Conseil des Ministres du 26 Mai 2010

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu une communication. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique a présenté un projet de loi portant création de l’Ecole Normale d’Enseignement Technique et Professionnel. Par l’adoption de ce projet de loi, le Gouvernement propose la création d’une Ecole normale d’Enseignement technique et professionnel. l’Ecole normale d’Enseignement technique et professionnel est un établissement public à  caractère scientifique et technologique, qui a pour mission d’assurer la formation initiale des professeurs et le perfectionnement du personnel d’encadrement de l’enseignement technique et professionnel. Elle contribuera à  satisfaire les besoins en formateurs dans l’enseignement technique et professionnel, auxquels ne pouvait plus faire face le Département d’Etudes et de Recherche (DER) « Cycle professorat » de l’Ecole nationale d’Ingénieurs (ENI) en raison de ses moyens limités. La création d’une Ecole normale d’Enseignement technique et professionnel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme décennal pour le Développement de l’Education et concrétise une recommandation forte du Forum national sur l’Education. l’Ecole normale d’Enseignement technique et professionnel disposera des moyens nécessaires pour son fonctionnement et favorisera un accroissement et une diversification des offres de formation prenant en compte des besoins de développement de notre pays. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du Ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant désaffection partielle de la parcelle de terrain, objet du titre foncier n°10844 du Cercle de Kati et affectation de la parcelle de terrain objet du titre foncier n°39327 du Cercle de Kati. Par ce projet de décret, une partie de la parcelle de terrain objet du titre foncier n°10844 du Cercle de Kati, d’une superficie de 4 hectares 00 are 00 centiare sise dans la Commune rurale de Baguinéda, est désaffectée puis réaffectée au Ministère de la Jeunesse et des Sports. La parcelle ainsi affectée, objet du titre foncier n°39327 du cercle de Kati, est destinée à  la construction des infrastructures d’un complexe socio-sanitaire, culturel, éducatif et sportif dénommé «Centre Football for Hope ». Le complexe est financé par la Fédération internationale de Football (FIFA) dans le cadre d’un programme de construction en Afrique de 20 centres en abrégé « 20 centres pour 2010 » dont cinq en Afrique du Sud et quinze dans les autres pays d’Afrique. Le centre du Mali fait partie des six premiers centres qui seront construits. 2°) Un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux de construction d’un débarcadère ou quai moderne à  Mopti et annexes. La construction d’un débarcadère ou quai moderne à  Mopti s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le Gouvernement en vue de développer le sous-secteur de la pêche à  travers la modernisation des infrastructures de production, de conditionnement et de distribution du poisson frais et transformé. Le présent projet de décret, qui autorise et déclare d’utilité publique les travaux de réalisation du débarcadère de Mopti et de ses annexes, est adopté conformément au Code domanial et foncier en vue de permettre l’exécution desdits travaux et l’expropriation des biens immeubles qui seront éventuellement atteints. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DES MINES Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la situation de la recherche pétrolière et des blocs pétroliers du Mali. En vue de relancer la recherche pétrolière dans notre pays, le Gouvernement a mis en œuvre d’importantes actions parmi lesquelles l’adoption en 2004 d’un nouveau Code pétrolier plus incitatif et l’organisation du domaine pétrolier. Malgré la crise financière internationale, la recherche se poursuit normalement. Sur les 28 blocs issus du découpage des cinq bassins sédimentaires, 15 ont été attribués à  12 sociétés dont plusieurs sont en activité de recherche, 13 blocs sont libres de tout engagement. En outre, l’Autorité pour la Promotion de la Recherche Pétrolière (AUREP) a entamé l’exécution d’un projet de travaux de recherche géologique sur les secteurs du fossé de Nara et du Gourma. Cette démarche se poursuivra dans la partie nord du fossé Nara – Macina et dans le Gourma avec la réalisation d’un Programme de forages stratigraphiques dans le courant de cette année. Au total, la recherche pétrolière est très avancée sur certains blocs et les premiers forages d’exploration débuteront en 2010. Cependant, pour maintenir la dynamique actuelle, il est envisagé d’engager les réflexions en vue de consolider et de moderniser la base des données pétrolières, de procéder à  des réformes institutionnelles et de revoir la législation pétrolière. KOULOUBA, LE 26 MAI 2010 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 14 Avril 2010

