Élections du 17 décembre : un report qui ne fait pas l’unanimité

Les élections locale (régionales et communales partielles) prévues pour le 17 décembre 2017 ont été reportées en avril 2018. Une nouvelle bien accueillie par les acteurs qui espèrent que cette période sera mise à profit pour réunir les conditions d’organisation.

Les élections régionales devraient clôturer le processus électoral entamé en 2013 au Mali. Des échéances qui viennent d’être reportées par les autorités « après une concertation des parties prenantes », selon les termes du communiqué rendu public à l’issue du Conseil des ministres extraordinaire tenu ce 26 novembre 2017. Pour les autorités, ce report se justifie par une volonté des autorités d’organiser des élections « les plus inclusives possibles ».

Un report salué par Monsieur Ilad Ag Mahmoud, porte-parole de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). Il espère que le gouvernement mettra à profit ce temps pour résoudre les difficultés qui se posent. Au nombre desquelles la révision de la loi sur les collectivités territoriales et la loi sur la libre administration. « C’est l’occasion aussi de rendre les autorités intérimaires effectives, les rendre opérationnelles afin de faire face au retour des réfugiés pour qu’ils prennent part à ces élections », ajoute le porte-parole. Pour les reformes de la loi, il suggère notamment que le président de région soit élu au suffrage universel direct et ait le pouvoir exécutif, le représentant de l’État aura un rôle de contrôle à postériori, déplorant la loi actuelle qui « donne tous les pouvoirs au gouverneur, ce qui est un recul », selon le porte-parole de la CMA. Tout en invitant le gouvernement à aller vite et à manifester sa volonté de procéder à ces changements, il estime que la situation sécuritaire ne saurait constituer un frein surtout si tous les acteurs « se donnent la main », conclut-il.

S’il n’avait pas demandé le report, le Gatia souscrit à ce report qui est « une bonne chose parce qu’il y a des acteurs qui se sont prononcés contre la tenue. Pour la réussite, il faut la contribution de tout le monde », selon Fahad Ag Almahamoud secrétaire général du Gatia. Admettant que les conditions sécuritaires n’étaient pas réunies pour organiser les élections, il estime même que d’ici avril toutes les conditions ne seraient pas réunies même si « on pourrait faire beaucoup de chose d’ici là ». Il pense qu’il faut essentiellement avancer sur trois points. « La révision des listes électorales, le cantonnement et le désarmement des groupes armés et la planification du retour des réfugiés ».

« Une fuite en avant »

Regrettant ce report, Monsieur Amadou Aya le secrétaire politique du parti Yelema estime qu’il était souhaitable que le gouvernement organise les élections avant 2018 pour parachever le processus en cours.  Les partis qui s’étaient majoritairement prononcé pour le maintien de la date, avaient déjà engagé des dépenses, « puisque des listes ont même été validées dans certaines localités », note Monsieur Aya. En plus, la nouvelle date se situe à deux mois de la présidentielle « ce qui peut créer des confusions », selon notre interlocuteur. « Je constate avec regret que c’est une minorité qui prend les élections en otage », s’insurge Amadou Aya qui estime que le gouvernement doit mettre en œuvre l’accord issu du processus d’Alger. Reconnaissant la nécessité d’une relecture de la loi, il propose cependant de faire « une relecture complète de la loi électorale et de la loi sur les collectivités », et pas des relectures à l’approche des élections. 

Considérant même ce report comme une fuite en avant, Monsieur Aya dit ne pas comprendre que malgré la présence de plusieurs forces étrangères et les forces de sécurité maliennes, on « arrive pas à maintenir des conditions minimums pour tenir des élections ».  Sans occulter, les difficultés, il estime néanmoins ce n’est pas un problème d’organisation. Annonçant qu’ils avaient bien posé le problème de sécurité au ministre qui les a assurés que les ministres de la Sécurité et de la Défense prendraient les mesures nécessaires. « Nous prenons le gouvernement au mot. Les partis sont prêts. C’est le gouvernement qui doit savoir quel est le problème », conclut monsieur Aya.

Salif Keïta ne donnera pas de spectacle ce 31 décembre

La star de la musique mandé, Salif Keita a donné une conférence de presse ce samedi 19 décembre au siège de sa radio Nassiraoulé à  Kalabancoro. L’objectif étant le même à  l’approche de chaque fin d’année, Salif Keita a présenté ses vœux pour 2016 et informé par la même occasion qu’il ne donnerait pas de spectacle le 31 décembre prochain comme c’est le cas chaque année. « Il ne faut pas donner l’occasion à  ces barbares qui s’attaquent aux honnêtes citoyens dans nos villes. C’est pourquoi je prendrai le temps qu’il faut pour installer un dispositif de sécurité rassurant » a dit celui que certains appellent « Salif bléni ». Un coup dur pour ses fans qui attendaient sûrement de pied ferme ce rendez-vous annuel. Pour combler le vide créé par cette décision, Salif Keita assure qu’il sera bel et bien présent pour la rencontre de la Saint Valentin, célébrée chaque 14 février. « Le spectacle aura lieu au Djataland et je solliciterai l’expertise de la MINUSMA pour assurer la sécurité et la protection de tous durant l’événement » a t-il précisé. Le thème de la soirée du 14 février,  » j’aime les albinos » témoigne selon Salif Keita de son amour pour ces personnes qui souffrent d’un déficit de mélanine et dont il fait lui-même partie. Pour finir, la star a appelé tous les Maliens à  se soutenir dans l’intérêt premier de la Nation.

31 décembre : les Bamakois ont-ils le cœur à la fête?

Nous sommes à  Kalabancoro, une commune située au sud-ouest du district de Bamako, sur la rive droite. Sur la voie des « 30 mètres », les automobilistes et motocyclistes tous pressés, courent rejoindre leur lieu de travail. Le bissaba nikelé (31) est loin d’être une préoccupation pour beaucoup. Non loin de la voie, un groupe de jeunes assis autour d’un thé accepte volontiers discuter des préparatifs du réveillon. Boukary, chef du « grin », déroule « ‘’méché walaye », actuellement nous n’attendons que demain soir pour mettre le feu à  Bamako avec nos go ». Fidèle, jeune homme d’environ 14 lunes, avouait dans un nuage de fumée qu’il avait laissé échapper de la bouche une seconde plutôt « Moi, mon père dit qu’il n’a pas d’argent à  me donner pour que J’aille faire la fête le soir du bissaba nikele, mais ‘’walaye dangan dhé né bena toyi‘’». Il venait de déclarer qu’il aurait de l’argent par tous les moyens et ce même sans l’accord de son père. Difficile de faire une analyse crédible avec seulement ces jeunes qui ne pensent qu’à  faire la fête. Dans le quartier d’affaires de l’ACI 2000 à  Bamako, trois hommes et une femme rencontrés sous un hangar n’ont pas le C’œur à  la fête. Ousmane, administrateur, se confie « 2014, nous le savons tous est l’année la plus difficile qu’a connu le Malien. Plus personne ne mange à  sa faim, on se contente du minimum pour survivre ». Assa Diallo, secrétaire dans la même boà®te déplore: « les fêtes de fin d’année, une belle bêtise oui. Aucune fête, soit–elle musulmane ou chrétienne n’a été célébrée comme il le faut cette année à  Bamako. l’argent manque comme les larmes dans les yeux d’un délinquant habile. Alors le bissaba nikele, C’’est fichu cette année ». Bob, comptable sirotait toujours son café bien qu’il ne restait plus rien dans le verre, nous interpelle en détaillant « les gens souffrent, il n’y a pas à  manger parce qu’il n y a pas d’argent. Des sommes colossales sont investies dans des avions alors que nos ventres sont vides. Le pouvoir d’achat est misérable parce que nos dirigeants ont préféré détourner les fonds publics plutôt qu’investir. Alors que pouvons-nous attendre des fêtes de fin d’année si ce n’est que néant. Le peuple a intérêt que 2015 soit différent ». Un coup de gueule qui aura étalé les intentions et indignations de ces personnes. Toujours à  Hamdallaye ACI, des motocyclistes attendent désespérément, que Samba, chef mécanicien répare leur engin. Gai et content d’avoir trouvé un sujet de conversation qui leur ferait oublier cette insupportable attente, Ladji, marabout guérisseur, ne cache pas sa déception. « Avant, même nous les vieux savions quand le 31 décembre approche parce que les enfants rapportaient à  la maison beaucoup de poulet. Mais aujourd’hui, mon fils C’’est grâce à  toi que J’ai su que demain C’’est le 31 décembre. Plus personne ne fait allusion à  cette fête simplement parce que les temps sont durs ». Alassane Touré, fonctionnaire à  la retraite qui avait ricané à  la déclaration de Ladji se confessa «votre situation est beaucoup meilleure que la nôtre ladji. Toi et Samba avez au moins trois à  quatre clients par jour alors que moi je n’ai que ma misérable pension à  partager entre mes quatre épouses. Alors, il est fort logique que nous ne parlions pas de fêtes chez nous, cette année encore ». Tous espèrent que 2015 soit meilleure sur le plan économique surtout.

