Soldats ivoiriens au Mali : un « malentendu regrettable » (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, déclare que la Côte d’Ivoire a de façon résolue privilégié le dialogue et la diplomatie en vue d’une issue favorable de la crise.« Nous suivons avec une particulière attention l’évolution de la situation de nos 46 soldats détenus au Mali depuis le 10 juillet 2022 », a dit jeudi M. Alassane Ouattara, lors d’une cérémonie d’échanges de vœux avec l’armée, à la présidence de la République.

Dans la gestion de ce différend entre ces deux pays voisins et amis, la Côte d’Ivoire et le Mali, le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué que l’Etat ivoirien a « de façon résolue privilégié le dialogue et la diplomatie ».

A cet égard, le chef de l’Etat ivoirien a salué l’implication et le soutien de Faure Gnassingbé, le président de la République togolaise, médiateur dans la crise, qu’il a rencontré mercredi soir à huisclos à Abidjan. Et ce, après un entretien entre M. Faure Gnassingbé et le président Assimi Goïta, à Bamako.

Selon des sources proches du dossier, le président Faure Gnassingbé a plaidé auprès du chef de l’Etat Assimi Goïta pour la grâce présidentielle au profit des soldats ivoiriens condamnés pour attentat et complot contre le gouvernement malien.

« Je voudrais également remercier nos pays respectifs pour les encouragements apportés à nos actions et les approches envers les autorités maliennes en vue d’un dénouement heureux et apaisé de ce malentendu », a-t-il ajouté.

Evoquant la situation devant les forces armées, M. Alassane Ouattara a déploré « le malentendu regrettable qui dure depuis plus de cinq mois » entre ces pays, à savoir la Côte d’Ivoire et le Mali, faisant observer que la grande muette a « su faire preuve de haute retenue et de patience ».

« Pendant que vos frères d’arme étaient en détention au Mali, vous avez continué à œuvrer au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali, la Minusma avec le même engagement, la même détermination et au prix de grands sacrifices à la défense de ce pays voisin », a-t-il poursuivi.

M. Ouattara a ensuite félicité l’armée ivoirienne « pour cette résilience, cet esprit de solidarité et de discipline qui fonde les grandes armées ». Pour sa part, le chef de l’Etat-major général, le général de corps d’armée Lassina Doumbia, a laissé entendre : « nous gardons espoir qu’ils nous rejoignent ».

« Au moment où vous allez vous retirer de la Minusma, je voudrais vous féliciter pour l’attitude et le professionnalisme observés durant ces quatre années de présence, où neuf des vôtres ont perdu la vie et plusieurs autres blessés », a poursuivi M. Ouattara.

Les 46 soldats ivoiriens, détenus à Bamako, accusés d’être des mercenaires, ont été condamnés le vendredi 30 décembre à 20 ans de prison. Les trois soldates libérées en septembre 2022 ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace.

Côte d’Ivoire : les sénatoriales prévues « fin 2023 ou début 2024 »

L’année 2023 sera marquée par la tenue, au mois d’octobre-novembre, des élections locales en vue du renouvellement du mandat des conseillers régionaux et municipaux.« Quant aux élections sénatoriales, nous souhaitons qu’elles se tiennent après les élections locales, sans doute en fin d’année 2023 ou début 2024 » pour permettre à tous les partis politiques d’y prendre part « totalement » et de façon « inclusive », a dit Alassane Ouattara, lors d’échanges de vœux du nouvel an à la présidence.  

Le chef de l’Etat ivoirien, M. Alassane Ouattara, s’est félicité de ce qu’en 2022, au plan politique, le pays a connu un « climat apaisé sur l’ensemble du territoire national et la consolidation de la démocratie » avec la rencontre de ses prédécesseurs, MM. Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié.

Il a d’ailleurs rappelé la tenue de la cinquième phase du dialogue politique entre le gouvernement et les principaux partis politiques et organisations de la société civile qui s’est déroulée du 16 décembre 2021 au 4 mars 2022, sous la conduite du Premier ministre, Patrick Achi.  

Le préfet hors grade, Karim Diarrassouba, préfet du Département de Séguéla (Nord ivoirien) a, au nom des représentants territoriaux, fait savoir que « les populations appréhendent ces échéances électorales avec la peur ».  

« Afin de consolider la sérénité sociale et de créer les conditions d’un scrutin apaisé anticipatif, nous voudrions vous prier de bien vouloir poursuivre la mise en œuvre des recommandations et diligences issues de la 5e phase du dialogue politique », a-t-il plaidé.

Les dernières élections municipales et régionales ont eu lieu en octobre 2018, le mandat des conseillers étant de cinq ans. Selon le code électoral, le collège électoral des élections sénatoriales est composé des conseillers municipaux, régionaux et des candidats à l’élection des sénateurs.  

Le Sénat est la Chambre haute du Parlement ivoirien. Il est composé de 99 sénateurs renouvelés intégralement tous les cinq ans. Chacune des 33 régions du pays est représentée par trois sénateurs, soit 66 sénateurs élus, auxquels s’ajoute pour chaque région un sénateur nommé par le président.

46 militaires ivoiriens : à quand le dénouement ?

Le président du Togo Faure Gnassingbé s’est rendu mercredi à Bamako puis à Abidjan pour échanger avec les présidents Assimi Goita et Alassane Ouattara. Le Togo qui assure une médiation entre les deux pays se démène pour trouver une issue à la crise née de l’arrestation de 49 militaires ivoiriens dont 46 sont actuellement en détention au Mali. 

Les efforts de Faure Gnassingbé vont-ils porter fruit ? C’est la première fois que le président togolais dont le pays assure la médiation dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens se rend à Bamako puis à Abidjan pour y rencontrer les présidents Assimi Goita et Alassane Ouattara. Aucun commentaire côté malien à l’issue de la rencontre, la présidence togolaise a elle assuré que les deux chefs d’Etat se sont entretenus entre autres sur des sujets régionaux d’intérêts communs. Sur la table notamment la question de la libération des militaires ivoiriens arrêtés à Bamako depuis le 10 juillet 2022, qualifiés dans un premier temps par les autorités maliennes des mercenaires. Le 30 décembre 2022, les 46 militaires ivoiriens ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle alors que les trois soldates libérées en septembre 2022 ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace. Ces militaires ivoiriens ont été reconnus coupables d’attentat et complot contre le gouvernement, « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ». Selon une dépêche de l’AFP, le président Faure Gnassingbé aurait demandé une grâce présidentielle du Colonel Assimi Goita en faveur des militaires ivoiriens condamnés. Cette possibilité aurait été déjà laissé ouverte par le mémorandum conclu entre les deux parties, malienne et ivoirienne, le 22 décembre dernier à Bamako.

Dans une déclaration mercredi suite à une réunion du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly a assuré que le gouvernement ne commente jamais les décisions de justice prises en Côte d’Ivoire, et qu’il n’y a pas de raison de commenter les décisions de justice prises à l’étranger.  Il a en outre exhorté les Ivoiriens à faire confiance au Chef de l’Etat dans cette affaire où la Côte d’Ivoire a choisi la voie de la négociation et celle diplomatique.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, lui, avait déjà promis dans son discours du nouvel an le 31 décembre dernier que les soldats condamnés regagneront bientôt le sol ivoirien.

Le nouveau président du Patronat ivoirien reçu par le Premier ministre

Le président du Patronat ivoirien, M. Ahmed Cissé, s’est réjoui de la qualité du dialogue entre l’Etat et le secteur privé, une plateforme visant à apporter des réponses aux besoins des acteurs économiques.Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Ahmed Cissé, a été reçu en audience par le Premier ministre Patrick Achi, ce mercredi 04 janvier 2013, à la Primature.

Les échanges entre les deux personnalités ont également tourné autour des actions du gouvernement visant à améliorer le cadre des affaires et l’accompagnement des entreprises, notamment des PME ivoiriennes.

Le président du Patronat ivoirien a félicité le Premier ministre pour la réforme du Guichet unique des PME et le programme PEPITE-Côte d’Ivoire. Il n’a pas éludé toutefois certains sujets en suspens, tels que la réforme de l’annexe fiscale, la politique d’industrialisation et la promotion de champions nationaux.

Par ailleurs, le nouveau président de la CGECI a donné l’assurance de l’engagement du secteur privé national aux côtés du gouvernement ivoirien dans la réalisation du Programme économique et social du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

M. Cissé, élu le 30 novembre 2022 à la présidence du Patronat ivoirien, a exprimé sa gratitude au Premier ministre pour avoir invité, deux années de suite, le secteur privé au séminaire gouvernemental, et a saisi l’occasion pour lui souhaiter ses vœux de nouvel an et de réussite dans ses responsabilités de chef du gouvernement.

Il a également remercié le Premier ministre pour avoir dépêché à l’Assemblée générale ordinaire de la CGECI, MM. Adama Coulibaly et Souleymane Diarrassouba, respectivement ministre de l’Economie et des finances et ministre du Commerce et de la Promotion des PME, ainsi que son directeur de Cabinet adjoint.

En retour, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est dit disponible à accompagner le secteur privé, moteur de la croissance, dans son développement, tout en rassurant son hôte sur la prise en compte des préoccupations soulevées.

