Immigration féminine : Pour une vie meilleure

27 850 personnes sont arrivées par la mer en Europe depuis le début de l’année 2017, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). 655 autres sont mortes ou portées disparues en voulant tenter la traversée. Malgré ces chiffres sinistres, ceux qui tentent l’aventure sont de plus en plus nombreux. Parmi eux, un nombre croissant de femmes accompagnées ou non de jeunes enfants. Quête d’une vie meilleure pour elles-mêmes mais surtout pour leur progéniture, prise de risque, les migrantes jouent le tout pour le tout et en paient un prix souvent plus lourd que celui des hommes.

Faire témoigner une migrante n’est pas chose aisée. Les langues se délient difficilement, voire pas du tout. Le sujet est tabou, en parler est gênant, voire dangereux. Malgré cette omerta, une Malienne accepte de nous narrer son histoire. Semblable à celle de milliers d’autres femmes, venues d’Afrique, du Moyen-Orient, par le désert ou par la mer. Une histoire d’espoir, minée par les privations et les drames, le compromis et la suspicion, même quand le voyage est fini. « Nos appels sont surveillés, donc je ne serai pas longue, je n’ai pas encore de documents solides, je ne veux pas de problème », lance celle que nous appellerons M., en guise d’introduction. Son périple débute à Bamako le 18 septembre dernier. Depuis la capitale malienne, elle gagne Gao à près de 1 200 km. « À Bamako, l’intermédiaire que j’ai a rencontré, a fait une copie de mon passeport et c’est aussi lui qui m’a payé mon billet ». Une fois arrivée à la cité des Askia, elle est prise en charge par une autre personne. « J’y ai passé deux jours, attendant d’autres qui comme moi voulaient partir. C’est lorsque notre nombre s’est étoffé que nous avons fait route vers le Niger ». À Agadez, une personne qui semble appartenir aux bureaux de l’OIM dans la région vient la voir pour la dissuader de continuer son voyage et lui propose des solutions alternatives. « L’intermédiaire m’a lancé un méchant regard et m’a fait des remontrances en me disant de rester bien sagement dans mon coin si je voulais que mon voyage se passe bien », se souvient-elle. Dans l’extrême nord nigérien où il fait très chaud, elle reste une semaine avant de faire route vers la Libye. « Nous dormions entassés à plusieurs dans des chambres délabrées au milieu des bestioles. Certaines femmes, par crainte de se faire agresser, faisaient leurs besoins à l’intérieur même de la pièce ».

Trajet périlleux Ils sont une vingtaine dans un pick-up à s’engouffrer dans le vaste désert libyen. La promiscuité et l’inconfort sont totaux. « Nous (les femmes, ndlr) étions assises les unes sur les genoux des autres sur la banquette arrière, les hommes étaient à l’arrière ». Attachés entre eux à l’aide de cordes avec un gros nœud tout autour du véhicule pour les empêcher de tomber. Certains d’entre eux sont au bord de l’asphyxie. « La route est difficile et pleine de secousses, beaucoup criaient de douleur à l’arrière mais le chauffeur n’y prêtait aucune attention. La soif est le plus grand défi. La tentation de vider sa bouteille d’un trait est grande mais on s’abstient pour pouvoir en profiter plus tard ». Après presque deux jours de course, les passagers sont priés de bien vouloir continuer à pied. Une marche d’une quinzaine de kilomètres dans un paysage de dunes et de sables épais à perte de vue jusqu’à la ville libyenne de Sahba. Après y avoir passé quelques jours, le groupe gagne Tripoli situé à 700 km de là. « Ça ne ressemble plus à rien. On ne voit que des bâtiments en ruine et des impacts de balles sur presque tout », se souvient M. Un véritable no man’s land où sévissent plusieurs groupes armés depuis la crise de 2011, qui se livrent eux aussi au trafic de migrants. « La déstabilisation de la Libye a eu pour conséquence l’accroissement du trafic. Avec Kadhafi, on n’entendait même pas parler de migrants », analyse Ousmane Diarra, président de l’Association malienne des expulsés (AME).