Communiqué du Conseil des Ministres du 03 Décembre 2014

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu une communication et procédé à  une nomination. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret fixant la composition du Conseil Supérieur de Défense. 2°) Un projet de décret fixant la composition du Comité de Défense de la Défense Nationale. Aux termes de la loi n° 051 du 23 novembre 2004 portant organisation générale de la défense nationale, la défense nationale a pour objet d’assurer en toutes circonstances, la sécurité et l’intégrité du territoire ainsi que la vie des populations contre toutes formes d’agression. Pour atteindre cet objectif, le Président de la République, Chef suprême des armées, dispose de deux organes également prévus par la loi : – Le Conseil Supérieur de la Défense qui arrête les grandes orientations en matière de défense nationale, notamment la préparation, l’utilisation, la protection des ressources de la Nation en vue d’assurer sa défense, – Le comité de Défense de la Défense Nationale qui arrête les décisions en matière de direction militaire de la défense, définit les buts à  atteindre, approuve les plans correspondants, fixe la répartition générale des forces et des mesures destinées à  pourvoir aux besoins des armées. Le Conseil Supérieur de la Défense et le Comité de Défense de la Défense Nationale connaissent également des questions de sécurité. La composition des deux organes est fixée par le décret n° 285 du 7 septembre 1998. Cependant, les réalités socio-économiques, les nouveaux enjeux de la sécurité et la transversalité de défense qui embrasse les principaux domaines d’activité de la nation, militaires et non militaires, ont rendu nécessaire la modification de la composition des deux organes. l’adoption des présents projets de décret s’inscrit dans ce cadre. Ils modifient la composition du Conseil Supérieur de Défense et du Comité de Défense de la Défense Nationale en élargissant et en actualisant la liste de leurs membres pour prévoir les ministres chargés de la Santé et des Mines. Sur le rapport du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret fixant l’organisation et les attributions des services propres des circonscriptions administratives ; 2°) Un projet de décret fixant le cadre organique des services propres de la Région ; 3°) Un projet de décret fixant le cadre organique des services propres du Cercle ; 4°) Un projet de décret fixant le cadre organique des services propres de l’Arrondissement. La Loi n°2012-006 du 23 janvier 2012 portant principes fondamentaux de l’organisation administrative du territoire prévoit qu’un décret pris en Conseil des Ministres fixe l’organisation et les attributions des services propres des circonscriptions administratives. Le présent projet de décret a été adopté en application de cette loi pour organiser et fixer les attributions des services propres de la Région, du Cercle et de l’Arrondissement. Ces services des circonscriptions administratives placés sous l’autorité des chefs de circonscription administrative comprennent : – un (01) cabinet, quatre (04) divisions et six (06) unités d’appui pour les services propres de la Région. – quatre (04) postes et cinq (05) unités d’appui pour les services propres du Cercle ; – un (01) secrétariat général et trois (03) unités d’appui pour les services propres de l’Arrondissement. Les projets de décrets fixant le cadre organique des services propres de la Région, du Cercle et de l’Arrondissement ont été adoptés pour doter ces services en personnel nécessaire à  leur bon fonctionnement. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à  la nomination de Monsieur Moustapha SISSOKO, Ingénieur des Constructions Civiles, Directeur de la Cellule des Travaux Routiers d’urgence (CETRU) au titre du Ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION NATIONALE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la politique linguistique du Mali. La question de la promotion et de l’utilisation des langues nationales dans les différentes sphères de la vie publique a toujours été au centre des préoccupations des différents gouvernements qui se sont succédé depuis l’accession de notre pays à  l’indépendance. Déjà , en 1962, la réforme de l’enseignement préconisait l’utilisation des langues nationales dès que les conditions seraient réunies. De cette date à  nos jours, beaucoup d’efforts ont été consentis par l’Etat au plan législatif, institutionnel, éducatif, économique, culturel, technologique et de recherche-action. Dans ce cadre des lois et des décrets ont été adoptés et ont permis de créer les conditions de l’émergence et du développement de multiples projets et programmes de promotion et de valorisation des langues nationales. Cependant, les textes actuels laissent apparaà®tre des insuffisances qui ne permettent pas de garantir la promotion et la valorisation de nos langues nationales. En effet, le dispositif légal non seulement ne concerne pas tous les domaines d’activités de la vie publique, mais en plus ne confère pas un statut officiel aux langues nationales alors que la promotion de toutes les langues nationales est une nécessité pour un développement endogène et une véritable décentralisation. La politique linguistique, objet de la présente communication, a été élaborée pour faire face aux défis actuels dans le domaine de la promotion et de la valorisation des langues nationales. Elle repose sur des principes selon lesquels les langues nationales constituent le socle de l’identité culturelle nationale, le respect de la diversité linguistique, le droit pour tout citoyen de parler et d’être éduqué dans sa langue maternelle. La politique linguistique du Mali est fondée sur un bilinguisme fonctionnel qui s’articule avec la décentralisation et l’intégration africaine ayant comme matrice une langue identitaire, une langue véhiculaire et une langue de communication internationale. Elle se définit comme une politique de promotion du multilinguisme axée sur la convivialité entre les langues maliennes et entre celles-ci et les autres langues en présence en tenant compte de leur dynamique respective. La politique linguistique du Mali est un cadre référentiel des orientations politiques en matière de promotion et d’utilisation des langues nationales permettant d’éclairer les acteurs et les usagers des langues nationales. Sa mise en œuvre contribuera : – à  renforcer la participation active des populations au développement local ; – à  développer un environnement lettré en langues nationales permettant l’accès de la majorité des populations aux connaissances scientifiques technologiques et culturelles modernes susceptibles de contribuer à  leur développement. Le document de politique linguistique détermine les objectifs à  atteindre, les stratégies à  mettre en place, les actions à  réaliser ainsi que les mécanismes de financement et de suivi évaluation. BAMAKO, LE 03 DECEMBRE 2014 LE SECRà‰TAIRE Gà‰Nà‰RAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITà‰ Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 27 décembre 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification du Traité révisé de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), adopté à  N’Djamena (Tchad), le 16 février 2013. La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) créée en février 1998 à  Tripoli avait comme objectifs principaux de promouvoir la paix, la sécurité, le développement économique et social dans l’espace sahélo-saharien. Cependant, pour des raisons diverses, la Communauté n’a pas su combler les attentes légitimes qu’elle avait suscitées à  sa création. La CEN-SAD nouvelle formule inscrit ses actions dans les domaines majeurs de la sécurité régionale et du développement durable. Elle poursuit principalement les objectifs de préservation et de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la zone CEN-SAD, de promotion du dialogue politique et de la libre circulation des personnes et des biens. Le Traite révisé redéfinit les principes, les institutions et les organes ainsi que le régime financier de l’organisation. 2°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification du Traité relatif aux Autorités Africaines et Malgache de l’Aviation Civile (AAMAC), signé le 20 janvier 2012 à  N’Djamena (Tchad) : Dans le but d’assurer la sécurité de l’aviation civile et de la navigation aérienne, certains pays d’Afrique et Madagascar ont adopté en 1959 à  Saint-Louis du Sénégal, la Convention portant création de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à  Madagascar (ASECNA), modifiée en 1974 à  Dakar. Suite aux carences relevées lors des différents audits du Programme Universel d’Audits de Supervision de la Sécurité de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile, les Etats membres de l’ASECNA ont reconnu la nécessité de mettre en place un instrument juridique permettant de mieux assurer la coordination de leurs actions, l’harmonisation de la réglementation et la supervision de la sécurité de l’aviation civile. Cette volonté commune s’est concrétisée par la signature à  N’Djamena, du Traité relatif aux Autorités Africaines et Malgache de l’Aviation Civile (AAMAC), dont la ratification par notre pays est l’objet du présent projet d’ordonnance. Ledit Traité vise les objectifs suivants : – établir et maintenir un niveau régional uniforme de sécurité acceptable ; – aider les parties à  remplir leurs obligations au titre de la convention de Chicago ; – promouvoir l’efficacité et l’uniformité dans les processus réglementaires et de certification ; – garantir un niveau uniforme de protection de l’environnement. Le Traité définit les missions des Autorités Africaines et Malgache de l’Aviation Civile et détermine les obligations des Etats membres. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1) un projet de loi portant Règlement général du Budget d’Etat 2012. La loi de règlement est la loi par laquelle l’Assemblée Nationale contrôle l’exécution du budget. Elle constate les résultats financiers de l’exercice budgétaire et établit, le cas échéant, les différences entre les résultats et les prévisions. Le Budget d’Etat pour l’exercice 2012, adopté par la Loi N°2011-078 du 23 décembre 2011 était arrêté en recettes en francs CFA de 1341,508 milliards en dépenses en francs CFA de 1483,495 milliards. Ces montants ont été modifiés suivant la Loi N°2012-053 du 04 décembre 2012 comme suit : – En recettes en francs CFA de 941,659 milliards ; – En dépenses en francs CFA de 988, 606 milliards ; – En déficit corrigé en francs CFA de 46,946 milliards. l’exécution de ce Budget a donné les résultats ci-après : a) Au niveau des recettes : Au titre du Budget de l’Etat, pour une prévision de 941,659 milliards de francs CFA, les recouvrements de recettes se chiffrent en francs CFA à  919,727 milliards, soit un taux d’exécution de 97,67%. Les recettes réalisées au titre du Budget Général se chiffrent en Francs CFA à  912,185 milliards pour une prévision de 930,326 milliards de francs CFA, soit un taux de réalisation de 98,05%. b) Au niveau des dépenses : Les prévisions du Budget d’Etat étaient en francs CFA de 988,606 milliards, l’exécution a été en francs CFA de 919,024 milliards, soit un taux d’exécution de 92,96%. Les dépenses de fonctionnement du Budget d’Etat ont été de 875, 688 milliards de Francs CFA pour une prévision de 942, 941 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 92,87%. Le Budget Spécial d’investissement dans ses volets financement intérieur, financement extérieur et financement des Partenaires techniques et financiers a été réalisé à  hauteur de 43,336 milliards FCFA pour une prévision de 45,664 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 94,90%. Les ajustements nécessaires au titre de la présente loi de règlement se résument seulement à  l’annulation des crédits non consommés qui se chiffrent à  soixante-neuf milliards cinq cent quatre-vingt-un millions cinq cent quarante-neuf mille six cent quarante-huit FCFA. Les crédits inscrits et non mobilisés devant être annulés correspondent à  la différence entre les dotations et les mandats émis. Au total, l’exécution de la Loi de Finances pour 2012 dégage un excédent budgétaire de 0,703 milliards de francs CFA au titre du Budget d’Etat contre un déficit prévisionnel de 46,946 milliards de francs CFA. 2°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction du siège de l’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali (ANGESEM) l’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali créée en mars 2007 occupe actuellement un bâtiment en bail à  Korofina, inapproprié au regard de l’importance des missions. Le présent marché est conclu pour remédier à  cette situation en dotant l’Agence d’un cadre de travail décent à  la dimension de son statut. Il porte sur la construction d’un bâtiment composé de quatre ensembles abritant les bureaux R + 2 avec sous sol, d’un restaurant, de guérites, d’un local pour transformation, d’un local pour groupe électrogène, de divers espaces aménagés (aires de circulation, espaces verts etc.), d’un mur de clôture. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise ECONI pour un montant de 2 milliards 409 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 18 mois. Le financement est assuré par le Budget National. 3°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de réalisation de 130 km de pistes rurales dans les Cercles de Kita, Bafoulabé et Kéniéba pour le compte du Projet d’Appui au Développement des Productions Animales dans la zone de Kayes Sud (PADEPA-KS) Lot n°2 : travaux de réalisation de 60 km de pistes rurales (Séninkégni-Oussoubidiangna) Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Développement des Productions Animales dans la zone de Kayes Sud, il est prévu la réalisation de 130 km de pistes rurales dont les travaux sont répartis en trois lots. Le présent marché qui concerne l’exécution des travaux du lot n°2 porte sur la réalisation de 60 km de pistes rurales Séninkégni-Oussoubidiangna. Il est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise CJJC pour un montant de 1 milliard 249 millions de francs CFA environ et un délai de 12 mois. Le financement est assuré par la Banque Africaine de Développement. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a été informé de la nomination de Monsieur Hachim COUMARE en qualité de Conseiller spécial du Président de la République. Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Directeur général de la Gendarmerie nationale : Colonel Mody BERETHE. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Ambassadeur du Mali à  Rabat : Monsieur Ousmane Amadou SY, Juriste – Conseillers techniques : Monsieur Abdoulaye TOUNKARA, Conseiller des Affaires étrangères, Monsieur Djibrilla Aroubouna MAIGA, Magistrat. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE : – Gouverneur de la Région de Mopti : Monsieur Kaman KANE, Administrateur civil. – Gouverneur du District de Bamako : Monsieur Hadi TRAORE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION NATIONALE : – Directeur national de l’Enseignement fondamental : Monsieur Morifing CISSE, Professeur principal de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE l’HYGIENE PUBLIQUE : – Conseillers techniques : Monsieur Mamadou Namory TRAORE, Médecin ; Monsieur Ibrahim COULIBALY, Pharmacien ; Monsieur Lamine DIARRA, Médecin ; Monsieur Oumar AG MOUHAMEDOUN, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Moussa DIAWARA, Inspecteur des Services économiques. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE l’INFORMATION : – Secrétaire général : Monsieur Mamadou Hady TRAORE, Ingénieur des Constructions civiles. – Conseiller technique : Monsieur Souhahébou COULIBALY, Ingénieur informaticien. BAMAKO, LE 27 DECEMBRE 2013 LE SECRà‰TAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

La tête, casse-tête des femmes

A une semaine de la fête du trente et un décembre communément appelée fête de saint-sylvestre, les salons de coiffure ne désemplissent pas à  Bamako. Les femmes prennent d’assaut les instituts de beauté dès les premières heures de la journée. Elles veulent être congratulées la nuit du réveillon. Pourquoi spécialement cette nuit-là  ? Qu’a-t-elle de spéciale cette nuit ? Mah COULIBALY, cadre à  la SOMAGEP écarquille des yeux et nous balance tout de go « mon frère, le 31 est une nuit unique, vous n’êtes pas malien n’est-ce pas ! Je vous comprends et vous ne pouvez pas comprendre : nos hommes peuvent nous tromper tous les soirs sauf la nuit du 31 décembre, cette nuit là  appartient aux officielles, aux élues, aux premières. l’homme malien peut tout se permettre sauf de dribbler sa femme le 31 décembre donc nous sommes obligées de préparer cette nuit. Moi, J’ai acheté trois paquets de mèche brésilienne à  75 000 F CFA l’unité pour me faire toute belle, toute mimi, toute jolie afin que le 31, mon homme soit fier de moi ». Notre interlocutrice précise « vous savez, une femme C’’est d’abord sa coiffure, quand elle est bien faite, le reste n’a pas d’importance ». Dans ce salon 1,2,3 sis à  Hamdallaye, la maà®tresse des lieux gâte ses clientes avec de la boisson, de la musique et une bonne ambiance. Chaque cliente fait ses manies pour ne pas passer inaperçue. Barbara, une Sikassoise étudiante à  Bamako lit un magazine de mode et feint de s’intéresser à  nous. Approchée, elle dit « être venue pour une séance de shampoing assortie d’une pose RIHANNA car le 31 décembre, mon homme doit se rendre compte que je ne suis pas n’importe qui. Je vais lui en faire voir de toutes couleurs avec une coiffure attirante. Nous avons déjà  réservé pour un dà®ner dans un hôtel de la place et je veux y être fortement remarquée. Quoi, monsieur une femme mal coiffée est une femme banale et à  banaliser ». Humm… On en apprend avec la gent féminine. Hairstyle A Missira, une sénégalaise trouvée dans un salon à  ciel ouvert ne cache pas sa joie de refuser du monde. Mame Khady MBAYE parle de « moments exceptionnels avec les fêtes de fin d’année. La malienne aime se faire belle. Elle dépense sans compter pour avoir une belle tête. Défrisage, nattes, chignon haut ou bas, tiré, greffage, mireille, les clientes déboursent sans compter. Vous les voyez, elles vont au marché faire le « diaby » en inscrivant le nom de leur homme sur le dos de la main. Moi, je leur dis la vérité, il leur faut des coiffures simples et jolies et non les mèches qui prennent du temps ». A la question de savoir combien coûte une coiffure ? Madame MBAYE répond « tout dépend du modèle choisi, cela peut aller de 5000 francs à  20 000 francs. Quand nous leur donnons les mèches, la facture est plus salée ». Tatou avec ses yeux de paon rectifie « la facture ne peut pas être salée d’autant que l’argent vient des hommes. Ils aiment se vanter en montrant leurs conquêtes alors qu’ils payent. Moi, je peux me passer de toutes les fêtes sauf du 31 décembre, là  C’’est du ton pied mon pied, collé, serré, cimenté. Les petites copines perdent tout le 31. Mon homme est obligé de passer à  la caisse et de me faire plaisir. Nous nous coiffons bien car la nuit du 31 est immortalisée par des photos qui seront accrochées au mur du salon ». Séduction capillaire A Badalabougou, le salon Nawari Tresses affiche le plein. C’’est le temple des « sourakha » les filles blanches de race arabe avec des cheveux longs et noirs. Aà¯chétou Mint Hammoudy, nouvellement mariée, explique être venue pour « une coupe qui mettra en valeur ses yeux. Mon mari aime les coiffures de classe et je suis sûre de casser la baraque le 31 décembre avec une robe mauve en bustier. Malheureusement, je m’inquiète au fil des heures car le rang est long or je veux vite en finir». Un homme du nom de DIABATE Madou assis dans un coin du salon dévisage les femmes avec un œil inquisiteur. Il révèle « être venu accompagner sa douce moitié. l’attente est longue, C’’est vrai mais pour sa beauté je resterai ici tant qu’elle n’aura pas été bien coiffée. La coiffure n’est pas une préoccupation pour les hommes et paradoxalement tout homme aime être aux côtés d’une femme bien coiffée. Mon ami, une femme mal coiffée est une poule sans crête, moi je veille particulièrement sur la coiffure de ma petite amie, la coiffure est sa carte d’identité visuelle, elle reflète sa personnalité ». Se coiffer est donc un chemin de croix, nous ne le savions pas pire les hommes que nous sommes avons l’art de détruire une œuvre réalisée après de longues heures d’attente difficile. Merci mesdames, nous ne savions pas que vous souffrez autant pour nous plaire. Désormais, au retour du salon, chers messieurs, dites à  madame « a tiégnéna » autrement dit C’’est joli, juste pour apprécier la coiffure et l’encourager à  mieux faire.

