Divorces : Pourquoi autant ?

Le taux de divorce grimpe à Bamako. Depuis le début de l’année, les mariages se nouent et se dénouent à un rythme inquiétant. Un recours rapide à la séparation comme solution aux problèmes de couple semble être de plus en plus prisé par les jeunes ménages. Si le phénomène en soi reste décrié dans la société, les raisons qui le sous-tendent sont nombreuses et diverses.

Rien que pour le mois de juin 2019, près de 200 divorces ont été enregistrés au Tribunal de grande instance de la Commune I du District de Bamako, à en croire les chiffres en provenant. Les autres tribunaux du District sont également pris d’assaut, de façon continue, par les nombreux dossiers de demandes de divorces.

Selon l’article 352 du Code des personnes et de la famille, un époux ne peut demander le divorce qu’en cas d’adultère de l’autre, d’excès, de sévices et d’injures graves rendant la vie conjugale impossible, la condamnation de l’autre à une peine afflictive et infamante, l’alcoolisme invétéré, la toxicomanie et le manquement à un engagement substantiel.

Causes diverses

Les causes du divorce sont multiples. Selon Amadou Traoré, sociologue, il y a d’abord l’impréparation des couples. « Deux personnes qui se disent oui dans un court temps, sans prendre le temps de se connaitre véritablement, sont susceptibles de se séparer dès la moindre épreuve », affirme-t-il, avant de pointer également du doigt « le non-respect d’un certain nombre de traditions, ou quand les jeunes se marient sans l’approbation des parents, le mariage allant au-delà des strictes individualités des couples ». « La pauvreté peut être aussi une cause, car même si le couple s’entend bien mais que le quotidien n’est pas assuré, cela peut toujours être source de séparation », ajoute M. Traoré

« De nos jours, les divorces sont aussi fréquents parce que les valeurs traditionnelles sont piétinées. Les jeunes ne reçoivent plus une bonne éducation et ils sont en manque de sens du respect et de la dignité », relève pour sa part Fatim Koné, mère de famille mariée depuis 25 ans.

Pour faire face au phénomène, les mairies de la commune du District entendent prendre des mesures pour freiner le taux de séparation des couples dans la capitale. « La principale règle doit être la préparation des mariés. La prise de conscience dans les ménages doit être primordiale pour que les responsabilités qui naissent après le mariage soient bien assumées par les deux conjoints », prône Moussa Bakayoko, élu municipal en Commune IV.

Winnie Mandela, l’ex-épouse de Nelson Mandela, est morte

Égérie populaire mais controversée de la lutte anti-apartheid, elle fut la deuxième épouse du premier président noir d’Afrique du Sud Nelson Mandela.

Elle s’est éteinte des suites « d’une longue maladie ». Winnie Mandela, l’ex-épouse de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, est morte à l’âge de 81 ans, lundi 2 avril dans un hôpital de Johannesburg, a annoncé son porte-parole. « C’est avec une grande tristesse que nous informons le public que Mme Winnie Madikizela Mandela est décédée à l’hôpital Milkpark de Johannesburg lundi 2 avril », a déclaré Victor Dlamini dans un communiqué.

Egérie de la lutte anti-apartheid durant les vingt-sept années d’emprisonnement de Nelson Mandela, libéré en 1990, elle était cependant devenue une figure controversée.

Celle qui était surnommée la « mère de la nation » a notamment encouragé la violence pendant la lutte contre le régime ségrégationniste.

En 1991, elle est ainsi reconnue coupable de complicité dans l’enlèvement d’un jeune militant et condamnée à six ans de prison, une peine ultérieurement commuée en simple amende.

En 1998, la Commission vérité et réconciliation (TRC), chargée de juger les crimes politiques de l’apartheid, déclare Winnie « coupable politiquement et moralement des énormes violations des droits de l’Homme » commises par le « Mandela United Football Club », un groupe de jeunes hommes aux méthodes particulièrement violentes dont elle s’était entourée.

« Elle était une formidable égérie de la lutte, une icône de la libération », dira d’elle le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, président de la TRC et ami de Nelson Mandela. « Et puis quelque chose a terriblement mal tourné ».

L’image du couple Mandela, marchant main dans la main à la libération du héros anti-apartheid en 1990, a fait le tour du monde. Mais les époux ne se sont jamais retrouvés. Ils ont fini par divorcer en 1996 à l’issue d’une sordide procédure qui a révélé les infidélités de Winnie. Leur animosité a continué, même après la mort de Nelson Mandela en 2013. Il ne lui a rien légué. Furieuse, elle a engagé une bataille pour récupérer la maison familiale de Qunu (sud). La justice l’a récemment déboutée de ses demandes.

Barack et Michelle, ne nous faites pas ça !

