Les think thanks africains face aux défis contemporains

Du 9 au 11 mai, s’est tenue à Rabat la deuxième édition du sommet des think thanks africains. Trois jours durant de nombreux experts représentant des think thanks africains et d’ailleurs ont échangé sur le rôle et l’avenir de ces centres de réflexion.

« Approfondir l’expertise et renforcer la durabilité : les défis contemporains des think thanks africains ». C’est autour de ce thème que se sont tenus, les travaux de la deuxième édition du sommet des think thanks africains à Rabat. Trois jours durant (9-11 mai) de nombreux experts représentant des think thanks africains et d’ailleurs ont échangé sur le rôle et l’avenir de ces centres de réflexion. « Ce sommet nous offre l’opportunité unique de définir une nouvelle dynamique pour le développement de l’Afrique » a relevé Karim El Aynaoui, directeur général de l’OCP Policy Center, think thank marocain qui organise l’évènement avec l’Université américaine de Pennsylvanie. Invité à s’exprimer lors de l’ouverture du sommet, l’ancien président du Nigéria Olusegun Obasanjo s’est attardé sur le sujet de l’intégration régionale de l’Afrique. Énumérant en ce sens de nombreux défis qui se posent au continent, il s’est dit persuadé qu’ils peuvent être relevés grâce à l’apport des think thanks. « L’Afrique dispose des meilleurs think thanks au monde » assure-t-il. Avant d’ajouter que ces derniers doivent « par la création de nouvelles directives contribuer de manière analytique à un changement positif du continent ». Pour y arriver, celui que l’on surnomme ‘’Baba’’, préconise aux Think Thanks de « travailler » avec les gouvernements nationaux et les sociétés civiles afin de converger vers le développement. « Les think thanks sont indispensables à la réalisation du plan africain 2063 » affirme t-il.
Plus de financement pour de meilleurs résultats
L’importance de ces centres n’est donc plus à démontrer. Néanmoins, les défis ne manquent pas. Le financement notamment. Comment assurer la viabilité des Think Thanks sans financement ? Conscients des difficultés auxquelles ces entités sont confrontées , les experts ont réclamé un meilleur accompagnement des bailleurs. « Le financement est irrégulier, insuffisant et inégalement réparti entre les États. Les think tanks africains dépendent de la communauté internationale. Les gouvernements doivent voir leur importance et leur accorder le minimum de financement » souligne Obasanjo. James McGann de l’université de Pennsylvanie a recommandé aux think thanks de créer une communauté afin qu’ils puissent d’une « voix unifiée » communiquer avec les bailleurs de fonds et ainsi faciliter leur accès au financement. « Sans financement, pas d’experts haut de gamme », a-t-il ajouté.


Changer le business model
Afin de donner plus de visibilité à leurs études, McGann, qui édite annuellement un classement des think thanks à travers le monde, à proposer d’en finir avec le modèle académique qu’il estime « dépassé ». « Personne ne lit les livrables, le modèle est obsolète. De nouvelles idées doivent émerger, nous devons changer le business model pour profiter des nouvelles technologies » plaide-t-il.

G5 Sahel: 414 millions d’euros de financement

Les chefs d’État et de gouvernement réunis ce vendredi à Bruxelles se sont engagés à l’issue de la conférence des donateurs à mobiliser 414 millions d’euros pour le G5 Sahel.

Trente-deux chefs d’État et de gouvernement ont participé ce vendredi à Bruxelles à la conférence des donateurs pour le G5 Sahel.

« Au total, avec les contributions des autres donateurs, 414 millions d’euros ont été mobilisés vendredi pour la force (du G5 Sahel). Cela va bien au-delà des attentes », a annoncé la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini. L’enjeu financier est essentiel pour la montée en puissance de cette force de 5 000 hommes appelée à combattre le djihadisme et à apporter la stabilité dans le Sahel. Les difficultés « à boucler le budget » sont une source d’irritation pour les pays du Sahel qui pointent un manque de solidarité de la communauté internationale face à un enjeu sécuritaire qui dépasse selon eux le Sahel. Le président du Mali Ibrahim Boubacar Keita ne s’est d’ailleurs pas privé pour le rappeler lors d’une récente interview avec le journal ‘’Le Monde’’. « Nous souhaitons que les ressources promises soient débloquées le plus rapidement possible », appelle Mahamadou Issoufou, chef d’Etat du Niger et président en exercice du G5 Sahel.  « L’effort financier doit être rendu pérenne, 480 millions d’euros sont nécessaires pour la première année, mais 75 millions d’euros devront ensuite être mobilisés chaque année, en sachant que nous ne savons pas combien de temps va durer ce combat » ajoute-t-il.

À ce stade, outre les 100 millions d’euros de l’Union européenne, les États membres du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) se sont engagés chacun à hauteur de 10 millions, la France à neuf millions, l’Arabie saoudite et les Émirats Arabe-Unis respectivement à 100 et 30 millions d’euros et les Pays-Bas cinq millions. Les États-Unis ont eux promis 60 millions de dollars d’aide bilatérale. « Mais à ce jour, seulement 50 millions d’euros, ceux engagés par l’UE en juillet, ont été débloqués » déplore Federica Moghereni.

« Au Sahel, le combat que nous menons contre le terrorisme, nous le menons non seulement pour le Sahel mais aussi pour le monde, par conséquent l’Union européenne et la communauté internationale doivent être solidaires avec le Sahel », a souligné le président du Niger, Mahamadou Issoufou.

Entrepreneuriat : les Maliennes, ces femmes challengers

Pour entamer la semaine mondiale de l’entrepreneuriat qui se tient du 13 au 17 novembre 2017, l’incubateur Jokkolabs, basé à Bamako, a mis à l’honneur les femmes dans ce secteur d’activité. Ce lundi, le Journal du Mali est allé à la rencontre de Maliennes ayant contracté le virus entrepreneurial.

L’entrepreneuriat féminin en Afrique, représente 25 % à l’échelle mondiale, ce qui le place en pôle position. Mais entreprendre, n’est pas une mince affaire. D’où la thématique retenue pour le lancement d’une série d’ateliers organisé par l’incubateur Jokkolabs, « Nouveaux défis de l’entrepreneuriat féminin au Mali ». À cet effet, un panel de femmes entrepreneuses s’est constitué afin de parler des enjeux liés à leurs activités. Trois défis sont revenus de façon récurrente.

Réseauter pour gagner en visibilité

Initier un certain public, voici l’un des défis Massira Touré, plasticienne et promotrice de la plateforme Agansi. « Il faut utiliser une autre méthode pour proposer nos créations à un public qui ne s’y connaît pas. Lorsque j’ai voulu créer ma plateforme, j’ai compris que le défi que je devais relever, c’est de trouver des gens qui comprennent ce que je veux faire. J’ai eu la chance d’être dans des communautés », précise la jeune femme. En effet, ces communautés lui ont permis de se faire voir et connaître, d’où sa présence en tant qu’intervenante à Jokkolabs. L’importance du réseau a également été soulignée par Mariam Inna Kanouté, à la tête de la start-up Potentiel, spécialisée dans le coaching personnel et professionnel. Et cela, est valable aussi bien pour le Malien que pour l’Africain, « notre milieu malien et africain a de nombreux défis dont le premier défi, c’est le réseautage que nous ne mettons pas suffisamment en avant », déplore-t-elle.

Face à ce constat, des initiatives sont menées pour offrir un cadre de rencontres et d’échanges entre entrepreneuses. « Il y a des difficulté dans l’entrepreneuriat, surtout quand on ne connaît personne. C’est pourquoi, j’ai initié « le brunch des entrepreneurs » dont le but est de parler, en plus de leur structure et projet(s), mais qui vont surtout parler des difficultés qu’ils rencontrent. C’est compliqué et on n’en parle pas souvent. Le second objectif, c’est le réseautage. Seul, on va vite, mais ensemble on va plus loin », estime Diénaba Traoré plus connue sous le nom de Gabougouni, lauréate du prix Orange Entrepreneur Social 2017.

Valoriser les produits locaux

« Avec Seynabou Dieng – autre membre du panel et fondatrice et directrice de Maya Marinades, NDLR – nous avons décidé d’organiser des concours de cuisine en mettant à disposition des produits locaux afin que les gens puissent connaître les produits et les utiliser dans les recettes », surenchérit Diénéba Traoré. En vantant les mérites des produits maliens, cela contribue à alimenter l’économie nationale. Ce qu’elle regrette, c’est le manque de moyens qui est une perte non négligeable et qui laisse le pays sur le pas de la porte. « Au Mali, cela me dérange vraiment de voir que le Burkina vient s’approvisionner en mange et le transforme au Burkina et revenir nous les revendre. Dans toute la chaîne agricole, on vient prendre nos produits, on va les transformer ailleurs et on vient nous les revendre à des prix excessifs ». Même observation pour Mariame Inna Kanouté, coach professionnelle et personnelle qui, en plus du réseautage comme premier défi, évoque ce manque de reconnaissance des produits made in Mali. « Un autre défi, c’est de mettre en valeur nos produits. Certains de nos produits plaisent à l’étranger, mais chez nous, ils ne suscitent pas d’intérêt. Le soucis, c’est que beaucoup de personnes n’ont pas accès aux personnes dont le dont le métier est de mettre en valeur les atouts d’un produit. »

Ce constat amer a été l’une des motivations pour Seynabou Dieng pour la création de sa structure. « 90 % de ce qu’on mange est importé. J’étais indignée en revenant au Mali de voir que le produit le plus consommé – le riz et le lait – est importé. La chapelure, ce n’est que du pain sec, pourquoi la chercher au Sénégal ou en France ? C’est à partir de là que j’ai compris qu’il y avait un réel besoin », affirme-t-elle.

