Coupe du monde U-19 : le Mali atteint les quarts de finale

L’équipe féminine U19 du Mali s’est qualifiée pour les quarts de finale de la coupe du monde de la catégorie après sa très large victoire ce mercredi face à la Corée du Sud (87-46). Emmenée par une grande Sika Koné en double-double avec 19 points et 13 rebonds, la sélection U19 n’a laissé aucune chance aux Coréennes. Le Mali qui a regagné la Hongrie en retard, ne pouvant disputer son premier match sur tapis vert (20-0) face à la République Tchèque s’est vite repris, battant le Japon et le Canada pour atteindre la phase finale. Les U-19 disputeront leur quart de finale ce vendredi face au vainqueur du match entre l’Egypte et la Russie.

FIBA : Les dates de la Coupe du monde connues

La FIBA a annoncé les dates de la Coupe du monde 2023. La compétition se déroulera du 25 août au 10 septembre. La Coupe du monde FIBA 2023 verra la phase de groupes se disputer en Indonésie, au Japon et aux Philippines, tandis que la phase finale aura lieu à Manille, capitale des Philippines. Ce sera la première fois de son histoire que ce tournoi se jouera dans plus d’un pays. Conformément au système implanté en 2017, le processus de qualification pour la Coupe du monde 2023 comptera six fenêtres qualificatives sur une période de 15 mois dans 4 régions (Afrique, Amériques, Asie / Océanie et Europe). Les éliminatoires se dérouleront de novembre 2021 à février 2023, avec 80 équipes nationales engagées aux 4 coins du monde pour décrocher une participation au tournoi mondial. La première fenêtre qualificative est prévue du 22 au 30 novembre 2021.

B.S.H.

Hamane Niang élu président de la FIBA ce jeudi

 Le nouveau président Hamane Niang et les nouveaux membres du Bureau central pour la période 2019-2023 de la FIBA (Fédération internationale de Basketball) ont élu ce jeudi 29 août 2019 par des délégués de 156 fédérations nationales présentes au XXIe Congrès de l’instance de basketball. 

Élu à l’unanimité, le malien Hamane Niang 67 ans, succède à Horacio Muratore au poste de président. Avant son nouveau poste, il a été vice-président de la FIBA et président de FIBA Afrique de 2014 à 2019.

Au Mali l’on se rappelle qu’il a été président de la fédération malienne de basketball et ministre des sports. C’est donc reconnaissant des soutiens des fédérations qu’il déclare avec beaucoup d’émotion après son élection à la tête de la FIBA: « Je tiens à sincèrement remercier les fédérations nationales pour la confiance qu’elles ont placée en moi aujourd’hui. C’est avec humilité que j’accepte cette responsabilité. Je promets de me vouer complètement à la FIBA tout au long de mon mandat et de servir les intérêts de notre sport adoré aux quatre coins du monde. » L’Allemagne reste fidèle à son poste avec Ingo Weiss réélu pour un second mandat comme trésorier de la FIBA.

AFROCAN au Mali : Soulever le trophée pour cette première

Le Mali abrite à partir de ce vendredi l’Afrocan, qui réunit 12 sélections composées de joueurs évoluant sur le continent.

Pas de pause dans le sport. Après le football, c’est désormais le basket qui déploie ses tentacules jusqu’au mois d’août. Les équipes du Mali sont engagées dans plusieurs compétitions. Alors que la sélection U-16 revient à peine du Cap-Vert, où elle a terminé deuxième, les U-19 Filles s’envolaient vers la Thaïlande pour prendre part à la Coupe du monde (20 – 28 juillet). Les U-16 Filles prendront la direction du Rwanda afin de défendre leur titre continental (26 juillet – 4 août). Et Bamako accueille à partir de ce 19 juillet le tout nouveau tournoi de la FIBA : Afrocan. L’idée de cette compétition trouve son origine dans la décision prise de ne jouer le FIBA AfroBasket que tous les quatre ans, au lieu de deux ans auparavant.

