Premier League : Des enjeux partout

Alors que tout est joué dans la plupart des autres grands championnats, en Premier League le suspense reste entier. Titre de champion, qualification pour la Ligue des Champions, septième place qui pourrait être qualificative pour la Ligue Europa ou encore relégation, les deux dernières journées du championnat britannique ne manqueront pas d’attrait et d’intérêt.

Elle aura été passionnante cette saison de Premier League. Engagées dans le sprint final du championnat, plusieurs équipes ont encore tout à gagner… ou à perdre. Le plus important d’abord : la course au titre. Liverpool va-t-il enfin décrocher pour la première fois de son histoire le trophée de la Premier League ou Manchester City résistera-t-il à la pression, afin de, dix ans après son voisin de United, devenir la deuxième équipe à conserver deux années de suite le trophée ? « Quatre-vingt-douze points, c’est incroyable. C’est entre nos mains, on doit gagner les deux prochains matchs », a prévenu Pep Guardiola, le coach espagnol des Sky blues de City, après la difficile victoire sur le terrain de Burnley le dimanche 28 avril.  Avec un point d’avance sur leur dauphin, les Citizens gardent leurs atouts pour remporter le titre pour la sixième fois de leur histoire et recoller à Chelsea. Pour cela, ils seront dans l’obligation de gagner leurs deux derniers matchs. Contre Leicester lundi prochain, une équipe qui les avait battus à l’aller (2 – 1), et contre Brighton, qui pourrait jouer sa survie dans l’élite durant cette rencontre. Espérant un faux pas de City pour espérer régner sur l’Angleterre, Liverpool n’en a pas moins un calendrier très compliqué. Les Reds auront un déplacement difficile ce samedi sur la pelouse de Saint James Park pour y défier Newcastle, et ce trois jours après un match de Ligue des Champions au Camp Nou de Barcelone (défaite 3-0). Les deux derniers matchs de Liverpool se disputent en effet entre les deux rencontres de demi-finale de la C1. Les hommes de Jurgen Klopp clôtureront leur saison dans leur antre d’Anfield, face à l’équipe surprise de cette saison, Wolverhampton. La formation des Wolves, à l’accent très lusitanien, a pris des points contre toutes les équipes du « Big six » cette saison, Liverpool mise à part, qu’ils ont néanmoins battue en F.A. Cup. « C’est comme dans Highlander, un seul de nous deux sera là à la fin (…). Mais nous ne jouons pas seulement pour être champions à la fin de la saison. Oui, c’est l’objectif principal, un grand objectif. Ce groupe essaie d’y parvenir pour la première fois et nous en sommes évidemment assez proches en ce moment. Nous avons encore une chance de le faire », a confié le technicien allemand, qui garde foi en les chances de son équipe.

Qui pour le Big 4 ?

Si City et Liverpool sont déjà assurés de finir aux deux premières places, tout reste encore à jouer en bas du classement. Alors qu’il y a encore quelques semaines ils étaient annoncés comme prétendants à la victoire finale, les joueurs de Tottenham se sont liquéfiés et voient désormais leur place menacée. Troisièmes avec 70 points, cinq de plus que le sixième du championnat, les Spurs n’ont plus droit à l’erreur s’ils veulent s’assurer une présence à la prochaine Ligue des Champions. L’équipe de Mauricio Pochettino a encore deux matchs à disputer : un déplacement toujours très difficile à Bournemouth et la réception d’Everton, équipe en forme. Toute nouvelle sortie de piste sera scrutée par ses concurrents, qui n’attendent que cela pour prendre l’ascenseur. Chelsea, à deux points des Spurs, devra pour conforter sa place être solide contre Watford et Leicester, ses deux derniers adversaires.  Arsenal, qui reste sur trois défaites en trois matchs, devra sortir la tête de l’eau pour ne pas rater une deuxième saison d’affilée le train de la C1. Équipe la plus titrée de l’histoire du championnat anglais, Manchester United a également des lendemains très compliqués. Après avoir réussi une formidable remontée suite au limogeage de José Mourinho, les Mancuniens sont retombés dans leurs travers. Il faudra vraiment une conjoncture favorable aux Reds Devils, sixièmes, pour accrocher la Ligue des Champions. Leur coach l’a lui-même reconnu. « Si on regarde le classement, on voit que ce sera difficile pour nous de terminer dans le top 4. On va essayer de bien jouer et de gagner les deux derniers matches, on ne sait jamais », a déclaré Ole Gunnar Solskjaer, après le nul concédé contre Chelsea. Manchester devra aussi espérer des faux-pas de ses concurrents pour jouer la compétition reine de l’UEFA la saison prochaine.