Le financement, « le nerf de la guerre »

« Il y a plusieurs sortes de financements. D’abord, l’interne, c’est-à-dire, vous-même. Cela peut être des fonds personnels et/ou des fonds prêtés par la famille. Et le financement externe qui exige que des critères doivent être remplis pour avoir les fonds », déclare Bintou Camara, experte-comptable au sein de son cabinet, Maeco. Ayant plus de 30 ans d’expérience, elle n’hésite pas à dire que le financement est le « nerf de la guerre », d’autant plus que de nos jours, les conditions pour recourir à un prêt sont de plus en plus nombreux. D’après la Banque mondiale, l’aspect financier constitue l’un des principaux obstacles à l’entrepreneuriat féminin. Pourtant, le Fonds de développement pour les Nations unies pour les femmes (UNIFEM) a démontré que l’entrepreneuriat féminin a des répercussions positives sur la réduction de la pauvreté des ménages. Avec toutes ces difficultés, les micro-entreprises ont tendance à avoir recours au micro-crédit. Pourtant, rien ne dis que ce type de financement soit un outil d’émancipation.

En juillet dernier, lors du G20, la Banque mondiale a fait part de son intention de mobiliser un milliard de dollars, soit 876 millions d’euros, par le biais de son « Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs ».

C’est dire à quel point l’institution bancaire est convaincue du pouvoir entrepreneurial des femmes. Madame Camara a baptisé de « queen boss », les entrepreneuses présente dans la salle. Fou rire et applaudissements sont venus faire écho à cette appellation empruntée d’une célèbre émission de télé-réalité américaine, sur l’entrepreneuriat, bien sûr.

Le Fonds pour le développement durable en discussion

Le 2 août dernier, le Conseil des ministres adoptait les textes portant création du Fonds pour le Développement durable, en vue d’assurer le financement du « développement harmonieux et équilibré de toutes les Régions du Mali ». La mobilisation de ce Fonds devrait se faire par le biais de subventions du budget d’Etat, de dons et de prélèvements obligatoires, autrement dit de taxes.

Il convient de rappeler que la création de ce Fonds entre dans le cadre de la mise en application de l’Article 33 de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger,qui vise à garantir le financement de la Stratégie spécifique de développement des régions du nord. Pour mobiliser des ressources au compte de l’Etat, le gouvernement a discuté avec la Banque mondiale et l’Union européenne, « qui ont exigé du Mali de contribuer au 1/3 du plan d’aide massif pour la reconstruction du nord et la lutte contre la désertification… Un peu comme un client qui vient emprunter pour un projet, la Banque conditionne ses 2/3 du prêt à l’apport d’1/3 de la somme sur fonds propres. Comme l’Etat n’a pas ces 1/3, il fallait créer une taxe» explique Cyril Achcar, Président de l’Organisation professionnelle de l’Industrie (OPI).

« Les impôts, taxes et contributions, constituant les prélèvements obligatoires retenus après de larges consultations des couches socio-professionnelles, sont basés principalement sur la taxation des chiffres d’affaires. Il s’agit de la contribution générale de solidarité, de la contribution de solidarité sur les billets d’avions, de la taxe de solidarité et de lutte contre le tabagisme, du droit de sortie du coton et de l’impôt spécial sur certains produits, en ce qui concerne les véhicules de tourisme » détaillait le communiqué du Conseil des ministres du 2 août 2017. Au total, 23,9 milliards de francs CFA devraient être mobilisés sur trois ans.

La Commission Finances, économie, plan et promotion du secteur privé de l’Assemblée nationale a mené du 11 au 18 septembre des écoutes auprès des différents acteurs concernés par ce dispositif, départements ministériels, secteur privé, mais aussi représentants des consommateurs, avant de passer au vote de la loi portant création du Fonds. Elle a décidé, selon l’Honorable Mody Ndiaye, qui en est membre, de repousser de quelques semaines l’émission de son avis sur le projet de loi, « pour étudier la documentation qui lui est liée, pour avoir tous les paramètres en main ». Il s’agit notamment de la Stratégie spécifique de développement des régions du nord, entres autres. En attendant, du côté du secteur privé, on estime que la nouvelle taxe, qui devrait être de l’ordre de 0,5% du chiffre d’affaires de l’entreprise, est « une épine supplémentaire dans le pied des entrepreneurs, dans un contexte déjà difficile », explique l’un d’entre eux. « Nous avons entendu le secteur privé, qui nous a dit qu’il était d’accord avec ce texte et qu’il avait déjà donné son OK au gouvernement », poursuit le député, qui estime qu’après avoir terminé son examen « avec tous les paramètres », la Commission rendra public son avis. « Pour le moment, nous n’en sommes pas là », conclut le député.« Pour la contribution générale de solidarité, le Patronat malien a été consulté et il a donné son accord », explique au ministère de l’Économie une source proche du dossier. Confirmation donnée par le Secrétaire général du Conseil National du Patronat du Mali. « Nous avons discuté avec le gouvernement, qui au départ prévoyait 1%. C’est descendu à 0.5% et le bureau l’a adopté. Pour les industries du tabac, par exemple, la question reste sur la table, mais l’État estime qu’au Mali les taxes étant moins élevées qu’ailleurs dans la sous-région, on peut demander un effort. C’était 17 impôts et taxes au départ et nous avons négocié jusqu’à n’en avoir plus que 5 ou 6 », poursuit M. Tolo.

La taxe de 0,5% du chiffre d’affaires verra donc certainement le jour dans les semaines à venir. « Il paraitrait que cette taxe de 0,5% de notre CA sera déductible de nos impôts de fin d’année. Cela reviendrait à faire une avance de trésorerie, une sorte d’ADIT (Acompte sur divers impôts et taxes), comme par le passé » conclut le patron de l’OPI, qui estime « qu’État et secteur privé sont pour une fois une seule partie dans cet emprunt important. Le secteur privé devrait avoir un droit de regard sur l’usage de ce fonds ».

 

 

SONATAM: 10 milliards pour produire localement

La Société Nationale des Tabacs et Allumettes du Mali (SONATAM) pourra désormais fabriquer les cigarettes de marque Dunhill International au Mali. Au terme de plusieurs mois de négociations, la société malienne et British American Tobacco (BAT) ont signé jeudi dernier un accord concrétisant l’engagement de la SONATAM à renforcer la composante industrielle de ses activités. Pour y parvenir, un programme d’investissement de plus de 10 milliards de F CFA, garanti par le Groupe Imperial Tobacco va être déployé. Les Dunhill International sont la marque la plus vendue sur le marché malien. Grâce à ce financement,  la SONATAM n’importera plus ses cigarettes mais pourra investir  dans la construction d’un atelier de production entièrement dédié à la fabrication de la marque et l’acquisition de machines industrielles de dernière génération.
A terme, la SONATAM devrait être une industriel moderne, avec une capacité de production annuelle dépassant les 3,5 milliards de cigarettes.  L’entreprise créée en 1965, est l’opérateur historique dans l’industrie du tabac au Mali, un marché avoisinant les 4 milliards d’unités par an. L’Etat y est actionnaire majoritaire, associé à des investisseurs de référence, notamment le Groupe Imperial Tobacco. Les activités de la SONATAM couvrent l’intégralité de la chaine de valeur, de la production à la distribution, avec plus de 270 emplois directs pourvus et 15 000 emplois indirects générés, à travers le réseau de distribution de cigarettes et ses sous-traitants locaux.

Le Groupe British American Tobacco (fondé en 1902)  est le numéro 2 mondial du tabac en part de marché, avec des produits vendus dans plus de 180 pays, avec un portefeuille de plus de 200 marques. Avec 44 usines réparties dans 42 pays, BAT emploie plus de 55 000 personnes.

AJDC-Mali interpelle sur le financement des services essentiels

Dans le cadre de la 3è conférence sur le Financement du Développement qui se tient Addis- Abeba l’Association des Jeunes pour le Développement des Communes (AJDC-Mali) en collaboration avec la Coalition Malienne pour une Gouvernance Inclusive et un Développement Durable, a organisé le Samedi 11 juillet 2015, une conférence débat à  la maison du partenariat. La conférence qui a réuni les organisations de la société civile et les jeunes était animée par les acteurs intervenant dans la campagne action/2015 et avait pour but de sensibiliser et de mobiliser les décideurs à  participer au sommet sur le financement, afin qu’à  la sortie de ce sommet, des décisions ambitieux puissent être adoptées dans la lutte contre les inégalités la pauvreté et le changement climatique. Cette troisième conférence sur le Financement du Développement constitue un moment décisif pour obtenir le financement nécessaire à  des accords solides et réalisables en matière de développement et de climat. Plusieurs thèmes tels que, le financement des services sociaux de base, l’état du financement extérieur des services sociaux de base, les prévisions 2015 en matière de financement, les allocations par secteur, la concentration sectorielle des partenaires financiers, l’évasion fiscale, le climat, l’environnement ont été débattu lors de cette conférence. Des activités similaires sont organisées dans les quatre coins du monde, dans plus de 70 villes du monde entier, y compris à  Bamako, des dizaines de milliers d’activistes appuyés par des personnalités de premier plan, tels que Desmond Tutu, descendront dans la rue pour exhorter les gouvernements à  financer avec équité les services publics essentiels, honorer leurs engagements en matière d’aide et sévir contre l’évasion fiscale des grandes sociétés. Selon le président de l’AJDC, Sabane Ibrahim Touré, ce sommet pourrait changer la donne mais les gouvernements doivent faire davantage et financer les services essentiels, sinon les objectifs mondiaux resteront lettre morte. A l’ouverture des travaux, le conseillé aux Affaires Economiques et Financières du gouvernorat du district, Barou Goundo a salué l’initiative des jeunes, en soulignant que les échanges permettront de renforcer les propositions du Mali à  la conférence sur le financement. Barou Guindo dira qu’il reste convaincu que c’est les jeunes qui vont faire le changement dans ce pays.