La prochaine édition ne devant avoir lieu qu’en 2021, il s’agissait donc pour FIBA Afrique de combler le vide qu’allaient subir les équipes nationales, selon le texte explicatif du site de l’instance. La particularité de la compétition est qu’elle est réservée aux joueurs évoluant sur le continent. Néanmoins, les sélections ont droit à deux joueurs expatriés. Le sélectionneur du Mali, Rémi Guitta, a fait appel à Boubacar Sidibé (Espagne) et Ibrahim Djambo. Évoluant en France, ce dernier est un habitué des Aigles basketteurs et l’un des meilleurs de l’équipe. Le groupe est composé de joueurs de l’Attar Club et de l’AS Police, les deux meilleures équipes de la Ligue 1 de basket et complété par trois Aigles jouant en Algérie, dont le sniper Mamadou Keita, redoutable à trois points.

En quête du trophée

Pour cette toute première à domicile, l’ambition est clairement affichée par le staff technique : la victoire. « Nous sommes ambitieux. Cette compétition, nous la jouons pour la gagner, nous mettrons tout en œuvre pour cela », assure Bouba Kanouté, coach adjoint de l’équipe. 12 pays prennent part à Afrocan, réparties en quatre groupes de trois. Chaque sélection rencontrera ses deux adversaires en aller simple.  Le Mali jouera dans le groupe A contre l’Algérie et la Côte d’Ivoire. En cas de première place, les Aigles se qualifieront pour les quarts de finale. À défaut, l’équipe devra jouer une rencontre couperet contre une équipe du groupe B.

Afrobasket U18: Le Mali, champion d’Afrique

Au terme d’une rencontre à suspens et à multiples rebondissements, le Mali s’est adjugé le trophée de champion de l’Afrobasket U18 devant le Sénégal 78-76. Le premier de son histoire dans cette catégorie.

Les Aiglons, exceptionnels tout le long du tournoi, font de beaux champions. Mais, que ce fut rude. Opposé au Sénégal, l’autre nation ayant survolé la compétition, le Mali a longtemps été bousculé, poussé dans ses retranchements jusque dans les ultimes secondes du match.

Vifs et plus présents aux rebonds, les Sénégalais ont fait la course en tête dans le premier quart-temps du match. Sous l’impulsion notamment de son capitaine Jean-Jacques Boissy, intenable et d’Amar Sylla, le Sénégal a dominé les premières dix minutes de la finale (20-23). C’est la première fois de la compétition que le Mali perdait un quart-temps. Loin d’être démobilisés et portés par un public surchauffé, les Aiglons ont réglés la mire durant le second acte.

Le virevoltant Siriman Kanouté, MVP et meilleur passeur du tournoi a fait des misères à la défense sénégalaise. Bien épaulé par ses coéquipiers, Abdoul Karim Coulibaly et Fousseyni Dramé qui ont haussé leur niveau de jeu, le Mali a regagné les vestiaires avec une avance de neuf points.

On croyait dès lors la machine lancée, mais le Sénégal n’avait pas abdiqué, loin de là. À la reprise, les Lionceaux ont repris leur mode conquérant, refait son retard et même passé devant durant le troisième quart. Grace à un Biram Faye retrouvé (meilleur joueur sénégalais), les Sénégalais ont un temps glacé le palais des Sports Salamtou Maiga.

« Nous savions que cela allait être un match difficile, mais nous étions préparés à une physionomie de ce type, nous n’avons jamais paniqué » a assuré le coach Alhadji Dicko à l’issue de la rencontre. Le dernier quart de la finale a été un véritable chassé-croisé entre les deux équipes. Elles se sont rendu coup pour coup. Le Mali a été plus fort sur la fin, grâce au talent de Fousseyni Dramé qui a livré le match de sa vie 19pts, 10 rebonds et 4 interceptions.

« Une finale ça se gagne, et nous sommes heureux de l’avoir fait devant ce magnifique public, nous avions à cœur de leur offrir cette coupe, la victoire est d’autant plus belle que nous jouions contre une équipe très forte » s’est réjoui le capitaine de l’équipe Martin Diakité.

Le Mali de nouveau sur le toit de l’Afrique

Le Mali n’en finit plus de trôner sur l’Afrique dans les catégories de jeunes. Les Aiglonnes ont remporté pour la septième fois le championnat d’Afrique U18 en battant le Mozambique pays hôte de la compétition.

