Communiqué du conseil des ministres du mercredi 30 mars 2016

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a : – adopté des projets de texte ; – et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : AU TITRE DU MINISTERE DE L A JUSTICE ET DES DROITS DE L ‘HOMME : Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). La Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), créée par la loi du 19 novembre 2009, a pour mission de contribuer à  la promotion et au respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. A la suite d’une évaluation effectuée en mars 2012, le Comité international de coordination des institutions nationales des droits de l’homme a conclu que les textes de création et d’organisation de la CNDH-Mali n’étaient pas conformes aux Principes de Paris concernant le statut et le fonctionnement des institutions nationales de protection et de promotion des droits de l’homme. Le présent projet de loi vise à  prendre en compte les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme dans le même sens et à  mettre en conformité le statut, les missions, les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avec les principes de Paris. Il fait de la Commission Nationale des Droits de l’Homme une autorité administrative indépendante et lui confère l’autonomie de gestion. Il réaménage l’organisation et le fonctionnement de la Commission. Il apporte, en outre, d’importantes innovations, notamment : – l’affirmation de la compétence nationale de la CNDH en matière de protection et de promotion des droits de l’homme et l’élargissement de ses compétences à  la lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; – la possibilité pour la Commission de recevoir et d’examiner des plaintes individuelles ou collectives pour violation des droits de l’homme et d’offrir une assistance juridique aux plaignants ; – la création de délégations régionales ; – la permanence dans les fonctions de membre de la CNDH et la définition d’un régime d’incompatibilités ; – la transmission du rapport annuel au Président de la République, au Premier ministre, au Président de l’Assemblée Nationale et aux présidents des autres Institutions de la République et son examen par l’Assemblée Nationale en session plénière. l’adoption du présent projet de loi permettra l’accréditation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Mali au statut « A » qui lui donne une voix délibérative pendant les sessions du Comité International de Coordination des Institutions nationales des droits de l’homme. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE : Sur le rapport du ministre de l’Administration Territoriale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant la répartition de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques au titre de l’année 2015. La loi n°05-047 du 18 août 2005 portant Charte des partis politiques prévoit que les partis politiques bénéficient d’une aide financière de l’Etat inscrite au Budget de l’Etat à  raison de 0,25% des recettes fiscales. l’aide financière de l’Etat aux partis politiques inscrite au Budget de l’Etat, au titre de l’exercice budgétaire 2015, a été fixée à  2 milliards 136 millions 386 mille 226 francs CFA. Le présent projet de décret est adopté en application des dispositions de la Charte des partis politiques qui conditionnent l’octroi de cette aide aux partis politiques en fonction notamment de leur participation aux dernières élections générales législatives et communales et du nombre de députés à  l’Assemblée Nationale, de conseillers communaux et de femmes élues députés ou de conseillères communales . A la suite de l’examen des dossiers fournis par 62 partis politiques, seuls 56 sont déclarés éligibles au financement public au regard des critères y afférents et des autres conditions prévues par la loi. Le montant alloué aux partis politiques éligibles s’élève à  2 milliards 119 millions 42 mille 8 francs CFA. Le montant non affecté, s’élevant à  17 millions 344 mille 218 francs CFA, sera reversé au Trésor Public. AUTITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de réhabilitation de 3426 hectares du partiteur M6 à  M18 et hors casier de Molodo en zone Office du Niger. Le marché relatif aux travaux de réhabilitation de 3 426 hectares du partiteur M6 à  M18 et hors casier de Molodo en zone Office du Niger est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise CGC-Mali pour un montant de 7 milliards 995 millions 870 mille 988 de francs CFA hors taxes et droits de douane et un délai d’exécution de 24 mois. Les travaux à  réaliser s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet de Renforcement de la Sécurité Alimentaire par le Développement des Cultures Irriguées. Ils portent sur la construction de canaux d’irrigation, de canaux secondaires de drainage, de canaux tertiaires d’irrigation et de drains tertiaires, l’aménagement de 3 426 hectares et la construction d’ouvrages de génie civil. Le financement du marché est assuré par le Budget National et la Banque Africaine de Développement (BAD). AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, le Conseil des Ministres a adopté : Un projet de décret portant modification du Décret n°02-328/P-RM du 05 juin 2002 port an t cession d’une parcelle de terrain à  la Mutuelle des Forces Armées: Un projet de décret portant exonération de la Fondation Mohamed VI pour le Développement Durable du prix de cession de la parcelle de terrain, d’une contenance de 3 hectares 00 are 00 centiare, sise à  Sébénicoro, en Commune IV du District de Bamako, objet du Titre Foncier n°5278 : Le premier projet de décret adopté modifie la superficie de la parcelle de terrain, objet d’une autorisation de cession en date du 05 juin 2002. Il autorise, par la même occasion, la cession aux Mutuelles des Forces Armées de la parcelle de terrain, sise à  Sébénicoro, objet du reliquat du Titre Foncier n°19593 du District de Bamako, d’une contenance de 12 hectares 14 ares 00 centiare. La parcelle de terrain ainsi cédée est destinée exclusivement à  la construction de logements au profit des membres des Mutuelles des Forces Armées. Le deuxième projet de décret adopté exonère, dans le cadre de la construction d’un centre de formation professionnelle, la Fondation Mohamed VI pour le Développement Durable du paiement du prix de cession de la parcelle de terrain, d’une contenance de 3 hectares 00 are 00 centiare, sise à  Sébénicoro, en Commune IV du District de Bamako, objet du Titre Foncier n°5278. l’exonération du prix de cession de cette parcelle traduit l’intérêt que le Mali accorde au projet de construction du Centre de formation professionnelle de la Fondation Mohamed VI pour le Développement Durable. Elle contribuera à  réduire les charges d’investissement inhérentes à  la réalisation dudit Centre qui permettra entre autres : – de renforcer le processus de qualification du personnel des secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l’hôtellerie et de la restauration ; – de contribuer à  la promotion de l’employabilité des jeunes ainsi qu’à  leur insertion socioprofessionnelle. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA FONCTION PUBLIQUE : Sur le rapport du ministre du Travail et de la Fonction Publique, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté : Un projet de décret fixant le taux mensuel de la prime spéciale de risque allouée au personnel de la Force Spéciale Anti-terroriste de Sécurité : La Force Spéciale Anti-terroriste de Sécurité a pour mission exclusive d’assurer, de manière efficace sur l’ensemble du territoire national, la lutte contre le terrorisme sur toutes ses formes. Elle est composée d’unités constituées des agents de la Police Nationale, de la Gendarmerie Nationale et de la Garde Nationale. Le présent projet de décret alloue une prime spéciale de risque au personnel de la Force Spéciale Anti-terroriste de Sécurité composée de chefs opérationnels, d’officiers de renseignement et d’éléments d’équipes. Son adoption contribuera à  motiver davantage le personnel de la Force Spéciale Anti- terroriste de Sécurité dans l’accomplissement de leur mission. Un projet de décret portant modification du Décret n°09-137/P-RM du 27 mars 2009fixant l’organisation et l es modalités de fonctionnement des Directions des Finances et du Matériel (DFM) : Les directions des finances et du matériel sont des services centraux de l’Etat, chargées d’élaborer, au niveau d’un département ou d’un groupe de départements ministériel(s), les éléments de la politique nationale dans les domaines de la gestion des ressources financières et matérielles et de l’approvisionnement des services publics. Elles sont dirigées, chacune, par un directeur nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du ministre compétent. l’expérience a permis de constater que le mode actuel de nomination des directeurs des finances et du matériel pose, en matière d’assainissement des finances publiques, des difficultés dont : – l’instabilité fréquente des directeurs des finances et du matériel à  leur poste ; – le risque de perte de la mémoire des directions des finances et du matériel consécutif à  la forte mobilité des directeurs ainsi que des autres techniciens ; – l’insuffisance dans la maà®trise des méthodes et procédures des finances publiques. Le présent projet de décret vise à  corriger ces insuffisances. Il prévoit que le directeur des finances et du matériel est nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du ministre chargé des finances. Les adjoints sont nommés par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du ministre sectoriel concerné. Il précise également que les directeurs des finances et matériel relèvent au plan technique du ministre chargé des finances et au plan administratif du ministre concerné. l’adoption du présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’exécution du budget d’Etat. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DE L ‘ADMINIS T RAT ION T E RRIT ORIAL E : – Directeur de Cabinet du Gouverneur de la Région de Taoudéni : Monsieur Abdoulaye Abocar TOURE, Administrateur civil – Directeur de Cabinet du Gouverneur de la Région de Ménaka : Monsieur Yaya DIALLO, Administrateur civil – Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la Région deKayes : Monsieur Baye KONATE, Administrateur civil – Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la Région deSégou : Monsieur Sekou SAMAKE, Administrateur civil – Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la Région deMopti : Monsieur Bagna Mahamadou DJITEYE, Administrateur civil – Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur du District deBamako : Monsieur Abdrahamane TANGARA, Administrateur civil – Préfet du Cercle de Tominian : Monsieur Zoumana DEMBELE, Administrateur civil AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE l’HOMME : – Inspecteur en Chef des Services Judiciaires : Monsieur Mahamane Alhassane MAIGA, Magistrat – Inspecteur à  l’Inspection des Services Judiciaires : Monsieur Hamidou BANAHARI, Magistrat AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰LEVAGE ET DE LA PàŠCHE : – Chef de Cabinet : Monsieur Seydou DIAKITE, Vétérinaire et Ingénieur d’Elevage Bamako, le 30 mars 2016. Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIA KIT E Fa t ou mata N ‘DIAYE Commandeur de l’Ordre National.

Communiqué du conseil des ministres du mercredi 24 février 2016

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil des Ministres : – a adopté des projets de texte ; – et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA REFORME DE l’ETAT : Sur le rapport du ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n”2012-007 du 7 février 2012, modifiée, portant code des collectivités territoriales. Le présent projet de loi consacre la substitution des autorités intérimaires aux délégations spéciales des collectivités territoriales qui présentent des limites au regard, notamment, de leur taille réduite, de leurs attributions restrictives et de la durée de leur mandat. Il précise, notamment, les conditions de mise en place, le régime des incompatibilités, la composition et la durée du mandat des autorités intérimaires de commune, de cercle et de région qui remplacent respectivement les Conseils communaux , de cercle et de région en cas de dissolution, de démission de tous les membres ou lorsqu’ils ne plus fonctionnels pour quelque cause que ce soit. La mise en place des autorités intérimaires s’inscrit dans le cadre du renforcement de la continuité des organes élus des collectivités territoriales. Ainsi contrairement aux Délégations Spéciales, elles sont chargées, sans restriction, des attributions dévolues aux conseils des collectivités territoriales qu’elles remplacent. Leurs membres proviennent des services déconcentrés, de la société civile, du secteur privé ainsi que des conseils sortants. Le projet de loi portant modification de la Loi nN’2012-007 du 7 février 2012, modifiée, portant code des collectivités territoriales s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. AU CHAPITRE DES MESURES RI, GLEMENTAIRES : I AU TITRE DU MINISTERE DE COOPERATION INTERNATIONALE ET DE l’INTEGRATION AFRICAINE : Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à  la ratification de deux Accords de prêts : – un Accord de prêt signé le 25 janvier 2016, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds Africain de Développement ; – un Accord de prêt signé le 25 janvier 2016, entre le Gouvernement de la République du Mali, la Banque Africaine de Développement et le Fonds Africain de Développement. Pour le financement partiel du Projet d’Aménagement routier et de facilitation du transport sur le corridor Bamako-Zantièbougou-Boundiali-San Pedro, le Fonds Africain de Développement et la Banque Africaine de Développement accordent au Gouvernement de la République du Mali deux crédits d’un montant total de 34 milliards, 598 millions 758 mille FCFA environ. La mise en à¦uvre des activités du Projet, objet des présents crédits, contribue à  l’amélioration de la fluidité du trafic et à  la réduction des temps et des coûts de transport sur le corridor Bamako- Zantiebougou-Kadiana- Boundiali- San Pédro. Le Projet d’Aménagement routier et de facilitation du transport sur le conidor BamakoZantièbougou-Boundiali-San Pedro vise spécifiquement à  améliorer le niveau de service de la chaà®ne logistique de transport sur l’axe routier Bamako- San Pedro passant par Zantiébougou au Mali et Boundiali en Côte d’Ivoire ainsi que les conditions de vie dans la zone de réalisation des travaux II AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE: Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant les taux des primes et indemnités allouées au personnel de l’Office Central des Stupéfiants (OCS). l’Office Central des Stupéfiants est un service central chargé, notamment, de mettre en à¦uvre l’ensemble des mesures de prévention, de contrôle et de répression envisagées au plan national, sous régional et international pour une lutte efficace et coordonnée contre le trafic illicite des stupéfiants. En dépit de son importante contribution à  la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants, l’Office est confronté depuis sa création à  de grandes difficultés parmi lesquelles, la non prise en charge par l’Etat des sujétions et conditions particulièrement difficiles qu’implique l’accomplissement de ses missions. Cette situation a occasionné une démotivation des agents composés d’agents de police, de Douanes, de gendarmes ainsi que d’autres agents de l’Administration dont le nombre a diminué régulièrement. Compte tenu des enjeux du trafic de drogues au plan financier, économique et sécuritaire, il convient de motiver les agents chargés de sa répression. Le présent projet de décret accorde au personnel de l’Office des primes et indemnités ci après – Une indemnité complémentaire de responsabilité et de représentation ; – Une indemnité pour heures supplémentaires ; – Une indemnité de monture personnelle ; – Une prime de sujétion pour risques. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : MINISTERE ET DE LA SOLIDARITE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA RECONSTRUCTION DU NORD : – Inspecteur en Chef Adjoint à  I’Inspection des Affaires Sociales : Monsieur Moulaye TRAORE, Inspecteur des Services Economiques – Ambassadeur du Mali à  Accra (République du Ghana) : Monsieur Mohamed MAIGA, Conseiller des Affaires Etrangères – Ambassadeur du Mali à  Riyad (Royaume d’Arabie Saoudite) : Monsieur Zeihi MOULAYE, Conseiller des Affaires Etrangères – Ambassadeur du Mali à  Moscou (Russie) : Général de Brigade Tiéfing KONATE – Conseiller Consulaire au Secrétariat Général de I’Union Panafricaine de la Jeunesse à  Khartoum (Soudan) : Monsieur Souleymane Satigui SIDIBE, Inspecteur des Finances – Chargé de mission : Lieutenant-colonel Abdourahamane CISSE – Conseiller technique : Monsieur Amara TRAORE, Inspecteur des Services Economiques – Chargé de mission : Monsieur N’Goun GOITA, Professeur d’Enseignement technique et Professionnel AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : – Professeurs : Monsieur Sadio YENA Monsieur Boubacar TOGO Monsieur Zimo goZié SANO GO Monsieur Saharé FONGORO Monsieur Mahamane Halidou MAàGA Monsieur Inamoudlbny YATTARA Monsieur Elmould YATTARA AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET DU CULTE : – Secrétaire Général : Monsieur Ahmed Mohamed YAHYA, Administrateur civil Bamako, le 24 février 2016. Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de I’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres 03 aout 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de texte, entendu des communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : Sur le rapport du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Conseil des Ministres a adopté : 1. Un projet d’ordonnance portant modification de l’annexe de la Loi n°02-055 du 16 décembre 2002, modifiée, portant statut général des militaires. l’adoption du projet d’ordonnance portant modification de l’annexe du statut général des militaires s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire. Elle vise à  prendre en charge dans la grille indiciaire des personnels miliaires des Forces armées, la prime de risque de 15% du salaire brut qui leur est accordée depuis le 1er août 2012. l’adoption de ce projet d’ordonnance impliquel’abrogation du Décret n°2013-611/P-RM du 24 juillet 2013 portant institution d’une prime de risque au profit des personnels militaires des forces armées. II. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE l’INTEGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1.Des projets de texte relatifs à  la ratification de l’Accord de financement n°5606, signé à  Bamako, le 30 mai 2015, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES) : En vue d’assurer le financement du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES), le Gouvernement de la République du Mali a signé à  Bamako le 30 mai 2015 avec l’Association Internationale de Développement (IDA) l’Accord de financement n°5606 d’un montant de 10 millions de droits de tirage spéciaux, soit 8 milliards 177 millions 600 mille francs CFA. Le Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES) a pour objectifs d’améliorer la pertinence des programmes d’enseignement supérieur sélectionnés et de soutenir la mise en œuvre du plan quinquennal de développement institutionnel 2015-2020. Il porte sur des programmes des établissements d’enseignement supérieur relatifs, notamment, à  l’agriculture, l’élevage et l’exploitation minière et technologique. Il contribue à  l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur. 2. Des projets de texte relatifs à  la ratification de l’accord de prêt, signé à  Bamako, le 19 juin 2015, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement du Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel : Dans le cadre du financement du Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, le Gouvernement de la République du Mali a signé à  Bamako le 19 juin 2015 avec l’Association Internationale de Développement (IDA) l’accord de prêt d’un montant de 32 millions 700 mille de droits de tirage spéciaux, soit 24 milliards 434 millions 22 mille 159 francs CFA. Le Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel vise à  améliorer la productivité et la compétitivité des filières d’élevage, à  créer un environnement favorable au développement des systèmes d’élevage età  améliorer la mise en marche des produits animaux. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott au cours de laquelle six (6) pays du Sahel se sont engagés notamment à  sécuriser le mode de vie et les moyens de production des populations pastorales et à  accroà®tre significativement le produit brut des activités d’élevage. 3. Des projets de texte relatifs à  la ratification de l’accord de prêt sur les ressources du Fonds de Solidarité Islamique pour le Développement (FSID), signé à  Bamako, le 11 juin 2015, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID) en sa qualité d’administrateur dudit Fons, en vue du financement du Projet d’Appui à  l’Education bilingue de Base : Pour permettre le financement du Projet d’Appui à  l’Education bilingue de Base, le Gouvernement de la République du Mali a signé à  Bamako le 11 juin 2015 avec la Banque Islamique de Développement (BID) l’accord de prêt sur les ressources du Fonds de Solidarité Islamique pour le Développement (FSID) d’un montant de 10 millions de dollars, soit 5 milliards 840 millions de francs CFA. Le Projet d’Appui à  l’Education bilingue de Base a pour objectifs, notamment, d’améliorer l’accès et la qualité à  l’éducation de base franco-arabe, de promouvoir l’égalité des sexes et l’éducation inclusive. Il permettra entre autres : – l’élaboration, la publication et la distribution de programmes et matériels didactiques ; – la formation de 5 000 enseignants, de 2 500 chefs d’établissements de franco-arabe et de 5 000 membres du personnel du Ministère de l’Education Nationale ; – la mise en place de 5 000 comités de gestion scolaire ; – la rénovation de 10 écoles coraniques ; – la réhabilitation d’un institut de formation des enseignants de langue arabe à  Tombouctou ; – la création d’un institut à  Kayes ; – l’accès à  75 000 élèves des écoles bilingues à  l’éducation de base de qualité. 4. Des projets de texte relatifs à  la ratification de la Convention fiscale en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, signée à  Bamako, le 13 février 2012 et de son avenant signé le 30 août 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et la principauté de Monaco : La Convention fiscale en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale s’applique aux personnes physiques ou morales résidents d’un Etat contractant ou des deux Etats contractants et aux impôts sur le revenu perçus pour le compte d’un Etat ou de ses collectivités locales, quel que soit le système de perception. Elle apparaà®t comme un outil permettant aux Etats membres de fixer des repères et des règles de conduite en matière d’investissement à  l’heure de la mondialisation des échanges et de la libre circulation des personnes et des biens. Elle vise à  cet effet à  promouvoir les investissements, le raffermissement des liens économiques, le développement du commerce international, la relance économique et la création d’emplois. l’Avenant à  ladite Convention concerne la modification de ses articles 25 et 27 en vue de d’apporter plus de cohérence et de permettre une meilleure compréhension. La ratification de la présente Convention est une condition nécessaire pour son entrée en vigueur. III. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION : Sur le rapport du ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale à  l’occasion de l’élection des conseillers communaux, des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako. Le collège électoral est convoqué pour le dimanche 25 octobre 2015 sur toute l’étendue du territoire national à  l’effet de procéder à  l’élection des conseillers communaux, des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako. La campagne électorale à  l’occasion de l’élection des conseillers communaux, des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako est ouverte le vendredi 09 octobre 2015 à  zéro heure. Elle est close le vendredi 23 octobre 2015 à  minuit. IV. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1. Un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°06-067 du 29 décembre 2006, modifiée, portant code général des impôts ; 2. Un projet de décret abrogeant et remplaçant le Décret n°2015-0188/P-RM du 18 mars 2015 fixant les taux en matière d’impôt spécial sur certains produits (ISCP) : Le présent projet d’ordonnance modifie l’article 240 (nouveau) relatif à  l’impôt spécial sur certains produits afin de l’adapter aux dispositions communautaires, notamment, le Tarif Commun de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vigueur depuis le 1er janvier 2015. Il donne la fourchette des taux imposables à  certains produits dont la noix de cola, les boissons non alcoolisées à  l’exclusion de l’eau, les boissons alcoolisées, les tabacs, les armes et munitions, les sachets plastiques non interdits, les produits miniers, la marbre, les lingots d’or et les véhicules. Le projet d’ordonnance prévoit un décret pris en Conseil des Ministres pour fixer les taux en matière d’impôt spécial sur ces produits. Le projet de décret relatif aux taux de l’impôt spécial sur certains produits (ISCP) est adopté dans ce cadre. l’adoption des présents projets de textes va permettre la conformité de la réglementation nationale à  celle communautaire. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à  la nomination suivante : AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA Rà‰CONCILIATION NATIONALE : – Commissaire/Président de la Commission Vérité-Justice et Réconciliation : Monsieur Ousmane Oumarou Sidibé, Professeur d’Enseignement supérieur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a examiné : 1. Une communication écrite relative aux conclusions et recommandations de la revue de la performance du portefeuille des projets et programmes financés par le Groupe de la Banque Mondiale au Mali, au 30 avril 2015. Le portefeuille actif de la Banque Mondiale au Mali à  la date du 30 avril 2015 s’élève à  1103 millions de dollars américains soit 662 milliards de francs CFA répartis entre 21 projets nationaux et régionaux concernant les secteurs de l’urbanisme, de l’agriculture, des transports, de l’éducation, de l’eau et environnement, de l’énergie, de la santé et protection sociale, de la gouvernance et de la décentralisation. Il est ressort de cette revue que les ratios du Mali sont au-dessous des standards fixés par la Banque Mondiale et de la moyenne observée pour la Région Afrique pour des raisons dont entre autres : le faible taux de décaissement, les longues durées de mise en œuvre des projets ainsi que la qualité des audits. La présente communication vise à  prendre des dispositions requises pour assainir le portefeuille de la Banque Mondiale au Mali et accélérer l’exécution des projets existants pour permettre à  notre pays d’accéder à  davantage de ressources de cette institution financière à  dimension internationale. Les mesures prises dans ce cadre ont permis d’améliorer la situation du portefeuille au 30/6/ 2015 en portant le taux de décaisse à  26,8 %. 2. Une communication écrite relative au cadrage budgétaire à  moyen terme (CBMT 2016-2018) : Le cadrage budgétaire à  moyen terme (CBMT 2016-2018) s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté 2012-2017, du programme d’actions du Gouvernement 2013-2018 et de la déclaration de politique générale du Premier ministre. Il évalue le niveau global des recettes attendues de l’Etat par grandes catégories d’impôts et de taxes et les dépenses budgétaires par grandes catégories de dépenses pour la période indiquée. Il est établi sur la base d’une prévision de croissance réelle du produit intérieur brut de 5,5% en 2016, de 5,6% en 2017 et de 5,7% en 2018. Il a pour objectif de renforcer les finances publiques et d’accompagner la reprise économique pour un solde budgétaire de base hors PPTE en moyenne de moins 0,8% contre moins 0,7% en 2015 et un solde budgétaire global autour de moins 3,9% du PIB contre moins 5,0% en 2015. Il dégage un écart de financement de 95,3 milliards en 2016, 147,2 milliards en 2017 et de 187,7 milliards en 2018 consécutif, notamment, à  la prise en charge de l’incidence financière de l’accord avec l’UNTM, à  la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire, à  la mise en œuvre de l’objectif d’allocation de 15% du budget d’Etat au secteur du développement Rural et à  l’organisation des élections en 2018. Il permet aux autorités nationales chargées des arbitrages et de la politique budgétaire d’opérer les choix stratégiques pour l’élaboration de la loi de finances Bamako, le 03 août 2015 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 29 Juillet 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de texte et entendu descommunications. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTYAIRES I. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL : Sur le rapport du ministre du Développement rural, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant création du Projet de Développement de la Ferme Rizicolede Sabé. Créé pour sous forme de service rattaché pour une durée de 5 ans, le Projet de Développement de la Ferme Rizicolede Sabéa pour mission de proposer et d’exécuter les programmes et projets concourant à  la promotion de la filière riz dans la plaine de Sabé, notamment par : – la maà®trise d’ouvrage déléguée pour les travaux, les études et le contrôle des aménagements ; – l’entretien des infrastructures et équipements ; – la gestion des terres et la fourniture de l’eau d’irrigation ; – la formation et l’appui-conseil des exploitants agricoles installés sur les terres aménagées de la Ferme en vue de la promotion de l’entreprenariat agricole rural ; – la mise en œuvre d’un plan opérationnel d’activités visant la transformation et la commercialisation du riz et de ses sous-produits. Le Projet de Développement de la Ferme Rizicole de Sabés’inscrit dans le cadre de la modernisation et de la promotion de l’agro-industrie pour la transformation et la labellisation des produits. Il permettra l’exploitation mécanisée de la plaine rizicole de Sabé, la valorisation de la chaà®ne de transformation, de conservation, de labellisation et de commercialisation du riz. Le Projet de Développement de la Ferme Rizicole de Sabéservira aussi d’appui à  des activités expérimentales de recherche et de production de semences de base qualité. II AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1. Un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la fourniture de 450 tracteurs de 50 chevaux et leurs accessoires (Lot n°1) et de 350 tracteurs de 60 chevaux et leurs accessoires (Lot n°2) pour le compte du Ministère du Développement rural dans le cadre du Programme Pilote de Subvention aux équipements agricoles. Le marchéest conclu en 2 lots entre le Gouvernement de la République du Mali et TOGUNA SARL pour un délai de livraison de 45 jours : – le Lot n° 1 relatif à  la fourniture de 450 tracteurs de 50 chevaux et leurs accessoires pour un montant hors taxes de 5 milliards 456 millions 250 mille francs CFA ; – le Lot n°2 relatif à  la fourniture de 350 tracteurs de 60 chevaux et leurs accessoires pour un montant hors taxes de 4 milliards 698 millions 750 mille de francs CFA. La fourniture de ces tracteurs et leurs accessoires s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme de Subvention des Equipements agricoles du Gouvernement qui vise à  renforcer l’outil de production du monde agricole et l’accroissement de la production et de la productivité. Le financement du présent marché est assuré par le Budget national, un pool bancaire composé de la BIM-SA, de la BMS et de la BNDA et les institutions de micro finance. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Le Conseil des Ministres a examiné : 1. Une communication écrite relative aux conclusions et recommandations de la revue de la performance du portefeuille des projets et programmes financés par le Groupe de la Banque africaine de Développement (BAD) au Mali, au 30 avril 2015 ainsi que le plan d’actions y afférent ; 2. Une communication écrite relative aux conclusions et recommandations de la revue de la performance du portefeuille des projets et programmes financés par le Groupe de la Banque islamique de Développement (BID) au Mali, au 30 avril 2015 ainsi que le plan d’actions y afférent. Le portefeuille actif de la Banque africaine de Développement au Mali à  la date du 30 avril 2015 s’élève à  305,6 millions d’Unités de Compte soit environ 251,38 milliards de francs CFA répartis comme suit : – 62,5% pour le développement rural ; – 26,9% pour l’eau et l’assainissement ; – 8% pour la gouvernance ; – 1,4% pour le domaine des finances ; – 1,2% pour l’énergie. Quant au portefeuille actif de la Banque Islamique de Développement (BID) au Mali, il s’élève à  la date du 30 avril 2015 à  177 milliards 960 millions 208 mille 990 de francs CFA répartis comme suit : – 59% pour l’agriculture ; – 25,3% pour l’eau et l’assainissement ; – 9% pour l’énergie ; – et 6,7% pour les transports et les infrastructures de logements. Les deux portefeuilles sont relatifs à  la participation de la BAD et de la BID au financement de plusieurs opérations. Les constats majeurs dégagés de la revue de ces portefeuilles, tenue le 28 avril 2015 à  Bamako, sont notamment le faible taux de décaissement, les longues durées de mise en œuvre des projets entrainant souvent le paiement par l’Etat de commissions d’engagement plus élevées que prévues initialement, la qualité des études de faisabilité et des audits, les procédures de passation des marchés et les mécanismes institutionnels de supervision des projets et programmes. Le Plan d’actions 2015-2016, adopté sur la base des recommandations de la revue du portefeuille de la BAD et de la BID, vise la correction des difficultés identifiées, l’accélération de l’exécution des projets existants et l’amélioration des taux de décaissement afin de permettre au Mali d’accéder à  davantage de ressources financières. Le Conseil des Ministres a rendu hommage au Professeur Bocar Sall, Médecin, Ancien député à  l’Assemblée Nationale,décédé le vendredi 24 juillet 2015 à  Bamako. Bamako, le 29 juillet 2015 Le Secrétaire général du Gouvernement Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre national