El Bilal Touré : « Se surpasser et être performant»

À 17 ans, il a déjà tout d’un grand. Son nom, El Bilal Touré, est celui qui était sur toutes les lèvres après la finale victorieuse du Mali à la CAN U20. Athlétique, technique, à l’aise des deux pieds, le jeune Malien a fait étalage de tout son bagage durant la compétition. Plébiscité par la CAF, qui l’a placé dans l’équipe type du tournoi, c’est un champion tout juste auréolé qui a répondu aux questions de Journal du Mali.

Vous êtes Champion d’Afrique junior. Comment avez-vous vécu la compétition ?

Il y a de la fatigue, ce n’était pas facile. De la première rencontre à la finale, ce n’était pas simple. La défaite lors du premier match nous a compliqué la tâche. Nous avions plus de pression. Dieu merci, nous avons réussi à nous rattraper durant les rencontres qui ont suivi. Mais là, ça va, nous sommes soulagés, l’objectif est atteint.

Vous perdez votre premier match et aussi votre capitaine lors de cette rencontre. Vous est-il arrivé à ce moment-là de douter ?

Douter je ne dirai pas, plutôt une pression. Tu rentres mal dans la compétition. Perdre 2 – 0, c’est beaucoup trop, cela fait mal. C’était à nous de mettre la pression du bon côté, nous remotiver et aller de l’avant. Nous savions déjà que si nous perdions le deuxième match, c’était fini. Nous devions donc forcément gagner. C’est avec cet état d’esprit que nous avons abordé les matchs qui ont suivi, et il y a eu la victoire au bout.

Vous jouez dans le club Africa Football Élite (AFE), qui prône un jeu léché et porté vers l’offensive. A-t-il été compliqué de vous adapter au schéma de jeu du Mali ?

C’était un peu compliqué, mais chaque entraineur à sa vision du football. Il est demandé à un joueur de pouvoir s’adapter. Quand tu joues pour la Nation, c’est la victoire qui compte. Tu peux bien jouer et perdre, ce que les gens retiendront au final, c’est le résultat. Pour notre premier match, nous avons essayé le beau jeu et dominé le Sénégal, mais à la fin nous avons perdu. Après, nous avons été plus pragmatiques. En tant que joueur, je ne me focalise pas que sur une seule manière de jouer. Chaque entraineur fait ses choix, au joueur maintenant de se surpasser afin de donner le meilleur de lui-même et d’être performant pour l’équipe.

Vos prestations durant la compétition sont un merveilleux tremplin. Des pistes déjà pour la suite de votre carrière ?

Je ne gère pas cela, c’est Seran Diabaté (son manager) qui s’en occupe. Il sait ce qui est bien pour moi, il décidera.

Un club dans lequel vous rêveriez de jouer ?

Pas de club en particulier, mais le championnat que j’aime est la Premier League.

Vous êtes déjà présenté par beaucoup comme le futur grand attaquant de l’équipe du Mali. C’est une pression supplémentaire ?