Côte d’Ivoire : le PAM effectuera une étude sur l’alimentation scolaire

L’Etat de Côte d’Ivoire est le premier des 11 pays africains retenus par cette agence des Nations Unies pour une étude sur l’alimentation scolaire.La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a dans ce cadre, eu une séance de travail ce mercredi 4 janvier 2023, à son cabinet, avec la directrice pays du Programme alimentaire mondial (PAM), Mme Olivia Hantz.

Selon Mme Olivia Hantz, il s’agira de mesurer l’impact de l’alimentation scolaire non seulement sur l’état nutritionnel des enfants qui reçoivent des repas à l’école, mais aussi sur des aspects comme la productivité des groupements d’agriculteurs qui produisent pour approvisionner les cantines scolaires.

L’étude sur l’alimentation scolaire s’intéressera par ailleurs à la protection sociale des parents qui dépensent moins d’argent, mais aussi à la santé des enfants. Le secteur des cantines scolaires bénéficie d’une attention particulière du gouvernement ivoirien.  

Se félicitant de cette initiative, la ministre Mariatou Koné a rappelé que le président de la République Alassane Ouattara a inscrit les questions d’éducation et de bien-être des élèves au cœur de l’action gouvernementale.

Poursuivant, Mme Mariatou Koné a indiqué que « cette étude du Programme alimentaire mondial est tout en l’honneur de notre pays et dans l’intérêt de nos enfants ». Elle a conclu en remerciant le PAM pour son appui à l’Etat de Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire : innovation dans le paiement des bourses d’études

Un décret adopté ce mercredi 4 janvier 2023 en Conseil des ministres introduit le paiement des bourses en Côte d’Ivoire par le mobile money, le transfert bancaire et le virement bancaire.Ce décret portant procédure de paiement des bourses d’études et secours financiers en Côte d’Ivoire et à l’étranger, réorganise le circuit de paiement des bourses scolaires et universitaires afin de garantir leur paiement dans les meilleurs délais.

Il précise les différentes dates de transmission des décisions de bourse et les délais impartis pour leur paiement. Cette mesure devrait permettre la traçabilité des bourses d’études et offre l’opportunité aux bénéficiaires d’avoir un compte bancaire, toute chose qui accroîtra l’inclusion financière. 

Le texte stipule que le paiement des bourses des étudiants inscrits dans les établissements de l’enseignement supérieur sur le territoire national et des boursiers hors Côte d’Ivoire ; et tous les autres ordres d’enseignement s’effectue désormais par trimestre.

Quant au paiement des bourses des élèves inscrits dans les établissements de l’éducation nationale et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle sur le territoire national, il s’effectuera désormais en un versement unique à la rentrée.

Affaire 46 soldats : Abidjan note « beaucoup d’évolutions » sur le dossier

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, assure que la Côte d’Ivoire a choisi la voie diplomatique et de la négociation.« Sur ce dossier, nous avons noté quand même beaucoup d’évolutions. Pour la première fois, une délégation ivoirienne s’est rendue de façon officielle au Mali et a pu avoir des échanges avec les autorités maliennes », a dit mercredi M. Amadou Coulibaly, à l’issue du premier Conseil des ministres de l’année 2023.

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de la Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, qui conduisait le jeudi 22 décembre 2022, une délégation  de haut niveau, a évoqué un mémorandum d’accord entre les autorités maliennes et ivoiriennes qui devrait servir de base pour la libération des soldats ivoiriens.

M. Amadou Coulibaly a fait savoir que ce mercredi 4 janvier 2023, le président togolais Faure Gnassingbé, médiateur dans la crise, était au Mali, exhortant les Ivoiriens à « faire confiance au chef de l’Etat » dans cette affaire, où « la Côte d’Ivoire a choisi une voie, celle de la négociation et de la voie diplomatique ».

« Nous restons résolument engagés dans cette voie. Le chef de l’Etat s’est (d’ailleurs) montré optimiste (dans son message du nouvel an), je voudrais que chacun de nous, à commencer par les familles de ces soldats, fassent confiance au chef de l’Etat et gardent le même optimisme », a-t-il insisté.

« Pour ce qui est des décisions de justice qui ont été prises, nous ne commentons jamais les décisions de justice, même ici en Côte d’Ivoire, il n’y a pas de raison que nous commentons des décisions de justice à l’étranger », a poursuivi le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le président togolais Faure Gnassingbé est arrivé ce mercredi à Bamako pour une « visite d’amitié et de travail » de 24 heures. Médiateur dans la crise entre les deux pays, il discutera inéluctablement de l’affaire des soldats ivoiriens détenus, aux fins de trouver une issue favorable.

Dans son discours à la veille du nouvel an, M. Alassane Ouattara a déclaré que ses pensées allaient particulièrement à l’endroit des 46 soldats détenus au Mali depuis le 10 juillet 2022. Il s’est félicité de la libération des trois soldates en septembre tout en espérant que « les 46 autres soldats regagneront bientôt le sol ivoirien ».

Les 46 soldats ivoiriens, détenus à Bamako et accusés d’être des « mercenaires », ont été condamnés le vendredi 30 décembre à 20 ans de prison. Les trois soldates libérées en septembre 2022 ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace.

46 militaires ivoiriens : Faure Gnassingbé à Bamako

Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbe est arrivé ce 4 janvier à Bamako pour une visite d’amitié et de travail au Mali, de 24 heures. Les deux Chefs d’Etat auront une séance de travail à Koulouba au cours de laquelle il devrait être question de l’affaire des 46 militaires ivoiriens condamnés le 30 décembre à vingt ans de réclusion criminelle par la justice malienne. Le Togo assure une médiation dans cette crise qui a déjà permis d’aboutir à la libération des soldates du groupe en septembre dernier pour raisons humanitaires et à la signature d’un mémorandum entre les deux pays le 22 décembre 2022. Selon des informations du ministère des affaires étrangères de Côte d’Ivoire, le président togolais se rendra après Bamako à Abidjan, où il doit rencontrer le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

 

 

Côte d’Ivoire : les raisons du départ du Contre-Amiral Ange Kessi

Le Contre-Amiral Ange Bernard Kessi Kouamé, commissaire du gouvernement et procureur militaire, nommé en mars 2000, sous la transition, a occupé cette fonction pendant 22 ans.Le magistrat militaire Ange Kessi Bernard Kouamé, né le 26 septembre 1961 à Arrah (Est ivoirien) est arrivé le 31 décembre 2021 à la limite de durée de service selon son grade au sein des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) conformément aux dispositions du Code de la fonction militaire.  

A la date du 31 décembre 2021, le procureur militaire a bénéficié d’un maintien en activité pour une année, qui est arrivée à échéance le samedi 31 décembre 2022. Les généraux de brigade des FACI vont à la retraite à 60 ans.

La durée relativement longue de cet officier général au poste de procureur militaire est le témoignage de la satisfaction qu’il a procurée dans son emploi, notamment la lisibilité qu’il a donnée à la volonté de professionnaliser les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le statut des généraux en Côte d’Ivoire stipule qu’au terme de leur service actif, ils sont mis à la disposition du président de la République pour emploi, et c’est le cas du procureur militaire sortant, le Contre-Amiral Ange Kessi Bernard Kouamé.

Le nouveau procureur militaire est le magistrat lieutenant-colonel Judicaël Kouadio Konan, officier de recrutement terre. La passation de charges du nouveau commissaire du gouvernement, nommé ce 1er janvier 2023, est prévue au Tribunal militaire d’Abidjan ce mercredi 04 janvier 2023.

Côte d’Ivoire : paiement des primes de fin d’année des fonctionnaires

Ces primes exceptionnelles de fin d’année représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre concerne les fonctionnaires, agents de l’Etat et les militaires.Le trésor public ivoirien procède, depuis ce 03 janvier 2023, au paiement de ladite prime. Ainsi, au titre des paiements effectués au profit des fonctionnaires, un montant total de 23 436 880 108 francs CFA a été viré dans les banques.

Concernant les règlements au profit des militaires, ce sont 2 677 543 486 de francs CFA qui ont été virés. S’agissant des fonctionnaires et agents de l’État en service dans les Etablissements publics nationaux et ceux payés par bons de caisse au trésor public, les règlements s’effectueront ce mercredi 04 janvier au vendredi 06 janvier 2023.

Dans son message à la nation, le 06 août 2022, à la faveur de la célébration de la Fête de l’indépendance, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a annoncé plusieurs mesures en vue de l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’État.

Au nombre de celles-ci figure l’instauration d’une prime exceptionnelle de fin d’année, représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre, payée au début du mois de janvier suivant.

Le président du Patronat ivoirien en visite chez Jean Kacou Diagou

Cette visite du nouveau président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), Ahmed Cissé, est sa première sortie officielle depuis sa prise de fonction.A la tête d’une délégation, le président de la CGECI, Ahmed Cissé, s’est rendu ce mardi 3 janvier 2023 chez son prédécesseur, Jean Kacou Diagou, le fondateur du premier groupe ivoirien de bancassurance, pour prendre des conseils.  

Au cours de cette rencontre à la résidence de M.  Kacou Diagou, sise à Cocody-Blockauss (Est d’Abidjan), le président Cissé a bénéficié des conseils avisés de son aîné qui, par ailleurs, en a saisi l’opportunité pour exprimer à son hôte son soutien dans sa mission de porter haut le secteur privé ivoirien.  