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 22 Juillet 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE NUMERIQUE, DE l’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION : Sur le rapport du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant sur la cryptologie au Mali. Avec l’avènement de la société de l’information, la cryptologie est devenue un procédé de sécurisation dans le commerce électronique, les échanges de données, les systèmes d’information et les réseaux de communication électronique. Elle permet notamment : – d’assurer la confidentialité des communications électroniques dans des domaines variés, en particulier dans les domaines des échanges entre administrations publiques, des paiements électroniques, des centres d’appels téléphoniques, des transferts d’argent ; – de protéger les échanges et les systèmes d’information sur les nouvelles technologies contre d’éventuelles violations de leur intégrité ; – de contribuer au renforcement de la confiance des différents acteurs et, subséquemment, au développement des transactions électroniques. l’analyse de la législation nationale relative aux nouvelles technologies de l’information et de la communication a révélé des insuffisances concernant notamment l’exercice des activités de cryptologie, l’importation, l’exportation et l’homologation des moyens de cryptologie, la fourniture, le transfert et l’homologation des prestations de cryptologie. l’adoption du présent projet de loi vise à  combler les insuffisances juridiques révélées en matière d’exercice des activités de cryptologie ainsi qu’à  l’importation ou l’exportation des moyens de cryptologie à  travers notamment : – la définition du régime juridique des moyens et prestations de la cryptologie ; – la détermination des obligations et responsabilités des prestataires de la cryptologie ; – la détermination des sanctions applicables en matière de cryptologie. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1. Un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°06-067 du 29 décembre 2006, modifiée, portant code général des impôts : La présente modification du code général des impôts concerne le droit de timbre sur les demandes de transfert de fonds dont le prélèvement s’effectue sur les opérations de transfert de fonds, notamment, par les banques et autres intermédiaires agrées au profit de leurs clients. Institué depuis près de 30 ans, le rendement du droit de timbre sur les demandes de transfert de fonds est resté en-deçà  des attentes en raison notamment : – de la floraison d’entreprises qui exercent, de manière informelle, des activités de transfert de fonds à  l’étranger ; – de l’exercice, de façon accessoire, d’activités liées au transfert de fonds effectué par des entreprises du secteur formel n’ayant pas une telle vocation ; – du champ d’application restrictif et de la complexité du droit de timbre sur les demandes de transfert de fonds. l’adoption du présent projet d’ordonnance permettra de remédier à  ces difficultés à  travers : – la modification du champ d’application du droit de timbre sur les demandes de transfert de fonds pour l’adapter au contexte marqué par l’évolution technologique ; – la révision du tarif par la fixation d’un taux proportionnel unique en remplacement du tarif actuel appliqué par tranche de 500 000 F CFA ou fraction de 500 000 FCA ; – la baisse du taux effectif de 0,60% à  un taux proportionnel unique de 0,33% applicable au montant du transfert de fonds. La réforme vise, d’une part, à  simplifier le calcul du droit de timbre sur les demandes de transfert de fonds et, d’autre part, à  élargir l’assiette fiscale à  travers l’identification et le recensement de l’ensemble des entreprises concernées par les opérations de transfert de fonds. Elle s’inscrit également dans le cadre de la politique du Gouvernement visant à  abaisser les taux nominaux des impôts. 2. Un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au Contrat n°0953/DGMP-2010 relatif au contrôle et à  la surveillance des travaux de construction du barrage de Taoussa : En 2010, le Gouvernement de la République du Mali a conclu avec le Consultant COYNE ET BELLIER en association avec G.I.D et BETICO un marché relatif au contrôle et à  la surveillance des travaux de construction du barrage de Taoussa pour un délai d’exécution de 57 mois. Les évènements survenus en mars 2012 ont empêché le démarrage effectif des travaux de construction du barrage de Taoussa et, subséquemment, du contrat de contrôle et de surveillance desdits travaux. l’Avenant n°1 au contrat de contrôle et de surveillance des travaux de construction du barrage de Taoussa est conclu pour un montant de 329 millions 927 mille 40 francs CFA hors taxes et droits de douanes, soit 12,72% du marché initial. Il est justifié par les modifications intervenues au niveau du personnel de contrôle et de surveillance, des mesures sécuritaires envisagées pour le compte du consultant et celles relatives au plafond de rémunération du consultant. l’approbation du présent avenant permettra la reprise des activités de contrôle et de surveillance des travaux de construction du barrage de Taoussa interrompues par les évènements de janvier et mars 2012. Le présent avenant est financé à  hauteur de 100% par le Budget National. 3. Un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au Contrat n°0612/DGMP—DSP-2011 relatif à  la réalisation du Projet de Mise en Réseau des Services de l’Administration « E-Gouvernement et E-Poste » : Le Gouvernement de la République du Mali a conclu avec le Consortium SAMSUNG C

Communiqué du Conseil des Ministres 15 Juillet 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de décret, entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, le Conseil des Ministres a adopté : Un projet de décret portant affectation de parcelles de terrain au Ministère de l’Economie et des Finances : Les parcelles de terrain, objet du titre foncier n°118 d’une superficie de 8 ares 60 centiares, sise à  Nougani et du titre foncier n°119, d’une superficie de 12 hectares 59 ares 99 centiares, sise à  Banankoro, dans le cercle de Kangaba, sont affectées au Ministère de l’Economie et des Finances dans le cadre de la réalisation d’infrastructures au bénéfice de l’administration des douanes du cercle de Kangaba , en vue de contribuer à  l’amélioration des conditions de travail de ses agents et à  la mise en œuvre de la carte douanière révisée. Les parcelles de terrain affectées font partie de la propriété de l’Etat et sont libres de toutes charges. Un projet de décret portant affectation d’une parcelle de terrain au Ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières : La parcelle de terrain sise à  Sananfara, commune urbaine de Kati, objet du Titre foncier n°68859 du cercle de Kati, d’une superficie de 73 ares 95 centiares, est affectée au Ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières en vue de la construction du siège du Bureau des Domaines et du Cadastre de Kati. La construction de ce siège permettra au Bureau des Domaines et du Cadastre de Kati : de disposer d’un cadre adéquat de travail;d’assurer une meilleure accessibilité de ses services aux usagers;d’atténuer les charges afférentes à  son fonctionnement, notamment celles liées au bail en cours;d’offrir un cadre sécurisé pour la conservation des archives foncières. La parcelle de terrain affectée est une propriété de l’Etat, libre de toutes charges. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DUMINISTàˆRE DE LA SANTà‰ ET DE l’HYGIàˆNE PUBLIQUE : – Inspecteur en Chef : Monsieur Nama MAGASSA, Médecin – Inspecteur en Chef adjoint : Madame Marie Madeleine TOGO, Médecin – Inspecteurs : Madame Kadiatou COULIBALY, Pharmacienne Monsieur Boubacar Abida MAàGA, Ingénieur Sanitaire Monsieur Fodé BOUNDY, Médecin Monsieur Lassana KONATE, Inspecteur des Finances. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION : Le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative au chronogramme actualisé des élections communales, régionales et du District de Bamako La prorogation à  titre exceptionnel des mandats des conseils des collectivités et le report des élections initialement prévues pour avril 2015 ont rendu nécessaire l’actualisation du chronogramme qui avait été établi pour lesdites élections. Le chronogramme actualisé comporte les activités non réalisées du chronogramme précédent, notamment celles relatives : à  la conception et la mise en œuvre du plan de communication et de sensibilisation sur les élections communales, régionales et du District de Bamako ; au traitement des dossiers collectés après la dernière révision exceptionnelle des listes électorales ; à  l’actualisation du fichier électoral ; aux travaux de révision exceptionnelle des listes électorales ; à  la mise à  jour du fichier électoral suite à  la révision exceptionnelle des listes électorales ; à  la production et la remise des cartes NINA ; à  la gestion des candidatures ; à  la tenue et la sécurisation des opérations électorales; à  l’adoption des décrets et décisions prévus dans le cadre de l’organisation desdites élections. Il intègre également les activités devenues nécessaires du fait de la prorogation, notamment celles relatives : à  une seconde révision exceptionnelle des listes à  partir du 1er juillet 2015 pour prendre en charge les insuffisances constatées lors de la première révision et le retour des réfugiés ; à  l’amélioration du dispositif technique organisationnel des élections ; au retour sécurisé des services administratifs et judiciaires dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal ainsi que dans certains cercles des régions de Mopti et Ségou. Bamako, le 15 juillet 2015 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre national

Communiqué du Conseil des Ministres du vendredi 03 juillet 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes,entendu une communication écrite et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES I. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL : Sur le rapport du ministre du Développement rural, le Conseil des Ministres a adopté un projet de textes relatifs à  la création du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Banà­ et à  Sélingué (PDI-BS). Le Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Banà­ et à  Sélingué (PDI-BS) est créé pour une durée de cinq (5) ans, sous forme de service rattaché à  la Direction nationale du Génie rural. Il a pour mission de réaliser des infrastructures hydro-agricoles dans les zones de Sélingué, Bla, San et Djenné et de créer les conditions de leur exploitation. Il prévoit notamment : – la construction de deux (02) seuils de dérivation dont un (01) à  Djenné sur le Bani et l’autre à  Kourouba sur le Sankarani ; – la mise en valeur de 24 540 hectares de terres rizicoles en submersion contrôlée, de 915 hectares de riziculture en double culture sous maà®trise totale de l’eau, de 6 820 hectares de bourgoutières pour le développement de l’élevage, de 554 hectares de cultures maraichères et de 460 hectares de mares piscicoles. La mise en œuvre des activités du PDI-BS contribuera à  assurer la sécurité alimentaire et à  réduire la pauvreté dans ses zones d’intervention par l’accroissement de façon durable de la production rizicole, agro-sylvo-pastorale et piscicole et par l’amélioration des revenus et de l’environnement socio-économique. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1. Un projet de décret portant approbation des marchés relatifs aux travaux de construction et d’équipement du barrage de Taoussa (lots 1 et 2): Les marchés relatifs aux travaux de construction et d’équipement du barrage de Taoussa conclus entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise chinoise SINOHYDRO CORPORATION LIMITED sont approuvés conformément aux dispositions du code des marchés publics et des délégations de service public pour un délai d’exécution de 48 mois et un montant hors taxes et hors douanes de : – 48 milliards 671 millions 992 mille 659 (48 671 992 659) Francs CFA pour le Lot 1 relatif aux travaux de construction de génie civil ; – 9 milliards 156 millions 602 mille 775 (9 156 602 775) francs CFA pour le Lot 2 concernant la fourniture et l’installation des équipements hydromécaniques. Les travaux portent notamment sur la construction d’une ligne en enrochement, d’un évacuateur de crue, d’une écluse et d’une route à  la crête de l’ouvrage, le génie civil de la centrale hydroélectrique. Leur réalisation permettra de manière générale : – de contribuer à  l’autosuffisance alimentaire dans la boucle du Niger ; – d’assurer la continuité du transport fluvial et routier entre Tombouctou et Gao ; – de minimiser l’impact des déficits pluviométriques sur le régime du fleuve Niger ; – de favoriser la restauration des écosystèmes ; – d’amorcer le développement économique régional à  travers l’agriculture, l’élevage et la pêche ; – d’augmenter la production de l’énergie hydroélectrique dans la zone concernée. Le financement du Lot 1 relatif aux travaux de construction de génie civil est assuré par la Banque Islamique de Développement (BID), le Fonds Koweitien pour le Développement Economique arabe (FKDEA), le Fonds d’Abu Dhabi, la Banque Arabe pour le développement Economique de l’Afrique (BADEA), le Fonds Saoudien pour le Développement (FSD), le Fonds de l’OPEP, la Banque Internationale pour le Commerce et le Développement (BICD) et le Budget national. Le financement du Lot 2 concernant la fourniture et l’installation des équipements hydromécaniques est assuré par la Banque Islamique de Développement (BID) à  hauteur de 100%. 2. Un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la fourniture et à  l’installation des équipements hydroélectriques de la centrale du barrage de Taoussa (Lot 3), à  la fourniture et à  l’installation des lignes de transports d’énergie électrique et des postes de transformation du barrage de Taoussa (Lot 4), à  la construction de la cité d’exploitation du Projet d’Aménagement de Taoussa (Lot 5) : Le marché relatif à  la fourniture et à  l’installation des équipements hydroélectriques de la centrale du barrage de Taoussa (Lot 3), à  la fourniture et à  l’installation des lignes de transports d’énergie électrique et des postes de transformation du barrage de Taoussa (Lot 4), à  la construction de la cité d’exploitation du Projet d’Aménagement de Taoussa (Lot 5) conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise CHINA GEZHOUB GROUP COMPANY LTD (CGGC) est approuvé conformément aux dispositions du code des marchés publics et des délégations de service public pour un montant total de 39 milliards 763 millions 668 mille 509 (39 763 668 509) francs CFA et un délai d’exécution de 54 mois. La réalisation de ces travaux contribuera au développement et à  la sécurisation des zones de la partie septentrionale de notre pays. Le financement du présent marché est assuré par EXIM Bank de Chine. II. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : Sur le rapport du ministre de l’Energie et de l’Eau, le Conseil des Ministres a adopté : 1. un projet de décret portant approbation de la modification du statut particulier de la Société malienne de Patrimoine de l’Eau potable (SOMAPEP-SA) ; 2. un projet de décret portant approbation de la modification du statut particulier de la Société malienne de Gestion de l’Eau potable (SOMAGEP-SA). Les présents projets de décrets visent à  modifier les statuts particuliers de la SOMAPEP-SA et de la SOMAGEP-SA pour les adapter à  leur évolution récente. Ils instituent un changement dans la gouvernance des deux sociétés et visent à  renforcer le contrôle et la transparence dans la gestion par l’abandon de la formule du Président Directeur Général au profit de celle de Président du Conseil d’Administration et Directeur Général. Ce nouveau mode de gouvernance permet de partager les rôles et les responsabilités entre le Président du Conseil d’Administration et le Directeur Général. La modification est conforme aux dispositions de l’Acte uniforme de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à  la nomination du président et des membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC) : – Président : Monsieur Fodié TOURE, Magistrat ; – Membres : ▪ Monsieur Gaoussou DRABO, Journaliste ; ▪ Monsieur Amidiata OUATTARA, Journaliste ; ▪ Monsieur Yacouba DIARRA, Ingénieur en Télécommunication ; ▪ Madame DIALLO Hati Younoussa MAIGA, Journaliste -Réalisateur ; ▪ Madame Ramatoulaye Issaka DEMBELE, Communicatrice ; ▪ Monsieur Mahamane Hameye CISSE, Journaliste ; ▪ Monsieur Mahambé TOURE, Journaliste ; ▪ Monsieur Aliou DJIM, Journaliste. AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES à‰TRANGàˆRES, DE l’INTà‰GRATION AFRICAINE ET DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE : – Ambassadeur du Mali à  Berlin (Allemagne) : Monsieur Toumani Djimé DIALLO, – Conseiller Consulaire à  l’Ambassade du Mali à  Ouagadougou (Burkina Faso) : Monsieur Moussa Ousmane DAO – Conseiller Consulaire à  l’Ambassade du Mali à  Niamey (Niger) : Monsieur Adama BERTHE AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA Dà‰CENTRALISATION : – Premier Adjoint au Préfet de Kangaba : Monsieur Jean-Marie SAGARA Administrateur civil AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰CONOMIE ET DES FINANCES : – Inspecteurs à  l’Inspection des Finances : Monsieur Cheick Tidiane TRAORE, Inspecteur des Impôts ; Madame DIENG Kadidia CISSE Inspecteur du Trésor. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA SANTà‰ ET DE l’HYGIàˆNE PUBLIQUE : – Conseiller technique : Monsieur Sékou Oumar DEMBELE, Pharmacien AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE l’HOMME : – Conseiller technique : Monsieur Boubacar BADIAGA, Magistrat. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES I. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE l’ETAT : Le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative à  la Politique nationale de Transparence. l’élaboration de la Politique nationale de Transparence s’inscrit dans le cadre de la promotion de la transparence et de l’accès du public à  l’information sur la gestion des affaires publiques. Elle trouve son fondement dans la Constitution et dans les instruments juridiques comme le Protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption du 21 décembre 2001, la Convention multilatérale des Nations Unies contre la Corruption, la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, les directives de l’UEMOA relatives entre autres à  la transparence dans la gestion des finances publiques ainsi qu’à  la réforme des marchés publics. La Politique nationale de Transparence définit un cadre référentiel pour toutes les initiatives visant à  promouvoir la transparence dans la gestion publique ainsi que les principes directeurs devant les encadrer et les guider. Elle propose dans cette perspective, des dispositifs législatifs, institutionnels et opérationnels, assortis de plan d’actions, pour la mise en œuvre de ses activités. Elle permettra notamment, de mettre en place une plateforme électronique en vue d’assurer l’accès direct ou par des liens, à  toutes les informations sur la gestion des affaires publiques hormis celles qui, du fait de leur sensibilité, se trouvent exclues de la divulgation. Bamako, le 03 juillet 2015 Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre national