Campagne action/2015 : AJDC-Mali s’engage

l’association des jeunes pour le développement des communes (AJDC-Mali), a tenu le 08 juillet 2015, un point de presse au siège de la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement (CAD-Mali). La jeunesse malienne se mobilise pour faire entendre sa voix lors du sommet sur le financement du développement qui se tient à  Addis-Abeba du 13 au 16 juillet 2015, et l’autre en décembre sur le changement climatique (COP21). C’’est pour amener les dirigeants du monde en général et ceux du Mali en particulier à  faire avancer la lutte contre la pauvreté, les inégalités, et le changement climatique que cette campagne est initiée. « Nous avons une occasion unique d’assurer un avenir meilleur pour notre planète et ses habitants. Mais les mots seuls ne suffiront pas à  faire de ces engagements une réalité, d’o๠la nécessité de cette campagne. Il faut influencer les décideurs afin qu’ils financent les services sociaux de base comme l’éducation, la santé et l’environnement », a précisé le président de l’AJDC Sabane Ibrahime Toure.Pour le président de CAD-Mali, Issa Kamissoko, les jeunes vivent une situation de précarité, donc ils doivent se former afin de renforcer leur capacité pour qu’ils soient des décideurs de demain. La vision d’action/2015 aspire, selon le président à  accélérer les progrès en 2015 dans le monde d’entier C’’est l’occasion unique, dira-il pour assurer un avenir meilleur à  notre planète et ses habitants.Pour cette campagne l’AJDC-Mali en collaboration avec les parties prenantes va mener des conférences débats, des manifestations, des meetings, des rassemblements publics et d’autres actions. Il s’agira au cours de cette campagne Action/2015 de mobiliser et accroà®tre la sensibilisation des citoyens (surtout les personnes vivant dans l’extrême pauvreté, les plus vulnérables et marginalisées, les exclues et autres associations, réseaux et coalitions), de renforcer le mouvement grâce à  la Conférence sur le financement du développement et amplifier la sensibilisation du public et enfin inciter les autorités à  soumettre des propositions ambitieuses et concrètes lors des débats internationaux.

Municipales : quand les leaders doivent « banquer »…

Les élections locales sont déjà  là . Si pour le citoyen ordinaire, tout se joue dans l’urne, pour les férus de politique, C’’est la traite qui commence. Les porteurs de voix, spécialistes de la mobilisation des foules et militants bien imprégnés affutent leurs armes. « Les hommes politiques ne sortent de l’argent qu’en période électorale, ils dépensent sans compter car conscients que tout se fera avec des billets de banque sinon les électeurs vont voir ailleurs » avouent sans ambages Boua, jeune populiste à  Lafiabougou. Son aà®née, Manthiéni, griotte animatrice à  la langue mielleuse et très courtisée par les états-majors politiques, soutient que « les élections se gagnent avec de l’argent. Celui qui veut accéder aux responsabilités et se faire appeler Maire doit avoir de l’argent et savoir en distribuer. Je suis celui qui me couvre de billets de banque et me demande de faire sa promotion dans la circonscription ». Instruit et soucieux du devenir de sa localité, Diarra Omar de la commune I désapprouve de telles attitudes puisque selon lui « la commune est le premier palier du développement national. Les hommes politiques doivent proposer des programmes et débattre en face à  face pour aiguillonner les électeurs. Ces derniers aussi doivent prendre le temps de voir qui est qui ? Qui peut aider la commune ? Finalement, ce n’est plus une élection C’’est beaucoup plus une vente aux enchères et de l’achat de conscience ». Ancien candidat à  la députation, un jeune cadre leader de parti explique « son hésitation à  briguer le suffrage des électeurs par les moyens colossaux à  mobiliser. Pour les législatives, J’ai prélevé plus 27 millions des caisses de mon entreprise et au finish je n’ai rien eu. Cette fois, J’hésite. Le parti me demande d’y aller mais C’’est une façon de me plumer encore or devenir Maire C’’est passer son temps à  faire du social pour garder un électorat. Il aurait été bien que le parti subventionne une partie du budget de campagne ce qui n’est malheureusement pas le cas ». Députée à  l’assemblée nationale, madame Haidara rentre d’une tournée de mobilisation et de recueil des doléances dans son fief de Kéniéba. « J’ai passé une semaine à  Kéniéba pour rencontrer les militants, chauffer la base, discuter avec les leaders locaux en vue des élections locales mais C’’est onéreux. Entre le carburant, les cadeaux, les sollicitations de toutes sortes, les médias, les harangueurs de foule, les collaborateurs directs, les repas, la logistique, la facture devient salée surtout que je ne dois pas faire moins que la présidentielle et les législatives. Je suis de la majorité, J’ai battu Babani Sissoko et pour le président IBK je dois remettre ça même si je dois y laisser des plumes. Aucun ténor du RPM ne doit attendre des fonds provenant de la direction du parti, nous devons mobiliser nos moyens pour conforter le président IBK ». Dans les états-majors, l’heure est aux tractations pour la composition des listes et le montage des dossiers de candidature dont les dépôts sont imminents. Parallèlement, les leaders négocient avec des industriels, des opérateurs économiques et ou des banquiers pour avoir un bon pactole susceptible de faire face aux attentes des militants et aux exigences d’une campagne partie pour être bien disputée.

Le crédit-bail : une solution pour les PME et les TPE maliennes

Il est avocat. Et pédagogue. Mr Nizar Snoussi est depuis une semaine à  Bamako pour prodiguer conseils et formation aux juges, magistrats, aux journalistes, à  l’administration fiscale via le comité de leasing pour la mise en place d’une loi spéciale au crédit bail, et tout public intéressé, sur les avantages du crédit bail, une forme de financement sans garantie pour les petites et moyennes entreprises, en besoin de fonds. Cette formation est un partenariat entre la SFI, la société financière internationale et la Banque Mondiale, de pair avec les autorités maliennes. Entretien ! Journaldumali.com : Maà®tre Snoussi, quelle est l’importance d’un mode de financement tel que le crédit bail ? Maà®tre Nizar Snoussi : Il s’agit d’un mode de financement adapté à  la réalité économique de l’Afrique et particulièrement du Mali, basée sur les petites et moyennes entreprises qui souffrent soit d’un manque de fonds propres, soit d’un manque de garantie. Le crédit bail constitue une réponse à  cela, puisqu’il peut financer une structure à  100% et sans garanties. La chaà®ne de valeur du crédit bail est large et crée de la richesse au preneur, aux assureurs, aux banques et aux marchés financiers et par conséquent à  l’Etat qui va augmenter ses recettes générées par l’effet positif du crédit bail sur l’augmentation du chiffre d’affaires des divers intervenants. Journaldumali.com : Le crédit bail existe depuis les années 60. Comment peut-il être intégré à  la réalité économique malienne, quant on sait que le taux de bancarisation est faible (autour de 10%) ? Il faut savoir que le développement de l’activité de crédit bail repose sur trois piliers essentiels. D’abord le cadre juridique qui doit permettre de sécuriser le crédit bailleur, sur la possibilité de vite récupérer son bien, en cas de défaillance. Deuxième pilier, il faut une fiscalité qui traite le crédit bail à  pied d’égalité avec les autres modes de financement. Enfin, le troisième pilier, ce sont les ressources parce que dans la région, on trouve difficilement des ressources à  long ou à  moyen terme, notamment pour sociétés ou investisseurs pour leurs activités. Si on solutionne ces trois piliers, l’activité de crédit bail va se développer. Journaldumali.Com : Le crédit bail finance t’il la création d’entreprise ? Le principe est d’agir sur l’exploitation de l’entreprise en l’aidant à  se développer ou en aidant à  l’équiper mais le crédit bail peut aussi agir sur la création d’entreprise, surtout, si on sécurise le cadre juridique pour le crédit bailleur ; Parce que les banques maliennes ont toujours tendance à  demander des apports personnels ou des garanties. Alors, le crédit bail est une réussite dans des pays comme la Tunisie, le Maroc, ou même l’Ile Maurice… Qui sont les crédits-bailleurs au Mali ? Sur le plan légal, le crédit bailleur peut être une banque qui exerce l’activité bancaire classique et le crédit bail. Peuvent aussi être des crédits bailleurs des sociétés autonomes sous forme d’établissements financiers, avec l’agrément de la banque centrale, avec un capital de 3 milliards CFA minimum. Au Mali, il n’y en a presque pas, mais il y a des banques qui attendent la mise place de ce cadre légal et fiscal adéquat pour exercer l’activité de crédit bail. s’y ajoute, deux sociétés Alios Finance et Mali Equibail, qui exercent sous la casquette d’établissements financiers.

