Cinq évènements qui ont marqué l’année 2017 au Mali

2017 tend vers sa fin et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a été rythmée. L’occasion pour nous de revenir sur cette année riche en évènements. Avec cette liste, non exhaustive, le Journal du Mali vous retrace l’année 2017.

Sommet Afrique-France


Après 2005, Bamako abritait pour la seconde fois le sommet Afrique-France. Avec les nombreuses menaces d’attaques terroristes qui planaient, organiser ce forum était un immense défi. Réussi, durant les deux jours du forum (13 et 14 janvier), aucun incident n’a été déploré, en partie grâce à un important et dissuasif dispositif sécuritaire. Ce sommet était également l’occasion pour le président français, François Hollande de faire ses adieux à ses homologues africains, lui qui avait déclaré quelques semaines auparavant ne pas vouloir se représenter pour un second mandant. Un dernier baroud d’honneur donc qu’Hollande tenait absolument à ce que cela se fasse à Bamako, là où il avait déclaré « vivre la journée la plus importante de ma vie politique ». «De tous les chefs d’État français, François Hollande aura été celui dont le rapport à l’Afrique aura été le plus sincère et le plus loyal» assurait le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Placé sous le thème de la « paix, l’émergence et la sécurité » Hollande a réitéré l’engagement de la France à côté de l’Afrique. 23 milliards d’euros pour des projets de développement sur les cinq prochaines années, des formations pour les militaires sont entre autres quelques-unes des promesses faites lors de ce sommet.

Attentat du Camp MOC

2017 a été une année marquée par de nombreuses attaques, dans le Nord, le Centre et même au Sud du Mali. Mais l’attaque qui a causé le plus la psychose est celle perpétrée contre le camp du mécanisme opérationnel de coordination (MOC), le 18 janvier 2017. Un véhicule piégé aux couleurs du MOC, et conduit par un kamikaze du groupe djihadiste Al-Mourabitoune, force le barrage d’entrée du camp avant d’exploser . Une forte déflagration qui a laissé derrière elle un sinistre innommable. A chaud on dénombre, un bilan de 77 victimes, des corps déchiquetés, une centaine de blessés, et un traumatisme auprès des survivants. Un mois plus tard, le bilan est revu à la baisse, 54 morts selon la MINUSMA, mais dans la foulée l’AFP affirme qu’il y aurait eu 61 morts. Une chose est sure, c’est que cet attentat au modus operandi jusqu’alors inconnu au Mali est le plus meurtrier de l’histoire du pays.

Grève des médecins

Un front social en ébullition. Le Mali a connu plusieurs grèves cette année. Magistrats, secteur banquier, transporteurs, enseignement secondaire et supérieur, mais si une seule devait retenir l’attention, ce serait celle du secteur sanitaire. Entamée le 9 mars, la grève illimitée a duré en tout 38 jours. Une éternité pour les nombreux malades et leurs proches. En dépit du service minimum, et l’absence de chiffre concret sur les nombres de décès à cette période, on n’imagine sans mal que les conséquences ont été sinistres.

Plateforme An  a Bana

Elle est la personnification du combat contre la révision constitutionnelle voulue par le gouvernement cette année. Hommes politiques, activistes, artistes, et inconnus, tous se sont rassemblés sous cette bannière pour dire non à la révision de la constitution. Une véritable marée humaine a défilé dans les rues de Bamako le samedi 17 juin pour dire son refus à la réforme. Une mobilisation qui a fait reculer le gouvernement, qui le 21 juin a annoncé le report, avant d’annoncer deux mois plus tard surseoir à la réforme « dans l’intérêt supérieur de la Nation et de la préservation d’un climat social apaisé » selon les mots du président IBK.

Retour d’ATT

Cinq ans qu’il était à Dakar. L’ancien Président de la République, Amadou Toumani Touré, accompagné de sa famille a fait son retour à Bamako le 24 décembre. Un retour triomphal pour l’ex chef d’Etat, accueilli en véritable « rock star » par les Maliens. Nombreux d’entre eux ont réservé un accueil chaleureux à ATT, tout le long de sa parade triomphale de l’aéroport au domicile du Président IBK, où un déjeuner lui a été offert. 