Communiqué du conseil des ministres du 18 Avril 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes,entendu une communication,et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE l’INTEGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Sur les rapports du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1) les projets de textes relatifs à  l’adhésion de la République du Mali à  la Convention relative au statut des apatrides, adoptée par la Conférence des Nations Unies, réunie le 28 septembre 1954 à  New York, 2) les projets de textes relatifs à  l’adhésion de la République du Mali à  la Convention sur la réduction des cas d’apatridie, adoptée par la Conférence des plénipotentiaires, réunie à  New York, le 30 août 1961. l’apatridie repose sur l’absence de lien juridique entre un individu et un Etat, un individu sans nationalité. Le droit à  une nationalité est un droit de l’Homme fondamental. l’apatridie est une violation de ce droit. La Convention relative au statut des apatrides a été adoptée pour garantir un statut juridique à  des personnes qu’aucun Etat ne considère comme étant ses ressortissants par application de sa législation. Cette convention vise à  faire bénéficier aux apatrides l’exercice des libertés fondamentales, conformément aux lois et règlements de leur pays d’accueil. Quant à  la Convention sur la réduction des cas d’apatridie, elle vise à  réduire significativement les cas d’apatridie par l’acquisition de la nationalité du pays d’accueil dans certaines conditions notamment : – avoir résidé habituellement sur le territoire de l’Etat contractant, sans toutefois que la durée de résidence fixée par ce dernier puisse excéder dix (10) ans au total ; – n’avoir pas été déclaré coupable d’une infraction contre la sécurité nationale ; – n’avoir pas été condamné à  une peine d’emprisonnement d’au moins cinq (05) ans pour fait criminel ; – n’avoir pas avoir acquis à  la naissance ou postérieurement une autre nationalité. l’adoption de ces textes permet au Mali d’adhérer à  ces deux conventions pour concrétiser la volonté politique de mettre fin à  l’apatridie et de réduire son impact dévastateur sur la vie des individus. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DUMINISTàˆRE DE LA SOLIDARITà‰, DE l’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA RECONSTRUCTION DU NORD : – Conseiller technique : Monsieur Ismaà¯la KONATE, Ingénieur de la Statistique – Chargé de mission : Madame Hatouma GAKOU, Administrateur de l’Action Sociale – Inspecteur à  l’Inspection des Affaires Sociales : Monsieur Alassane Sidi TOURE, Administrateur de l’Action Sociale AU TITRE DUMINISTàˆRE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA Dà‰CENTRALISATION : – Directeur Général de l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT) : Monsieur Akory Ag IKNANE, Professeur AU TITRE DUMINISTàˆRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE l’HOMME : – Secrétaire Général : Monsieur Fatoma THERA, Magistrat AU TITRE DUMINISTàˆRE DE l’à‰DUCATION NATIONALE : – Directeur du Centre National des Examens et Concours de l’Education : Monsieur Mohamed MAIGA, Professeur d’Enseignement Supérieur AU TITRE DUMINISTàˆRE DE l’à‰QUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU Dà‰SENCLAVEMENT : – Directeur de la Cellule de Planification et de Statistique du secteur de l’Equipement, des Transports et de la Communication : Monsieur Amadou MALLE, Ingénieur des Constructions Civiles MINISTàˆRE DES MINES : – Directeur de la Cellule de Planification et de Statistique du secteur Mines et Energie (CPS/SME) : Monsieur Mohamed OUEDRAOGO, Ingénieur de la Statistique AU TITRE DUMINISTàˆRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS ET DU SECTEUR PRIVà‰ : – Coordinateur du Centre de Promotion et d’Appui des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) : Monsieur Alhassane Ibrahima DIALL, Professeur Principal d’Enseignement Secondaire. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENVIRONNEMENT, DE l’ASSAINISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE : Le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite sur le rapport national 2011 sur l’état de l’environnement au Mali. Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la Politique nationale de Protection de l’Environnement, un rapport national sur l’état de l’environnement au Mali est élaboré tous les deux (02) ans. Le rapport national 2011 sur l’état de l’environnement au Mali, à  l’instar de ceux qui l’ont précédé, donne la situation des principales composantes de l’environnement : – les plantes cultivées ont occupé 4 277 000 hectares au cours de la campagne 2008-2009 et 6 285 000 hectares à  partir de 2011, soit une augmentation de 46,9% ; – les ressources fauniques contiennent plus de 136 espèces de mammifères avec une avifaune d’au moins 640 espèces y compris les espèces migratrices et une faune aquatique composée de plusieurs espèces de poissons et d’animaux comme l’hippopotame nain, le lamantin, le crocodile et le varan ; – les terres d’aptitude agricole couvrent 23,8%, soit environ 30 000 000 d’hectares ; – les ressources en eau sont constituées d’eaux de surface pérennes, évaluées à  56 000 000 000 de m3, d’eaux de surface non pérennes estimées à  près de 15 000 000 000 de m3 et des nappes souterraines dont les réserves varient entre environ 450 et 600 milliards de m3 avec une recharge annuelle oscillant entre 3 et 4 milliards de m3 ; – la biodiversité comporte quatre grandes zones bioclimatiques et un écosystème particulier dans le delta intérieur du Niger ; – le cadre de vie des populations, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain et semi urbain, est affecté par des pollutions dont la plupart sont d’origine anthropique. Le rapport national 2011 sur l’état de l’environnement évoque également les principales pressions auxquelles les éléments constitutifs de l’environnement sont confrontés et parmi lesquels on peut citer : – les changements climatiques ; – les défrichements agricoles ; – l’augmentation de la consommation de bois et de charbon de bois ; – la recrudescence des feux de brousse ; – la persistance du braconnage et la capture des oiseaux au filet ; – la dissémination de déchets plastiques ; – les mauvaises pratiques de l’exploitation minière ; – la contamination du sol par les pesticides ; – les retenues d’eau à  des fins agricoles et/ou énergétiques ; – la mauvaise gestion des eaux usées ; Le présent rapport fait, enfin, l’état de la mise en œuvre des accords multilatéraux sur l’Environnement au Mali. Le rapport national 2011 sur l’état de l’environnement a été élaboré suivant un processus participatif impliquant l’ensemble des acteurs intervenant dans la protection de l’environnement au Mali. Bamako, le 18 avril 2015 P/Le Secrétaire Général du Gouvernement, P.O Le Secrétaire Général Adjoint, Mamadou TRAORE Chevalier de l’ordre national

Communiqué du conseil des ministres du 1er Avril 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu des communications, et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté deux projets de loi portant modification de la Loi n°06-067 du 29 décembre 2006, modifié, portant code général des impôts. Le premier projet de loi modifie les articles 245 et 249 du Code général des Impôts pour délimiter de manière explicite, le champ d’application et modifier le taux de la taxe sur les activités financières (TAF). Ces modifications précisent les professionnels du commerce des valeurs et de l’argent assujettis à  la taxe sur les activités financières : les banques et les établissements financiers, les personnes physiques ou morales réalisant de l’intermédiation financière, les personnes physiques ou morales réalisant des opérations de transfert d’argent, les agents de change et autres personnes réalisant à  titre principal les opérations de nature bancaire ou financière, les escompteurs et les remisiers. Elles portent le taux de la taxe sur les activités financières à  17% qui peut être réduit à  15% pour les intérêts, commissions et frais perçus à  l’occasion de toutes les opérations finançant les ventes à  l’exportation. l’adoption du présent projet de loi modificative du code général des impôts vise à  combler les manques à  gagner pour les recettes de l’Etat dans l’application de la taxe sur les activités financières. Le deuxième projet de loi portant modification des articles 253 AC et 253 AE du Code général des Impôts vise à  élargir l’assiette fiscale et à  rehausser le taux de la taxe sur l’accès aux réseaux des télécommunication ouverts au public (TARTOP) applicable à  toute personne titulaire d’une licence d’exploitation de réseau de télécommunication ouvert au public délivrée par ou pour le compte de l’Etat du Mali. Ces dernières modifications indiquent que l’assiette de cette taxe, d’un taux porté à  5%, est constituée par le montant hors taxe sur la valeur ajoutée du chiffre d’affaires réalisé par le titulaire d’une licence d’exploitation de réseau des télécommunications ouvert au public. Toutefois la taxe ne sera pas répercutée sur le consommateur final de service de télécommunication. A ce titre elle constitue une charge déductible sur les opérateurs de téléphonie dans la détermination de leurs résultats. II. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES : Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des ministres a adopté un projet de textes portant organisation de la recherche, de l’exploitation, du transport et du raffinage des hydrocarbures en République du Mali. Le secteur pétrolier est régi par la Loi n°04-037 du 02 août 2004 et son décret d’application du 08 septembre 2004. l’ application de ces textes pendant plus d’une décennie a permis d’enregistrer de grandes avancées dans le domaine de la recherche, de l’exploitation, du transport et du raffinage des hydrocarbures en République. A ce titre, on peut noter : – la subdivision des cinq (05) bassins sédimentaires en vingt-neuf (29) blocs pétroliers ; – l’arrivée des sociétés minières de renommée internationale au Mali et la signature de plusieurs conventions de partage de production et de conventions de concession ; – le renforcement des bases de données pétrolières ; – la mise en évidence de plusieurs structures potentielles dans les blocs du bassin de Taoudéni et la confirmation du fossé de Nara. Toutefois des insuffisances ont pu être relevées dont notamment : – l’absence de sanction du non-respect par les sociétés minières de leurs obligations contractuelles ; – l’inexistence de dispositions relatives aux conditions d’exploitation de gisements communs à  deux blocs contigus attribués à  des sociétés minières différentes ; – l’absence des modalités de fermeture d’un champ pétrolier ; – l’absence d’encadrement de l’élaboration d’un plan de développement communautaire par une société minière en cohérence avec le Programme de Développement Economique, Social et Culturel de sa zone d’intervention. Les présents projets de texte visent à  corriger les insuffisances constatées. Ils contiennent un certain nombre d’innovations dont : – la suppression du contrat de concession au profit du contrat de partage de production ; – l’introduction du contrat de reconnaissance permettant d’effectuer certains travaux géologiques avant la conclusion d’un contrat de partage de production ; – l’introduction du contrat de services par lequel l’Etat confie certains travaux de recherche par des sociétés minières habilitées ; – la fixation d’un quota minimal d’employés maliens à  recruter par les sociétés minières qui opèrent sur une partie du territoire national ; – la constitution annuelle d’une provision dans un compte séquestre pour financer le plan de fermeture ; – le renforcement de l’imposition dans le cas d’amodiation et de cession par la mise en place de taxe de plus-values de cession. l’adoption de ce nouveau projet permettra de mieux encadrer le secteur et d’être en harmonie avec les tendances de l’industrie pétrolière. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES I. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL : Sur le rapport du ministre du Développement rural, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes relatifs à  la création, à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence d’Aménagement des Terres et de fourniture de l’eau d’Irrigation (ATI). Le Mali dispose d’un potentiel important de terres cultivables estimé à  43 700 000 hectares dont 3 700 000 hectares cultivés et 2 200 000 hectares irrigables. Malgré les efforts considérables déployés par l’Etat, avec l’appui de ses partenaires, l’aménagement et la mise en valeur de ce potentiel restent limités avec un taux d’irrigation estimé à  18% de potentiel irrigable, soit 404 163 hectares. Pour accélérer le rythme d’aménagement et contribuer à  l’augmentation des surfaces aménagées et à  l’amélioration de la gestion des périmètres existants, le gouvernement a décidé la création d’une structure d’aménagement des terres et de fourniture de l’eau d’irrigation dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. l’Agence d’Aménagement des Terres et de Fourniture de l’Eau d’Irrigation (ATI), dont la création est proposée dans ce cadre, est un établissement public à  caractère industriel et commercial qui est chargé de : – la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la mise en valeur des terres aménageables ; – l’appui à  la réalisation des infrastructures et équipements de maà®trise de l’eau et des opérations d’aménagements pastoraux et aquacoles appropriées dans les bassins de production ; – l’accompagnement des démarches de sécurisation du foncier agricole ; – l’appui au processus de délivrance de baux dans les grands bassins d’irrigation ; – et enfin, l’accompagnement des producteurs dans la gestion et la maintenance des infrastructures et équipements ruraux réalisés. II. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION : Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale à  l’occasion d’une élection législative partielle dans la circonscription électorale de la Commune V du District de Bamako. Suite à  la déclaration de vacance d’un poste de député dans la circonscription électorale de la Commune V du district de Bamako, conformément aux dispositions législatives en vigueur, il sera procédé à  une élection partielle. Aux termes du projet de décret, le collège électoral est convoqué le dimanche 31 mai 2015, à  l’effet de procéder à  l’élection d’un député dans la circonscription électorale de la Commune V du District de Bamako. Un second tour du scrutin aura lieu le dimanche 21 juin 2015 si aucun candidat n’obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour. La campagne électorale à  l’occasion du premier tour est ouverte le dimanche 10 mai 2015 à  zéro heure. Elle est close le vendredi 19 juin 2015 à  minuit. La campagne électorale, à  l’occasion du second tour s’il y a lieu, est ouverte le jour suivant la proclamation définitive des résultats du premier tour. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : I. AU TITRE DU MINISTàˆRE DU Dà‰VELOPPEMENT RURAL : – Conseiller technique : Madame FOFANA Néné KEBE, Inspecteur des Services Economiques – Inspecteurs de l’Elevage et de la Pêche : Monsieur Moussa KONE, Inspecteur du Trésor Monsieur Ousmane TRAORE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage – Inspecteurs de l’Agriculture : Monsieur Zana COULIBALY, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural Monsieur Babougou TRAORE, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural II. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA SANTà‰ ET DE l’HYGIàˆNE PUBLIQUE : – Conseiller technique : Madame KEàTA Agnès Marie Christiane TRAORE, Administrateur civil III. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE l’HOMME : – Conseillers techniques : Monsieur Boubacar TOURE, Magistrat Monsieur Sékou TRAORE, Magistrat IV AU TITRE DU MINISTàˆRE DES MALIENS DE l’EXTà‰RIEUR : – Chef de Cabinet : Madame Mahawa HAIDARA SIDIBE, Inspecteur des Finances V AU TITRE DU MINISTàˆRE DU COMMERCE ET DE l’INDUSTRIE : – Chargés de mission : Monsieur Amadou Béà¯dy HAIDARA, Juriste Madame DIARRA Fatou TRAORE, Gestionnaire Monsieur Oumar HAIDARA, Sociologue VI AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AMà‰NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION : – Conseiller technique : Monsieur Modibo DOLO, Inspecteur des Services à‰conomiques, – Chargés de mission : Madame DIAW Koné Mariam, Journaliste-réalisateur Monsieur Abdallah Touré DICKO, Gestionnaire – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Badji SAVANE, Inspecteur des Finances VII. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENVIRONNEMENT DE l’ASSAINISSEMENT ET DU Dà‰VELOPPEMENT DURABLE : – Directeur National des Eaux et Forêts : Monsieur Biramou SISSOKO, Ingénieur des Eaux et Forêts VIII AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE l’ENFANT ET DE LA FAMILLE : – Secrétaire Général : Monsieur Mohamed Attaher MAàGA, Administrateur de l’Action Sociale AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION : Sur le rapport du ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative au processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT). l’aménagement du territoire est un ensemble de décisions, d’actions et d’interventions politiques et techniques, volontaires et concertées, qui visent à  assurer une répartition adéquate de la population, des activités économiques et des équipements et infrastructures en vue d’un développement équilibré tout en tenant compte des contraintes naturelles et anthropiques à  leur établissement. Il nécessite une réorganisation de l’espace reposant sur des schémas d’aménagement aux différents niveaux territoriaux en général et sur le schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) en particulier. Le Schéma national d’aménagement du territoire est le cadre d’opérationnalisation des orientations de la Politique nationale de l’aménagement du territoire, ainsi que le cadre de référence en matière de planification spatiale et multisectorielle des investissements physiques à  réaliser sur le territoire national. Les différentes étapes du processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) sont la mise en cohérence des Schémas régionaux d’Aménagement du territoire (SRAT) et des politiques et schémas sectoriels, l’actualisation de la politique nationale d’aménagement du territoire et l’amélioration du cadre législatif de l’aménagement du territoire, la mise en place d’un Conseil supérieur de l’aménagement du territoire et l’élaboration du schéma national d’aménagement du territoire (SNAT). Le coût du SNAT est évalué à  1 385 000 000 de F CFA. II. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES : Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative au plan d’actions pour la mise en œuvre des conclusions et recommandations du forum national sur l’orpaillage, tenu les 18, 19 et 20 septembre 2014 à  Bamako. l’orpaillage est une activité qui consiste à  récupérer l’or contenu dans les gà®tes primaires alluvionnaires et éluvionnaires. Il peut être pratiqué sous forme artisanale ou mécanisée. l’activité est actuellement pratiquée dans les districts aurifères de Kayes, Koulikoro et Sikasso sur les sites traditionnels, mais aussi sur les titres de sociétés minières en violation des dispositions légales et réglementaires suscitant ainsi de nombreux conflits et des problèmes aux plans social, technique, environnemental, sanitaire et sécuritaire. C’’est pour trouver une solution à  ces problèmes que le ministère des Mines a réuni du 18 au 20 septembre 2014, sous la présidence du Président de la République près de 800 participants dont des chefs de circonscription, des élus locaux, des chefs de village, des PTF, des ONG nationales et les médias, au cours d’un forum national sur l’orpaillage. Ce forum a permis de : – de sensibiliser les parties prenantes sur les effets négatifs de la pratique actuelle de l’orpaillage au Mali ; – d’analyser les incidences socio sanitaires de la pratique actuelle de l’orpaillage ; – de redéfinir le rôle et les responsabilités des acteurs ainsi que le cadre institutionnel et réglementaire de la filière ; – d’identifier et analyser les contraintes ainsi que les perspectives de développement de la filière ; – de faire des recommandations visant la promotion et l’amélioration de l’orpaillage, dans le respect de la législation et de la réglementation et conformément aux règles de bonnes pratiques ; – de dégager les axes d’un plan d’actions sur l’exploitation artisanale et à  petite échelle de l’or. A l’issue de ses travaux, le forum a formulé des recommandations concernant la mise en œuvre d’un ensemble de mesures relatives à  la sécurité, à  l’amélioration du cadre réglementaire et institutionnel, à  la gestion de l’environnement des sites d’orpaillage, au respect des règles de sécurité et d’hygiène, au renforcement des capacités des acteurs et à  la mise en place d’un programme d’accompagnement socio-économique des orpailleurs. Ces recommandations sont assorties d’un plan d’actions 2015-2016 dont le coût de mise en œuvre est évalué à  quatre cent soixante-cinq millions (465 000 000) de francs CFA. Bamako, le 1er avril 2015 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du conseil des ministres du 25 mars 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES I. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL : Sur le rapport du ministre du Développement rural, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes relatifs à  la création, à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre National de l’Insémination Artificielle Animale (CNIA) Notre pays dispose d’un cheptel bovin important estimé à  plus de 10 millions de têtes, mais dépense chaque année entre 15 et 20 milliards de F CFA dans l’importation de lait et de produits laitiers. Cette situation est imputable notamment au faible potentiel génétique des races locales et aux conditions d’élevage défavorables. Pour faire y faire face, le Gouvernement a mis en œuvre des programmes d’amélioration génétique des races locales par la sélection et le croisement avec des races étrangères à  haut potentiel laitier et en viande, grâce à  la technique de l’insémination artificielle. Cette technique a suscité l’engouement des éleveurs et la pratique de l’insémination artificielle par les privés conformément aux règles régissant la production, l’importation, l’exportation, la diffusion et le contrôle des semences, ovules et embryon d’origine animale et des reproducteurs, règles fixées par la loi 2012-004 du 23 janvier 2012. La création du Centre National de l’Insémination Artificielle Animale vient appuyer le dispositif existant pour consolider l’implication du privé dans ce secteur de production. Le Centre National de l’Insémination Artificielle Animale est un établissement public à  caractère administratif qui a pour mission de contribuer à  l’amélioration des productions animales par l’utilisation de la technique de l’insémination artificielle. Il vise à  : – accroitre le taux de couverture des besoins nationaux en lait et en produits laitiers, – rendre les services de l’insémination accessibles au plus grand nombre d’éleveurs, – organiser les éleveurs autour des programmes d’amélioration génétique, de production et de conservation des races autochtones, – réduire la facture de l’importation de lait. II. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION : Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant prorogation à  titre exceptionnel des mandats des conseils des collectivités territoriales. La durée des mandats des conseils communaux, des conseils de cercles, des conseils régionaux et du Conseil du District de Bamako est de cinq (05) ans. Les mandats des conseils des Collectivités territoriales élus en 2009 ont fait l’objet de deux (02) prorogations successives de six (06) mois. Suivant les textes en la matière, une nouvelle prorogation par décret n’est plus possible alors que les conditions pour la tenue d’élections inclusives et sécurisées sur l’ensemble du territoire ne sont pas réunies. C’’est dans ce contexte que le Gouvernement, après avoir accédé à  la demande de report des élections par les partis politiques et les organisations de la société civile, a décidé la prorogation à  titre exceptionnel des mandats des conseils des Collectivités Territoriales. Le projet de loi portant prorogation à  titre exceptionnel des mandats des conseils des Collectivités territoriales a été adopté dans ce cadre. Il proroge de six (06) mois, à  compter du 27 avril 2015, les mandats des conseils communaux, des conseils de cercles, des conseils régionaux et du Conseil du District de Bamako, élus en 2009, tout en laissant la possibilité d’écourter la durée de cette prorogation dès que les conditions seront réunies pour la tenue d’élections inclusives et l’installation des nouveaux conseils. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux études de faisabilité du prolongement de la corniche, de l’échangeur « Place des Martyrs » au 3ème pont et d’avant projet détaillé (APD) des travaux d’élargissement en 2×2 voies dudit échangeur, dans le District de Bamako : Suivant les dispositions du Décret n°08-485/P-RM du 11 août 2008, modifié, portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public, le Conseil des Ministres a approuvé le marché relatif aux études de faisabilité du prolongement de la corniche, de l’échangeur « Place des Martyrs » au 3ème pont et d’avant projet détaillé (APD) des travaux d’élargissement en 2×2 voies dudit échangeur, dans le District de Bamako, pour un montant hors toutes taxes de neuf cent quatre-vingt-sept millions trois cent quatorze mille sept cent cinquante (987 314 750) francs CFA et un délai d’exécution de treize (13) mois, conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Bureau d’Etudes CIRA-SA. La réalisation de ces études s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement relative au désenclavement intérieur et extérieur ainsi qu’à  l’aménagement des infrastructures urbaines. Le financement dudit marché est assuré à  hauteur de cent pour cent (100%) par la Banque Ouest africaine de Développement (BOAD). II. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE l’ETAT: Sur le rapport du ministre du Travail, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant les avantages accordés aux membres de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (C.V.J.R.). La Commission Vérité, Justice et Réconciliation a été créée pour contribuer à  l’instauration d’une paix durable dans notre pays à  travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation de l’unité nationale et des valeurs démocratiques. Le présent projet de décret a pour objet de fixer les avantages accordés aux membres des différents organes de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation dans la perspective du démarrage effectif de ses activités. Il accorde aux membres de la C.V.J.R. une indemnité principale et des indemnités complémentaires au titre du logement et des communications téléphoniques. Il prévoit aussi un régime d’assurance couvrant les accidents de transport par voie aérienne ou de surface, de même que la prise en charge par l’Etat de leurs missions à  l’intérieur ou à  l’extérieur du territoire national. Le projet de décret vise à  créer les conditions idoines de travail pour permettre à  la Commission Vérité, Justice et Réconciliation d’accomplir ses missions. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DU Dà‰VELOPPEMENT RURAL : – Directeur Général de l’Office de Développement Rural de Sélingué (ODRS): Monsieur Mamadou M’Baré COULIBALY, Directeur de Recherches AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA Dà‰CENTRALISATION : – Conseillers techniques : Madame KONARE Haoua NIARE, Administrateur civil ; Monsieur Georges TOGO, Administrateur civil ; Monsieur Mamani NASSIRE, Administrateur civil ; Monsieur Babahamane A. MAIGA, Administrateur civil ; Monsieur Brahima COULIBALY, Administrateur civil ; Monsieur Adama CISSOUMA, Administrateur du Travail et de la Sécurité Sociale ; Monsieur Moussa Ibrahim TOURE, Magistrat ; Monsieur Bakary Amadou BAGAYOKO, Administrateur civil. – Inspecteurs à  l’Inspection de l’Intérieur : Monsieur Moriba SINAYOKO, Administrateur civil ; Monsieur Kariba TANGARA, Vétérinaire Ingénieur d’Elevage ; Monsieur Siaka TRAORE, Administrateur civil ; Monsieur Sahalou N’Tirgui MAIGA, Inspecteur des Impôts. – Directeur Général de l’Administration du Territoire : Monsieur Amadou Billy SOUSSOKO, Administrateur civil – Directeur Général des Collectivités Territoriales : Monsieur Abdrahamane CISSE, Administrateur civil AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DE LA JEUNESSE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE : – Chargé de mission : Monsieur Youssouf COULIBALY, Juriste AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’URBANISME ET DE l’HABITAT : – Directeur Général de l’Office Malien de l’Habitat : Monsieur Mamadou DIABY, Inspecteur des Services Economiques AU TITRE DU MINISTàˆRE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE l’ETAT : – Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle : Monsieur Mamadou MAGASSOUBA, Administrateur civil AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA CULTURE, DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME : – Conseillers techniques : Monsieur Bouraà¯ma FOFANA, Professeur de l’Enseignement Supérieur ; Monsieur Birama DIAKON, Assistant ; Monsieur Zoumana COULIBALY, Administrateur civil ; Monsieur Ali Ould SIDI, Administrateur des Arts et de la Culture ; Monsieur Samba THIAM, Administrateur des Arts et de la Culture ; Monsieur Bréma Moussa KONE, Inspecteur des Finances ; Monsieur Modibo Mamadou DIAKITE, Professeur principal d’Enseignement Secondaire ; Madame SISSOKO Sirimaha Habibatou DIAWARA, Administrateur du Tourisme. – Chargés de mission : Monsieur Ibrahim SANOGO, Juriste ; Monsieur Sékou DISSA, Journaliste ; Monsieur Yacouba KEBE, Journaliste. – Directeur National de l’Artisanat : Monsieur Elméhdi Ag HAMATY, Professeur d’Enseignement Supérieur AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENVIRONNEMENT, DE l’ASSAINISSEMENT ET DU Dà‰VELOPPEMENT DURABLE : – Conseiller technique : Monsieur Sidiki SANOGO, Magistrat -Inspection de l’Environnement et de l’Assainissement – Inspecteur : Monsieur Moussa BARRY, Ingénieur des Eaux et Forêts AU TITRE DU MINISTàˆRE DES SPORTS : – Conseiller technique : Monsieur Dramane COULIBALY, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports. BAMAKO, LE 25 MARS 2015 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre national