M. Ahmed Cissé avait rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs parmi lesquels, Jean Kacou Diagou, le 28 décembre dernier, au cours de la cérémonie de sa prise de charges, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

Il avait honoré M. Jean Kacou Diagou pour avoir, avec ses pairs, contribué à bâtir la notoriété de l’organisation patronale, à raffermir sa crédibilité et son rôle stratégique dans le développement de la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, M. Ahmed Cissé qui conduisait une délégation de haut niveau, y a fait ses civilités à l’ancien président de la CGECI et à son épouse, puis, il leur a souhaité ses vœux de nouvel an. Cette visite, la première sortie officielle du nouveau président du Patronat ivoirien, était empreinte de courtoisie.

Outre le président du Patronat ivoirien Ahmed Cissé, la délégation de la CGECI était composée des administrateurs Pierre Magne, Valassiné Diarrassouba, Patricia Zoundi Yao et de Pacôme Mondon, Guy Abby Noguès.

La Brvm réorganise ses compartiments avec de nouveaux indices

Cette nouvelle configuration du marché vise à rendre le marché plus attractif, à s’adapter aux évolutions des marchés de capitaux et à se conformer aux meilleurs standards internationaux.La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a démarré l’année 2023 avec de nouveaux Compartiments du marché des actions (Prestige, Principal et Croissance) et deux nouveaux indices boursiers BRVM 30 et BRVM Prestige.

Le marché des actions de la BRVM est de ce fait organisé en trois compartiments définis suivant de nouveaux critères plus représentatifs de l’évolution du marché, et prenant en compte le niveau de la capitalisation boursière, du flottant et le respect des obligations de diffusion d’information financière.

Il intègre, en outre, les exigences d’historique de comptes certifiés et de bénéfice net.

Compartiments

Avec cette nouvelle organisation de la cote, les sociétés précédemment classées aux premier et deuxième Compartiments de la bourse sont désormais reclassées dans les Compartiments « Prestige » et « Principal », conformément aux critères d’éligibilité.

Pour être éligibles au Compartiment Prestige, les sociétés cotées doivent justifier, entre autres, d’un minimum de 10 ans d’activité, d’une capitalisation boursière d’au moins 50 milliards de F CFA, d’un flottant d’au moins 20% du capital, correspondant à un minimum de 4 millions de titres.

Ensuite, elles doivent effectuer la publication régulière et dans les délais prescrits de toutes les informations financières requises sur l’exercice précédent et de leur engagement en matière de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Le compartiment Prestige regroupe ainsi les valeurs phares du marché des Actions. Quant au Compartiment Croissance, il est destiné à accueillir les PME et les entreprises à fort potentiel de croissance.

Indices de marché

La BRVM a rendu public ce lundi 02 janvier 2023 les deux nouveaux indices de marché, en plus de son indice composite. Les deux nouveaux indices sont l’indice « BRVM Prestige » et l’indice « BRVM 30 » rentrent ainsi en vigueur avec une base 100.

L’indice « BRVM Prestige », lui, regroupe l’ensemble des valeurs inscrites sur le Compartiment Prestige. La révision se fera sur une base annuelle suivant les critères d’éligibilité des sociétés au Compartiment Prestige.

L’indice « BRVM 30 » qui regroupe les trente (30) valeurs les plus échangées sur un trimestre et qui vient remplacer l’indice BRVM 10. Cet indice est plus diversifié et tient compte de l’évolution de la liquidité du marché au cours des dernières années.

Quant à l’indice « BRVM Composite » qui regroupe l’ensemble des sociétés cotées à la BRVM tel qu’il existe déjà.

Au terme de cette première journée de cotation, les niveaux des indices de marché de la BRVM ont affiché les résultats suivants : indice « BRVM Prestige » 100,54 ; indice « BRVM 30 » 100,13 et l’indice « BRVM Composite » 206,34.

Ces changements introduits par la BRVM sur son marché Actions viennent apporter davantage de lisibilité pour les investisseurs et les gestionnaires d’actifs. Ils permettent également aux sociétés cotées d’améliorer leur vie boursière et une attraction plus poussée avec leurs actionnaires et les clients.

Côte d’Ivoire : près de 17.000 accidents de circulation en 2022 (pompiers)

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a réalisé 32.937 interventions, soit une hausse de +7,2% par rapport à l’année 2021.Dans un bilan des activités opérationnelles pour l’année 2022, le GSPM indique que sur ces 32.937 interventions, l’on dénombre 23 956 victimes transportées (-0,76 %), 6 234 refus d’évacuation, un total de 31.010 victimes (+1,85%) et 820 décès (+3,93%).  

Les accidents de la circulation sont estimés à 16.790 soit 50,98 %, précise le rapport du GSPM qui mentionne 3 833 transports de malades (11,64 %), 3 072 interventions d’extinction de feu (9,33%) et les autres opérations représentant un taux de 28,05%.

La Côte d’Ivoire a adopté en juillet 2021 une stratégie en matière de sécurité routière sur la période 2021-2025 en vue de réduire le nombre de morts et de blessés dans les accidents de la circulation, à travers le pays.  

Le pays enregistre chaque année un taux moyen de 24 décès pour 100 000 habitants selon l’OMS, un ratio en dessous de la moyenne africaine. Au cours de ces dernières années, la Côte d’Ivoire a enregistré en moyenne par an plus de 12 000 accidents corporels, plus de 1200 tués et plus de 21 000 blessés.  

Média ivoirien : trois responsables de la RTI suspendus

Ces hauts responsables ont été sanctionnés à la suite d’un incident sur une rediffusion du discours du chef de l’Etat, au journal télévisé de 13h ce 1er janvier 2023.« Faisant suite à l’incident au journal télévisé de 13h ce jour 01 janvier 2023 relativement à la rediffusion du discours du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an et en attendant les enquêtes pour situer les responsabilités, la direction générale décide de la suspension de leur poste », indique une note.

Ces responsables hiérarchiques sont Mme Habiba Dembélé Sahouet, directrice des journaux d’information ; M. Dalla Diabagaté, directeur technique et M. Cissé Inssa, directeur de la production TV de la RTI.

Leurs intérims sont assurés par M. Lanciné Koné, directeur des magazines d’information pour la direction des journaux de l’information, M. Koné Siriki, directeur de RTI 1, pour les directions techniques et celle de la production TV.

La RTI, la télévision nationale, a diffusé sur sa première chaîne, durant « trois minutes » le discours à la Nation du chef de l’État du 6 août 2022, message à la veille du 62e anniversaire de l’indépendance du pays, au lieu du discours à l’occasion du nouvel an 2023.     

Société civile ivoirienne: Mahamadou Kouma réélu à la tête de la CSCI

Les réformes structurelles de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) ont été consacrées à l’issue de l’Assemblée générale élective, tenue à la suite d’une ordonnance judiciaire.« Je m’engage à tendre la main à tous nos frères qui ne sont pas présents avec nous et j’apprécie leur attitude, (car) ce qui fait le charme de la démocratie, c’est le débat contradictoire, mais il doit être sain », a déclaré Mahamadou Kouma, élu président du Conseil d’administration de la CSCI.

Pour lui, « c’est la victoire de toute la société civile ivoirienne, en général, et de toute la Convention de la société civile ivoirienne en particulier ». Il a en outre pris solennellement l’engagement devant tous, de « ne pas être le président d’un camp contre un autre camp, mais de toute la CSCI ».

« Il s’agira pour nous de bâtir cette convention de la société civile ivoirienne qui se veut légitimement la faîtière des faitières et il va falloir traduire cela en ouvrant la Convention à l’ensemble des forces vives et des forces sociales de notre pays », a-t-il ajouté.

M. Kouma, précédemment coordonnateur de la CSCI, a été réélu ce 31 décembre 2022 président du Conseil d’administration de l’organisation. Avec la nouvelle réforme, la faîtière comprend désormais un Conseil d’administration composé de 13 membres et un Comité de contrôle du commissariat au compte.

Seul candidat en lice, M. Mahamadou Kouma a été réélu à l’unanimité des 71 votants issus des 85 organisations que compte la CSCI. Le dossier de son rival, Arsène Ardi, n’a pas été retenu parce que ne remplissant pas les critères d’une candidature de liste.

Pour le Comité de contrôle du commissariat au compte, trois membres ont été élus également à l’unanimité des votants présents, à la suite d’un « consensus » acté par le Comité électoral, dirigé à cette Assemblée générale élective par Mme Antoinette N’Guessan.

En marge de l’Assemblée générale élective, le premier Président du Conseil d’administration (PCA). M. Mahamadou Kouma, élu pour un mandat de trois ans, s’est dit « heureux que des gens viennent apporter la contradiction, ce qui fait le charme de notre démocratie ».

« Nous leur tendons la main, qu’ils reviennent » pour « ensemble » construire une société civile forte, a-t-il lancé, faisant savoir que c’est une décision de justice du tribunal de première instance d’Abidjan, qui, après l’Assemblée générale du 16 juillet dernier, a imposé cette Assemblée générale élective ce 31 décembre 2023.   

« Nous avons trouvé opportun de saisir le tribunal de première instance », ce qui a permis d’obtenir « cette ordonnance et de maintenir toutes les instances de l’organisation », a indiqué M. Mahamadou Kouma. Et ce, pour éviter toute velléité et discorde au sein de la CSCI.