L’UA veut réduire sa dépendance financière

Les leaders de l’organisation panafricaine ont suggéré de lever des taxes sur les billets d’avion, les séjours dans les hôtels et la messagerie téléphonique. Les taxes prélevées sur ces services devraient être affectées au budget de l’Union africaine. « Plus de 70% de notre budget vient de l’extérieur. Ce n’est pas tenable ! », a déclaré samedi dernier, le nouveau président en exercice de l’Union, le Zimbabwéen Robert Mugabe. Sur les 522 millions de dollars de son budget de fonctionnement, l’UA ne finance elle-même que 28%. Le reste est payé par les donateurs, parmi lesquels l’UE, les Etats-Unis, la Banque mondiale, la Chine et la Turquie. Cette année, l’organisation panafricaine, consacrera 750 millions de dollars au financement des opérations de maintien de la paix. C’est pour réduire cette dépendance financière, que l’Union africaine propose à  ses Etats membres de mettre en oeuvre une taxe de 2 dollars sur les nuits d’hôtels et de 10 dollars sur les billets d’avion pour les vols en partance ou à  destination de l’Afrique. Ces mesures permettraient de lever 730 millions de dollars par an. Une taxe additionnelle de 0,005 dollar par SMS échangé sur le continent rapporterait 1,6 milliard de dollars par an. L’UA laisse, cependant, aux pays le choix d’appliquer ou non tout ou partie de ces taxes, à  condition de respecter un nouveau barème de contributions revu à  la hausse en fonction du PIB de chaque pays.

Financement des partis politiques pour 2013 : plus d’un milliard de Francs CFA débloqués

Bonne nouvelle pour 38 partis politiques du Mali. Ils vont bientôt se partager le pactole de 1 milliard 694 millions 197 mille 997 Francs CFA à  titre d’appui financier de la part de l’Etat. Ainsi en a décidé le Conseil des ministres de ce mercredi 5 mars 2014. Ils sont quatre de moins qu’en 2012 o๠42 partis politiques, avaient reçu la somme d’1 milliard 718 millions 407 mille 443 francs CFA. Sur un total de 46 partis politiques ayant déposé les dossiers à  la section des comptes de la Cour suprême, seuls 38 sont déclarés aptes à  bénéficier de l’argent de l’Etat. Des conditions strictes à  respecter l’aide financière de l’Etat aux partis politiques pour l’année 2013 se chiffre à  1 milliards 927 millions 363 mille 502 Francs CFA. C’est-à -dire qu’il restera la somme de 233 millions 165 mille 505 Francs CFA comme montant non affecté. Pour bénéficier de l’aide de l’Etat, les partis politiques doivent répondre à  un certain nombre de conditions. Au nombre de celles-ci, on peut citer entre autre : avoir un siège au nom du parti différent d’un domicile privé, la tenue rigoureuse des instances statutaires du parti, avoir un compte dans une institution financière malienne, faire l’inventaire chaque année des biens meubles et immeubles du parti, présenter des comptes chaque année à  la section des comptes de la Cour suprême, justifier la provenances des ressources financières et leur destination… Il faut retenir que C’’est la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques que «les partis politiques bénéficient d’une aide financière de l’Etat qui sera inscrite au budget de l’Etat. Le montant annuel de cette aide représente 0,25% des recettes fiscales.

Accès à l’eau : il faut aussi protéger la ressource

« Je n’ai pas robinet chez moi. Depuis que J’ai déménagé à  Niamakoro, J’achète l’eau à  la borne. Au début, je m’approvisionnais auprès du charretier. J’achetais le seau de 20litres à  50F mais quand la borne a été installée, je me suis abonnée parce que ça me reviens moins cher. Je suis passée de 6000F par mois à  1500 environ. Mais pour 3 seau d’eau par jour, je trouve que C’’est vraiment cher payé ». Le témoignage de N’na Fatoumata pourrait être celui de dizaines de milliers de Bamakois qui sont confrontés au quotidien au problème de l’accès à  l’eau potable. En moyenne, la personne qui ne peut avoir un compteur et qui va à  la borne fontaine, paye finalement le m3 d’eau 5 fois plus cher que celui qui a les moyens d’un branchement individuel. En milieu urbain comme en milieu rural, l’accès à  l’eau potable est un véritable défi pour les populations et les autorités qui ont en charge ce secteur. Malgré les investissements colossaux faits en termes d’infrastructures, des millions de personnes, au Mali comme ailleurs en Afrique, restent sans avoir de l’eau en qualité et en qualité suffisante. La ressource quand elle est disponible n’est d’ailleurs pas forcément de qualité à  cause de la vétusté des installations et des mauvaises pratiques des usagers. Financer la préservation des ressources en eau Mais la question de l’accès à  l’eau potable amène aussi à  la problématique de la pérennité même de cette ressource dont l’exploitation augmente en même temps que l’accroissement exponentiel de la population. l’eau de boisson n’est d’ailleurs pas le seul usage fait des ressources disponibles. Il faut également prendre les besoins de l’agriculture, des industries, entre autres. Comment alors garantir l’accès au plus grand nombre et pour tous les usages, tout en assurant un financement équitable de la préservation de la ressource, tel est le fil conducteur d’un atelier international qui se tient depuis ce lundi 1er juillet dans la capitale ivoirienne. La rencontre qui regroupe une trentaine de communicateurs de l’Afrique de l’Ouest autour d’experts de la question de l’eau a pour thème « le financement de l’eau et la protection de la ressource en l’Afrique de l’Ouest ». Venus de douze pays, les femmes et hommes de média vont, pendant cinq jours, échanger sur les enjeux du financement de la protection de la ressource en eau. Il est en effet indispensable selon les experts que les ressources en eau exploitées à  ce jour pour fournir de l’eau de boisson ou encore de l’eau matière première pour les autres usages soient préservées pour en assurer l’accès et la pérennisation. Organisé par le Programme régional Afrique Centrale et Occidentale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN-PACO) et le Partenariat Mondial de l’Eau-Afrique de l’Ouest (GWP/AO), l’atelier permettra d’améliorer la compréhension et de renforcer les capacités d’information des participants. Des communications et surtout une visite de terrain qui sera suivie de productions de reportages meubleront la semaine de travail. La rencontre d’Abidjan est la septième du genre et fait suite à  des ateliers sur les problématiques des eaux transfrontalières, de la Gestion intégrée des ressources en eau, des barrages etC’… Financement de l’eau au Mali Le financement de l’eau au Mali est essentiellement mené par les bailleurs étrangers, coopération bilatérale ou multilatérale, et des ONG internationales. La gestion de la ressource en eau est assurée par deux entités, la Société malienne du patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP) et la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP). Ces deux entités ont désormais, chacune en ce qui la concerne, la charge de conduire une nouvelle stratégie d’amélioration de l’accès à  l’eau potable dans notre pays.

La BAD appuie la reprise économique du Mali avec plus de 30 milliards FCFA

Ce montant sera prélevé sur les ressources du Guichet du Fonds africain de développement (FAD) et contribuera au financement du Programme d’urgence d’appui à  la reprise économique (PUARE). Le PUARE est un appui budgétaire d’urgence, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort concerté de la communauté internationale destiné à  aider le Mali à  sortir des crises successives (sécuritaire, politique, institutionnelle) que le pays a traversé, en appuyant le rétablissement des services publics et en favorisant la reprise économique. l’opération contribuera à  la consolidation des efforts de paix et de cohésion sociale entrepris par les autorités maliennes dans le cadre de la transition en cours et favorisera la reconstruction du pays, y compris le rétablissement des capacités de l’Etat. Il permettra de promouvoir l’amélioration du cadre macroéconomique et budgétaire et de créer les conditions de la reprise économique. Les résultats spécifiques escomptés de la mise en œuvre du Programme sont, entre autres, la restauration du fonctionnement et le renforcement des capacités de l’administration publique, la restauration de l’accès aux services sociaux de base, en particulier, les services de santé et d’éducation et le soutien à  la reprise de la croissance, qui passerait de -1,2% en 2012 pour osciller autour de 5% en moyenne entre 2013 et 2014. Le Gouvernement de transition du Mali a élaboré un Plan d’actions prioritaires d’urgence (PAPU), dont les principaux objectifs sont de rétablir le fonctionnement normal de l’administration, restaurer l’accès des populations aux services sociaux de base, et relancer l’économie. Le PUARE vise à  aider l’Etat à  répondre aux besoins sociaux et économiques urgents nés des crises successives que le pays a connues en contribuant à  sa mise en œuvre. Par ailleurs, cette opération, conforme à  la stratégie d’intervention de la Banque au Mali, est reflétée dans la Stratégie d’appui à  la gestion de la transition (2013 – 2014), qui s’articule autour de deux objectifs : atténuer l’impact de la crise et renforcer la résilience des populations et consolider la stabilité de l’Etat et les bases de la reprise économique. Les bénéficiaires du Programme sont, de façon générale, les populations maliennes dans leur ensemble, soit près de 15,4 millions d’habitants, et en particulier les populations habitant dans le Nord du pays, notamment celles qui ont été déplacées à  cause du conflit. Il s’agit plus spécifiquement de personnes vivant dans la précarité en raison de l’absence de services publics de base dans les zones sinistrées et à  leur engorgement dans les zones d’accueil. Les principales structures bénéficiaires sont constituées du réseau scolaire, des services de santé publique, et, plus généralement, de l’administration publique qui doit retrouver un fonctionnement normal. l’Etat pourra ainsi consolider sa légitimité et retrouver sa souveraineté sur l’ensemble du territoire. A ce jour, les financements en cours accordés par le Groupe de la Banque africaine de développement au Mali s’élèvent à  près de 140 milliards de francs FCFA. La BAD est déterminée à  accroà®tre et à  renforcer son appui aux Etats fragiles et aux pays touchés par un conflit.

