Foire virtuelle internationale : Maintenir l’activité économique

Pour faire face aux effets de la Covid-19, les initiatives se multiplient pour permettre aux entreprises de survivre et d’envisager un futur plus serein. Pour leur permettre de  booster leurs activités, en berne depuis le début de la crise, CPN SARL, une entreprise béninoise, lance la Foire virtuelle internationale pour qu’entrepreneurs et acheteurs se rencontrent via une plateforme, dans un échange gagnant-gagnant qui pourra se renouveler même après.

Pour sa première édition, la Foire virtuelle internationale voit grand. 3 000 exposants, 5 000 000 de visiteurs et plus de 500 000 000 de FCFA de chiffre d’affaires sont attendus.

« Relancer l’économie à travers la consommation, tout en limitant la propagation de la Covid-19 » est l’objectif principal de cette initiative, expliquent les organisateurs. Elle vise notamment à permettre aux « commerçants, startups, artisans, artistes », à tous ceux qui contribuent au PIB sur notre continent, de relancer leurs activités et donc l’économie africaine.

Connecter les acteurs économiques, y compris ceux du secteur informel, c’est l’ambition de la foire, grâce au digital. À moins de 7 jours du début des réservations, les organisateurs se réjouissent de plus de 200 postulants de 25 pays, des « 4 coins du monde, avec une participation africaine de 70% ».

La majorité de ces futurs exposants sont des commerçants (42%), des entreprises (38%) et des startups (20%). Cette foire est donc une opportunité pour permettre aux acteurs du secteur informel de profiter des avantages du formel, à travers la minimisation des coûts. Ses initiateurs promettent de former les exposants en communication et marketing digital et en gestion de données clients.

Pour livrer les marchandises, la foire propose des partenaires aux clients, qui ne sont toutefois pas tenus de passer par ces derniers. Mais elle collectera dans tous les cas les paiements des clients, qu’elle reversera aux exposants. C’est pourquoi les organisateurs disent veiller à un contrôle strict des futurs exposants et ne choisiront que ceux qui sont véritablement « crédibles ». Et le client qui ne sera pas livré sera remboursé par la foire.

Prévu du 1er juillet au 30 juillet 2020, l’évènement ambitionne de créer une communauté avec les exposants, qui pourront être accompagnés grâce à des programmes adaptés à leurs besoins, et de développer une exposition permanente qui sera dédiée à des secteurs porteurs, l’agriculture notamment.

Fatoumata Maguiraga

Quelques Chiffres

À partir de 10 000 FCFA : Prix des stands

100 catégories de produits

-20% sur les produits achetés

Mamadou Baba Sylla : « Cette année nous attendons 800 exposants à la FIABA »

Baptisée cette année Foire de fin d’année de Bamako (FIABA), l’ancienne Foire d’exposition de Bamako (FEBAK), évènement annuel organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, ouvre ses portes ce 20 décembre 2018. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le président de la Commission d’organisation, M. Mamadou Baba Sylla, revient sur ce rendez vous qui, malgré les défis, veut tenir ses promesses.

Présentez nous la FIABA 2018…

La FIABA, c’est la foire de fin d’année de Bamako, l’ancienne Rue marchande, que la Chambre de Commerce a initiée il y a déjà quelques décennies avec la Mairie du District et qui se tenait au Boulevard de l’indépendance. Compte tenu de la situation du pays et de la fréquentation de cet axe, la foire s’est tenue à différents endroits avant d’obtenir le site du Parc des expositions, où elle a lieu depuis 2015.

Elle a pour but de permettre aux commerçants, dans l’atmosphère de la fête, de joindre l’utile à l’agréable afin d’écouler leurs stocks et d’entamer sereinement la nouvelle année.

Depuis  son installation au Parc des expositions, la foire a-t-elle comblé les attentes ?

Oui et l’engouement croît d’année en année. Avec les réalisations et l’organisation, la tenue de la foire à Bamako est vraiment prisée dans la sous-région. Ce qui explique que ce sont en priorité les commerçants de l’extérieur du Mali qui s’inscrivent dès l’ouverture de la vente des stands. L’année dernière, on attendait 400 exposants et il y en a eu plus du double. Ce qui nous amené à agrandir le lieu. Nous restons dans cette dynamique.

Où en est-on avec l’organisation cette année ?

Nous sommes prêts. Il reste juste à programmer l’ouverture officielle, qui dépend de l’agenda du Président de la République. La foire se tient du 20 décembre 2018 au 2 janvier 2019. Cette année, nous attendons le plein, c’est-à-dire 800 exposants. C’est notre espoir. Mais avec les différentes foires organisées par les mairies, cela pose un petit problème. Ceci va impacter l’évènement, car tous ces commerçants devaient s’inscrire ici. Mais qu’à cela ne tienne, le niveau d’enregistrement est tel que l’engouement suscité par la foire demeure.

Les prix des stands ?

Ils varient de 25 000 à 500 000 francs CFA. Cela dépend de l’espace occupé et de la bourse de chacun. Tout le monde n’a pas les mêmes moyens. Et tout le monde a sa place. Les restauratrices et les vendeurs de fruits et légumes ont même un espace dédié.

Des dispositions particulières ont-elles été prises, compte tenu du contexte sécuritaire ?

Nous avons tenu la foire en 2017 et nous sommes dans le même contexte. Nous prenons les dispositions nécessaires. Je pense que l’engouement s’explique aussi par les dispositions prises.

Quelles sont les retombées que vous attendez de cette édition ?

Une foire réussie, c’est lorsqu’à la fin chacun se frotte les mains en disant vivement la prochaine édition. Que les exposants aient les chiffres d’affaire satisfaisants et que les visiteurs trouvent les produits aux prix souhaités. Que l’animation soit aussi à la hauteur, parce que nous serons en période de vacances scolaires. Les enfants ont besoin de distraction et d’animation. Tous ces programmes sont déjà mis en place, avec des manifestations culturelles et des programmes ludiques afin que les enfants qui viennent avec leurs parents trouvent aussi leur compte.

Rue marchande de la commune III : un succès relatif

Pour la 11ème fois cette année, le comité syndical de la commune III du district de Bamako organise la rue marchande. Un espace de vente de divers articles à l’approche des fêtes de fin d’année, censé booster les affaires pour les commerçants et permettre au comité syndical d’alimenter son fonds social.

Ouverte le 15 décembre 2017, la rue marchande de la commune III du district de Bamako fermera ses portes le 5 janvier 2018. Un partenariat entre le comité syndical et l’Union des Associations des Commerçants du Mali pour les Foires qui se porte plutôt bien, après 11 ans d’existence. Les recettes générées permettent de renflouer la caisse du fonds social, destiné à venir en aide aux travailleurs de la mairie dans le besoin. La proximité du marché permet aussi « aux populations de s’approvisionner en période de fête et à des prix plus accessibles », soutient M. Ibrahim Traoré, Secrétaire Général du comité syndical de la commune III. Avec une centaine d’opérateurs économiques présents cette année, dont certains venus de l’étranger, les organisateurs espèrent un agrandissement de ce marché dans les années à venir. 