Côte d’Ivoire : une croissance d’environ 7% par an projetée de 2023 à 2025

Le gouvernement entend poursuivre la dynamisation du potentiel de croissance du pays avec une hausse de la transformation locale des matières premières dont le cacao, l’anacarde et le coton.« Les perspectives économiques de notre pays demeurent bonnes avec un taux de croissance économique projeté en moyenne à environ 7% par an sur la période 2023- 2025 », a dit le président Alassane Ouattara, dans son message de vœux du nouvel an à la Nation.

Il a indiqué que des projets structurants, en cours dans le Grand Abidjan, seront, pour la plupart, achevés en 2023, entre autres, le Pont de la Baie de Cocody, et celui reliant Yopougon au Plateau ; de même que les travaux de construction des huit échangeurs.

Les travaux d’extension de l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny qui viennent d’être lancés, devraient à terme permettront à terme d’accueillir 5 millions de passagers ; soit deux fois plus qu’aujourd’hui, consolidant ainsi la position de hub aéroportuaire.

Le métro d’Abidjan, quant à lui, viendra accompagner le développement d’Abidjan et fluidifier les déplacements, a-t-il ajouté. Le gouvernement vise la transformation des villes secondaires, telles que Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro, pour en faire de grands pôles de développement

« Pour l’intérieur du pays, je me réjouis de l’inauguration récente de l’autoroute Yamoussoukro – Tiébissou (centre). La partie Tiébissou – Bouaké sera achevée dans le courant du deuxième semestre 2023 ainsi que la réhabilitation de la côtière Abidjan – San Pedro », a-t-il déclaré.

Selon M. Ouattara, ces travaux s’inscrivent dans la vision de transformation des villes secondaires, telles que Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro, pour en faire de grands pôles de développement économique.

« Il en sera de même bientôt pour d’autres villes telles que Man, Daloa, Bondoukou, Abengourou et Odienné. Au niveau de l’enseignement technique et professionnel, notre dispositif national de formation se modernise et s’enrichit afin d’améliorer l’employabilité de notre jeunesse », a-t-il laissé entendre.

Cela devrait s’opérer à travers la réhabilitation et la construction de lycées techniques et professionnels ; et la mise en œuvre de l’École de la seconde chance. En outre, les programmes pour l’amélioration de l’accès des services sociaux de base devraient s’accélérer avec la deuxième phase du Programme social du gouvernement.

M. Ouattara a fait savoir qu’« avec le rythme actuel d’électrification, c’est-à-dire plus de 600 localités par an, nous parviendrons, en 2025, à faire de l’accès universel à l’électricité, une réalité pour tous les habitants de la Côte d’Ivoire ».

Il a assuré que l’accès à l’eau potable se poursuivra avec un accent particulier sur les zones de fragilité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Grâce à ces travaux, aujourd’hui, c’est plus de 75% des concitoyens qui bénéficient d’un centre de santé à moins de 5 kilomètres de leur lieu de résidence.

  

Côte d’Ivoire : Ouattara gracie près de 8.000 détenus

Cette grâce présidentielle accordée conformément à la Constitution, a lieu à l’occasion du nouvel an 2023, mais prend en compte certaines catégories prisonniers.« J’ai signé un décret accordant une grâce collective à environ 2.000 personnes condamnées pour des infractions mineures », a indiqué le président de la République Alassane Ouattara, dans un message de vœux du nouvel an.

Il a souligné, en outre, avoir signé un décret accordant « une remise gracieuse de peine à environ 6.000 condamnés, dont le reliquat de la peine à purger est inférieur ou égal à trois ans, à l’exclusion des infractions graves et des crimes de sang ». 

La mise en œuvre de ces deux mesures devrait conduire à la mise en liberté de près de 8.000 personnes.

Les 46 soldats ivoiriens au Mali « bientôt » en Côte d’Ivoire (Ouattara)

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara assure du retour sur le sol ivoirien des militaires ivoiriens détenus à Bamako et condamnés à 20 ans de prison, dans son message de vœux du nouvel an à la Nation.« Mes pensées vont particulièrement à l’endroit de nos soldats détenus au Mali depuis le 10 juillet 2022 », a dit M. Ouattara, qui s’est félicité de la libération des trois soldates en septembre tout en espérant que « les 46 autres soldats regagneront bientôt le sol ivoirien ».

Grâce aux actions diplomatiques entreprises avec l’appui de dirigeants de plusieurs pays amis, notamment le président de la République togolaise, M. Faure Gnassingbé, ces trois femmes soldats ont été libérées, a-t-il rappelé.

Toujours, dans l’élan de la diplomatie, M. Ouattara a laissé entendre que les temps à venir augurent de bonnes nouvelles. Il a soutenu qu’au cours de l’année 2022, la voix et les valeurs défendues par la Côte d’Ivoire ont été portées à maintes occasions sur la scène internationale, avec en prime le dialogue.

« C’est ainsi que dès le début de la guerre en Ukraine, la Côte d’Ivoire a été l’un des premiers pays à appeler, au sein des instances des Nations Unies, à une résolution pacifique de ce différend dans le respect du droit international et par le dialogue », a-t-il ajouté.

« De même, dans notre sous-région, la Côte d’Ivoire continue de jouer, dans le cadre de la CEDEAO, un rôle de premier plan dans la résolution des crises politiques auxquelles sont confrontés plusieurs pays », a-t-il poursuivi.

Les 46 soldats ivoiriens, détenus à Bamako, accusés d’être des mercenaires, ont été condamnés ce vendredi 30 décembre à 20 ans de prison. Les trois soldates libérées en septembre 2022 ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace.

Côte d’Ivoire : des mesures exceptionnelles au profit des PME

L’Etat ivoirien veut accélérer son dispositif d’accompagnement des Petites et moyennes entreprises (PME) en vue de créer des champions nationaux, transformer l’économie et créer de la plus-value.« Nous comptons renforcer notre dispositif de soutien et de financement des PME avec la mise en place d’une dotation spéciale pour garantir les prêts aux PME », a déclaré le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans un message de vœux à la Nation, à la veille du nouvel an.

Il a indiqué, en outre, avoir « instruit le gouvernement à l’effet de poursuivre les efforts pour ramener les délais de paiement des factures des PME à moins de 30 jours ». Des efforts qui devront s’étendre aux sociétés d’Etat et aux établissements publics nationaux.

« J’ai décidé de faire de 2023, l’année de la Jeunesse », a lancé le président ivoirien, assurant que le gouvernement renforcera et accélérera son dispositif d’accompagnement des jeunes à travers de nombreuses actions.  

Le chef de l’Etat a énuméré le « renforcement et l’expansion des écoles de la seconde chance pour ceux qui sont sortis trop tôt du système éducatif ou qui souhaitent se réorienter » ainsi que l’amélioration de l’employabilité du système de formation professionnelle et universitaire.

Il a, par ailleurs, annoncé l’accélération de la construction d’infrastructures sportives et récréatives ; le renforcement de l’encadrement et du financement direct des projets jeunes et une participation plus accrue des jeunes aux marchés publics de l’Etat.

Pour soutenir l’entrepreneuriat jeune, le président ivoirien a décidé de « la mise en place d’un incubateur pour l’innovation et l’entrepreneuriat pour catalyser le génie créateur de nos jeunes, et accélérer le développement des startups ».

« Je vous invite donc, chers jeunes, à saisir ces opportunités pour que nous construisions, ensemble, la Côte d’Ivoire de demain ; la vôtre, pour notre bonheur à tous ! », a lancé le président de la République qui ouvre des fenêtres aux jeunes pour exprimer leurs talents et s’affirmer dans la société.

 

Rétro 2022 : une année économiquement éprouvante pour l’Afrique de l’Ouest

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a très vite éteint la lueur d’espoir entrevue après la pandémie de la Covid-19, obligeant même certains États à recourir au Fonds Monétaire International (FMI) pour soutenir leurs économies.Les émeutes de la faim tant redoutées n’ont finalement pas eu lieu. Mais les pays de l’Afrique de l’Ouest ont continuellement été sur la corde raide en 2022. Comme partout ailleurs en Afrique subsaharienne, la reprise économique a connu un coup d’arrêt brutal à cause de la guerre russo-ukrainienne.

L’envolée des prix des hydrocarbures, consécutive à ce conflit, a provoqué une inflation inédite un peu partout à travers le monde. Très extraverties et fortement dépendantes des importations, notamment de denrées de premières nécessités, les économies de la région n’ont pas échappé à cette flambée généralisée des prix.

Au Nigeria, première puissance économique de la région et du continent, le taux d’inflation global, calculé sur une base annuelle, était de 21,47 % en novembre 2022. Cela représente 6,07 % de plus par rapport au taux enregistré un an plus tôt (15,40 %). Sur une base mensuelle, le taux d’inflation global en novembre 2022 était de 1,39 %, soit 0,15 % de plus que le taux enregistré en octobre 2022 (24 %). 

Le niveau général des prix à la consommation a ainsi continué de progresser durant cette année puisqu’à la fin du mois d’août, l’inflation était de 20,77 %, ce qui représentait son niveau le plus élevé depuis septembre 2005.

Le Ghana en « risque élevé de surendettement »

Au Ghana, deuxième puissance économique de la région, l’inflation connaît un niveau inédit. Jamais depuis au moins 20 ans, le pays n’avait vécu une telle situation. L’inflation a dépassé 40 % en octobre et le cedi, la monnaie locale, a perdu la moitié de sa valeur face au dollar. Cela lui a valu d’être classé parmi les monnaies les moins performantes du continent. Les prix du logement, de l’eau, de l’électricité et du gaz ont augmenté de près de 70 %, ceux des transports et du carburant de 46 %.