Django à Jeddah: discussions de haut niveau à la BID

Arrivé en Arabie Saoudite ce dimanche 5 mai, le Premier Ministre Django Cissoko a aussitôt entamé son programme de rencontres avec les responsables de la Banque Islamique de Développement. Cette institution financière internationale apporte un appui constant aux politiques et stratégies de développement de notre pays. Ce voyage de deux jours fait suite à  une visite effectuée début avril à  Bamako par le vice-président de l’institution financière, notre compatriote Birama Sidibé. Une rencontre au cours de laquelle les deux personnalités avaient fait le tour d’horizon de la coopération entre les deux parties, le point des échéances futures en matière de développement économique. A ce jour, la BID finance des projets au Mali pour un portefeuille d’environ 400 milliards de Fcfa. Et la crise qui sévit depuis un an n’a pas trop pesé sur les activités qui sont essentiellement dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture. C’est donc d’une part pour réaffirmer ces liens de coopération que se déroule cette visite de M. Cissoko. D’autre part, il s’agit de solliciter l’appui de la BID pour la reconstruction du Mali. Une conférence internationale doit avoir lieu en Belgique, à  Bruxelles, le 15 mai prochain. Django Cissoko devra demander, au cours des échanges, à  la BID de prendre la tête des partenaires islamiques en tant que chef de file pour cette rencontre. Pour rappel, en août 2012, au moment o๠la plupart des bailleurs de fonds avaient suspendu leur coopération suite au coup d’Etat, la BID avait signé avec notre pays un accord de financement près de 22 milliards de Fcfa. Ce prêt est destiné à  la sécurité alimentaire et à  l’amélioration des revenus des producteurs ruraux.

La Banque islamique de développement confirmait ainsi une fois de plus son soutien constant aux politiques et stratégies de développement de notre pays. Cet appui de la BID est destiné précisément au financement de trois projets agricoles qui contribueront à  la souveraineté alimentaire du pays face à  la menace d’une éventuelle pénurie alimentaire résultant de la mauvaise pluviométrie de 2011.



Bamako : 165 milliards pour l’eau potable

Depuis plusieurs semaines déjà , les Bamakois sont confrontés à  des coupures d’eau récurrentes. Certains quartiers n’ont tout simplement pas accès à  l’eau potable. Nombreux sont ceux qui ont désormais recours aux vendeurs d’eau ambulants pour assurer leur alimentation quotidienne. La rencontre de ce jeudi 18 avril vient donc à  point nommé. « Cette table ronde vise à  relancer le financement d’un ambitieux projet d’alimentation de la ville de Bamako en eau potable à  partir de Kabala (un quartier populaire de la capitale malienne) », ont indiqué les organisateurs selon eux, « la capitale malienne connaà®t un déficit de production d’eau potable estimé à  200 000 mètres cubes ». Le PDG de la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP), Adama Tiémoko Diarra, a précisé que « le projet nécessite un financement de près 165 milliards de francs CFA, toutes composantes confondues : la Station qui sera installée à  Kabala, les ouvrages de stockage et les réseaux de distribution aux populations ». Pour le ministre malien de l’à‰nergie et de l’Eau, Makan Tounkara, cette table ronde est d’ « une importance capitale » pour son département, « car elle va marquer le début de la concrétisation d’un autre rêve, en traçant le schéma vers la réalisation d’un projet fort longtemps attendu depuis près de 15 ans par les populations de la ville de Bamako et environnants». Par ailleurs, en cette période de chaleur, l’accès à  l’eau potable constitue un véritable problème pour des habitants de la ville de Bamako. Des habitants des quartiers de la rive droite tels que Faladiè et ATTbougou ont marché en début de la semaine pour « exprimer leur ras-le-bol à  cause du manque criard d’eau potable », avant d’être dispersés par les gaz lacrymogènes des policiers, a constaté un correspondant de Xinhua. Selon Abdoul Karim Koné, conseiller en communication à  la Somagep, les causes de coupures d’eau intempestives sont nombreuses car C’’est une « période de pointe » la demande s’avère donc supérieure à  l’offre. Le nombre de demande s’élève à  plus de dix mille (10.000) personnes. « Notre société manque d’infrastructures de productions en un mot de moyens adéquats pour répondre aux besoins de la population. La position géographique de certains quartiers qui se trouvent sur les collines cause généralement plus de coupure d’eau que ceux à  basse altitude ».

 » Nuit Adema » : la machine est lancée

La journée du 27 janvier a été particulièrement chargée pour la famille Adema. En effet, si d’une part, le collectif des femmes du parti a initié une rencontre avec le président Dioncounda Traoré, d’autre part ce sont les cadres, élus, et militants du parti qui ont été invités à  mettre la main à  la poche pour contribuer au financement de la campagne électorale. Pour tout dire, environ 150 millions de Fcfa (un chiffre qui dépasse largement la prévision qui était de 100 millions de F cfa) ont été collectés à  la faveur de «Â la Nuit Adema ». Histoire d’aider la première force politique à  faire face aux exigences financières de sa campagne électorale. Ainsi, «Â élus locaux, nationaux, militants, sympathisants, tous ont contribué à  hauteur de souhait », a laissé entendre Me kassoum Tapo, président de la commission d’organisation de la «Â Nuit Adema ». En effet, indique-t-il, l’idée d’une «Â Nuit Adema » a été suggérée par le Mouvement des jeunes du parti. «Â Si tous se mobilisent, la victoire sera certaine ! », assure-t-il. La trentaine de députés (dont dispose l’Adema) à  elle seule a cotisé à  hauteur de 25 millions de F CFA, tandis que le comité exécutif du parti a avancé 30 millions de F CFA. Bien d’autres apports particuliers ont porté la somme des contributions à  plus de 100 millions de F CFA. Le 1er vice président du Pasj, Ibrahima N’Diaye a lancé l’appel de voir tous les militants et sympathisants à  la base soutenir financièrement la candidature du parti. Par ailleurs, dit-il, une société de Téléphonie de la place délivrera incessamment un numéro vert à  travers lequel tous les militants et sympathisants à  la base pourront faire leur contribution financière. Le mouvement des femmes à  la rencontre du candidat En prélude de cette soirée, le mouvement des femmes de l’Adema avait initié dans l’après midi du vendredi, une cérémonie dans le but de recevoir pour la première fois en son sein le candidat de l’Adema, Pr Dioncounda Traoré. Fort de ses 80 membres, le bureau du Mouvement des femmes avait souhaité rencontrer son président Dioncounda depuis longtemps afin de signifier à  ce dernier, son engagement à  «Â l’accompagner jusqu’à  la victoire finale ». Toutefois, la présidente du Mouvement des femmes, Mme Conté Fatoumata, a salué les efforts de la direction de campagne de s’efforcer d’impliquer les femmes dans le dispositif. A l’ancien président de la République, Alpha Oumar Konaré, membre fondateur de l’Adema, la présidente du Mouvement des femmes a émis le souhait de voir en ce dernier «Â un engagement plus expressif et déterminé aux côtés du parti ». Quant à  Soumeylou Boubeye Maà¯ga qui a quelques fois eu des positions équidistantes vis-à -vis du parti, Mme Conté a lancé un appel de s’investir davantage. Le candidat a souhaité que la paix revienne et que la priorité soit accordée aux actions de développement avant de signaler que sa «Â force réside en les femmes ». «Â Je saurais rien réussir sans leur dévouement à  mes côtés… », ajoute-t-il. «Â le 08 juin 2012, nous serons à  Koulouba pourvu que chacun joue le rôle qui est le sien ». «Â Les femmes auront une place de choix en 2012 », a-t-il promis. Notons que le Mouvement des femmes de l’Adema a décidé de payer la caution (10 millions F cfa) du candidat Dioncounda Traoré tout comme le Mouvement des jeunes.

Coopération Suisse-Mali: Ensemble renforcer la démocratie au Mali

C’’est parti pour un nouveau partenariat entre le Bureau de la Coopération suisse au Mali et le ministère malien chargé des relations avec les institutions. Les deux structures viennent d’impulser une nouvelle dynamique à  leur coopération à  travers la signature d’une convention de financement pour la concrétisation du projet de renforcement des capacités en vue d’une meilleure connaissance et compréhension des institutions par les populations. La cérémonie a eu lieu ce lundi 12 décembre dans la salle de conférence dudit ministère. Pour renforcer la démocratie « Ce financement devra permettre au département d’engager et d’ouvrir le débat et le dialogue citoyens, démocratiques et républicains sur des chantiers porteurs de changements innovants dans les relations entre les institutions des légitimités issues des urnes, du suffrage universel direct et indirect (démocratie représentative), et les institutions des légitimités associatives, mutualistes, professionnelles, syndicales (démocratie participative) ». C’’est en ces termes le ministre chargé des relations avec les institutions, le Dr Abdoulaye Sall s’est exprimé après la signature de la convention de partenariat. 156 millions de francs CFA, C’’est en effet la bagatelle débloquée par le Bureau de la coopération suisse au Mali en faveur du ministre ce ministère. Fruit d’un partenariat fécond, ce financement couvre la période décembre 2011-avril 2012. Il vise à  renforcer les capacités du ministère chargé des relations avec les institutions dans son rôle d’interface et d’impulsion des rapports entre les institutions de la démocratie représentative et les institutions de la démocratie participative sur le terrain de la démocratie et de la décentralisation en vue du portage des réformes politiques et des élections générales de 2012 En faire bon usage La symbolique est forte, explique le ministre Abdoulaye Sall. Qui a promis de faire bon usage des ressources ainsi mises à  disposition. « l’objectif des débats autour des institutions et de la démocratie est en parfaite adéquation avec les campagnes d’information, de sensibilisation, de formation et d’engagement lancées par mon département avec les collectifs des jeunes et des femmes, déterminés à  cheminer ensemble pour une meilleure connaissance et compréhension des institutions du pays », a déclaré le ministre le ministre chargé des relations avec les institutions. Qui se réjouit de cet élan de partenariat. Abondant dans le même sens, la directrice du Bureau de la Coopération suisse a expliqué que cet appui s’inscrit en droite ligne des objectifs de sa structure de contribuer au renforcement de la démocratie. « Une démocratie sans une population mieux informée sur ses institutions, est une démocratie inachevée » a déclaré Mme Geneviève Federfpiel.

