et deux échecs en 2002 et 2007, le prince du Mandé, qui sera âgé de 67 ans en 2012, jouera, sans doute, son va-tout. Réputé pour sa fermeté et son sens de l’Etat, il ne possède, toutefois, pas de machine électorale efficace, le RPM, parti créé en 2002 avec des transfuges de l’Adema s’étant délité au gré des échecs successifs. Pour gagner, Kankelintigui, ou celui qui dit la vérité, tel qu’on le surnomme, devra réunir autour de lui les déçus d’ATT, et prouver qu’il est une alternative crédible. Pour cela, il lui faut remobiliser son parti, descendre dans l’arène en quittant sa posture princière, pour parler au peuple avec l’éloquence qu’on luit connait. l’Adema, le groupe de la mort Le parti historique issu du mouvement démocratique possède un avantage incontestable : il est le mieux implanté au Mali, et connu de presque tous ses habitants. Cet atout créé pourtant un handicap : l’Adema regorge d’individualités qui ont du mal à  jouer collectif. Comme une ruche débordante d’abeilles reines, o๠aucune d’entre elle ne parvient à  s’imposer. Son président Dioncounda Traoré, actuel patron de l’Assemblée Nationale, pourrait légitimement représenter son parti à  l’élection de 2012. Mais le manque de leadership de cet homme de 68 ans, plusieurs fois ministres dans les années 1990, risque de le reléguer sur le banc de touche, au profit d’un autre cadre plus jeune et plus populaire. Le ministre de l’emploi, Ibrahim Ndiaye, également 1er vice président du parti, son collègue ministre du développement social, Sékou Diakité, ou encor 1104 e Soumeylou Boubèye Maiga, ancien patron de la sécurité d’Etat, déjà  candidat indépendant en 2007, sont de sérieux prétendants au titre Modibo Sidibé, le candidat de la continuité ? l’actuel Premier Ministre pourrait-il être recruté lors du prochain Mercato pour porter les couleurs de l’Adema en 2012 ? Certains y pensent au sein de la ruche, faute de candidat incontestable en son sein. Grand serviteur de l’Etat, directeur de cabinet d’ATT pendant la Transition, puis ministre et secrétaire général de la Présidence, Modibo Sidibé, 58 ans, est réputé travailleur et connaisseur de tous les dossiers. Ce qui lui a valu sa nomination au poste de Premier ministre en 2007, et fait de lui un prétendant sérieux dans la course vers Koulouba. Bien qu’il n’ait jamais fait part d’une telle intention, son maintien à  la Primature malgré les difficultés du pays, ainsi que l’absence d’un leader incontesté dans la majorité présidentielle (Mouvement Citoyen et alliés), ne font que renforcer cette hypothèse. Ses liens avec ATT, dont il poursuivrait l’oeuvre, et avec Alpha Oumar Konaré, respectivement arbitre et arbitre assistant de la compétition qui s’annonce, jouent aussi en sa faveur. Alors que son départ de la Primature est souvent évoqué, tout consiste pour lui à  s’y maintenir le plus longtemps possible, pour apparaà®tre comme le candidat naturel, en bénéficiant de la visibilité gouvernementale et de l’appui de l’appareil d’Etat. 2- Les outsiders de la compétition La troisième catégorie réunit deux personnages aux profils différents mais qui ont pour points communs une crédibilité et une popularité internationale qui ne se démentent pas. Malamine Koné, ou l’espoir d’une jeunesse Malamine Koné, natif de Niena dans la région de Sikasso, considère que « si l’argent n’a pas d’odeur, la réussite n’a pas de couleur ». La preuve, à  38 ans, cet ancien champion de boxe est aujourd’hui un chef d’entreprise reconnu et respecté au Mali et à  l’extérieur. Grâce à  son travail et à  son audace, il créé Airness en 1999, pour en faire, dès 2006, la 1ère marque française de sport reconnue à  l’international. Homme de valeurs, respectueux de ses engagements, eb0 il n’en oublie pas moins ses origines, et met sa réussite au service d’actions sociales en faveur des plus démunis. Malamine souhaite une Afrique plus unie et solidaire et prône l’entraide entre Africains, convaincu que seuls le travail et la solidarité pourront permettre au continent de se construire, en comptant sur ses propres forces. à€ ceux qui l’incitent à  rentrer dans le jeu politique, il répond inlassablement que faire de la politique pour faire de la politique ne l’intéresse pas, préférant avant tout trouver des solutions concrètes aux nombreux obstacles qui se dressent devant la jeunesse africaine. Pour lui, la définition du mot réussite, C’’est le travail et le don de soi. Cheick Modibo Diarra, une ambition interplanétaire l’enfant de Nioro du Sahel s’est fait connaà®tre dans les années 1990, alors qu’il était navigateur interplanétaire à  la prestigieuse Nasa, l’agence spatiale américaine. Cheick Modibo Diarra, scientifique formé aux USA était l’un des rares Noirs, et le premier Africain à  occuper un tel poste. Après avoir quitté la Nasa, il fut nommé en 2006 président de Microsoft Afrique à  Johannesburg, o๠il partage son temps avec le développement de sa Fondation Pathfinder pour l’éducation. Elle l’amène à  parcourir le continent et à  se rendre régulièrement au Mali o๠vit sa famille. Un moyen pour cet homme de 58 ans d’y augmenter sa notoriété, encore trop limitée aux cercles de l’élite bamakoise et à  la diaspora, alors même qu’il a indiqué dans plusieurs interviews son désir de servir son pays au plus haut niveau. Pour y parvenir, il pourrait s’appuyer sur le MPR, un parti qui se revendique du Général Moussa Traoré dont il est le gendre, au risque de se faire tacler par tous ceux qui ont œuvré à  la chute du dictateur. 3- Les stars de deuxième division en quête de remontée Il est paradoxal de constater que les principales figures de la contestation au régime de Moussa Traoré et animateurs du mouvement démocratique qui a éclot au Mali vers la fin des années 1980, sont aujourd’hui des figures de seconde division du championnat politique malien. Et pourtant, Tiébilé Dramé, Oumar Mariko et Mountaga Tall, respectivement présidents du Parena, du Sadi et du Cnid étaient les leaders de la révolte étudiante qui a débouché sur le coup d’Etat de 1991. Celui qui en a le plus profité : Tiébilé Dramé, ministre sous la transition, puis en 1996 à  la fin de la première mandature d’Alpha Oumar Konaré. Aujourd’hui, âgé de 55 ans, il est émissaire de l’ONU à  Madagascar depuis 2009, et garde la main sur un parti bien structuré, dont le relai médiatique est le Républicain, l’un des quotidiens les plus respectés de la place. Déjà  candidat à  la présidentielle en 2002 et 2007, le fait de compter parmi ses supporters l’ancien président Konaré, son beau-père, ne lui a pour le moment pas servi. Quant à  son compère, Oumar Mariko, son parti le Sadi, forme avec le Parena l’un des groupes parlementaires d’opposition les plus dynamiques. Médecin de profession, Mariko est aussi impliqué dans le secteur des médias, à  travers le réseau de radios privées Kayira, qui lui permet de diffuser ses idées socialistes. Elu député en 2007, cet éternel opposant de 51 ans ferraille régulièrement sur les dossiers sensibles des privatisations d’entreprises publiques. Ses chances en 2012 restent modestes, il n’a obtenu que 0,88% et 2,72% en 2002 et 2007, mais il pourrait effectuer une passe vers un autre candidat de rupture, plus puissant. Dans la même catégorie, l’avocat Mountaga Tall, est le seul à  faire partie de la majorité présidentielle. Candidat malheureux à  la présidence de l’Assemblée en 2007, il n’en est pas moins député depuis 1992. Réputé proche des milieux religieux, son parti, le CNID, possède un contingent de militants fidèles et mobilisables pour une 3ème candidature en 2012, mais son manque de visibilité, en dehors de son bastion de Ségou l’handicapera forcément. Au point que lui aussi pourrait jouer en soutien. Enfin, Zoumana Sacko, ministre des Finances à  l’époque du régime militaire, s’est avant tout révélé aux Maliens pendant la Transition, au poste de Premier Ministre. Tenu éloigné des terrains maliens pendant presque dix ans, cet économiste de formation a sérieusement besoin d’élever son niveau pour jouer en première division. A 60 ans, il fait face au double challenge de plaire à  la jeunesse, une catégorie de la population qui n’a pas connu ses coups d’éclats, et de mobiliser des soutiens sans pouvoir s’appuyer sur un parti politique digne de ce nom. Raison pour laquelle il est entré dans la course parmi les premiers et parcourt le pays depuis des mois, en espérant être sélectionné par ATT. Les probables prétendants au Trophée de Koulouba sont donc nombreux, malgré le fait que de nombreuses questions restent encore en suspens: ATT, le 11ème homme, effectuera-t-il son tour d’honneur en 2012, ou bien va-t-il à  nouveau solliciter le suffrage des maliens ? Dribbleur invétéré, renard des surfaces et amateur des feintes de frappe qui déroutent l’advers b58 aire, ce dernier pourrait profiter d’une modification constitutionnelle pour se maintenir au pouvoir, ou tout simplement faire voter par l’Assemblée Nationale la prolongation de son mandat et de celui des députés jusqu’en 2014… Au grand désespoir de la plupart des acteurs de la course vers Koulouba.