À Tripoli, ils passent trois semaines cachés dans un entrepôt, dans des conditions exécrables. « Comme nourriture on avait droit à du fromage, du pain et une petite bouteille d’eau. Le soir c’était tout le temps ou presque des pâtes », raconte M. C’est la dernière étape avant la traversée vers l’Europe, étape tout aussi difficile que les précédentes. Entre la surcharge des embarcations, la fragilité de celles-ci face aux flots de la Méditerranée, mais aussi avec la violence. « Ceux qui partent n’ont le plus souvent qu’une vague idée des véritables dangers. Les passeurs sont de plus en plus violents et les femmes, plus fragiles, sont souvent l’objet de violences sexuelles », explique le Dr Brema Ely Dicko, chef du département de sociologie et anthropologie de l’Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako (ULSHB). Pour embarquer à destination de l’Italie, à 300 km des côtes libyennes, il faut payer 700 000 francs CFA. Ceux qui ne les ont pas se font battre, certains sont torturés… « Nous étions près d’une centaine dans le bateau. On se collait du mieux qu’on pouvait. On pouvait sentir l’eau sur nous. Il faisait très froid, nos maigres couvertures ne suffisaient pas », raconte M. dont la voix faiblit à l’autre bout du fil. Avec elle à bord, vingt autres femmes, dont trois sont enceintes. « J’avais beaucoup de peine pour elles. C’est mon sort qui me préoccupait avant tout, mais être enceinte et dans ces conditions c’est difficile. Avant d’embarquer, ils nous avaient dit de crier dès que nous apercevrions les côtes italiennes et que les Européens viendraient nous sauver ». C’est ce qui arriva après huit heures passées en mer : un bateau norvégien de l’opération Triton (pour la surveillance et le sauvetage) les a récupérés pour les conduire vers les côtes siciliennes.

Visage féminin « Il y a autant de femmes qui émigrent que d’hommes. Dans les statistiques mondiales, les femmes seraient même un petit peu plus nombreuses », assure le Dr Dicko. Au Mali, elles seraient 30 à 35% toujours selon le sociologue. « La première cause des départs étaient dans le cadre d’un regroupement familial. Maintenant elles partent toutes seules dans l’espoir de s’assurer des lendemains meilleurs en Occident ». Quatre millions de Maliens au moins vivent  à l’étranger, selon le ministère des Maliens de l’extérieur. Mais ce nombre est loin d’être exhaustif et ne prend pas en compte les migrants irréguliers. « 87% des femmes partent pour des raisons économiques et elles sont pour la plupart adultes et analphabètes », explique Mariam Traoré qui s’occupe des questions du genre au Centre d’information et de gestion des migrations (CIGEM). M. colle à ce profil. Après son divorce, elle a longtemps mûri et préparé son voyage. Trois années lui auront été nécessaires pour rassembler les fonds qui allaient financer son projet. « J’ai trois enfants que j’ai confiés à leur grand-mère. C’est pour eux que j’ai pris le risque de partir. C’est à la femme divorcée de supporter le plus souvent la charge de ses enfants, surtout si le père est polygame. Je veux leur offrir une meilleure vie que j’en ai eu », conclut-elle. Son périple est loin d’être terminé. Notre interlocutrice qui se trouve actuellement dans un centre de la Croix-Rouge en Italie, ne compte que les jours qui la séparent d’une nouvelle opportunité de prendre le large. Pour l’Allemagne, cette fois-ci : c’est l’eldorado qu’elle s’est choisi.

 

Encore plus de femmes députés au Mali !