Démocratie : Faut-il continuer à financer les partis politiques au Mali ?

Faut-il vraiment continuer à  financer les partis les politiques ? La question fait débat en ce moment chez les observateurs. Et en cette veille des élections générales de 2012, les populations s’interrogent sur l’utilité d’une telle aide qui ne profite qu’aux responsables de partis. Des critères clairs, mais non respectés Le financement des partis politiques peut être défini comme l’argent alloué par l’Etat, sur les recettes fiscales, aux formations politiques dans le cadre de leur appui au renforcement de la démocratie. La subvention, qui a existé depuis les indépendances, a pris une nouvelle forme à  partir de l’avènement de la démocratie et du multipartisme dans notre pays. Elle s’appuie sur un certain nombre de critères inscrits dans la Loi organique de la Charte des partis politiques. Au nombre de ces critères figurent, notamment, la participation aux différentes élections, la tenue régulière des assises des instances dirigeantes du parti, la tenue d’un compte bancaire pour le parti,  la tenue annuelle de l’inventaire des biens du parti dans un compte (dont la moralité et la sérénité sont reconnues par la Section des comptes de la Cour suprême), et la justification des dépenses faites par la formation politique.  Par-dessus tout, le parti est tenu de s’atteler à  la formation de ses militants. En clair, l’argent du contribuable malien est alloué aux partis dans le cadre de l’appui au renforcement de la démocratie. Malheureusement, elles sont très peu, ces formations politiques à  remplir chaque année les critères exigés. Pourtant, la direction de ces partis parvient à  fournir tous les documents. Quant les partis ne jouent plus leur rôle La Section des comptes de la Cour suprême, qui est habilitée à  faire le suivi de l’utilisation de cet argent, manque de moyens techniques et de ressources humaines suffisances pour vérifier la moralité des documents présentés. Conséquence : C’’est l’Etat qui perd au profit d’une poignée d’hommes politiques. La formation des militants est véritablement exclue du programme des partis politiques au Mali. l’illustration la plus parfaite de ce constat est donné par la faiblesse (inadmissible) du taux de participation aux différentes élections. l’incapacité des partis à Â  satisfaire aux critères d’éligibilité, et à  renforcer la citoyenneté de leurs militants, constitue aujourd’hui un handicap pour notre démocratie. Certains partis, qui font un mandat électoral sans tenir d’activités, bénéficient de la subvention accordée par l’Etat. Du gâchis, concluent certains observateurs qui recommandent un durcissement des conditions d’éligibilité et de contrôle de la moralité des documents. Bref, si certains souhaitent aujourd’hui la suppression pure et simple de cette aide aux partis,  d’autres prônent plus de rigueur dans l’application  des critères d’attribution. Le financement public des partis politiques est énorme depuis  l’adoption de la décision par les hautes autorités d’accorder le présent financement. A titre d’exemple, à  la date d’octobre 2008, le Parti pour la solidarité et la justice, ADEMA-PASJ, a, à  lui seul, empoché un milliards 411 millions de francs CFA, le Rassemblement pour le Mali, RPM, 673 millions de F CFA. Ces deux partis sont suivis par le CNID et le PARENA avec respectivement 195 et 172 millions de francs CFA. Quant à  l’Union pour la République et la démocratie, URD, elle a bénéficié plus de 137 millions. Quant aux  partis SADI, le RND, le PSP, le MPR, l’US RDA, et le BDIA, ils ont reçu respectivement (à  la date d’octobre 2008) 76 millions, 60 millions, 80 millions,  90 millions, 74 millions et 81 millions de francs CFA. Que de milliards distribués entre les partis, pour de résultats vraiment sur le citoyen ! Ces sommes, il faut le dire, pourraient servir à  construire des usines, des écoles et centres de santé pour les populations. Il est qu’il n’y a pas de démocratie sans les partis, dans le contexte malien, il est temps que les partis cherchent à  s’autofinancer. l’Etat accorde un soutien énorme aux partis, mais pour  un impact quasi nul sur le renforcement de la citoyenneté. En clair, le financement public à  leur accordé est un grand gâchis !

Affaire Bourgi : les « mallettes à fric » de la Françafrique !

Fini la françafrique ? On la croyait définitivement enterrée avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007 et qui prônait la fameuse «Â rupture », or il se trouve que les financements occultes de campagnes électorales refont surface surtout quant l’argent vient d’Afrique pour maintenir au pouvoir «Â  nos amis français ». Il s’agit notamment de Jacques Chirac, Dominique de Vilepin, alors Secrétaire Général de l’Elysée ou encore d’Edouard Balladur. l’argent, on le sait, est venu de plusieurs pays d’Afrique comme le Zaire de Mobutu, le Gabon d’Omar Bongo ou encore le Burkina Faso, le Sénégal et le Congo etC’…. Les dirigeants de ces pays, ont ainsi déversé de grosses sommes d’argent, en liquide, à  destination de Dominique de Villepin et de Jacques Chirac, aujourd’hui mis en cause par l’avocat franco-libanais Robert Bourgi. Ce dernier dénonce des transferts faramineux d’argent à  destination de ces hommes politiques français dans une interview au Journaldu dimanche (JDD) : « j’évalue à  20 M$ ce que j’ai remis à  Jacques Chirac et Dominique de Villepin ». l’avocat dit avoir agir en son nom propre et sous aucune espèce de pression. Et pour se protéger, il se met à  disposition de la justice, malgré le fait qu’il n’existe aucune preuve matérielle de ces allégations: « J’ai agi en mon nom personnel. Personne ne m’a dicté cette interview », a déclaré Bourgi sur les ondes françaises. Pourtant, Bourgi ne dit rien sur Nicolas Sarkozy dont il est proche. Qu’est-ce qui a bien pu motiver l’avocat, et qui se réclame l’héritier de Jacques Foccart, le Monsieur Afrique de l’ère Mitterrand, à  faire ces révélations, mettant en cause les politiques français ? :  » Je suis un repenti… », et de poursuivre, « J’ai assisté M. Foccart dans cette partie que je qualifie de côté obscur de la Françafrique jusqu’à  son départ en 1997. Et de 1997 à  2005, j’ai géré ce côté obscur de la Françafrique, a déclaré l’avocat franco-libanais. Robert Bourgi sert sur un plateau à  l’opinion publique française, à  la classe politique française, ce que tous les journalistes cherchaient à  savoir. Montée au créneau Pour corroborer ces accusations qui choquent la classe politique française et l’opinion, les déclarations de Mamadou Coulibaly, président de l’Assemblée Nationale Ivoirienne, et jadis proche de Laurent Gbagbo, viennent ajouter du piment à  l’affaire « Robert Bourgi a parfaitement raison, il y a eu un transfert d’argent entre Laurent Gbagbo et Jacques Chirac, en 2002 », a ainsi déclaré l’homme politique, faisant état « d’environ deux milliards de francs CFA (environ trois millions d’euros) transportés d’Abidjan vers Paris par valise » . Nul doute que l’ouvrage de Pierre Péan, à  paraà®tre bientôt et intitulé La République des Mallettes, regorge de détails savoureux de cette ère pour le moins obscure… Chirac et Villepin portent plainte Déjà  mis en cause dans l’affaire Clearstream, Jacques Chirac et Dominique de Villepin, dont les ambitions présidentielles sont une fois de plus menacées, portent plainte contre Robert Bourgi : «Â Les accusations qu’il porte sont graves, scandaleuses, détaillées comme tous les mauvais polars et C’’est pour cela que comme Jacques Chirac, je porterai plainte contre lui », a souligné De Villepin, écoeuré par ce qu’il appelle un Contre feu à  l’Affaire Clearstream o๠de nouveaux éléments pourraient le blanchir. Tentative de manipulation, ou campagne de discrédit, faut-il voir dans ces nouvelles révélations de l‘avocat, la main de Sarkozy contre ses rivaux potentiels dans l’optique des échéances présidentielles de 2012 ?Mais Bourgi révèle aussi qu’Omar Bongo aurait effectué des transferts d’argent à  destinations de Chirac et… de Nicolas Sarkozy lors de la campagne de 2007. Alors, la Françafrique, C’’est vraiment du passé ou bien ? Affaire à  suivre…

Coopération Mali-Banque mondiale : 11 millions de dollars US au PACR

Ce financement additionnel apportera à  coup sûr un appui supplémentaire aux communautés rurales affectées par la récente crise financière, et par la rémanence des crises des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers. Il aidera en particulier les comités de gestion des écoles primaires et des centres de santé communautaires (CSCOM) à  maintenir leurs capacités à  délivrer des services sociaux de qualité aux communautés rurales. Ce financement additionnel apportera également un soutien aux organisateurs de producteurs afin de soutenir leurs coûts de production par l’octroi d’une assistance en intrants agricoles. Le PACR, faut-il les souligner, a été conçu dans une logique de capitalisation des expériences réussies des projets de développement local lancés vers la fin des années 1990, notamment celles du Projet d’Appui aux Initiatives de Base (PAIB) qui a été financé pour un montant d’environ 15 milliards FCFA par le Gouvernement et la Banque Mondiale, et exécuté de 1998 à  2005 sous la tutelle du Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées (MDSSPA). Services sociaux Il vise entre autres, à  améliorer l’accès aux services sociaux de base par le financement de 502 sous-projets socio-collectifs pour un montant d’environ 5,6 milliards de F CFA, accroitre avec un fonds d’environ 11,8 milliards les revenus des populations en finançant 1072 sous-projets productifs portés par les organisations communautaires et socioprofessionnelles de base (coopératives et associations). Du point de vue allocation de ressources financières et couverture géographique, la Banque Mondiale et le Gouvernement ont alloué au PACR 33 milliards FCFA en fixant sa durée d’exécution à  6 ans pour compter du 24 mai 2006 et sa couverture géographique à  1041 villages repartis entre 54 communes et 18 cercles des 4 Régions de Mopti, Ségou, Sikasso et Tombouctou.