Football : pourquoi le Togo a été suspendu des deux prochaines éditions de la CAN

Rappel des faits A la veille des compétitions de la CAN 2010 en Angola, l’équipe nationale togolaise avait été victime d’une attaque contre son bus. Attentat qui avait fait état de deux morts et quelques blessés légers. l’attaque a eu lieu dans la province du Cabinda à  45 km de la capitale Luanda. Après l’attaque, le gouvernement togolais a demandé le retrait de son équipe de la compétition et les joueurs sont immédiatement rentrés avec tout leur staff. Le Togo qui se faisait escorter par l’armée angolaise, a été attaquée par une branche dissidente des forces armées pour la libération du Cabinda. Ils ont d’ailleurs revendiqué l’attaque quelques jours après. Le président de la CAF, le camerounais Issa Hayatou est allé voir l’équipe togolaise après l’attaque et leur a demandé s’ils voulaient retourner au Togo ou non. Ces derniers ont émis leur souhait de repartir dans leur pays. Hayatou aurait alors dit aux togolais, qu’ils étaient libres de retourner chez eux et qu’ils ne risquaient aucune sanction de la part de CAF. Mais durant toute la nuit, les joueurs se sont concertés et le capitaine Emanuel Cheyi Adébayor a, au nom de ses camarades, demandé à  rester et jouer les matchs afin de rendre hommage à  leurs collègues. Mais, les dirigeants de la CAF étant déjà  rentrés, ils n’ont pas pu le faire. Et ni la CAF, ni l’Etat angolais n’a présenté de condoléances, encore moins fait signe d’une quelconque compassion envers ses compatriotes, le gouvernement togolais a alors demandé le retour immédiat de ses joueurs au pays. C’’est ainsi que le staff est retourné au Togo et les joueurs s’en sont finalement tenus au désir de leur gouvernement. Surprise générale Samedi dernier, le président de la CAF a annoncé que l’équipe du Togo est suspendu des deux prochaines éditions de la CAN pour avoir signé forfait. En effet, l’article 78 de la CAF stipule que si une équipe signe forfait avant le début d’une compétition, elle écope d’une suspension de deux CAN. Et il n’y a ni situation exceptionnelle, ni circonstances atténuantes. Hayatou a donc appliqué le règlement à  la lettre. Il déclare que ce serait « en raison d’interférences gouvernementales » que la CAF a décidé de sanctionner l’équipe du Togo de la CAN. Suite à  cette décision, le Togo fait appel. Et l’affaire sera amenée devant les tribunaux. Cependant, il y a de fortes chances que ce pays gagne son combat. En tous les cas, ils ont toutes les chances de leur côté puisque, n’étant pas responsables de l’attaque et ne pouvant se douter de la dangerosité du Cabinda. C’’est le gouvernement angolais qui n’aurait jamais dû accepter de prendre un aussi grand risque comme s’accordent à  le dirent, de nombreux observateurs. Par ailleurs, les familles des victimes ont décidé de porter plainte contre l’Etat angolais, les accusant d’avoir envoyé les joueurs à  l’abattoir.

CAN 2010 : l’Egypte remporte son 7è titre de champion d’Afrique

C’’est une jeune équipe ghanéenne privée de ses cadres qui était face à  l’Egypte, lors de cette finale de la 27ème CAN. En 27 compétitions de la CAN, ces 2 équipes ne s’étaient jamais rencontrées au niveau final. Si l’Egypte partait dans cette finale pour la 3ème fois consécutive, le Ghana a mis plusieurs années pour y arriver. En effet, cela faisait 18 ans que le Ghana n’avait pas atteint ce niveau d’une phase finale de CAN. Le Ghana dispose sur son compteur de 4 titres de champions d’Afrique, alors que l’Egypte était à  son 6ème titre. Les Egyptiens étaient donc en route pour la conquête d’un palmarès exceptionnel. Voilà  qu’ils l’ont obtenu grâce à  ce majestueux but marqué, à  moins 5 minutes de la fin du match, par le dossard numéro 15 Mohamed Gedo Nagy. Le Ghana entre en force Dans l’entrejeu, force est signaler que les Black Stars n’ont pas démérité. Ils ont pris le match en main dès les premières minutes. Le score en première mi-temps est resté vierge. C’’est à  la deuxième mi-temps qu’on a vu l’équipe égyptienne passer à  la vitesse supérieure en remodelant le niveau de son jeu. Mais là  aussi, elle se créera moins d’occasions devant le but ghanéen. Malgré l’absence du redoutable Michael Essien, cette équipe a su faire de belles constructions dans le jeu. Arborant une certaine fraà®cheur de jeu, elle était la première sur toutes les balles. Il a fallu pour les ghanéens neutraliser le puissant milieu de terrain des égyptiens pour imposer une véritable allure de vivacité à  la rencontre. L’Egypte, roi d’Afrique Les hommes d’Hassan Shehata étaient dominés au départ. Il a fallu, qu’une erreur de marquage se produise dans la défense ghanéenne pour qu’ils marquent dans les 5 dernières minutes un but qui a fini par départager les deux équipes. Les pharaons se souviendront longtemps de ce double rideau défensif ghanéen qui leur a causé énormément de problèmes. l’on a plutôt assisté à  la domination des Black Stars. Malgré tout, l’Egypte partait largement favori à  cette finale. Eu égard à  la bonne qualité de ses joueurs. l’Egypte vient ainsi de monter sur le toit de l’Afrique en remportant pour la 7ème fois le trophée continental. Malheureusement, le pays ne participera pas, malgré son titre de champion d’Afrique, à  la Coupe du monde 2010, contrairement au Ghana. La 27ème CAN aura été palpitante. Elle a mis aux prises des équipes de très grande facture en livrant des surprises au plan de l’évolution du système de jeu des différents pays qui y ont participé.

Can 2010 : Première finale entre l’Egypte et le Ghana

C’’est la première fois que ces deux nations majeures du football africain s’affrontent pour le titre C’’est une petite bizarrerie de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui va prendre fin. En 27 CAN, les deux sélections les plus titrées, l’Egypte (6) et le Ghana (4), ne se sont jamais affrontées en finale. Elles vont le faire ce 31 janvier 2010 à  Luanda, après avoir respectivement éliminé l’Algérie (4-0) et le Nigeria (1-0) en demis. Les deux pays vont pourtant jouer leur huitième finale continentale (le Cameroun suit au palmarès avec 4 sacres et 6 finales). Mais Egyptiens et Ghanéens semblent s’éviter. Malgré 22 participations en phases finales de CAN pour les Pharaons (89 matches joués) et 17 pour les Black Stars (70 matches joués), Nord-africains et ouest-africains ne se sont rencontrés que deux fois : C’’était en 1970 (1-1) et en 1992 (1-0 pour le Ghana). Egypte et Ghana présents malgré les forfaits Egyptiens et Ghanéens ont su forcer le destin pour se retrouver à  ce stade de la compétition. Les premiers ont maà®trisé leur sujet de bout en bout malgré les absences de Mohamed Abotreika, de Mohamed Barakat et d’Amr Zaki. On pouvait les imaginer passablement traumatisés par leur non-qualification en Coupe du monde. Face à  leurs bourreaux algériens, ça ne s’est pas vu même si l’arbitrage a joué un grand rôle à  Benguela. Les hommes d’Hassan Shehata ne sont ainsi plus qu’à  90 minutes d’un septième trophée et d’une inédite passe de trois. La présence des Ghanéens en finale est encore plus impressionnante. l’équipe coachée par le Serbe Milovan Rajevac s’est présentée en Angola sans Stephen Appiah, Sulley Ali Muntari, Laryea Kingston, John Paintsil, John Mensah, Prince Tagoe et avec des Michael Essien (reparti à  Chelsea) et Anthony Annan diminués. C’’est quasiment le onze de départ qui est absent de cette CAN 2010. Mais, malgré une défaite initiale contre la Côte d’Ivoire (1-3), les jeunes suppléants ont maintenu le cap. Les André Ayew, Samuel Inkoom, Ransford Osei, champions juniors d’Afrique et du monde en 2009 ont basculé dans la cour des grands en 2010. Reste à  la conquérir au stade du 11 novembre face à  des Egyptiens rompus aux grands rendez-vous.