« C’est le couple idéal, ils ne DOIVENT pas divorcer » ! Alors que la rumeur enfle, les internautes du monde entier unissent leurs voix pour la démentir ou invoquer les esprits afin que l’évènement redouté n’arrive pas : le divorce des Obama. L’oiseau de mauvais augure se nomme « National Enquirer ». Le tabloà¯d controversé a lancé le mardi 04 février une bombe mondiale : le couple présidentiel fait chambre à  part et « serait au bord du divorce ». Vrai ou faux ? Il semble que seuls les Obama pourraient donner la vraie information à  l’heure qu’il est. Mais le journal croit savoir que Barack aurait eu une aventure que Michelle ne soit pas prête à  pardonner. Elle a donc décidé de ne pas revenir à  Washington après les vacances de fin d’année et de rester seule à  Hawa௠avec ses filles. Les services secrets seraient même en train de tout mettre en oeuvre pour couvrir l’affaire et la Maison Blanche annonce laconiquement que « le président américain avait simplement offert à  sa famille une semaine de vacances supplémentaire ». Alors, anguille sous roche ou rumeur malveillante ? L’effet « Hollande »? « Ah chers médias, après Hollande, vous voulez casser le ménage Obama? » Les fans du président américain, et ils sont des centaines de milliers sur les réseaux sociaux, ont mis le haro sur la presse. Gala publie timidement « Michelle et Barack Obama, le divorce dont on ne veut pas entendre parler » et le journal people français tape sur son homologue américain qui « veut du mal à  Obama ». « Voilà  quatre ans maintenant que le National Enquirer publie comme une ritournelle des rumeurs de séparation au sujet du couple présidentiel » peut-on lire dans l’article. Déjà , en décembre dernier, le selfie de Barack Obama avec la première ministre danoise avait fait le tour du monde. Pas pour la qualité exceptionnelle du cliché mais pour ce que tout le monde avait vu comme une crise de jalousie en direct d’une Michelle Obama possessive. En avait-elle assez de voir son séduisant de mari faire les yeux doux à  Helle Thorning-Schmidt. C’est du moins ce que les tabloà¯ds ont voulu nous faire croire… Que nenni, répond l’auteur de la photographie, un reporter de l’AFP qui assure que les clichés ont été sortis de leur contexte et surtout replacés dans un certain ordre pour appuyer l’histoire de la colère de Michelle. Mas alors, nous autres internautes, fans de Barack, admirateurs de Michelle… Nous sommes un peu perdus dans tout ça. Mais une chose est sure, c’est que nous ne voulons pas voir nos amis (même si ce n’est que sur facebook) se séparer. Ce serait vraiment la fin de nos rêves d’enfants, la preuve que l’amour ne peut résister au pouvoir, que justement le pouvoir corrompt tout homme, même le meilleur, et qu’à  la fin de l’histoire, le pire arrive. Que le prince charmant peut se transformer en crapaud et que la mode du scooter se répand outre atlantique… Et ça, nous ne voulons pas le croire, ah non, pas de « Scandal » à  la Maison Blanche des Obama ! Alors, Michelle et Barack, par pitié, ne faites pas ça, ne divorcez pas !

Augmentation des divorces : un danger pour la société ?

Le mariage, pilier de la société malienne, est-il en train de vaciller ? Le divorce, auparavant tabou, est devenu courant. Les causes et les conséquences de cette évolution suscitent des interrogations auxquelles ont tenté de répondre les membres du Projet de Renforcement des Capacités des Organisations Féminines au Mali (RECOFEM). Une enquête d’un an Sa coordinatrice, Stéphanie Elisabeth Condé, a présenté le 6 juin les résultats d’une étude menée à  partir d’août 2011 par deux juristes, Foumata Djourté et Alassane Maà¯ga. Pendant un an ils ont sillonné Kayes, Mopti, Gao et trois communes de Bamako pour trouver des réponses. Ils ont minutieusement étudié des cas de divorce afin de pouvoir proposer des explications claires. Les résultats de l’enquête montrent que le taux de divorce est très élevé. Selon M. Maà¯ga, ce sont les femmes qui demandent le plus souvent le divorce. Les causes concrètes de la rupture (adultères, injures, bagarres…) ont souvent des racines plus profondes, telles que des problèmes économiques ou la non-préparation des époux à  la vie en couple. « Un phénomène de société qui transcende les clivages » La banalisation du divorce a des conséquences néfastes, estiment les responsables du RECOFEM. Trop de divorces déstabilisent les cellules familiales, les individus et plus largement la société. Le drame des mères célibataires en est l’une des manifestations. Contrairement à  ce que l’on pourrait penser, le phénomène est généralisé. «l’augmentation du nombre des divorces ne se limite pas aux seules zones urbaines ou à  des couches sociales spécifiques. Il s’agit bien d’un phénomène de société qui transcende les clivages culturels, économiques, de statut social ou de niveau de développement d’un pays », a-t-il déclaré. Il est pour le moment malaisé de savoir quelles seront les conséquences sur cette situation de la réforme du Code de la famille, qui reconnait juridiquement le mariage religieux et autorise dans certains cas le mariage à  partir de 15 ans pour les femmes.