Le Mali a remporté sa septième coupe d’Afrique des U18 féminin en battant hier dimanche en finale le Mozambique sur le score de 86-33.

Dans la lancée de sa compétition, Assetou Sissoko, meilleure marqueuse du tournoi a inscrit 25 points et capté 11 rebonds durant la finale. Sissoko a été bien épaulée par le double-double solide de Sika Koné, 25 points et 17 rebonds. « C’est une immense fierté, le sentiment du devoir accompli, voir le Mali caracolé en tête dans les catégories de jeunes depuis maintenant six ans, c’est énorme » s’est réjoui le ministre des Sports, Jean Claude Sidibé. D’après ce dernier, le président de la République Ibrahim Boubacar Keita s’est personnellement entretenu au téléphone avec le président de la fédération de basket, l’entraineur, et la capitaine de la sélection afin de les féliciter. Le ministre des Sports qui considère cette sélection comme la ‘’sienne’’ estime que cette victoire n’est autre que le fruit du travail. « Nous ne pouvons arriver à rien sans travail ».

Coup de balai                                                           

Solides, les jeunes maliennes n’ont laissé aucune chance aux autres équipes. Dans un style très l’américaine, les Aiglonnes ont balayé une à une leurs adversaires.  En demi-finale, le Mali a notamment étrillé le Rwanda 124-27 soit un écart de 97 points.  Assetou Sissoko, MVP du tournoi a également fini meilleure marqueuse avec 132 points inscrits. Le Mali compte deux joueuses dans le cinq majeur du championnat. En plus, de Sissoko figure Aminata Sangaré, qui a joué un rôle majeur dans la conquête du titre avec des statistiques plus qu’honorables. En plus de ces deux, d’autres joueuses se sont illustrées. Awa Haidara a été meilleure passeur de la compétition avec 22 caviars distillés et Sika Koné, l’autre héroïne de la finale, a fait parler sa puissance et sa détente dans les contres. Le Mali et le Mozambique représenteront l’Afrique à la prochaine Coupe du monde U-19.

Basket: Les champions d’Afrique au niveau mondial

Le 30 juin, le Mali fera son entrée en lice dans la Coupe du monde U-17 en Argentine. Champions d’Afrique, les jeunes Maliens seront ambitieux.

Première génération à avoir remporté une coupe continentale pour le Mali dans une catégorie masculine, les Aiglonnets s’attaquent à un nouveau défi : la Coupe du monde. Champion d’Afrique U-16 en 2017, le Mali portera les espoirs de l’Afrique. « Nous sommes le premier représentant du continent, mais nous y allons l’esprit léger. C’est l’Afrobasket qui compte pour le pays. Néanmoins nous serons ambitieux », assure Mamoutou Kane, sélectionneur du Mali. Ambitieux et réalistes, car les champions d’Afrique évolueront dans un groupe très relevé. Ils devront défier la Serbie, quatrième nation mondiale, la Chine, première nation asiatique, et enfin les États-Unis, quadruples champions du monde et pays de basket-ball par excellence. Une poule qui donne des sueurs froides. Mais c’est finalement un mal pour un bien, car aucune équipe ne sera éliminée à l’issue de cette phase. Le Mali pourra donc jauger sa capacité face aux meilleures équipes du monde sans craindre une sortie prématurée. Une aubaine.

Les champions en ossature Cette première phase déterminera les rencontres couperets des huitièmes de finales. Le classement sera donc important pour éviter un gros morceau au tour suivant. Si le Mali finit deuxième de son groupe, il affrontera le troisième du Groupe A, qui pourrait être Porto Rico ou la République Dominicaine, respectivement 15ème et 23ème mondiaux. Par contre, s’il termine en queue de poule, un gros morceau comme la Turquie, 6ème mondial, sera l’obstacle à surmonter. « Ce n’est pas la poule notre problème, mais le croisement. Il nous faudra faire de bons résultats pour éviter le premier du groupe A. Nous avons vu presque toutes les équipes et je suis persuadé que notre équipe peut faire de grandes choses » dit le sélectionneur.