Message du président IBK suite aux évènements de Kidal

Mes chers compatriotes, Vous avez suivi les développements tragiques que les mouvements armés ont tenu à  donner à  la visite du Premier ministre à  Kidal, samedi 17 mai 2014. Cette visite avait pour but d’apporter aux populations éprouvées de nos régions septentrionales, un message fort de paix, d’espoir et de solidarité. Avec une importante délégation, le Premier ministre et une dizaine de ministres ont été chaleureusement accueillis à  Tombouctou et Gao. Il n’en ira hélas pas de même à  Kidal, o๠ils furent reçus sous des balles et des tirs à  l’arme lourde de groupes armés. Nous qualifions cela d’acte crapuleux et de lâche trahison de tous les engagements antérieurs, notamment ceux contenus dans les Accords de Ouagadougou. Et ce n’est là , ni plus ni moins, qu’une déclaration objective de guerre à  l’Etat du Mali, au moment o๠tout est mis en œuvre pour relancer les pourparlers devant conduire à  une paix définitive au Nord, à  travers un dialogue inclusif. Bien qu’en nombre nettement insuffisant, conséquence de l’application de l’Accord préliminaire du 18 juin 2013, les soldats de l’armée régulière se sont vaillamment acquittés de leur mission de protection de la République et de ses institutions, face à  des groupes armés qui, eux, ont mis à  profit ledit accord pour reconstituer leurs forces, dans une insolente et incompréhensible liberté de mouvement et de manœuvre. Sous les balles de snipers qui n’hésitent pas, à  leur manière lâche, à  se servir de femmes et d’enfants comme chair à  canon, comme bouclier humain placé entre deux feux, des soldats de l’armée malienne ainsi que de paisibles citoyens, sont tombés. Ils sont tombés dans la ville malienne de Kidal, malienne à  tous égards. Et même dans l’esprit comme dans la lettre de l’accord préliminaire de Ouagadougou, il ne peut subsister aucun doute sur l’appartenance de Kidal à  la République du Mali dans ses frontières internationalement reconnues. Y compris par les mouvements armés signataires de cet accord, devenus les sinistres signataires du bain de sang du 17 mai dernier dont le Mali n’a que faire. Comble de l’abjection, l’armée malienne s’étant trouvée en situation d’assurer, seule, la sécurité des déplacements terrestres de la délégation du Premier ministre, les groupes armés ont investi le gouvernorat dès lors dégarni, ont pris en otage le personnel et les agents en place, et en ont froidement assassiné plusieurs. Je vous fais le serment que ces crimes odieux ne resteront pas impunis. Devant nos soldats et agents de l’Etat morts sur le champ de l’honneur, en hommes d’honneur, nous nous inclinons. La République et la nation s’inclinent. Ils sont morts en mission, dignes fils du Mali qui ne saurait jamais les oublier ! En mon nom, au nom de la nation malienne, au nom de la République du Mali, je formule mes condoléances les plus sincères aux familles de tous ceux qui sont tombés lors de ce tragique événement. Aux blessés, je dis que le gouvernement entreprend tout ce qu’il est possible pour qu’ils recouvrent la santé au plus vite. A nos courageux soldats, policiers, gendarmes et agents de l’Etat se trouvant à  Kidal, que la folie des ennemis de la paix cherche à  transformer en champ de bataille, je dis : le Mali est avec vous, la vérité est de votre côté, et tous ceux qui aiment la vérité sont avec vous. Mes chers compatriotes, Le Premier ministre, dont je salue le courage, le sang-froid, l’esprit patriotique et le sens élevé de l’Etat, ne posait aucun acte de provocation à  travers cette visite à  Kidal. Au contraire, suivant en cela mes instructions, et dans l’exercice de ses prérogatives, il s’y rendait pour écouter notre peuple, en prélude aux pourparlers dont les animateurs et les détails se mettent en place autour de l’ancien Premier ministre Modibo Kéita, aà®né de valeur et de mérite. On ne peut comprendre, ni justifier, l’attitude de ceux qui, après avoir souscrit ou adhéré à  l’unité et l’intégrité territoriale du Mali, s’opposent à  l’arrivée du Chef du Gouvernement de la République dans une partie du territoire national. On ne peut comprendre, a fortiori accepter, qu’ils s’opposent par la violence, au point d’attenter à  leur sécurité et à  leur vie, à  une mission de hauts responsables de l’Etat ayant pour objet la mobilisation de l’administration locale pour la paix. On ne peut comprendre, encore moins tolérer que, dans l’environnement socio-politique qui est présentement le nôtre, largement ouvert au règlement politique des différends, et marqué par l’existence d’accords auxquels les uns et les autres ont adhéré, l’on ne puisse pas entamer un dialogue