Quand mariage rime avec divorce au Mali

On n’irait pas jusqu’à  dire que divorce est synonyme de mariage, mais en tout cas, plus de 50 % des mariages célébrés chaque année, aboutissent incontestablement à  des divorces. A la célébration d’un mariage, ne dit-on pas : pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à  ce que la mort vous sépare ? On constate à  regret, que de plus en plus de mariages se font uniquement pour le meilleur et quand le pire sort la tête, rien ne va plus. Chacun se cherche de son côté. Trop de mariages précipités à  Bamako… Cela survient généralement lorsque les couples se précipitent dans le mariage. Se disant qu’il faut se marier parce les autres le sont. Ils ne prennent pas le temps de se connaà®tre. Or, connaà®tre son partenaire est très important pour la pérennisation d’une vie conjugale. Elle n’est pas toujours rose dans la vie. l’Etre humain n’étant pas parfait, chacun doit accepter les défauts de l’autre et conjuguer avec. Comme on le dit, à  l’impossible, nul n’est tenu ; Surtout quand on aime pour de vrai. Les femmes, matérialistes dans le mariage ? Cependant, certaines personnes attribuent les divorces au manque d’amour dans les couples. C’’est possible, mais ce manque d’amour a débuté quand ? Avant ou après le mariage ? On serait tenté de dire que ça dépend. Mais de quoi exactement ? Salif confesse avoir peur des femmes : ‘’Ce sont de véritables sangsues. Quand elles finissent de te sucer, elles te jettent comme une serpillière. Je suis divorcé depuis 2 ans. Je me demande sincèrement si je vais me remarier un jour. Ma femme et moi nous nous sommes connus quelques mois avant notre mariage. Dès la première fois o๠je l’ai vue, je suis tombé amoureux. Je suis employé dans un ministère de la place. Je pense que C’’est ce qui a attiré mon ex-femme. Mon portefeuille !!! Un mois à  peine après notre mariage, les disputent ont commencé. On n’arrivait plus à  se comprendre. Je me suis rendu compte assez vite que je m’étais trompé de partenaire. Tous les jours, des dépenses par ici, par là . Les mariages, les baptêmes, les réunions entre amies. Tous cela commençait à  me gonfler sérieusement. Nous en avons discuté à  maintes reprises mais rien n’y faisait. Elle n’en faisait qu’à  sa tête. Quand je lui ai demandé de diminuer un peu ses dépenses extravagantes, elle m’a fait savoir que je l’ai épousé pour satisfaire ses besoins financiers , et que si je ne m’en sentais pas capable, je pouvais aller voir ailleurs. Non mais, vous vous imaginez ces propos ? J’ai longtemps supporté ses caprices en espérant qu’elle change, en vain. J’ai finalement opté pour le divorce. ‘’ Ce sont donc les raisons qui ont poussé Salif à  redouter autant les femmes. Divorce rime t-il avec intérêts financiers ? Fatimétou quant à  elle est secrétaire dans un cabinet d’études. Elle est mariée et mère de deux gosses : ‘’J’attribuerais les causes des divorces aux intérêts financiers. La plupart des gens, aussi bien les hommes, que les femmes, se marient de nos jours, par intérêt. Mais, le cas le plus fréquent est celui des femmes. De nos jours, les filles visent les bons partis comme on dit. C’est-à -dire, les hommes qui ont de l’argent à  volonté. Les femmes en général, aiment se faire entretenir. Donc, la vue de l’argent leur fait briller les yeux. Et les hommes qui les connaissent bien, misent sur le pouvoir de leurs poches pour amadouer la fille et ses parents. Il gâte sa future belle famille de cadeaux de toutes sortes : Argent, bijoux, motos, et plein d’autres choses. Une fois les beaux parents amadoués, il est sûr quel’affaire est dans la poche. Et, à  peine quelques mois succédant le mariage, les problèmes commencent. Parce que monsieur a eu déjà  ce qu’il veut. Il comble sa belle famille de toutes les gâteries. Et C’’est parti pour les emmerdes. Il est certain qu’aucun mariage construit sur la base de l’argent, ne fera jamais long feux. « Mon mari et moi sommes mariés depuis cinq ans. Nous avons vécu quatre années en concubinage avant de nous lancer dans le mariage. Il fallait qu’on apprenne à  se connaà®tre parce C’’est très important dans un couple. La communication et la compréhension sont les bases de la durabilité au sein de tout couple. », ajoute Fatimétou. Les divorces ont des causes multiples. Et la plupart du temps, la cause principale, c’est l’incompatibilité au sein des couples et la précipitation dans le mariage. Mais comme le chante Amadou et Mariam, le dimanche à  Bamako, c’est le jour des mariages !