À moi de le prendre comme une source de motivation. Je ne dois pas me reposer sur mes lauriers parce que les gens me font des éloges. Il me faut au contraire continuer à travailler. Néanmoins, je suis content que certains aient ces avis sur ma personne. À moi maintenant de rehausser le niveau et de montrer que je mérite ces dithyrambes.

Vous avez fait vos gammes dans des centres en Côte d’Ivoire avant de suivre votre entraineur à l’AFE. Pourquoi ?

J’avais confiance en mon coach (Alain Tiémélé Kouadio « Charlton »). Je l’ai donc suivi au Mali. J’ai beaucoup appris auprès de lui et je me suis dit qu’il pouvait encore m’apporter énormément. Le E de AFE veut dire Élite, cela parle. Nous ne sommes pas les meilleurs, mais nous essayons d’être à un excellent niveau. Il y a un peu plus d’un an, nous étions en troisième division. L’année suivante en deuxième division et nous jouons la demi-finale de la Coupe du Mali. Nous remercions le Seigneur pour ce parcours et nous espérons faire encore mieux à l’avenir.

Une polémique a vu le jour sur votre nationalité, certains affirmant que vous n’étiez pas Malien. Cela vous a-t-il touché ?

Oui, j’ai été touché. Qu’il y ait des personnes qui spéculent sur ma nationalité, c’est étonnant. Je pense qu’en tant que joueur nous sommes libres de jouer où nous voulons. Mais, dans toutes les histoires, il y a de bonnes et de mauvaises personnes. Certains ont essayé de me créer des problèmes, d’autres, comme mon manager, m’ont soutenu, ce qui a permis de dénouer la situation. Je les remercie pour cela.

Le Mali remporte la CAN-U20

Une nouvelle fois sur le toit de l’Afrique. Après deux trophées de champion d’Afrique U-17 (2015,2017), le Mali s’est offert le premier de son histoire en junior. Les Aiglons sont venus à bout du Sénégal au terme d’une rencontre qui s’est décidée aux tirs aux buts.

Face à une équipe qui les avait battus en match de poule, les joueurs de Mamoutou Kané ‘’Mourlé sont bien entrés dans le match. En pressant bien et en mettant beaucoup d’impact, le Mali a longtemps empêché les Lionceaux du Sénégal de développer leur jeu. Très appliqué à la récupération, et porté offensivement par le talent d’El Bilal Touré et d’Hadj Dramé, les Aiglons vont ouvrir le score juste après le premier quart d’heure. A la 16ème minute, à la suite d’un centre, Boubacar Traoré contrôle bien le ballon, crochète tout en lucidité avant de marquer. Les Sénégalais, pourtant si brillants jusque-là dans la compétition ont eu toutes les peines du monde à se créer des occasions durant la première mi-temps.

En seconde période, les U20 Maliens, toujours plus entreprenants auraient pu marquer un deuxième but, et tuer les rares velléités de révolte sénégalaise. Il n’en a rien été. Les Aiglons ont vendangé. L’excellent El Bilal Touré butant sur le gardien sénégalais, bien sorti dans ses pieds, ou encore Boubacar Traoré voyant sa belle frappe tendue passée près des buts sénégalais. A force, le Mali a fini par se faire punir. Boosté par leurs nouveaux entrants, le Sénégal est revenu dans la partie. D’un retourné Amadou Dia Ndiaye a remis les deux équipes à égalité, après une frappe d’un de ses coéquipiers détourné par le gardien malien.

Mis en confiance par ce but et face à une équipe malienne lessivée par la débauche d’énergie, le Sénégal pousse pour passer devant au score. Mais les incursions sénégalaises sont repoussées par une belle défense malienne, qui résiste en dépit de la fatigue et qui tient bon jusqu’aux tirs aux buts. Trois des cinq tireurs sénégalais manquent leur tentative, envoyant le Mali sur trôner sur l’Afrique. Une belle victoire et une belle revanche pour le Mali et son entraineur. Critiqué pour avoir laissé sur le quai Abdoul Salam Ag Jiddou, un des plus grands talents, et pour son jeu, Mourlé est tout de même allé au bout de ses idées. Préférant pragmatisme et efficacité à un jeu léché et spectaculaire. En chiffres, le Mali a encaissé quatre buts et en marqué autant dans cette compétition. A « l’italienne ».