Bilan mitigé

Ichaka Camara, propose des médicaments traditionnels et semble plutôt se frotter les mains. Il vient de renouveler son stock et pour sa première participation, « la foire se passe très bien. » Il souhaite juste une meilleure organisation, afin que ceux qui souhaitent dormir à une certaine heure de la nuit, puissent le faire sans être dérangés par « ceux qui écoutent les radios ». C’est vrai qu’il est presque dix heures et sur le site, les commerçants se réveillent à peine. « Les gens veillent tard dans la nuit et les premiers visiteurs arrivent vers 11 heures du matin », nous confie un exposant. Installé à Faladié en commune VI du District de Bamako, Steve Segbedji est originaire du Benin, mais vit au Mali depuis quelques années. Il participe aussi pour la première fois à cette rue marchande de la commune III. Il vend également des médicaments traditionnels « à base de plante de son pays », mais estime que les visiteurs se font rares et les affaires marchent peu. Il espère tout de même faire des contacts et avoir des clients potentiels même après la foire.
Les affaires ne marchent pas non plus très bien pour M. Mamadou Ousmane Cissé. Élève de son état, il donne un coup de main à son frère à l’occasion des fêtes. S’occupant d’un des stands de son frère dédié aux chaussures, il estime que le marché est très lent. « Ici, on observe beaucoup de mouvement surtout la nuit, mais très peu viennent pour acheter », constate-t-il. Même si son frère qui vend des habits et accessoires pour femmes, est plus optimiste, M. Cissé estime que « les gens n’ont tout simplement pas d’argent » et pense que la tenue simultanée d’autres foires du même type en commune IV et à Kati cette année, peuvent influencer négativement le marché. Pour l’avenir, il souhaite que les organisateurs pensent à faire des stands de meilleure qualité pour attirer davantage de public en appliquant certaines règles comme ne pas permettre aux vendeurs ambulants qui leur font la concurrence déloyale d’accéder au site.
L’heure est par contre aux bonnes affaires pour Moussa Fofana, exposant à la foire pour la première fois. Pour ne pas « chômer » en cette période après l’incendie survenu au marché rose de Bamako, il a choisi de vendre ses articles, essentiellement des habits et chaussures pour homme, à la foire annuelle de la commune III, et il ne regrette pas son choix. « Al hamdoullilah. Déjà à quelques jours de la fin de la foire, nous avons beaucoup vendu », se réjouit-il, avant d’ajouter que la tendance chez les jeunes, « c’est d’être beaux et de bien s’habiller ».

RESOPE, l’art d’être une femme entrepreneur

Créativité mais aussi sens des affaires et du regroupement, ces qualificatifs pourraient désigner les nombreuses femmes du Réseau des femmes opératrices économiques de l’espace Uemoa(Resope), réunies à  Bamako, du 15 au 22 Mars pour une foire internationale, qui regroupe six pays au centre international de conférence de Bamako. Venues du Niger, du Togo, de Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Mali, les femmes entrepreneurs proposent au public, un savoir faire riche à  travers l’artisanat, le textile, l’alimentaire mais aussi les pratiques culturelles et sociales des femmes de la sous-région. Booster l’entreprenariat féminin Avec cette initiative, les femmes du Resope, sous la houlette de Mme Coulibaly Aissata Touré, par ailleurs, Présidente du réseau des femmes opérarices économiques du Mali, entendent favoriser un espace de concertation et de dialogue entre femmes opératrices de la zone Uemoa. En boostant l’entreprenariat féminin et la compétitivité des entreprises et produits issus de leurs activités. l’idée de la foire a émergé lors de la deuxième conférence régionale du Réseau tenue en Octobre 2010. Avec des ateliers, des conférences débats et des expositions, elle a pour objectif de mettre en exergue les défis quotidiens des femmes engagées dans les activités économiques. Sur les 250 stands prévus à  la foire, 180 ont été occupés. En déambulant dans les allées, on est agréablement surpris de l’accueil de ces femmes, dédiées à  leurs affaires. «Â Je participe à  cette foire pour valoriser mon art et surtout pour vendre beaucoup de produits, », confie cette opératrice ivoirienne, qui fait la promotion de chapeaux créatifs pour le mariages et autres cérémonies sociales. Sur un autre stand, Mme Diakité Hadja Bani Kébé, donne des conseils aux femmes pour le bonheur dans leurs foyers. Elle vend par ailleurs de l’encens, et garde le sourire en toutes circonstances. Entre maroquinerie, élégance vestimentaire, savoir faire artisanal, produits de beauté, encens, il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs, sur ces stands chatoyants o๠il ne s’agit pas seulement de s’exposer mais de faire du chiffre d’affaires. l’initiative du Resope qui vise à  organiser cette foire sous régionale tous les deux ans, montre surtout qu’avec les femmes, C’’est l’Union qui fait la force !

Foire de Bamako 2011 : Faîtes de bonnes affaires !

Avec près de 500 exposants et l’Inde comme invité d’honneur, la 10è édition de la FEBAK, la foire exposition de Bamako promet d’être le rendez-vous des bonnes affaires. Bien sûr, il faudra avoir le porte-monnaie un peu lourd pour satisfaire à  ses envies d’achat et de plaisir. Et parcourir les stands qui s’étalent, partout, avec milles et un produits et offres au consommateur. A l’entrée de la foire, c’est une véritable caverne d’Ali Baba qui s’offre à  l’oeil du visiteur, guidé par les sons, les lumières, faà®tes y un tour la nuit, c’est bien plus intéressant, avec ses animations, Radio Djekafo est là , ses ambiances sonores, ses odeurs épicées, qui vous chatouillent les narines, du côté des artisanes du réseau des femmes opératrices, toutes droits venues de Ségou. Poudre de Zira ( baobab), jus de dabléni(oseile rouge), huiles traitées, oignons séchées, djouka, couscous spécial, et autres délices, baladez-vous ensuite vers les artisanes du textile, des bogolans raffinés, des basins étincelants, et l’encens magique qui vous entraà®ne dans les échoppes secrètes. Tout y est ! Petite mention à  la chanteuse Oumou Touré, qui a chanté la chanson « Kabi, Kabi », dédiée à  l’Inde, une malienne imitant les danseuses indiennes, voilà  qui a égayé la cérémonie d’ouverture et fait sourire les officiels, y compris Mme le premier ministre. A la foire, il y aussi les pays, l’Inde, cette année et sa diversité culturelle, sa richesse, qui s’allie à  celle du Mali. Bracelets tintants, étoffes merveilleuses, films de Bollywood, plongez au pays d’Amitab Bahchan, l’illustre acteur et dansez avec Durga Durga, la déesse sacrée… Un peu plus loin, les stands du Burkina, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, les pagnes faso dan fani, les brodés de Dakar, les petits accessoires en bois, les bronzes d’imitation akan, les bijoux de style adinkra du Ghana chez les bijoutiers, mesdames, entraà®nez vos maris pour vous faire plaisir. Vous le valez bien non ? 10 ans de Febak ! La foire s’étale sur un espace de 10 hectares, au parc des expositions de Bamako et cette année est particulière puisque la Foire fête ses 10 ans. Pour Jeamille Bittar, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, cet espace est un rendez-vous d’affaires pour les opérateurs économiques. Retour en arrière, exactement, rappelle Bittar, la Foire se tenait sur l’ancien aéroport, puis elle a déménagé au Palais des Congrès, aux Halles de Bamako et enfin au Parc des expositions. Grâce à  la volonté du président de la République, qui a permis l’aménagement de cet espace. Inauguration donc le 12 décembre 2005, lors de la 7è édition. Et Bittar de rappeler que la Foire, au delà  de son aspect commercial contribue aussi à  lutter contre la pauvreté. Mais, pour Mme Sangaré Niamoto Ba, ministre de l’industrie et du Cmmerce, la foire s’enrichit chaque année davantage, puisque le climat des affaires s’améliore au Mali, la création d’entreprises, ce qui permet un négoce prospère. Les trois principaux sponsors de la foire sont Orange Mali, Sotelma Malitel et la BDM SA… Rendez-vous jusqu’au 4 décembre à  la foire exposition de Bamako !