Les 12 joueurs sacrés en 2017 ont tous été présélectionnés par le coach. Même si  Mamoutou Kane affirme que c’est d’abord le collectif qui sera la clé pour réaliser un bon parcours, il sait que toutes les sélections ont leurs ténors. Au Mali, ils se nomment Siriman Kanouté, MVP de l’Afrobasket 2017 et auteur d’un match à 50 points, un véritable joyau, et Oumar Ballo, meilleur rebondeur lors de la campagne victorieuse.

Hamane Niang : « Le Mali est devenu une référence, une école au niveau de FIBA-Afrique et de FIBA-Monde »

A un jour du début de l’Afrobasket à Bamako, le président de FIBA-Afrique, le malien Hamane Niang nous a accordé une interview exclusive dans laquelle il partage son regard sur l’état du basket au Mali et explique les innovations qu’apportent One Fiba.

Qu’est-ce que One Fiba ?

One Fiba est le résultat d’une concertation à l’intérieur de la famille du Basket-Ball, qui a pour but de fédérer, de mettre en synergie toutes les potentialités du monde du basket-ball dans le même panier. Au lieu que chaque continent parle en son nom, le Basket a décidé de parler d’une seule voix, faire du basket la plus grande communauté sportive et amener de nouveaux pays dans l’instance internationale du basket-ball. One Fiba c’est aussi l’amélioration de notre gouvernance, avec la mise en place d’un comité exécutif qui n’existait pas avant, il y’avait un bureau central. Il y’a une commission des jeunes qui a vu le jour. Nous avons voulu que les parties prenantes soient sur la même table, à savoir la NBA qui n’était pas membre du bureau central, nous l’avons invité à en faire partie, et du comité exécutif aussi, qui est un comité restreint. Nous avons aussi une nouvelle commission, qui est celle des joueurs, présidé, coaché, animé par des joueurs amateurs, professionnels, et semi-professionnels. Nous mettons également ensemble nos ressources humaines et financières. C’est-à-dire l’Afrique a son compte, l’Europe a son compte, mais la solidarité financière doit être de mise, dans la mesure où aujourd’hui chaque zone à travers ses bureaux régionaux prépare son budget et le soumet au bureau central, au comité exécutif pour l’exécution de son budget. Comme exemple, si l’Europe a un budget déséquilibré et que ça été adopté par One Fiba, si l’Europe n’a pas les ressources de faire face à ce budget, et bien c’est One Fiba qui va l’aider à mobiliser les ressources financières. Ensuite, dans One Fiba, vous avez beaucoup plus de visibilité sur le basket à travers le monde. Tous les matchs sont en direct sur les réseaux sociaux et sur Youtube. C’est aussi One Fiba qui organise tout ce qui est droit tv, la production et le dispatching à travers le monde entier. Un des piliers aussi, c’est que ce sont les fédérations qui sont au cœur du système. On veut que la fédération soit très proche des prises de décision. Depuis 2014 et l’adoption de One Fiba, nous organisons tous les deux ans, des congrès mi-mandat, avant c’était tous les quatre ans. Les fédérations ont la possibilité d’influer la prise de décision au niveau de Fiba à travers les congrès mi-mandat. A partir de 2023, il y’aura un congrès chaque année.

Quel regard portez-vous sur le basket malien actuellement ?

J’avoue que c’est une satisfaction, il faut donner une très bonne note au Basket –Ball malien. Pour cela, il faut rappeler qu’aujourd’hui en matière de petites catégories, les U-16 et les U-18, féminins aussi bien que masculins, le Mali est devenu une référence, une école au niveau et de FIBA Afrique et de FIBA Monde, puisque toutes les années, l’équipe du Mali participe aux coupes du monde. Il faut saluer, ça veut dire que c’est un travail qui a été fait, qui continu d’être fait, ça veut dire qu’il y’a une bonne filière. Le Mali a pris de l’avance dans les catégories de jeunes, il faut la consolider, la valoriser, pour que ça puisse impacter sur les sélections séniores.

Cette dynamique de succès a débuté sous votre présidence, ressentez-vous une fierté personnelle ?