Siriman Kanouté : « Je suis désormais habitué aux trophées individuels »

Match à 50 points durant l’Afrobasket U-16 en 2017, meilleur marqueur de la Coupe du monde U-17 en Argentine, MVP de l’Afrobasket U-18, Siriman Kanouté (17 ans) affole les compteurs. Tout juste auréolé d’un nouveau titre de champion d’Afrique, après celui remporté avec les Cadets, et avant de s’envoler pour la France parfaire sa formation à Nancy, le fils de Séga Kanouté se livre à Journal du Mali.

Vous venez d’être couronné champion d’Afrique. Comment avez-vous vécu cette compétition à domicile ?

Le début de la compétition a été très compliqué pour moi, avec le fait de jouer à domicile, devant ce public. Je n’ai pas réussi à me mettre dans de bonnes dispositions durant les deux premières rencontres. Je suis habitué à jouer au Mali, mais c’est la première fois que je jouais devant un tel public et cela m’a un peu stressé au début. Nous avions tous cette pression de ne pas décevoir à domicile. Mais j’ai pu par la suite retrouver mon niveau et j’en suis très content.

La finale a été âprement disputée…

Le Sénégal était aussi prêt physiquement et tactiquement que nous et la rencontre a été difficile. A la mi-temps, nous menions de neuf points et nous nous sommes dit que c’était joué. Mais nous nous sommes vite rendu compte que tant que le coup de sifflet final n’a pas retenti il ne faut jamais se déconcentrer. Lorsqu’ils ont fait un retour, durant le troisième quart-temps, une défaite éventuelle nous a un temps traversé l’esprit, mais nous avons vite balayé cette pensée pour nous ressaisir, pour nous, le public et le Mali.

Le titre de MVP est venu récompenser votre beau tournoi…

Que dire? J’ai déjà été MVP de l’Afrobasket U-16 à l’Ile Maurice, j’ai également été meilleur marqueur. Je suis désormais habitué à recevoir des trophées individuels. Mais on ne peut devenir MVP sans soutien. Les autres travaillent à ce que tu puisses briller et inversement. C’est un ensemble qui te permet d’être meilleur marqueur ou meilleur joueur. Mon trophée est collectif et il est pour le Mali.

Vous étiez encore il y a un mois avec les Cadets. Comment s’est passé votre intégration chez les Juniors ?

Je n’étais pas seul, nous étions trois, avec Oumar Ballo et Lamine Kéita. Notre intégration s’est faite dans les meilleures conditions. Nos coéquipiers nous ont bien accueillis. Personnellement, j’avais déjà passé du temps avec certains d’entre eux. Ils préparaient la Coupe du monde et moi l’Afrobasket U-16. Nous communiquons bien, nous sommes de la même génération. Une relation de fraternité s’est installée.

Il paraît que vous êtes meilleur footballeur que basketteur. Pourquoi donc avoir choisi le basket ?

Effectivement. Je me cachais pour aller jouer au football le matin et le soir j’allais pratiquer le basket-ball. Mon père m’a dit que cette cadence m’épuisait et m’a demandé de choisir.  Plus le temps passait, plus je prenais goût au basket et j’ai donc opté pour ce sport. Ma famille a été pour beaucoup dans mon choix. Mon père m’emmenait avec lui aux entrainements. Il coachait l’équipe féminine du stade malien et en marge de ses séances il m’apprenait les fondamentaux. Il m’a encadré jusqu’à ce que je sache dribbler et shooter. Il m’a par la suite confié à Zoumana Coulibaly, le coach de l’équipe masculine de l’AS Real, qui m’a beaucoup fait travailler. Je le salue pour cela, c’est lui qui m’a façonné.