Par ailleurs, la dette publique dépasse désormais 100 % du Produit Intérieur Brut (PIB) et le service de la dette absorbe l’essentiel des recettes de l’État.  De même, les réserves de change ont fondu de 9,7 milliards de dollars en 2021 à 6,6 milliards en septembre dernier. Le Ghana est donc en « risque élevé de surendettement », a avoué son ministre des Finances, Ken Ofori-Atta.

Face à l’urgence, le « Ghana Beyond Aid » (le Ghana au-delà de l’aide), concept cher au président Nana Akufo-Addo, a été rangé aux oubliettes et Accra a sollicité, en juillet, l’aide du Fonds Monétaire International (FMI) pour un prêt de 3 milliards de dollars.

Très pessimiste sur l’avenir à court terme du pays, l’agence de notation de Moody’s a abaissé de deux niveaux la note de crédit du Ghana. Avec la note « Ca », l’avant dernière de l’agence, Accra est dans la même catégorie que le Sri Lanka, en défaut de paiement.

L’Uemoa pas épargnée

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) n’a pas échappé à la situation économique difficile que traverse le monde. Le prix des aliments de base a explosé, atteignant 21 % d’augmentation sur les prix des céréales par rapport à 2021, 18 % sur l’huile, 13 % pour le sucre. En 2022, l’inflation devrait atteindre la barre historique de 8 % sur l’ensemble du continent. Du jamais vu depuis une décennie. Quant à la croissance, elle devrait fortement ralentir pour s’établir à 3,6 % contre 4,7 % en 2021.

Des mesures fortes pour tenir

D’Abuja à Dakar en passant par Accra et Abidjan, les gouvernants ont lancé plusieurs initiatives pour freiner la hausse généralisée des prix. Au Ghana, l’État a consenti à augmenter le salaire minimum de 10 % et à introduire une indemnité de coût de la vie équivalant à 15 % de ce même salaire minimum, dont le montant passera à 14,88 cedis par jour (1,08 euro) dès le 1er janvier 2023.

Au Nigeria, le Comité de politique monétaire de la Banque centrale a relevé, une troisième fois en moins de cinq mois, le principal taux directeur (+150 points de base) à 15,5 %. Avec ce relèvement, les banques commerciales doivent maintenant conserver 32,5 % de leurs dépôts auprès de la Banque centrale, contre 27,5 % auparavant. 

Dans cette même lancée, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao), regroupant les huit États de l’Uemoa a, elle aussi, relevé à trois reprises son taux directeur. Celui-ci est passé de 2,50  à 2,75 % au mois de décembre.

Le FMI, dans un rapport publié en octobre, a estimé que les perspectives à court terme pour l’Afrique subsaharienne sont extrêmement incertaines. Car celles-ci sont liées à l’évolution de l’économie mondiale et que, sur le plan intérieur, plusieurs pays sont confrontés à une situation sociopolitique et sécuritaire délicate.

Dans ce contexte, a suggéré l’institution monétaire, les dirigeants doivent surmonter des crises socio-économiques urgentes dès qu’elles surviennent, tout en s’efforçant de réduire les facteurs de vulnérabilité face aux futurs chocs.

À terme cependant, a-t-elle souligné, une croissance de qualité s’avérera indispensable pour la stabilité et la prospérité de la région, et les mesures prises devront créer les conditions d’une reprise durable. Ce qui aidera les pays à se mettre hors de danger.

Fêtes de fin d’année : sécurisation des plages ivoiriennes

Dans le but de permettre aux populations de célébrer sereinement les fêtes de fin d’année, le ministère des Transports initie une série d’opérations de sécurisation, dont Espadon 1 focalisée sur les alentours des plans d’eau.Quelque 250 agents de la police maritime ont été déployés à travers le pays pour la sécurisation et l’assainissement des plages. L’opération Espadon 1, elle, est placée sous le pilotage de la Direction générale des affaires maritimes et portuaires (DGAMP).   

Le directeur intérimaire de la DGAMP, le colonel Julien Kouassi Yao, a effectué une visite de contrôle et de mobilisation des troupes ce vendredi 30 décembre 2022 sur les plages d’Assinie et de Grand-Bassam, au Sud-Est d’Abidjan.  

Son message à ses hommes, a consisté à leur recommander de garder la vigilance afin que cette opération soit une réussite. 

L’opération entre, par ailleurs, dans un plan global de sécurisation des fêtes de fin d’année, de régulation des transports, de protection des biens et des personnes. « Vous devez faire consciencieusement votre travail. Faire en sorte de veiller à ce que tout ce qui est bagarre, délits, circulation d’armes ou de consommation de stupéfiants soit proscrit », a déclaré le colonel à ses subalternes.   

L’opération qui s’étend jusqu’au 03 janvier 2023 a permis d’enregistrer certains résultats, dont la sauvegarde d’une victime de noyade à San Pedro (Sud-ouest), la saisie d’armes blanches et l’interpellation d’individus s’adonnant à la consommation de stupéfiants aux abords des plages.

Pour le colonel Julien Kouassi Yao, le bilan à mi-parcours est « positif ». Cette opération couvre notamment 5 arrondissements de la direction générale des affaires maritimes et portuaires : Grand-Bassam, Jacqueville, Adiaké, San-Pedro et Abidjan.

Afrique de l’Ouest : 2022, une année de turbulences politiques

L’année 2022 en Afrique de l’Ouest a été politiquement mouvementée avec surtout la question des 46 soldats ivoiriens détenus depuis juillet au Mali, suscitant la colère de la Cédéao qui, après avoir mis ce pays sous embargo, tente de trouver une solution définitive aux coups d’Etat intempestifs à l’image du double putsch survenu au Burkina Faso.Quel destin pour les 46 militaires ivoiriens encore détenus au Mali ? Cinq mois après leur arrestation et des allers-retours diplomatiques pour leur libération, leur procès s’est enfin ouvert jeudi 29 décembre à huis clos à la Cour d’appel de Bamako sous un impressionnant dispositif sécuritaire. La Cour d’Assises de Bamako les a condamnés ce vendredi à 20 ans de réclusion criminelle.

Le 10 juillet 2022, en effet, un avion transportant 49 soldats ivoiriens, avec « armements, munitions et équipements », mais sans ordres de mission clairs d’après le pouvoir malien, atterrit à l’aéroport de Bamako. La Côte d’Ivoire et le Mali semblent ne s’être pas parlé ou compris dès le départ, mettant ces militaires devant le fait accompli. Accusés d’être des « mercenaires », ils ont été « immédiatement interpellés ». Ce qui ouvre une querelle diplomatique entre les deux pays voisins.

Exigeant la libération de ses soldats, Abidjan a expliqué à l’opinion internationale que ces derniers étaient venus au Mali pour appuyer le contingent ivoirien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Plusieurs organisations et pays occidentaux ont tenté de se mêler de cette affaire « purement judiciaire et bilatérale », estime Bamako. Mais le Mali, qui a accepté de libérer en septembre trois femmes parmi les 49 soldats ivoiriens grâce à la médiation togolaise, n’a pas réussi à faire déchanter particulièrement la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).

De l’embargo à « la souveraineté retrouvée »

En effet, la junte militaire malienne mettait « en garde contre toute instrumentalisation de la Cedeao par les autorités ivoiriennes » après la demande d’un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, finalement tenu début décembre à Abuja, au Nigeria. A l’issue de cette réunion, l’organisation régionale a menacé de prendre de nouvelles sanctions contre le Mali « si les militaires ivoiriens n’étaient pas libérés avant le 1er janvier 2023 ».

Les autorités maliennes n’oublient pas l’embargo prononcé contre leur pays en janvier 2022 par les dirigeants de la Cedeao pour sanctionner la décision de la junte militaire de se maintenir au pouvoir pour cinq nouvelles années au maximum sans élection. Jusqu’en juillet de l’année 2022, les frontières des quinze pays de la Cedeao, à l’exception de la Guinée, également dirigée par une junte militaire, étaient fermées au Mali. Seuls les produits de première nécessité continuaient de circuler.

Pour magnifier la résilience du peuple malien, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a institué « le 14 janvier, Journée de la souveraineté retrouvée », en souvenir de la mobilisation inédite des Maliens contre les sanctions de la Cedeao au sortir de la très éprouvante pandémie de Covid-19 dans la région.

L’année 2022 a été également celle où l’opération française « Barkhane » a acté son départ du Mali sans réussir à y vaincre totalement le terrorisme qu’elle était venue combattre neuf ans durant. Effective depuis août, cette décision de retrait pour un redéploiement dans les autres pays du Sahel dont le Niger a été prise depuis février par le président Emmanuel Macron.

Barkhane, Burkina et force anti-putsch

Les relations diplomatiques entre Paris et Bamako se sont détériorées après le renversement du président Ibrahim Boubacar Keita en août 2020 et la destitution en mai 2021 du président de transition Bah Ndaw par le même groupe d’officiers dirigés par le colonel Assimi Goïta. Depuis lors, les escalades verbales entre la France et le Mali s’effectuent régulièrement à travers des communiqués, des déclarations télévisées ou lors de certaines rencontres internationales.