Communiqué du Conseil des Ministres du 25 Février 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu une communication, et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE l’INTEGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance autorisant la ratification de la Convention de Minamata sur le mercure, adoptée le 10 octobre 2013 à  Minamata au Japon. La Convention de Minamata sur le mercure a été adoptée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement dans la perspective de protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et de composés du mercure. Elle prévoit une série de mesures qui visent à  réglementer l’offre et la demande de mercure, notamment en limitant certaines sources de mercure telles que l’extraction primaire. Elle réglemente également les produits contenant du mercure et les procédés de fabrication faisant appel au mercure ou à  ses composés, ainsi que l’extraction artisanale et à  petite échelle de l’or. La convention traite également des émissions et rejets ainsi que du stockage et de la remise en l’état des sites contaminés. La convention institue un mécanisme destiné à  fournir aussi en temps voulu des ressources et des appuis technique et financier aux pays en développement ou à  économie en transition pour la mise en œuvre de leurs obligations au titre de la Convention. l’adoption de la Convention de Minamata sur le mercure va permettre la réduction de la concentration du mercure dans l’environnement. La ratification est une étape nécessaire pour l’entrée en vigueur de la présente convention. II. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU DESENCLAVEMENT : Sur le rapport du ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, le Conseil des Ministres a adopté les textes relatifs au code de la route. Les textes fondamentaux en vigueur qui font l’ossature du code de la route sont la Loi n°99-004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à  la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes se sont révélés insuffisants et inadaptés pour plusieurs raisons, dont entre autres : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards parmi les véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à  l’examen du permis de conduire lié à  l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de réglementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, notamment les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – l’absence de réglementation sur le port du casque pour les conducteurs et passagers des motocyclettes et vélomoteurs de cylindre supérieure ou égale à  100 cm3, ainsi que les cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne. Les présents projets s’inscrivent dans le cadre de la prise en compte des insuffisances constatées dans leur mise en œuvre. Le projet de loiintroduit les sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun et interdit la pratique de transport mixte. Des innovations sont également introduites dans le domaine des transports, qui permettent de prendre en charge les mutations intervenues, le développement de l’industrie, la cohérence de la règlementation nationale avec les conventions internationales, le processus de décentralisation et de déconcentration et le souci de renforcer particulièrement la sécurité routière. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE NUMERIQUE, DE l’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION : Sur le rapport du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant les modalités identification des abonnés aux services de télécommunications ouvertes au public. Au Mali, l’évolution des Télécommunications, des technologies de l’information et de la communication, à  travers la téléphonie mobile, a connu un essor important ces dernières années. Le parc des utilisateurs du téléphone fixe et mobile et de l’internet en 2013 était estimé respectivement à  19 875 733 et 3 371 301 dont moins de 10% sont identifiés. l’identification des abonnés aux services de télécommunications ouvertes au public est un processus permettant de désigner, de découvrir et de reconnaà®tre un utilisateur tout en tenant compte de l’interopérabilité des réseaux et de la portabilité des numéros partout dans le monde. Elle vise à  recueillir des informations permettant de constituer, en cas de besoin, la traçabilité de l’utilisateur, une personne physique ou morale bénéficiant des services afférents aux télécommunications ouvertes au public. Le présent projet de décret a été adopté dans ce cadre. Il est pris en application des dispositions de l’Ordonnance n°2011-023/P-RM du 28 septembre 2011 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication et de l’Ordonnance n°2011-024/P-RM du 28 septembre 2011 portant régulation du secteur des télécommunications, des technologies de l’information, de la communication et des postes. Le décret impose aux opérateurs de réseaux de télécommunications ouverts au public et aux fournisseurs d’accès internet de procéder à  l’identification de leurs abonnés au moment de la souscription de ceux-ci à  leurs différents services,leur impose de traiter les informations recueillies sur la localisation des abonnés à  leurs réseaux respectifs conformément à  la réglementation en vigueur concernant la protection des données à  caractère personnel. Enfin, il détermine les responsabilités des opérateurs, y compris celles des abonnés à  leurs réseaux respectifs, en cas de vol ou de perte d’un moyen d’accès aux services de télécommunications. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DE LA PRIMATURE : – Directeur Administratif et Financier :Monsieur Aboubacar Diakalou CAMARA, Inspecteur des Finances – Directeur National des Archives du Mali :Monsieur Seydou DIABATE, Administrateur des Arts et de la Culture AU TITRE DU MINISTàˆRE DU Dà‰VELOPPEMENT RURAL : – Inspecteur adjoint de l’Inspection de l’Agriculture : Monsieur Adama BORE, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural AU TITRE DU MINISTàˆRE DES DOMAINES DE l’à‰TAT ET DES AFFAIRES FONCIàˆRES : Secrétaire général : Monsieur Mama DJENEPO, Administrateur civil – Conseillers techniques : Monsieur Modibo POUDIOUGOU, Magistrat ; Monsieur Djougal CISSE, Magistrat ; Monsieur Lassana DIAKITE, Magistrat. – Chargée de mission : Madame Arabia TOURE, Consultante AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA Dà‰CENTRALISATION : – Chargé de mission : Monsieur Alhousseyni TOURE, Journaliste AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰CONOMIE ET DES FINANCES -Chargé de mission : Monsieur Bréhima Amadou HAIDARA, Auditeur interne – Inspecteur en Chef à  l’Inspection des Finances : Monsieur Mady Baba DIAKITE, Inspecteur des Services économiques – Inspecteurs à  l’Inspection des Finances : Madame TIMBELY AssétouKoniba TRAORE, Monsieur Jean-Marie DAKOUO, Inspecteur des Impôts, Monsieur Seydou SOGODOGO, Inspecteur des Services économiques, AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰QUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU Dà‰SENCLAVEMENT : – Président Directeur Général des Aéroports du Mali :Colonel Daouda DEMBELE, – Directeur général de l’Autorité Routière : Monsieur Moulaye Ahmed Boubacar dit Baba Moulaye, Gestionnaire AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AMà‰NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION: – Chef de Cabinet : Monsieur Boubacar SOW, Administrateur civil – Conseillers techniques : Madame Fada Gouro DIALL, Inspecteur des Services économiques Monsieur Dramane DIARRA, Ingénieur des Eaux et Forêts – Chargé de mission : Monsieur Mahamadou SAMAKE, Economiste. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE l’INTEGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative aux conclusions des travaux de la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue du 24 septembre au 29 décembre 2014 à  New York.Du 22 au 27 septembre 2014, le Président de la République, à  la tête d’une forte délégation malienne composée notamment du ministre des Affaires étrangères, a pris part au débat général de la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Dans son adresse aux délégations des 193 Etats membres de l’ONU, le samedi 27 septembre 2014,le Président de la République a exprimé la position du Mali sur le thème central de la session intitulé « Réaliser et mettre en œuvre un programme transformateur de développement pour l’après 2015 » ainsi que sur nombre de questions et préoccupations internationales. Il s’est appesanti, au plan national, sur le processus de dialogue pour la paix et la réconciliation amorcé en Alger, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et à  l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 201. Il a fait le point des évolutions significatives enregistrées au Mali dans les domaines de la sécurité, de la décentralisation, de la bonne gouvernance, du rétablissement de l’autorité de l’Etat, de la protection des droits de l’homme et du développement de l’action humanitaire. Il a également fait le pointde l’exécution du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), et du partenariat avec la communauté internationale. En marge du débat général, le Président de la République a coprésidé avec Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, la réunion de haut niveau consacrée au processus politique au Mali. Les rapports des travaux de ces commissions ont été adoptés par l’Assemblée générale en séances plénières à  travers des résolutions, dont entre autres : – la résolution concernant l’« Assistance aux Etats pour l’arrêt de la circulation illicite et la collecte des armes légères et de petit calibre » ; – la Résolution A/C.5/69/L.2 relative à  l’approbation d’une autorisation d’engagement de 49.943.600 dollars américains pour le financement de trois mois d’activités de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) ; – des résolutions concernant, entre autres, le terrorisme international, l’Etat de droit au niveau national et international, l’impunité internationale, la responsabilité de l’Etat sur la protection diplomatique, la protection des personnes en cas de catastrophe. En définitive, la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies a marqué la confirmation du retour du Mali sur la scène internationale. Elle a permis à  la délégation malienne, particulièrement au Président de la République, de mettre l’accent sur les orientations de sa politique pour une sortie de crise politico institutionnelle, notamment, la conduite du processus de dialogue inter malien. Le Conseil des Ministres a été informé du décès de l’honorable Madame SIMPARA Oumou SIMBO KEITA, député élue en Commune V du District de Bamako. En cette douloureuse circonstance, le Conseil des Ministres adresse au Président de l’Assemblée Nationale et à  la famille de la disparue, ses condoléances les plus attristées. Le Conseil a rendu hommage à  l’illustre disparue. Bamako, le 25 février 2015 Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Situation à GAO : Communiqué du Gouvernement

Ce jour mardi 27 janvie2015, les populations de Gao ont participé à  une marche de protestation contre la décision d’un accord signé entre la MINUSMA et certains groupes armés, en vue d’établir une zone temporaire de sécurité dans le secteur de Tabankort. Prise sur une base non inclusive, cette décision a été perçue comme défavorable au processus de paix et de réconciliation en cours. La marche de protestation a dégénéré, provoquant des morts et des blessés. Le Gouvernement, tout en déplorant cette situation, adresse ses condoléances aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Il a immédiatement dépêché une délégation à  Gao pour exprimer sa solidarité et sa sympathie aux familles des victimes. Il réaffirme son attachement à  la paix sociale et à  la quiétude des populations et lance un appel au calme et à  la retenue. Le Gouvernement rappelle que l’une des missions essentielles de la MINUSMA est la protection des populations civiles. Il appelle cette dernière à  renforcer ses capacités dans ce sens précis, à  savoir la protection de toutes les populations civiles et la contribution à  la garantie de la libre circulation des personnes et des biens. Une fois de plus, le Gouvernement rejette toute forme de violence et exprime son attachement indéfectible à  la paix sociale. Il rappelle que les principales victimes de la persistance du conflit sont et restent les populations civiles. Le Gouvernement exhorte la MINUSMA au traitement impartial du gel des positions et l’engage à  ses côtés à  prendre les initiatives propres à  résorber la situation ainsi créée. Le Gouvernement, après avoir reçu les responsables de la MINUSMA, se félicite de leur décision de retirer ledit document et de leur volonté de poursuivre de manière inclusive le processus de consolidation du cessez-le-feu et de la sécurité. Bamako, le 27 janvier 2015 Le Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale par intérim, Tiéman Hubert COULIBALY Chevalier de l’Ordre National

Communiqué final du Sommet des Chefs d’Etats à accra(Ghana)