Quelles sont tes perspectives d’avenir ?

Mon premier projet est de devenir professionnel. Après cela je viserai un autre objectif. J’irai pas à pas. Je souhaite d’abord passer pro en France, ensuite je chercherai à intégrer la NBA ou la Liga, mais la NBA c’est le summum. Si j’y arrive, je ferai la fierté du Mali.

Où rêverais-tu de jouer ?

J’aimerai bien jouer à Golden State. J’adore Stephen Curry, Klay Thompson et Kevin Durant. Mais l’équipe qui me fait vraiment rêver en NBA c’est Oklahoma City Thunder. Jouer avec Russel Westbrook serait un accomplissement.

Afrobasket U18: Le Mali, champion d’Afrique

Au terme d’une rencontre à suspens et à multiples rebondissements, le Mali s’est adjugé le trophée de champion de l’Afrobasket U18 devant le Sénégal 78-76. Le premier de son histoire dans cette catégorie.

Les Aiglons, exceptionnels tout le long du tournoi, font de beaux champions. Mais, que ce fut rude. Opposé au Sénégal, l’autre nation ayant survolé la compétition, le Mali a longtemps été bousculé, poussé dans ses retranchements jusque dans les ultimes secondes du match.

Vifs et plus présents aux rebonds, les Sénégalais ont fait la course en tête dans le premier quart-temps du match. Sous l’impulsion notamment de son capitaine Jean-Jacques Boissy, intenable et d’Amar Sylla, le Sénégal a dominé les premières dix minutes de la finale (20-23). C’est la première fois de la compétition que le Mali perdait un quart-temps. Loin d’être démobilisés et portés par un public surchauffé, les Aiglons ont réglés la mire durant le second acte.

Le virevoltant Siriman Kanouté, MVP et meilleur passeur du tournoi a fait des misères à la défense sénégalaise. Bien épaulé par ses coéquipiers, Abdoul Karim Coulibaly et Fousseyni Dramé qui ont haussé leur niveau de jeu, le Mali a regagné les vestiaires avec une avance de neuf points.

On croyait dès lors la machine lancée, mais le Sénégal n’avait pas abdiqué, loin de là. À la reprise, les Lionceaux ont repris leur mode conquérant, refait son retard et même passé devant durant le troisième quart. Grace à un Biram Faye retrouvé (meilleur joueur sénégalais), les Sénégalais ont un temps glacé le palais des Sports Salamtou Maiga.

« Nous savions que cela allait être un match difficile, mais nous étions préparés à une physionomie de ce type, nous n’avons jamais paniqué » a assuré le coach Alhadji Dicko à l’issue de la rencontre. Le dernier quart de la finale a été un véritable chassé-croisé entre les deux équipes. Elles se sont rendu coup pour coup. Le Mali a été plus fort sur la fin, grâce au talent de Fousseyni Dramé qui a livré le match de sa vie 19pts, 10 rebonds et 4 interceptions.

« Une finale ça se gagne, et nous sommes heureux de l’avoir fait devant ce magnifique public, nous avions à cœur de leur offrir cette coupe, la victoire est d’autant plus belle que nous jouions contre une équipe très forte » s’est réjoui le capitaine de l’équipe Martin Diakité.

La France sur le toit du monde

1998-2018. Vingt ans après, l’équipe de France est championne du monde.  Victorieuse de la Croatie 4-2 en finale, la France remporte pour la seconde fois de son histoire la Coupe du monde. 