AU CHAPITRE DES MESURES Législatives Sur présentation du Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, le Conseil des ministres du projet de l’ONU adopté une Loi de PORTANT Création de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable. La création de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable procedé de la Volonté du gouvernement de Réviser le cadre Institutionnel de Gestion des Questions Environnementales mis en place depuis 1998. L’Agence de l’Environnement et du Développement Durable HNE Créée par la sous Forme d’Etablissement public à  l’ONU en vue Caractère administratif de Lui Donner Statut des Nations Unies Qui Répond aux éxigences Mieux Liées à  des missions de SES. Elle à  verser notamment la mission de: – Renforcer les capacites des différents Acteurs impliqués DANS LA GESTION questions des Environnementales par la formation, l’information, l’éducation et la communication, – Travers a mobilisateur les Mécanismes existants Financements les nécéssaires à  la mise en œuvre des programmes et Projets. La création of this agence permettra à  Notre Pays de mobilisateur les fonds Auprès des partenaires techniques et financiers et de renforcer les ressources INTERNES Pour la mise en œuvre des Projets et programmes Environmental. Elle permettra Also d’assureur de l’ONU Meilleur Suivi de la mise œuvre des accords, traites et conventions sur l’environnement et d’établir »la synergie Nécessaire DANS interventions des différents Acteurs les. AU CHAPITRE DES MESURES Regulatory Sur présentation du Ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des ministres du projet de l’ONU adopté une autorisation de décret PORTANT et déclaration d’utilité publique des travaux de construction du poste de Contrôles juxtapose de Kourémalé. Dans Le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Actions Communautaires des infrastructures de Transports Routiers (PACITR), l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), soit décider en 2005, Niveau de la Réalisation de Postes Contrôles juxtapose au de Certaine corridors de l’espace communautaire. Ce projet de décret AUTORISE les travaux de construction des postes Contrôles de juxtapose à  la Frontière Entre le Mali et la Guinée sur le corridor Bamako-Kankan (en République de Guinée) à  Kourémalé. Il constate l’interest public de l’opération en vue de permettre l’expropriation des immeubles property Eventuellement Objet / par les travaux conformément aux textes en vigueur en la Matière. Sur le rapport du Ministre Délégué Auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, Chargé du Budget Le Conseil des ministres du Cinq adopté une Projets de décrets approbation PORTANT des marchés réglementaire ayant trait aux travaux de construction de d’à‰quipement et d’Une cité universitaire de 4000 endroits sur la Rive Droite à  Kabala. Les Présents marchés, repartis en lots Cinq, CONCLUSIONS SONT, appel d’offres Après, Dans Le cadre de l’improvement conditions de vie et des d’étude des à‰tudiants par la création d’infrastructures universitaires et Le renfort de des capacites d’accueil. Son présage sur la construction et l’Equipement d’Une cité universitaire de 4 000 places sur la Rive Droite à  Kabala. Le lot N ° I Comprenant principal bloc de l’ONU (Bloc A) à  5 niveaux (R + 4) et Une infirmerie HNE au Attribué Groupement d’Entreprises ETROBA / EGENEB-TP verser Montant de l’ONU de 5 milliards 950 millions de francs CFA environ et d’exécution des Nations Unies response time de 540 Jours. Le lot n ° 2 Composé d’principal bloc de l’ONU (bloc B) à  5 niveaux (R + 4) et d’un restaurant de l’ONU, a est l’entreprise Attribué COMATEXIBAT SA Montant de l’ONU de verser 5 milliards 181 millions de francs CFA environ et d’exécution des Nations Unies response time de 540 Jours. Le lot N ° 3 Comprenant principal bâtiment de l’ONU (bloc C) à  5 niveaux (HNE R + 4) et des boutiques Attribué à  l’entreprise SA CHECHEC verser Montant de l’ONU de 4 milliards 883 millions