« Jeunes entrepreneurs, acteurs de changement »

« Ne pas investir dans la jeunesse, revient à  faire de fausses économies ». Cette phrase de la représente résidente du PNUD au Bénin, Nardos Bekeletomas résume l’idée à  l’origine de la rencontre de Cotonou. Les organisateurs, en l’occurence le Réseau Mondial des Jeunes Innovateurs et leurs partenaires que sont le FIDA et la Fondation Phelps Stokes(USA), se sont fixé pour objectif de donner un espace d’échanges et de discussion aux jeunes leaders. Ils sont une soixantaine venus d’une cinquantaine de pays d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie sont donc réunis pour 4 jours en atelier-foire pour faire entendre leur voix. « C’est une occasion à  ne pas rater » selon le Président de la Fédération des Jeunes Entrepreneurs du Bénin, hôte de la rencontre. « Les jeunes sont aujourd’hui plus que jamais au coeur du dévelopement. Les laisser en marge des décisions et des actions est une erreur que commetent depuis trop longtemps les gouvernants. Ils sont les agents de changement, pour transformer leur milieu, pour transformer le monde », dira-t-il dans son allocution. Le Fonds International pour le Développement de l’Agriculture et le Pleps Stokes ont, selon leurs représentants, acepté de supporter cette initiative du Réseau Mondial des Jeunes Innovateurs parce qu’ils croient que « les jeunes peuvent trouver des solutions à  leurs problèmes ». Depuis des décennies, les politiques et programmes en faveur des jeunes ont été élaborées et mises en oeuvre sans la participation des jeunes qui sont pourtant les premiers bénéficiaires. Le forum de Cotonou est donc une première étape dans la réappropriation par les jeunes des initiatives qui les concernent. Pendant leurs travaux, les participants, jeunes chefs d’entreprises ou chercheurs dans des domaines divers (agriculture, artisanat, commerce, transformation) vont identifier les contraintes qui sont les leurs dans la mise en oeuvre de leurs projets, partager les idées qui ont marché dans leurs expériences respectives et surtout adresser des recommandations aux décideurs afin que ces derniers soient plus attentifs à  leurs besoins pour les appuyer de manière plus efficaces. Une plateforme physique et virtuelle permettra après Cotonou de continuer les échanges et faire profiter au maximum de jeunes,tant en milieu urbain que rural des acquis de la rencontre et surtout de continuer le plaidoyer auprès des gouvernants et des partenaires financiers pour que la « voix des jeunes » soit enfin entendue.

Bénin: Foire des Jeunes innovateurs

Ils sont jeunes, volontaires, dynamiques et innovateurs. Artisanat, ingénierie, agriculture, ils se sont lancés dans l’auto-emploi et exposent leurs produits dans le cadre de l’atelier-foire international « Jeunes entrepreneurs, agents de changement », initié par le Réseau Mondial des Jeunes Innovateurs. Mirado Ratoejanahary est malgache. Acclamée par ses pairs et le public présent lors de la cérémonie d’ouverture à  la demande du Directeur Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA qui lui a rendu hommage, la jeune chef dentreprise est prise d’emblée d’assaut par les visiteurs de l’exposition. Modèle pour les jeunes filles de son pays, Mirado dirige une entreprise d’artisanat, fabricant des produits de vannerie en raphia. Coussins, paniers, boites de rangements, articles de décoration divers proposés dans cet espace, sont connus non seulement à  Madagascar mais aussi à  travers le monde puisque Mirado exporte ses produits hors de son pays. Pour elle, la rencontre de Cotonou est une opportunité de partage d’expériences et d’apprentissage avec les autres jeunes venus du monde entier. Lionel Nenehidini est un agrobusinessman béninois. Dans son stand, il propose des chips de pomme de terre et des jus locaux. Son entreprise utilise des produits locaux pour fabriquer les « Senachips » qui veulent concurrencer les autres amuse-bouches importés sur un marché o๠ce genre de produits sont de plus en plus appréciés. En investissant dans ce secteur, Lionel entend faire la promotion de la production locale et par la même occasion créer des opportunités d’emplois pour les jeunes ouvriers dans son entreprise et les revendeurs. Valentin Aitchedji est ingénieur. La maquette de son étrange machine trône dans son stand. Il s’agit d’un dispositif permettant de déterminer l’aptitude cuturale des sols. Le Bénin, son pays, est résolument tourné vers l’agriculture pour boosté le développement. Mais bien souvent, les paysans ne maà®trisent pas forcément les bonnes pratiques culturales, en l’occurence, l’adaptation de leur production à  la qualité de sol dont ils disposent. Grâce à  son invention, Valentin résout ce problème et fournit ainsi un moyen de rendre plus efficaces les exploitations agricoles. A travers cette foire, c’est un véritable showroom que le jeune ingénieur s’offre. L’objectif étant de faire la promotion de son produit et pourquoi pas parvenir à  le faire fabriquer et mettre à  la disposition des paysans du Bénin et d’ailleurs. De l’autre bout du monde, de la Colombie, Alejandro Riascos Castillo est venu avec les instruments traditionnels de son pays. Il y a quelques années, il a décidé de mettre sur pied une société qui ressucite les sons de la Colombie profonde. Ses xylophones ont fait sensation pendant le lancement de la foire, drainant un public curieux de découvrir ce jeune homme au grand sourire qui a décidé de créer son entreprise qui allie business et sauvegarde du patrimoine culturel de son pays. Cotonou est pour lui l’occasion de rencontrer d’autres jeunes surtout d’échanger et découvrir les expériences d' »ailleurs » Dieudonné Aladjodjo est le promoteur de la société Promo Fruits Bénin. A la foire, il présente son produit phare, le jus d’ananas « IRA ». Son affaire a démarré il y a une dizaine d’années et aujourd’hui pourvoie de l’emploi direct à  près de 90 personnes. Le jeune entrepreuneur se dit disposé à  faire profiter de ses expériences les autres jeunes présents lors du Forum de Cotonou. « C’est aussi une école pour moi, car il ya certainement d’autres choses qui se font ailleurs et dont je pourrai profiter de mon côté », dira-t-il . C’est avec un intérêt particulier que les officiels, ministres, représentant d’organisations internationales et partenaires du Forum ont parcouru les allées de l’exposition. De nombreuses questions ont été posées aux jeunes qui ont expliqué avec enthousiasme leur parcours et adressé quelques doléances aux décideurs présents afin de recevoir plus de soutien et faire évoluer leurs activités.