Financement des petites et moyennes entreprises (PAF/PME) : la BRS s’implique !

Fruit du partenariat entre le FDE et la BRS Ce financement bancaire a été possible grâce au projet d’appui au financement des petites et moyennes entreprises (PAF/PME).. Le lancement officiel de cet important projet a eu lieu le lundi 10 mai 2010 à  l’hôtel Radisson Blue sous la présidence du premier ministre, Modibo Sidibé. On notait également la présence du ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo, celui de l’Economie et des Finances, Sanoussi Touré et du directeur général de la BRS-Mali. Dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie de croissance accélérée adoptée par le gouvernement en vue de la réalisation d’un objectif majeur du PDES à  l’endroit des petites et moyennes entreprises, le PAF/PME a été adopté par le conseil des ministres le 18 février 2009. Il est le fruit de l’accord de partenariat entre le fonds de développement économique (FDE), la BRS et le fonds auto renouvelable pour l’emploi( FARE) en date du 5 novembre 2009. Le projet a pour objectif de renforcer le tissu des petites et moyennes entreprises à  travers l’accès de 200 petites et moyennes entreprises au financement bancaire à  travers la BRS-Mali. Il permettra de créer un mécanisme de financement de 200 prêts aux PME et projets de PME qui seront garantis par le FDE et cautionnés par le FARE sur le fonds mis à  la disposition par le gouvernement du Mali. Le coût global est estimé à  2.695.000.000 de F CFA. Il est financé comme suit : gouvernement du Mali (595.000.000 F CFA), soit 22,8%, BRS-Mali (2.000.000.000 F CFA), soit 74,21% et les bénéficiaires (100.000.000 F CFA), soit 3,71%. Selon le ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo, pour le démarrage du projet, 35 dossiers sur 75 reçus ont été approuvés par le comité de crédit de la BRS-Mali. Le coût global de ces 35 projets est estimé à  354.392.268 F CFA, ce qui représente un coût moyen d’environ 10 millions par projet. Les secteurs concernés par le projet Poursuivant son intervention, le ministre a souligné que les secteurs d’activités concernés sont l’élevage (13 projets), l’alimentation (11 projets), les bâtiments et travaux publics (06), le textile et l’habillement (03) et l’assainissement (02). Le taux d’intérêt applicable est de 11% et la durée de remboursement est fixée à  48 mois avec un différé éventuel de 6 mois. La valeur ajoutée globale, la 3ème année d’exploitation est estimée à  373.041.472 F CFA et il sera crée ou consolidé 239 emplois directs. Ahmadou Abdoulaye Diallo a rassuré que tous les 35 bénéficiaires feront l’objet d’un coaching, afin d’assurer une utilisation efficiente des prêts et leur remboursement dans les délais prescrits. Il a lancé un vivrant appel aux bénéficiaires du projet pour qu’ils fassent preuve d’exemplarité à  travers une utilisation judicieuse des fonds qui seront mis à  leur disposition. Avant de rappeler que le taux de remboursement des crédits bancaires le plus de l’UEMOA serait du Mali. « Ce qui est fort dommageable à  la relation de confiance mutuelle qui doit nécessairement exister entre les entreprises et les banques » a-t-il conclu. Toute assurance a été donnée par la représentante des bénéficiaires Mme Dembélé Fatoumata Cissé pour le bon remboursement de ses crédits avant d’inviter ces camarades beneficiare d’engager pour la réussite de ce dit projet. Auparavant sous le coût de l’émotion, Mme Dembélé Fatoumata Cissé indique que ce projet est d’une importance pour eux car C’’est le calvaire des entreprises à  la recherche du financement est devenu un vieux souvenir. « Fini les tractations de recherches de financement, fini de voir nos efforts effondrer » rappelle t-elle. Après la remise des chèques géants aux bénéficiaires par le directeur général de la BRS, le premier ministre, Modibo Sidibé a déclaré « je suis là  pour soutenir au nom du président de la République. l’ambition du gouvernement est de se battre pour la prospérité du Mali. Il va falloir que nous orientions vers le financement des PME. »

L’AFD soutient la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA)

Cette décision de l’AFD s’est concrétisée lors d’une cérémonie de signature de deux conventions, à  l’Azalai hôtel Salam l’évènement a drainé une foule de banquiers, et d’acteurs du secteur privé, de promoteurs d’établissements privés et de hautes personnalités. Ladite cérémonie a vu la signature de deux conventions. La première est une convention de crédit d’un montant de 2 milliards de F CFA destinée à  financer les besoins d’investissements à  moyen et long terme d’établissements de formation privés au Mali. Quant à  la seconde convention, elle est une garantie de portefeuille de près de 3 milliards de F CFA pour le financement de petites et moyennes entreprises maliennes, d’établissements de formation privés et d’institutions de microfinance. L’accès au crédit Par rapport à  la convention de crédit, ce financement permettra de faciliter aux promoteurs d’établissements de formation privé l’accès aux crédits de moyens et longs terme et de répondre à  leurs besoins en investissement (acquisition ou le renouvellement de filières professionnelles, acquisition d’équipements lourds) dans le but d’améliorer la qualité de leur offre de formation et de les diversifier. Selon ses initiateurs, ce projet est innovant au Mali, « d’autant plus qu’il noue un partenariat entre le public et le privé en permettant à  une banque de s’impliquer dans la politique publique du pays visant à  améliorer la qualité de l’offre de formation des établissements privés. Pour ce qui est de la garantie de portefeuille, elle s’avère pertinente. Son impact est de deux ordres. Elle permettra d’une part, d’accompagner la BNDA dans un financement prudent des institutions de microfinance, et d’autre part d’accompagner la BNDA dans la maà®trise des risques sur deux secteurs de diversification, à  savoir les PME et les établissements de formation privés, qui bénéficieront d’un allongement de la durée des prêts allant de 1 à  6 ans pour les premiers et de 1 à  7 ans pour les seconds. Booster le secteur privé Le secteur privé au Mali est handicapé par un manque de ressources financières à  moyen et long terme. Pour permettre à  ces entreprises de réaliser les investissements nécessaires à  leur développement, l’AFD a décidé de mettre en place un fonds de garantie à  destination des banques et établissements financiers de ses pays d’intervention dont le Mali. Ainsi, dépuis 2000, le dispositif de garanties ARIZ (Assurance pour le risque de financement de l’investissement privé en zone d’intervention de l’AFD) met à  la disposition des banques un mécanisme de place reposant sur le partage des risques liés au financement de l’investissement des entreprises du continent africain. Selon le Directeur général de l’AFD, Hervé Bougault cet financement de la BNDA vient clore le schéma de financement opéré au cours de 2009. Un financement global qui s’élève à  30 milliards de F CFA. Pour Moussa Alassane Diallo, cet appui vient redynamiser le partenariat que sa banque nourrit avec l’AFD, depuis maintenant 28 ans. Ce partenariat qui, dit-il, est un bel exemple de coopération nord-sud, et qui a su résister à  l’épreuve du temps. Il a enfin souhaité une coopération financière beaucoup plus renforcé et élargie à  bien d’autres secteurs du développement.

Axe Bamako-Dakar : le dernier virage

Le pont de Balenda bientôt terminé Cette route est déjà  exécutée à  plus de 50%. De Kati au-delà  de Kita, les travaux sont terminés. Au-delà  de Kita, à  une cinquantaine de kilomètres, les travaux sont exécutés par la société Razel. La chaussée se dessine progressivement. Non loin de Kokofata, le premier pont est presque terminé sur le fleuve Balenda. «Â Le rythme d’exécution des travaux est impressionnant », s’est réjouit Hamed Diane Séméga. Le pont de Balenda est long de 110m. Il fait une hauteur de 13m. Entièrement financé par le Japon, il sera livré en 2010. Les deux autres ponts seront construits sur le Bafing et le Falémé. A cause de l’importance de ses travaux, le pont sur le Bafing sera construit en dernier lieu. Il ferra 240m de longueur. Le don de trois ponts vient renforcer les liens de coopération entre le Mali et Japon. Ce pays partenaire du Mali et aussi du Sénégal, s’est engagé à  construire gratuitement les trois ponts sur le corridor sud Bamako-Dakar. Pour renforcer le partenariat, les travaux de constructions des ponts, sont exécutés par une entreprise japonaise. Le ministre malien de l’équipement s’est dit satisfait de la rigueur de l’entreprise japonaise chargée de construire les trois ponts. Les deux axes Bamako-Dakar A la fin des travaux de cette route qui passe par Kita, Kéniéba et Tabacounda (Sénégal), le Mali sera encore plus proche du Sénégal. Ce sera la deuxième route internationale entre les deux pays. Cette deuxième route a l’avantage de servir de raccourci pour les gros porteurs qui quitteront Dakar pour Bamako et vice-versa. Les transporteurs pourront donc relier les capitales des deux pays sans passer par la ville de Kayes. Pour le bien être des usagers La nouvelle route Bamako-Dakar pourrait contribuer à  baisser le prix des produits importés dans les deux pays et à  réduire la durée du voyage pour les populations. Car elle peut contribuer au développement des échanges commerciaux maliano-sénégalais. Le Mali pourrait utiliser fréquemment le port de Dakar pour importer ses produits manufacturés.