Malamine Koné : « Il nous faut un entraîneur malien ou étranger, qui puisse travailler sur le long terme! »

Modèle d’excellence pour les jeunes, homme d’affaires et Président Fondateur de la marque de sport AIRNESS, Malamine Koné n’en finit pas d’étonner et de créer l’engouement. S’intéressant au football Africain, il est notamment le fournisseur officiel de l’équipe nationale de football du Mali. Aussi revient-il sur la défaite ds Aigles à  la CAN 2010, tout en proposant des pistes de réflexion pour développer le football malien. Quelle a été votre réaction après l’élimination de l’Equipe Nationale lors du 1er tour de la CAN 2010 ? Malamine Koné : Evidemment, J’ai été déçu, comme tous nos compatriotes ! Nous avions mis beaucoup d’espoir dans cette équipe, dont les vedettes jouent dans les meilleurs clubs du monde. Au-delà  de la déception, il faut désormais analyser cette défaite, et réfléchir aux moyens de bâtir une sélection nationale qui puisse un jour remporter la Coupe d’Afrique, et aussi participer à  la Coupe du Monde. Justement, comment analysez-vous cette défaite ? Malamine Koné : A mon avis, les responsabilités sont à  plusieurs niveaux. On n’a pas senti la fougue, la rage de vaincre chez certains joueurs, choses indispensables pour gagner à  ce niveau, alors même qu’ils sont devenus indispensables dans leurs clubs respectifs. De plus, il manque de la cohésion et un vrai esprit d’équipe dans cette sélection, qui aligne pourtant d’excellentes individualités. Aussi, l’encadrement aurait du d’avantage s’appuyer sur des joueurs locaux, qui viennent à  cette compétition souvent plus frais que ceux évoluant dans les grands clubs européens, et avec davantage à  prouver sur le terrain. D’ailleurs, on devrait peut-être réfléchir à  l’instauration d’un quota 50/50 dans la sélection, entre les joueurs locaux et internationaux… La conséquence de tout cela a été un niveau de jeu trop irrégulier entre les différents matchs. Enfin, il faut reconnaà®tre que le match nul entre l’Angola et l’Algérie ne nous a pas aidés, mais C’’est la loi du football ! Dans ce cas, que préconisez-vous pour régler le problème d’encadrement de l’Equipe Nationale ? Malamine Koné : Je pense qu’il faut enfin miser sur un entraà®neur bâtisseur et formateur, qui puisse travailler sur le long terme, dans l’objectif de détecter les futurs grands, de faire progresser une nouvelle génération de joueurs, et de favoriser l’émergence de cet esprit de groupe qui nous manque tant, pour les emmener au meilleur niveau. Jusqu’ici, on s’est trop souvent contenté de choisir un sélectionneur qui a une réputation internationale, et dont la mission se limite à  nous qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique. Il est vrai que le rythme des Coupes d’Afrique, tous les deux ans, y est pour beaucoup, et il y a peut-être une réflexion à  mener à  ce niveau là . De plus, J’estime que l’équipe doit être gérée par le monde sportif uniquement, à  l’abri de toute interférence extérieure, même si chacun a le droit de donner son avis. Avez-vous un nom à  proposer pour l’entraà®neur des aigles du Mali ? Malamine Koné : Pas spécialement, mais le futur entraà®neur pourrait être malien ou étranger, l’essentiel étant qu’outre ses qualités techniques indiscutables, il ait les capacités d’imposer ses choix aux joueurs, et donc avoir un certain ascendant sur eux. Je fais confiance aux instances dirigeantes du foot malien pour trouver celui qui saura à  nouveau faire briller le foot malien, et je salue l’engagement de la Femafoot pour la refondation de l’équipe nationale.

Can 2010 : une demi-finale Algérie-Egypte qui s’annonce explosive

Plus de deux mois après leur qualification historique au Mondial 2010, qualification qui intervient après vingt-quatre années de disette, l’équipe nationale algérienne retrouvera sur son chemin l’Egypte, avec comme enjeu une place en finale de la 27e édition de la CAN-2010 qui se déroule en Angola. Algérie-Egypte : objectif la finale ! Les deux dernières rencontres, disputées au Caire et à  Khartoum, entre les deux équipes, entrant dans le cadre des éliminatoires jumelées CAN et Coupe du monde, 2010, se sont déroulées dans une ambiance électrique. Cela est dû à  l’agression dont a été victime l’Equipe nationale en Egypte. Cette agression a fait naà®tre une guerre médiatique, sans précédent, qui dépassait le cadre sportif pour atteindre la sphère politique. Pour le match explosif de ce jeudi, l’enjeu est de taille pour les deux équipes. l’Algérie jouera son va-tout pour confirmer sa montée en puissance durant cette compétition africaine. l’enjeu majeur pour les Fennecs est de confirmer leur suprématie sur cette équipe égyptienne et de prouver, une fois de plus, que la victoire arrachée à  Khartoum n’est pas le fruit du hasard. Ainsi, les Algériens sortiront leur grand jeu dans le but de coiffer au poteau les Egyptiens. A cela s’ajoute l’enjeu de la finale. Chaque équipe souhaite atteindre la finale de la Coupe d’Afrique et surtout finir en beauté en arrachant le Trophée. C’’est le cas de l’Algérie. Les jeunes Algériens tenteront de rentrer dans l’histoire et de permettre à  l’Algérie de rebondir d’une belle manière sur le devant de la scène continentale et internationale. De leur côté, les Pharaons aborderont cette rencontre avec un sentiment de revanche. l’Egypte éliminée du Mondial l’Egypte n’arrive toujours pas à  digérer son élimination de la Coupe du Monde. Ils vont essayer donc d’effacer leur échec du Soudan et se refaire une santé. Mais, la tâche ne sera pas facile devant des jeunes Algériens qui gardent toujours les séquelles de l’agression du Caire. l’agression sauvage des Egyptiens est loin d’être effacée de la mémoire des Verts. Sur le plan psychologique, les Algériens aborderont ce bras de fer avec un apport psychologique considérable sur leur adversaire. Cela pour deux raisons. La première est que les Algériens ont réussi à  balayer les Pharaons de leur route au Mondial. Le dernier résultat (1-0) au profit des Verts donne plus de confiance aux coéquipiers de Karim Ziani. La seconde raison est liée à  la dernière victoire des Fennecs devant les Eléphants de la Côte d’Ivoire. Cet exploit a libéré les joueurs algériens de toute pression, et ce, contrairement aux coéquipiers de Ahmed Hassan qui joueront sous une grande pression. Un match sous haute tension La calomnie, la diffamation, les injures et toutes les insanités lâchées par les Egyptiens (médias, institutions et officiels) ont terriblement affecté l’ensemble des Algériens , notamment les joueurs qui, à  chaque fois, tentent de prouver qu’ils ont arraché leur qualification en Coupe du monde sur le terrain et de haute lutte. Cette Coupe d’Afrique des nations sera ainsi une occasion pour les Ziani, Halliche et autre Antar Yahia de confirmer leur supériorité sur les Egyptiens. Après que leur sang eut coulé au Caire le 14 novembre dernier, les héros d’Oum Dermane sont ainsi appelés à  mettre un terme aux invectives des Egyptiens qui ne les lâchent pas. Les joueurs sont ainsi investis d’une mission pour honorer toute une patrie, tout un peuple, quand on se rappelle des déclarations des artistes égyptiens, pourtant accueillis avec faste en Algérie, ou de ces avocats et autres juristes égyptiens ayant brûlé le drapeau algérien, sans oublier les atteintes portées aux martyrs de la glorieuse Révolution algérienne. Il ne faut pas se le cacher : quel que soit le résultat final du match Algérie-Egypte de ce jeudi, il laissera des traces durables dans les deux camps, chez les deux peuples. Deux alternatives se poseront aux deux pays : un divorce douloureux ou une réconciliation définitive qui résistera aux épreuves du temps. Que le meilleur gagne A bien y réfléchir, pourquoi la rencontre de jeudi ne serait-elle pas l’occasion de jouer au football, et rien que le football ? Pourquoi ne serait-elle une rencontre sportive qui, comme le dicte l’esprit sportif, sert à  magnifier les retrouvailles, à  raviver la fraternité et la solidarité. La compétition sportive n’est pas la guerre. C’’est tout le contraire. Depuis l’origine, depuis Athènes et les jeux d’Olympie, la compétition sportive a été inventée pour contenir l’affrontement et la violence. Le politique, qui envahit le monde du football sans retenue aucune, est-elle capable de se réhabiliter, un minimum, par… le foot ? Parce que les joueurs des deux équipes, eux, se salueront au départ du match et à  la fin. Qu’ils perdent ou qu’ils gagnent, les grands sportifs se congratulent parce qu’ils savent que si le résultat compte, le spectacle qu’ils offrent aux supporters et au reste du monde est tout aussi important. Il y aura bien d’autres occasions de rencontres sportives de tous genres, et que ce sera toujours ainsi. Que le meilleur gagne !