Artisanat : La foire du cinquantenaire ouvre ses portes

Promotion continue de l’artisanat Pendant une semaine, les artisans de toutes les catégories exposent leur savoir et leur savoir-faire acquis lors des 50 années d’indépendance de notre pays. A l’image des autres couches socio-professionnelles du Mali, les artisans entrent ainsi dans la danse de la célébration du cinquantenaire du pays. Il s’agit pour le syndicat national des artisans du Mali (SYNAM) de montrer au public d’ici et d’ailleurs, la richesse de l’artisanat du Mali et les différentes modernisations qu’il a connu au fil des ans. Comme le précise le ministre de l’artisanat et du tourisme N’Diaye Bah, « la tenue de cette manifestation constitue une occasion pour eux de montrer et de faire savoir à  notre génération et à  la génération future que l’artisanat a occupé, occupe et occupera toujours une place de choix dans le développement socio-économique et culturel du Mali». Le ministre a expliqué que depuis l’avènement de la troisième république, les artisans se sont fortement impliqués dans la mise en place des structures. Il s’agit notamment de : la fédération nationale des artisans du Mali, l’assemblée permanente des chambres des métiers du Mali et le syndicat des artisans du Mali. Ces structures constituent des partenaires importants pour le département de l’artisanat dans la réalisation de nombreuses missions. Au cours de cette année 2010, le gouvernement malien a adopté le document de politique nationale de développement du secteur de l’artisanat dans le souci de faire de celui-ci, une source importante de rentabilité économique pour le pays. Cela témoigne de la dynamique des artisans maliens à  faire de leur art, un secteur incontournable non seulement dans le pays, mais aussi et surtout sur la plan international. Notons que ce document permettra la réalisation de nombreux villages artisanaux sur l’ensemble du territoire, la formation et aussi l’accès au financement. Il faut reconnaitre que le ministère de tutelle ne bénéficie que de 1% du budget national. Ce qui rend la tâche difficile pour satisfaire tous les secteurs rattachés. Les artisans, malgré leurs difficultés, font la fierté du Mali l’artisanat malien fait partie des plus appréciés au monde. Ses acteurs font la fierté du pays à  travers le monde. Tous les rendez-vous artisanaux aux quels ils participent, ils remportent de nombreux prix. Il s’agit notamment du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), le Salon de l’Artisanat de Madrid, le Salon International de l’Artisanat Africain de New York, etc. Sans compter les multiples manifestations artisanales du pays. Les artisans exposent durant ce salon, divers articles dont : les sacs, chaussures, porte documents en cuir, des bijoux, des tam-tams, des instruments de musique, des ustensiles de cuisine de fabrications artisanales… Les 500 exposants viennent de toutes les régions du Mali : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et du district de Bamako. Oulack Cissé qui est vendeur de bijoux, sacs et chaussures en cuir vient de Tombouctou. Il explique que cette manifestation est une manière, pour eux artisans et lui en particulier, de faire de bonnes affaires et de faire ressortir la diversité artisanale du pays et de sa région en particulier. Il se réjouit de la date choisie parce que cette manifestation lui permettra de renflouer ses caisses, lui qui craignait une chute de son chiffre d’affaire lors du festival sur le désert le mois prochain. En effet, suite à  de nombreuses campagnes sur les éventuelles menaces terroristes au nord Mali, les diplomaties internationales interdisent l’accès de cette partie du pays à  tous leurs ressortissants. Par ailleurs, cette foire du cinquantenaire est le dernier rendez-vous artisanal de l’année, l’occasion donc pour beaucoup de faire de bonnes affaires. Jusqu’au jeudi prochain, les artisans exposent au centre international de conférence de Bamako et le long du boulevard de l’indépendance.

Foire du cinquantenaire : Mme Kaboré, productrice de Karité

La cinquantaine bien remplie, Martine Kabore est la promotrice de l’association burkinabé RIMTERB-SOM (dieu se souvient de nous en moré), basée à  Ouagadougou la capitale burkinabé. Elle est à  Bamako dans le cadre de la foire du cinquantenaire. Petit à  petit l’oiseau fait son nid Le Mali et le Burkina Faso sont les deux principaux producteurs de beurre de karité. La majeure partie des producteurs est constituée de femmes. Ce sont le plus souvent elles qui s’adonnent à  la récolte et à  la transformation de ce produit, même s’il est cultivé par la gent masculine. Martine Kabore explique que l’amour pour cette denrée est innée en elle. En 1994, elle a réuni autour d’elle une dizaine de femmes démunies et ou veuves comme elle-même. Objectif, créer une association de femmes productrices et transformatrices de karité. l’argument principal qu’elle avançait, «Â ne pas toujours tout laisser entre les mains des hommes. Apprendre à  se débrouiller et compter sur soi. Mes sœurs, n’attendez pas que vos maris ne soient plus là  pour vous lever et vouloir faire quelques chose de votre vie. Il faut toujours anticiper sur la vie. » C’’est ainsi que l’association verra le jour en début 1994 avec toute une poignée de femmes et une machine transformatrice. Elle explique que comme toute entreprise, le début n’était pas facile. Il leur a fallu du courage et de la volonté pour tenir bon. Après 10 ans de fonctionnement, RIMTEREB-SOM a atteint environ 500 boites de karité quotidienne. Les multiples vertus du karité Grâce à  son amour pour le métier et cette denrée, le beurre de karité, Martine Kabore a reçu plusieurs formations. Elle s’est perfectionnée dans toutes les techniques de transformation du karité et a appris à  les marier avec d’autres denrées. Elle a reçu ses premières formations au pays, notamment le Burkina Faso, avant de se rendre en France pour acquérir plus d’expériences. l’association qui dispose aujourd’hui d’une usine multifonctionnelle, produit quotidiennement plus d’une tonne de produits à  usages multiples. Ce sont entre autres : De la pommade pour cheveux, du savon (toilette, lessive…), du savon à  l’argile verte, pommade médicinale, crème de massage, pommade anti-moustique, du karité à  la carotte, au citron, au miel et à  l’aloé. En cette année 2010, Mme Kabore regroupe plus de 400 membres dans son association. Uniquement des femmes issues de milieux défavorisés. l’usine pour sa part embauche 10 permanemment et 5 temporaires. Cela dit, elles font régulièrement appel à  des conseillers hommes qui ont selon elles, une autre vision de la chose. Donc, cela constitue une expérience de plus. A l’impossible nul n’est tenu Lorsque Martine Kabore mettait son initiative sur pied, elle n’avait selon elle, aucune ressource. Elle «Â fondera son espoir sur le bon dieu ». Ce qui explique le nom choisi qui signifie ‘dieu se souvient de nous’. Elle était veuve et avait à  sa charge, ses enfants. C’’est ainsi qu’elle et ses camarades mettront sur pieds cette entreprise qui a donné du travail à  plus de 500 personnes. Pour la petite histoire, Mme Kabore confie que les premières personnes qui l’ont formé au pays, demandent à  être formées à  leur tour par elle. Car en effet, elle a acquis de nombreuses expériences. Depuis 2004, elle est devenue formatrice des formateurs. Elle est régulièrement consultée aussi bien par ses compatriotes que par des étrangers. Ses produits sont régulièrement exposés en France, au Mali, en Côte d’Ivoire, en Belgique, au Sénégal…et bien entendu au Burkina Faso. Elle participe tous les ans au salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et aussi, à  la foire exposition de Bamako (FEBAK).