sincère devant déboucher sur un accord de paix définitif et global. On ne peut comprendre que, précisément au moment o๠J’ai mis en place un dispositif devant concrétiser cette volonté de paix que J’ai fortement exprimée, et que partage l’immense majorité du peuple malien, des acteurs du processus de paix choisissent la violence comme mode d’expression et décident d’éventrer l’espoir de paix que les Maliens appellent de leur vœu, avec l’accompagnement des organisations régionales et de la communauté internationale. Pour ce qui nous concerne, nous ne faisons pas d’amalgame ; nous ne nous trompons pas d’analyse. Nous savons que, malgré les gesticulations de ces fauteurs de trouble et de guerre, la Région de Kidal compte majoritairement des Maliens qui n’aspirent qu’à  la paix, au bien-être et à  la considération dont notre politique-phare, la décentralisation poussée jusqu’à  la régionalisation, est porteuse. A ces braves et honnêtes citoyens dont je mesure les difficiles conditions de vie, je réitère mon profond respect. Je leur dis que les tragiques événements de Kidal qui nous endeuillent ne nous feront pas dévier du chemin que nous nous sommes tracés : le développement, le développement rapide et visible dans tout le Mali, sur l’ensemble du territoire malien. D’o๠les agences de développement régional qui seront mises en place et seront opérationnelles dans un délai de six mois, instruction ferme que J’ai donnée au gouvernement dès sa mise en place. Oui, le développement harmonieux, intégré et intégral du pays ! De Diboli à  Labezzanga, de Zegoua à  Tinzawaten. Partout, le Mali utile ! Nulle part, un Mali moins utile ! Et jamais, un citoyen malien privilégié par rapport à  un autre ! Tous les citoyens sur le même pied d’égalité, toutes les régions logées à  la même enseigne ! Mais personne ne prendra le Mali en otage. Personne ! Elu pour réunifier le pays, recoudre le tissu national fortement éprouvé, consolider la sortie de crise, car notre pays sort à  peine de la crise la plus insidieuse de son histoire, je n’ai pas d’autre honneur que de remettre à  mon successeur, demain, un Mali debout, uni et un. Ce Mali debout, uni et un ; ce Mali qui arrive à  nourrir, soigner et scolariser ses enfants ; ce Mali qui crée de l’emploi et prend en charge sa jeunesse, je m’y suis engagé et je ne faiblirai pas sur cette voie. Plus jamais, une délégation de l’Etat ne sera prise à  partie à  Kidal. Je ne laisserai pas ces mouvements armés, certains qualifiés de terroristes, d’autres désignés de manière commode comme rebelles, mais tous, réunis et solidaires à  nouveau, comme ils le furent lorsqu’ils perpétraient, ensemble, l’horreur d’Aguelhoc, mais tous, de connivence avec le narcotrafic international, je ne les laisserai pas, disais-je, continuer à  faire la loi, ni à  Kidal, ni dans une autre partie de notre territoire. D’autant qu’il n’est plus permis de douter de la collusion entre les mouvements armés sévissant dans le Septentrion malien et le terrorisme international : samedi dernier, les fanions d’AQMI et d’Ansardine flottaient en effet sur les véhicules des agresseurs, à  côté de ceux du MNLA ; Qui plus est, la prise d’otages ainsi que leurs exécutions sommaires, constituent les meilleures illustrations, quoique macabres, de cette collusion. Le Président que je suis, investi de la confiance des Maliens et tenu par la Constitution du Mali, assumera ses charges, toutes ses charges. Le gouvernement du Mali jouera pleinement son rôle. En particulier, les auteurs de ces prises d’otages et exécutions sommaires seront poursuivis devant les juridictions nationales et internationales. La souveraineté du Mali sur toute l’étendue de son territoire n’étant pas négociable, nos Forces de Défense et de Sécurité en reconstruction assumeront, totalement, les missions que la constitution malienne leur assigne et que les Maliens attendent d’elles. Ceci dit, chers compatriotes, le Mali ne perdra jamais de vue une de ses valeurs cardinales, à  savoir le respect de ses engagements. Nous allons donc au dialogue, convaincus que nous sommes que le salut passe impérativement par là . Le salut si, bien entendu, toutes les parties, le gouvernement du Mali, la communauté internationale, les mouvements armés, s’acquittent de leurs engagements, chacune à  son niveau de responsabilité. C’’est à  ce prix que sera capitalisé le formidable élan de solidarité internationale dont notre pays a bénéficié et pour laquelle je renouvelle la gratitude de toute la Nation. C’’est à  ce prix que peut prospérer le fragile processus de pacification et de réconciliation de notre pays. Vive la paix, pour que vive le Mali, un et indivisible !