Cette finale aura finalement été à l’image du tournoi de la France. Pas forcément brillante dans le jeu, mais diablement efficace. Face à une équipe croate plus entreprenante en début du match, les français ont su faire le dos rond avant de piquer. Et comme cela a été le cas en quart ou en demi, le salut est venu sur un coup de pied arrêté. Le coup-franc de Griezman était propulsé dans ses propres buts par Mario Mandzukic, héros de la demi-finale contre l’Angleterre. Mais les Croates, maitres du jeu réagissent dix minutes plus tard par Périsic, qui égalise après un bel enchainement. Il était écrit que le sort s’acharnerait contre les héros de la ‘’Vatreni’’. Une faute de main du meme Périsic offrait un penalty à la France, tranquillement transformé par Griezman.

En seconde période, la France ajouta deux autres buts, par le très décrié Paul Pogba, et celui qui sera élu meilleur jeune du tournoi, Kylian Mbappé. En dépit d’une bourde de son gardien et capitaine Hugo Lloris qui a offert le but du 4-2 à Mandzukic, la bande à Deschamps a su garder la tête froide pour offrir une deuxième couronne à la France. Après la génération Zidane-Thuram-Barthez-Henry, place désormais aux Varane-Pogba-Mbappé-Kanté-Griezman.

Golden State balaie Cleveland et conserve son titre

Vainqueurs à Cleveland vendredi, les Dubs remportent la finale NBA et leur troisième titre en quatre ans.

La victoire et le titre pour Golden State ! Ou plutôt, une balade et le «back-to-back». Car les Warriors n’ont fait qu’une bouchée des Cavs vendredi, à la Quicken Loans Arena, lors du Game 4 des Finales NBA 2018 (85-108). Leur deuxième sacre d’affilée, le troisième en quatre ans et le sixième de l’histoire du club (1947, 1956, 1975, 2015, 2017). Grand artisan de ce succès, Stephen Curry aura compilé 37 points à 7/15 à longue distance. 20 points, 12 rebonds et 10 passes pour Kevin Durant, MVP de la série, comme l’an dernier, et une grosse, grosse défense des Californiens (34,5% aux tirs pour Cleveland), bien décidés à ne pas faire durer le suspense plus longtemps. On l’a bien vite compris… Un «sweep», le deuxième subit à ce stade de la compétition par LeBron James (22 pts, 7/13, 7 rbs, 8 pds), trop seul pour espérer dans cette finale, sa neuvième et la huitième d’affilée. Sera-t-il encore à Cleveland l’an prochain ? En attendant, il s’incline pour la sixième fois en finale. Et cette fois, il n’y a pas eu photo, même si les matches 1 et 3 auraient très bien pu basculer en faveur des Cavs…

ntensité en défense, mouvement en attaque : les Warriors faisaient rapidement la course en tête (13-24, 7e) avec déjà 12 points pour Curry et 6/10 de loin (Curry x2, «Iggy» x2, Green, Young) après 12 minutes. LeBron et compagnie resserraient leur défense et faisaient une moisson aux rebonds, notamment grâce à Love, Hood et Nance Jr (39-38, 17e). Avec la troisième faute de Klay Thompson en bonus (17e). Las, les joueurs de Steve Kerr retrouvaient leurs esprits. A l’image de «Chef Curry» qui continuait de cuisiner les Cavaliers en trouvant de l’espace et de l’adresse. Comme sur ce trois points sur le museau de «LBJ» à 5 secondes du buzzer de la mi-temps (52-61 MT), son quatrième (4/6) et le neuvième des Dubs (9/17), tandis que les locaux étaient limités à 38,3% aux tirs (6/15 à 3 pts). 16 points pour James.