La foire du cinquantenaire pour réaliser de bonnes affaires

A événement exceptionnel, mobilisation exceptionnelle. Jamais sans doute, l’ouverture d’une foire commerciale n’avait drainé autant de monde dans notre pays. l’initiative est venue du monde des affaires pour magnifier les 50 ans de l’Indépendance de notre pays. La foire commerciale a été officiellement inaugurée samedi dernier. La cérémonie était présidée par le président de la République, Amadou Toumani Touré. Ladite foire est organisée par les trois chambres consulaires : la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), l’Assemblée permanente des chambres de l’agriculture (APCAM) et la Chambre des métiers.En plus du président de la République, plusieurs personnalités ont assisté à  la cérémonie : le Premier ministre, Modibo Sidibé, les membres du gouvernement, les présidents des institutions de la République, des membres du corps diplomatique, des représentants des partenaires techniques et financiers. Et évidemment les présidents des trois chambres consulaires qui organisent cette foire : Jeamille Bittar (Chambre de commerce et d’industrie du Mali), Bakary Togola (Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali), Mamadou Minkoro Traoré (Chambre des métiers). Le monde des affaires (opérateurs économiques, responsables d’institutions financières et bancaires, représentants des différentes délégations d’exposants) était fortement représenté. UN ROLE MAJEUR DANS LA STABILITE ECONOMIQUE La foire commerciale est espace d’échanges, de ventes, mais aussi de rencontres pour les professionnels du commerce, de l’industrie, de l’artisanat, des services publics et du secteur privé dans sa diversité. La manifestation est également l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur le parcours de notre secteur privé de l’Indépendance à  aujourd’hui. A ce propos, il est utile de signaler que notre pays revient de loin. A l’Indépendance, le secteur privé était à  l’état embryonnaire avec seulement 5 entreprises. Il a fallu attendre l’accession du pays à  la souveraineté nationale et internationale pour inverser cette tendance de pays sans tissu industriel. Les pères fondateurs donnèrent alors la priorité à  la création et au développement d’entreprises publiques et parapubliques. Ainsi, de 1960 à  1970, le Mali comptera 127 entreprises dont seulement une dizaine de privés. Mais à  la faveur des programmes d’ajustement structurel convenus avec les institutions de Bretton-Woods (Fonds monétaire international et Banque mondiale), au début des années 1980, notre pays a commencé à  mettre en œuvre une stratégie de désengagement de l’Etat de la sphère productive au profit de la promotion du secteur privé. Dès lors, il est revenu au secteur privé le rôle majeur de créer des entreprises pour produire et vendre des biens et services marchands, tant pour satisfaire les besoins de consommation de la population que pour l’expansion économique du pays dans le monde. Promouvoir le secteur privé Aujourd’hui, le pays compte plus de 2000 entreprises privées modernes œuvrant dans tous les secteurs d’activités socio-économiques. Ces entreprises valorisent nos produits de base, créent des emplois, distribuent des revenus, paient des impôts et taxes. De fait, le secteur privé joue désormais un rôle essentiel dans la stabilité économique du pays. Il est considéré comme un vecteur sûr de croissance économique. Couvrant l’ensemble des branches de l’économie nationale, le secteur participe fortement à  la formation du produit intérieur brut (PIB) dont le taux de croissance a été en moyenne de 4,6% par an sur la période 2007-2009 contre un moyenne de 3,3% dans la sous-région. Le privé fournit également l’essentiel des recettes fiscales du pays, qui sont passées de 487,2 milliards en 2007 à  603,5 milliards en 2009, soit une croissance de 23%. PLUSIEURS FONDS ET PROGRAMMES. Cette performance, commentera le ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo, a significativement contribué à  améliorer les conditions de vie de la population. Et le ministre de détailler qu’en termes d’emplois créés, le secteur privé a fourni 13 618 emplois en 2007, 20 352 en 2008 et 30 088 en 2009 soit en moyenne 80% du total des emplois créés dans notre pays au cours de ces années. « Cette foire est donc une bonne occasion de partager avec nos concitoyens et le monde entier, le savoir et le savoir-faire de notre secteur privé. Fiers de ses avancées dans le domaine industriel, et surtout confiant dans l’avenir du secteur privé, notre pays est politiquement indépendant depuis 50 ans. Il le sera davantage sur le plan économique dans les années à  venir grâce surtout à  son secteur privé qui saura allier la création continue de richesses multiples à  la prospérité générale dans le cadre d’une solidarité qui transcende les clivages et les antagonismes de toute nature », ajoutera-t-il avant de faire un inventaire des actions menées par le président Amadou Toumani Touré en faveur du secteur privé. Investissements Parmi ces actions, l’on peut retenir la création d’un Conseil présidentiel pour l’investissement, de la mise en place de cadres institutionnels (par exemple un ministère en charge de la promotion du secteur privé, l’Agence pour la promotion des investissements, l’Agence pour l’aménagement et la gestion des zones industrielles, l’Agence pour la promotion des exportations). A ces réalisations, il faut ajouter la création de plusieurs fonds et projets : le Fonds national d’investissement, le Fonds de garantie du secteur privé, le Fonds à  coûts partagés, le Projet d’appui aux commerçants détaillants, le programme Cadre intégré, le Projet d’appui à  la croissance (PAC). Le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Jeamille Bittar a de son côté noté que cette foire est un rendez-vous majeur pour les commerçants maliens et leurs collègues de la sous-région et qu’il offre surtout un cadre d’attraction pour les visiteurs et acheteurs en quête de produits de qualité ou de partenariat. «Cette foire concrétise l’engagement de secteur privé à  faire du Mali, une plaque tournante des affaires dans la sous-région. Et au-delà  de l’aspect commercial et du brassage humain, elle est aussi une vitrine pour notre pays, son industrie, son commerce, ses services et ses inventions», a poursuivi le président de la CCIM. Il a précisé que la manifestation regroupe des participants venus de nombreux pays dont l’à‰gypte, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée, le Burkina Faso, le Bénin, la Libye, la Syrie, l’Iran, la Chine, la France, le Brésil, le Pakistan. ATT derrière les opérateurs Après ces différentes interventions, le président de la République, Amadou Toumani Touré a visité les différents stands. Une visite au terme de laquelle il s’est dit impressionné par la qualité des produits exposés. Le chef de l’Etat a félicité le monde des affaires pour l’initiative de cette foire qui donne un éclat particulier à  la célébration du Cinquantenaire, avant de l’exhorter à  plus d’efforts pour améliorer la qualité de nos produits. « Notre secteur privé dispose de suffisamment d’atouts et de potentialités pour jouer sa partition dans l’équilibre social et servir de vecteur pour une croissance forte capable d’améliorer substantiellement les conditions de vie de la population », a-t-il indiqué. Soulignant que le processus d’ouverture des marchés est irréversible, le président Touré dira qu’il « ne suffit donc plus, pour nos entreprises de se contenter de produire pour le marché local », mais qu’elles « doivent devenir plus agressives pour conquérir les marchés sous-régionaux, régionaux et internationaux ». Et cela passe nécessairement par une amélioration de la gouvernance des entreprises, l’investissement dans la recherche et le développement des ressources humaines, ainsi que le renforcement de la productivité et de la qualité des produits. Il a invité le secteur privé malien à  tisser des partenariats Sud-Sud, avant de lui réitérer son engagement et celui du gouvernement à  le soutenir pour relever les défis. Et ceux-ci sont nombreux : la lutte contre la contrebande, la concurrence déloyale, la fraude, la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs, l’amélioration de la qualité des produits.