Au Burkina Faso voisin, miné par le terrorisme et où le « sentiment anti-français » prend de plus en plus de l’ampleur comme dans plusieurs pays du continent, les militaires y ont perpétré en 2020 deux coups d’Etat. Tout a commencé en janvier lorsque le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a affirmé avoir renversé le régime démocratiquement élu du président Roch Marc Christian Kaboré. « Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement et sa souveraineté », expliquait alors le groupe d’officiers.

Cependant, le lieutenant-colonel Damiba et ses hommes n’ont pas réussi, malgré leurs promesses, à vaincre l’hydre jihadiste. C’est ainsi qu’un second coup d’Etat, dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, est intervenu huit mois plus tard, le 30 septembre précisément, exaspérant davantage la Cedeao qui veut trouver une solution définitive à la récurrence des coups d’Etat dans la région.

Le procès du 28-Septembre enfin ouvert

Président en exercice de cette organisation régionale souvent qualifiée par certains détracteurs de « syndicat de chefs d’Etat », le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, qui a lui-même failli être renversé en février dernier dans une tentative de putsch, a évoqué cinq mois plus tard à Paris, en France, l’idée de la création d’une « force anti-putsch ». Même si toutes ses modalités ne sont pas encore dévoilées, cette force viendra en appoint à la lutte contre le terrorisme, ont précisé les dirigeants ouest-africains lors de leur réunion de décembre.

La Guinée également n’est pas indemne du reproche de la Cedeao par rapport aux coups d’Etat intempestifs. Le dernier qui s’est produit en septembre 2021 a installé le capitaine Mamady Doumbouya à la tête du pouvoir. Mais après un an d’exercice, la junte guinéenne a réussi là où le régime d’Alpha Condé a échoué pendant plus d’une décennie : l’organisation du procès du massacre du stade 28 septembre de Conakry.

Dans un tribunal spécialement construit pour ce moment symbolique, les audiences ont été ouvertes le 28 septembre 2022, une date historique qui fait renaître plusieurs souvenirs dans la tête des Guinéens, des plus beaux aux plus tragiques. C’est à cette date notamment, en 1958, que le premier président du pays, Sékou Touré, avait voté « Non » au référendum sur le projet de Constitution proposé par le général Charles de Gaulle pour l’établissement d’une Communauté franco-africaine. Mais c’est à cette date aussi, un demi-siècle plus tard, qu’au moins 156 personnes avaient été tuées, 109 femmes violées et de nombreuses personnes blessées lors d’un rassemblement de l’opposition organisé dans le stade éponyme, selon un bilan établi par une enquête des Nations unies.

De retour en Guinée à la veille de l’ouverture du procès après plusieurs années d’exil au Burkina Faso, l’ancien chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, a été accusé, en compagnie d’une dizaine d’ex-collaborateurs dont son ancien aide de camp, Aboubacar Sidiki Diakité dit « Toumba », de ces violations des droits humains. Ils sont tous placés en détention et comparaissent dans des audiences retransmises en direct et qui ne devraient pas s’achever avant plusieurs mois.

Deux élections au Sénégal

L’actualité politique au Sénégal a été surtout marquée cette année par la perte de plusieurs grandes villes par la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir), lors des élections municipales et législatives organisées respectivement en janvier et juillet, fragilisant auprès de l’électorat le président Macky Sall que ses adversaires prêtent l’ambition de vouloir se représenter à une controversée troisième candidature à l’élection présidentielle de 2024.

Toutefois, après avoir analysé ces résultats électoraux, le chef de l’Etat a tenté de regagner le cœur des Sénégalais en nommant un Premier ministre en septembre, un poste pourtant resté vacant depuis près d’un an. Quatre mois après sa réélection en 2019, le président Macky Sall avait décidé de le supprimer en vue de mieux gouverner sur le mode « fast-track ».

Mais au bout de deux ans, le président Sall, qui a pris les rênes de la présidence de l’Union africaine (UA), a décidé de restaurer le poste de Premier ministre dans l’objectif de prendre avec son gouvernement de « nouvelles mesures » sur le plan social. Le chef de l’Etat a porté son choix sur Amadou Ba, 61 ans, un inspecteur des finances formé à l’Ecole nationale d’administration (Ena) et ancien ministre dont il est réputé proche.

Le 15 décembre dernier, le gouvernement de M. Ba a survécu à une motion de censure présentée par la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), la première formation de l’opposition parlementaire qui compte parmi ses leaders Ousmane Sonko, considéré par plusieurs observateurs comme le nouveau chef de file de l’opposition. Votée par 55 députés, cette motion n’a pas recueilli la majorité absolue de 83 des 165 sièges de l’Assemblée nationale sénégalaise qui se caractérise, dans sa quatorzième législature, par l’équilibre des forces entre l’opposition et le pouvoir.

Port d’Abidjan : le 2e terminal à conteneurs, un accélérateur de croissance

Ce nouveau terminal devrait permettre de doubler la capacité annuelle du port d’Abidjan qui en 2021 a assuré 76% de ses échanges commerciaux avec l’extérieur, réalisant un trafic brut de 30 millions de tonnes.D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal à conteneurs sera capable de traiter plus de 1,5 million de conteneurs EVP par an et d’accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau, le long de ses 1 100 mètres de quais.

Pour Philippe Labonne, CEO de Bolloré Africa Logistics, ce deuxième terminal « est d’abord une grande fierté parce que c’est le fruit d’un partenariat réussi entre la Côte d’Ivoire, le port d’Abidjan » et le consortium constitué de Bolloré Ports et APM Terminals.

La gestion de ce second terminal a été confiée à Côte d’Ivoire Terminal, entreprise créée par les deux actionnaires, à savoir Bolloré Ports et APM Terminals. Les différentes parties prenantes à ce projet d’envergure se sont réparties les investissements.

Le port autonome d’Abidjan a réalisé le remblaiement des 37,5 hectares (ha) avec un tirant d’eau de 16 m pouvant accueillir les plus gros navires au monde, tandis que le consortium a construit le terre-plein, les superstructures et installé les équipements sur la plateforme portuaire.

D’un coût d’investissement de plus de 262 milliards FCFA, le deuxième terminal à conteneurs comprend 13 portiques de parc, six portiques de quai et 36 tracteurs. La première escale test a eu lieu du 12 au 14 octobre 2022 et la première escale commerciale le 02 novembre 2022.

Un terminal de transbordement 

« Ce terminal va devenir un terminal de transbordement, c’est-à-dire que les navires vont venir du monde entier pour décharger leurs marchandises à Abidjan et les transporter vers d’autres endroits du monde », explique M. Philippe Labonne.

Il se félicite de ce que le reste du monde sera accessible beaucoup plus rapidement. Désormais, étayera-t-il, « pour aller en Chine, on va économiser 15 jours de mer », ce qui permettra au commerçant ou à l’industriel qui vend sa marchandise en Chine de toucher son pécule 15 jours plutôt.

De plus, les navires pouvant accoster étant plus gros, « le prix du transport va aussi diminuer. Donc, c’est un véritable accélérateur de croissance qui a été réalisé par nos collaborateurs ivoiriens avec le support de nos partenaires », a-t-il poursuivi.

« Au-delà de la fierté de cette réalisation, ce que représente pour moi ce terminal, est un formidable espoir pour le futur de la Côte d’Ivoire. Ce terminal, grâce à ses performances, à ses capacités qu’il crée, va permettre d’accélérer la croissance de l’économie ivoirienne », a déclaré M. Labonne.

Le second terminal à conteneurs est basé sur plusieurs innovations technologiques. Il est équipé d’une flotte 100% électrique de portiques de quais, de portiques de parcs et de tracteurs portuaires, sans émission de gaz à effet de serre et de nuisance sonore. En outre, une connexion au réseau wifi couvre entièrement le terminal.

Montée en puissance des activités en 2023

Le projet, depuis la phase des travaux jusqu’à l’inauguration, a généré des milliers d’emplois directs en associant tous les sous-traitants, rapporte Mme Bintou Konaré, directrice des Ressources humaines de Côte d’Ivoire Terminal, dans un entretien à APA.

« Sur l’année 2022, on était à 242 recrutements secs et on totalisera un effectif de 300 collaborateurs d’ici la fin de l’année et en 2023 Côte d’Ivoire Terminal atteindra 450 employés », a fait savoir Mme Bintou Konaré.

L’objectif courant 2023 est l’atteinte de 450 employés. Les profils recherchés devraient officier à la direction des ressources humaines, à la direction financière et surtout les directions opérationnelles qui sont la direction technique et la direction d’exploitation qui représentent plus de 80% des effectifs.

Plus de 17.000 candidatures ont été enregistrées lors des premiers tests. Selon Mme Bintou Konaré, il reste « encore quelques postes à pouvoir, exclusivement dans les directions opérationnelles (grue à quai ou grue à parc), ainsi que les fonctions au sein de la direction technique et au niveau des électriciens.

Ces effectifs seront déployés sur la plateforme portuaire qui accueille désormais des navires de 15.000 conteneurs contre 3.500 auparavant. Ce nouveau terminal permettra aux opérateurs économiques de bénéficier de meilleures conditions d’accès au marché mondial.

Ce nouveau terminal à conteneurs est une infrastructure qui, par ailleurs, vient renforcer l’offre de services logistiques du port autonome d’Abidjan. Il est respectueux de l’environnement par la réduction de l’empreinte de ses activités, un gage de performance énergétique.