de francs CFA environ et d’exécution des Nations Unies response time de 540 Jours. Le lot n ° 4 Comprenant principal bâtiment de l’ONU à  5 niveaux (R + 4), UNE salle polyvalente, un bureau des Nations Unies et des entrées La Clôture HNE Attribué à  l’entreprise EcoNI verser Montant de l’ONU de 4 milliards 541 millions de francs CFA environ et d’exécution des Nations Unies response time de 540 Jours. Le lot N ° 5 RELATIF aux travaux de construction de d’à‰quipement et de VRD, d’infrastructures de Traitement des Eaux usées, de collecteurs, de Réseaux d’adduction d’eau et d’à‰lectricité de Moyenne tension HNE Attribué à  l’entreprise Verser EcoNI Montant de l’ONU de 2 milliards 737 millions de francs CFA environ et d’exécution des Nations Unies response time de 540 Jours. Financement Le CES de marchés HNE Assuré par le budget national et par les ressources aux victimes des actions de Soutien aux à  la Croissance. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES: Le Conseil des ministres du Procédé nominations aux une major surgery AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE LA: Ambassadeur du Mali en Inde Avec résidence à  New Delhi: – Monsieur Ousmane TANDIA, Conseiller des Affaires Etrangères. Ambassadeur du Mali au Royaume d’Espagne à  Madrid Avec résidence: – Monsieur Sékou Gaoussou dit CISSE, Conseiller des Affaires Etrangères. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION, DE L’ALPHABETISATION ET DES LANGUES nationales: Directeur des Ressources Humaines: – Mamadou Konta Monsieur, Administrateur Civil; Le Conseil un à‰té Informe, au titre du ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, de la nomination du Le lieutenant-colonel Moussa Zabour MAIGA en Qualité de Directeur de l’Office Central des Stupéfiants. Koulouba, le 14 Avril 2010 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme Fatoumata DIAKITE N’DIAYE Officier de l’Ordre national

L’école Malienne à la croisée des chemins

Les années se suivent et se ressemblent, les mêmes problèmes reviennent toujours et aboutissent à  des grèves incessantes,tantôt les élèves et les étudiants, tantôt les enseignants qui de surcroit ont donné lieu à  des années raccommodées, tronquées et à  rattraper. Pourtant, à  peu près un tiers du budget national est consacré à  l’éducation, du moins cet effort du gouvernement reste peu visible ou demeure saboté par de nombreuses manifestations de mécontentement à  tous les niveaux. Le mal dans l’enseignement est la baisse remarquable du niveau des apprenants à  tous les niveaux qu’ils soient du primaire, du secondaire ou du supérieur. Et la suppression du Certificat d’Etudes primaires vient relancer le débat. Cela va t-il améliorer le niveau ou pas ?  » La suppression ne sera pas un facteur aggravant de la médiocrité et j’appelle les parents à  jouer leur rôle afin de suivre les enfants », tente de rassurer Salikou Sanogo, ministre de l’éducation de base du Mali. Quelles solutions après le forum pour l’éducation En ce moment, nous sommes en droit de s’interroger sur les problèmes de l’éducation et les solutions qui peuvent être apportées pour l’amélioration du système éducatif. Le problème est sensiblement le meme un peu partout : la prolifération des écoles, le recrutement tous azimuts du personnel, l’effectif pléthorique dans les salles de classes et amphithéâtres d’université. Quant au niveau fondamental, l’enseignement n’est pas à  l’image de la vocation inspirée, et n’importe qui s’invite dans les rangs de l’enseignement sans être formé et pour le traitement de type, le manque de suivi permanent de l’état vis-à -vis des promoteurs d’écoles privées , l’iniquité des salariale avec ceux de l’enseignement public, l’inexécution normale des programmes ou du moins sa lourdeur et son inefficacité et le non recrutement du personnel selon les règles établies par l’état. Syndicats en marche Si au secondaire le nombre des syndicats s’accroit au fil des ans, il n’en demeure pas moins pour le supérieur o๠sévit un interminable bras de fer entre les enseignants et le gouvernement pour des raisons diverses : non paiement d’arriérés et l’alignement des salaires sur la sous région. On ne peut parler de l’éducation sans parler de la fameuse association des élèves et étudiant du Mali (AEEM) qui ne sait plus sur quel pied danser aujourd’hui car elle compte en son sein des « voyous » qui ont transformé l’espace scolaire et universitaire en scènes de violence et