1. Afin de renforcer la lutte contre la maladie à  virus Ebola en Afrique de l’ouest, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont tenu, le 06 Novembre 2014 à  Accra, République du Ghana, une Session Extraordinaire sous la présidence de SEM John Dramani Mahama, Président de la République du Ghana, Président en Exercice de la CEDEAO. 2. Etaient présents à  cette Session, les Chefs d’Etat et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment mandatés : – S. E. M. Thomas Boni YAYI, Président de la République du Bénin – S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire – S.E.M John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana – S.E.M. José Mario VAZ, Président de la République de Guinée Bissau – S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali – S. E. M. Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger – S. E. M Macky SALL, Président de la République du Sénégal – S.E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise – S. E. M Architect Mohammed SAMBO, (GCON) Vice Président de la République Fédérale du Nigeria – S.E.Mme. Maria Cristina Lopes Almeida Fontes LIMA, Ministre Adjoint du Premier Ministre et Ministre de la Santé de la République du Cabo Verde – S.E.M. Abdoulie JOBE, Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Intégration Régionale et de l’Emploi de la République de Gambie – S.E.M Emmanuel DOLO, Président du Conseil Consultatif Présidentiel sur Ebola de la République du Liberia – S.E.M Samura M. W. KAMARA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République de Sierra Léone – S.E.M. Clémence Traoré SOME, Ambassadeur du Burkina Faso au Ghana – SEM Arafan Kabiné KABA, Ambassadeur Plénipotentiaire de la République de Guinée auprès du Ghana et du Togo 3. Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, le Représentant de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, le Représentant du Président de la Commission de l’UEMOA, ainsi que les Représentants des Partenaires bilatéraux et Multilatéraux, des partenaires techniques et des Organisations Internationales, ont pris part à  ce Sommet en qualité d’observateurs. 4. La Conférence a pris acte du mémorandum du Président de la Commission de la CEDEAO sur la maladie à  virus Ebola. Elle a également pris note des comptes rendus des Représentants des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Libéria, de la Sierra Léone et de la Guinée, sur l’évolution de la situation de la maladie dans leurs pays respectifs. La Conférence a par ailleurs entendu les contributions des partenaires tels que l’UNMEER, l’OMS, l’Union Européenne, l’Union Africaine, les Etats Unis d’Amérique, le Royaume Uni de Grande Bretagne, la France, les Pays Bas, la Chine, la Norvège et Cuba. 5. Le Sommet s’est fortement préoccupé de l’impact négatif de la maladie à  virus Ebola sur les économies des pays directement affectés, la sécurité humaine et la situation sociale et humanitaire dans la région. Il a également exprimé sa préoccupation face aux menaces que fait peser cette épidémie sur le processus d’intégration et sur la paix et la sécurité régionales. 6. La Conférence a exprimé sa vive émotion devant les pertes de milliers de vies humaines enregistrées depuis la survenue de l’épidémie puis a réitéré sa solidarité et sa compassion aux peuples des pays affectés, notamment la Guinée, le Liberia, le Nigeria, la Sierra Leone et le Mali. 7. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont réaffirmé leur ferme détermination à  poursuivre, dans la solidarité et la coordination, leurs efforts dans la lutte résolue contre la maladie à  virus Ebola. A cet égard, ils se sont félicités des actions appropriées menées, notamment par le Nigeria et le Sénégal et qui ont permis à  ces deux Etats Membres de mettre fin à  l’épidémie. Tout en encourageant également les autres pays affectés dans leurs efforts pour endiguer l’épidémie, Ils ont exprimé leur espoir de les voir obtenir le même succès. 8. Dans le même esprit, et pour assurer l’efficacité de tous les efforts déployés, la Conférence a désigné S.E.M Faure Essozimna Gnassingbe Président de la République Togolaise pour superviser le processus de riposte et d’éradication de la maladie à  virus Ebola. 9. Par ailleurs, après avoir entériné le Plan Régional Opérationnel Intégré de Réponse au Virus de l’Ebola et salué la pertinence des axes d’intervention y contenus, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris les décisions spécifiques suivantes : En direction des Etats Membres 10. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement invitent tous les Etats membres à  élaborer et à  appliquer, de toute urgence, des lignes directrices sur le traitement et la gestion d’Ebola, conformément aux standards de l’OMS. Ils les exhortent également à  adhérer à  l’OACI et à  solliciter l’aide de l’Arrangement de coopération de l’OACI/l’OMS pour la Prévention de la propagation des Maladies Contagieuses à  travers les Vols Aériens (CAPSCA). 11. Par ailleurs, la Conférence exhorte les Etats membres à  procéder au déploiement du personnel militaire et des moyens logistiques pour, notamment, renforcer les capacités de réponse, appuyer le corps médical sur le terrain et participer à  la construction des centres de traitement et d’isolement additionnels ainsi qu’à  leur sécurisation. Elle les encourage aussi à  fournir du personnel médical additionnel et des volontaires aux pays affectés. 12. Le Sommet se félicite des contributions déjà  versées au Fonds Régional de Solidarité de la CEDEAO pour la lutte contre Ebola par certains Etats membres en l’occurrence le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et la Sierra Léone et invite tous les autres à  honorer leurs engagements vis à  vis dudit Fonds. 13. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement réitèrent leur attachement indéfectible aux principes de la libre circulation au sein de l’espace CEDEAO et invitent tous les à‰tats membres à  s’y conformer, notamment en levant les restrictions et interdictions sur les mouvements des personnes et des biens en direction ou en provenance des pays affectés, tout en assurant le contrôle sanitaire requis au niveau des frontières. 14. La Conférence en appelle aux Etats Membres pour qu’ils poursuivent les campagnes massives d’éducation de communication et d’information sur la maladie à  virus Ebola destinées à  éviter la stigmatisation des malades et à  mettre un terme à  la transmission du virus. 15. Pour mieux faire face à  des crises sanitaires dans le futur, les Chefs d’Etat et de Gouvernement considèrent essentiel d’assurer le renforcement des systèmes de santé nationaux, en améliorant leur efficacité et en augmentant leurs ressources qui leur sont destinées dans les budgets nationaux en tenant compte de la Déclaration d’Abuja d’y consacrer 15% du total du budget. En direction de la Commission de la CEDEAO. 16. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement réitèrent la nécessité de renforcer la coordination multisectorielle régionale dans la lutte contre l’épidémie et soulignent l’importance du rôle de la CEDEAO dans ce sens. 17. A cet égard, la Conférence demande à  la Commission de prendre toutes les dispositions nécessaires, en collaboration avec toutes les parties prenantes et tous les acteurs sur le terrain, pour mobiliser les ressources adéquates pour la mise en œuvre coordonnée du Plan Opérationnel de Réponse au virus Ebola. 18. La Conférence instruit la Commission de prendre activement part aux différentes actions menées en appui aux efforts des Etats membres, en particulier dans la planification, la mise en œuvre et la coordination de toutes les activités de la Mission d’Urgence Sanitaire des Nations Unies (UNMEER) et de l’Union Africaine dans la région. De même, elle la charge de créer avec ladite Mission un cadre de concertation pour une réponse à  court, moyen et long terme. 19. Le Sommet charge la Commission d’appuyer les Etats Membres à  mieux coordonner leurs actions médicales et humanitaires sur le terrain. 20. La Conférence instruit la Commission de prendre toutes les mesures idoines à  l’effet de créer un centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses et de renforcer la recherche en santé en Afrique de l’ouest. Elle l’encourage également à  s’impliquer dans les initiatives en cours pour le développement de vaccins. 21. La Conférence demande à  la Commission d’approfondir l’évaluation des conséquences économiques, sociales et culturelles de l’épidémie et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour y apporter une réponse adéquate à  moyen et long termes, à  travers une action résolue contre la pauvreté et l’ignorance et pour une croissance et un développement durable. 22. En direction de la Communauté Internationale, les Chefs d’Etat et de Gouvernement saluent l’adoption de la Résolution 2177 des Nations-Unies qui consacre sa volonté unanime de venir à  bout de la maladie à  virus Ebola. 23. A cet égard, la Conférence se félicite de l’élan de solidarité internationale manifesté en soutien aux efforts des pays affectés. Elle se félicite, en particulier, des appuis technique et financier apportés par l’ensemble des partenaires bilatéraux et multilatéraux de la CEDEAO sur le terrain. 24. Compte tenu de la persistance et de l’ampleur des défis que pose la maladie à  virus Ebola, le Sommet lance un appel à  tous les partenaires pour qu’ils maintiennent le niveau de leur engagement et de leur appui à  la région, en particulier par le renforcement de leur appui budgétaire aux Etats membres affectés. 25. Dans le même ordre d’idée, le Sommet invite le secteur privé, la société civile, les organisations régionales et internationales de développement à  renforcer leur appui technique, financier et institutionnel aux centres de traitement et aux autres structures de santé dans les pays affectés, ainsi que leur campagne d’éducation d’information et de communication. 26. La Conférence invite également tous les partenaires concernés à  accélérer les efforts visant à  trouver des vaccins et une thérapie adéquate contre le virus et à  soutenir la région pour le développement de ses capacités de recherche. Par ailleurs, elle les exhorte à  donner la priorité aux pays affectés et à  la région, dans la mise à  disposition des vaccins à  prix subventionnés. 27. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement lancent un appel à  toutes les Compagnies aériennes et maritimes à  continuer à  opérer dans les pays affectés ou à  y reprendre leurs activités relatives notamment au transport des biens, des médicaments et des équipements à  des fins sanitaires et humanitaires. Ils en appellent également aux pays partenaires pour qu’ils lèvent les restrictions sur l’octroi des visas aux ressortissants des pays affectés. 28. La Conférence décide de rester saisie de la situation de l’épidémie en Afrique de l’Ouest et charge le Président de la Commission de veiller à  la mise en œuvre des décisions prises et de lui rendre compte régulièrement. 29. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à  S.E.M John Dramani Mahama, Président de la République du Ghana, Président en Exercice de la CEDEAO, au Gouvernement et au Peuple Ghanéen, pour l’accueil chaleureux qui leur a été réservé ainsi que pour les excellentes dispositions prises afin d’assurer le succès de leur sommet. Fait à  Accra, le 06 novembre 2014

Communiqué du Ministère de la Défense sur la situation à Kidal

Le ministre de la Défense et des anciens combattants informe l’opinion nationale et internationale que le samedi 17 mai 2014 les Forces Armées et de sécurité maliennes, dans l’accomplissement de leurs missions de sécurisation du séjour du Premier ministre et sa délégation à  Kidal, ont eu à  faire face à  des actes de violence et d’agression perpétrés par le MNLA appuyé par des éléments des groupes terroristes. Au cours des affrontements, les Forces armées maliennes ont enregistré huit (8) morts et vingt-cinq (25) blessés tandis que vingt-huit (28) morts et soixante et deux (62) blessés ont été dénombrés du côté des agresseurs. Le ministre présente les condoléances du gouvernement aux forces armées et de sécurité du Mali, ainsi qu’aux familles des disparus, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Nos forces ont repris le contrôle de tous les bâtiments administratifs à  l’exception pour le moment du Gouvernorat o๠le MNLA et les terroristes détiennent une trentaine de fonctionnaires en otages. Le ministre rassure nos concitoyens que conformément aux instructions du président de la république, chef suprême des armées, toutes les mesures conséquentes seront prises pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens à  Kidal, consolider la souveraineté de l’Etat et protéger le processus de dialogue politique. Bamako le 18 mai 2014 Le ministre de la défense et des anciens combattants

Communiqué du Conseil des Ministres du mardi 22 avril 2014

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes ; entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur proposition du ministre de la Justice des Droits de l’homme, Garde des Sceau, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°96-071 du 16 décembre 1996 portant loi organique fixant l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour Suprême et la procédure suivie devant elle. La Cour Suprême est régie par la loi organique du16 décembre 1996 modifiée en 2010 qui fixe son organisation, les règles de son fonctionnement et la procédure suivie devant elle. l’évolution de l’environnement juridique et institutionnel que notre pays a connue au cours de ces dernières décennies a nécessité l’adoption de plusieurs textes législatifs afin d’adapter la Cour Suprême au contexte. C’’est dans ce cadre que se situe la modification intervenue en 2010 qui a permis de déplafonner les effectifs de la Cour Suprême et de renforcer ses capacités. Toutefois, des préoccupations essentielles demeurent dont notamment : – les difficultés liées au système de financement de la Cour Suprême et de la section des comptes en particulier ; – les lenteurs procédurales ; – l’absence de chambre spécialisée au niveau de certaines sections de la Cour Suprême ; – la gestion de l’accroissement remarquable des contentieux. Le projet loi portant modification de la Loi n°96-071 du 16 décembre 1996, vise à  prendre en charge ces préoccupations. Sur proposition du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de loi modifiant la loi n°98-067 du 30 décembre 1998 portant Statut du personnel enseignant de l’Enseignement supérieur. 2°) Un projet de loi modifiant la loi n°00-060 du 1er septembre 2000 portant Statut des Chercheurs. Dans le cadre de ses efforts visant à  revaloriser la fonction enseignante, le Gouvernement s’est engagé à  travers la signature de deux Protocoles d’accord en janvier 2014, à  majorer la grille indiciaire du personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et des Chercheurs à  compter du 1er janvier 2015 et à  leur octroyer une indemnité spéciale d’encadrement pour compter du 1er janvier 2014. l’adoption des présents projets de lois s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de ces engagements pris par le Gouvernement. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret modifiant le décret n°08-481/P-RM du 11 août 2008 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Direction générale des Marchés publics et des Délégations de Service public. Dans le but de favoriser l’investissement public et d’encourager l’afflux massif de capitaux à  travers la simplification, la célérité dans la conclusion et l’exécution des marchés publics, le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre un certain nombre de mesures. Parmi ces mesures, figurent les actions visant à  réduire les délais de passation des marchés publics. Le présent projet de décret s’inscrit dans ce cadre. Il modifie l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Direction générale des Marchés publics et des Délégations de service public en vue de relever les seuils minimum de conclusion et d’approbation des marchés et de relever les seuils de revue a priori des Directions régionales et de la Direction des Marchés publics et des Délégations de service public du District de Bamako. 2°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de réalisation des réseaux primaires d’irrigation et de drainage du casier de Sabalibougou, à  l’Office du Niger. Le présent marché s’inscrit dans le cadre de la réalisation du Projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali (PAPAM) dont l’une des composantes est l’aménagement de 2 200 hectares du périmètre de Sabalibougou en zone Office du Niger. Il porte sur les travaux de réalisation des réseaux primaires d’irrigation de drainage du casier de Sabalibougou. Il est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise COVEC-MALI pour un montant de 3 milliards 695 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 11 mois ; Le financement du marché est assuré par la Banque Mondiale dans le cadre du Crédit IDA n°4751-MLI, relatif au financement du Projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali. 3°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de réhabilitation du collecteur P7 le long du cimetière de Lafiaboubou en Commune IV et d’aménagement des Rues 466 et 492 à  Lafiabougou en Commune IV . Le présent marché est conclu dans le cadre de la réalisation du Projet d’appui aux communes urbaines du Mali (PACUM). Il porte sur les travaux de réhabilitation du collecteur P7 le long du cimetière de Lafiabougou et d’aménagement des Rues 466 et 492 à  Lafiabougou BECM-CG pour un montant de 2 milliards 581 millions de francs CFA environ et un délai de 8 mois. Le financement est assuré par la Banque Mondiale à  travers l’Association Internationale de développement (IDA). Sur le rapport du ministre de la Décentralisation et de la Ville, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant les modalités d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi-évaluation du contrat plan Etat-Région ou District. Le contrat plan Etat-Région ou District est une convention par laquelle l’Etat et une Collectivité territoriale s’engagent sur la programmation et le financement pluriannuels de projets structurants d’envergure régionale ou du District. Il peut également comporter un volet territorial relatif à  des projets d’intérêt communal, local, régional ou interrégional. Il constitue un instrument pour renforcer les capacités des collectivités « Régions ou District » en matière d’analyse économique de leur territoire, de définition de stratégies et de programme de développement. Il permet également de renforcer les dotations budgétaires par Région ou District tout en garantissant une prévisibilité de ces ressources sur une période de cinq ans en articulation avec le mandat des conseils régionaux. Le présent projet de décret vise à  déterminer les modalités d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi du contrat plan Etat-Région ou District. Il s’inscrit dans le cadre des nouvelles orientations de la politique de décentralisation qui confère un rôle central à  la collectivité Région dans la maà®trise d’ouvrage du développement régional et fait de la régionalisation une nouvelle opportunité pour un développement équilibré du pays. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE : Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la nomination de Monsieur Modibo KEITA en qualité de Haut Représentant du Chef de l’Etat pour le dialogue inclusif inter-malien et de Monsieur Cheick Sidi DIARRA en qualité de Président du Comité d’organisation du Sommet Afrique-France de 2016. Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DE LA PRIMATURE : (Secrétariat général du Gouvernement) – Conseillers techniques : Monsieur Abel DIARRA, Magistrat, Monsieur Mahamadoun TOURE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : – Directeur adjoint du Service social des Armées : Lieutenant-colonel Amara DOUMBIA. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : – Inspecteur à  l’Inspection des Finances : Monsieur Hamadoun MAIGA, Inspecteur des Finances. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS : – Directeur du Centre national des Concours de la Fonction publique : Monsieur Mahamoudou TAPHA, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA VILLE : – Conseillers techniques : Monsieur Bakary Amadou BAGAYOKO, Administrateur civil ; Monsieur Mamadou OUANE, Ingénieur des Constructions civiles. – Chargés de mission : Madame Nana Aà¯cha CISSE, Assistant médical, Monsieur Oumar SANTARA, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE ET DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS : – Secrétaire général : Monsieur Youssouf MAIGA, Ingénieur de la statistique. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’URBANISME ET DE l’HABITAT Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative aux mesures envisagées pour libérer les servitudes de certains cours d’eau non flottables du District de Bamako. Les occupations illicites des domaines public et privé de l’Etat ont atteint des proportions inquiétantes dans notre pays. Elles portent sur les emprises et les servitudes des domaines ferroviaires, des cours d’eau, des forêts classées, des zones agricoles, des zones de pâturages, des édifices publics et des équipements collectifs particulièrement dans le District de Bamako et ses environs. Les occupations des servitudes de marges latérales, se rapportant aux cours d’eau flottables et non flottables qui sont incompatibles avec la politique de planification et de maà®trise du développement urbain, sont dans la plupart des cas, à  l’origine des nombreuses inondations hivernales. Dans le District de Bamako, trois cours d’eau sont prioritairement concernés. Il s’agit du Woyowayanko en Commune IV, du Tingolé et du Molobalini en Commune I. Face à  la situation, le Gouvernement envisage la mise en œuvre de certaines mesures afin d’éviter de futures inondations ou en réduire les risques et les effets. Au nombre de ces mesures figurent : – une vaste campagne d’information, de communication et de sensibilisation sur les occupations illicites des domaines public et privé immobiliers de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national ; – des rencontres et actions de sensibilisation ciblant les personnes concernées par cette opération de libération et de ses suites ; – la prise de sanctions contre les auteurs de la délivrance des documents administratifs d’occupation de ces servitudes et les agents ayant concouru à  cette situation ; – la libération totale des servitudes des cours d’eau non flottables identifiés comme à  risque immédiat pour le District de Bamako ; – la mise en œuvre de mesures d’accompagnement des déguerpies ; – le surcreusement du chenal des cours d’eau ; – l’aménagement des servitudes libérées. BAMAKO, LE 22 AVRIL 2014 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 16 avril 2014

Avant l’ouverture des travaux du Conseil, le Président de la République a adressé ses félicitations au Premier ministre et aux autres membres du Gouvernement. Il a engagé le nouveau Gouvernement à  Âœuvrer diligemment à  l’avènement de la paix et de la sécurité sur tout le territoire national ainsi qu’à  l’émergence du Mali. Le Président de la République a exigé des ministres la performance, la détermination, la cohésion, la solidarité, la discrétion et la retenue pour relever les défis de l’heure. Il a souligné son exigence quant à  l’atteinte des résultats. Il a invité le Premier ministre à  élaborer et présenter à  l’Assemblée nationale dans les plus brefs délais la Déclaration de Politique générale. Le Président de la République a terminé en réaffirmant sa disponibilité et son soutien au Gouvernement. Il leur a souhaité beaucoup de chance. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a : – adopté des projets de textes – et entendu une communication. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur proposition du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013 relative aux lois de finances. l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) a adopté en 2009, le Code de transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l’Union et cinq nouvelles directives relatives au Cadre harmonisé des finances publiques. Il s’agit des directives portant lois de finances, Règlement général sur la comptabilité publique, Nomenclature budgétaire de l’Etat, Plan comptable de l’Etat et Tableau des opérations financières de l’Etat. l’adoption du présent projet de loi a pour objet de permettre en compte dans la réglementation sur la nomenclature budgétaire de l’Etat, la possibilité de recourir aux classifications additionnelles pour répondre à  des préoccupations spécifiques tel que prévu dans la directive de l’UEMOA sur la nomenclature budgétaire de l’Etat. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté trois projets de décret visant à  transposer dans la législation nationale des directives de l’UEMOA : 1°) Un projet de décret portant nomenclature budgétaire de l’Etat : La nomenclature du budget de l’Etat actuellement en vigueur a été fixée par un décret du 16 avril 2003 conformément aux dispositions de la directive de l’UEMOA de 1998 portant nomenclature budgétaire de l’Etat au sein de l’Union. l’objectif était d’instaurer des règles de gestion rigoureuse et transparente des finances publiques et d’harmoniser les nomenclatures en usage dans l’UEMOA. l’adoption du présent projet de décret vise à  transposer dans la législation nationale la directive de 2009 portant nomenclature budgétaire de l’Etat et vise à  remplacer le décret du 16 avril 2003 en vue de prendre en compte des innovations majeures parmi lesquelles : – la suppression des titres au niveau des recettes et des dépenses ; – l’institutionnalisation de la classification fonctionnelle internationale ; – l’introduction de la classification par programme ; – le reclassement de certaines recettes ; – le reclassement de certaines dépenses. 2°) Un projet de décret portant Tableau des opérations financières de l’Etat (TOFE). Le tableau des opérations financières de l’Etat est un des outils d’analyse et de gestion des finances publiques dont l’uniformisation est requise pour permettre la convergence des politiques économiques et financières des Etats membres de l’UEMOA. Le présent projet de décret vise à  permettre la transposition dans la législation nationale de la directive de l’UEMOA de 2009 portant Tableau des opérations financières de l’Etat au sein de l’Union. Il introduit les innovations suivantes en matière d’élaboration et de présentation du tableau des opérations financières de l’Etat : – l’enregistrement sur la base des droits et obligations, ou droits constatés ; – la prise en compte des transactions non monétaires dans le TOFE au même titre que les transactions monétaires ; – la stricte distinction entre les opérations d’exploitation ou de gestion de l’Etat et les opérations sur actifs et passifs ; – l’établissement d’un compte de patrimoine des administrations publiques ; – l’exclusion des cotisations sociales du champ des recettes fiscales. 3°) Un projet de décret portant Règlement général sur la comptabilité publique. La Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013 relative aux lois des finances dans la gestion des finances publiques ont été adoptées dans le cadre de l’harmonisation des finances publiques dans les pays membres de l’UEMOA. Le présent projet de décret constitue l’un des textes d’application de la loi du 11 juillet 2013 et vise à  remplacer les dispositions du décret n°97-192/P-RM du 9 juin 1997 portant règlement général de la comptabilité publique. Il introduit des innovations suivantes en termes de comptabilité publique : – la déconcentration de l’ordonnancement ; – la comptabilisation des opérations sur la base des droits constatés ; – l’institution d’une période complémentaire d’un mois uniquement comptable ; – l’institution d’un compte unique du Trésor public ; – l’institution de la responsabilité de tous les acteurs de l’exécution budgétaire ; – la référence aux normes internationales en matière de comptabilité de l’Etat et en matière de contrôle sur la gestion des finances publiques. 4°) Un projet de décret portant modalités d’accès et de publication des informations et documents administratifs relatifs à  la gestion des finances publiques. Le Mali a transposé dans sa législation nationale la Directive portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l’UEMOA à  travers la loi du 23 juillet 2013 portant approbation du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Le Code de transparence dans la gestion des finances publiques définit les principes et obligations que le Gouvernement doit respecter, dans sa législation comme dans ses pratiques, aussi bien pour la gestion des fonds de l’Etat que celle des autres administrations publiques. Ces principes et obligations sont relatifs à  plusieurs aspects de la gestion des finances publiques notamment la légalité et la publicité des opérations financières publiques, la mise en œuvre des recettes et des dépenses et l’intégrité des acteurs. Le présent projet de décret vise à  déterminer, les modalités d’accès aux informations et documents administratifs relatifs à  la gestion des finances publiques et de leur publication conformément aux principes et obligations du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Il définit les informations et documents administratifs considérés comme relatifs aux finances publiques et les administrations tenues de les communiquer. Il prévoit la désignation, par les administrations concernées, d’une personne responsable de l’accès aux documents relatifs aux finances publiques. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative aux conclusions des travaux de la Commission nationale de lutte contre les incendies dans les marchés du Mali. Suite aux incendies des stands et boutiques des Halles Félix Houphouà«t Boigny et du Centre d’accueil et de placement familial de Bamako en décembre 2009, le Gouvernement a décidé, de mettre en œuvre un plan d’action cohérent de lutte contre les incendies. La Commission multisectorielle mise en place dans ce cadre, face à  la recrudescence des incendies, a proposé des mesures urgentes pour arrêter ou atténuer le cycle infernal des incendies dans les marchés, unités industrielles et infrastructures socio-économiques en 2013 et 2014. Le sinistre qui a touché le Marché Rose de Bamako dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mars 2014 occasionnant d’énormes dégâts matériels est venu rappeler l’urgence des mesures à  prendre pour prévenir et lutter contre les incendies dans les marchés. La Commission nationale de lutte contre les incendies dans les marchés du Mali dans ce cadre a envisagé des mesures urgentes qui font l’objet de la présente communication. Elle propose : – le désengorgement des voies d’accès et de servitudes des marchés ; – la mise en place d’une équipe mixte de veille et d’alerte dans les marchés ; – la vérification et la mise aux normes des installations électriques ; – l’interdiction des feux ouverts dans les marchés ; – la vérification et la mise aux normes des constructions ; – l’organisation de campagnes d’information, d’Education et de Communication sur les risques d’incendie de marché ; – la multiplication des bouches d’incendie aux alentours et dans les marchés ; – la mise en place d’un système de gardiennage professionnel permanent ; – l’amélioration de l’éclairage public et de l’éclairage de sécurité dans les marchés ; – l’organisation de la gestion des marchés par les autorités communales avec la participation des exploitants ; – l’application de la règlementation sur le stockage, la détention et la vente de feux d’artifice et autres produits explosifs similaires ; – le recasement des déguerpis suite au désengorgement des voies d’accès dans les marchés ; – le renforcement des capacités opérationnelles des services de secours et de lutte contre les incendies ; – l’institution de l’obligation de souscrire une assurance incendie des équipements marchands et des marchandises. BAMAKO, LE 16 AVRIL 2014 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du conseil de cabinet du 03 avril 2014

Au cours de cette réunion, le Conseil de Cabinet a entendu une communication écrite du ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville relative aux mesures envisagées pour libérer les servitudes de certains cours d’eau non flottants du District de Bamako. Les occupations illicites des domaines public et privé de l’Etat sont devenues un phénomène courant dans notre pays. Elles ont atteint des proportions inquiétantes et concernent les emprises et les servitudes des domaines ferroviaires, des cours d’eau, des forêts classées, des zones agricoles, des édifices publics et des équipements collectifs. Ces occupations sont effectuées en violation des schémas Directeurs d’Urbanisme, des Plans d’Urbanisme sectoriel et des Plans d’Urbanisme opérationnel et sont incompatibles avec la politique de planification et de maà®trise du développement urbain. Après les inondations de 2013, le Gouvernement s’est engagé à  situer les responsabilités et à  rechercher les causes des catastrophes en faisant l’état des lieux. A l’issue des travaux effectués par les équipes techniques, le Gouvernement a envisagé de procéder à  plusieurs actions notamment : – La mise en place d’un comité interministériel pour approfondir la réflexion ; – une vaste campagne d’information, de communication et de sensibilisation sur les occupations illicites des domaines publics et privés immobiliers de l’Etat ; – la libération totale des servitudes des collecteurs naturels identifiés comme à  risque immédiat ; – la poursuite des actions de recensement les servitudes des marigots de la rive droite du fleuve, des chemins de fer et de manière générale de tous les espaces occupés illégalement en vue de les libérer ; – l’aménagement des servitudes libérées. Le Gouvernement a décidé d’élaborer un chronogramme en vue de définir les modalités de mise en œuvre des différentes actions envisagées. BAMAKO, LE 3 AVRIL 2014 P/LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT P.O LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT, Mamadou TRAORE Chevalier de l’Ordre National

L’ex-président ATT sera-t-il extradé vers le Mali?