Communiqué du Conseil des Ministres du 13 décembre 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des Régions du Nord, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes relatifs à  la création, à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation. En vue de restaurer la cohabitation et le vivre ensemble entre populations des Régions du Nord et entre les populations du Nord et du Sud, il a été créé en mars 2013 une Commission Dialogue et Réconciliation qui avait pour mission de rechercher par le dialogue la réconciliation entre toutes les communautés maliennes. Avec la formation du nouveau Gouvernement, le Ministère de la Réconciliation nationale et du Développement des Régions du Nord a été chargé de définir et de mettre en œuvre une stratégie de vivre ensemble bâtie sur l’équité et la justice. Dans cette perspective, il est proposé de restructurer la Commission Dialogue et Réconciliation. La nouvelle Commission appelée Commission Vérité, Justice et Réconciliation prendra en compte les dimensions vérité et justice. Elle contribuera à  instaurer une paix durable à  travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation des valeurs démocratiques. A ce titre, elle est chargée de : – enquêter sur les cas de violations graves des droits de l’homme commises dans le pays et, spécifiquement celles commises à  l’égard des femmes et des enfants, établir la vérité et proposer des mesures de réparation ; – mener des enquêtes sur les cas d’atteinte à  la mémoire individuelle ou collective et au patrimoine culturel ; – établir la vérité sur les violations graves des droits de l’Homme et les atteintes aux biens culturels et proposer des mesures de réparation ; – favoriser le dialogue intra et inter communautaire, la coexistence pacifique entre les populations et le dialogue entre l’Etat et les populations ; – promouvoir auprès des communautés le respect de l’Etat de droit, des valeurs républicaines, démocratiques, socioculturelles et du droit à  la différence. Les missions de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation couvrent la période allant de l’indépendance à  nos jours et porteront sur les questions relatives au Nord. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Des projets de décret portant approbation de deux marchés relatifs aux travaux de construction respectivement d’un pont sur le fleuve Dégou à  Manankoro et ses voies d’accès (lot n°1 ) et de la route d’accès à  Mafèlè dans la commune rurale de Yinindougou (lot n°2). Dans le cadre de sa politique de désenclavement du pays, le Gouvernement a engagé un vaste programme de construction et de réhabilitation de routes, de réalisation d’ouvrage et d’équipements routiers. Les présents marchés qui sont conclus dans ce cadre, portent sur la construction d’un pont sur le fleuve Dégou à  Manankoro et ses voies d’accès et la construction de la route d’accès à  Mafèlé d’une longueur de 20,5 km dans la Commune rurale de Yinindougou. Ils sont attribués, après appel d’offres, respectivement à  : – l’Entreprise SOMAFREC SA pour un montant de 1 milliard 590 millions de francs CFA environ et un délai de 12 mois hors saison des pluies (lot n° 1) ; – l’Entreprise EITPB pour un montant de 1 milliard 449 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 12 mois hors saison des pluies (lot n° 2). Le financement est assuré par le Budget national. l’exécution de ces marchés qui participe à  la relance du secteur des transports routiers, va contribuer à  la réduction de la pauvreté dans les communes concernées à  travers le développement des activités socio-économiques. 2°) Un projet de décret portant ouverture de crédits à  titre d’avance pour l’exercice 2013. Le décret portant ouverture de crédits d’avance ou décret d’avance est un acte réglementaire de gestion budgétaire prévu par la loi du 4 novembre 1996 relative à  la loi de finances et par lequel, le Gouvernement peut ouvrir des crédits supplémentaires sans l’autorisation préalable de l’Assemblée Nationale pour faire face à  des situations de cas de force majeure, d’urgence, d’imprévu ou de nécessités impérieuses d’intérêt national. Le présent projet de décret d’avance est pris pour inscrire dans le Budget d’Etat 2013, l’augmentation de la subvention de l’Etat à  la société Energie du Mali SA et le montant des nouveaux appuis budgétaires pour couvrir une partie du déficit du Budget d’Etat. Le montant total des crédits ouverts s’élève à  17 milliards 500 millions de francs CFA. Ces crédits visent à  renforcer la subvention de l’Etat à  EDM SA afin d’assurer le service public de l’électricité. Avec l’ouverture de ces crédits supplémentaires, les dépenses du Budget d’Etat 2013 passeront de 1 465,075 milliards de francs CFA à  1 482,575 milliards de francs CFA, soit un accroissement de 1,2 %. Sur le rapport du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant création de la Haute Autorité de la Communication La libéralisation de la communication audiovisuelle a été consacrée par l’ordonnance du 15 janvier 1992 portant autorisation de création de services privés de radiodiffusion sonore par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence et l’ordonnance du 14 mai 1992 portant autorisation de création de services privés de communication audiovisuelle. Après deux décennies d’application, le résultat est assez mitigé. Si l’on a assisté à  une floraison de radios privées en FM sur l’ensemble du territoire, les télévisions privées tardent à  voir le jour alors que les programmes des chaà®nes étrangères sont accessibles. Par ailleurs, la régulation du secteur est très faible du fait de la multiplication des acteurs et de l’éparpillement des pouvoirs. La loi relative aux services privés de communication audiovisuelle adopté en 2012 a opéré une réforme fondamentale dans le secteur en procédant à  une nouvelle répartition des rôles dans le secteur et en fixant le cadre de régulation de l’audiovisuel. Le présent projet d’ordonnance pris dans le cadre de l’application de la nouvelle loi, a pour objet, de doter le secteur de la communication d’un organe de régulation avec des compétences renforcées. La Haute Autorité de la Communication qui remplace le Conseil Supérieur de la Communication a pour mission la régulation du secteur de la communication dans les domaines de l’audiovisuel, de la presse, écrite, de la publicité audiovisuelle et écrite et de la presse en ligne. A cet effet, elle dispose de compétence d’autorisation de création des services privés de radiodiffusion et de télévision, de l’installation et l’exploitation des services privés de communication audiovisuelle, de veille et d’alerte, de consultation, de recherche, de contrôle et de sanctions. La Haute Autorité qui est un organe indépendant, exerce son autorité également sur tous les médias internationaux et étrangers diffusés à  partir d’un site situé sur le territoire national quelles que soient les modalités de leur mise à  la disposition du public. Elle est composée de neuf membres dont trois membres désignés par le Président de la République, trois membres désignés par le Président de l’Assemblée Nationale et trois membres désignés par les organisations professionnelles des médias. Les ressources de la Haute Autorité de la Communication sont constituées par les subventions de l’Etat, une part des ressources issues de la vente du dividende numérique, des produits de prestations, des redevances et par diverses recettes. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Conseiller technique : Monsieur Zeà¯ni MOULAYE, Conseiller des Affaires étrangères. – Conseiller à  la Communication de l’Ambassade du Mali à  Paris : Monsieur Tidiani DIALLO, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : – Chargé de mission : Monsieur Sékouba SAMAKE, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN ET DE LA PROSPECTIVE : – Conseiller technique : Monsieur Dramane DIARRA, Ingénieur des Eaux et Forêts. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : – Inspecteur en Chef des Domaines et des Affaires foncières : Monsieur Mamadou COULIBALY, Administrateur civil. – Inspecteur du Chef adjoint des Domaines et des Affaires foncières : Monsieur Mahamane KONAKE, Ingénieur des Constructions civiles. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENVIRONNEMENT ET DE l’ASSAINISSEMENT : – Directeur de l’Office de Protection des Végétaux : Monsieur Biramou SISSOKO, Ingénieur des Eaux et Forêts AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION NATIONALE : – Directeur national de l’Enseignement secondaire général : Monsieur Alhousséini KEITA, Professeur de l’Enseignement secondaire. – Directeur du Centre national des Examens et Concours de l’Education : Monsieur Bakoni BALLO, Professeur de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE l’HYGIENE PUBLIQUE : – Directeur de l’Hôpital Gabriel TOURE : Monsieur Kassoum Mamourou SANOGO, Maà®tre de Conférences. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’HYDRAULIQUE : – Chargé de mission : Monsieur Sory Ibrahim COULIBALY, Economiste. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME : – Chargé de mission : Madame DOUCOURE Aà¯ssata Cheick SYLLA, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMMUNICATION ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE l’INFORMATION : – Chef de Cabinet : Monsieur Oualy Sékou TRAORE, Juriste – Conseillers techniques : Monsieur Assana DIAWARA, Administrateur civil ; Monsieur Baba KONATE, Ingénieur des Télécommunications ; Monsieur Etienne COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles. – Chargés de mission : Monsieur Mamadou Lamine KONE, Juriste ; Monsieur Sékou Mahim TRAORE, Ingénieur informaticien ; Monsieur Oumar SAMAKE, Ingénieur électricien. BAMAKO, LE 13 Dà‰CEMBRE 2013 LE SECRà‰TAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du conseil de cabinet du 4 décembre

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil de Cabinet a entendu une communication écrite du ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des Régions du nord relative au rapport général des Assises nationales sur le Nord. Dans le cadre de l’établissement d’un dialogue national entre les citoyens et du développement des régions du Nord, le Président de la République a instruit le Gouvernement d’organiser les Assises nationales sur le Nord en vue de discuter, de débattre et d’échanger sur toutes les questions qui préoccupent la Nation. En exécution de ces instructions, le Gouvernement a organisé à  Bamako les 1er, 2 et 3 novembre 2013, les Assises nationales sur le Nord. Ces Assises, longtemps attendues par les maliens, visent à  ensemencer le changement de mentalité et de comportement et bâtir un Mali nouveau, réconcilié avec son histoire, ses valeurs traditionnelles positives ; un Mali résolument tourné vers l’avenir et déterminé à  créer une nouvelle société fondée sur le travail créateur de toute la Nation, sur la justice sociale et le bien commun. Les Assises sur le Nord ont permis une large participation de toutes les couches de la Nation. Elles ont également permis de renforcer la confiance entre tous les maliens, de faciliter le dialogue inter et intra-communautaire et de nouer le dialogue avec les groupes armés et avec tous les autres acteurs de la crise affectant le Nord du Pays. Le Conseil de Cabinet a procédé à  des échanges sur les recommandations formulées par les participants pour une prise en compte des préoccupations des populations dans la mise en œuvre des actions et des projets dans les Régions du Nord. Le Conseil a également entendu : 1. Une communication du ministre de l’Economie et des Finances relative à  la situation de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. 2. Une communication du ministre de la Sécurité relative à  la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire. 3. Une communication du ministre du Commerce sur la situation des stocks et des prix des produits de première nécessité durant la semaine du 25 au 29 novembre 2013. 4. Une communication du ministre du Logement relative à  l’organisation des cérémonies de remise de clés des logements sociaux à  San, Koutiala, Dioà¯la, Kolokani et Niono. 5. Une communication du ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant relative à  l’organisation de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et les 16 jours d’activisme. 6. Une communication du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique sur l’évolution de la situation épidémiologique et des actions de riposte aux maladies à  déclaration obligatoire et à  potentiel épidémique de la semaine du 25 novembre au 1er décembre 2013. 7. Une communication du ministre de l’Artisanat et du Tourisme relative à  l’organisation de la 9ème édition du Salon de l’artisanat et du tourisme à  Montreuil en France, du 6 au 15 décembre 2013 dont l’ouverture sera placée sous la haute présidence du Président de la République Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA. BAMAKO, LE 4 Dà‰CEMBRE 2013 LE SECRà‰TAIRE Gà‰Nà‰RAL DU GOUVERNEMENT Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Les Maliens se prononcent sur la gestion du président IBK

