Kenya: Odinga pose ses conditions

Raila Odinga, leader de l’opposition kényane pose des conditions pour sa participation à la nouvelle date d’élection présidentielle, qui se tiendra au 17  octobre 2017 au Kenya.

« Après l’invalidation  du scrutin passé par la Cour suprême, le nouveau scrutin présidentiel aurait lieu le 17 octobre, dans une limité de deux mois indiqué dans la constitution. », a décidé la Commission électorale.  Odinga, près avoir remporté la victoire en faisant recours à la justice, veut s’opposé à la date déclaré par la Commission. Il pose des conditions, qui sont un audit du système électronique de ‘‘Independent Electoral and Boundaries Commission’’ (l’IEBC), la démission de plusieurs de ses membres et la possibilité pour toute personne éligible  de se présenter à la nouvelle élection. « N’y aura pas d’élection le 17 octobre, sauf à ce que les termes et conditions que nous avons énumérés dans ce communiqué soient remplis par l’IEBC », a-t-il prévenu.

La Commission a décidé lundi que seuls MM. Kenyatta et Odinga figureraient cette fois-ci sur les bulletins de vote et que les six autres candidats, qui avaient réuni moins de 1% des voix lors de la première élection, ne pourraient pas se représenter.

Ekuru Aukot, a réagi face à cette décision et devait présenter mardi devant la Cour suprême une motion lui demandant de clarifier qui serait autorisé à concourir ou non le 17 octobre. Saisie par l’opposition. La Cour suprême a eu à annuler le résultat du scrutin du 8 août, auquel  M. Kenyatta avait été proclamé vainqueur avec 54,27% des voix, contre 44,74% à M. Odinga.

La Cour ayant déplore la mauvaise tenue des élections comme fréquent en Afrique. Elle a déclaré, qu’elle était en désaccord avec la constitution et que l’égalité, la transparence faisait défaut.

Suite à la manière  dont  tenue des élections se sont, la crédibilité de la Commission électorale est en  jeu. La Cour suprême a ainsi observé qu’elle avait « échoué, négligé ou refusé » de conduire les élections conformément à la loi.

M. Odinga, candidat depuis 1997, 2007, 2013 jusqu’en 2017, a également sollicité mardi un audit approfondi du système électronique de la Commission, qui selon lui, « ne nous a pas donné accès à ses serveurs », malgré une injonction en ce sens de la Cour suprême.

D’ici 22 septembre, la Cour suprême La Cour suprême doit publier les motivations de son jugement. Cette décision est attendu par l’IEBC, enfin de prendre connaissance des faits qui leurs sont reprochés pour rendre plus crédible l’élection prochaine. L’opposition menace de ne pas prendre part à la nouvelle date prévue pour le 17 octobre l’élection présidentielle, au cas où ses revendications ne seront pas prises en compte.  Suite à la proclamation de la victoire de M. Kenyatta le 11 août passé, avait été suivie de violences qui avaient pour bilan au moins 21 victimes, pour la plupart tuées par la police, dans plusieurs bastions de l’opposition dans l’Ouest et à Nairobi.