Aigles, Stephen Keshi : « C’est impossible de travailler au Mali »

l’Essor : Quel bilan faites-vous du parcours des Aigles à  la CAN ? Stephen Keshi : Je suis un peu déçu du bilan de l’équipe. Lors de notre premier match contre l’Angola, on a mal commencé la rencontre. Nous avons pris quatre buts après seulement une heure de jeu, ce qui ne m’était jamais arrivé dans ma carrière d’entraà®neur. Après l’équipe a bien réagi en remontant quatre buts en 11 minutes. C’’était incroyable, personne ne pouvait imaginer un tel scénario. J’étais très content de la réaction de l’équipe et ce résultat m’a donné beaucoup d’espoir pour la suite des événements. Mais contre toute attente, on a perdu contre l’Algérie lors de notre deuxième sortie. l’Essor : Justement, qu’est-ce qui n’a pas marché contre l’Algérie ? Stephen Keshi : C’’est simple : lors de ce match, on est complètement passé à  côté du sujet. Je n’ai pas reconnu mon équipe, rien n’a marché et le résultat était juste. On me reproche d’avoir remanié l’équipe en intégrant quatre nouveaux éléments (Moustapha Yattabaré, Ténéman N’Diaye, Soumbeyla Diakité et Abdoulaye Maà¯ga, ndlr). C’’est normal parce qu’on a exercé toutes sortes pressions sur moi avant ce match. à€ l’hôtel, des responsables de la fédération ont même menacé de me tuer si je reconduisais la même équipe. l’Essor : Qui sont ces responsables ? Stephen Keshi : C’’est toute la délégation, y compris vous les journalistes. On m’a traité de tout. à€ deux heures du matin, J’ai reçu des coups de fil anonymes de Bamako. Certains menaçaient de me tuer au retour au Mali, tandis que d’autres juraient de mettre le feu à  la famille du gardien de but Mahamadou Sidibé. Je n’ai vu ça nulle part dans ma carrière d’entraà®neur. Pourquoi autant d’ingratitude et de haine à  l’endroit de Maha qui a tant donné au pays ? [ l’Essor : C’’est donc sous la pression que vous avez intégré quatre nouveaux éléments lors du deuxième match ? Stephen Keshi : Que voulez-vous que je fasse quand tout le monde se croit entraà®neur et quand des responsables de la fédération menacent de me tuer si je n’aligne pas tel et tel joueur ? C’’est l’équipe des Maliens qui a joué contre l’Algérie et non celle de Stephen Keshi. Tous les joueurs qui ont participé à  ce match, ont été imposés par les supporters et les responsables de la fédération et tout le monde a vu le résultat. Je comprends maintenant pourquoi le Mali a utilisé une dizaine d’entraà®neurs en si peu de temps. Franchement, C’’est impossible de travailler au Mali. l’Essor : Vous n’avez donc pas envie de continuer ? Stephen Keshi : Ce n’est pas çà . J’ai vécu une bonne expérience avec les joueurs et je n’ai jamais eu de problèmes à  ce niveau. Moi, je veux bien continuer avec les jeunes qui sont pétris de talent et qui ont envie de réaliser quelque chose ensemble. Mon problème, C’’est l’environnement de l’équipe, il y a eu trop de problèmes avec les responsables et je ne peux pas continuer à  travailler dans ces conditions parce que les résultats seraient toujours les mêmes. Si je dois continuer, il faudra qu’on définisse clairement les rôles et qu’on me laisse faire tout mon travail de technicien.

CAN 2010 : L’Egypte ravit la demi-finale au Cameroun

Les pharaons ont crée la sensationen s’imposant 3-1 au Cameroun. Ainsi, les poulains de Paul Leguen se sont fait laminer par une équipe Egyptienne très en forme. Le cameroun ouvre le score Sur un corner tiré par Achille Emana (dossard 10), les Camerounais ouvrent le score dès la 26ème minute. Mais, ils seront vite rattrapés par leur adversaire du jour, avant même la première mi-temps. En effet, C’’est le capitaine des Pharaons, Ahmed Hassan (dossard 17), qui venait de se créer une occasion qu’il a su concrétiser : un tir intervenu à  la 36ème minute du jeu. Et pour cause, les défenseurs camerounais ont manqué de concentration sur le but de Hamed Hassan. Tout était à  refaire pour les camerounais. L’Egypte riposte Les autres buts Egyptiens sont survenus au cours de la phase des prolongations. Le match a été largement dominé par Samuel Eto’o et ses partenaires. On a vu une équipe camerounaise qui a pris le match en main pendant les 25 premières minutes. Elle était face à  une formation égyptienne qui a eu du mal à  hausser le rythme de son jeu sur le plan physique et même tactique. Dans l’entre jeu, les égyptiens ont eu du mal à  contenir le jeu camerounais. La deuxième période du match a été vierge. La phase des prolongations a constitué une véritable déroute de l’équipe Camerounaise. La défence camerounaise percée Par un tissu d’erreurs, les Lions ont encaissé (dans l’espace de 6 minutes) 2 buts. Même si, le dernier a été validé sur une erreur d’arbitrage. Et pour cause, le 3ème but accordé n’avait pas franchi la ligne de but. Force est de noter que les Camerounais ont bénéficié d’une vingtaine de corners qu’ils n’ont pas su concrétiser. Les hommes de Hassan Cheyata ont eu les ressources techniques nécessaire pour s’adjuger la victoire. Et C’’est en vain que les Lions indomptables reviendront au score. A noter que l’Egypte a un palmarès exceptionnel en CAN et qu’elle veut préserver. Le pays en est à  sa 22è participation à  la phase finale et elle rencontrera l’Algérie en demi-finale de la 27ème CAN 2010.

CAN 2010 : L’Algérie piège la Côte d’Ivoire

Victoire de l’Algérie contre la Côte d’Ivoire (3-2) en quarts de finale de la CAN 2010 ! C’est une déception pour les Eléphants qui avait ouvert la marque par Kalou en début de match et qui reprenaient l’avantage par Keita à  la 89′. Mais Matmour, Bougherra puis Bouazza ont permis aux Fennecs de décrocher une place pour le dernier carré de la compétition. Ils affronteront le vainqueur de la rencontre entre l’Egypte et le Cameroun, qui aura lieu demain à  Cabinda. La Côte d’Ivoire marque la première mi-temps Côté spectacle, le choc entre les deux mondialistes, qui ne s’étaient plus rencontrés depuis 1997, a tenu toutes ses promesses, notamment lors d’une fin de rencontre complètement folle. Il a même surpris puisque l’oscar du jeu est plutôt à  remettre à  des Algériens décomplexés, comme l’avait annoncé leur entraà®neur, qu’à  des Ivoiriens qui se sont encore trop reposés sur leurs individualités et accélèrent par intermittence. Dès les premières minutes de jeu, la Côte d’Ivoire, bien rentrée dans le match, ouvrait le score par Kalou, à  la 4′. Le joueur de Chelsea profitait d’un ballon contré dans la surface pour récupérer le cuir, bien seul face au but. L’Ivoirien battait Chaouchi de près d’une frappe du gauche qui longeait le poteau gauche du gardien algérien (1-0). Retour des Fennecs Les occasions se multiplient pour la Côte d’Ivoire dans cette première période, mais les Algériens tenaient bon. Jusqu’à  ce qu’il égalise par Matmour à  quelques minutes de la pause (39′). Après un long ballon de Yahia, Bougherra déviait légèrement le ballon et Matmour en profitait pour se glisser entre Demel et Touré pour frapper du droit et battre Barry (1-1). Au vu de la physionomie du match, au cours duquel chaque équipe a eu son temps fort, la logique était respecté dans cette première mi-temps. Et dans la deuxième, la prestation aurait pu être similaire si le Lyonnais Abdulkader Keita, fraà®chement rentré quelques minutes plus tôt, n’était pas venu débloqué la situation d’une superbe frappe des 25 m qui s’en allait nettoyer la lucarne de Chaouchi (82′, 2-1). Déception des Eléphants en prolongations La Côte d’Ivoire se voyait déjà  en demi-finale, quand Bougherra égalisait pour l’Algérie ! Le défenseur, profitait d’une grossière erreur de marquage de Bamba et était à  la réception d’un centre venu de la gauche. Il plaçait ensuite une tête hors de portée de Barry (90+3′, 2-2). Tout était à  refaire et les équipes allaient disputer la prolongation. Des prolongations qui serviront aux Algériens de tremplin vers la qualification. Forts de leur second but, les Fennecs allaient prendre le dessus sur de pâles Ivoiriens en tout début de prolongation par Bouazza (93′). Les Ivoiriens n’ayant toujours pas compris l’importance du marquage au 2e poteau (Bouguerra marquait déjà  à  la fin du temps réglementaire sur une grossière erreur de marquage au second poteau), ils se voyaient donc corriger par des Algériens opportunistes et beaucoup plus réalistes qu’eux.