Oumar Cissé, juriste fiscaliste: « Il est assez tôt pour parler d’écheC’…. » « C’’est le moment de faire un premier bilan de la gestion du président élu avec l’allure d’un plébiscite. Les motifs de satisfaction sont encore très peu nombreux, mais le dénouement des événements en cours, sera déterminant. On s’étonne encore d’entendre des attentats au nord, le cantonnement de nos propres forces de sécurité. Beaucoup de chantiers sont mis en œuvre dont les aboutissements sont attendus. Mais à  vrai dire, il est encore assez tôt pour parler d’échec. Il nous faut garder d’espoir surtout à  l’aune des législatives. Quel sera le poids des députés? Mais un sentiment d’amertume demeure à  l’occasion de ces 100 jours… » Abbas Touré, conseiller communal en commune V du district de Bamako : « Kidal n’est pas libéréé» « Durant ces trois mois, la région de Kidal n’est pas totalement libérée, les mandats d’arrêt des rebelles sont levés; des criminels sont libérés, l’injustice et l’impunité continuent; des voyages trop coûteux; l’économie tarde à  se relancer et la sécurité n’est pas effective partout». Yacouba Tibina Sanogo, Professeur d’économie au lycée Massa Maghan Diabaté de Baco-Djicoroni: « Le Mali se réveille petit à  petit… » « Après ces 100 jours, nous pouvons dire que le Mali se réveille petit à  petit. Mais nous constatons un manque de fermeté de nos autorités sur la question de Kidal. Nous avons connu des pires humiliations avec des jets de pierre des indépendantistes contre des ministres de la République. J’ai un peu perdu espoir parce que je comptais sur un Mali nouveau. C’est-à -dire la relance rapide de l’économie, l’amélioration du panier de la ménagère, etc. Mais avec le temps, on espère un règlement définitif du problème du nord parce qu’il y a d’autres chantiers qui attendent le Gouvernement et qui ont besoin aussi d’attention de la part des autorités… » Oumar Tounkara, mercier: « IBK n’a fait que deux bonnes choses… » «Depuis que nous avons élu le président de la République, il n’a fait que deux bonnes choses : son discours sur Kati dans lequel, il a dit que cette ville ne fera plus peur à  Bamako, et sa décision de donner l’ordre d’amener par force Amadou Haya Sanogo devant le juge, car nul n’est au dessus de la loi. IBK doit énormément faire attention à  ne pas décevoir le peuple, sinon une révolution à  la Morsi n’est pas à  exclure…» «Abdoulaye Guindo, Directeur de Publication du journal  »Le Procès Verbal » : «100 jours d’IBK, J’attribue la note 7 sur 20… » « Le bilan des 100 jours d’IBK à  la tête de la magistrature suprême du Mali est mitigé. Lorsqu’il venait au pouvoir les attentes étaient énormes, surtout sur la question de Kidal. Mais on a l’impression sur cette question de Kidal que le président IBK n’a répondu aux attentes du peuple malien, parce qu’il a fait croire au peuple qu’une fois élu, il pouvait, en un mois, mettre Kidal sous son contrôle. Mais après 100 jours au pouvoir, Kidal échappe toujours au contrôle du Mali. C’’est pourquoi, nous constatons que IBK est en train de perdre des points dans sa côte de popularité. En ce qui concerne la lutte contre la corruption, qu’il avait mise au devant de sa campagne et il a même fait le ministre de la justice la 2ème personnalité du Gouvernement, une volonté, certes, mais nous pensons à  présent que les actions tardent à  venir. Si on devait noter les 100 jours d’IBK, pour moi, il devrait avoir une note de 7 sur 20, parce que pendant 3 mois au pouvoir les attentes n’ont pas été comblées… » Koura Traoré, ménagère: « Nos attentes ne sont pas encore comblées… » « J’ai voté IBK pour deux choses : recouvrer l’intégité du territoire malien et l’éducation de nos enfants. Depuis sa prise de fonction nous sommes toujours en attente car rien n’est réglé jusqu’à  présent. Nous avons élu IBK pour des objectifs et il faut qu’il les atteigne. Nous espérons qu’il va combler nos attentes… » Zoumana Traoré, diplômé sans emploi: « IBK nous a oubliés… » « J’ai fait du porte-à -porte pour qu’IBK soit élu président. Mais je vous avoue que les 100 jours de gestion ne me satisfont guère. Il n’a jamais fait un projet ou pris des initiatives allant dans le sens des jeunes diplômés sans emploi. Alors que des milliers de jeunes sont sortis massivement pour le porter à  la tête de la magistrature, tout en espérant, qu’une fois élu, le président créera comme il avait promis des emplois pour nous les jeunes. Mon amertume est grande puisqu’avec 100 jours déjà , des emplois ne sont pas encore crées pour les jeunes et J’ai l’impression qu’IBK a oublié les jeunes chômeurs».

Mali: un match de gala consacré à paix et à la réconciliation

Le lancement officiel de ce match a été fait, samedi 30 novembre, en présence de deux ballons d`or africains et ambassadeurs pour la paix et la réconciliation au Mali, le Sénégalais El Hadj Diouf et le Camerounais Patrick Mboma, à  l’hôtel Salam. Pour l’initiateur de ce projet, Cheick Diakité, président de l’association Maliba, ce match de gala réunira de grands noms du football mondial et permettra de soutenir le Mali dans son processus de paix et de réconciliation. « Mon seul combat dans la vie, C’’est d’œuvrer pour la paix en Afrique. Je retiens beaucoup de belles choses lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2002 tenue au Mali », a déclaré El Hadj Diouf lors de la conférence de presse. Avant de poursuivre, « quand l’association Maliba m’a fait la proposition d’être Ambassadeur pour la paix, je n’ai pas hésité à  accepter. Je ferai appel à  beaucoup de stars mondiales pour venir jouer ce match de Gala et je ferai de nouveaux dribbles ». « Même si J’ai arrêté de jouer depuis 2005 et que J’ai pris du poids, je promets de jouer ce match, le 28 décembre 2013, pour la paix et la réconciliation au Mali », a promis pour sa part, Patrick Mboma, ex capitaine de l’équipe du Cameroun qui avait éliminé le Mali en demi-finale en 2002. 80% des fonds récoltés seront versés à  des organisations humanitaires comme le HCR, l’UNICEF, la Croix Rouge Malienne pour aider surtout les populations du nord. Soulignons que ce math de gala opposera la sélection nationale malienne à  la sélection internationale qui sera composée entre autres des joueurs comme : Zinedine Zidane, Thuram, Karambeu, Ribery, Zlatan IbrahimoviC’….

31 décembre, fêter à tout prix !

Le compte à  rebours a commencé pour les fêtes de fin d’année. La fête de Noà«l et la Saint-sylvestre communément appelée 31 tiennent le haut du pavé. Elles sont très attendues, surtout par la population juvénile. A ce jeu la parcimonie n’a pas de place. On ne lésine pas sur les moyens. Les petits plats sont mis dans les grands pour terminer l’année en beauté. Les prêches corrosifs des imams du haut de leur minbar, présentant ces fêtes aux antipodes de l’orthodoxie musulmane, n’ébranle outre mesure l’ardeur des jeunes. Le froid de canard n’empêchera pas les séances de rodéo sur les motos Jakarta. La crise avec son corollaire d’une conjoncture jugée défavorable n’émousse pas leur frénésie festive. A la guerre comme à  la guerre. Comme les fêtards ne reculent devant aucun danger ou obstacle n’ont pas de prix, les commerçants les attendent de prix ferme. Pour la circonstance, les prix prennent l’ascenseur comme par enchantement. Madou le vendeur de poulets est sans état d’âme, il monte les enchères. Pour lui, C’’est l’occasion inespérée de gagner beaucoup d’argent. Adama qui tient une grande boutique au grand marché n’est pas un vieux singe à  qui on n’apprend pas à  faire la grimace. Les nouveautés sont proposées à  prix d’or. Ami, notre fêtarde dans l’âme sera de la partie. Regard aguicheur, penchant glamour, un sex-appeal capable de faire mentir le plus endurci des misogynes ont fini de faire d’elle une véritable arme de séduction massive. Un atout de poids pour notre bellesse qui a déjà  empoché une importante somme d’argent des hommes qui veulent l’avoir à  leurs côtés l’occasion des fêtes. Comment gérer tous ces hommes ? Ami a sa petite idée qu’elle garde jalousement pour elle-même. Pourtant tout ceux-ci sont sûrs d’être dans les bras de la belle Ami. Qui aura cette chance inouà¯e ? Qui seront laissés sur ou plaqués pour parlé prosaà¯quement ? Allez-y savoir.