Il y a au Mali 15 femmes sur 147 députés à  l’hémicycle, autant dire que nous sommes bien loin de la parité à  la rwandaise, o๠la moitié des députés du parlement sont des femmes. Retour au Mali. En 2010, le gouvernement a adopté une politique nationale du Genre, afin d’accroà®tre la participation et la représentativité des femmes aux élections générales mais aussi législatives et communales. Des échéances qui à  chaque fois, voient la faible représentation des femmes aux postes électifs ou en tout cas sur les têtes de listes des partis politiques. Plan d’Action et Stratégie nationale Forte de sa Stratégie nationale, et de son plan d’Action, le ministère de la promotion de la femme, opère avec ses partenaires, un plaidoyer incessant pour changer cet état de fait. Alors que les femmes constituent 50,4% de la population au Mali, elles ne sont par ailleurs que 928 sur 10772 conseilleurs communaux ( soit 8,6%) et seulement 8 femmes sur 703 maires sur tout le territoire. L’écart à  combler est bien vaste. Et surtout, il dépendra de la volonté des femmes elles mêmes de se hisser aux postes de responsabilité politique. Pour Makane Kane, Représentant résident par intérim du Système des Nations Unies au Mali, le Mali a ratifié des conventions internationales pour réduire les discriminations liées au sexe en matière politique, mais aussi une stratégie nationale, qui vise à  faire doubler l’effectif de femmes députés au prochain parlement. Plaidoyer auprès des partis politiques Cela passe par un dialogue avec les états majors des partis politiques, estime M. Kane. « Dans ces états majors, il s’agit de mettre les femmes en avant, d’o๠la présence de nombreux chefs de partis politiques à  cette réunion ». En clair, pour les législatives, les femmes devront se retrouver en têtes de listes et non plus comme simples mobilisatrices pour les hommes.  » Mon gouvernement et moi-même allons veiller à  ce qu’il y ait dans l’avenir une égale participation des hommes et des femmes dans la vie politique, ce qui constitue un enracinement plus fort de la démocratie dans notre pays », a déclaré Oumar Tatam Ly, le Premier ministre, à  l’ouverture de l’atelier. Mieux, le PM promet une autre mesure : donner lors de la précampagne législative, des tranches horaires aux femmes à  la télévision nationale pour mieux faire passer leurs messages, si elles sont pressenties comme candidates pour les législatives. En outre, Oumar Tatam Ly invite les partis politiques, à  assurer la présence des femmes aux postes de responsabilité pour mieux garantir leur positionnement en période électorale. « Un positionnement qui va de pair avec un soutien aux candidatures féminines, permettant à  coup sûr d’obtenir un meilleur taux de participation », estime pour sa part Mme Sangaré Oumou Bah, la ministre de la promotion de la femme. Recommandations Enfin, il faudra relever dans les recommandations émises par l’atelier, les points suivants : accroà®tre la volonté politique dans le sens de l’adoption de lois et de mesures favorables aux femmes tels que les quotas. Et qui vont dans le sens d’une moindre discrimination ou positive en tous cas. En outre, la loi électorale devra aussi s’adapter à  la question du Genre et prévoir un changement du mode de scrutin proportionnel sur le plan institutionnel. Tout comme les partis politiques devront eux s’approprier la politique nationale du Genre et enrichir leur code de conduite de dispositions favorables à  la candidature et à  l’éligibilité des femmes. Enfin, si l’on est toujours mieux aidé par soi-même, l’atelier recommande aux femmes politiques elles-mêmes de se convaincre du succès, car ce ne sont pas les hommes qui leur offriront ces postes. Il s’agit pour elles de se préparer à  l’établissement de programmes et messages électoraux, à  la mobilisation des moyens de sa candidature. Sans oublier une très grande solidarité entre les femmes. Le reste devrait suivre…