de corruption o๠les revendications ne se limitent pluq qu’aux seuls intérêts des leaders. l’école se porte mal, quelles solutions ? A voir de près dans le rétroviseur, on se pose la question de savoir comment un président enseignant (Alpha Oumar Konare)avec les conditions favorables de l’ère démocratique n’a pas pu en dix longues années, trouver un début de solution aux nombreux maux qui minent l’école malienne. Comment un autre enseignant émérite comme le professeur Mamadou Lamine Traore (paix à  son âme )n’ait guère pu faire mieux en un quinquennat lors du premier mandat d’ATT? Pourquoi ce sentiment d’impuissance qui persiste à  propos de l’école alors qu’elle est pilotée par deux grands professeurs, Salikou Sanogo pour l’éducation de base et Ginette Siby Bellegarde pour le supérieur. Si rien n’est fait, l’école malienne deviendra un drame national, et comme le disait Kwamé n’krumah: « A défaut de préparer l’avenir pour la jeunesse, il faut préparer la jeunesse pour l’avenir ». Que l’état assume sa responsabilité !

Conseil des Ministres du 24 Mars 2010

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du Ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la participation de l’Etat au capital de la Société d’Economie mixte dénommée Diamond Cement Mali « DCM-SA ».Depuis la fermeture de la première cimenterie en 1997, le Mali dépend des pays de la sous-région pour son approvisionnement en ciment. La quantité de ciment importée est de l’ordre de 1 million de tonnes par an. Alors que notre pays dispose d’importants gisements de matières premières pouvant être utilisées dans la fabrication du ciment. Afin de réduire la dépendance de l’extérieur pour couvrir les besoins en ciment et valoriser le potentiel existant, le Gouvernement a donné suite à  la manifestation d’intérêt de la Société West African Cément (WACEM-SA) pour la réalisation d’une cimenterie au Mali.Le projet de loi adopté autorise la participation de l’Etat à  hauteur de 10 % du capital de la société Diamond Cement Mali qui sera créée dans ce cadre. La Diamond Cement Mali s’engage à  produire, sur la base de la dernière génération de technologie disponible dans l’industrie du ciment, huit cent mille tonnes de ciment dès la première année et 1 million de tonnes à  partir de la troisième année. Elle créera 250 emplois permanents et 1000 emplois temporaires. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du Ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant création de l’Office Central des Stupéfiants.Le phénomène de la consommation abusive et du trafic illicite des stupéfiants prend des proportions inquiétantes dans l’ensemble de la sous-région ouest-africaine en général et au Mali en particulier. Si le Mali ne constitue pas pour le moment un pays de grande consommation, il apparait à  différents égards être un espace de transit pour les réseaux de drogues à  destination d’autres pays. Le Gouvernement, conscient de cette situation, a créé en décembre 2009 un Comité Interministériel de Coordination de la Lutte contre la Drogue chargé de contribuer à  l’élaboration d’une politique nationale de lutte contre la drogue et d’informer le Gouvernement sur la situation de la drogue dans notre pays à  travers un rapport annuel. La création de l’Office Central des Stupéfiants renforce ce dispositif. l’Office Central des Stupéfiants est chargé de la mise en œuvre de l’ensemble des mesures envisagées au plan national, sous régional et international pour la lutte contre les stupéfiants. Sur le rapport du Ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) un projet de décret portant affectation au Ministère de la Jeunesse et des Sports d’une parcelle de terrain sise à  Kayes. La parcelle de terrain, objet du titre foncier n°10 769 du Cercle de Kayes, d’une superficie de 64 ares 62 centiares sise au quartier Légal –Ségou est affectée au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Elle abrite des infrastructures sportives de la ville de Kayes.l’affectation de ladite parcelle au Ministère de la Jeunesse et des Sports permet de sécuriser sa vocation initiale et de poursuivre la politique de gestion et d’entretien des infrastructures sportives. 2°) un projet de décret portant déclaration d’utilité publique des travaux de construction par MALIBYA Agriculture de 40 kilomètres de canal adducteur et d’une route bitumée de même longueur . Dans le cadre du renforcement de l’intégration économique entre la République du Mali et la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste, le Gouvernement du Mali s’est engagé à  attribuer à  la société MALIBYA sous forme de bail emphytéotique une parcelle de terrain d’une superficie de 100 mille hectares destinée à  l’agriculture dans la zone Office du Niger. La mise en valeur de cette superficie nécessitera la construction d’un canal d’adduction et d’une route bitumée de 40 kilomètres, du marigot du Boky wéré à  la zone du projet MALIBYA. La construction de cette route permettra de désenclaver au-delà  de la zone du projet les villages et hameaux situés sur l’axe Kolongo – Boky wéré – Tangana.Les populations des villages ainsi désenclavés connaà®tront un développement rapide grâce à  la facilité d’accès au reste du pays et de la sous-région. Le présent projet de décret qui déclare d’utilité publique ces travaux, est adopté pour constater l’intérêt public de l’opération et pour permettre l’expropriation des biens immeubles atteints par lesdits travaux, conformément à  la règlementation en vigueur. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a, au titre du Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, procédé à  la nomination de Monsieur Cheick KEITA, Inspecteur des Douanes, en qualité de Délégué Général à  l’Intégration Africaine. Le Conseil a également procédé à  la nomination de Monsieur Abdoul Kader BA, Administrateur du Travail et de la Sécurité Sociale, en qualité de Secrétaire Général du Conseil Economique, Social et Culturel. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la Politique de Développement du Secteur de l’Artisanat du Mali. l’artisanat joue un rôle important dans la vie sociale, économique et culturelle du pays et constitue, de ce fait, un des secteurs prioritaires pour le Gouvernement dans sa politique de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté. Le secteur qui regroupe 171 corps de métiers repartis en 7 catégories, a bénéficié d’un appui significatif au cours des dernières années.Le document de Politique de développement du secteur de l’artisanat fait l’analyse de la situation actuelle caractérisée essentiellement par la place prépondérante qu’occupe l’artisanat dans la vie socio-économique et culturelle du pays et les difficultés auxquelles il est confronté. Il définit la stratégie de développement du secteur autour de cinq axes stratégiques : – le renforcement du cadre institutionnel et règlementaire du secteur ; – l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises artisanales ; – la mise en place de systèmes de financements adaptés ; – l’amélioration de l’accès aux marchés commerciaux ; – le renforcement du système d’information et des mécanismes d’aide à  la décision.Il présente enfin – un plan d’action qui détermine les actions à  réaliser au cours de la période 2009 – 2012. La mise en œuvre du plan coutera 12 milliards 228 millions de francs CFA environ. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION, DE l’ALPHABETISATION ET DES LANGUES NATIONALES Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la troisième phase du Programme d’Investissement Sectoriel de l’Education (PISE III) 2010 – 2012. Dans le cadre de la refondation de notre système éducatif, le Gouvernement a élaboré en 1998, le Programme de Développement Décennal de l’Education (PRODEC) dont le Programme d’Investissement Sectoriel de l’Education (PISE) comprenant trois phases, constitue le plan d’opérationnalisation. Après la première phase 2001-2005 qui a été caractérisée par l’émergence d’une nouvelle culture organisationnelle et la mise en route de la décentralisation de l’éducation, la deuxième phase 2006 – 2009 a permis le renforcement des acquis. La troisième phase, objet de la présente communication, couvrira la période 2010 -2012.Cette troisième phase devra permettre d’accélérer la mise en œuvre de la décentralisation de l’éducation, d’améliorer la qualité et l’efficacité du système éducatif à  travers notamment le développement de l’éducation de base, de l’enseignement secondaire général et de l’enseignement supérieur, la promotion de la recherche scientifique et technologique, la formation professionnelle. Le PISE III comprend 7 principales composantes déclinées en objectifs.Le coût total de sa mise en œuvre se chiffre à  815 milliards de francs CFA. Koulouba, le 24 mars 2010 Le Secrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Remaniement ministériel au Mali : Quelle urgence ?

Vraies ou fausses, tout de même, cela s’impose, dans la mesure oà¹, nombre de ministres ont montré toute leur inaptitude dans la conduite des affaires publiques. Remaniement ou pas ? Formé le 3 octobre 2007, bien des observateurs avaient prédit que la tache ne serait pas aisée pour le Gouvernement Modibo Sidibé. Le temps ne vient-il pas de leur donner raison ? En effet, trop de problèmes se sont accumulés au niveau de certains départements, sans compter le brouillant dossier de la cherté, toujours réelle des prix des denrées de première nécessité dans notre pays, la lancinante crise de l’école, etC’… Ce triste décor (qui n’est que la partie visible de l’iceberg) pouvait être accepté, si seulement nos ministres pouvaient avoir la latitude de se consacrer efficacement à  la recherche de solutions aux divers problèmes qui assaillent les populations. Comment arriver à  trouver des solutions adaptées au problème de l’eau et de l’électricité dans notre pays ? Cherté de la vie Comment arriver à  une exploitation optimale des ressources minières du Mali. Comment rendre les prix des denrées de première nécessité accessibles aux consommateurs ? Comment redresser l’école, de concert avec tous les acteurs ? Ce sont là , entre autres, les questions auxquelles, le Gouvernement actuelle était censé apporter des réponses satisfaisantes. Crise éducative En ce qui concerne l’école, les difficultés devraient avoir leurs réponses à  travers ce forum qui, au bout du compte, ne s’est pas avéré payant pour l’éducation nationale. En effet, ce forum, au lieu de dégager des pistes de solutions approuvées par tous, a accouché d’un véritable folklore. Et, sur d’autres plans, les échecs s’illustrent à  travers les interminables grèves qui secouent la Nation. Aussi, certains phénomènes comme la lenteur administrative ont atteint leur vitesse de croisière, sans que personne ne pipe mot. Ce phénomène, comme plusieurs autres sont des réalités indéniables. Corruption et délinquance financière Aussi, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, rien ne semble fait, en dehors des forums, séminaires et autres activités du genre… Le phénomène poursuit dangereusement son cours. Pis, des délinquants financiers à  col blanc ainsi que des voleurs de la pire espèce continuent de « circuler » impunément dans un système bâti sur le laxisme. La preuve, tous les rapports de contrôle laborieusement élaborés par la flopée de structures spécialisées, sont tout bonnement rangés dans les tiroirs. Et le phénomène semble encouragé par le Chef de l’Etat lui-même, puisqu’il n’a pas hésité à  banaliser le gigantesque travail abattu par les services de contrôle étatiques. Le maà®tre à  bord du « bateau Mali » disait en substance que, « ce n’est pas la peine de poursuivre des chefs de familles sur la base de simples rapports ». Pourquoi alors, investir tant d’argent pour ces « simples rapports » ? Par ailleurs, les dépenses de prestige et la budgétisation outrancière de l’accessoire font rage dans nombre de départements ministériels. La dynamique du changement tant prônée s’est visiblement estompée. « Le poussin est mort dans l’œuf ». A quand le changement ? Conscient de la situation, à  en croire, nos sources, un nombre consistant de ministres figurerait sur une certaine liste noire du président ATT qui envisagerait un nouveau remaniement ministériel. Nombreux sont-ils, ainsi, ces ministres improductifs dont les jours seraient comptés au sein du Gouvernement. D’autres informations font même état d’un balayage pure et simple de certains départements ministériels. Dans le lot, on cite celui du Ministère en charge des Relations avec les Institutions, porte-parole du Gouvernement… On parle également d’une éjection certaine du Ministre de l’industrie, Mr Amadou Abdoulaye Diallo, actuellement dans le collimateur des consommateurs et de certains opérateurs économiques, suite à  la lancinante épisode de la hausse subite du prix du sucre. A noter que, le dernier remaniement (2ème au titre du 2ème du président ATT) qui remonte au mois d’avril dernier n’a pas produit les effets escomptés. Et pour cause, les Maliens s’attendaient à  un changement plus profond dans la conduite des affaires publiques.

Conseil des ministres du 17 Mars 2010

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant réglementation de la commercialisation et de la consommation du tabac et des produits du tabac. Avec environ cinq millions de décès par an, la consommation du tabac est selon l’Organisation mondiale de la santé, la première cause de mortalité évitable dans le monde. Et si aucune mesure n’est prise pour endiguer l’épidémie de tabagisme, le nombre annuel de décès dus au tabac pourrait atteindre 8 millions d’ici 2030 dans le monde, dont 70% surviendraient dans les pays en voie de développement. Pour protéger la santé des populations contre ce fléau, notre pays a adopté en 1996 une loi portant restriction de la publicité et de l’usage du tabac et a ratifié en 2005 la Convention-cadre de lutte anti-tabac de l’Organisation Mondiale de la Santé dans le cadre de l’initiative pour « Un Monde Sans Tabac ». Le présent projet de loi relatif à  la commercialisation et à  l’usage du tabac vise à  renforcer les actions de lutte contre le tabagisme et leur impact dans notre pays. Il interdit notamment toute forme de publicité et toute activité de promotion du tabac, et en réglemente de manière stricte la consommation. Il protège les enfants, en particulier les mineurs et les autres non fumeurs des incitations à  la consommation du tabac. Il protège les non fumeurs de l’exposition à  la consommation du tabac et impose des mesures tendant à  informer le public des risques liés à  la consommation du tabac et à  l’exposition à  la fumée du tabac. Des sanctions sont prévues contre les violations des dispositions de la nouvelle loi. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : Sur le rapport du ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction de la voie d’accès à  l’hôpital du Mali, sis à  Yirimadio. Ce marché conclu entre le Gouvernement du Mali et l’Entreprise Générale Mamadou KONATE (EGK) porte sur la réalisation des travaux de construction de la voie d’accès au site de l’hôpital du Mali sis à  Yirimadio, en Commune VI du District de Bamako. D’un montant de 3 milliards 185 millions 397 mille francs CFA environ, le marché est entièrement financé par le budget national dans le cadre des actions de soutien à  la croissance économique. Le délai d’exécution est de douze mois. 2°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable de la ville de Kidal. Le marché relatif à  l’approvisionnement en eau potable de la ville de Kidal est conclu entre le Gouvernement du Mali et l’Entreprise HYDROSAHEL pour un montant de 1 milliard 150 millions 845 mille francs CFA environ. Il s’inscrit dans le cadre de la gestion de la situation déficitaire d’approvisionnement en eau potable de la ville de Kidal, aggravée par les conséquences du déficit pluviométrique de 2009 et porte sur : – la réalisation de 10 forages de reconnaissance et l’installation de 3 piézomètres de suivi de la nappe autour de Kidal (travaux répartis en deux zones) ; – le raccordement hydraulique de 2 nouveaux forages productifs réalisés au réseau existant d’adduction d’eau potable de la ville de Kidal ; – la réhabilitation d’une partie de l’ancien tissu du réseau d’adduction potable de la ville de Kidal (3 km). l’objectif global du projet est la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la ville de Kidal. Sur le rapport du Ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, le Conseil des Ministres a adopté : – le projet de décret portant modification du Décret n°01-494/P-RM du 11 octobre 2001 portant création d’académies d’enseignement ; – le