Le mérite n’est pas personnel, ceux qui se rappellent de mes interviews lorsque j’étais président de la fédération, j’avais toujours dit que c’était une équipe avec un grand E, ça veut dire que c’est ensemble que nous l’avons bâti, et je pense que ça continu. Cela fait plaisir en tant que malien de voir que partout où on va, on parle du basket-ball malien. Je pense que l’on parle plus du basket malien en dehors du Mali, on a besoin de rectifier cela Il faut que les maliens soient fiers de ces titres Cela me fait vraiment plaisir de voir jouer le Mali dans les phases finales. Donc chapeau aux acteurs de maintenant.

Les équipes africaines ont souvent beaucoup de difficultés dans les compétitions internationales, est-ce à cause d’une trop grande différence de niveaux avec les équipes d’autres continents ?

Non, il faut suivre les résultats d’une manière générale. Nous ne pouvons pas dire que l’écart se creuse ou encore que le fossé est grand. La preuve, que ce soit les équipes maliennes, angolaises ou même égyptiennes arrivent à battre d’autres équipes d’autres zones, et même des équipes de la zone nourricière qu’est l’Europe, même si ce sont les Etats-Unis qui dominent le basket mondial, mais tout le monde puisent d’une manière ou d’une autre sur l’Europe. Nous gagnons face à des équipes comme le Portugal ou l’Italie. Ce qu’il y’a lieu de dire c’est qu’en Afrique, nous sommes des amateurs. Pour le moment, le basket n’est pas devenu professionnel sauf dans certains pays. En Europe, depuis 14 ans déjà ou c’est dans les centres très développés, ou ce sont des pré-contrats. Ils ont plus de matchs dans les jambes et dans les bras que nos nôtres. Quand tu regardes tout ça, tu dois dire chapeau à ces jeunes maliennes. On a du chemin faire, il faut qu’on continu à travailler, il faut qu’on développe des ligues professionnelles. Si nous le faisons, les joueuses et les joueurs auront plus de match dans les jambes pour rivaliser avec l’Europe. Ce sont nos joueurs qui dominent les championnats en Europe, il y’a plus de 100 joueurs africains qui animent les championnats européens, cela veut dire que ce ne sont pas des tocards. Depuis 2015, même la NBA a commencé à organiser des matchs de gala en Afrique, où des joueurs de NBA viennent jouer en Afrique. Pourquoi ? Parce que simplement de plus en plus, les africains comptent dans le NBA, cela veut dire qu’ils sont bons.

Comment voyez-vous l’avenir du basket malien ?

J’ai bon espoir, nous avons les infrastructures, il faut rappeler qu’à chaque fois qu’il y’avait une coupe, il y’avait dix terrains de basket-ball à la base, ces terrains à travers le district de Bamako et à travers les différentes régions, je pense que ça a beaucoup aidé, nos infrastructures dans la capitale sont nulles pareilles dans la sous-région. Si on continue avec cette politique de développement des conférences zonales pour que tout le monde ait sa chance dans nos différentes sélections, je reste persuadé que le Mali a encore un bel avenir devant lui dans le domaine du basket-ball.

 

Salimatou Maïga dite « Tanti Bébé » s’en est allée

Née le 13 octobre 1952, à  Niamey au Niger, Salamatou Maà¯ga dit « Bébé » a commencé sa carrière à  Sony de Gao, avant de rejoindre l’équipe dame du Djoliba en 1970 et aussi, capitaine de l’équipe nationale de basket-ball. De 1991 à  1997, Bébé a été secrétaire générale adjointe de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB). L’année suivante elle devient secrétaire générale de la FMBB, avant d’accéder la même année au bureau de FIBA-Afrique o๠elle a fait quatre mandats consécutifs . L’ancienne internationale a aussi travaillé à  la Direction nationale des Sports en tant que chargée des fédérations nationales puis chef de section sports d’élite avant d’occuper le poste de directrice adjointe du Stade du 26 Mars de 2001 à  2004. Trois ans plus tard, elle fut nommée chargée de mission au ministère de la Jeunesse et des Sports puis Conseillère technique depuis 2012 au niveau du département des Sports. Elle fut également directrice marketing du Comité national olympique et sportif puis trésorière générale.  » (…) C’’était le genre de joueuse dont tous les entraà®neurs rêvaient. Aussi, Bébé restera comme des responsables sportives du Mali les plus respectées et les plus admirées sur l’échiquier international » a déclaré Alpha Bagayoko, ancien arbitre international.