Arrêt de la Foire syrienne de Bamako : plus de 100 millions de pertes

Depuis 2007, Bamako accueille la foire exposition syrienne une fois dans l’année. l’organisateur de l’évènement Mr Bachar Al Kahal est un opérateur économique syrien. Il collabore depuis près d’une dizaine d’années, avec ses homologues maliens et est propriétaire d’usines de fabrications d’aluminium, d’alvéoles, de mouchoirs et de chaussures. l’idée de création d’une foire syrienne lui est venue il y a plus de trois ans. Il estime que « C’’était important pour moi de faire faire connaitre les marchandises de mon pays à  la population malienne que J’apprécie particulièrement. J’ai été charmé par l’hospitalité et la solidarité qui règnent dans ce pays. » Signalons que ces foires se font dans également au Sénégal, en Australie et en Espagne. Elle est toujours durant 12 mois à  travers le monde. Tous les dossiers aux normes Pour organiser une foire au mali, les organisateurs doivent déposer une demande au niveau de la direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC). Le contact de Mr Bachar au Mali, notamment Ibrahim Aboubacar Cissé affirme être personnellement parti déposer la demande à  la DNCC. C’’était le 5 mai et une décharge lui a été remise. Le 18 mai suivant, ils reçoivent l’autorisation no 242/MIIC-DNCC pour commencer l’exposition du 22 mai au 8 juin 2010. La foire devait se tenir au centre international de conférence de Bamako mais, celui-ci n’était pas disponible selon sa directrice. La DNCC les reverra donc au palais de la culture. La foire a commencé le samedi 22 avec une douzaine de commerçants syriens venus pour l’évènement. Tout se passait bien jusquau mercredi 26 oà¹, aux environs de 11h, la DNCC a envoyé une lettre dans laquelle elle demandait l’arrêt de la foire. La lettre no 254/MICC-DNCC du 26 mai 2010 disait : « Pour le respect d’une saine concurrence sur le marché, notamment au niveau du commerce de détail, l’exposition ne peut dépasser le 26 mercredi 26 mai 2010. » Autrement dit, la foire devait purement et simplement s’arrêter le même soir. C’’est ce qui sera fait d’ailleurs. Aucune autre explication n’a été fournie. Mr Bachar indique ne pas savoir ce qui lui est reproché. « Lorsque je saurai exactement ce qu’on me reproche, je déciderai par conséquent si la foire doit continuer ou non au Mali. » A-t-il spécifié au bord du désarroi. 100 millions de FCFA en fumée Bachar Al Kahal explique avoir déboursé plus de 100 millions de FCFA pour l’acquisition des marchandises qui devaient être vendues à  ma foire. Ce sont trois conteneurs remplis d’objets de toutes sortes qui sont arrivés via le port de Dakar, après deux mois de trajet. Le dédouanement des marchandises lui aurait coûté 30 millions de francs. Sans compter les billets d’avions et les hôtels de ses commerçants. Les marchandises comportent entre autres : Tapis, rideaux, meubles, chaussures, vêtements pour hommes, femmes et enfants, matelas, chaises en plastique, balançoires, bijoux, parfums, ventilateurs, frigos, concentrés de tomates, boissons de fabrication syrienne… Ils sont en ce moment stockés dans sa boutique qui s’avère trop restreinte. Des emplois sacrifiés Mr Cissé précise que la foire avait créé de petites embauches temporaires. En effet, 17 jeunes maliens rapatriés d’Arabie Saoudite gagnaient quotidiennement leur vie en servant de traducteurs et d’apprentis commerçants aux vendeurs syriens. Ceux-ci ont d’ailleurs plié bagages dès le jeudi 27 mai denier pour rejoindre leur pays, estimant qu’ils n’ont plus rien à  faire ici. La majorité l’a pris avec philosophie, remettant leur sort « entre les mains de dieu. Nous avons passé 6 mois à  préparer cette foire. Si elle vient s’annuler de la sorte, cela veut dire que C’’est Allah qui ne l’a pas voulu. à‡a va aller Inch’Allah.» Cependant, selon des sources proches du dossier, lors du dernier conseil des ministres, des comptes auraient été demandés au ministre en charge de l’industrie, des investissements et du commerce par qui de droit. Celui-ci a indique ne pas être au courant de quoi ce soit et a à  son tour, demandé des compte à  la DNCC. l’affaire est toujours en suspens. Lorsque nous avons essayé de contacter les agents de la DNCC, personne n’a souhaité nous recevoir, expliquant qu’il n’y avait aucun problème donc, aucune raison de donner des précisions.