CAN 2010 : Des quarts de finale très pimentés

Le meilleur est à  venir : l’Angola, le Ghana, la Côte d’Ivoire, l’Algérie, l’Egypte, le Cameroun, la Zambie et le Nigeria sont les huit équipes qui disputent les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2010. Dans bien des cas, les matchs de cette fin de semaine auront un air de déjà  vu et de revanche. Angola-Ghana : Les Palancas Negras (antilopes noires) sauront-elles décrocher les Black Stars du firmament ? Hôtes de la CAN, les Palancas Negras réalisent à  ce stade de la compétition une très bonne performance. Premiers de leur groupe avec cinq points, les joueurs angolais ont l’occasion de faire la différence avec leur percutante ligne offensive pour s’envoler vers les demi-finales : les attaquants Flavio et Manucho sont à  eux seuls les auteurs des six buts de la sélection avec trois réalisations chacun en phase de poules. Les filets devraient encore trembler de toutes leurs fibres à  Luanda, ce 24 janvier à  16h GMT. Tout comme la Côte d’Ivoire, les Black Stars n’auront disputé que deux matchs avant la rencontre, en raison de la disqualification du Togo suite au mitraillage de sa délégation par les Forces de libération de l’enclave du Cabinda (Flec) le 8 janvier. Les Ghanéens risquent donc de manquer un peu de rythme. Vont-ils égaler leur performance de la précédente CAN qui s’était déroulée chez eux, et o๠ils avaient atteint les demi-finales ? Côte d’Ivoire-Algérie : Les Eléphants écraseront-ils les Fennecs ? Considérée comme l’un des favoris incontestés de la CAN, la Côte d’Ivoire a timidement démarré la compétition. Pour la génération de Didier Drogba et de ses coéquipiers, C’’est peut-être la dernière chance de remporter un trophée qui leur échappe depuis plus de six ans. Avec un seul but encaissé en deux matchs, le sélectionneur bosniaque Vahid Halilhodzic peut se vanter d’avoir la meilleure défense des phases de poules. Mais il a aussi un match de retard par rapport à  ses adversaires du jour. Dommage : s’il l’avait joué, cela lui aurait permis de parfaire ses ultimes réglages… Avec un seul petit but marqué en trois matchs contre trois sévèrement encaissés lors de la première journée face… au Malawi, les Fennecs auront fort à  faire face aux à‰léphants. Pourtant, ils se sont bien battus pour arracher – dans la douleur – leur qualification jumelée CAN-Mondial 2010 . Le vainqueur de ce choc entre les deux « mondialistes » rencontrera en demi-finale l’à‰gypte ou le Cameroun. Autant dire que le match aura tout l’air d’une finale avant l’heure ! Egypte-Cameroun : Les Pharaons vont-ils dompter une nouvelle fois les Lions ? Tenants du titre, vainqueurs de toutes leurs rencontres, à  la fois meilleure attaque et meilleure défense de la CAN (sept buts marqués et un but encaissé en trois matchs), les Pharaons ont bien l’intention d’enrichir leur palmarès. Eux qui n’iront pas au Mondial en Afrique du Sud se voient déjà  revenir chez eux avec la Coupe d’Afrique… Mais le chemin vers la finale sera long : en cas de victoire contre l’à‰gypte, ils devront se heurter aux Fennecs ou aux Eléphants. Pour Paul Le Guen et ses Lions, souvent malmenés lors du Tour préliminaire et qualifiés sur le fil , le match contre l’à‰gypte a un petit air de déjà -vu. Malheureux perdants de la finale de la CAN 2008 contre l’à‰gypte (0-1), à  cause d’une grosse erreur défensive de Rigobert Song, les Lions parviendront-ils à  prendre leur revanche ? Zambie-Nigéria : Les Chipolopolos (boulets de cuivre) déplumeront-ils les Super Eagles ? Qualifiés grâce à  leur victoire surprise face au Gabon – qui avait pourtant déjà  pris une option pour la suite de la compétition -, les Chipolopolos s’offrent leur premier quart de finale de Coupe d’Afrique des nations depuis 1996. La performance est belle mais ils entendent bien continuer leur parcours et, pourquoi pas, jouer la finale. Avec un seul faux pas à  ce stade, face à  l’à‰gypte, mais en sortant d’une poule au niveau hétérogène sans beaucoup de gloire, les Super Eagles n’ont plus beaucoup de temps pour s’améliorer. Du moins s’ils veulent éviter un cuisant retour à  la maison dès mardi prochain.

CAN Angola 2010 : les Pharaons s’emparent des Ecureuils

Les jeux sont déjà  faites dans le Groupe C de la CAN Angola 2010. En effet, le premier match de ce groupe s’est joué au profit des pharaons de l’Egypte. Face à  des égyptiens bien en jambe, les Ecureuils du Bénin ont mordu la poussière en s’inclinant par le score sans appel de 2 buts à  0.A première vue, ce match donnait une allure très intéressante. Le premier but égyptien signé par Mohamed intervient dans les toutes premières minutes de la rencontre, suite à  un lobe tiré à  45 mètres des buts béninois. Les écureuils réagissent par de timides actions offensives qui n’aboutissent pas, jusqu’au moment ou les pharaons inscrivent, à  la 23ème minute, leur deuxième but suite à  une erreur de marquage. Ainsi, le Bénin a été vite cueillis à  froid par 2 buts matinaux de l’Egypte. Main mise des pharaons sur la rencontre. Ainsi, l’Egypte remporte sa troisième victoire à  l’issue des 3 matchs disputés. Le Bénin n’avait manifestement pas de chances de se rattraper au cours de ce match, d’autant plus qu’il n’a pas su profiter des deux premières rencontres. Quand bien même il avait une volonté affichée de se ressaisir. Après l’inscription du deuxième but égyptien, les choses se sont compliquées pour les Ecureuils. Malgré les multiples tentatives, les béninois ne sont pas parvenus à  trouver le chemin des filets égyptiens. Après moult tentatives, ils ne sont pas arrivés à  déstabiliser la vaillante défense égyptienne. l’autre coup dur pour le Bénin aura été la suspension de son très redouté attaquant Stephan Sessegnon. C’’est le maà®tre à  jouer de cette formation béninoise a signé une absence qui a énormément pesé sur les siens. Une deuxième mi temps palpitante La deuxième mi-temps qu’on annonçait plus palpitante l’a été. Et pour cause les béninois ont démontré des velléités offensives dans le but égyptien, qui malheureusement ne se sont pas avérées payantes. Sans forcer, les égyptiens sont restés très efficaces sur toutes les actions, avant de s’imposer. D’autre part, l’on se rend compte que le sort du Bénin était déjà  lié. à‡a été difficiles pour eux de revenir au score. Les Pharaons viennent ainsi de confirmer leur statut de favori et de mondialiste. Même si l’effectif était réduit, ils ont livré un match digne de champions d’Afrique. Une sorte d’aisance a émaillé leur système de jeu. En aucun moment, l’on n’a senti de déchets dans les actions. l’on a plutôt vu une formation égyptienne sérieusement formée et bien préparée.

CAN 2010 : Réactions des Aigles après leur élimination hier

Frédéric Kanouté (attaquant du Mali): «Je suis très déçu, je ne trouve pas les mots. à‡a me touche vraiment car après notre élimination en 2008, on avait vraiment à  coeur d’aller loin. C’est surtout le deuxième match qui nous déçoit (défaite 1-0 contre l’Algérie, ndlr). Ce soir, on a réussi à  revenir, à  montrer du caractère mais dans ce genre de compétition, on ne peut pas se permettre de laisser passer un match. Pour ma dernière en sélection, je voulais aller le plus loin possible. On va maintenant faire le bilan entre nous. Il est mitigé. Il y a du bon et du moins bon. L’essentiel est d’avoir tout donné.» Mamadou Bagayoko (attaquant du Mali): «Avec les joueurs qu’on a, ce n’est pas normal d’être éliminé aussi tôt. C’est un peu frustrant. On ne passe pas car on a perdu contre l’Algérie. Il y a des problèmes dans cette équipe car on a vraiment des bons joueurs et peut-être même le meilleur milieu d’Afrique. Mais collectivement, on n’est pas assez bon. Pourtant, on avait eu une bonne préparation, on était parti au Qatar, on avait fait quatre matchs. Les gens avaient placé de gros espoirs en nous. On les a déçu.» Stephen Keshi (entraà®neur du Mali): « Nous étions venus pour essayer d’aller loin et si possible jusqu’à  la fin. Le bilan restera entre le staff et moi. C’est quelque chose de personnel. Je ne suis pas déçu comme j’avais pu l’être après le deuxième match, mais c’est très difficile pour un entraà®neur. Il y a tant de grands joueurs mais tant de problèmes aussi dans l’équipe du Mali. C’est grave. Avant moi, il y a eu dix autres entraà®neurs avec lesquels ça n’a pas marché. J’aime ce pays et ces joueurs mais si l’opportunité de prolonger existe, je ne sais pas ce que je ferai. »