Communiqué du Conseil des Ministres du 19 décembre 2012

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté : – des projets de textes et – entendu une communication. AU CHAPITRE DES MESURES Là‰GISLATIVES Sur présentation du ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) un projet de loi portant modification de la loi du 16 décembre 2002 portant Statut Général des Fonctionnaires, modifiée par la loi du 6 mai 2006. Le présent projet de loi s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’un des points de l’accord signé entre le Gouvernement et ses partenaires sociaux en octobre 2011. Il introduit une modification de la grille indiciaire de traitement des fonctionnaires régis par la loi N° 02-53 du 16 décembre 2002 portant Statut général des Fonctionnaires. Cette modification a pour but d’augmenter les indices dans toutes les catégories et dans toutes les classes et de corriger les disparités et incohérences entre les pas des échelons dans la même classe ou lors du passage d’une classe à  une autre. Avec la nouvelle grille, l’indice plancher passe de 351 à  360 pour la catégorie A, 244 à  250 pour la catégorie B2, de 215 à  220 pour la catégorie B1, et de 151 à  155 pour la catégorie C. Les indices plafonds passent respectivement à  920 points pour la catégorie A, 677 pour la catégorie B2, 600 pour la catégorie B1 et 540 pour la catégorie C. 2°) un projet de loi autorisant le Gouvernement à  prendre certaines mesures par ordonnances. Par ce projet de loi, le Gouvernement, conformément à  la Constitution, demande à  l’Assemblée Nationale l’autorisation de prendre par ordonnances certaines mesures durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire d’octobre ouverte le 1er octobre 2012 et l’ouverture de la session d’avril 2013. Cette autorisation vise à  permettre au Gouvernement de poursuivre l’exécution de son programme de travail, dans les domaines de la création, de l’organisation et du contrôle des services et organismes publics, de l’organisation de la production, des statuts du personnel et des traités et accords internationaux. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’AGRICULTURE Le Conseil des ministres a examiné une communication relative à  la tenue de la neuvième session du Conseil national de la Sécurité alimentaire. La neuvième session du Conseil national de la Sécurité alimentaire s’est tenue le 20 novembre 2012 à  Bamako sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement. Au cours de cette session, le Conseil a examiné notamment, l’état d’exécution du plan d’action d’urgence à  l’issue de la compagne agricole 2011-2012, la gestion de la crise humanitaire, la contribution des partenaires techniques et financiers, le dispositif de prévention et de gestion de la sécurité alimentaire et l’état des lieux.Il ressort de l’analyse de ces différents points que d’énormes efforts ont été consentis par le Gouvernement en vue de minimiser les conséquences de la mauvaise campagne agricole 2011-2012 et de la situation humanitaire au Nord du Pays à  travers des distributions alimentaires gratuites dans les zones vulnérables. Ces efforts ont été fortement appuyés par les partenaires techniques et financiers. Au terme de la session, le Conseil national de la Sécurité alimentaire a lancé un appel aux partenaires pour l’aboutissement du processus de formulation de programmes majeurs en vue d’assurer la sécurité alimentaire durable notamment pour les couches et les zones les plus vulnérables.Il a formulé des recommandations dont la mise en œuvre à  court et long termes devrait assurer l’accessibilité aux céréales pour les populations des zones vulnérables, l’opérationnalité du dispositif de gestion et de prévention des crises alimentaires après son épuisement total, l’approvisionnement correct des marchés céréaliers pendant la période de soudure par des ventes d’intervention. BAMAKO, LE 19 DECEMBRE 2012 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE FATOUMATA N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 28 Décembre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu des communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord signé le 22 juin 2010 à  Ouagadougou, modifiant l’Accord de partenariat entre les membres du groupe des Etats d’Afrique, des Caraà¯bes et du Pacifique (ACP) d’une part et de la Communauté européenne et ses Etats membres d’autre part, signé à  Cotonou le 22 juin 2000 et modifié une première fois à  Luxembourg le 25 juin 2005. l’Accord de Cotonou signé en 2000, constitue le fondement de la relation particulière qui s’est établie entre l’Union Européenne (UE) et les Etats d’Afrique, des Caraà¯bes et du Pacifique (ACP). Il vise à  réduire et, à  terme, éradiquer la pauvreté, à  promouvoir le développement durable et à  intégrer progressivement les Etats ACP dans l’économie mondiale. Cet Accord a été modifié une première fois à  Luxembourg en 2005. Et depuis, de nombreux changements sont intervenus sur la scène internationale entrainant des répercussions diverses sur le partenariat ACP-UE. l’Accord de Ouagadougou, objet du présent texte de ratification, consacre la deuxième modification de l’Accord de Cotonou. Cette deuxième révision vise à  adapter le partenariat ACP-UE aux changements intervenus pendant les cinq dernières années dans les politiques commerciales et d’aide au développement. Elle soulève la nécessité d’accélérer la coopération visant à  réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), l’efficacité de l’aide ainsi qu’à  relever les défis mondiaux tels que les chocs des crises financières et les changements climatiques. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant modalités d’application des dispositions des articles 51 (nouveau) et 87 (nouveau) du Code Général des Impôts. Dans le but d’assurer une convergence des règles de détermination du résultat imposable et des taux d’imposition du bénéfice de l’espace communautaire, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a adopté en 2006, un programme d’harmonisation de la fiscalité directe. La Directive adoptée dans ce cadre en 2008, a été transposée dans la législation malienne à  travers l’adoption de lois portant modification du Code général des Impôts et du Livre de procédures fiscales. Le présent projet de décret a pour objet de définir les modalités d’application de certaines dispositions du Code général des Impôts notamment en ses articles 51 et 87. Il apporte des précisions concernant : * le traitement applicable au contrat de crédit-bail en matière de détermination du résultat fiscal ; 
 * la détermination du montant des indemnités de fonction admises dans les charges d’exploitation de l’exercice fiscal ; * la définition des conditions de prise en compte de certaines dépenses notamment les redevances de cession ou de concession de licences et autres droits analogues ; 
 * la définition des modalités d’application des dispositions spécifiques prévues pour les sociétés mères et leurs filiales ainsi que pour les sociétés holdings. 2°Un projet de décret portant approbation du marché relatif à  l’acquisition de deux bateaux à  faible tirant d’eau au profit de la Compagnie Malienne de Navigation (COMANAV). Pour renforcer les capacités d’exploitation de la COMANAV et lui permettre d’assurer en toute sécurité le transport sur le fleuve Niger de Koulikoro à  Gao, de passagers et d’une quantité minimum de fret, le Gouvernement a décidé de doter la Compagnie de deux bateaux à  faible titrant d’eau. Le marché pour l’acquisition des deux bateaux a été attribué, après appel d’offres, à  SAINTY MARIN CORPORATION LTD pour un montant de 2 milliards 717 millions de FCFA environ et un délai d’exécution de 12 mois pour le bateau n°1 et 18 mois pour le bateau N°2. Le financement est assuré par le Budget National dont 51 % sur les ressources générées par la privatisation de la SOTELMA. 3°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la mise en réseau des services de l’Administration « Projet e-Gouvernement et e-Poste ». Dans le cadre de la politique engagée par le Gouvernement en vue de rapprocher l’Administration des usagers et d’améliorer la transparence et l’efficacité gouvernementales, le Gouvernement a décidé la mise à  la disposition de l’Administration d’un réseau intranet et de doter notre pays d’infrastructures TIC (fibres optiques) pour supporter ledit réseau. Le marché relatif aux prestations de mise en réseau des services de l’Administration « Projet e- Gouvernement et e-Poste » est attribué, après appel d’offres, au Consortium Samsung et Taihan pour un montant de 16 milliards 389 millions de FCFA environ. Le financement est assuré par le Fonds Coréen de Coopération pour le Développement Economique (EDCF). Le présent projet est adopté conformément aux dispositions de l’article 2 du Décret N° 09-215/PM-RM du 11 mai 2009 déterminant les autorités chargées de la conclusion et de l’approbation des marchés et des délégations de services publics. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES * AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE : 1. Le Conseil des Ministres a été informé des nominations suivantes au grade de Général de Brigade à  compter du 1er janvier 2012 : Armée de Terre : Colonel-Major Souleymane CISSE. Armée de l’Air : * Colonel-Major Waly SISSOKO, et#8232; * Colonel-Major Soumana KOUYATE. Direction Générale de la Gendarmerie Nationale : Colonel Mady Boubou KAMISSOKO. Direction du Génie Militaire : Colonel-Major Mamadou Lamine BALLO. Direction Centrale des Services de Santé des Armées : Colonel-Major Antoine Ibrahima NIENTAO. 2. Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : * AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Ambassadeur du Mali auprès des Etats Unis d’Amérique : Al Maamoun Baba Lamine KEITA, Conseil des Affaires étrangères. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’AGRICULTURE : Conseillers techniques : Madame SAMAKE Mouna TOURE, Maà®tre Assistant de Recherche ; 
 Abdourahamane TOURE, Ingénieur d’Agriculture ; Inspecteurs à  l’Inspection de l’Agriculture : * Madame Fadimata Wallet ABDOULAYE, Administrateur civil ; 
 * Souleymane OUATTARA, Planificateur ; 
 * Aliou BAMBA, Ingénieur des Constructions civiles. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE : Directeur national des Bibliothèques et de la Documentation : Mamadou Demba SISSOKO, Administrateur des Arts et de la Culture. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS * AU TITRE DU MINISTERE DE l’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. Le Conseil des Ministres a examiné une communication sur le Programme Décennal de Développement de la Formation Professionnelle pour l’Emploi (PRODEFPE). Le Programme Décennal de Développement de la Formation Professionnelle pour l’Emploi s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Politique nationale de formation professionnelle adoptée par le Gouvernement en juillet 2009. Il vise à  contribuer à  la réalisation des objectifs de croissance à  travers le développement des qualifications professionnelles et des compétences des ressources humaines et marque la volonté politique affirmée du Gouvernement d’apporter des réponses rapides et efficientes aux problèmes de qualification des ressources humaines en proposant des stratégies et des dispositifs de formation adaptés aux besoins des actifs des secteurs productifs. Il prend en charge le développement d’une offre de formation régionale en harmonie avec la mise en œuvre de la décentralisation et de la déconcentration. Pour l’atteinte de ces objectifs, le Programme qui comprend six composantes essentielles a identifié et priorisé 48 filières de formation pour 148 métiers porteurs couvrant 15 secteurs de développement économique. La population cible du Programme est constituée par les travailleurs des secteurs productifs en activité, y compris en milieu rural, les finalistes des Centres d’éducation pour le Développement (CED), les sortants des Centres d’apprentissage féminin (CAF, CAFé), les diplômés à  la recherche d’emploi, les jeunes déscolarisés, les jeunes non orientés après le DEF ou le BAC. Pour des raisons de pertinence, d’efficacité et de maitrise des financements, la mise en œuvre du programme se fera par phases. La première phase introductive au programme qui couvrira la période 2012-2014 va concerner la formation par apprentissage pour 61 054 actifs, la formation de type résidentiel de 22 666 actifs et la formation continue, la reconversion et la formation qualifiante de 1 245 598 actifs. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la nouvelle génération du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) 2012-2017. Le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté est le document de référence des politiques et stratégies de développement du Mali depuis une décennie. A ce titre, il : * fédère l’ensemble des politiques et stratégies de développement conduites par l’Etat et en garantit la cohérence ; 
 * permet de stimuler la croissance et de faire en sorte qu’elle profite à  l’ensemble des populations ; détermine les priorités sur la base desquelles le budget de l’Etat est préparé chaque année ; * constitue le cadre privilégié d’intervention des Partenaires techniques et financiers dans leurs appuis multiformes au pays. Le CSCRP a connu deux phases : 2002 -2006 et 2007-2011. La nouvelle génération correspondant à  la troisième phase, 2012-2017, objet de la présente communication, a été élaborée sur la base des principaux défis tirés de l’évaluation des deux premières phases. Le but du CSCRP 2012 -2017 est de faire du Mali un pays émergent et une puissance agricole, assurant une bonne qualité de vie pour les populations. Son objectif global est d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à  travers un développement inclusif basé sur la réduction de la pauvreté et des inégalités. Le coût du CSCRP 2012- 2017 est évalué à  11. 086 milliards de FCFA soit une moyenne annuelle de 1.838 milliards de FCFA financés par le Budget national et la contribution des partenaires techniques et financiers. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  l’état de préparation de la rentrée universitaire 2011-2012. Les difficultés de démarrage de l’année universitaire 2010-2011 avaient amené le Gouvernement à  fermer les facultés et instituts de l’Université de Bamako et les grandes écoles, pour préparer la rentrée 2011-2012 ensemble et dans les meilleures conditions. Dans ce cadre, des mesures ont été prises relatives à  : * la création de quatre Universités en lieu et place de l’Université de Bamako ; 
 * la fermeture des résidences universitaire en vue de leur réhabilitation ; * le renforcement des capacités de gestion et d’encadrement des structures d’enseignement. Un plan d’actions à  court et moyen termes avait été également adopté. Le rapport sur l’état de préparation de la rentrée universitaire 2011-2012, objet de la présente communication, fait le point de la mise en œuvre du plan d’actions à  court et moyen termes, des dispositions prises pour la rentrée, des contraintes relevées ainsi que des perspectives. Il présente des actions menées au titre de la gouvernance, et de l’accès à  l’Université, de l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants, de la lutte contre l’ insécurité et l’insalubrité sur l’espace universitaire, de la formation, du dialogue social entre autres. Koulouba, le 28 décembre 2011 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre national

Communiqué du Conseil des Ministres du 21 Décembre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu des communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre du Travail et de la Fonction publique, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant statut particulier des fonctionnaires du cadre du travail et de la sécurité sociale. Les fonctionnaires du cadre du travail et de la sécurité sociale sont régis par le statut général des fonctionnaires qui fixe les principes communs à  l’ensemble des fonctionnaires. Ils sont également soumis, depuis 1982, à  un statut particulier qui détermine les dispositions spécifiques aux fonctionnaires du cadre du travail et de la sécurité sociale. Cependant, depuis l’adoption de ce statut particulier, des mutations profondes sont intervenues tant au plan juridique, institutionnel, économique que social. l’adoption de la loi du 16 décembre 2002 portant statut général des fonctionnaires, la création de la nouvelle Ecole nationale d’administration ont apporté un changement en ce qui concerne les conditions de recrutement. Par ailleurs, la restructuration des services du travail et de la sécurité sociale a conduit à  une redéfinition de leur mission, la recrudescence des conflits du travail, le développement du secteur privé ont rendu beaucoup plus complexes les tâches des fonctionnaires du cadre du travail et de la sécurité sociale. Pour accompagner positivement ces changements, les fonctionnaires du cadre du travail et de la sécurité sociale doivent être bien formés, être assurés de pouvoir travailler dans les conditions de stabilité et de sécurité et être motivés notamment par des perspectives de carrière. l’adoption du présent projet de décret portant statut particulier des fonctionnaires du cadre du travail et de la sécurité sociale s’inscrit dans ce cadre. Il énonce les missions des fonctionnaires du corps des administrateurs et des contrôleurs du travail et de la sécurité sociale en les adaptant aux évolutions constatées, actualise les conditions de leur recrutement, détermine les conditions de service et ouvre des perspectives de formation et de carrière pour les agents. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à  l’étude et au contrôle des travaux de construction du seuil de Kourouba au compte du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à  Sélingué. Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à  Sélingué qui vise à  assurer la sécurité alimentaire et à  réduire la pauvreté, il a été prévu, la construction des seuils de Djenné et de Kourouba sur le fleuve Sankarani. Le présent marché conclu dans le cadre de la réalisation du seuil de Kourouba, porte sur les prestations d’étude et de contrôle des travaux de construction dudit seuil. Il est attribué, après appel d’offres, au groupement d’entreprises EGIS/BETICO/COYNE ET BELIER pour un montant de 1,093 milliard de Fcfa environ avec un délai d’exécution de 34 mois et a été approuvé par le Conseil des ministres conformément aux dispositions du Code des marchés publics. Le financement est assuré par le Fonds africain de développement (FAD). Sur le rapport du ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant affectation au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, de la parcelle de terrain objet du titre foncier n°54 594 de Kati, sise à  N’Tabacoro dans la commune de Kalabancoro. Les bâtiments abritant actuellement le Centre d’accueil et de placement familial apparaissant comme vétustes, exigus et inadaptés à  ses activités, le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a sollicité et obtenu du ministère du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme l’affectation d’une parcelle de terrain pour les besoins du centre. La parcelle affectée au ministère de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, d’une superficie de 48 ares 92 centiares est destinée à  la construction des nouvelles infrastructures du Centre d’accueil et de placement familial en vue de contribuer à  l’amélioration de la qualité des services rendus aux enfants en situation difficile et de moderniser le cadre de travail du personnel. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENVIRONNEMENT ET DE l’ASSAINISSEMENT : • Conseiller technique : Mme Macalou Awa Anoune Mare, ingénieur des eaux et forêts. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : • Conseiller technique : Idrissa Sankaré, administrateur civil. • Secrétaire agent comptable au consulat général du Mali à  Abidjan : Bocar Sow, inspecteur du trésor. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE : • Président de la Section des comptes de la Cour suprême : Kloussama Goà¯ta, inspecteur du trésor. • Conseiller à  la Section judiciaire de la Cour suprême : Mahamadou Berté, magistrat. • Directeur des finances et du matériel : Bakary Coulibaly, inspecteur des services économiques. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : • Inspecteur adjoint à  l’inspection des domaines et des affaires foncières : Mme Sylla Awa Diallo, administrateur civil. • Inspecteur à  l’inspection des domaines et des affaires foncières : Youssouf Dembélé, administrateur civil. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA FONCTION PUBLIQUE Sur proposition du ministre du Travail et de la Fonction publique, le Conseil des ministres a déclaré fériées la journée du 26 décembre 2011 et celle du 02 janvier 2012 en application de la Loi N°05-40 du 22 juillet 2005 relative aux fêtes légales en République du Mali. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE Le Conseil des ministres a examiné une communication relative au Plan stratégique de prévention et de contrôle des infections associées aux soins et plan d’action 2012-2016. Les infections associées aux soins sont celles surviennent au cours ou aux décours de prises en charge diagnostique, thérapeutique, palliative ou éducative d’un patient et si elles n’étaient ni présentes ni en incubation avant. Ces infections liées aux procédures de soins constituent aujourd’hui l’une des préoccupations majeures pour la sécurité des patients, malades ou non, des professionnels de la santé et des visiteurs. Elles touchent, chaque année, des millions de personnes dans le monde, entrainant des décès et incapacités, mais aussi d’énormes dépenses financières. Au Mali, le risque élevé de transmission des infections associées aux soins survenue dans les structures sanitaires a amené les autorités à  mettre en œuvre d’importantes mesures de prévention et de contrôle de ces infections, surtout avec l’apparition du VIH/Sida. Cependant, ces mesures demeurent insuffisantes et doivent être renforcées en vue de mieux protéger les patients, leurs accompagnants et les agents de santé. Le Plan stratégique de prévention et de contrôle des infections associées aux soins, objet de la présente communication, a été élaboré dans ce cadre. Il a pour objectif de contribuer à  la prévention et au contrôle des infections associées aux soins, y compris le VIH/SIDA, dans les établissements de santé d’ici 2016. Le plan définit les stratégies et les actions à  mettre en œuvre sur les cinq prochaines années. Son coût est estimé à  4,574 milliards de Fcfa. Koulouba, le 21 Décembre 2011 Le Secrétariat Général