CAFO : le retour d’Oumou sème la panique

Tout a commencé avec le retour de Mme Oumou Touré au pays il y a seulement 1 mois. En effet, après son contrat de 18 mois non renouvelé à  La Cedeao (Conseillère genre auprès de la Cedeao) à  Dakar, revoilà  la présidente de la Cafo qui, cette fois-ci, semble décidée à  tout casser. Aujourd’hui, nul besoin de le rappeler, la Cafo est devenue la propriété privée de son actuelle présidente. Elle fait et défait tout à  sa guise. A présent, l’équipe qui assurait l’intérim a été chassée des lieux. l’atmosphère est délétère. Selon nos informations, la présidente de la Cafo n’a à  présent tenu aucune réunion, pour renouer avec ses camarades. Par contre, elle se serait empressée d’envoyer des correspondances à  tous les partenaires de l’Organisation pour les informer de son retour à  Bamako. Les souvenirs demeurent encore vifs chez les femmes de la Cafo. En effet, à  l’époque o๠elle partait pour ses nouvelles fonctions à  Dakar, la présidente de la Cafo, Mme Oumou Touré, n’a pas daigné informer ses camarades, même les membres du Bureau exécutif de l’Organisation. Selon l’une des femmes influentes de la Cafo, « pendant ces 18 mois, elle n’a tiré aucun avantage de sa nomination, ni pour son pays, ni pour nous les femmes dont elle se dit le porte étendard. Bien au contraire, elle a œuvré à  se mettre les femmes dos à  dos pour mieux les manipuler ». Les femmes de la Cafo se plaignent du fait qu’elle n’a eu aucun respect à  l’endroit de l’équipe qui assurait l’intérim. En effet, Mme Oumou Touré n’a pas daigné attendre la passation de service avant de se lancer dans les activités en qualité de présidente de la Cafo. Aujourd’hui toutes s’accordent à  dire qu’elle a atteint ses limites à  la tête de l’organisation. Et, que son attitude ne vise qu’à  camoufler cet état de fait. Aujourd’hui, plus d’une femme de la Cafo est convaincue que l’histoire a donné raison à  Mme Dembélé Oulematou Sow. Cette dissidente de la Cafo et toute sa base a depuis un certain temps pris une position démarquée de celle de la présidente de la coordination. Jadis considérée comme une fierté nationale, la Cafo ne mérite pas de sombrer. Elle doit continuer à  être le porte étendard du combat pour la promotion et l’épanouissement de la femme. Et pour cela faut-il impérativement enterrer toute hache de guerre.

ATT, chantre de la promotion féminine ?

Elles sont ravies par cette nomination du Président de la République. Quelles que soient les critiques, les supputations de la classe politique, Mariam Khaidama Cissé est devenue un symbole pour les femmes du Mali. Le nouveau premier ministre elle même l’a dit à  sa sortie d’audience :  » On va tout mettre en oeuvre pour mériter la confiance placée aux femmes du Mali ». Une parole qui fait du bien aux femmes militantes, aux responsables d’associations, aux leaders, aux femmes de la rue tout simplement. « Cette nomination nous encourage dans la vision de la place de la femme, dans la société malienne », juge Mme Dembélé Ouleymatou de la FENACOF, tandis que Mme Traoré Nana Sissako du Groupe Pivot Droits et Citoyennetés, félicite ardemment ce choix du président de la République. » Monsieur le président, l’histoire vous citera encore pour cet acte inédit. Il faut reconnaà®tre que l’illustre personnalité nommée comme Premier Ministre le mérite, en atteste son parcours ». Ode à  la méritocratie, donc, comme l’a également rappelé Modibo Sidibé, lors de la passation de service de la dame ! ‘ Je félicite le choix du président de la République, et ici, j’en suis sûre, il s’agit de compétences ». ATT, l’ami des femmes En matière de promotion féminine, l’histoire retiendra donc celle d’un président, dévouée à  la cause des femmes. Les exemples sont là , déclinent l’Indépendant du jour. Mme Sy Kadiatou Sow, nommée Gouverneur du District de Bamako, en 1991, sous la transition. Et qui deviendra aussi Ministre des Affaires Etrangères sous Alpha Oumar Konaré. Mme Maiga Kadhia Founè Maiga, Première femme préfet du Mali, dans la localité de Bla. On peut également citer des femmes somme Mme Lansry Nana Yaya Haidara, à  la tête du commissariat à  la sécurité alimentaire, Le poste de Recteur de l’Université de Bamako a lui été détenu par Mme Siby Ginette Bellegarde, devenu Ministre de l’Enseignement Supérieur par la suite. Mme Diallo Kaita Kayentao, a elle été nommée Présidente de la Cour Suprême, du Mali. Ou encore Mme Sangaré Niamato Ba, Secrétaire Générale du ministère de l’économie et des finances. Dans l’armée, chère à  ATT, il y a aussi la promotion de Mme Coulibaly Kani Diabaté promue première femme Générale de l’Armée, en 2010, ou Mme Marie Claire Diallo, Générale dans la police. Des exmples sil en est qui témoignent de la volonté du chef de l’état à  encourager la promotion des femmes, ATT, l’aurait maintes fois répété :  » la participation de l’homme et de la femme, côte à  côte dans le développement social augmente les chances de changement et d’avancée sociale. Durant son mandat, donc, ATT aura laissé des places de choix aux femmes, et en nommant Mariam Khaidama Cissé à  la Primature, il vient une fois de plus d’augmenter son aura auprès des femmes mais aussi sur le plan international, o๠la question de la parité Hommes-Femmes devenue un crédo des instances internationales..