Mali 3 – 1 Malawi : Trois buts pour rien, les Aigles éliminés de la CAN 2010

Kanouté-Keà¯ta, duo gagnant en première période Après l’humiliation évitée de justesse face à  l’Angola et le non-match effectué contre l’Algérie, les Aigles n’avaient plus d’autre choix que de s’imposer s’ils voulaient espérer se qualifier pour les quarts de finale. Dans cette tâche, Frédéric Kanouté et Seydou Keà¯ta, ont parfaitement joué leur rôle de leaders en inscrivant rapidement les deux premiers buts de la rencontre. Profitant d’un mauvais dégagement du gardien de but malawite, l’attaquant du FC Séville a ouvert le score dès la 38ème seconde d’une frappe imparable. Deux minutes plus tard, C’’est le milieu de terrain du FC Barcelone qui, d’un coup franc magistralement tiré en pleine lucarne, a permis aux Aigles de mener 2 buts à  0. Mis en confiance d’entrée, les joueurs de Stéphane Keshi ont affiché durant cette première période un niveau de jeu bien plus séduisant que celui déployé durant 90 minutes contre l’Algérie. A la 11ème minute, C’’est d’ailleurs Mamadou Bagayoko qui, suite à  un beau mouvement malien, oblige le portier adverse à  s’employer sur une frappe croisée vicieuse. Asphyxiés durant ce premier quart d’heure, les joueurs malawites réagissent par la suite mais témoignent d’une certaine maladresse dans la conclusion de leurs actions. Juste avant le repos, le Mali a même l’occasion de plier le match par l’intermédiaire de Mamadou Bagayoko qui, seul aux six mètres, rate l’immanquable en plaçant une tête au dessus du but. Deux nouveaux buts sans réelle importance… De retour des vestiaires, l’équipe du Malawi abat ses dernières cartes en effectuant plusieurs changements. Stratégie payante puisque Mwafulirwa réduit le score à  la 58ème minute. Sur un centre parfait de Kamwendo depuis la gauche, Sidibé se troue totalement dans sa sortie. Au terme d’un énorme cafouillage, Mwafulirwa hérite du ballon et frappe à  bout portant. A plusieurs reprises, les malawites ont même faillit revenir au score, les Aigles se contentant de procéder en contres. Et à  la 85ème minute, sur une contre-attaque éclaire, Mamadou Bagayoko dévoile enfin ses talents de buteurs. l’attaquant des Aigles écarte de la tête pour Maà¯ga, rentré en cours de jeu à  la place de Kanouté. Le nouvel entrant ne se pose pas de question et remet immédiatement pour le buteur de l’OGC Nice qui, de la tête, trompe Sanudi une troisième fois. l’Angola et l’Algérie qualifiés sans véritablement jouer A 5 minutes du terme de la rencontre, il ne restait plus qu’à  espérer que l’Angola ou l’Algérie ouvre le score dans l’autre rencontre de ce groupe A. Mais ce but n’est jamais arrivé, et il semblerait même que la seconde période de la rencontre se soit résumée à  un manque flagrant de volonté de jeu de la part des deux équipes. Car sachant que le Mali menait face au Malawi, algériens et angolais n’avaient aucune raison de forcer leur talent pour se qualifier. Peu importe, le Mali n’a pas perdu sa qualification sur ce match mais sans aucun doute lors de sa très pâle prestation face à  l’Algérie. Alors inutile de chercher mille excuses, il apparait clair qu’il fallait au moins faire match nul contre les Fennecs ou battre les angolais. Digérer et reconstruire Auteurs d’une entame de match remarquable contre le Malawi, on aurait aimé que la prestation des Aigles soit de même nature dès le début de la compétition. Mais un réveil tardif contre l’Angola et une absence de jeu contre l’Algérie ont véritablement anéanti les chances de qualification.La faute à  des joueurs peu motivés ? A une défense totalement hors sujet ? A un entraà®neur sans réel schéma tactique ni organisation de jeu ? Ou à  des adversaires tout simplement supérieurs ? Les réponses sont sans doute multiples, mais il est dans tous les cas indispensable, après ce nouvel échec, que la fédération malienne se pose enfin les bonnes questions. Il est d’ailleurs quasi certain que l’une des premières mesures prise soit le licenciement de Stéphane Keshi, vivement contesté pour ses choix tactiques, incapable de qualifier ses joueurs au Mondial 2010, et surtout incapable de faire sortir son équipe d’une poule largement à  sa portée. à‰vacuer l’immense déception de cet échec ne sera pas chose simple car tout le Mali y croyait fortement. D’autant plus qu’un éternel constat amer émerge : les Aigles ont une nouvelle fois sérieusement déçu.

Can 2010: Le Cameroun se relance dans la course!

Le Cameroun, mené très tôt au score par la Zambie et longtemps mort-vivant, s’est relancé dans la course à  la qualification en l’emportant (3-2), grâce notamment au premier but dans la CAN-2010 d’Eto’o, et prend la deuxième place du groupe D ce dimanche à  Lubango. Comme un symbole de ces Lions longtemps sans cran, le Cameroun a retrouvé la vie de manière involontaire: à  la 68e minute, Geremi Njitap veut sauver la touche et se jette pour centrer le ballon, un centre-tir anodin que le gardien zambien, Mweene, laisse filer, pour l’égalisation (1-1). Il fallait qu’Eto’o entre enfin en action pour justifier son rang de Lion dominant: le capitaine récupérait un centre de Tchoyi et enchaà®nait contrôle de la poitrine et frappe croisée (72e, 2-1). Il n’avait jusqu’alors même pas attrapé le cadre, entre une frappe du gauche écrasée (19e) et un coup franc enroulé au-dessus de la barre (42e). Coup franc qui avait d’ailleurs occasionné une explication de gravure entre l’avant-centre et l’expériementé Geremi Njitap. L’égalisation zambienne sur penalty par Christopher Katongo (82e, 2-2) renvoyait les Lions à  une mort clinique… tout juste évitée par Idrissou, entré en jeu après la pause et dont la tête sur un centre du très bon Geremi Njitap trompait Mweene, statique (86e, 3-2). Du but zambien marqué à  la 8e minute à  l’égalisation heureuse, une heure plus tard des Camerounais, ceux-ci ont paru anémiés. « On est tombé dans l’euphorie, on a attaqué à  cinq ou six parce qu’on menait 1-0! », avait critiqué le sélectionneur de la Zambie Hervé Renard après le nul contre la Tunisie (1-1); cette fois, il n’a pas eu à  déplorer de déconcentration ou de perdition tactique. Au contraire: les Zambiens ont géré leur avantage, non sans jouer crânement leur jeu délié reposant sur une technique collective – comme en témoigne la double parade miraculeuse de Kameni, sur un coup franc puissant de Kalaba puis la reprise de C. Katongo. Mais si un Lion blessé est dangereux, quand il est à  l’article de la mort, il peut s’avérer impitoyable!

Foot : quand La CAN anime les « grins » de Bamako

13h le vendredi à  Bamako : ! C’’est bientôt l’heure de la prière mais cela n’empêche pas les bamakois de se livrer à  leur exercice favori: le « grin » ou rassemblements sous l’arbre à  palabre, voire compagnonnage actif pour refaire le monde. Ici, il s’agit de refaire le match, celui des Aigles contre l’Algérie. Après l’euphorie de la folle remontée contre l’Angola, on commente la défaite 0-1 des Aigles face à  l’Algérie elle-même battue par le Malawi 3-0. Cette fois, C’’est Bakary qui s’insurge contre l’attitude des Aigles, entre deux savonnades de voiture à  cette station de lavage Du quartier Djélibougou. Le geste énergique, il critique le manque de cohésion des Aigles sur le terrain : « Je ne comprends pas cette désunion dans l’équipe, chacun veut faire cavalier seul, ils se font même pas les passes décisives au bon moment ». « Oui mais tu sais, ces joueurs là , ils sont tous titulaires dans des clubs au Nord, alors, ils s’impressionnent un peu, j‘ai l’impression? » , fait Karamoko assis à  faire du thé. C’’est le deuxième verre, parce qu’il ne saurait y avoir de paroles de « grin » sans thé. « Oui mais Kashi ( l’entraineur des Aigles), il fait quoi, je me demande ce qu’il leur raconte sur le terrain ?, », s’interroge Salif l’essuyeur. Je le vois secouer les tapis d’une RAV 4 et revenir vers nous pour finir sa palabre: « Je vais vous dire un truc, il parait que l’un des joueurs a fait des reproches à  un autre au vestiaire en lui demandant la balle et le capitaine « Djilla » aurait dit « Ca suffit, laisse nous! », Vous voyez un peu l’ambiance? ». Information à  vérifier bien sûr. Mais ils sont chauds les paroliers du « grin »Â irrités de la défaite du Mali. Surtout, ils se demandent quelle sera l’issue de la compétition pour leur pays. Prochain adversaire : le Malawi, cette équipe qui a mis un cinglant 3-0 à  l’Algérie, fait peur. Gagner à  tout prix !  » Vous avez vu les Ivoiriens jouer, ce sont de véritables tacticiens eux, ajoute Karamoko, Drogba lui se paie de ces balles, sauf qu’il pas encore réussi à  marquer ». Ce jour là , les Ivoiriens doivent jouer contre le Ghana à  19h. On attend le spectacle que n’ont pas su offrir les Aigles face à  l’Algérie. « Moi je vous le dis, cette équipe réserve des surprises, un coup, ils nous font bondir, un coup, ils nous font pleurer, J’espère qu’ils vont battre le Malawi », fait Bakary en avalant une gorgée de thé. « Faut se méfier du Malawi, ce ne sont pas des enfants de chœur parce qu’ils ne sont pas une nation de foot! », dis-je ravie de placer un mot dans ce « grin » d’hommes. Oui il faut le savoir, les « grins » sont rarement mixtes à  Bamako, mais de plus en plus, ils le deviennent surtout chez les jeunes. « Eh, madame, tu connais quoi au foot toi ? ». C’’est Salif qui vient de me dire ça d’un air taquin. « Tu sais je suis les matchs hein ? En tout cas, le Mali va gagner, crois moi. Bon as-tu fini de laver mes tapis ? » .  » Tout secs! Le soleil les a bien séché. Un dernier thé avant de prendre la route ? » , répond le jeune homme. J’accepte volontiers et avale le breuvage au goût très sucré, sucré comme la victoires des Aigles face à  l’Angola. Mais aussi légèrement amer comme la défaite face à  l’Algérie. Comment sera-t-il donc ce troisième thé ? Le match Mali-Malawi nous le dira. Je laisse ces hommes vaquer à  leurs ablutions du vendredi. Qu’ils n’oublient pas dans leur prière d’invoquer Allah pour la victoire des Aigles et leur qualification en Quart de finale !