Dimanche à Ségou, le soleil s’est couché sur le fleuve Niger

Pour Mamou Daffé, initiateur et créateur de l’évènement, cette 6è édition du festival sur le niger, qui s’est achevée dimanche soir à  Ségou n’a été que du bonheur! Oui du bonheur avec un brassage de cultures, d’idées et de musique, une véritable émulation intellectuelle et sensorielle à  travers les allées du festival, une symphonie de rencontres, de senteurs et de notes musicales ! Les plus grands artistes comme Salif Keita( qui a fait scène comble, à  tel point qu’il a fallu installer un autre écran géant)ou Nahawa Doumbia, Habib Koité, Mangala Camara pour les improvisations délurées, Cheikh Tidiane Seck en maestro groove, et Tinariwen pour la tradition du désert, ont tous, c’est vrai, fait le bonheur des festivaliers, qui comme moi, se sont abreuvés de musique authentique! Récompenses et hommages La cérémonie de clôture, outre les discours officiels, a permis de récompenser des initiatives locales, des troupes de danses locales, des oeuvres d’arts, des formations artistiques de marionnettes ou de magnifier le savoir faire des artisans présents à  la Foire Internationale de Ségou. Une foire qui n’a pas désempli tout au long du festival. Certains ont dévalisé, textiles, parfums, encens, bijoux touaregs, calebasses, poteries ou bogolans artisanaux, afin de rapporter souvenirs et mémoires de ce festival, qui grandit, grandit, et a atteint aujourd’hui, une dimension internationale. »Il parait que des princes du moyen-orient ont voulu venir, mais il y aurait eu un problème d’hébergement pour loger leur suite », s’exclamait un journaliste sur le chemin du retour ! Ce qui pose aujourd’hui la question des infrastructures :  » Il faut avec la notoriété grandissante du festival, voir plus grand, estime donc Assane Koné, du Journal Le Républicain, et pourquoi pas créer un village du festival ! » La question est lancée. Mais à  Ségou, l’hospitalité n’est pas en reste, et si les hôtels ont affiché plein, les familles ségoviennes ont accueilli chez eux festivaliers et artistes avec modestie. Comme la famille Tangara, nos hôtes de cette 6è édition. Et pour Ousmane Simaga, le maire de la ville de Ségou, les retombées économiques sont énormes pour les hôteliers et hébergeurs. PourtantNathalie Gerrer, patronne de l’hôtel El Faro, estime que ces 6 jours n’influent pas réellement sur son chiffre d’affaire. D’autres y ont trouvé leur compte, notamment les hôtels placés en bord de fleuve comme l’Esplanade, l’Auberge ou le Djoliba. Plus de 22 000 visiteurs à  Ségou ! Bientôt, la villa ne pourra plus contenir tout ce monde », pense Lalla, hôtesse et ravie se servir l’évènement.  » Faudra t-il alors délocaliser ?, s’interroge Abou, responsable de l’hébergement d’une maison.  » Ah non, le charme du festival sur le Niger, c’est justement la beauté du fleuve, le soleil couchant, les pinasses qui traversent l’eau, avec touristes et autoctones à  bord, allant d’une rive à  l’autre, du village des potières à  celui des bozos, tout ça à  contre courant et quelque soit le vent sec de l’Harmattan, qui soufflait sur cette 6è édition. Si les rues de Ségou étaient pleines, cela créait des embouteillages humains,alors, la vue depuis le bateau Kankou Moussa amarré à  quai, valait le déplacement. Au soir, les néons de la scène se reflétaient sur l’eau, créant une symphonie de couleurs et de notes bleues. Pour Afidi Towo, traductrice, et venue du Sénégal, le festival, c’est d’abord des rencontres, des surprises et aussi des retrouvailles. Isabelle, sa colocataire du bateau, aime les festivals, celui d’Essakane, du Désert et d’autres à  venir. Et d’ailleurs, il est question de jumeler le festival sur le Niger avec celui, à  naà®tre, de Zighinchor en Casamance, au Sénégal. Patrimoine et excursions En marge du festival et des scènes grandioses, le public pouvait aller visiter Ségou et ses environs, le tombeau de Biton Coulibaly ( l’un des rois bambaras de Ségou)à  Ségoukoro(Vieux Ségou) ou visiter Kalabougou un village, à  une demi-heure de pirogue ou encore Teryabugu (le village des amis), une manière de promouvoir le tourisme de la région, ce dont s’est félicité Ndiaye Bah, le ministre du tourisme et de l’artisanat, présent à  la Clôture. Il a n’a manqué de félicité le festival et l’équipe de Mamou Daffé pour sa contribution à  cette manne financière et culturelle. Afters et noctambules avérés Pour les plus fous, après les concerts du soir, un véritable circuit s’était mis en place à  Ségou. Rendez-vous au Meirooba, la discothèque géante à  ciel ouvert, en plein centre de Ségou. Là , un bal populaire endiablé agitait les festivaliers, qui s’en allaient ensuite au Mo Ba So, l’aute night club, plein à  craquer, chaque soir du festival. Pour les plus roots, le Feu Vert, constituait un cadre idéal, sorte de maquis en plein air et confiné. Un petite faim à  5h du matin, et la charmante Isabelle, vous préparait un sandwich et du café bien chaud dans sa gargotte en bord de route, le sourire aux lèvres. Voilà  tout ce qui faisait le charme de ce festival, de Ségou et ses afters, ses ruelles pleines, ses cyber-cafés envahis, ses créatures enturbannées et vêtues de bogolans cotoyant les grosses voitures, qui tentaient de se frayer un chemin vers la grande scène Da Monzon, car c’est là  que tous convergeaient pour le grand show du soir ! Gageons, que l’année prochaine, les même reviendront, amoureux fous du festival sur le Niger, mais surtout, mélomanes inoxydables et heureux de partager un instant de bonheur, de musique, au bord du fleuve Niger… Une expérience à  vivre!

Stell Tech, l’immobilier « pratique » à la Febak 2009

Exposante à  la foire exposition «Â FEBAK » de Bamako (qui vient de prendre fin ce week-end ), la Société Stell Tech, spécialisée dans la confection de maisons démontables, entend implanter ses activités au Mali. Stell Tech est une Société Australienne qui existe dans 4 pays à  travers le monde. A savoir, les Etats-Unis, la Chine, Honk- kong, et l’Australie. Avec sa multitude d’usines dispatchés à  travers le monde notamment en Afrique du sud et au Mozambique, la société a fait des réalisations immenses en Afrique. Singulièrement, elle a réalisé plus de 2000 logements en Afrique du Sud et au Mozambique. Implantation au Mali De nationalité malienne, le responsable de l’initiative a décidé d’apporter l’idée au Mali dans le but d’en faire bénéficier les Maliens. Répondant au nom de Touré Mahamane, le promoteur de cette entreprise est Docteur en énergétique. Avec sa très grande expérience acquise de part le monde, M Touré a décidé de se rendre utile à  son pays en lui faisant bénéficier de cette formule de construction innovante. Ce qui leur a valu d’avoir beaucoup de visites. Ainsi M Touré a décidé d’apporter son expertise au service du Mali, à  travers sa participation à  la foire exposition «Â FEBAK ». Mieux il entend pérenniser son initiative en créant une antenne Stell Tech au Mali. Pour les promoteurs de Stell Tech, cette présence au Mali vise à  attirer vers, les promoteurs immobiliers, les particuliers désireux de se faire des habitats, des Sociétés… «Â Par notre présence au Mali, nous envisageons le développement de ce pays », a indiqué Touré Ibrahim, agent-exposant de Stell Tech. Approché par nos soins, certains visiteurs n’ont pas caché leur satisfaction. Sur l’agenda mis à  disposition des visiteurs du stand, de milliers de personnes intéressées se sont inscrites en laissant leurs contacts. «Â Notre présence à  la FEBAK, C’’est pour non seulement exposer nos produits, mais aussi nous faire des clients et beaucoup de partenaires. Les visiteurs de notre stand nous ont adressé des motions d’encouragement dans le cadre de notre initiative » a indiqué M. Touré. Transfert de technologie Selon M Touré, les services administratifs réfléchissent sur les voies et moyens pouvant amener les Maliens à  s’approprier véritablement cette technologie. C’’est ainsi qu’il est prévu dans les prochains jours, la construction de maisons témoins. « C’’est pour permettre aux gens de venir voir, toucher, comprendre… » En marge de son caractère politique, la FEBAK a été une véritable opportunité d’affaires pour les entreprises. Tous les secteurs y étaient représentés. Cependant, une minorité d’exposants n’a pu tirer son épingle du jeu. C’’est le cas de cette société de produits cosmétiques burkinabé, dont la responsable a juré n’avoir gagné que la moitié de son chiffre d’affaires réalisé lors de la précédente édition. Par contre C’’est une marée humaine qui a déferlé sur le site de la Foire pendant deux semaines. Selon les organisateurs, jamais la FEBAK n’avait autant mobilisé de monde.