Deuxième période à sens unique

Habitués à prendre le large dans le troisième quart, les Dubs entamaient cette seconde période par un 5-0 (52-67, 26e). Cleveland se rebiffait (58-69, 28e), mais sans défense, point de salut. D’autant que Klay Thompson sortait enfin de sa boîte et que les visiteurs prenaient tous les ballons 50/50, arrachaient des rebonds offensifs au nez et à la barbe de Cavaliers de plus en plus résignés. Et incapables de faire des stops. Au final, Golden State remportait ce troisième quart 25-13 et comptait 21 longueurs d’avance à l’entame du quatrième (65-86), le plus gros écart de la partie jusque-là. Ecart qui grimpait jusqu’à +28. Ty Lue offrait une standing ovation à LeBron en le sortant, définitivement, à 4’03 de la fin (77-102). Steve Kerr vidait son banc à 2’47 du buzzer final (79-104) et la fête pouvait commencer (85-108 score final). LeBron en avait assez vu et rentrait au vestiaire dès le coup de sifflet final. Il avait toutefois pris le soin de saluer un à un ses adversaires sur le parquet avant d’être remplacé. Les Warriors n’ont peut-être pas été aussi brillants que l’an dernier. Ils ont même été poussés dans leurs retranchements par les Rockets de James Harden et Chris Paul au tour précédent. La joie n’en est sans doute que plus grande. A venir en NBA ? La Draft le 21 juin et la soirée récompenses individuelles, le 25.

Calendrier et résultats des Finales NBA :
Game 1, jeudi 31 mai : Golden State-Cleveland 124-114 ap
Game 2, dimanche 3 juin : Golden State-Cleveland 122-103
Game 3, mercredi 6 juin : Cleveland-Golden State 102-110
Game 4, vendredi 8 juin : Cleveland-Golden State 85-108 (Golden State champion, 4-0)

Daba Modibo Keita : Un champion de Taekwondo est né

Du haut de ses 2,5 m l’athlète a toujours su mettre à  rude épreuve, ses adversaires qui tombent comme du bois mort lors des matchs de compétion. Et ses 85 kg, ne l’ont jamais trahi. Bercé par le sport, le jeune Daba s’est éperdument lancé dans la pratique de plusieurs disciplines sportives. C’’est ainsi que, de fil en aiguille, il s’est fait distinguer dans le Basketball d’abord. Vous avez dit Daba Basketteur ? De 2001 à  2002, il est champion de la coupe du Mali, au compte du Stade Malien de Bamako ou il fait ses premiers pas en basket. Du Stade malien de Bamako, l’athlète a vite gravi les échelons en rejoignant l’équipe «Â Tremblay AC’ » de la France. Mais avant la France, il fait un bref passage en Angola (de 2002 à  2003) o๠il décroche le titre de vice champion de la coupe d’Angola. En France, il a participé aux 3ème championnats de France de Baskett ball, et au «Â All stars games » à  Bercy. Comme si son statut de basketteur talentueux ne lui suffisait pas, l’athlète a viré vers le Taekwondo. Car, certainement, il estimait n’avoir toujours pas donné le meilleur de lui-même. Champion de Taekwondo De 2002 à  nos jours : Que de trophées remportés en Taekwondo ! Entre autres, Daba Modibo a été sacré Champion du Mali en 2002 et 2004. En mars 2004, il s’accapare d’une médaille d’Or à  l’Open international de Nantes (France) et une médaille de Bronze à  l’Open international d’Alsace, Strasbourg, France. En 2004, l’athlète est médaillé d’Or au Tournoi Open International de Picardie (France) et médaillé d’Or au Championnat Open International de Paris. En septembre 2005, il gagne la médaille d’Or au 8ème Championnat d’Afrique à  Antananarive (Madagascar) avant de remporter la 3ème Coupe Mondiale Francophone de Taekwondo à  Niamey au Niger. C’’est alors qu’il a est décoré en 2006 dans son Pays : «Â Chevalier de l’Ordre National ». En 2007, le jeune combattant s’illustre au 18ème Championnat masculin et 11ème Championnat du Monde de Taekwondo, Beijing (Chine) ou il décroche le titre de Champion du Monde, Catégorie Poids Lourds, +80kg, et le trophée de Meilleur Combattant. La plus haute consécration jamais bénéficié par un combattant africain. Cet exploit a été réédité cette année. Le Sacre réédité A l’issue du 19ème championnat du monde de Taekwondo, disputé du 14 au 18 octobre à  Copenhague (Danemark), Daba Modibo Keita n’a pas déçu le peuple malien. Ainsi, il a réussi à  conserver son titre de champion du monde des Poids Lourds (+87 kg). l’exploit a été salué par les plus hautes autorités de la nation. La preuve, il y une semaine, il a été reçu par le président ATT qui lui a remis de manière symbolique un chèque de 5 Millions de francs. Doléances à  Koulouba Les doléances adressées par l’athlète aux plus hautes autorités, sont discutées. Le Mali (comme bien d’autres pays d’ailleurs) n’est pas en reste quant il s’agit d’encourager tous ceux qui arrivent à  se distinguer à  l’échelle internationale, en rendant hommage à  la nation. Que ce soit dans le domaine du sport ou de la culture… l’athlète Daba a donc mis les pieds dans le plat en demandant une rente à  vie. Les autorités le prendront-elles au sérieux ?