CAN 2010/ Mamadou Bagayoko : « Nous ne sommes pas encore éliminés ! »

L’attaquant international malien de l’OGC Nice (Ligue 1 française), Mamadou Bagayoko, a indiqué que les chances du Mali sont toujours intactes pour se qualifier au second tour de la 27e édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2010, qui se déroule en Angola du 10 au 31 janvier. « On devra pas baisser les bras. Il nous reste encore un match à  disputer face au Malawi qu’on devra impérativement gagner pour espérer faire partie des quarts finalistes », a déclaré à  l’APS Bagayoko. Les « Aigles » se sont inclinés jeudi face à  là†Algérie (1-0), compliquant ainsi la tâche après le match nul face pays organisateur, l’Angola (4-4), à  l’occasion du match d’ouverture. Revenant sur la rencontre devant les « Verts », Mamadou Bagayoko estime que cette défaite est un véritable coup d’arrêt. « Après tout ce qu’on a affiché lors du match face à  l’Angola, on aurait aimé continuer dans cette dynamique pour continuer le tournoi en toute sérénité, mais ça n’a pas été le cas. Les Algériens ont mieux joué que nous notamment en deuxième période, ils ont su comment préserver leur précieux acquis jusqu’à  la fin de la rencontre », a-t-il ajouté. « On a manqué de punch tout au long du match. On n’a pas pu refaire l’exploit qu’on a réalisé face aux Angolais », a expliqué Bagayoko. Rééditer l’exploit des débuts Devant les « Palancas Negras » de l’Angola, le Mali a réussi la performance de revenir au score après avoir été mené 4 à  0, à  quelques minutes de la fin de la partie. Pour ce qui est des conditions climatiques dans lesquelles s’est déroulée la rencontre face à  l’Algérie, l’ancien joueur du FC Nantes, affirme que ce n’est pas un prétexte pour justifier ce faux pas. « Ces conditions sont valables pour les deux équipes. Je pense qu’elles ne sont pas des excuses pour expliquer cette défaite. Nous n’étions pas réalistes et maintenant nous sommes condamnés à  se racheter même si notre destin n’est plus entre nos mains ». Pour se qualifier au prochain tour, les capés de Stephen Keshi, doivent gagner face au « Flammes » du Malawi au stade de Cabinda, et espérer une défaite de l’Algérie face à  l’Angola à  Luanda, lors de la troisième journée du premier tour prévue lundi. Enfin, le joueur Malien, affirme que le groupe reste ouvert à  tous les pronostics, o๠chacune des équipes pourrait être éliminée à  l’issue de la dernière journée du groupe. « Rien n’est encore joué dans ce groupe. La victoire de l’Algérie et l’Angola a tout relancé. Les deux prochains matches s’annoncent d’ores et déjà  décisifs pour tout le monde », a-t-il conclu.

Mali 0 – 1 Algérie : Les Aigles ne décollent pas

Une première période au bout de l’ennui… Privé de Frédéric Oumar Kanouté, légèrement blessé, Stéphane Keshi avait décidé d’aligner d’entrée Tenema N’Diaye associé à  Modibo Maiga sur le front de l’attaque. Dans l’entrejeu, Mahamadou Diarra, Seydou Keita et Momo Sissoko étaient titulaires. Mais malgré la présence de la quasi-totalité des « stars » de l’équipe, les Aigles n’ont pas su développer un jeu fluide et efficace. La faute, il est vrai, à  une pelouse en très mauvaise état, mais surtout à  un manque cruel d’initiative dans le jeu. Pertes de balle, absence de précision dans les passes, et faible mouvement des joueurs, sont venus alimenter une première période pauvre en occasions de but. Seul Modibo Maà¯ga a réussi par moment à  mettre un peu de folie dans le jeu malien, mais il était bien seul et les algériens l’ont bien compris en le stoppant plusieurs fois de manière illicite. Les Fennecs quant à  eux, sans doute encore sous le choc de la claque infligée par le Malawi, n’ont pas non plus réussi à  emballer la partie. La décision devait se faire sur coup de pied arrêté et à  ce jeu là  C’’est encore la défense malienne qui a su se mettre en évidence avec une nouvelle erreur de marquage sur l’ouverture du score algérienne. Juste avant la mi-temps et sur un coup franc tiré par Karim Ziani, le défenseur Rafik Halliche s’est imposé dans les airs pour dévier le ballon dans la cage de Diakité. Aucune révolte en seconde période De retour des vestiaires, on pensait les Aigles capables de revenir au score dans la mesure o๠les débats étaient certes médiocres mais plutôt équilibrés. A la 52ème minute, le Mali n’est d’ailleurs pas passé loin d’une égalisation. Sur son côté gauche, Adama Tamboura a réussit à  déborder et à  entrer dans la surface. Au lieu de centrer en retrait pour l’un de ses coéquipiers, le défenseur d’Helsinborg a préféré tirer au but. Rageant… La suite ? Le néant… Les entrées Diallo, Fane et Kanouté n’ont rien changé, les Aigles n’ont tout simplement pas su rééditer l’exploit de leur dernier quart d’heure face à  l’Angola. Battre le Malawi et espérer Dernier du groupe A avant la rencontre opposant l’Angola au Malawi, les Aigles ne sont pas encore éliminés. Une victoire face au Malawi lors de la dernière rencontre conjuguée à  un scénario favorable entre l’Angola et l’Algérie, pourrait permettre au Mali de se qualifier. Mais qu’on se le dise, les chances de disputer les quarts de finale se sont aujourd’hui considérablement réduites.