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 14 décembre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Administration Territoriale, et des Collectivités Locales, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création des Circonscriptions, Cercles et Arrondissements des Régions de Tombouctou, Taoudénit, Gao et Ménaka. Dans le souci de rapprocher davantage l’Administration des populations, le Gouvernement a envisagé la réorganisation du territoire en 19 régions soit 11 nouvelles régions à  créer. Le présent projet de loi consacre la création de la Région de Taoudénit et de la Région de Ménaka respectivement 9è et 10è région du Mali. En conséquence, il détermine la composition des Régions de Tombouctou, Taoudénit, Gao et Ménaka en cercles et arrondissements comme suit : Région de Tombouctou (5 cercles) : – Cercle de Tombouctou comprenant les Arrondissements de Tombouctou central, Aglal, Ber et Bourem Inaly ; – Cercle de Diré comprenant les Arrondissements de Diré central, Dangha, Haà¯bongo et Saréyamou ; – Cercle de Goundam comprenant les Arrondissements de Goundam central, Bintagoungou, Douékiré, Farach, Raz-elma, Tonka, Gargando et Tilemsi ; – Cercle de Gourma-Rharous comprenant les Arrondissements de Gourma-Rharous central, Bambara Maoudé, Haribomo, Gossi, Inadiatafane et Ouinerdène ; – Cercle de Niafunké comprenant les Arrondissements Niafunké central, Banikane, Dianké Koumaà¯ra, Léré, N’Gorkou, Saraféré et Soumpi. Région de Taoudénit (4 cercles) : – Cercle de Foum Alba comprenant les Arrondiments de Foum Alba central, Alhank, Araouane, Téghaza et Taoudéni ; – Cercle de Achouratt comprenant les Arrondissements de Achouratt central, Algatara, Alfagrouna, Almatala et Liraka ; – Cercle de Al-Ourche comprenant les Arrondissements de Al-ourche central, Djaba, Oum-Laadam, Touwal et Ziriba ; – Cercle de Boudje-Béha comprenant les Arrondissements de Boudje-Béha central, Agoni, Ereg Khal, Limgassim et Zouéiya. Région de Gao (4 cercles) : – Cercle de Gao comprenant les Arrondissements de Gao central, Djébock, Haoussa –Foulane, N’Tillit, Tin-Aouker et Wabaria ; – Cercle de Almoustrat comprenant les Arrondissements de Almoustrat central, Agharous, Ersane, M’Beikit Ljoul et Tabankort ; – Cercle de Ansongo comprenant les Arrondissements de Ansongo central, Ouattagouna, Talatatye et Tessit ; – Cercle de Bourem comprenant les Arrondissements de Bourem central, Bamba et Téméra. Région de Ménaka (4 cercles) : – Cercle de Ménaka comprenant les Arrondissements de Ménaka central et Infourkaraà¯tane ; – Cercle d’Andéramboukane comprenant les Arrondissements de Andéramboukane central et Azawak (In Chinanane) ; – Cercle de Inékar comprenant les Arrondissements de Inékar central et Ilamawane (Fanfi) ; – Cercle de Tidermène comprenant les Arrondissements de Tidermène central, Alata (Sahen) et Tedjarerte. Le ressort de l’Arrondissement est déterminé par celui des villages et fractions qui le composent. Sur présentation du ministre de la Communication, Porte Parole du Gouvernement, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi fixant le régime de la publicité La communication publicitaire est régie dans notre pays par la loi du 18 janvier 1983 fixant le régime de la publicité. Les profondes mutations survenues dans la communication publicitaire et les progrès réalisés ces dernières années au niveau des outils de la communication de masse ont eu comme conséquences, entre autres, l’élargissement du champ de la publicité, la diversification et la multiplication des supports et des acteurs de la publicité nécessitant aujourd’hui, la relecture du texte de 1983 et son adaptation au contexte nouveau. Le présent projet de loi adopté dans ce cadre vise à  corriger les lacunes de la loi en vigueur et à  combler les vides juridiques dans le domaine de la publicité. Il définit la publicité et exige des compétences professionnelles pour tout postulant à  l’autorisation de prospection publicitaire. Il introduit des innovations en prenant en compte le parrainage et le mécénat, reconnait la publicité en ligne, et insère des dispositions tendant à  la protection des œuvres publicitaires, des personnages types, des œuvres photographiques et des modèles, renforce la protection du consommateur entre autres. Par ailleurs, il prévoit la création d’un Conseil de vérification de la publicité. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du décret du 8 mars 2002 portant modalités de gestion du fichier électoral . l’élaboration du fichier électoral ainsi que la gestion du logiciel de traitement informatique des listes électorales ont été confiées à  la Délégation Générale aux Elections par un décret du 8 mars 2002. Dans l’exécution de cette mission la Délégation Générale aux Elections a été confrontée au manque de fiabilité de certaines informations contenues dans le fichier ainsi qu’à  la mauvaise tenue de l’état civil occasionnant des anomalies sur les listes électorales. Au nombre des anomalies décelées, on peut citer : – l’existence de doubles numéros d’identification ; – l’inscription multiple d’un même électeur ; – la non déclaration des cas de décès ; – la déformation des noms et prénoms. Dans la pratique, le décret n° 02-118 du 8 mars 2002 ne donne pas de moyens à  la Délégation Générale aux Elections lui permettant de gérer ces situations. La modification proposée vise à  donner à  la Délégation Générale aux Elections les moyens de prendre en charge les anomalies constatées et d’assainir le fichier électoral. Il accorde à  l’électeur un délai de 15 jours pour corriger les anomalies constatées. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la fourniture de bulletins de vote et spécimens de bulletins de vote, d’isoloirs, d’urnes , d’enveloppes et de scellés pour le référendum et les élections générales de 2012. La disponibilité de matériels électoraux adéquats constitue l’une des conditions essentielles pour la réussite d’élections libres et transparentes. Le présent marché conclu à  cet effet, porte sur la fourniture d’isoloirs, d’urnes, de scellés, de bulletins de vote et spécimens de bulletins de vote sécurisés dans un délai compatible avec le respect du chronogramme du référendum et des élections générales de 2012. Le marché est attribué à  la Société INKRIPT pour un montant de 5 milliards 922 millions de FCFA environ. Le financement est assuré par le Budget National. Sur le rapport du ministre des Postes et des Nouvelles Technologies, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret fixant les modalités d’application du partage des infrastructures passives ; 2°) Un projet de décret déterminant les conditions et modalités d’application de l’itinérance nationale. Dans le cadre de sa politique de développement du secteur des télécommunications, le Gouvernement a pris des mesures en vue de renforcer le cadre juridique et de réguler le secteur. Aussi, il a adopté en 2011 deux ordonnances relatives d’une part, aux télécommunications et technologies de l’information et de la communication et d’autre part, à  la régulation du secteur des télécommunications/ TIC et des postes. Ces deux ordonnances ont rendu obligatoires le partage des infrastructures passives et l’itinérance nationale dans le secteur et conféré à  l’autorité de régulation des télécommunications des prérogatives pour leur mise en œuvre. Les présents projets de décrets pris en vue d’assurer l’application de ces dispositions, fixent les modalités d’application du partage des infrastructures passives et déterminent les conditions et modalités d’application de l’itinérance nationale Le partage d’infrastructures passives consiste en l’exploitation conjointe par au moins deux opérateurs de télécommunications d’un élément ou ensemble d’éléments d’un réseau de télécommunications non activé tels que la fibre nue, les équipements d’alimentation en énergie, les installations de génie civil y compris notamment, les fourreaux, les conduits, les pylônes, les mats, les locaux techniques et les sites. Quant à  l’itinérance nationale, elle se définit comme une prestation fournie par un opérateur mobile à  un autre opérateur mobile en vue de permettre, sur le réseau du premier, des clients du second. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS * AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS : Après avoir été informé de l’élection du Mali, à  l’issue du 3 è congrès de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) au poste de Secrétaire général à  travers Monsieur Abdoulaye TOURE, Président du Conseil National de la Jeunesse du Mali, le Conseil a félicité le nouveau Secrétaire général. Il lui a souhaité plein succès dans l’accomplissement de sa mission. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE : Le Conseil des Ministres s’est félicité de la nomination du Mali au Conseil Exécutif de l’UNESCO, aux Conseils intergouvernementaux du Programme hydrologique international et du Programme de Gestion des Transformations sociales (MOST) et au Comité exécutif de la Campagne internationale pour la création du Musée de la Nubie à  Assouan et du Musée national de la Civilisation egyptienne au Caire. Koulouba, le 14 décembre 2011 Le Secrétaire Général du Gouvernement. Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre national