Simaga Sokona Badji, une jeune femme d’affaires pleine d’initiatives

Des études en gestion d’entreprise Alors que tous les Maliens dans les années 90 se rendaient en France ou en Russie pour étudier, Sokona Badgi choisit le Brésil, ce grand pays d’Amérique Latine et qui l’attire. Elle y fait un Master en gestions des entreprises; Au delà  des études, Sokona Badji explique ses motivations : » Le Brésil est une société ouverte o๠je me suis découverte pleine d’entrain et d’initiatives, je n’ai pas particulièrement vécu le racisme, tant cette société est diverse. Mais j’y ai appris à  faire des affaires et à  développer mon potentiel d’entrepreneur ». Sa première société, Sokona l’ouvre alors qu’elle est encore à  l’université, en deuxième année. C’est une société d’importation de Mèches synthétiques de la fameuse marque Darling. Et qu’elle envoie au Mali. De même qu’elle vend de l’artisanat et des produits Maliens au Brésil, une manière de croiser les cultures :  » Cette boà®te a marché quelques temps, et puis, je suis passée à  autre chose ». La voilà  lancée dans le monde des affaires. Intégration au Brésil Culturellement, le Brésil est un pays assez proche du Mali, juge Sokona qui s’y est bien sentie durant tout son séjour.  » Je fréquentais toutes sortes de gens, de catégories socio-professionnelles et le racisme, je ne l’ai jamais vécu. Le racisme au Brésil est surtout économique ! C’est la classe des riches contre celles des pauvres. ». Le reste est lié à  la curiosité naturelle, à  la joie de vivre d’un peuple très très chaleureux. Pour Sokona qui était désireuse de faire connaà®tre sa culture malienne là  bas, elle prend aussi l’initiative d’y faire ouvrir un consulat Honoraire à  Sao Paulo, étant la seule étudiante sur place à  l’époque. Une manière d’attirer ses compatriotes là  bas. Et pour les vacances, Sokona rentrait au Mali, décrivait ce pays aux siens, mais les réactions restaient froides. Elle décide alors d’apporter des projets au Mali inspiré de son expérience Brésilienne et accomplit en 1998, son grand retour au pays. Retour au pays natal Le retour après 8 ans passé au Brésil n’a pas été facile pour la jeune femme.  » Au Mali, j’avais l’impression que tout était trop lent. Au Brésil, je débordais d’idées, de projets. J’ai même fait envoyer des machines pour fabriquer des produits de toilettes hygiéniques, mais j’ai été confrontée aux problèmes de délestage dans mon usine. Alors ma production a stagné pendant un moment et j’ai du mettre la clé sous la porte  » explique Sokona en évoquant cette usine de fabrication de serviettes hygiéniques.  » Ah j’étais là  bien avant Maseda Industries, s’exlame t-elle enthousiaste. Loin de se décourager, Sokona Badgi intègre le milieu des Affaires Maliennes et tavaille pour un grand commerçant de la place et qui lui apprend tout du métier. Elle comprend mieux la mentalité locale et s’imprègne des us et coutumes du Mali, son pays, même si elle a beaucoup de mal à  collaborer avec certains :  » On me traitait tout le temps de « toubab », parce que j’étais exigeante dans le travail, mais ça je l’assume! » Sokona vends aussi des pièces de voitures, du matériel militaire, des engins, toutes sortes de marchandises.  » J’ai vraiment appris sur la tas, mais je trouve que le Mali reste un pays trop figé et qui avance lentement. » Chef d’entreprise A 42 ans, Sokona Badgi est mariée et mère de deux fillettes, mais aussi la Directrice Générale Adjointe de l’entreprise « NewBridge Industrie », une société de traitement de résidus de coton. Sokona réalise ce travail en partenariat avec la CMDT ( la compagnie Malienne de Textile ) et des partenaires étrangers, pour l’exportation de balles de coton. Une manière de toucher à  l’environnement également. Et la jeune femme voyage également beaucoup à  l’intérieur du pays et dans la sous-région Africaine. Leadership Cette année, la production de coton a baissé, ce qui a un peu découragé Sokona :  » Je suis à  10% de mes capacités, mais la campagne 2009/2010 s’annonce bonne », juge la jeune femme qui a aussi été membre de la JCI, la jeune chambre Internationale :  » C’est une bonne école pour apprendre le leadership, les responsabilités, le respect de soi, cela vous apprend à  être une bonne professionnelle. Aussi, Sokona ne s’arrête pas là  et compte lancer une société de transformation de pulpe de fruits murs, une idée qu’elle avait eu en 3è année d’études au Brésil.  » J’ai vu faire ça au Brésil en visitant des usines de fabrication de pulpe de fruits congelés ». La FEBAK 2009 Présente à  la foire exposition de Bamako, qui se tient actuellement, Sokona Badgi y représente la Maison du Brésil, un stand o๠elle présente les immenses potentialités d’affaires de ce pays aux entrepreneurs Maliens, une initiative en partenariat avec le ministère des Affaires Etrangères :  » Vous savez, on voit le Brésil en terme de joie de vivre, mais il y a tellement à  faire là  bas en terme de développement économique. L’idée, c’est de booster la coopération Mali Brésil et c’est pour cela que Sokona Badgi compte organiser pour 2010 un voyage d’affaires au Brésil. « A l’inverse de la Chine, le Brésil offre le transfert de technologies aux Africains ». Rendez vous est pris !

FEBAK 2009 : C’est parti pour la 9e édition !

Il déclare : «Â La tenue régulière de la foire de Bamako depuis 1993 et le nombre sans cesse croissant d’exposants et de visiteurs, témoignent si bien, de l’importance de cette manifestation commerciale internationale. » Pour la promotion des entreprises et des affaires Signalons que la FEBAK vise à  aider les entreprises participantes à  mieux faire connaà®tre au public malien, leur savoir faire en terme de services et produits, pour créer de meilleurs conditions d’augmentation de leur part du marché sur la scène nationale et internationale. Le ministre estime que le commerce est un facteur important d’accélération de la croissance économique et de ce fait, une source de création d’emplois à  travers les chaà®nes de distribution. Par ailleurs, le secteur commercial reste confronté à  de multiples défis. Il s’agit notamment de la contrebande et de la fraude ; De la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs dans un contexte de libéralisation des prix ; De l’assurance de la qualité des produits ; Puis de l’harmonisation avec les directives et règles sous régionales et du système commercial multilatéral. Espace de rencontres et d’échanges La foire de Bamako se veut un espace de rencontres, d’échange et d’attraction des visiteurs et acheteurs en quête de produits de qualité ou de partenariat durable. Elle constitue un moyen de promotion du commerce en permettant de satisfaire les besoins de consommation du marché local et de promouvoir les exportations. Le ministre de l’emploi Mr N’diaye Bah, explique que cette édition consacre une participation exceptionnelle des partenaires étrangers. En témoigne la participation de la multitude d’exposants venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie. Une multitude de produits Des milliers de produits sont exposés à  cette foire : Matériels informatiques, ustensiles de cuisine, bijoux, mobiliers de bureau, habits, chaussures, matières premières, véhicules…Tout ce qu’on peut imaginer. Il y a même de la pâtisserie et de la boulangerie arabe, en plus des amuses-gueules atypiques. Durant deux semaines donc, cette foire éveillera la curiosité et la satisfaction des visiteurs. Ruée grâce à  laquelle, chaque exposant s’efforce d’améliorer ses moyens et méthodes de production.