CAN 2010 – Mali / Algérie : la qualification pour objectif

Favoris du groupe A compte tenu de leur effectif respectif, le Mali et l’Algérie ont tous les deux assez mal démarré leur CAN. Certes, les joueurs maliens ont réussi à  arraché le nul face à  l’Angola dans les ultimes secondes de la rencontre, mais il faut bien l’avouer, il s’agissait d’une très mauvaise opération d’un point de vue comptable. Les algériens eux, ont subi une véritable correction face au Malawi, l’équipe supposée la plus faible de cette CAN. Ont-ils sous-estimé leurs adversaires ? Rien n’est moins sûr… Un résultat qui fait par ailleurs les affaires du Mali dans la mesure o๠il permet aux Aigles de conserver un point d’avance sur leur principal rival du groupe. Mais attention, dans cette compétition o๠les surprises sont de plus en plus nombreuses (nul de la Côte d’Ivoire face au Burkina, nul de la Tunisie face à  la Zambie, défaite du Cameroun face au Gabon…), il serait dangereux de négliger l’Angola et le Malawi qui sont à  l’heure actuelle en tête de ce groupe A. Retrouver une solidité défensive Privée d’Adama Coulibaly « Police » et de Drissa Diakité, l’équipe malienne a rencontré de sérieux problèmes défensifs lors de son match d’ouverture. La charnière centrale n’a pas su se faire respecter et les erreurs de marquage ont été nombreuses. Si elle veut battre l’Algérie, elle devra incontestablement s’appuyer sur une maà®trise défensive plus solide en se basant notamment sur les valeurs retrouvées dans le dernier quart d’heure face à  l’Angola et sur les consignes tactiques dictées par son sélectionneur, Stéphane Keshi. Frédéric Kanouté en est conscient : « il faut faire très attention lors du prochain match parce que l’Algérie est une équipe solide défensivement et qui dispose de joueurs qui jouent dans de grands clubs. Il ne faudra pas refaire les mêmes erreurs qui pourraient s’avérer fatales pour le Mali ». Gagner la bataille du milieu s’il y’a bien un secteur qui risque d’être la clé de la rencontre, il s’agit bien du milieu de terrain. l’équipe qui remportera le plus de duels dans cette surface pourra asseoir sa domination sur son adversaire en lançant sur orbite ses ailiers offensifs et attaquants axiaux. Côté malien, inutile de présenter nos très chers Keà®ta, Kanouté, et autres Samassa… Côté algérien, il faudra surveiller de près des joueurs comme Karim Ziani et Rafik Saà¯fi, ayant tous soif de revanche après l’humiliation subie face au Malawi. Mahamadou Diarra aura dès lors un rôle crucial dans l’entrejeu. Loin d’avoir atteint son meilleur niveau, on attend beaucoup plus du capitaine de l’équipe malienne. A lui de démontrer qu’il est le « patron » au milieu de terrain. Trois absents de marque côté algérien Qualifiée héroà¯quement pour le Mondial 2010, l’équipe algérienne va devoir composer avec l’absence de trois joueurs importants du système du sélectionneur Rabah Saadane: Mourad Megni, milieu de terrain de la Lazio de Rome (Italie), souffre d’une tendinite vicieuse et Antar Yahia, défenseur de Bochum (Allemagne) est blessé aux adducteurs. A la suite d’une discussion très musclée avec son sélectionneur, Khaled Lemmouchia, milieu de terrain formé à  l’Olympique Lyonnais, a décidé de plier bagages après la défaite face au Malawi. l’ambiance dans le vestiaire algérien serait, selon plusieurs sources, délétère depuis le tragique 3-0 encaissé. Trois absences donc préjudiciables mais l’effectif de l’Algérie est riche et, malgré ses récents déboires, aura sans doute à  C’œur de se reprendre rapidement dans cette compétition. En cas de victoire, le Mali éliminerait leur adversaire Une victoire du Mali n’assurerait pas entièrement la qualification pour les quarts de finale mais permettrait d’éliminer un des favoris de la compétition, tandis qu’un match nul n’arrangerait aucune des deux équipes. Dans tous les cas, les Aigles vont passer là  un véritable test dans cette CAN et une victoire permettrait d’aborder sereinement la suite de la compétition et la rencontre face au Malawi. Allez les Aigles !

CAN 2010 : le Gabon bat le Cameroun, 1-0 et prend sa revanche

C’’est une par une minute de silence en la mémoire des deux victimes de l’attentat perpétré par les rebelles de la province de Cabinda à  la veille de la Can, que le match Cameroun – Gabon a démarré au stade de Lubango en Angola ce mercredi, 13 janvier 2010. Dès le coup le de sifflet de l’arbitre, les deux équipes qui affichaient une confiance et une sérénité quelques minutes plutôt, affichent clairement leurs ambitions. Pas le temps de procéder à  l’observation du comportement de l’un comme de l’autre adversaire, les 22 acteurs sur le terrain se montrent agressifs comme le prouve cette action menée dès les premières secondes du match, o๠l’attaquant vedette du Gabon Daniel Cousin réussi à  s’infiltrer dans la surface de réparation camerounaise. Heureusement, l’action est sans conséquence pour les camerounais, du moins, à  ce moment là . Entre la 5è et la 6é minute de jeu, grosse pression des lions indomptables via Geremi Njitap dont le tir depuis le point du premier corner accordé aux tricolores, trouve Alexandre Song, qui malheureusement ne trouve que le deuxième poteau. A la 8ème minute de jeu, Achille Emana qui s’est crée une occasion sur le flanc droit, effectue une transversale assez puissante qui se heurte au deuxième poteau. Alexandre Song véritable plaque tournante du milieu de terrain, tente tant bien que mal de contenir les gabonais. Mais ceux-ci se montrent dangereux et à  la 17éme minute de jeu, l’international Daniel Cousin en embuscade profite de l’hésitation de Nicolas Nkoulou pour ouvrir le score. But qui vient d’avantage doper le moral des joueurs gabonais qui par la suite, vont multiplier des assauts offensifs et peut compter dans le même temps sur son gardien de but, Didier Ovono exceptionnel dans cette rencontre, et que l’on pourrait sans risque de se tromper le considérer comme l’homme du match. Quoi qu’il en soit, le but galvanise les panthères et semble déstabiliser les lions. La position un peu hybride du capitaine Samuel Eto’o fils ne lui permet pas de s’exprimer comme le renard de surface qu’il est, difficile de le voir en effet dans les 25 derniers mètres puisqu’il il décroche et laisse Achille Webo plus en avant. Le Cameroun domine toujours en terme de possession de balles, mais le réalisme est beaucoup plus du côté gabonais, qui mène au score. A 15mn de la fin de la première mi-temps, un peu de frustration se fait ressentir dans les rangs camerounais, Eto’o fait d’ailleurs un geste de la main, comme pour demander de faire tourner le ballon. A 3mn de la fin de cette période, pressing des lions dans le camp adverse, mais pas de solution et C’’est sur le score d’un but à  zéro en faveur du Gabon, que l’arbitre siffle la mi-temps. Les lions plient l’échine A la reprise, Somen A Tchoyi joueur à  vocation offensive, prend la place de Landry Nguemo pas très brillant en première période. Somen va d’ailleurs causer quelques soucis à  la défense gabonaise, sans véritable changement au tableau. Les lions vont également manquer plusieurs occasions de buts en cette seconde période. Les tentatives de Samuel Eto’o obligé de laisser les côtés et de revenir parfois dans l’axe, ne vont rien changer. La rage, la frustration et la tension se font alors ressentir dans les rangs des lions dont les actions offensives vont se heurter au mur défensif des gabonais et à  leur gardien de but. A la 93é mn de jeu, le Gabon manque d’ailleurs de saler l’addition suite à  une frappe de Aubameyong depuis les 36m. Le tir part comme un fusil, et le portier camerounais, Idriss Kameni a juste la présence d’esprit de l’effleurer de la main et d’écarter le danger. Les six minutes de temps additionnels ne vont rien changer pour les lions, domptés au finish par les panthères qui réussissent là , à  prendre leur revanche sur le camerounais. Il n’y a donc pas eu la passe de trois pour Samuel Eto’o et ses coéquipiers qui entament plutôt mal cette 27é édition de la coupe d’Afrique des nations de football.

CAN 2010/Stephen Keshi :  » Pour battre l’Algérie, il faut rééditer notre dernier quart d’heure « 

Le Nigérian Stephen Keshi, sélectionneur du Mali, était partagé entre le soulagement et les regrets à  la fin du match Angola-Mali de dimanche soir. Réediter l’exploit face à  l’Algérie «Je suis soulagé que nous ayons pu revenir au score, même si ce n’était pas très évident. Néanmoins, je pense que C’’est bien dommage que nous n’ayons joué que durant les 20 dernières minutes, car si nous avions montré le même niveau durant toute la partie, nous aurions certainement été en mesure de gagner», a-t-il déclaré. Cela l’amène déjà  à  préconiser la même hargne lors du prochain match face à  l’Algérie. «On avait l’impression que les joueurs étaient hors du match» Questionné sur les causes du mauvais match des Maliens, surtout en première mi-temps, le coach ne trouve pas d’explications. «Je ne sais pas si C’’est la crispation ou C’’est à  cause de l’état du terrain. On avait l’impression que les garçons n’avaient pas conscience de l’importance de la rencontre, qu’ils étaient hors du match. Heureusement qu’ils se sont bien ressaisis.» l’essentiel pour lui est que «le Mali n’ait pas perdu, ce qui aurait pu être problématique pour la suite». «Je ne sais pas si nous avons gagné ou perdu deux points» Avec le scénario incroyable du match et le retour miraculeux des Maliens durant les dernières minutes, le Mali est un peu miraculé. «Je ne sais plus si nous avons gagné deux points ou si nous en avons perdu deux. Je crois que C’’est un peu les deux car nous étions largués de quatre buts, ce qui aurait dû déboucher sur une défaite, mais nous avons aussi démontré que, lorsque nous voulons bien jouer, nous pouvons faire mal. C’’est peut-être l’enseignement le plus important à  tirer de ce match.» Pour Mahamadou Diarra, le capitaine des Aigles, l’équation est simple :  » Maintenant, on va se concentrer sur l’Algérie et surtout penser à  corriger notre défense et arranger aussi notre milieu du terrain. La tâche ne sera pas facile contre l’Algérie ».