Taekwondo : Daba Modibo Keita conserve son titre de champion

A l’issue de la partie qui l’a opposé Mercredi dernier, au Sud Coréen, Nam Yun Bae dans la catégorie des poids lourds (à  Copenhague), le géant combattant n’a pas son pareil au monde. Ce résultat n’est que la confirmation de ce qu’il a de plus précieux en lui : à  savoir, son prestigieux et impressionnant talent en la matière. En un rien de temps, cet artiste a excellé, et de manière fulgurante. Jamais un pratiquant d’arts martiaux Malien a réussi ce que Daba Modibo est aujourd’hui devenu un star du sport… Du coup, il rayonne de fierté pour une nation Malienne tant assoiffée de célébrité et de privilège. Par son exploit, le Mali est honoré à  plus d’un titre. Ainsi, il a réussi à  brandir le drapeau Mali au firmament de ceux des autres nations. Pour de nombreux observateurs, ce jeune mérite bien une telle couronne. D’autant plus qu’il incarne vraisemblablement l’image d’un artiste courageux qui aime son travail et le fait avec détermination et gaieté de C’œur. «Tous les bons qualificatifs sont mérités par ce jeune artiste au talent immense. Comme toujours, il n’a jamais voilé ses ambitions à  combattre avec succès sur l’arène des Nations. Je lui réitère tout mes encouragements », nous a confié, Chappé, un de ses amis d’enfance… Daba Modibo Keita attendu à  Bamako Puisse, Daba Modibo Keita, servir de modèle pour l’ensemble des fils de la Nation. En tout cas, tous les honneurs de la nation attendent, ce soir (son arrivée à  Bamako), l’homme qui a hissé le TaeKwondo malien dans le gotha mondial.

Ligue des Champions : 2e malien sacré, Seydou Keita réussit le triplé avec le Barça

Seydoublen est le 2e malien à  soulever la Coupe aux grandes oreilles après Djimi Traoré en 2005 avec le FC Liverpool. Entré en cour de jeu à  la 70e min, Seydou Keita a participé de fort belle manière à  la victoire du FC Barcelone (2-0) devant le Manchester United au Stadio Olimpico de Rome. Celui qu’on désigne comme le «fils» de Pep Guardiola, a été un homme très important dans le dispositif Catalan cette saison. Bien que milieu défensif, Seydoublen a réussit a inscrit 4 buts en championnat et 2 en Ligue des Champions. A la veille de cette fameuse finale, l’international malien avait pourtant dit ceci «Pour nous les musulmans, tout est décidé par Allah. Allah a donc certainement déjà  décidé du destin de la finale de la Ligue des Champions, c’est déjà  écrit, même si nous devrons faire tout notre possible pour gagner car personne ne peut savoir à  l’avance qui va être Champion» Après Djimi Traoré en 2005, Seydou Keita devient le deuxième malien à  soulever la Coupe aux grandes oreilles au détriment de Manchester United