Conseil des Ministres du 7 Decembre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création de circonscriptions administratives en République du Mali. l’organisation administrative du Mali indépendant a été fortement marquée par la centralisation, mais aussi par une volonté constante de rapprochement de l’autorité des populations. Le nouvel Etat avait axé ses efforts sur un meilleur encadrement des populations en vue de promouvoir leur développement. Au plan du découpage territorial, trois périodes ont été observées de 1960 à  1991. Ces périodes ont marqué la rupture avec le découpage administratif hérité de la période coloniale, la création de nouvelles entités administratives, la recomposition du territoire national en régions, cercles, arrondissements, communes, villages et fractions nomades et le District de Bamako. Le découpage territorial avait été alors conçu dans un dessein d’encadrement politique, administratif et fiscal des populations. Les critères demeurant les besoins d’administration efficace des populations, l’assiette fiscale, le nombre d’habitants et la distance. Cependant la mise en œuvre de la décentralisation depuis 1999 a montré les limites du découpage actuel se traduisant par : – l’étendue de certaines régions et de certains cercles ne permettant pas la présence effective de l’administration pour répondre aux attentes des citoyens ; 
 – la difficulté pour les représentants de l’Etat d’assurer correctement la tutelle sur des vastes étendues ou un nombre élevé de collectivités ; 
 l’accroissement et la complexité des questions économiques, politiques et sociales dans les circonscriptions administratives ; 
 la difficulté de gestion rationnelle de l’ensemble des ressources. Dans le souci de corriger les insuffisances constatées, il est apparu nécessaire de procéder à  un nouveau découpage territorial en vue de : mettre l’Administration en adéquation avec les objectifs de sa modernisation assignés dans le cadre du Programme de Développement Institutionnel ; prendre en compte les solidarités communautaires ; mettre en œuvre les objectifs fixés par l’Etat dans le cadre de la décentralisation. Le présent projet de loi qui ne concerne que les structures déconcentrées de l’administration territoriale, a été adopté dans ce cadre. Il procède à  l’augmentation du nombre de Régions administratives qui passe de huit à  dix neuf (19), prévoit la mise en place progressive des nouvelles régions avec leurs démembrements sur une période de cinq ans pour tenir compte des contraintes financières, logistiques et de la rareté relative des ressources humaines. Sur présentation du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Règlement général du Budget d’Etat 2010 : La loi de règlement est le résultat de l’exécution de la loi de finances soumis au vote de l’Assemblée Nationale. Elle constate le montant définitif des encaissements, des recettes et des ordonnancements de dépenses se rapportant à  un même exercice budgétaire. Pour l’exercice 2010, l’exécution du Budget d’Etat a donné les résultats ci-après : 1°) au niveau des recettes : pour des prévisions arrêtées à  la somme 1 151 milliards 869 millions de FCFA, les recettes réalisées, y compris les aides budgétaires, se chiffrent à  1 093 milliards 481 millions de FCFA, soit un taux d’exécution de 94,93 %. 2°) au niveau des dépenses : pour des prévisions de 1 276 milliards 294 millions de FCFA, les dépenses effectuées se sont chiffrées à  1 064 milliards 037 millions de FCFA soit un taux d’exécution de 83,37 %. l’exécution du Budget d’Etat 2010, s’est soldée par un besoin de financement de 73 milliards 5 millions de FCFA, exclusivement au titre du Budget général contre un déficit corrigé de 124 milliards 425 millions de FCFA après le collectif budgétaire. Le déficit a été entièrement couvert par des emprunts et dons avec en outre un surplus de financement des opérations budgétaires de 28 milliards 246 millions 667 mille de FCFA environ. Le solde dégagé a été transféré au compte de découvert permanent du Trésor conformément à  l’article 44 de la Loi N° 96-60 du 4 novembre 1996 relative à  la loi de finances. Sur présentation du ministre de la Réforme de l’Etat, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de loi fixant les émoluments et les autres avantages accordés au Président de la République ; 2°) Un projet de loi relatif à  la pension et aux avantages accordés aux anciens Présidents de la République. Le régime des émoluments et autres avantages accordés au Président de la République, aux anciens Présidents de la République jouissant de leurs droits civiques ainsi qu’à  leurs ayants droit, a été fixé par une loi du 17 septembre 1992. Avec le temps, cette loi est devenue obsolète et source de distorsions. Les émoluments et avantages qu’elle accorde sont devenus anormaux au regard de l’évolution des traitements des fonctionnaires, de la rémunération et des avantages accordés aux personnels d’institutions d’apparition plus récente et des réajustements dont ont bénéficié les membres de certaines autres. l’adoption des présents projets de lois vise à  remédier à  cette situation par l’amélioration des émoluments, de la pension et autres avantages accordés au Président de la République et aux anciens Présidents de la République jouissant de leurs droits civiques ainsi qu’à  leurs ayants droit. Sur présentation du ministre des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à  prendre certaines mesures par ordonnances. Par le présent projet de loi, le Gouvernement, conformément à  la Constitution, demande à  l’Assemblée Nationale l’autorisation de prendre par ordonnances des mesures qui sont normalement du domaine de la loi dans la période comprise entre la clôture de la session ordinaire ouverte le 03 octobre 2011 et l’ouverture de la session ordinaire d’avril 2012. Les domaines concernés par l’habilitation sont relatifs à  la création, à  l’organisation et au contrôle des services et organismes publics, aux statuts du personnel, à  l’organisation de la production et aux traités et accords internationaux. l’adoption du projet de loi va permettre au Gouvernement de poursuivre l’exécution de son programme et de faire face à  des situations d’urgence, en prenant pour ce faire, des mesures appropriées. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant le cadre organique des Missions diplomatiques du Mali à  Bruxelles, Genève, New York et Abidjan. Les cadres organiques des Ambassades du Mali à  Bruxelles, Genève, New York et Abidjan ont été déterminés par le décret du 31 mars 2004. Après sept années d’application et au regard de l’évolution du contexte international et des rapports entre le Mali et les pays concernés, il est apparu nécessaire de revoir ces cadres organiques. l’adoption du présent projet de décret a pour objet de porter : – de 3 à  4 le nombre de conseillers de la Mission diplomatique du Mali à  Bruxelles, – de 3 à  5 le nombre des conseillers des Missions diplomatiques du Mali à  Genève et New York. Il procède à  la création d’un poste de conseiller à  la communication à  l’Ambassade du Mali à  Abidjan. Sur le rapport du ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de Siby et environs. La ville de Siby, chef –lieu de la commune rurale du même nom a une population qui était estimée à  7029 habitants en 2010. Celle- ci doit atteindre 13 983 habitants en 2030. Le développement démographique et spatial de la ville de Siby et l’ampleur des activités socio-économiques qui y sont menées ont rendu nécessaire l’adoption d’un Schéma Directeur d’Urbanisme pour la ville et ses environs. Le Schéma Directeur d’Urbanisme, objet du présent projet de décret, fixe les vocations premières des sols et les perspectives de développement et d’aménagement du territoire de la localité de Siby et de ses environs. Il définit les principes d’organisation de l’agglomération en matière d’habitat, de grands équipements de voiries et traite les problèmes environnementaux. Le périmètre d’urbanisation de la ville compris dans les limites de la commune rurale, se compose, outre de la ville de Siby, de 15 villages. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ELEVAGE ET DE LA PECHE : Président Directeur Général de l’Agence de Gestion du Marché Central à  Poisson de Bamako : Seydou COULIBALY, Ingénieur des Eaux et Forêts AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Ambassadeur du Mali auprès de la République Fédérale d’Allemagne : Madame BA Hawa KEITA Ambassadeur du Mali au Burkina Faso : Mamadou TRAORE Ambassadeur du Mali au Japon : Mahamane Elhadji Bania TOURE, Conseiller des Affaires Etrangères Ambassadeur du Mali au Gabon : Diadié Yacouba DAGNOKO, Professeur. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA PROTECTION CIVILE : Chargé de mission : Lassana Bandiougou KONATE, Inspecteur du Trésor AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE, DES INVESTISSEMENTS ET DU COMMERCE : Conseiller technique : Madame CAMARA Mariam KEITA, Ingénieur de l’Industrie et des Mines AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL, DE LA SOLIDARITE ET DES PERSONNES AGEES : Suite à  une communication relative au déroulement de la 17ème édition du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le Conseil des Ministres a adressé ses remerciements aux généreux donateurs : fondations, organisations non gouvernementales , sociétés privées et partenaires économiques et financiers dont le geste a permis d’atteindre les objectifs du mois, ainsi qu’à  tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à  la réussite de la présente édition et singulièrement aux Communautés des pays voisins et à  la presse publique et privée.

Nuit de la Saint Sylvestre à Bamako : 62 cas d’accidents !

Si la nuit de Noà«l a été calme sur le plan sécuritaire dans le district de Bamako, celle du 31 décembre a été toute autre. Les statistiques du service des urgences du centre hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako nous indiquent que la nuit du réveillon de la saint -sylvestre 2010 a enregistré 62 cas d’accidents et trois décès. Déterminés à  vivre la fin de l’année 2010 avec effusion et à  accueillir 2011, dans la joie, les maliens sont sortis très tôt de chez eux, pour rejoindre les lieux de réjouissances et temples de la fête. C’’est donc dans cette ambiance que les accidents sont survenus. Pire cette année trois décès ont été enregistrés contrairement à  l’année dernière avec 58 cas d’accidents aucune perte en vie humaine n’a encore été signalée. Parmi les accidentés cette année 70% provenaient des accidents de la circulation routière soit 47 cas. On dénombre 33 hommes et 14 femmes dont 9 cas graves soit 14 % d’hospitalisation. La tranche est de 15 à  35 ans. Et pourtant ils étaient redoutés, prévus, les accidents de la route, beaucoup de gens craignaient que les rideaux de 2010 tombent sur des pertes de vies par voie routière. Ils n’ont pu les éviter. En effet, il devient rituel pour les Bamakois de foncer sur l’alcool et de ne pas respecter les règles de la sécurité routière les jours de fête. Des constats faits par les services d’urgences de l’hôpital Gabriel Touré démontrent que la fête de fin d’année (31 décembre) cause plus d’accident à  Bamako que les autres fêtes (fêtes de ramadan, tabaski etc.). l’Hôpital Gabriel Touré fait partie des hôpitaux qui reçoivent plus d’accidentés. Malgré la sensibilisation l’insécurité routière perdure Comme l’on s’y attendait, la nuit de fin d’année à  Bamako est généralement une nuit d’accidents. Partout la circulation est dense, voitures et engins à  deux roues forment une file indienne le long des artères. Des embouteillages sont observés dans les lieux prisés des jeunes tels que les devantures des hôtels, les bars restaurants, les boites et dancings etc. Conscient de cette réalité, les autorités du Mali ont envisagé de prendre des dispositions pour prévenir ou atténuer les accidents cette nuit là  en renforçant les agents de la circulation routière. A cet effet, les policiers et gendarmes ont été mobilisés dans les intersections, carrefours et près des feux de signalisations (tricolores) pour réglementer la circulation. Un 4×4 plongé dans le fleuve Malgré les embouteillages cette nuit là , certains roulaient à  tombeau ouvert, histoire de manifester leur joie, ou d’arriver vite aux lieux de réjouissances. Par ailleurs, d’autres s’adonnaient à  l’alcool afin de mieux fêter. En conséquence sous l’emprise des stupéfiants, ils déambulaient de gauche à  droite provocant des accidents. D’autres ont terminé leurs courses dans le fleuve . Il s’agit d’un 4×4 de marque « Land Cruiser » dans sa folle course a percuté la barre de sécurité du pont des martyrs avant de terminer sa course dans le fleuve. Ses trois occupants seront tués sur le coup. Cela nous interpelle tous, parents, autorités politiques et forces de sécurité pour avoir une jeunesse saine et compétitive dans l’avenir.

Nuit de la Saint-Sylvestre : 58 cas d’accidents

Les statistiques du service des urgences du centre hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako nous indiquent que la nuit du réveillon de la saint -sylvestre 2010 a enregistré 58 cas d’accidents. Déterminés à  vivre la fin de l’année 2009 avec effusion et à  accueillir 2010, dans la joie, les maliens sont sortis très tôt de chez eux, pour rejoindre les lieux de réjouissances et temples de la fête. C’’est donc dans cette ambiance que les accidents sont survenus. Mais il y a eu plus de peur que de mal, parmi ces accidentés et aucune perte en vie humaine n’a encore été signalée. Beaucoup d’efforts déployés par la force de l’ordre Comme l’on s’y attendait, la nuit de fin d’année à  Bamako est généralement une nuit d’accidents. Partout la circulation est dense, voitures et engins à  deux roues forment une file indienne le long des artères. Des embouteillages sont observés dans les lieux prisés des jeunes tels que les devantures des hôtels, les bars restaurants, les boites et dancing etc. Conscient de cette réalité, les autorités du Mali ont envisagé de prendre des dispositions pour prévenir ou atténuer les accidents cette nuit là  en renforçant les agents de la circulation routière. A cet effet, les policiers et gendarmes ont été mobilisés dans les intersections, carrefours et près des feux de signalisations (tricolores) pour réglementer la circulation. Excès de vitesse, pétards et abus d’alcool Malgré les embouteillage cette nuit là , certains roulaient à  tombeau ouvert, histoire de manifester leur joie, ou d’arriver vite aux lieux de réjouissances. Par ailleurs, d’autres s’adonnaient à  l’alcool afin de mieux fêter. En conséquence sous l’emprise des stupéfiants, ils déambulaient de gauche à  droite provocant des accidents. D’autres ont terminé leurs courses dans des quartiers populaires comme Bozola ou Niaréla. Ces accidentés ont entre 15 ans et 35 ans et sont en majorité des hommes. En marge de la circulation routière les pétards ont aussi causé des accidents dont 6 (six) cas de blessés. La compétence des Urgences et des sapeurs-pompiers Pendant que les autres s’amusaient, ces hommes en blouses blanches et soldats de feu étaient à  pied d’œuvre pour sauver les victimes d’accidents. On entendait ainsi le retentissement des véhicules de sapeurs pompiers ou le cri des ambulances qui déchiraient l’air vers les structures de santé. La plupart se dirigeaient à  l’hôpital Gabriel Touré. Comparativement au jour de la fête de Tabaski qui a enregistré 256 accidents dont 7 morts, la nuit du réveillon de la saint Sylvestre n’a enregistré.

Saint Sylvestre : Quelles mesures pour réguler la circulation routière ?

Par ces temps, l’on assiste à  un balai de festivités marquant d’une part le terme de l’année écoulée, et d’autre part, l’entame de la nouvelle année. Mais le casse-tête demeure dans le rang des usagers de la circulation qui ne savent plus ou donner de la tête avec l’invasion dans les rues, de conducteurs de tout acabit. Mesures routières Si l’on en croit les responsables de la circulation routière, des mesures seront prises cette année pour apporter un changement significatif dans l’amélioration de la circulation. Avec les festivités de la Saint Sylvestre, l’effervescence sera fortement de mise dans les rues de Bamako ainsi que les capitales régionales du Mali. Comme d’habitude, le problème de fluidité de la circulation va inéluctablement se poser. Pour avoir d’amples informations sur les mesures prises par les forces de l’ordre pour désengorger la circulation, nous avons tendu notre micro au commandant Cheikné Magassouba, commissaire principal adjoint de la Compagnie de circulation routière (CCR). A entendre M Magassouba, le souci principal des forces de la sécurité routière demeure une meilleure régulation de la circulation. «Â Dans la capitale, une vingtaine de motos circuleront en assurant la permanence. Nous avons à  C’œur de permettre aux usagers de circuler sans être gênés. » Ainsi, dit-il, il sera procédé au renforcement du dispositif de sécurité routière. Même les périphéries de Bamako seront pris d’assaut par les agents qui seront déployés sur toute l’étendue de la capitale, d’autres sillonneront les artères de la ville de 31 décembre au 1er janvier. En terminant ses propos, M. Magassouba a conseillé aux usagers de rouler en toute prudence, d’être courtois, et de respecter le code de la route. Bamako en mode sécurité Quant aux agents de la protection civile, ils entendent prévenir les dangers. Par ailleurs, ils entendent diligenter les interventions afin que la sécurité des personnes soit assurée. Selon le capitaine Touré, de la station de Dravela, les véhicules seront déployés partout, surtout les diverses zones d’attraction de la capitale tel que l’hôtel Olympe, la Tour de l’Afrique, l’avenue de la Nation, la rue Blabla, la sphère de jeux appelée Lunar park… « Nous demandons aux populations de comprendre la mission à  nous confiée et de nous rendre la tache facile. Car bien souvent, les usagers de la circulation ne nous cèdent pas le passage en cas d’urgence ». En tout cas, il faut signaler que l’imprudence des usagers a toujours contribué aux accidents. Beaucoup de gens profitent des circonstances de fête et de réjouissance populaire pour se lancer avec des engins sur la route. D’o๠souvent la survenue d’accidents qui pouvaient être évités. Cependant, vu, l’engouement que les fêtes suscitent, certains usagers de la circulation s’abstiennent de faire le moindre déplacement, ces jours.