Après l’ancien président tchadien Hissène Habré, les autorités sénégalaises pourraient se pencher sur le cas Amadou Toumani Touré qui avait trouvé trouver refuge en avril 2012 au pays de la Téranga après son renversement. A l’époque, la junte militaire avait menacé de poursuivre ATT, pour « haute trahison et malversation financière ». Dans un communiqué rendu public ce vendredi 27 décembre 2013, le gouvernement annonce avoir saisi l’Assemblée nationale, o๠siège la Haute cour de justice, pour juger l’ancien président Amadou Toumani Touré. Il pourrait être inculpé de haute trahison, pour avoir laissé entrer des forces étrangères au Mali. Voici l’intégralité du communiqué Le Gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que l’Assemblée Nationale, siège de la Haute Cour de Justice, vient d’être saisie par la lettre n°285/PG-CS du 18 décembre 2013, d’une dénonciation des faits susceptibles d’être retenus contre Amadou Toumani Touré, ancien Président de la République pour haute trahison. Les faits dénoncés concernent, entre autres : – D’avoir, en sa qualité de Président de la République du Mali, donc Chef Suprême des Armées, et en violation du serment prêté, facilité la pénétration et l’installation des forces étrangères sur le territoire national, notamment en ne leur opposant aucune résistance, faits prévus et réprimés par l’article 33, al 2 du Code pénal ; – D’avoir, au Mali, au moment des faits et en tant que Président de la République, donc Chef Suprême des Armées, détruit ou détérioré volontairement un outil de défense nationale, faits prévus et réprimés par l’article 34,al 2 du Code Pénal ; – D’avoir, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que dessus, participé à  une entreprise de démoralisation de l’armée caractérisée par les nominations de complaisance d’officiers et de soldats incompétents et au patriotisme douteux à  des postes de responsabilité au détriment des plus méritants entraà®nant une frustration qui nuit à  la défense nationale, faits prévus et réprimés par l’article 34, al 3 du Code Pénal ; – De s’être, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que dessus, opposé à  la circulation du matériel de guerre, faits prévus et réprimés par l’article 34, al 3-c du Code Pénal ; – D’avoir, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que dessus, participé, en connaissance de cause, à  une entreprise de démoralisation de l’armée, malgré la grogne de la troupe et des officiers rapportée et décriée par la presse nationale, faits prévus et punis par l’article 34,al 3-d du Code Pénal ; – D’avoir, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu que dessus, en tout cas, depuis moins de 10 ans, par imprudence, négligence ou inobservation des règlements laissé détruire, soustraire ou enlever, en tout ou partie, des objets, matériels, documents ou renseignements qui lui étaient confiés, et dont la connaissance pourrait conduire à  la découverte d’un secret de la défense nationale, faits prévus et punis par l’article 39, al 2 du Code pénal. l’opinion sera informée en temps utile des développements ultérieurs de ce dossier. Bamako, le 27 décembre 2013

Communiqué du Conseil des Ministres du 27 décembre 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification du Traité révisé de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), adopté à  N’Djamena (Tchad), le 16 février 2013. La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) créée en février 1998 à  Tripoli avait comme objectifs principaux de promouvoir la paix, la sécurité, le développement économique et social dans l’espace sahélo-saharien. Cependant, pour des raisons diverses, la Communauté n’a pas su combler les attentes légitimes qu’elle avait suscitées à  sa création. La CEN-SAD nouvelle formule inscrit ses actions dans les domaines majeurs de la sécurité régionale et du développement durable. Elle poursuit principalement les objectifs de préservation et de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la zone CEN-SAD, de promotion du dialogue politique et de la libre circulation des personnes et des biens. Le Traite révisé redéfinit les principes, les institutions et les organes ainsi que le régime financier de l’organisation. 2°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification du Traité relatif aux Autorités Africaines et Malgache de l’Aviation Civile (AAMAC), signé le 20 janvier 2012 à  N’Djamena (Tchad) : Dans le but d’assurer la sécurité de l’aviation civile et de la navigation aérienne, certains pays d’Afrique et Madagascar ont adopté en 1959 à  Saint-Louis du Sénégal, la Convention portant création de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à  Madagascar (ASECNA), modifiée en 1974 à  Dakar. Suite aux carences relevées lors des différents audits du Programme Universel d’Audits de Supervision de la Sécurité de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile, les Etats membres de l’ASECNA ont reconnu la nécessité de mettre en place un instrument juridique permettant de mieux assurer la coordination de leurs actions, l’harmonisation de la réglementation et la supervision de la sécurité de l’aviation civile. Cette volonté commune s’est concrétisée par la signature à  N’Djamena, du Traité relatif aux Autorités Africaines et Malgache de l’Aviation Civile (AAMAC), dont la ratification par notre pays est l’objet du présent projet d’ordonnance. Ledit Traité vise les objectifs suivants : – établir et maintenir un niveau régional uniforme de sécurité acceptable ; – aider les parties à  remplir leurs obligations au titre de la convention de Chicago ; – promouvoir l’efficacité et l’uniformité dans les processus réglementaires et de certification ; – garantir un niveau uniforme de protection de l’environnement. Le Traité définit les missions des Autorités Africaines et Malgache de l’Aviation Civile et détermine les obligations des Etats membres. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1) un projet de loi portant Règlement général du Budget d’Etat 2012. La loi de règlement est la loi par laquelle l’Assemblée Nationale contrôle l’exécution du budget. Elle constate les résultats financiers de l’exercice budgétaire et établit, le cas échéant, les différences entre les résultats et les prévisions. Le Budget d’Etat pour l’exercice 2012, adopté par la Loi N°2011-078 du 23 décembre 2011 était arrêté en recettes en francs CFA de 1341,508 milliards en dépenses en francs CFA de 1483,495 milliards. Ces montants ont été modifiés suivant la Loi N°2012-053 du 04 décembre 2012 comme suit : – En recettes en francs CFA de 941,659 milliards ; – En dépenses en francs CFA de 988, 606 milliards ; – En déficit corrigé en francs CFA de 46,946 milliards. l’exécution de ce Budget a donné les résultats ci-après : a) Au niveau des recettes : Au titre du Budget de l’Etat, pour une prévision de 941,659 milliards de francs CFA, les recouvrements de recettes se chiffrent en francs CFA à  919,727 milliards, soit un taux d’exécution de 97,67%. Les recettes réalisées au titre du Budget Général se chiffrent en Francs CFA à  912,185 milliards pour une prévision de 930,326 milliards de francs CFA, soit un taux de réalisation de 98,05%. b) Au niveau des dépenses : Les prévisions du Budget d’Etat étaient en francs CFA de 988,606 milliards, l’exécution a été en francs CFA de 919,024 milliards, soit un taux d’exécution de 92,96%. Les dépenses de fonctionnement du Budget d’Etat ont été de 875, 688 milliards de Francs CFA pour une prévision de 942, 941 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 92,87%. Le Budget Spécial d’investissement dans ses volets financement intérieur, financement extérieur et financement des Partenaires techniques et financiers a été réalisé à  hauteur de 43,336 milliards FCFA pour une prévision de 45,664 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 94,90%. Les ajustements nécessaires au titre de la présente loi de règlement se résument seulement à  l’annulation des crédits non consommés qui se chiffrent à  soixante-neuf milliards cinq cent quatre-vingt-un millions cinq cent quarante-neuf mille six cent quarante-huit FCFA. Les crédits inscrits et non mobilisés devant être annulés correspondent à  la différence entre les dotations et les mandats émis. Au total, l’exécution de la Loi de Finances pour 2012 dégage un excédent budgétaire de 0,703 milliards de francs CFA au titre du Budget d’Etat contre un déficit prévisionnel de 46,946 milliards de francs CFA. 2°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction du siège de l’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali (ANGESEM) l’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali créée en mars 2007 occupe actuellement un bâtiment en bail à  Korofina, inapproprié au regard de l’importance des missions. Le présent marché est conclu pour remédier à  cette situation en dotant l’Agence d’un cadre de travail décent à  la dimension de son statut. Il porte sur la construction d’un bâtiment composé de quatre ensembles abritant les bureaux R + 2 avec sous sol, d’un restaurant, de guérites, d’un local pour transformation, d’un local pour groupe électrogène, de divers espaces aménagés (aires de circulation, espaces verts etc.), d’un mur de clôture. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise ECONI pour un montant de 2 milliards 409 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 18 mois. Le financement est assuré par le Budget National. 3°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de réalisation de 130 km de pistes rurales dans les Cercles de Kita, Bafoulabé et Kéniéba pour le compte du Projet d’Appui au Développement des Productions Animales dans la zone de Kayes Sud (PADEPA-KS) Lot n°2 : travaux de réalisation de 60 km de pistes rurales (Séninkégni-Oussoubidiangna) Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Développement des Productions Animales dans la zone de Kayes Sud, il est prévu la réalisation de 130 km de pistes rurales dont les travaux sont répartis en trois lots. Le présent marché qui concerne l’exécution des travaux du lot n°2 porte sur la réalisation de 60 km de pistes rurales Séninkégni-Oussoubidiangna. Il est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise CJJC pour un montant de 1 milliard 249 millions de francs CFA environ et un délai de 12 mois. Le financement est assuré par la Banque Africaine de Développement. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a été informé de la nomination de Monsieur Hachim COUMARE en qualité de Conseiller spécial du Président de la République. Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Directeur général de la Gendarmerie nationale : Colonel Mody BERETHE. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Ambassadeur du Mali à  Rabat : Monsieur Ousmane Amadou SY, Juriste – Conseillers techniques : Monsieur Abdoulaye TOUNKARA, Conseiller des Affaires étrangères, Monsieur Djibrilla Aroubouna MAIGA, Magistrat. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE : – Gouverneur de la Région de Mopti : Monsieur Kaman KANE, Administrateur civil. – Gouverneur du District de Bamako : Monsieur Hadi TRAORE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION NATIONALE : – Directeur national de l’Enseignement fondamental : Monsieur Morifing CISSE, Professeur principal de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE l’HYGIENE PUBLIQUE : – Conseillers techniques : Monsieur Mamadou Namory TRAORE, Médecin ; Monsieur Ibrahim COULIBALY, Pharmacien ; Monsieur Lamine DIARRA, Médecin ; Monsieur Oumar AG MOUHAMEDOUN, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Moussa DIAWARA, Inspecteur des Services économiques. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE l’INFORMATION : – Secrétaire général : Monsieur Mamadou Hady TRAORE, Ingénieur des Constructions civiles. – Conseiller technique : Monsieur Souhahébou COULIBALY, Ingénieur informaticien. BAMAKO, LE 27 DECEMBRE 2013 LE SECRà‰TAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 13 décembre 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des Régions du Nord, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes relatifs à  la création, à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation. En vue de restaurer la cohabitation et le vivre ensemble entre populations des Régions du Nord et entre les populations du Nord et du Sud, il a été créé en mars 2013 une Commission Dialogue et Réconciliation qui avait pour mission de rechercher par le dialogue la réconciliation entre toutes les communautés maliennes. Avec la formation du nouveau Gouvernement, le Ministère de la Réconciliation nationale et du Développement des Régions du Nord a été chargé de définir et de mettre en œuvre une stratégie de vivre ensemble bâtie sur l’équité et la justice. Dans cette perspective, il est proposé de restructurer la Commission Dialogue et Réconciliation. La nouvelle Commission appelée Commission Vérité, Justice et Réconciliation prendra en compte les dimensions vérité et justice. Elle contribuera à  instaurer une paix durable à  travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation des valeurs démocratiques. A ce titre, elle est chargée de : – enquêter sur les cas de violations graves des droits de l’homme commises dans le pays et, spécifiquement celles commises à  l’égard des femmes et des enfants, établir la vérité et proposer des mesures de réparation ; – mener des enquêtes sur les cas d’atteinte à  la mémoire individuelle ou collective et au patrimoine culturel ; – établir la vérité sur les violations graves des droits de l’Homme et les atteintes aux biens culturels et proposer des mesures de réparation ; – favoriser le dialogue intra et inter communautaire, la coexistence pacifique entre les populations et le dialogue entre l’Etat et les populations ; – promouvoir auprès des communautés le respect de l’Etat de droit, des valeurs républicaines, démocratiques, socioculturelles et du droit à  la différence. Les missions de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation couvrent la période allant de l’indépendance à  nos jours et porteront sur les questions relatives au Nord. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Des projets de décret portant approbation de deux marchés relatifs aux travaux de construction respectivement d’un pont sur le fleuve Dégou à  Manankoro et ses voies d’accès (lot n°1 ) et de la route d’accès à  Mafèlè dans la commune rurale de Yinindougou (lot n°2). Dans le cadre de sa politique de désenclavement du pays, le Gouvernement a engagé un vaste programme de construction et de réhabilitation de routes, de réalisation d’ouvrage et d’équipements routiers. Les présents marchés qui sont conclus dans ce cadre, portent sur la construction d’un pont sur le fleuve Dégou à  Manankoro et ses voies d’accès et la construction de la route d’accès à  Mafèlé d’une longueur de 20,5 km dans la Commune rurale de Yinindougou. Ils sont attribués, après appel d’offres, respectivement à  : – l’Entreprise SOMAFREC SA pour un montant de 1 milliard 590 millions de francs CFA environ et un délai de 12 mois hors saison des pluies (lot n° 1) ; – l’Entreprise EITPB pour un montant de 1 milliard 449 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 12 mois hors saison des pluies (lot n° 2). Le financement est assuré par le Budget national. l’exécution de ces marchés qui participe à  la relance du secteur des transports routiers, va contribuer à  la réduction de la pauvreté dans les communes concernées à  travers le développement des activités socio-économiques. 2°) Un projet de décret portant ouverture de crédits à  titre d’avance pour l’exercice 2013. Le décret portant ouverture de crédits d’avance ou décret d’avance est un acte réglementaire de gestion budgétaire prévu par la loi du 4 novembre 1996 relative à  la loi de finances et par lequel, le Gouvernement peut ouvrir des crédits supplémentaires sans l’autorisation préalable de l’Assemblée Nationale pour faire face à  des situations de cas de force majeure, d’urgence, d’imprévu ou de nécessités impérieuses d’intérêt national. Le présent projet de décret d’avance est pris pour inscrire dans le Budget d’Etat 2013, l’augmentation de la subvention de l’Etat à  la société Energie du Mali SA et le montant des nouveaux appuis budgétaires pour couvrir une partie du déficit du Budget d’Etat. Le montant total des crédits ouverts s’élève à  17 milliards 500 millions de francs CFA. Ces crédits visent à  renforcer la subvention de l’Etat à  EDM SA afin d’assurer le service public de l’électricité. Avec l’ouverture de ces crédits supplémentaires, les dépenses du Budget d’Etat 2013 passeront de 1 465,075 milliards de francs CFA à  1 482,575 milliards de francs CFA, soit un accroissement de 1,2 %. Sur le rapport du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant création de la Haute Autorité de la Communication La libéralisation de la communication audiovisuelle a été consacrée par l’ordonnance du 15 janvier 1992 portant autorisation de création de services privés de radiodiffusion sonore par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence et l’ordonnance du 14 mai 1992 portant autorisation de création de services privés de communication audiovisuelle. Après deux décennies d’application, le résultat est assez mitigé. Si l’on a assisté à  une floraison de radios privées en FM sur l’ensemble du territoire, les télévisions privées tardent à  voir le jour alors que les programmes des chaà®nes étrangères sont accessibles. Par ailleurs, la régulation du secteur est très faible du fait de la multiplication des acteurs et de l’éparpillement des pouvoirs. La loi relative aux services privés de communication audiovisuelle adopté en 2012 a opéré une réforme fondamentale dans le secteur en procédant à  une nouvelle répartition des rôles dans le secteur et en fixant le cadre de régulation de l’audiovisuel. Le présent projet d’ordonnance pris dans le cadre de l’application de la nouvelle loi, a pour objet, de doter le secteur de la communication d’un organe de régulation avec des compétences renforcées. La Haute Autorité de la Communication qui remplace le Conseil Supérieur de la Communication a pour mission la régulation du secteur de la communication dans les domaines de l’audiovisuel, de la presse, écrite, de la publicité audiovisuelle et écrite et de la presse en ligne. A cet effet, elle dispose de compétence d’autorisation de création des services privés de radiodiffusion et de télévision, de l’installation et l’exploitation des services privés de communication audiovisuelle, de veille et d’alerte, de consultation, de recherche, de contrôle et de sanctions. La Haute Autorité qui est un organe indépendant, exerce son autorité également sur tous les médias internationaux et étrangers diffusés à  partir d’un site situé sur le territoire national quelles que soient les modalités de leur mise à  la disposition du public. Elle est composée de neuf membres dont trois membres désignés par le Président de la République, trois membres désignés par le Président de l’Assemblée Nationale et trois membres désignés par les organisations professionnelles des médias. Les ressources de la Haute Autorité de la Communication sont constituées par les subventions de l’Etat, une part des ressources issues de la vente du dividende numérique, des produits de prestations, des redevances et par diverses recettes. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Conseiller technique : Monsieur Zeà¯ni MOULAYE, Conseiller des Affaires étrangères. – Conseiller à  la Communication de l’Ambassade du Mali à  Paris : Monsieur Tidiani DIALLO, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : – Chargé de mission : Monsieur Sékouba SAMAKE, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN ET DE LA PROSPECTIVE : – Conseiller technique : Monsieur Dramane DIARRA, Ingénieur des Eaux et Forêts. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : – Inspecteur en Chef des Domaines et des Affaires foncières : Monsieur Mamadou COULIBALY, Administrateur civil. – Inspecteur du Chef adjoint des Domaines et des Affaires foncières : Monsieur Mahamane KONAKE, Ingénieur des Constructions civiles. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENVIRONNEMENT ET DE l’ASSAINISSEMENT : – Directeur de l’Office de Protection des Végétaux : Monsieur Biramou SISSOKO, Ingénieur des Eaux et Forêts AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION NATIONALE : – Directeur national de l’Enseignement secondaire général : Monsieur Alhousséini KEITA, Professeur de l’Enseignement secondaire. – Directeur du Centre national des Examens et Concours de l’Education : Monsieur Bakoni BALLO, Professeur de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE l’HYGIENE PUBLIQUE : – Directeur de l’Hôpital Gabriel TOURE : Monsieur Kassoum Mamourou SANOGO, Maà®tre de Conférences. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’HYDRAULIQUE : – Chargé de mission : Monsieur Sory Ibrahim COULIBALY, Economiste. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME : – Chargé de mission : Madame DOUCOURE Aà¯ssata Cheick SYLLA, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMMUNICATION ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE l’INFORMATION : – Chef de Cabinet : Monsieur Oualy Sékou TRAORE, Juriste – Conseillers techniques : Monsieur Assana DIAWARA, Administrateur civil ; Monsieur Baba KONATE, Ingénieur des Télécommunications ; Monsieur Etienne COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles. – Chargés de mission : Monsieur Mamadou Lamine KONE, Juriste ; Monsieur Sékou Mahim TRAORE, Ingénieur informaticien ; Monsieur Oumar SAMAKE, Ingénieur électricien. BAMAKO, LE 13 Dà‰CEMBRE 2013 LE SECRà‰TAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du conseil de cabinet du 4 décembre