Hamane Niang, nouveau patron de FIBA-Afrique

Le basket-ball continental tient ses assises en ce moment à  Madagascar. Au cours de cette rencontre, l’Assemblée ordinaire procède au renouvellement des instances de l’organisation. Il s’agit des différentes zones de la FIBA-Afrique et de l’instance dirigeante elle-même. Ainsi ce jeudi, Hamane Niang, ancien président de la Fédération malienne de basket-Ball et ancien ministre des sports a été élu pour un mandat de quatre ans. Hamane Niang remplace le Congolais Dieudonné Mabusa Eseka également candidat. « Mon souci constant n’est autre chose que de hisser le basket-ball en Afrique au niveau du développement que ce sport a atteint ailleurs, notamment en Europe et en Amérique », affirmait Hamane Niang lors de sa campagne. Son programme s’articule autour de 7 grands axes : capitaliser les acquis pour conserver une dynamique de progrès, faire du monde de basket-ball une vraie communauté élargie, solide et unie, contribuer au développement d’un environnement stimulant dans la perspective de faire du basket-ball la première discipline sportive dames et la 2è discipline sportive hommes après le football, améliorer les standards techniques et le niveau administratif des fédérations nationales, rendre plus performant le fonctionnement des différentes structures d’encadrement du basket-ball en Afrique (la FIBA Afrique, les 7 Zones géographiques, les fédérations nationales) dans le but d’asseoir les conditions d’une bonne gouvernance, développer un modèle économique fiable permettant la mise en œuvre de programmes qui valorisent l’accès aux ressources financières et enfin continuer à  promouvoir une stratégie efficace de communication afin de donner davantage de visibilité au basket-ball en Afrique. Pour Mamadou Boubel Konaté, responsable marketing de la Fédération malienne de Basketball, et membre de la forte délégation malienne présente à  Madagascar, le choix porté sur le ministre Niang est « la preuve, à  travers cette élection, que le Mali est bel et bien debout et a un label à  imposer à  l’Afrique et au monde ».

Afrobasket féminin : Bamako presque prête

Conduite par Fodé Amara Condé, l’équipe de FIBA-Afrique a visité les deux sites devant abriter le prochain championnat d’Afrique féminin de basket que notre pays accueillera à  partir du 23 septembre prochain. Et C’’est avec satisfaction qu’elle a arpenté les infrastructures des stades Omnisports Modibo Kéita et du 26 Mars. «Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits. C’’est le lieu de remercier le président de la République du Mali, la Fédération malienne de basket et le peuple malien. Tout le monde compte sur votre pays pour la réussite de cet événement. Toutes les parties ont confiance au Mali et tout le monde a l’attention portée sur Bamako» a déclaré l’inspecteur Fiba-Afrique. La proximité des dates et l’état des chantiers faisaient craindre que notre pays ne soit pas prêt pour accueillir la compétition continentale. Mais, les propos de Fodé Amara Condé devraient rassurer et redonner un regain d’élan à  tous ceux qui sont engagés dans les préparatifs. «Je suis satisfait et je donne l’assurance que les travaux seront exécutés d’ici le jour J », a affirmé le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiguiba Kéita. En ce qui concerne les hôtels devant abriter les délégations, ils sont déjà  prêts toujours selon le ministre Kéita. Les travaux dans les stades sont réalisés par l’entreprise chinoise Qilu-Mali-SA qui assure quant à  elle que les travaux sont exécutés à  70 % et les deux salles seront livrées à  temps. Les équipements comme les fauteuils et les cerceaux sont sur place. Les tableaux d’affichage sont également disponibles. Les planchers sont attendus pour vendredi. D’ici là , il est prévu une autre visite de Fiba dans notre pays pour peut-être une dernière évaluation. Il faut rappeler que le Pavillon des sports du stade Modibo Kéita est d’une capacité de 1000 places et celui du 26 Mars de 3500 places. Les deux infrastructures devraient être livrées respectivement à  la fin aôut et le 10 septembre prochain.