L’AEEM, acteur de la révolution démocratique de Mars 91 au Mali

Pour la circonstance, des acteurs du Mouvement Démocratique (MD), du Comité de Transition pour le Salut du Peuple (CTSP) et d’anciens leaders de l’AEEM ont effectué le déplacement. Des figures de la révolution démocratique de Mars 91 Parmi ceux-ci, il y avait les Pr. Ali Nouhoum Diallo et Victor Sys, Bovary Térésa, Oumar Mariko, M. Yaya Karambé, entre autres, ont apporté leur vérité à  l’histoire politique récente du Mali de 1989 à  1992. Pour débattre de la “contribution de l’AEEM à  l’avènement de la démocratie au Mali”, le Dr Oumar Mariko, ex secrétaire général de l’AEEM, a apporté son éclairage aux différents processus qui ont conduit à  la création de l’AEEM, le 27 octobre 1990. Comment l’AEEM a été fondée, les liens qu’elle a eu avec les anciens de l’UNEEM (L’union Nationale des élèves et étudiants du Mali), aux groupes politiques clandestins, les moyens de lutte de l’AEEM, Une fois créée, comment l’AEEM s’est restructurée et quelles sont les difficultés qu’elle a rencontrées ? Quel a été le processus d’élaboration du cahier de doléances du syndicat d’élèves et d’étudiants qu’est l’AEEM ? Quelles relations l’AEEM a eu avec le pouvoir et les autres forces du mouvement démocratique et avec le CTSP ? Au commencement, était l’école de Médecine Selon certains intervenants, l’AEEM est née à  l’école de Médecine de Bamako dans la clandestinité. Cette école était la seule à  avoir un internat à  l’époque. Un moyen pour les étudiants de se réunir en groupe pour échanger et débattre sur la situation scolaire. Pour atteindre leur but, les initiateurs de l’AEEM, par stratégie de lutte, ont tenté d’infiltrer l’Union Nationale des Jeunes du Mali (UNJM) qui était une émanation de l’Union Démocratique du Peuple Malien (UDPM) l’ex-parti Unique au pouvoir. Mais à  l’UNJM qui était dirigé par Choguel Maiga, ils n’ont pas réussi à  changer les choses car, très vite, on leur a fait savoir que cette organisation n’est pas un syndicat. Tout de même, le régime en place a compris leur motivation à  travers les messages et les revendications qu’ils diffusaient. Le 27 octobre 1990, sous l’acropole du lycée de Badalabougou, 39 militants se sont réunis pour créer l’AEEM. Mais ils ont été empêchés par l’autorité, C’’est finalement au CRES que l’AEEM a vu le jour le même jour, C’’est-à -dire le 27 octobre 1990 en mettant en place un bureau de 17 membres dirigé par Oumar Mariko pour la restructuration de l’AEEM, et les réunions du Comité Directeur se tenaient tantôt au Carrefour des Jeunes, tantôt dans des domiciles privés sous la persécution de la police politique. Les éclairage de Oumar Mariko En apportant son éclairage, le 1er secrétaire général de l’AEEM le DR Oumar Mariko témoigne ainsi: « J’ai été le seul à  rédiger l’acte de création de l’AEEM, et J’ai demandé à  Me Hamidou Diabaté d’élaborer les statuts et règlement intérieurs parce que je n’étais pas juriste. Lorsque nous avons créé l’AEEM, je ne voulais pas prendre la direction. Ma première proposition a été Oumarou Dicko qui a refusé, Hamadoun Bâ, mon deuxième choix, a lui aussi refusé. C’’est alors que les gens m’ont obligé à  prendre la tête de l’AEEM », a rappelé Oumar Mariko.  » Après la mise en place de l’AEEM, nous avons croisé le fer avec le pourvoir en place en tant que syndicat ». Selon Mariko, à  ce moment, les associations Adema et Cnid (Comité national d’initiative démocratique) existaient et leur donnaient un espace d’expression pour leur lutte. C’’est pourquoi en 1991, précisément en février, C’’est le mouvement AEEM qui a mobilisé plus de 5000 personnes pour une marche de protestation contre le pouvoir.  » Suite à  cette marche, J’ai été entendu par le commissaire Diamoutene de la brigade anti criminelle », rappelle Mariko. Ce dernier lui aurait avoué qu’il avait reçu l’ordre de l’exécuter. « Heureusement pour moi J’ai été libéré à  cause de la pression des étudiants qui ont fait des marches avec barricades »,sourit t-il. C’’est le 26 mars 1991 que Moussa Traoré a été arrêté par un certain Amadou Toumani Touré. Après le coup d’Etat le CTSP a été mis en place composé par toutes les associations du Mouvement Démocratique y compris l’AEEM. Et le 22 Mars, la mémoire des Martyrs de la révolution de 91 est commémorée chaque année au niveau du Monument des Martyrs de Bamako.