Mali : les soldats ivoiriens condamnés à 20 ans de prison

La Cour d’Assises spéciale de Bamako a eu la main lourde contre les militaires ivoiriens.Interrompu dans l’après-midi d’hier jeudi 29 décembre 2022, le procès des 46 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako depuis juillet 2022 pour « mercenariat » a repris ce vendredi 30 décembre, à la Cour d’Appel de Bamako.

L’audience s’est tenue à huis clos sous haute sécurité. Seuls les juges, les avocats, l’huissier de séance et les accusés. Les mis en cause ont tous plaidé non coupables pour les charges retenues contre eux, à savoir « association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement ».

Finalement, c’est en début d’après-midi que le verdict est tombé. Créée spécialement pour juger les militaires ivoiriens, la Cour d’Assises les a condamnés à 20 ans de réclusion criminelle et deux millions d’amendes.

Les trois dames qui faisaient partie de ce groupe, libérées depuis septembre dernier « pour des raisons humanitaires » ont été condamnées par contumace à la peine de mort.

Après ce verdict, beaucoup s’attendent maintenant à une grâce présidentielle devant leur permettre de rentrer de regagner leur pays, si l’on s’en tient aux dispositions du mémorandum d’accord signé la semaine dernière entre les autorités ivoiriennes et maliennes pour la libération de ces militaires.

L’arrêt de renvoi de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako précise que les 49 éléments sont tous des militaires de l’armée ivoirienne, contrairement à une rumeur selon laquelle il y avait des « étrangers parmi eux qui sont entrés en territoire malien en dissimulant leur vraie identité ».

Orange Côte d’Ivoire effectue son entrée en bourse

La période de souscription des actions prévue pour deux semaines, du 5 au 19 décembre 2022, a été clôturée par anticipation le 7 décembre 2022, en moins de 72 heures après l’ouverture de l’opération, en raison d’un engouement exceptionnel pour le titre de l’entreprise.Le Groupe Orange Côte d’Ivoire a effectué, ce vendredi 30 décembre 2022, son entrée au premier compartiment de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), sous le symbole ORAC, lors de la cérémonie de première cotation placée sous la présidence du ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly.

L’introduction s’est faite à un prix de référence de 9.500 FCFA. Elle intervient seulement trois semaines après la clôture de l’offre publique de vente des actions d’un montant global de 140 981 966 500 FCFA effectuée en début de mois de décembre et sursouscrite, avant terme, à hauteur de 132%.

Il s’agit incontestablement de la plus importante introduction jamais réalisée sur le marché financier régional. Le prix de cession de l’action était de 9.500 Fcfa pour les catégories 2,3,4 et 5 à l’exception de la catégorie 1 qui a bénéficié d’un prix préférentiel de 7.600 Fcfa.

La date de jouissance a été fixée au premier janvier 2022. De ce fait, les souscripteurs bénéficieront des dividendes de l’exercice 2022. Les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI) ont enregistré des souscriptions d’un montant total de plus de 187 milliards de FCFA, soit un taux de souscription de 132%.

Les statistiques des souscriptions ressortent que les investisseurs institutionnels ont participé à hauteur de 60% du montant total levé, soit près de 84 milliards Fcfa tirés principalement par les organismes de retraite et de prévoyance qui à elles seules représentent un taux de 49% de ces investisseurs.

Les personnes physiques ont souscrit à plus de 51 milliards de Fcfa, soit 36% du montant levé. Les premiers contributeurs étant les salariés du secteur privé avec 52% de la participation de ces personnes physiques.

Les autres investisseurs ont souscrit pour environ 3,4 milliards de FCFA, soit 2% du montant levé. Les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ont participé à un peu plus de 1,7 milliard FCFA, soit 1% du montant, tandis que les souscriptions des SGI agissant pour elles-mêmes représentent 0,04%.

Concernant la zone de souscription, 132.385.321.500 milliards de FCFA, soit 94% du montant levé a été souscrit en Côte d’Ivoire contre 6% pour le reste de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

« Cette entrée en bourse renforce notre ancrage régional, notre transparence et notre volonté de partager notre histoire ainsi que notre succès avec tous les Ivoiriens et notre région », a déclaré le directeur général de l’entreprise, M. Mamadou Bamba, dans un discours au siège du groupe à Abidjan. 

Peu après la cotation, il a fait savoir les tendances en fixing d’ouverture. Le volume échangé ressortait à 9h45 quelques 13.470 titres, pour un coût de 10.210 Fcfa, un montant échangé de 137.528.700 Fcfa et une capitalisation boursière de 1538,19 milliards de Fcfa.

Le directeur général de la Brvm, Edoh Kossi Amenounve, a fait observer qu’en 2021 seulement huit introductions en bourse ont été réalisées en Afrique. Pour cette année 2022, on note cinq sociétés cotées sur le continent, dont Orange Côte d’Ivoire qui ferme la boucle.

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a salué « cette performance toute particulière » qui traduit en son sens la confiance des investisseurs nationaux et internationaux dans la politique économique de la Côte d’Ivoire, dont la privatisation est l’un des leviers.

Cela, dira-t-il, « témoigne également de la liquidité de notre marché financier avec la souscription à 132% aux titres en seulement moins de 72 heures ». Il s’est félicité de l’impact positif de cette opération sur la Brvm qui se consolide avec l’arrivée d’un acteur majeur qui renforce la capitalisation boursière.

Selon le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, 80% des titres sont détenus par des nationaux, dont 50% pour les personnes morales et 30% pour les personnes physiques. Cette offre publique de vente d’actions est la 26e opération de privatisation par la bourse.

L’Etat de Côte d’Ivoire qui détenait une participation de 14,95% du capital de Orange Côte d’Ivoire, a décidé de céder une partie de cette participation, équivalant à 9,95% du capital de la société, à travers le marché financier régional.

Le groupe est présent dans trois pays en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Burkina Faso et le Libéria où il est implanté depuis 2016). Il enregistre plus de 32 millions de clients et présente un chiffre d’affaires de 965 milliards Fcfa réalisé en 2021 sur ses segments d’activités (mobile ; fixe ; Orange Money, wholesale).

La Brvm compte aujourd’hui 46 sociétés cotées, dont 15 provenant du secteur de la finance, 11 de l’industrie, sept du secteur de la distribution, cinq du secteur de l’agriculture, cinq du service public, deux du secteur des transports et une dans les autres secteurs. Trente-cinq (35) d’entre elles proviennent de Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire : deux élus dont Raymond N’Dohi adhèrent au Rhdp

Ces nouveaux venus ont été accueillis avec triomphe par le top management du directoire du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).Le sénateur du District d’Abidjan, Raymond N’Dohi Yapi, ex maire de Koumassi et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) et le maire de Guibéroua (Ouest) Nicole Princesse Souassou Zézé ont officiellement adhéré ce jeudi 29 décembre 2022 au Rhdp.

« J’ai donc pris la décision d’adhérer au Rhdp librement et sans contrainte aucune », a déclaré le sénateur M. Raymond N’dohi, affirmant n’avoir « aucun complexe », car « le Rhdp et le Pdci (autrefois allié) sont deux pièces d’une même maison ».

Le secrétaire exécutif du Rhdp, Cissé Bacongo, a salué un « vétéran » de la scène politique ivoirienne. M. N’dohi entre en politique en 1980 et trois ans plus tard, il assume ses premières responsabilités en tant que président de Comité de base. En 2001, il remporte les municipales à Koumassi.    

Mme Nicole Zézé, précédemment infirmière en France, est aujourd’hui maire de Guibéroua. Son adhésion au Rhdp « est la toute première aventure politique », une décision dont « le risque systématique d’adhésion (…) était énorme » au regard des stigmatisations.  

« Nous déclarons ici et maintenant notre mise à disposition du président de la République », Alassane Ouattara, président du Rhdp afin d’assumer les charges qu’il voudra confier et « nous nous mettons à la disposition du Rhdp », a dit Mme Nicole Zézé.

M. Bacongo a assuré qu’il se tiendra à leur disposition, parce qu’une formation politique est « une clairière et aussi une jungle », promettant de veiller sur leurs premiers pas au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix.

Le secrétaire exécutif du Rhdp leur a remis les règles de fonctionnement du parti, les statuts et règlements intérieurs ainsi que les actes constitutifs comprenant les signatures des fondateurs de ce parti qui se réclame de l’idéologie d’Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien.

Le président du directoire du Rhdp, Kafana Koné, a également promis d’accompagner la maire de Guibéroua, la rassurant qu’elle « ne sera pas dans une rivière de caïmans », tout en rappelant que « ce qui nous réunit, c’est la Côte d’Ivoire ».

« Ce qui nous guide tous, c’est l’avenir de notre pays. Grâce au président Alassane Ouattara, notre pays fait de grands pas », a-t-il souligné, appelant « ceux qui sont encore en dehors de la maison à nous rejoindre ».

Ces adhésions au Rhdp interviennent après celles du maire de Vavoua, l’ex-footballeur international Kalou Bonaventure, et du maire de Kasséré (Nord), Guibessongui Ouattara, qui a rejoint le parti au pouvoir à la suite d’une démission du « GPS », un mouvement politique créé par Guillaume Soro.