FIBA Africa : le 15ème congrès se tiendra à Bamako

l’information a été donnée aux journalistes lors d’un point de presse, au ministère de la jeunesse et des sports par le président délégué de la Commission d’organisation du congrès, M. Issa Tiéman Diarra ; le président étant le ministre Hamane Niang. C’’était en présence du président de la Fédération malienne de basket-ball, Abdallah Haà¯dara. 53 fédérations Africaines de basket à  Bamako Premier du genre dans l’histoire malienne, cet événement rassemblera les 53 Fédérations nationales africaines de basket-ball, deux délégués de chacune d’elles étant attendus à  ce congrès. Dans son allocution, M. Issa Tiéman Diarra a indiqué que le choix de Bamako par la FIBA (Fédération internationale de basket-ball) Afrique pour abriter ce congrès qui se tient tous les 4 ans, n’est pas fortuit. «Il est en effet la résultante des efforts et des points indéniables engrangés par nos basketteuses et basketteurs ces dernières années, tant sur le plan continental que mondial ». Les préparatifs, qui ont démarré depuis le mois de juin, sont à  présent bouclés. Pour ainsi dire, le Mali est fin prêt pour accueillir ses différents hôtes dans de très bonnes conditions. «Cet événement a un caractère national. C’’est pourquoi tous les départements ministériels sont associés dans son organisation. C’’est un défi que nous devons ensemble relever pour satisfaire la FIBA Afrique qui a fait confiance au Mali», a-t-il précisé. Un budget de 34 millions de francs Pour lui, ce 15è congrès de FIBA Afrique dont l’organisation par le Mali est estimée à  environ 34 millions de francs Cfa sans compter l’hébergement, permettra à  notre pays de vendre son image étant donné qu’un stand sera mis en place pour permettre aux congressistes de découvrir le parcours du Mali dans le domaines du basket-ball. Ainsi, pour allier le côté festif au volet culturel, ces congressistes auront droit aux dà®ners d’ouverture et de clôture agrémentés par une bonne brochette d’artistes maliens de renommée internationale. Et le 17 juillet, C’’est-à -dire la veille de l’ouverture du congrès, ils auront droit à  une journée touristique qui sera meublée par la visite au Musée national, à  la Maison des artisans et la visite de certaines infrastructures sportives de proximité si leur agenda le leur permet. Ils pourront aussi suivre une partie de la finale du Top 12 de basket-ball qui se déroule actuellement au Pavillon des sports du Stade Modibo Kéà¯ta de Bamako. Placée sous le signe du Cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, l’ouverture de ce 15è congrès de FIBA Afrique sera placée sous l’égide du président de la République, Amadou Toumani Touré qui sera même décoré pour ses efforts en faveur de la promotion du basket-ball au Mali. Le Championnat d’Afrique de Basket Et Issa Tiéman Diarra d’indiquer que le Mali sera bien prêt pour abriter, en 2011, le championnat d’Afrique de basket-ball. « C’’est ce qui motive d’ailleurs la construction d’un grand pavillon des sports à  l’ACI 2000 ». l’autre point de satisfaction du conférencier porte sur la présence à  ce 15è congrès de Bamako du président de FIBA monde. Il est à  retenir que dans l’optique de la préparation de cette rencontre en terre africaine du Mali, une réunion extraordinaire du bureau central de FIBA Afrique s’est tenue le 30 mai dernier à  Abidjan en Côte d’Ivoire. En prélude à  ce 15è congrès, le Mali abritera des réunions des organes de FIBA Afrique. En effet, une réunion du Comité exécutif se tiendra le 14 juillet 2010, tandis que la dernière réunion du bureau central sortant se déroulera les 15 et 16 juillet 2010. La série de réunions s’achèvera avec celle du nouveau bureau central qui se tiendra le 19 Juillet 2010. Au terme de cette dernière réunion, révèle le président de la Fédération malienne de basket-ball, Abdallah Haà¯dara, C’’est la République Démocratique du Congo (RDC) qui présidera aux destinées de FIBA Afrique.