Agriculture au Mali : le financement du Programme d’investissement agricole (PNIA) en mire

C’’était en présence des représentants des organisations sous régionales et régionales ainsi que, l’ensemble des acteurs du monde agricole Malien Durant deux jours (du 12 au 13 octobre 2009), les experts venus des quatre coins du continent africains plancheront sur le financement du Programme national d’investissement agricole (PNIA). De nos jours, les questions liées au financement de l’agriculture dans nombres d’Etats africains sont au centre des préoccupations. Et pour cause, l’agriculture semble reléguée en second plan par les décideurs. Pourtant, le secteur regorge d’énormes potentialités susceptibles de booster le développement du continent. Si le secteur agricole est perçu par nombre de dirigeants comme un vecteur pour l’atteinte des objectifs du millénaire, plusieurs observateurs, sont fondé à  croire qu’il est un des principaux fers de lance de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté. Le Mali, d’immenses potentialités agricoles La vocation agro-pastorale et les immenses potentialités du Mali ne sont plus un secret pour personne. l’agriculture est un secteur qui semble prioritaire dans tous les Etats de la sous région ouest- africaine pour trois raisons. D’abord, son importante contribution au PIB, ensuite la part importante de la population active qu’elle occupe et, enfin, l’ampleur du déficit alimentaire qui fait de l’Afrique de l’Ouest une zone d’insécurité alimentaire. En effet, faut-il le rappeler, la situation actuelle de l’agriculture dans les pays de la CEDEAO, est le résultat d’un sous investissement massif et incompréhensible. Alors que le secteur agricole est le principal secteur de production de la majorité de ces Etats, car il emploie et rémunère la majorité de la population, et fournit aussi l’essentiel des recettes d’exportation. Selon M. Jean de Dieu Somda, Vice président de la CEDEAO, l’objectif visé par son organisation est de réussir à  affecter 10% des dépenses publiques au secteur agricole. Même si, au vu la situation actuelle, ce taux reste vraiment minimal quand on sait que les ressources des ménages, la sécurité alimentaire, le développement économique, la protection des ressources naturelles, reposent sur la vitalité du secteur agricole et alimentaire. C’’est pourquoi, il est du devoir des pouvoirs publics, de repenser les politiques nationales et régionales pour accompagner les efforts des producteurs. A en croire, le Vice président de la CEDEAO, la présente Table ronde constitue le cadre de référence unique qui marque le point de départ d’une amélioration de la gouvernance et partant de là , d’une coordination effective des actions. . L’impact de la crise alimentaire Faut-il le souligner, la crise Alimentaire de 2007-2008 est l’un des phénomènes qui ont rappelé les dirigeants à  leur responsabilité. En effet, les politiques agricoles nationales ont été adoptées pour prendre le relais et apporter des réponses structurelles au défi agricole et alimentaire régional. Plusieurs observateurs ont salué la présente Table ronde en faveur de l’investissement agricole. Car, disent-il, C’’est un impératif pour tous les Etats engagés dans le processus d’intégration, d’accorder la priorité à  la production agricole ainsi qu’au développement global du secteur rural. « Ceci est de nature à  mettre fin au cycle infernal de la faim, de la malnutrition ». Il faut rappeler que le Mali est le quatrième Etat africain à  tenir une table ronde du PNIA, après celles du Togo, de la Sierra Leone et du Niger Dans son adresse, le représentant de la commission de l’Union africaine a présenté le PDDAA, l’instrument continental au service du développement agricole. Son objectif est de promouvoir la sécurité alimentaire et la nutrition, améliorer les conditions de vie des populations et lutter contre la pauvreté. Cela passe essentiellement par l’amélioration de la productivité agricole et l’augmentation des ressources allouées au secteur agricole pour atteindre au moins, 10% des budgets nationaux. . Fort de cet avis, le Premier ministre, Modibo Sibibé, s’est dit persuadé quant à  l’avenir agricole du continent africain.

Agriculture : la CEDEAO contre la « mouche des fruits »

La « Bactrocera Invadens » est une nouvelle espèce de mouche venue d’Asie du Sud, et découverte en 2003. Elle s’attaque surtout aux productions mariachères et fruitières Africaines, notamment les mangues exportées en Europe. Ce qui entraine des pertes de production allant jusqu’ à  50% et au pire l’accès aux marchés internationaux. C’’est donc pour lutter contre ce fléau qu’une Initiative de lutte régionale contre les Mouches de Fruits en Afrique Subsaharienne a été lancée. Face au manque d’informations sur les moyens de combattre cette mouche et les ravages causés sur les cultures, la CEDEAO et des partenaires tels que la FAO ou la société de consultants Italtrend ont établi une étude pour alerter l’opinion. Des institutions comme la Banque Mondiale, l’USAID ou l’Union Européenne ont aussi été mobilisées pour financer un plan de lutte contre cette Mouche des fruits. « Complementary study on a West African Regional Action Plan to control fruit fly « , (COLEACP), c’est le nom du rapport final et disponible auprès de l’institution du même nom. Mesures envisagées et environnement Suite à  l’étude du COLEACP, des solutions liées à  l’utilisation de pesticides ont été envisagées pour réduire les dommages causés. Ce qui ressort, c’est une action coordonnée régionale et dont les experts sont venus discuter à  Bamako afin de dégager d’autres pistes. Plusieurs pays étaient présents : le Ghana, le Burkina Faso, le Mali bien sûr, la Côte d’Ivoire, le Niger etc.. des pays principaux producteurs de fruits et légumes à  destination du marché international. Reste à  s’entendre sur la politique commune agricole, telle que défendue par l’Union Africaine. L’environnement Certains participants et scientifiques sur place ont remis en cause l’usage des pesticides et soulevé la question environnementale, quant à  l’usage de sacs plastiques pour préserver les cultures. « Certaines variétés de fruits seront inévitablement touchées, juge un participant, mais il faut réduire au maximum les risques et surtout les dommages causés. Une chose est sûre, la mouche des fruits n’est plus une inconnue pour les scientifiques et experts de l’Agriculture Africaine, reste à  munir les agriculteurs, car ce sont eux qui sont sur le terrain et pas dans les bureaux !

Projet multisectoriel de lutte contre le sida : la loi adoptée au Mali

Il s’agit de l’accord de financement que l’association internationale de développement avait consenti à  la république du Mali, d’un montant de 4100 000 euros de droits de tirages spéciaux soit environ 3,098 milliards de FCFA. Le prêt est destiné à  contribuer au financement du projet sectoriel de lutte contre le VIH/SIDA dans le cadre du plan national. Il comprend le soutien au secteur public, privé et à  la société civile. Raison de plus pour renforcer les capacités de ces secteurs. Son financement permettra d’associer plus efficacement les employeurs à  la lutte contre le Sida et permettre un meilleur appui aux associations et personnes vivant avec le VIH/Sida. Le projet porte essentiellement sur la coordination, le suivi et l’évaluation du secrétariat exécutif du haut conseil national de lutte contre le VIH/SIDA. Expliquant les avantages de ce projet signé à  Bamako, le 30 mai dernier entre le gouvernement malien et l’association internationale de développement, le ministre de la Santé Oumar Touré a précisé qu’avec ce financement, l’association pour le développement (IDA) soutiendrait les efforts déployés par le Mali pour enrayer la propagation de la maladie. Moyens : Sensibilisation et amélioration de l’accès au traitement des personnes séropositives. Un taux de prévalence du VIH Sida en baisse Selon les données de la quatrième enquête démographique et de santé(EDSM IV), la prévalence moyenne nationale du VIH est de 1,3 % en 2006 contre 1,7 en 2001, soit une tendance à  la baisse ». Et d’ajouter que cette tendance est observée dans toutes les régions, sauf à Gao(7eme région )ou la prévalence a augmenté(1,1%) et à  Mopti(5ème région) ou elle a stagnéà  1,4%. Malgré les explications du ministre, certains élus ont exprimé leur préoccupation face à  d’autres maladies comme le paludisme et le manque de personnel de santé dans certaines communes rurales. l’honorable Timoré, élu de Koro en région de Mopti, a interpellé le ministre sur les femmes de la commune rurale de Koro et qui continuent à  mourir en donnant la vie. « Le Sida est l’affaire de tous mais il faut aussi doter les centres de santé des communes rurales en matériels adéquats et personnel qualifiés », a ajouté le député. l’honorable Sylla a lui attiré l’attention du ministre sur le paludisme qui reste la première cause de mortalité au Mali