Bye-Bye 2009 ! Bonjour 2010 !

Mme Fatoumata Doumbia dite Fifi « Nous sommes entrain de nous tresser pour la fête de fin d’année. Le jour de la fête, je fêterai à  la maison avec les membres de la famille. l’année 2009 pour moi a été une année de de difficultés dues au manque d’argent et cela a bloqué toutes nos activités. Malgré cette cherté de la vie, les préparatifs vont bon train et nous sommes contents cependant. Nous fêtons la Saint- sylvestre et nous comptons faire comme d’habitude, C’’est à  dire saluer les amis, les voisins et souhaiter la paix, la santé et le bonheur pour tous les Maliens. Je dis surtout à  la jeunesse de faire très attention et de rouler doucement. On assiste souvent à  des cas malheureux qui peuvent aller jusqu’au pire. Nous ne le souhaitons pas mais, la prudence doit être de mise ». Oumou Berthé, coiffeuse : “Nous faisons ce que nous pouvons. Mais cette année la clientèle est timide. Malgré tout, nous recevons les clientes qui commencent à  venir de tous les horizons. Cela s’explique par le fait que les gens n’ont plus d’argent et le peu qu’ils ont, ils ne le gaspilleront pas pour les fêtes qui sont passagères. En tout cas pour l’instant, nous ne faisons pas de bonnes affaires. Espérons que la clientèle va augmenter d’ici là . Il faut savoir aussi que les hommes sont devenus pingres. Ils fuient leurs responsabilités. Les femmes se débrouillent seules, ce n’est pas intéressant. Pour les fêtes, je souhaite à  tout le peuple Malien de très bonnes fêtes. Nous déconseillons aussi l’abus d’alcool parce que cela peut entraà®ner des surprises désagréables  » Seydou vendeur de poulet au marché de Fadjiguila  » Pour le moment ça ne va pas trop. Depuis le matin on n’a vendue quelques poulets. Je ne sais pas pourquoi cette année C’’est comme çà . Il faut dire aussi que le poulet est devenu cher et ce n’est pas donné à  tout le monde surtout avec cette vie chère de s’en procurer. Les prix varient entre 1750 et 3000 F. Comme les fêtes arrivent et nous trouvent en bonne santé, on ne peut que remercier Dieu. Nous prions pour tous les maliens et nous leur souhaitons bonnes fêtes. 0 Que ferez vous le jour de la fête ? Quel bilan tirez vous de l’année 2009 ? Qu’est ce vous inspire de l’année ? Cheik Tounkara commerçant au Marché de Fajiguila  » à‡a va un peu. Comme C’’est le début, les gens ne se bousculent pas mais C’’est pas mal. Je vends des sacs, des jeans et autres habillements pour Tanties et pour jeunes. Vous savez le manque d’argent fait que les parents choisissent une seule tenue pour toutes les fêtes. On les comprend ce n’est pas facile partout. Par exemple la Tabaski, les musulmans fêtent en famille et on n’a pas besoin de beaucoup de choses pour ça. Par contre Noà«l et le 31 décembre les gens dépensent énormément sur ces deux festivités lors de là . Cette année les fêtes sont trop rapprochées et les gens n’ont pas d’argent » Mme Oumou Diallo, cliente :  » Je suis venue acheter ma robe pour la fête. Il faut dire que tout est cher. Je ne sais pas si C’’est parce que C’’est l’approche des fêtes. Je me dis aussi que C’’est dû à  la pauvreté : les commerçants sont pauvres, les clients également, C’’est très difficile. Pour moi, C’’est normal qu’on fasse la fête du fait qu’on a la santé, la paix. Cependant il faut déplorer l’exagération et cultiver la solidarité en partageant le repas avec ceux qui n’en n’ont pas. à‡a renforce les liens et Dieu aime ça. Je prie pour une année de paix, beaucoup de santé, la joie et l’amour et beaucoup d’argent”. Alpha Oumar Ly, opérateur économique et conseiller communal  » Le jour de la Saint Sylvestre, je restai en famille avec mes amis tout en partageant le gâteau du nouvel an. Le bilan de l’année 2009 qui tire sa révérence a été positif dans la mesure ou ma famille et moi avons été préservés des maladies et des accidents grâce à  Dieu. De même que sur le plan financier, je loue Dieu de pouvoir me donner la force de joindre les deux bouts malgré la cherté de la vie en l’occurrence pour les produits de première nécessité, un phénomène mondial. Mais les affaires n’ont pas été à  la hauteur du souhait. En observateur politique et économique, le Mali a fait un progrès notoire malgré la crise, surtout dans le domaine de la santé, des infrastructures ou du logement. Le chef de l’Etat a pu maintenir le Cap sur ces domaines et J’apprécie cela. Mais à  noter que tout n’a pas été rose dans d’autres domaines. Le Mali se trouve dans la turbulence au niveau de l’éducation, de la lutte contre corruption, et du népotisme qui ont gagné du terrain et les marchés publics surtout au moment des attributions. Quant à  l’année 2010 qui débute dans quelques heures, elle marquera le Cinquantenaire que notre pays va fêter avec faste. Ce qui laisse une bonne perspective pour un vrai décollage économique avec la découverte de l’or noir et le forage des premiers puits. Sans oublier le désengorgement de la circulation routière avec la construction du 3ème pont et de l’échangeur multiple. Que Dieu bénisse le Mali. Je souhaite bonne et heureuse année 2010 à  tous les maliens. Je conseille aux jeunes d’être prudents en cette période de fête dans la circulation pour ne pas transformer cet événement heureux en désastre. A cet effet, je lance un appel aux autorités afin d’atténuer les accidents de la circulation routière ».

31 décembre au Mali : La fête des « poulets »

Une fête nationale Au Mali, le 31 décembre est considéré par tous, comme une seconde fête nationale. Tous sans exception la célèbrent, chrétiens, musulmans, animistes, paà¯ens, athées… Le 31 est même, la date la plus attendue par les inconditionnels de l’ambiance. Tout le monde «se met sur son 31 le soir. » C’’est un concours d’élégance en un mot. Les hommes tirés à  quatre épingles, dans leurs beaux « costars » et la gent féminine dans ses plus belles parures. C’’est l’élégance ce soir là . Un diner partout Chacun organise un dà®ner à  la maison, avec toute la famille. Les jeunes garçons font des cotisations afin de pouvoir louer un local oà¹, ils iront fêter toute la nuit. Les filles quant à  elles, sont plus préoccupées par les habits, chaussures et coiffures du 31. Elles font l’impossible pour être les plus vues ce soir là . Certaines n’hésitent même pas à  s’endetter pour s’acheter leurs accessoires de beauté. Des jeunes garçons aussi empruntent de l’argent pour payer leurs cotisations du soir, pourvu seulement de pas être la risée de tous. Du poulet au menu ! Le menu du diner du 31 décembre au Mali, C’’est le poulet. Tout le monde mange du poulet jusqu’à  étourdissement. C’’est la période propice donc pour les vendeurs de cette volaille dont le prix est doublé à  la veille de la fête. Les poulets habituellement vendus entre 1500 F et 2000 FCFA selon la taille, se retrouvent à  3000 ou 4000 FCFA. Les commerçants se font des sous. Tous sont contraints d’acheter parce que, un 31 sans poulets, est considéré comme nul. Partout o๠vous allez à  Bamako et partout ailleurs au Mali, le plat principal, C’’est le poulet. Juste les accompagnements divergent. Certains le font avec des frites de pomme de terre et des hors d’œuvres, d’autres avec du petit poids ou encore de l’aloco (banane plantain grillée). Comment se déroule la fête Elle se fait de plusieurs manières. Les chrétiens après avoir diné, vont à  l’église pour la messe. Ils prient, chantent et dansent toute la nuit. Même si beaucoup, vont dans les diners après minuit. Les autres, c’est-à -dire les non chrétiens, commencent l’ambiance depuis 21h.Pour ceux chez qui il y a dà®ner, on commence à  mettre les premiers sons entre 20h30 et 21h. Les invités viennent petit à  petit à  partir de 23h, minuit. La fête débute normalement vers 1h du matin. Les pétards fusent de tous les côtés. A minuit, tous le monde s’embrasse et se souhaite les vœux de nouvel an. Après, C’’est la coupure du gâteau pour certains. En route pour les boites de nuit Après le diner, la plupart des jeunes maliens se dirigent vers les night-clubs du coin. Signalons que les boites de nuit coutent 10.000 FCFA par personne, au lieu de 5000 F comme d’habitude. Concernant la capitale Bamako, toutes les boites sans exception, refusent du monde. à‡a se bouscule de partout, chacun tenant absolument à  entrer. Les salles de ciné pas en reste Les salles de cinémas ne sont pas en reste dans l’affaire. Elles sont beaucoup plus fréquentées par des couples mariés. Jeunes ou moins jeunes. Et parfois aussi, par des célibataires endurcis, en quête de réconfort moral. Parmi ceux là , figurent ce qu’on appelle, « les plaqués ». C’est-à -dire, ceux qui au départ, devaient passer la fin d’année avec leur douce moitié qui au finish, ne se présentera pas ce soir là . Il faut avouer beaucoup de personnes redoutent le 31, de peur de se voir plaqué ! Bonne fête de fin d’année à  tous. Ambiance mais prudence !

Père Noël : L’homme en rouge qui distribuait des cadeaux

C’’est l’histoire d’un personnage dont la notoriété a vaincu l’usure du temps. Vêtements en fourrure rouge et blanc, bonnet vissé sur la tête, épaisse ceinture de cuir, barbe blanche, le père Noà«l est sans doute Le personnage le plus connu de l’histoire de l’humanité. Qui est-il ? Les versions varient, renforçant l’idée qu’il n’aurait jamais vécu. Une sorte de mythe, de personnage fabriqué par l’imagination des hommes. Seule certitude, le père Noà«l n’a pas des origines africaines. Ses vêtements chauds indiquent bien qu’il est originaire d’un pays hivernal. Ou tout au moins que la période de Noà«l dans son pays d’origine est une période hivernale. Selon une certaine légende, Nicolas de Myre devenu « Saint Nicolas » est le personnage qui a servi de source d’inspiration au Père Noà«l. Celui-ci vivait au quatrième siècle au sud de la Turquie. Il fut contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. La légende de Santa Clauss Au onzième siècle, sa dépouille sera volée par des marchands italiens mais, ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à  Bari en Italie, la relique produirait des miracles. Selon la légende, il aurait ressuscité trois enfants trucidés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tous petits. C’’est grâce à  la réforme des protestants luthériens que le père Noà«l va se confondre au Christ. Ceux-ci rejètent le rôle patronal des saints, remplacent « saint » Nicolas par l’enfant Jésus. Mais, C’’est aux Américains et surtout à  la firme américaine Coca Cola que le personnage va prendre une dimension planétaire. Au début des années 1930, la firme Américaine va demander à  Haddon SUNDBLOM de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi, les enfants seraient incités à  en boire durant l’hiver. Le dessinateur l’habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc. Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maà®tre planétaire de la nuit magique, le Père Noà«l. Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à  l’origine celle de l’enfant Jésus. Certaines manifestations allèrent même jusqu’à  brûler l’effigie du Père Noà«l, mais tout rentra dans l’ordre au fil du temps. La légende faiblit Personnage à  la générosité infinie, le Père Noà«l est réputé pour les cadeaux qu’il distribue aux enfants dans la nuit du 24 au 25 Décembre. Aujourd’hui, l’éveil précoce des consciences des enfants a largement contribué à  déboulonner l’image d’un vieillard qui passe nuitamment de maisons en maisons pour distribuer les cadeaux. En Afrique, l’on est loin, très loin la frénésie canadienne oà¹, les bureaux des postes reçoivent environ un million de lettres pour le Père Noà«l. En 2007 en France, le Père Noà«l aurait reçu plus de 1 600 000 courriers, dont 1 430 000 lettres et 181 200 e-mails. De nos jours, les déguisements du Père Noà«l, mal ajustés, qui sont publiquement arborés ont tout révélé : le Père Noà«l n’existe plus. N’empêche ! l’écho de sa popularité dans la conscience collective implique désormais une formalité à  remplir : faire des cadeaux. Le Père Noà«l n’unit plus seulement les enfants et les catholiques. Il est devenu un véritable phénomène planétaire, si bien que dans des pays n’ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, le Père Noà«l est utilisé comme outil marketing et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille.