États-Unis : au moins huit morts lors d’une fusillade dans un lycée au Texas

Un individu armé d’un fusil a ouvert le feu dans un lycée de Santa Fe, dans l’État du Texas. La police évoque la mort de 8 à 10 personnes.

Une nouvelle fusillade aux États-Unis. Un tireur a été signalé vendredi 18 mai dans un lycée de Santa Fe, dans l’État au Texas.

Plusieurs personnes ont été tuées dans cette fusillade. Selon un premier bilan provisoire fourni par le shérif local, huit à dix morts sont recensés. Si la majorité sont des étudiants, le personnel de l’établissement pourrait également être concerné. Le tireur est un élève du lycée, a-t-il aussi ajouté.

Plusieurs groupes d’étudiants ont été évacués de l’établissement en question. Pris en charge par les forces de l’ordre mobilisées sur place, les étudiants ont été contraints de vider leur sac comme on peut le voir sur certaines vidéos publiées sur les réseaux sociaux.

Les équipes spécialisées sont également sur le terrain afin « d’inspecter » la zone en détails. La présence d’explosifs sur la scène du carnage « est toujours quelque chose que l’on prend en considération dans ce genre de situations », a indiqué le shérif.

Les premiers témoignages d’élèves arrivent peu à peu dans les médias américains. Certains évoquent notamment une alarme incendie avant que ne retentissent plusieurs coups de feu. « Nous avons suivi les procédures d’exercices d’incendie, puis nous sommes sortis mais cinq minutes plus tard, nous avons tous commencé à entendre des coups de feu. C’est là que tout le monde a commencé à courir », a expliqué Angelica Martinez, une lycéenne de 14 ans, sur CNN.

Donald Trump exprime son inquiétude

Le président Donald Trump a réagi quelques heures après la fusillade sur Twitter faisant part de son inquiétude. « On peut s’attendre à de mauvaises nouvelles. Que Dieu vous bénisse », a-t-il écrit sur le réseau social avant de dénoncer une « attaque horrible ».
« Cela dure depuis trop longtemps dans notre pays » a-t-il affirmé, assurant que son administration était déterminée à faire « tout ce qui est en son pouvoir » pour protéger les étudiants et s’assurer que « ceux qui représentent une menace pour eux-mêmes et pour les autres » ne puissent détenir d’armes. « Très triste journée, très très triste », a-t-il conclut.

Floride: Une tuerie fait 17 morts dans un lycée

Nikolas Cruz, l’auteur de la fusillade qui a fait 17 morts ce mercredi dans un lycée du sud-est de la Floride, la Marjory Stoneman Douglas High School à Parkland, était un adolescent amateurs d’armes qui avait été renvoyé de cet établissement pour raisons disciplinaires.

Le jeune homme âgé de 19 ans s’est présenté, armé, peu avant l’heure de la sortie des cours dans son ancien lycée, le jour de la Saint-Valentin. Il a été interpellé un peu plus tard dans la localité proche de Coral Springs.

Le portrait du tueur n’a pas été rendu public par les autorités et un compte Instagram qui lui est attribué a été supprimé. Cruz était connu au sein du lycée pour être un élève à problèmes, selon plusieurs témoignages recueillis par les médias locaux.

Une attaque prévisible

« Il y a eu des problèmes quand il a menacé des étudiants l’année dernière et je pense qu’on lui a dit de quitter le campus« , a déclaré au quotidien Miami Herald Jim Gard, un professeur de mathématiques qui avait eu l’élève dans sa classe. Selon l’enseignant, la direction du lycée avait prévenu de ne pas accepter l’élève sur le campus s’il portait un sac à dos, en raison de ces menaces proférées.

Un étudiant, interrogé par la chaîne locale WSVN-7, a expliqué que le jeune était un « enfant à problème » qui possédait des armes chez lui et qu’il avait parlé de les utiliser. « Il tirait au fusil parce que ça lui procurait une sensation d’ivresse« , a-t-il expliqué.

Selon un autre élève, Nicholas Coke, Cruz était un « solitaire » qui avait quitté l’établissement il y a quelques mois pour emménager dans le nord de l’Etat après la mort de sa mère. Le tireur avait déjà eu « beaucoup de problèmes » de comportement au collège, a-t-il ajouté, racontant que Nikolas Cruz avait brisé une fenêtre à coup de pieds.

Un autre lycéen, interrogé sur les lieux de la fusillade par la chaîne locale WJXT, a affirmé que le passage à l’acte de Nikolas Cruz était prévisible. « Honnêtement, beaucoup de gens disaient que ce serait lui » qui « arroserait le lycée« , a indiqué l’élève que la chaîne n’a pas identifié. « Il était au deuxième étage, il connaît la disposition des classes, il savait où seraient les élèves« , a-t-il expliqué. « Il est habitué aux exercices anti-incendie, il est préparé. »

Il aurait également fait une préparation militaire, selon des sources au Pentagone qui n’ont pas donné de détails.

Fusillade à Las Vegas : au moins vingt morts et une centaine de blessés

 

Au moins vingt personnes sont mortes et une centaine d’autres ont été blessées dans une fusillade qui a éclaté dimanche 1er octobre au soir  à Las Vegas, dans l’ouest des Etats-Unis, a déclaré le sherif de la ville, Joe Lombardo.

Le journal Las Vegas Sun rapporte que des coups de feu ont été tirés contre plusieurs personnes lors d’un concert de musique country qui se tenait en plein air près de l’hôtel-casino Mandalay Bay, situé sur Las Vegas Boulevard, une des principales avenues de la ville.

Les circonstances de cette fusillade restent floues et les mobiles du tireur sont encore inconnus. Selon le shérif, plusieurs officiers de police présents au concert pourraient figurer parmi les morts.

Un suspect neutralisé

La police de Las Vegas a affirmé qu’elle avait neutralisé un suspect et que, « à ce stade », elle ne pensait pas qu’il y ait d’autres tireurs. Le tireur a été repéré au 32ème étage de l’hôtel Mandalay. Il s’agit d’un résident de la ville, et sa compagne est actuellement recherchée, a précisé le shérif lors d’une rapide conférence de presse.

La police s’est déployée en force et a fermé la partie sud du boulevard, « Las Vegas Strip », alors que les témoins ont fait état de coups de feu tirés depuis l’hôtel. Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent les spectateurs assistant à un concert de musique country. Les forces de l’ordre ont fermé une partie de l’avenue et ont demandé aux habitants d’éviter la zone.

« Des centaines de coups de feu »

« Je pense avoir entendu entre 100 et 130 coups de feu », a raconté Joe Pitzel, qui assisait au concert, à la chaîne d’information américaine CNN.

« On a entendu des centaines de coups de feu », a confirmé une autre personne présente au concert à CNN, « ensuite ça s’est arrêté pendant une minute, puis ça a recommencé… ». Plusieurs témoins ont fait état d’une série de coups de feu à l’arme automatique pendant près de 5 minutes, de scènes de panique et d’un vaste mouvement de foule.

 

 

 

Fusillade à Bamako: Deux blessés

L’autogare de Sogoniko s’est vidée de son monde hier soir. Des coups de feu ont en effet retenti en ce lieu très fréquenté, dans la soirée d’hier mercredi. Selon les témoins, des individus armés, à  bord d’une voiture et à  moto selon certains à  moto selon d’autre, ont tiré sur le petit poste de police au carrefour situé sur le Boulevard de l’OUA. Le bilan est d’un policier et d’un civil blessés. Après leur forfait, les assaillants ont traversé la gare avant de disparaitre en direction de Sokorodji ,un quartier voisin.« Deux individus enturbannés ont tiré sur le poste de police de la gare routière de Sogoniko vers 20 heures 30 [locales] avant de fuir à  moto, laissant derrière eux un civil et un policier blessés, a confirmé à  l’AFP la source militaire, sans plus de détails. Les policiers du 7e Arrondissement, proches des lieux, ont aussitôt quadrillé le secteur, appuyés par plusieurs unités de la gendarmerie et de la Garde nationale. Une unité de la police scientifique s’est également déployée à  la recherche d’indices pouvant déterminer le type d’arme utilisé par les auteurs de la fusillade.Les fouilles ont été menées à  la gare jusqu’au matin. Selon le ministre de l’intérieur, le Général Sada Samaké,« il pourrait s’agir d’un règlement de comptes ». Rien à  voir avec les attaques terroristes qui se multiplient? Pas si sûr, selon une source militaire qui se réfère au modus operandi des agresseurs.

Niger : Deux Français « découverts sans vie » après une fusillade avec les ravisseurs

Leurs corps ont été découverts après plusieurs fusillades des forces nigériennes et d' »éléments français » avec les ravisseurs au cours de laquelle plusieurs d’entre eux ont été « neutralisés ». « Tout semble indiquer que les deux otages français » enlevés au Niger et tués samedi dans une opération militaire franco-nigérienne destinée à  les libérer « ont été exécutés » par leurs ravisseurs, a affirmé dimanche le porte-parole du ministère français de la Défense Thierry Burckhard. Le rapt dans un restaurant de la capitale nigérienne des deux amis, Antoine de Léocour et de Vincent Delory, âgés de 25 ans, n’a pas été revendiqué mais les soupçons se sont portés sur Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi), ou sur un groupe lié aux jihadistes. « Plus grande vigilance » Dans ce contexte, le ministère des Affaires étrangères a appelé les ressortissants français à  « la plus grande vigilance » dans les pays du Sahel, « aucun endroit ne pouvant plus être considéré comme sûr ». Sur son site internet à  la rubrique « conseils aux voyageurs », réactualisé dans la nuit de samedi, le Quai d’Orsay recommande aux « ressortissants français de faire preuve plus que jamais, en tout temps et en tout lieu, de la plus grande vigilance et de la plus extrême prudence » dans trois pays du Sahel : la Mauritanie, le Mali et le Niger. « Au regard de la menace terroriste qui pèse sur la région, aucun endroit ne peut désormais plus être considéré comme sûr », a-t-il ajouté. « Il est tout particulièrement demandé aux Français de restreindre leurs déplacements en se référant aux indications figurant dans les Conseils aux voyageurs propres à  chacun des pays du Sahel (Mauritanie, Mali et Niger), ainsi que sur les sites internet de nos ambassades sur place », a-t-il ajouté. Aqmi, mouvance opérant dans la bande sahélo-saharienne aux confins du Niger, du Mali, de l’Algérie et de la Mauritanie, détient cinq otages français depuis la mi-septembre dans le nord-est du Mali. « à‰léments français » Les deux jeunes gens ont été retrouvés morts après une fusillade près de la frontière avec le Mali entre les ravisseurs et des éléments de l’armée nigérienne lancés à  leur poursuite, a indiqué le ministre français de la Défense, Alain Juppé. Selon lui, l’opération « coordonnée avec des éléments français présents dans la région » a permis de « neutraliser » certains des ravisseurs, mais « à  l’issue de cette action, les corps des deux otages ont été découverts sans vie », a-t-il ajouté, sans préciser qui était responsable de leur mort. Plus tard, le président Sarkozy a condamné, « avec la plus grande fermeté », « l’assassinat » des otages, « un acte barbare et lâche », en assurant de la « détermination » de la France à  « combattre sans relâche la barbarie terroriste ». Le décès des deux jeunes hommes, originaires de la même petite ville du nord de la France, Linselles, avait été annoncé un peu plus tôt par des sources sécuritaires nigériennes. Mariage avec une Nigérienne Antoine de Léocour résidait au Niger, o๠il a notamment travaillé pour une une ONG et o๠il comptait se marier prochainement avec une Nigérienne. Son ami Vincent Delory l’y avait rejoint pour assister au mariage, selon un député de leur région. C’est la première fois qu’un enlèvement de ce genre survient à  Niamey, capitale considérée jusque-là  comme sûre, à  environ 200 kilomètres au sud de la frontière malienne. Les Forces de défense et de sécurité nigériennes avaient fait face aux ravisseurs une première fois dans la nuit de vendredi à  samedi près du Mali, selon le porte-parole du gouvernement nigérien Laouali Dan Dah. Mais les ravisseurs « ont pu passer à  travers les mailles du filet », avait-il poursuivi. M. Juppé a aussi fait état d’un « accrochage dans la nuit, au cours duquel le chef du détachement de la garde nationale nigérienne a été blessé ». Selon M. Dan Dah, les deux Français ont été enlevés vendredi soir par quatre hommes armés au restaurant Le Toulousain, dans le quartier du Plateau. Ils ont été forcés à  monter à  bord d’un 4×4 immatriculé au Bénin. Les assaillants « parlaient l’arabe, le français et le haoussa », une langue locale, et étaient « enturbannés » à  l’exception de l’un d’eux, a précisé M. Dan Dah. A Niamey, de nombreuses patrouilles de forces de l’ordre ont circulé samedi et plus encore à  la tombée de la nuit, a constaté un journaliste de l’AFP. Durant la journée, une source militaire étrangère au Mali avait expliqué: « nous pensons que ce sont les intermédiaires qui ont enlevé les deux Français et qu’ils sont en train de tenter de les céder à  des intégristes, et nous faisons tout pour les en empêcher. » La France tente actuellement d’obtenir la libération de cinq de ses ressortissants enlevés le 16 septembre 2010, avec un Togolais et un Malgache, sur le site d’extraction d’uranium d’Arlit, dans le nord du Niger. Les otages, pour l’essentiel des collaborateurs des groupes français Areva et Satom, seraient détenus dans le nord-est du Mali. Ce rapt a été revendiqué le 21 septembre par Aqmi. Aqmi avait annoncé en juillet l’exécution d’un otage français, l’humanitaire Michel Germaneau, dont le corps n’a jamais été retrouvé.