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil de Cabinet a entendu une communication écrite du ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des Régions du nord relative au rapport général des Assises nationales sur le Nord. Dans le cadre de l’établissement d’un dialogue national entre les citoyens et du développement des régions du Nord, le Président de la République a instruit le Gouvernement d’organiser les Assises nationales sur le Nord en vue de discuter, de débattre et d’échanger sur toutes les questions qui préoccupent la Nation. En exécution de ces instructions, le Gouvernement a organisé à  Bamako les 1er, 2 et 3 novembre 2013, les Assises nationales sur le Nord. Ces Assises, longtemps attendues par les maliens, visent à  ensemencer le changement de mentalité et de comportement et bâtir un Mali nouveau, réconcilié avec son histoire, ses valeurs traditionnelles positives ; un Mali résolument tourné vers l’avenir et déterminé à  créer une nouvelle société fondée sur le travail créateur de toute la Nation, sur la justice sociale et le bien commun. Les Assises sur le Nord ont permis une large participation de toutes les couches de la Nation. Elles ont également permis de renforcer la confiance entre tous les maliens, de faciliter le dialogue inter et intra-communautaire et de nouer le dialogue avec les groupes armés et avec tous les autres acteurs de la crise affectant le Nord du Pays. Le Conseil de Cabinet a procédé à  des échanges sur les recommandations formulées par les participants pour une prise en compte des préoccupations des populations dans la mise en œuvre des actions et des projets dans les Régions du Nord. Le Conseil a également entendu : 1. Une communication du ministre de l’Economie et des Finances relative à  la situation de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. 2. Une communication du ministre de la Sécurité relative à  la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire. 3. Une communication du ministre du Commerce sur la situation des stocks et des prix des produits de première nécessité durant la semaine du 25 au 29 novembre 2013. 4. Une communication du ministre du Logement relative à  l’organisation des cérémonies de remise de clés des logements sociaux à  San, Koutiala, Dioà¯la, Kolokani et Niono. 5. Une communication du ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant relative à  l’organisation de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et les 16 jours d’activisme. 6. Une communication du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique sur l’évolution de la situation épidémiologique et des actions de riposte aux maladies à  déclaration obligatoire et à  potentiel épidémique de la semaine du 25 novembre au 1er décembre 2013. 7. Une communication du ministre de l’Artisanat et du Tourisme relative à  l’organisation de la 9ème édition du Salon de l’artisanat et du tourisme à  Montreuil en France, du 6 au 15 décembre 2013 dont l’ouverture sera placée sous la haute présidence du Président de la République Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA. BAMAKO, LE 4 Dà‰CEMBRE 2013 LE SECRà‰TAIRE Gà‰Nà‰RAL DU GOUVERNEMENT Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 03 octobre 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt, de l’Accord d’Istisna’a relatif au projet n°2 MLI 0127 et de l’Accord d’Istisna’a dans le cadre de la Déclaration de Djeddah concernant le projet 2 MLI 0128, signés à  Bamako, le 6 août 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID) pour le financement du Projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire au Mali. Dans le cadre du financement du Projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire, la Banque Islamique de Développement a signé avec le Gouvernement de la République du Mali trois accords : – Un accord de prêt d’un montant de 6 millions 420 mille dollars des Etats Unis, soit 3 milliards 144 millions de Francs CFA environ ; – Un Accord d’Istisna’a pour la vente de travaux de génie civil au Gouvernement de la République du Mali pour un montant de 7 millions 225 mille dollars des Etats Unis, soit 3 milliards 538 millions de Francs CFA environ ; – Un Accord d’Istisna’a pour la vente de travaux de génie civil pour un montant de 13 millions 528 mille 500 dollars des Etats Unis, soit 6 milliards 626 millions de Francs CFA environ. Ces prêts permettront de financer les travaux, équipements et services fournis dans le cadre du Projet dont l’objectif est de contribuer à  juguler la faim et l’insécurité alimentaire et à  restaurer les acquis réalisés sur le plan économique et social résultant de plusieurs années de croissance économique positive. De manière plus spécifique, le Projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire vise à  assurer la subsistance de la population rurale cible et au développement de leur capacité d’adaptation au changement climatique. Il aidera également à  assurer la disponibilité de l’information nécessaire pour gérer la crise alimentaire. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement du périmètre de Sarantomo (984 hectares) et à  la construction de l’ouvrage de vidange de Pondori. Le marché est conclu dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Développement agricole de Djenné qui est une des composantes du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à  Sélingué. Il porte sur l’aménagement de 984 hectares du périmètre de Sarantomo et la construction de l’ouvrage de vidange de Pondori. Les travaux à  exécuter dans ce cadre comprennent : – l’aménagement du périmètre de Sarantomo en maà®trise totale de l’eau en amont de Djenné sur la rive droite du Bani ; – la construction de l’ouvrage de vidange de Pondori destiné au contrôle des écoulements de la plaine de Pondori en liaison avec ceux de Niala et de Yébé. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise Abdoulaye DIAWARA dit BLO pour un montant de 3 milliards 637 millions de Francs CFA environ et un délai d’exécution de 24 mois. Le financement est assuré par la Banque Islamique de Développement (BID). Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale, de la parcelle de terrain sise à  Baraouéli, Commune rurale de Barouéli, objet du titre foncier n°73 du Cercle de Barouéli. l’affectation de ladite parcelle d’une superficie de 14 hectares 73 ares 32 centiares, devra permettre de procéder au recasement des personnes touchées par les travaux de construction de la route Konobougou – Barouéli et des déguerpis des opérations de réhabilitation du tissu ancien de la ville de Baraouéli. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE : Le Conseil des Ministres a été informé de la nomination de Monsieur Baba Akhib HAIDARA en qualité de Médiateur de la République. Le Conseil a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Secrétaire général : Monsieur Mamadou Macki TRAORE, Inspecteur des Services économiques. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE (CABINET DU MINISTRE DELEGUE CHARGE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET DU CULTE) : – Chef de Cabinet : Monsieur Abass Fambougouri TRAORE, Journaliste et Réalisateur. – Conseillers techniques : Monsieur Moussa KEITA, Professeur de l’Enseignement supérieur, Monsieur Paul DRABO, Professeur de l’Enseignement supérieur. – Chargés de Mission : Monsieur Abdoul Aziz Mahamadou MAIGA, Professeur de l’Enseignement supérieur, Monsieur Amadou Oumar DIAKITE, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN ET DE LA PROSPECTIVE : – Secrétaire général : Monsieur Inhaye AG MOHAMED, Inspecteur des Services économiques. – Chef de Cabinet : Monsieur Adama SANOGO, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. – Conseiller technique : Monsieur Bréhima SANOGO, Planificateur. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : – Chef de Cabinet : Général de Brigade Mamadou BALLO. – Conseiller technique : Madame SY AWA DIALLO, Administrateur civil. – Chargé de Mission : Monsieur Abdoulaye DIAKITE, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE : – Chef de Cabinet : Monsieur Tiégoum Boubèye MAIGA, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DES AFFAIRES SOCIALES ET HUMANITAIRES : – Chargé de Mission : Monsieur Idrissa Hamalla KEITA, Gestionnaire. – Directeur national du Développement social : Monsieur Modibo DIALLO, Administrateur de l’Action sociale. – Inspecteur en Chef adjoint à  l’Inspection des Affaires sociales : Monsieur Abdoulaye TRAORE, Administrateur de l’Action sociale. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT : – Secrétaire général : Monsieur N’Golo COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles. – Chef de Cabinet : Monsieur Moussa Baba DIARRA, Inspecteur des Services économiques. – Conseiller technique : Monsieur Mahamadou Lamine SIDIBE, Ingénieur des Constructions civiles. – Chargé de Mission : Monsieur Amadou OMBOTIMBE, Professeur Principal de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DE l’URBANISME ET DE LA POLITIQUE DE LA VILLE : – Secrétaire général : Monsieur Abdoulaye IMIRANE, Ingénieur des Constructions civiles. – Chef de Cabinet : Monsieur Amadou DIOP, Gestionnaire. – Conseillers techniques : Monsieur Ba Moussa OUATTARA, Inspecteur des Finances ; Monsieur Naffet KEITA, Maà®tre de Conférences ; Monsieur Abasse YALCOUYE, Ingénieur des Constructions civiles ; Monsieur Mamadou OUANE, Ingénieur des constructions civiles ; Monsieur Bamba Famoussa SISSOKO, Magistrat. – Chargés de Mission : Monsieur Mamadou KEITA, Economiste ; Monsieur Ousmane Sadio TOURE, Professeur ; Madame Fatou Binta DIOP, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION NATIONALE : – Chef de Cabinet : Madame DIAWARA Aà¯ssata Hamata TOURE dite Lady, Ingénieur informaticien. – Chargés de Mission : Monsieur Youssouf COULIBALY, Juriste ; Monsieur Boubacar DIALLO, Journaliste ; Monsieur Lamine Baba CISSE, Professeur. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME : – Chef de Cabinet : Madame Oumou DEMBELE, Administrateur du Tourisme. – Chargés de Mission : Monsieur Mamadou TRAORE, Gestionnaire, Monsieur Zanga GOITA, Ingénieur. BAMAKO, LE 03 OCTOBRE 2013 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil de cabinet

l’ordre du jour portait sur les échanges autour des problèmes récurrents de l’heure. Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil de cabinet a entendu une communication relative aux données essentielles du marché des produits pétroliers. Il s’agit, entre autres, de l’approvisionnement, des niveaux des stocks dans les dépôts, de la disponibilité des produits dans les stations-service du District de Bamako et dans les capitales régionales, dont les données sont disponibles. Au titre du Ministère de la Sécurité, le Conseil a été informé de la situation sécuritaire du pays. Au titre du Ministère de l’Administration Territoriale, le Conseil a entendu une communication relative au démarrage des opérations de révision annuelle des listes électorales, au titre de l’année 2013. En application des dispositions de la Loi N°06-044 du 04 septembre 2006 modifiée, portant Loi électorale, les opérations de révisions annuelle des listes électorales, au titre de l’année 2013, doivent démarrer le 1er octobre 2013 pour s’achever le 31 décembre 2013. Elles se dérouleront conformément aux dispositions des articles 44 à  58 de la Loi électorale. Il est à  signaler que compte tenu de la nature biométrique du fichier électoral, issu du fichier d’état civil qui nécessite une mise à  jour, le dispositif législatif actuel de gestion des travaux des commissions administratives doit être revu. Sans une mise à  jour préalable du fichier d’état civil, en tant que source de la liste électorale potentielle, les nouveaux majeurs et les personnes non recensées ne pourraient pas figurer sur la liste électorale. Au titre du Ministère du Travail et des Affaires Sociales et Humanitaires, le Conseil de cabinet a entendu une communication relative à  l’organisation, du 1er au 31 octobre 2013, de la 19èmeEdition du Mois de la Solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Depuis 1995, le mois d’octobre est dédié à  la solidarité et à  la lutte contre l’exclusion dans notre pays. Son organisation répond aux dispositions du Décret N°01-468/P-RM du 27 septembre 2001, portant institution dudit mois. Les autorités ont voulu, par cet événement, perpétuer une valeur fondamentale de la société malienne, ciment de la cohésion et de la stabilité sociale. Cette année, le mois se déroule dans un contexte particulier, en raison de la crise multidimensionnelle qu’a connue notre pays en 2012 et une partie de 2013, qui a eu pour conséquence le déplacement de milliers de populations vers les régions du sud et dans les pays voisins. Au sortir de cette crise, voilà  que notre pays est frappé par de fortes intempéries, ayant occasionné des pertes en vies humaines et d’énormes dégâts matériels et aussi de nombreux sinistrés dans le District de Bamako et autres localités du pays. Aujourd’hui, la prise en charge de ces personnes sinistrées, provisoirement hébergés dans nos institutions scolaires, demeure un défi que se doit de relever le gouvernement afin de leur octroyer des conditions de vie décentes et aussi de libérer les écoles à  la veille de la rentrée scolaire. Un autre défi à  relever, demeure la prise en charge des personnes déplacées et réfugiées de la crise de 2012 et leur accompagnement pour un retour dans leur lieu de résidence habituelle. C’’est pour toutes ces raisons que cette année, le thème du mois retenu est «la solidarité, un support essentiel de l’action humanitaire». Le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, sera marqué le 30 septembre 2013 par le discours de lancement à  la télévision et sera clos par le discours bilan du ministre du Travail et des Affaires Sociales et Humanitaires le 30 octobre 2013. Au titre du ministre de l’Education Nationale, le Conseil de Cabinet a entendu une communication relative à  la célébration de la Journée Internationale de l’alphabétisation, édition 2013. A l’instar des autres pays et conformément à  sa tradition, le Mali commémore chaque année le 8 septembre, la Journée internationale de l’alphabétisation » par l’UNESCO et toute la communauté internationale. En effet, le 8 septembre 1965, s’étaient réunis à  Téhéran (République Islamique d’Iran) les ministres en charge de l’Education des Etats membres de l’UNESCO en vue de redéfinir une plate forme de lutte contre l’analphabétisme. En souvenir de l’évènement de haute portée, le 8 septembre a été retenu « Journée internationale de l’Alphabétisation » et célébré chaque année avec éclat dans le monde entier. Traditionnellement la célébration de cette journée au Mali, s’étend sur une semaine. En raison du fait que le 8 septembre 2013 a coà¯ncidé, dans notre pays, avec l’investiture du nouveau Président de la République et de la mise en place du nouveau Gouvernement, la commémoration de la Journée internationale de l’Alphabétisation a été reportée à  la semaine allant du 26 septembre au 02 octobre 2013. Le thème retenu cette année au niveau national est «Alphabétisation, Décentralisation et Paix pour un Développement Durable ». Les activités commémoratives de ladite journée, se dérouleront sur toute l’étendue du territoire sous l’animation des Directions d’Académies d’Enseignement. Au niveau central, il sera organisé des conférences débats sur « Alphabétisation et paix », « Alphabétisation et décentralisation », « Alphabétisation pour un développement durable » et « Alphabétisation et formation professionnelle », la projection de film documentaire sur l’impact l’alphabétisation et de visites des activités d’alphabétisation sur le terrain. La cérémonie de lancement officiel des activités de la Journée internationale de l’alphabétisation aura lieu au CICB le 26 septembre 2013. Elle sera placée sous la présidence de Mme KEITA Aminata MAIGA, épouse de son Excellence le Président de la République, marraine de l’évènement. Au titre du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Conseil de Cabinet a entendu une communication relative à  l’évolution de la situation épidémiologique et des actions de riposte aux maladies à  déclaration obligatoire et à  potentiel endémique, comme le méningite, la rougeole, la fièvre jaune, la paralysie flasque aiguà«, le, ver de guinée, le choléra, le paludisme présumé dans les régions du nord, la grippe aviaire A/H5N1 et grippe A/H1N1. La situation épidémiologique reste calme.

Communiqué du Conseil des Ministres du 28 août 2013

Après l’examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – entendu une communication. AU CHAPITRE DES MESURES Là‰GISLATIVES 1°) Sur présentation du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de la loi n°01-078 du 18 juillet 2001 portant sur le contrôle des drogues et précurseurs. Le Mali a été confronté au cours de ces dernières années à  l’émergence du trafic international de stupéfiants servant de support à  d’autres crimes organisés avec comme corollaire la détérioration de la situation sécuritaire. En plus des mesures déjà  prises, il est apparu nécessaire de renforcer le cadre institutionnel de lutte contre le phénomène. La Loi N°01-078 du 18 juillet 2001 portant sur le contrôle des drogues et des précurseurs a prévu dans ce cadre la création de deux organes, le Comité interministériel chargé de la coordination de la lutte contre la drogue et l’Office central des Stupéfiants chargé de la prévention et de la répression du trafic illicite des stupéfiants. Le Comité interministériel a été créé par un décret du 4 décembre 2009 et l’office n’a été mis en place qu’en 2010 sans toutefois disposer des moyens juridiques nécessaires à  son action en particulier la compétence pour exercer des missions de police judiciaire. Le présent projet de loi vise à  combler cette lacune. Il crée l’Office central des Stupéfiants et l’investit de manière explicite conformément aux dispositions du code de procédure pénale de pouvoirs de police judiciaire dans la lutte contre le trafic illicite de drogue, de précurseurs, de stupéfiants et de substances psychotropes. l’office sera, suivant les dispositions de la Convention unique des Nations unies sur les stupéfiants de 1961, le service qui assure la mise en œuvre de l’action préventive et de l’action répressive envisagées au plan national, sous régional et international pour une lutte efficace et coordonnée contre le trafic des stupéfiants. 2°) Sur présentation du ministre de l’Elevage et de la Pêche, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes relatifs à  la création, à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique du Centre national d’Appui à  la Santé animale (CNASA). l’élevage occupe au Mali la troisième place après le coton et l’or en termes de recettes d’exportation et la politique nationale de développement de l’élevage, adoptée en 2004, retient la valorisation des ressources animales parmi ses stratégies. Cependant, les maladies animales constituent une contrainte majeure au développement du sous- secteur de l’élevage. C’’est pourquoi, d’importants efforts ont été consentis par l’Etat dans la lutte contre les maladies existantes et les maladies émergentes à  travers notamment l’élaboration de stratégies de lutte contre les maladies animales. Dans le cadre de la mise en œuvre de ces stratégies, les services de santé animale ont reçu l’appui du Programme Panafricain de Contrôle des à‰pizooties au Mali (PACA-Mali). Ces efforts ont permis l’éradication de la peste bovine au Mali et la dotation des services vétérinaires d’un système d’information sanitaire performant. En vue de préserver ces acquis et de prendre en charge de nouveaux sujets de préoccupations en matière de santé animale, il est proposé la création d’un Centre national d’Appui à  la Santé animale sous la forme d’un service rattaché. Le Centre national d’Appui à  la Santé animale va appuyer les services vétérinaires en matière d’évaluation des risques sanitaires et d’actions techniques de santé animale, de communication et de conception des programmes de lutte contre les maladies animales. Le centre permettra également de maintenir un système de veille et d’alerte précoce en cas de menaces majeures en matière de santé animale et de santé publique vétérinaire. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DE LA PRà‰SIDENCE DE LA Rà‰PUBLIQUE : Le Conseil des Ministres a été informé de l’abrogation du décret portant nomination du Général de corps d’Armée Amadou Haya SANOGO en qualité de Président du Comité militaire de Suivi de la Réforme des Forces de Défense et de Sécurité. BAMAKO, LE 28 AOUT 2013 LE SECRà‰TAIRE Gà‰Nà‰RAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 21 août 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES. Sur le rapport du ministre de la Santé, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes relatifs à  la création, à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre National d’Oncologie Le cancer est une maladie qui fait des ravages dans le monde. Si la cause du cancer est méconnue, des facteurs qui le favorisent sont identifiés, tels que le tabac dans le cancer du poumon, le virus de l’hépatite B dans le cancer du foie. Les cas de cancer sont en constante augmentation. Au Mali, selon les données du Registre National des Cancers, en un an, 8146 cas de cancer ont été enregistrés sur lesquels 6395 cas de décès ont été constatés. Sur les 8146 malades de cancer, 5345 sont des femmes et 2801 sont des hommes. La proportion de décès est de 83,1% pour les femmes et 39,2 % pour les hommes. Dans notre pays, le diagnostic du cancer est le plus souvent fait à  un stade tardif de la maladie, le traitement étant dans ce cas palliatif. l’amélioration de cette situation passe par la mise en place d’une structure capable de mener à  bien les différents aspects de la prise en charge des cancers, de développer la recherche et la formation en matière de lutte contre le cancer et de contribuer à  organiser les établissements intervenant dans le traitement des malades atteints de cancer. Le Centre National d’Oncologie, créé sous la forme d’un Etablissement hospitalier, aura pour mission de mettre au point des thérapies nouvelles contre le cancer et de diffuser dans les communautés médicales et scientifiques les connaissances sur le cancer. Il permettra à  terme la mise en place des outils standardisés de prise en charge du cancer et de réduire le nombre et le poids des évacuations sanitaires à  l’étranger. Sur le rapport du ministre de la Santé, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant les conditions de création et les principes fondamentaux de fonctionnement des Centres de Santé Communautaires (CSCOM). Le Centre de Santé Communautaire (CSCOM) est une formation sanitaire de premier niveau créée sur la base de l’engagement d’une population définie, organisée au sein d’une association de santé communautaire. Il assure le service public de santé au niveau de l’aire de santé et fournit, à  cet effet, des prestations curatives, assure la disponibilité des médicaments essentiels et développe des activités de soins préventifs et des activités promotionnelles. Les conditions de création et les principes fondamentaux de fonctionnement des Centres de Santé Communautaires ont été fixés par un décret du 28 juin 2005 qui détermine également les organes d’administration et de gestion des CSCOM. Ce décret limite à  seize le nombre des membres du Conseil d’Administration et fixe la périodicité de ses réunions à  une réunion par semestre. Dans la pratique, la limitation du nombre des membres du Conseil d’Administration a constitué un obstacle à  la représentation des quartiers, villages et fractions de l’Association de santé communautaire dont le nombre dépasse parfois 16. Le présent projet de décret modifie le décret cité pour corriger cette situation et prendre en compte le besoin de participation des populations conformément aux principes énoncés dans la politique sectorielle de santé. Il supprime la limitation du nombre des membres du Conseil d’Administration et renvoie aux statuts et au règlement intérieur de l’ASACO la détermination de la composition du Conseil d’Administration. Le projet de décret fixe une périodicité trimestrielle pour les réunions du Conseil d’Administration avec possibilité de session extraordinaire chaque fois que de besoin. Il substitue à  l’appellation « Chef de Centre de Santé Communautaire », celle de « Directeur Technique » utilisée dans la pratique. Sur le rapport du ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant désaffectation partielle du Titre Foncier N° 306/CIII et affectation au Ministère du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, des parcelles de terrains, objet des Titres Fonciers N° 543/CIII d’une superficie de 01ha 81 a 63 ca, et N° 544/CIII d’une superficie de 81 a 86 ca sises à  la Base Aérienne B. Le Titre Foncier N°306/CIII situé à  la base Aérienne B porte sur un ilot comportant plusieurs immeubles bâtis. Il est actuellement affecté au Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Toutefois, deux des immeubles situés sur les parcelles A et B sont occupés depuis plusieurs années par des Présidents des Institutions de la République. Afin de régulariser cette situation, il est proposé la désaffectation partielle du terrain, objet du Titre Foncier N° 306/CIII du District de Bamako pour en distraire les parcelles de terrains A et B et les affecter au Ministère du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme pour servir de résidences pour les anciens Présidents de la République. BAMAKO, LE 21 AOUT 2013 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Réaction du Gouvernement suite à la Note du FMI sur les raisons du remaniement