Cinquantenaire de l’indépendance du Mali : un programme ambitieux pour le célébrer

Pour le lancement de ses activités, la commission a organisé une conférence de presse. Le professeur Oumar H. Dicko, président de la commission a informé que durant l’année 2010, plusieurs manifestations de grande envergure sont prévues à  travers tout le pays et à  l’extérieur :  » Objectif : assurer une implication réelle de l’ensemble des maliennes et maliens ainsi que les amis du Mali à  l’occasion de la célébration du cinquantenaire ». Pour la réussite de l’évènement, la commission a mis en place un programme d’activités très ambitieux. Ce programme est divisé en sept grands axes : le premier concerne les activités de communication. A savoir le logo du cinquantenaire, la connaissance du Mali à  travers des jeux et concours. Des vidéo Mali sur 50 ans d’indépendance ; de grandes réalisations du Mali de 1960 à  2010 ; des publications, livres et témoignages, le journal du cinquantenaire etc… Au delà  de ce programme, un plan global de communication sera élaboré avec l’implication des médias nationaux et internationaux. Pour les activités citoyennes, Oumar H. Dicko dira que, le cinquantenaire est une occasion de renforcer le civisme de tous et de concourir à  l’éveil du citoyen de demain grâce à  la connaissance du pays et des attributs de la République (Hymne, drapeau, devise, armoiries et sceaux, institutions etC’…). Forger la mémoire collective…des pères de l’indépendance Il s’agit à  cette occasion de forger la mémoire collective par des témoignages et des hommages à  des résistants et des personnalités qui ont contribué à  l’indépendance, à  la paix, à  la cohésion sociale, à  la bonne gouvernance et au processus de développement économique, social et culturel du Mali depuis 1960. Pour les activités touristiques, culturelles et sportives, le président de la commission a retenu que l’objectif est de faire de l’année 2010 une année de la culture, du tourisme, des arts, de la musique et des sports au Mali. Il ajoutera que Bamako pourrait inviter en 2010 l’Afrique de la musique, des arts, de la culture et des sports grâce à  un concours national comprenant différentes disciplines. Une attention particulière sera portée à  la mise en valeur des jeux traditionnels qui font la richesse de notre patrimoine. Les grands prix du Cinquantenaire Des grands prix du cinquantenaire seront donnés pour certaines compétitions nationales comme les courses de chevaux, de chameaux, de pirogues et de vélos dont les finales pourraient se dérouler à  Bamako et dans les capitales régionales. Le cinquantenaire sera une occasion de célébrer et de se souvenir en 2010 des dates clés du Mali, qu’il s’agisse de l’indépendance, de la 1ère République, de la transition ou de la 3ème République. Les conférences débats et émissions radio-TV, les projections de documentaires et de magazines, les semaines ou quinzaines des pays amis accompagneront la fête. La promotion du Mali sur la scène internationale sera faite à  travers des expositions, des spectacles, des activités culturelles, artistiques et sportives diverses. Dernier axe pour ce programme ambitieux : les aménagements, assainissements, rénovations et décorations de la capitale. S’impliquer dans l’embellissement de l’environnement Des monuments et places seront créées à  Bamako et partout au Mali pour donner une identité visuelle à  la célébration afin qu’elle reste pour les générations futures un témoignage de l’importance que la génération actuelle attache à  l’indépendance. Les maliens devront s’impliquer dans l’embellissement de leur environnement. Le Pr. Dicko a conclu en appelant au patriotisme, à  l’engagement et à  la conjugaison des efforts pour la réussite de ce grand événement. Vivement 2010 !