Mali : suspension du procès des soldats ivoiriens

Les soldats ivoiriens détenus au Mali comparaissent devant la Cour d’Assises de Bamako.Le procès des 46 militaires ivoiriens arrêtés à Bamako depuis juillet 2022 pour « mercenariat », ouvert ce jeudi 29 décembre, a été suspendu. L’audience reprendra demain vendredi 30 décembre.

Les accusés étaient arrivés ce matin à la Cour d’Appel de Bamako où ils comparaissent devant la Cour d’Assises spéciale organisée à cet effet. C’est aux environs de 9 heures (GMT) que le bus de couleur blanche les transportant est arrivé sur les lieux, escorté par un dispositif sécuritaire impressionnant.

A part, les accusés et leurs avocats, l’audience s’est déroulée à huis clos. Tous les autres visiteurs ont été déguerpis hors de l’enceinte de la Cour d’Appel de Bamako.

C’est finalement après 16 heures que l’un des avocats de la défense est sorti informer le public que les travaux ont été suspendus pour reprendre demain vendredi.

Selon l’arrêt de renvoi, les 49 soldats (dont 3 femmes qui sont libérées depuis septembre dernier) appartiennent tous à l’armée ivoirienne, alors qu’au moment de leur arrestation, circulait une rumeur selon laquelle il y a des « étrangers parmi eux qui sont entrés en territoire malien en dissimulant leur vraie identité ».

Ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement ».

Le procès qui pourrait aboutir leur libération est le fruit du mémorandum d’accord signé, il y a une semaine, entre les autorités maliennes et ivoiriennes, en présence du chef de la diplomatie togolaise dont le pays joue le rôle de médiateur cette crise entre Bamako et Abidjan.

Mali : focus sur l’arrêt de la Chambre d’accusation contre les soldats ivoiriens

La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a renvoyé les 46 soldats ivoiriens devant la Cour d’Assises pour y être jugés.S’achemine-t-on vers la fin du feuilleton des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali ? Auditionnés ce jeudi 29 décembre par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako, les accusés ont été renvoyés devant la Cour d’Assises de la capitale pour jugement.

Cette juridiction a déclaré que la prévention des divers faits reprochés aux inculpés dont celui d’avoir porté atteinte à la sûreté extérieure du Mali a suffisamment été établie.

Dans son arrêt de renvoi devant la Cour d’assises, la chambre d’accusation reproche aux militaires ivoiriens d’avoir, ensemble et de concert, formé une association, établi une entente dans le but de préparer ou de commettre un attentat contre les personnes ou les propriétés au Mali.

Selon l’acte d’accusation, les inculpés auraient aussi tenté d’attenter à la sûreté intérieure de l’Etat du Mali, notamment, en ayant tenté de commettre un attentat ou un complot dans le but de renverser par tous les moyens le gouvernement légal ou de changer la forme républicaine de l’Etat, soit d’inciter les citoyens ou les habitants à s’armer contre l’autorité.

La justice malienne les accuse aussi, étant étrangers, d’avoir porté atteinte, en temps de guerre, à la sûreté extérieure de l’Etat du Mali, notamment en ayant entrepris par quelque moyen que ce soit, de porter atteinte à l’intégrité du territoire malien, et entretenu avec des agents d’une puissance étrangère des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation militaire ou diplomatique du Mali.

Il est également reproché à ces prisonniers d’avoir porté atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat du Mali ou à l’intégrité du territoire national par l’emploi illégal de la force armée, notamment en ayant levé ou fait lever des troupes armées, engagé ou enrôlé des soldats en leur fournissant ou procurant des armes et munitions sans autorisation du pouvoir légal.

La Cour les accuse par ailleurs d’avoir détenu, porté, transporté des armes et munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.

Enfin, elle les soldats ivoiriens en détention au Mali depuis juillet 2022 sont accusés d’être complices notamment par aide ou assistance de la commission des infractions ci-dessus spécifiées.

Côte d’Ivoire : création d’une amicale des aviateurs militaires

Cette amicale vise à pérenniser et renforcer les liens entre les acteurs de l’aviation militaire en Côte d’Ivoire.Cette organisation a été présentée à l’occasion de la journée hommage aux nouveaux retraités de l’armée de l’air de Côte d’Ivoire. Au cours de cette cérémonie, près de 20 fonctionnaires militaires de l’année 2021 et 2022, ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

L’annonce de la création de l’amicale des anciens de l’armée de l’air de Côte d’Ivoire (4ACI), a été faite ce vendredi 23 décembre par le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, le général de division, Alfred Koffi, à la base aérienne d’Abidjan.

Elle devrait permettre de favoriser le partage d’expériences entre les anciens membres de l’institution et ceux encore en activité. Cette plateforme se veut également le lieu d’échanges et de communion fraternelle entre les admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

Selon Alfred Koffi « elle permettra à nos anciens de se sentir utiles, même à la retraite ». Il n’a pas manqué de saluer les vaillantes années de dévotion à la tâche des nouveaux retraités de l’armée de l’air de Côte d’Ivoire. Tout en leur souhaitant une heureuse aventure dans cette nouvelle vie qui débute pour eux.

Le général de brigade, Abdoulaye Coulibaly, parrain de l’évènement, qui a donné sa caution pour cette alliance, a été désigné président d’honneur. Il s’est en outre satisfait de faire partie de l’armée de l’air qui, juge-t-il, est une « bonne famille » au regard des liens de solidarité qui règnent en son sein.

Le porte-parole de cette cohorte de retraités, le colonel Julien Bouabou Assoumou, a remercié ses pairs et la hiérarchie pour les années de collaboration, ainsi que pour la présente marque d’attention à leur égard.

« Pour beaucoup d’entre nous, c’est plus de 30 ans de service, nous disons infiniment merci à tous pour avoir partagé des moments intenses durant ces nombreuses années. Aujourd’hui nous sommes le centre d’intérêt de toute l’armée de l’air, nous en sommes fiers et traduisons notre reconnaissance à tous pour cet honneur », a-t-il fait savoir.

Le colonel Julien Bouabou Assoumou a par ailleurs invité les nouveaux retraités à se rapprocher davantage du fonds de prévoyance militaire (Fpm) afin de jouir des avantages liés à leur nouveau statut.

Ahmed Cissé prend les rênes du Patronat ivoirien

La passation de charges avec le président sortant de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) s’est tenue à la Maison de l’entreprise, en présence des acteurs du monde économique.« Je mesure pleinement le poids et le sens de cette confiance que je tâcherai d’honorer davantage, pendant les trois prochaines années de mon mandat », a déclaré M. Ahmed Cissé, le nouveau président du Patronat ivoirien.

M. Ahmed Cissé, le nouveau président a salué le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre qui, sous l’impulsion du président de la République Alassane Ouattara, a su imprimer une bonne dynamique au partenariat public-privé.

Il a fait observer que « de nombreux défis sont encore à surmonter pour permettre au dynamique secteur privé ivoirien de jouer pleinement son rôle, celui d’accompagner l’Etat dans sa transformation structurelle en vue de rendre la croissance économique de plus en plus inclusive.

« Je m’engage avec votre appui, à renforcer le pacte de confiance dont jouit notre Confédération auprès des pouvoirs publics pour répondre à tous ces défis présents et futurs auxquels nous serons toujours confrontés », a-t-il dit.

« Nous travaillerons ensemble, dans le cadre d’un dialogue public-privé renforcé, à accélérer les réformes en cours pour l’amélioration du climat des affaires afin de bâtir un environnement économique, législatif et réglementaire qui profite à nos entreprises, favorisant la baisse de nos charges et l’allègement des contraintes administratives », a-t-il poursuivi.

Six années durant, Jean-Marie Ackah, le président sortant, s’est félicité d’avoir bénéficié de la confiance et du soutien des membres de l’organisation dans l’accomplissement de sa mission à la présidence du Patronat ivoirien.

Sous son mandat, il a permis à la Cgeci d’obtenir la licence World Trade Center, une véritable source de fierté pour le monde de l’entreprise en Côte d’Ivoire, parce qu’elle donnera la possibilité d’interagir avec ce puissant réseau de développement des affaires.

Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a assuré que le gouvernement accorde une importance capitale au dynamisme des organisations patronales du secteur privé et à leur contribution aux débats et échanges sur l’amélioration des modes de production, de l’environnement des affaires ainsi que sur la compétitivité des entreprises ivoiriennes.

« Le gouvernement, par ma voix se réjouit du passage de flambeau à une nouvelle équipe incarnée par M. Ahemd Cissé, membre de la Cgeci, vice-président ; et je pense que le choix de Ahmed Cissé traduit le succès de l’équipe sortante », a-t-il affirmé.

M. Ahemd Cissé occupait depuis 2016, la fonction de vice-président de l’organisation patronale et est membre du Bureau exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le Patronat ivoirien.

Le Conseil d’administration de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), a procédé ce mercredi 30 novembre 2022 à l’élection du successeur de M. Jean-Marie Achah, président du Patronat ivoirien depuis 2016.

M. Ahmed Cissé a été élu pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois et devient le sixième président de la CGECI. Engagé de longue date au sein de l’organisation patronale, il est par ailleurs membre du Conseil d’administration de la CGECI depuis 2014.

Avec une contribution de plus de 80% des recettes fiscales de l’Etat et plus de 40% des emplois formels, le secteur privé ivoirien constitue le principal moteur de la croissance économique et de la création de richesses en Côte d’Ivoire.