Le Premier Ministre a reçu en audience, le 25 juin 2013, une délégation des Partenaires Techniques et Financiers composée des Ambassadeurs d’Allemagne et du Danemark, des Représentants du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne. Les échanges ont porté sur des interrogations de certains membres de la délégation, concernant : – le récent réaménagement du Gouvernement ; – l’avenir du respect des procédures budgétaires ; – le projet de réseau national de sécurité que le Gouvernement s’apprêterait à  signer avec l’entreprise chinoise ZTE ; – un accord de prêt que le Gouvernement envisagerait de signer avec Exim Bank de Chine pour l’achat de 600 camions au profit d’opérateurs économiques maliens ; – la vente d’une partie du patrimoine immobilier de l’Etat situé dans le centre de la ville de Bamako. En réponse, le Premier Ministre a indiqué à  ses interlocuteurs que : – dans tous les pays, le réaménagement du Gouvernement est une prérogative exclusive des autorités compétentes en la matière. Celui du 22 juin 2013 au Mali se fonde bien sûr sur cette règle et obéit en même temps à  des impératifs de cohésion interne au sein du Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget, d’efficacité dans l’action et de renforcement de la solidarité gouvernementale, toutes choses indispensables au bon déroulement de cette ultime phase de la transition ; – la bonne gouvernance est et demeurera une des préoccupations majeures du Gouvernement du Mali ; – le Mali est un Etat de droit et dans tout Etat de droit, le respect des procédures budgétaires est une obligation. Cette obligation demeurera et le Premier Ministre y veillera personnellement ; – le dossier relatif au réseau national de sécurité, à  la date du 22 juin 2013, était à  l’étude au niveau du Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget. Le Premier responsable de ce Département devait solliciter l’avis du FMI, avant de soumettre le dossier à  l’appréciation du Premier Ministre. A cette date, le Premier Ministre n’a pas encore reçu ledit dossier ; donc aucune décision n’a encore été prise ; – en ce qui concerne le prêt relatif à  l’achat de camions, que l’Etat malien, conformément à  sa politique de désengagement de certaines activités, adoptée à  la suite d’un accord conclu dans les années 1980 avec le FMI, ne saurait s’engager dans l’achat de véhicules de transport ; – le dossier concernant la vente d’une partie du patrimoine immobilier de l’Etat, qui devait faire l’objet d’une concertation entre le Ministère en charge des affaires foncières et le Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget, ne lui a pas encore été transmis. Aucun projet de vente de ce patrimoine n’existe au niveau du Gouvernement. Le Premier Ministre a rappelé que le Gouvernement de Transition connaà®t sa mission et l’exécute dans l’intérêt du peuple malien. Il a dit comprendre les préoccupations des Partenaires Techniques et Financiers suite au changement à  la tête du Ministère des Finances. Toutefois, il les a assurés que le Gouvernement respectera tous ses engagements. C’’est donc avec une certaine surprise qu’il a pris connaissance du contenu d’un document non signé et non daté, intitulé « Note sur les raisons du changement du Gouvernement au Mali », largement diffusé sur les sites web, les réseaux sociaux et dans les journaux. Cette note, en plus des questions évoquées par la Délégation des PTF avec le Premier Ministre aborde les points ci-après : – l’achat de quelques 60 véhicules pour la Présidence et le Cabinet du Premier ministre; – un contrat d’un montant de 4,4 milliards de Francs CFA conclu avec la société chinoise CHECHEC pour réhabiliter le Palais Présidentiel à  Koulouba. s’agissant de l’achat des véhicules, cette opération a été réalisée par la procédure d’entente directe, conformément aux dispositions du code des marchés publics. l’acquisition desdits véhicules répond à  des priorités : les parcs automobiles de la Présidence de la République et du Cabinet du Premier Ministre ont été sérieusement affectés par les événements du 22 mars 2013. La Commission Dialogue et Réconciliation, créée dans le cadre du traitement du volet politique de la crise, devait être dotée urgemment, entre autres, en moyens de déplacement pour lui permettre d’accomplir sa mission. En ce qui concerne la réhabilitation du Palais Présidentiel à  Koulouba, le Gouvernement considère ce choix comme une dépense de souveraineté, même si, là  encore, aucune décision n’est prise à  ce jour. Le Gouvernement porte à  l’attention de l’opinion nationale et internationale que, suite à  la diffusion de cette note, le Ministre des Finances a reçu en audience, le mercredi 26 juin 2013 à  16 heures, le Représentant Résident du FMI à  la demande de ce dernier, en présence du Ministre de l’Economie et de l’Action Humanitaire. Les échanges, au cours de cette rencontre, ont porté sur le programme économique et financier conclu avec le FMI depuis le début de la crise de 2012, les perspectives à  court et moyen terme ainsi que sur la note interne du FMI qui s’est retrouvée dans la presse. Sur le programme économique et financier, le Représentant Résident du FMI a salué les efforts du Gouvernement pour la maitrise de la stabilité macroéconomique pendant la crise ; cette performance a été soutenue par un programme dit de facilité rapide de crédit pour un an. A travers ledit Programme deux décaissements ont été effectués à  ce jour. Aussi, le Représentant a annoncé la prochaine mission du FMI vers le mois de septembre 2013 pour effectuer les négociations sur la formulation d’un programme triennal. Enfin, il a rassuré le Gouvernement quant à  l’engagement du FMI d’apporter son soutien au cadre macroéconomique et aux réformes à  travers notamment la mise œuvre des missions d’assistance technique. s’agissant de la note, le Représentant Résident a précisé que C’’est une note à  usage interne. Il a dit regretter sa diffusion sur les sites internet et dans la presse et a présenté ses excuses au Ministre des Finances et à  travers lui, à  tout le Gouvernement. Le Ministre des Finances, tout en prenant acte de ces excuses, a assuré le Représentant Résident sur sa détermination et celle du Gouvernement à  exécuter le programme économique et financier, et aussi les engagements du Gouvernement contenus dans la Feuille de route pour la transition. Il a souligné que la politique budgétaire sera poursuivie avec un accent réaffirmé sur la qualité de la gouvernance économique et financière dans le but d’une bonne gestion des ressources publiques, singulièrement une maà®trise des dépenses. En conclusion, le représentant Résident du FMI s’est engagé à  rendre compte à  la Direction du FMI de ses échanges avec les deux Ministres. Le Gouvernement du Mali, tout en déplorant la situation créée par la diffusion de cette note, assure que cela ne détériorera pas ses relations avec le FMI, dont notre pays est membre. Il tient à  souligner que les relations entre le Mali et le FMI sont des relations d’Etat à  Organisation internationale. /. Bamako, le 28 juin 2013.

Communiqué du conseil des ministres du mercredi 20 février 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte et – entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création d’un Centre de Traitement des Données de l’Etat Civil. Dans le cadre de la modernisation et de la consolidation du système d’état civil du pays et de la sécurisation des documents administratifs, le Gouvernement a entrepris à  partir de 2009 une vaste opération de recensement des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur, dénommée Recensement Administratif à  Vocation d’Etat Civil (RAVEC). l’objectif de ce recensement est la constitution d’une base de données d’état civil et l’attribution d’un identifiant unique à  tous les Maliens résidant à  l’intérieur et à  l’extérieur du pays. La pérennisation de l’opération et la gestion des données qu’elle engendre nécessite la mise en place d’un dispositif institutionnel approprié. l’adoption du présent projet de loi vise à  prendre en charge cette préoccupation à  travers la création du Centre de Traitement des Données de l’Etat Civil. Le Centre de Traitement des Données de l’Etat Civil est un service rattaché qui aura pour mission l’établissement et la mise à  jour régulière d’une base de données des personnes physiques recensées. A ce titre, il sera chargé en rapport avec la Direction nationale de l’Etat Civil et l’Institut national de la Statistique, de centraliser et traiter les données collectées afin de constituer la base de données état civil et participer à  sa mise à  jour, d’affecter un numéro d’identification nationale à  chaque personne physique recensée dans la base des données état civil. Il mettra à  la disposition des utilisateurs les données à  caractère personnel nécessaires aux besoins de leurs applications. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Le Conseil des Ministres a entendu une communication relative à  la reprise de la coopération avec l’Union Européenne et certains Etats de l’Union Européenne. A la suite des évènements de mars 2012, la Commission européenne avait adopté des mesures de précaution visant à  limiter les programmes de soutien à  une aide directe en faveur de la population locale, à  un appui à  la transition vers la démocratie et à  une aide humanitaire. l’adoption de la Feuille de route par l’Assemblée Nationale le 29 janvier 2013, a tracé la voie pour la reprise de l’aide au développement. Une enveloppe d’environ 250 millions d’euros pourrait être mobilisée à  cet effet. Dans ce cadre, aura lieu à  Bruxelles dans les prochains mois, une conférence pour le développement du Mali. Organisée par l’Union Européenne et la France en étroite coordination avec les autorités maliennes, cette conférence aura pour objectif de mobiliser la communauté internationale en faveur du développement du Mali. Il s’agira également, en liaison avec les autorités maliennes et les organisations régionales africaines, de veiller à  la bonne coordination de la réponse de la communauté internationale. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE l’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE : Le Conseil des Ministres a entendu une communication relative à  l’impression des cartes du numéro d’identification nationale. Dans le cadre de la modernisation et de la consolidation de l’état civil, le Gouvernement du Mali a mis en place un système d’immatriculation unique, fiable et pérenne des personnes physiques et morales. Ce système permet la constitution du répertoire national des personnes physiques avec attribution d’un numéro d’identification nationale à  chaque personne recensée. Les opérations de collecte et de correction ont concerné 13 688 292 maliens. En vue de permettre l’organisation des élections sur la base de données biométriques avec la possibilité d’insérer les photos et le numéro d’identification nationale sur les cartes d’électeurs, les listes électorales et les listes d’émargement, le Ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire procèdera à  l’impression des cartes électorales et à  la distribution aux titulaires. BAMAKO, LE 20 FEVRIER 2013 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE FATOUMATA N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Affrontement au camp Para, la Maison de la presse condamme

Les populations du quartier de l’ACI 2000, à  l’ouest de Bamako, ont été réveillé tôt ce matin par des coups de feu nourris, entendus et émanant de plusieurs membres des forces de défense et de sécurité malienne, principalement des militaires, postés à  l’intérieur et tout autour du camp dit des commandos parachutistes de Djikoroni. Ces coups de feu sont le prolongement de la discorde qui prévaut depuis le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, entre frères d’armes, repartis en la circonstance, entre bérets verts et rouges. Cet incident vient mettre au grand jour, la forte et dangereuse tension qui prévaut au sein de l’armée nationale, désormais disloquée, clanique et poursuivant par ce genre de comportement bien d’autres objectifs que celui de la libération du territoire national, malheureusement laissé à  d’autres. Avant même que des responsabilités évidentes soient situées à  la suite de cet incident et que des sanctions fermes soient prises, il paraà®t indéniable d’en appeler aujourd’hui à  la responsabilité première du chef suprême des armées qu’est Monsieur le Président de la République par intérim. Le peuple du Mali ne saurait plus longtemps accepter ni tolérer ces graves dérapages qui viennent troubler l’ordre et la sécurité publics, par le fait innaceptable de ceux-là  mêmes qui sont chargés de les préserver. l’honneur et la dignité militaires commandent plutôt une réelle prise de conscience nationale de l’ensemble des forces de l’ordre, de sécurité et de défense, mais aussi, un engagement plus net dans cette dynamique de reconquête du territoire national et de retour de la paix dans notre pays. Seul ces objectifs valent et rien d’autres. A travers la présente, la Maison de la Presse : • condamne avec la dernière énergie les actes de trouble à  l’ordre public ; • exigeons l’ouverture immédiate d’une enquête ; • exigeons que les personnes mises en cause soient déférées devant la justice ; • demandons à  Monsieur le Président de la République et au Gouvernement d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens durant ces période d’état d’urgence ; • en appelle au sens élevé du devoir civique et citoyen de tous Makan Koné Président de la Maison de la Presse du Mali

Communiqué du Conseil des ministres du 16 Janvier 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes ; – entendu une communication et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la fourniture et à  l’installation d’un système de gestion et de contrôle du spectre des fréquences au siège de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMRTP). Le présent marché vise à  doter l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et des Postes d’un système complet et intégré de gestion et de contrôle technique du spectre des fréquences radioélectriques. Ce système de gestion et de contrôle du spectre des fréquences radioélectriques, comprendra : – trois stations fixes à  Bamako dont une au siège de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et des Postes et les deux autres installées à  Lassa et à  Sirakoro ; – deux stations (véhicules équipés pour des mesures indépendantes) ; – un centre fixe de contrôle HF à  Mopti. Le marché est attribué, après appel d’offres, au Groupement Intelec-Elbit Systems pour un montant de 2 milliards 148 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 12 mois. Le financement est assuré par l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et des Postes sur fonds propres. Sur le rapport du ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant Code de déontologie et d’éthique du personnel des Douanes. Les rapports entre l’Administration et les usagers sont au C’œur des préoccupations du Gouvernement qui prône le respect des normes de conduite et l’exercice correct de leurs tâches par les agents. Le présent projet de décret s’inscrit dans ce cadre. Il fixe les normes de conduite ainsi que les règles de discipline applicables aux fonctionnaires des Douanes relevant du Statut particulier du cadre des Douanes et à  toutes les personnes appelées légalement à  exercer au sein des services des Douanes. Tout manquement au Code de déontologie et d’éthique expose le contrevenant à  une sanction disciplinaire, sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par le Code pénal. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE : Le Conseil des Ministres a été informé de la nomination, à  titre posthume, du Lieutenant Damien BOITEUX au grade d’Officier de l’Ordre National du Mali à  titre étranger. Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET – Conseillers Techniques : Monsieur Amadou TOGOLA, Inspecteur des Douanes ; Monsieur Bréhima SANOGO, Planificateur ; Monsieur Oumar WAGUE, Inspecteur des Impôts ; Monsieur Zoumana BAGAYOKO, Inspecteur des Douanes ; Monsieur Cheick Sidi Mouhamade SECK, Inspecteur des Services Economiques ; Monsieur Ibrahima TRAORE, Inspecteur du Trésor ; Monsieur Sidiki TRAORE, Inspecteur du Trésor ; – Chargés de Mission : Madame MAIGA Zaliha MAIGA, Administrateur Civil ; Madame DOUCOURE Dougoubarka SYLLA, Inspecteur des Services Economiques ; Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Journaliste et Réalisateur. AU TITRE DU MINISTRE DELEGUE CHARGE DU BUDGET – Conseillers Techniques : Monsieur Boncana Sidi MAIGA, Ingénieur Sanitaire ; Monsieur Mahamane Abdoulaye OUTTI, Inspecteur du Trésor. – Chargé de Mission : Monsieur Mathias KONATE, Inspecteur des Impôts. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA Dà‰FENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Inspecteur à  l’Inspection générale des Armées et Services : Colonel d’Aviation Abdoulaye CAMARA. – Directeur général du Musée des Armées : Colonel Djibril Bah SAMASSA. AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES à‰TRANGàˆRES ET DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE – Conseillers consulaires : Ambassade du Mali à  Moscou : Colonel-major Aly CAMARA Ambassade du Mali à  Niamey : Colonel Younoussa Barazi MAIGA Ambassade du Mali à  Conakry : Commandant Massan KONE Ambassade du Mali à  Brazzaville : Commissaire Divisionnaire Moussa KANTE Ambassade du Mali à  Nouakchott : Lieutenant-colonel Adama NIARE Ambassade du Mali à  Accra : Lieutenant-colonel Gaoussou CISSOKO Ambassade du Mali à  Ouagadougou : Colonel Ouahoun KONE Consulat Général du Mali à  Khartoum : Commissaire Principal Ahamadou O. SOUMARE. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’EDUCATION, DE l’APHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES – Secrétaire général : Monsieur Souleymane GOUNDIAM, Professeur Principal de l’Enseignement Secondaire. – Conseillers Techniques : Monsieur Abou DIARRA, Professeur d’Enseignement Supérieur ; Monsieur Mamadou SISSOUMA, Professeur Principal de l’Enseignement Secondaire ; Monsieur Baba Diabé DOUMBIA, Professeur de l’Enseignement Secondaire Général ; Madame DIALLO Fadimata Bintou, Professeur de l’Enseignement Supérieur ; Monsieur Alassane DIALLO, Administrateur Civil ; Monsieur Alhousséini KEITA, Professeur Principal de l’Enseignement Technique. – Directeur National de l’Enseignement Technique et Professionnel : Monsieur Oumar MAIGA, Ingénieur des Constructions Civiles. – Directeur Général de l’Académie Malienne des Langues : Madame Mariam KONE, Professeur de l’Enseignement Supérieur. – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Hama TRAORE, Inspecteur des Finances. MINISTàˆRE DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE – Chef de Cabinet : Monsieur Alhousséà¯ni Hamo DICKO, Professeur titulaire de l’Enseignement Secondaire – Conseillers Techniques Monsieur Drissa DIAKITE, Professeur de l’Enseignement Supérieur ; Monsieur Yaya SISSOKO, Chercheur. – Chargés de Mission : Monsieur Mamadou Brama COULIBALY, Ingénieur en Audit financier ; Monsieur Kalifa dit Jérémie DIARRA, Juriste ; Monsieur Youssouf KONE, Administrateur de l’Action Sociale – Directeur National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DNESRS) : Monsieur Abdoulaye Salim CISSE, Professeur de l’Enseignement supérieur. AU TITRE DU MINISTàˆRE DES MALIENS DE l’EXTà‰RIEUR ET DE l’INTà‰GRATION AFRICAINE – Conseiller Technique : Monsieur Moustapha TRAORE, Conseiller des Affaires Etrangères ; AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA SANTà‰ – Chargés de Mission : Madame KONE Sissi Odile DAKOUO, Administrateur de l’Action Sociale ; Monsieur Birama CISSE, Communicateur ; Madame Bintou DIARRA, Informaticienne. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU – Inspecteurs de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Yaya DIAKITE, Inspecteur des Services Economiques ; Monsieur Seà¯dou MAIGA, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Madame TRAORE Fanta KENEM, Ingénieur des Constructions Civiles ; Monsieur Modibo KEITA, Professeur de l’Enseignement Secondaire ; AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENVIRONNEMENT ET DE l’ASSAINISSEMENT – Conseillers Techniques : Monsieur Niarga KEITA, Ingénieur des Eaux et Forêts ; Monsieur Boubacar DIAKITE, Ingénieur des Constructions Civiles ; Madame MACALOU Hawa MARE, Ingénieur des Eaux et Forêts ; Monsieur Souleymane CISSE, Ingénieur des Eaux et Forêts ; Monsieur Mamadou SAMAKE, Professeur de l’Enseignement supérieur. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ELEVAGE ET DE LA PàŠCHE – Chef de Cabinet : Monsieur Mohamed KEITA, Ingénieur – Chargés de Mission : Monsieur Issa KONDA, Gestionnaire Economiste, Monsieur Boubacar CAMARA, Manager en Marketing et Commerce. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA COMMUNICATION – Chef de Cabinet : Madame N’DIAYE Habibatou GADJIGO, Archiviste – Documentaliste – Conseillers Techniques : Monsieur Etienne COULIBALY, Ingénieur des Constructions Civiles ; Monsieur Seydou Baba TRAORE, Journaliste et Réalisateur ; Monsieur Alassane Souleymane, Journaliste et Réalisateur ; – Chargé de Mission : Monsieur Sanibé Abel KONE, Communicateur AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA CULTURE – Secrétaire Général : Madame HAIDARA Aminata SY, Administrateur des Arts et de la Culture – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Nouhoum DIALLO, Inspecteur des Finances. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Contrat-Plan n°10 Etat-OPAM 2012-2014. l’Office des Produits Agricoles du Mali ( OPAM) a pour missions essentielles la gestion du stock national de sécurité alimentaire et les interventions en cas de crises majeures et tient, à  ce titre, une place importante dans le dispositif de sécurité alimentaire du pays. Dans le cadre de l’accomplissement de ses missions, l’Office des Produits Agricoles du Mali a signé avec l’Etat neuf Contrats-Plans depuis 1989. Le neuvième Contrat-Plan 2009-2011 achevé le 31 décembre 2011, a fait l’objet d’évaluations annuelles qui ont permis de faire le point de la situation alimentaire du pays, des actions entreprises avec l’aide des partenaires et de formuler des recommandations en vue de renforcer le dispositif de sécurité alimentaire. Le 10ème Contrat-Plan 2012-2014, objet de la présente communication, devra consolider les acquis du précèdent tout en prenant en compte les préoccupations nouvelles apparues ces dernières années telles que l’application des codes de gestion du Stock National de Sécurité (SNS) et du Stock d’Intervention de l’Etat (SIE), l’augmentation de la contribution financière de l’Etat, la définition des modalités de rémunération de l’OPAM et la prise en charge des coûts de gestion des stocks d’intervention de l’Etat et d’aides alimentaires. l’incidence financière, liée au transfert des coûts et responsabilités de la sécurité alimentaire à  l’Etat malien est évaluée à  2 milliards 670 millions de francs CFA. BAMAKO, LE 16 JANVIER 2013 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE FATOUMATA N’DIAYE Officier de l’Ordre National