CAN féminine en Afrique du sud : les Aiglettes confiantes

Le coup d’envoi de cette compétition sera donné aujourd’hui. Le Mali y est fortement représenté à  travers une délégation de 28 personnes, dont 21 joueuses. La compétition aura pour cadre le Sinaba Stadium de Daveyton et le Makhlong Stadium de Tembisa. Le vainqueur de cette nouvelle édition et le finaliste représenteront l’Afrique lors de la prochaine Coupe du Monde, prévue en Allemagne du 26 Juin au 17 Juillet 2011. Par rapport à  la préparation, il faut dire que les joueuses du Coach Traoré Moustapha Laà¯co ont effectué un stage de préparation de deux mois à  l’intérieur du pays. Mieux, le stage a été complété par un match amical contre les « Bayana Bayana » de l’Afrique du Sud, match qui C’’était soldé par un score de parité (2-2). C’est dire que les Aigles dames ne souffriront d’aucun manque de préparation. Rappelons que les Aigles évolueront dans la même poule que le Nigeria, septuple championne d’Afrique et de la Tanzanie qui est à  sa première participation. Le groupe B est composé de la Guinée Equatoriale (tenante du titre), du Cameroun, du Ghana et de l’Algérie. A la fin du 1er tour, les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales. Selon les encadreurs de la délégation malienne, l’objectif premier est de ramener au moins une médaille. « nous sommes prêts et n’attendons plus que le coup d’envoi ». De son côté, l’entraineur Moustapha Laà¯co « je suis très confiant de mon équipe pour la simple raison que nous avons effectué un bon moment de stages préparatoires. Et puis, l’état d’âme de l’équipe est bonne ». Les joueuses sélectionnées sont : Karentao Fatoumata (A.S Réal), Maà¯ga Malado (Super Lionnes), Koné Salimata ( A.S Mandé), Sacko Aminata (Super Lionnes), Coulibaly Oumou (F.C Amazones), Coulibaly Yacaré (F.C Amazones), Diarra Fatoumata ( A.S Mandé), Doumbia Fatoumata (Super Lionnes), Touré Bassira (A.S Mandé), N’Diaye Diaty (A.S Mandé), Samaké Rokiatou (A.S Mandé), Keà¯ta Nafissatou( Super Club), Traoré Kébé(A.S Réal), Coulibaly Hawa (USFAS), Karanbe Oumou (A.S Mandé), Konaté Aà¯cha (Super Lionnes), Doumbia Aà¯chata (USFAS), Kéà¯ta Ramata (F.C Amazones), Tangara Hawa (A.S Réal), Samaké Goundo (Patronage Congo Braza). Programme des rencontres des Aigles dames: Nigéria – Mali (01/11/2010) à  Sinaba 15h30 Mali – Tanzanie (04/11/2010) à  Sinaba 15h30 Mali – Afrique du Sud (07/11/2010) à  Sinaba 15h30