projet de décret portant création des Académies d’Enseignement de Nioro et de Bougouni. Le Programme Décennal de Développement de l’Education « PRODEC » a prévu la création de 25 académies d’enseignement pour couvrir les besoins du pays suivant un programme de réalisation de 15 académies au cours de la phase I du Programme d’Investissement du Secteur de l’Education (P.I.S.E), 2 académies pendant la phase II et 8 au cours de la phase III. C’’est dans ce cadre que se situent les présents projets de décrets. Ils visent à  : – modifier le ressort territorial des académies de Kayes, Kita et Sikasso, – créer des nouvelles académies à  Nioro et à  Bougouni portant ainsi à  17 le nombre des académies. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE : Directeur National de la Santé : – Monsieur Mamadou Namory TRAORE, Médecin. Directeur de l’Institut National de Formation en Sciences de la Santé (INFSS) – Monsieur Alhousseà¯ni Ag MOHAMED, Médecin. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Ambassadeur de la République du Mali auprès de Cuba, de Haà¯ti, de la Jamaà¯que, du Nicaragua, de la République Dominicaine, de la République Bolivarienne du Venezuela, de la République de Colombie, de la République de l’Equateur et de la République du Pérou avec résidence à  la Havane -Monsieur Modibo DIARRA, Conseiller des Affaires Etrangères. Ambassadeur de la République du Mali auprès des Etats-Unis d’Amérique, des Etats-Unis du Mexique, de la République Fédérative du Brésil, de la République d’Argentine, de la République du Chili, de la République de l’Uruguay et de la République de Bolivie avec résidence à  Washington DC – Monsieur Mamadou TRAORE, Ingénieur. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE l’ETAT : Directeur du Centre National des Concours de la Fonction Publique : – Monsieur Yaya GOLOGO, Professeur de l’Enseignement Supérieur. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL, DE LA SOLIDARITE ET DES PERSONNES AGEES : Directeur Général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM) – Monsieur Nouhoum SIDIBE, Administrateur Civil ; Directeur Général de l’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM) – Docteur KONARE Mariam KALAPO, Médecin. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE : Directeur des Finances et du Matériel : – Monsieur Séga SISSOKO, Inspecteur des Finances. KOULOUBA, LE 17 MARS 2010 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Nigéria : Good Luck Jonathan dissout le gouvernement à la surprise générale

Invisible Yar’Adua Le 9 février dernier, le vice président nigérian Good Luck Jonathan était officiellement nommé président par intérim du Nigéria, comme l’exige la constitution du pays. Cette nomination est intervenue environ quatre mois après l’absence du président Umaru Moussa Yar’Adua. En effet, bien avant son accession au pouvoir, le président Yar’Adua avait des problèmes de santé. Deux mois après sa prise de fonction, il est allé se faire soigner à  l’étranger. Il y allait régulièrement d’ailleurs. Mais, cette fois ci, il a pris plus de temps que prévu en Arabie Saoudite pour ses soins médicaux. Le pays rencontrant de nombreux problèmes internes dont, la plupart des dossiers clés étaient sous son protectorat. Il était donc impératif qu’il délègue ses pouvoirs à  quelqu’un d’autre. Le gouvernement refusait de donner quelque information que ce soit, sur l’Etat de santé du président. Vu les pressions incessantes, il a finalement été décidé de l’octroi du fauteuil présidentiel au vice président. Le président Yar’Adua reste invisible depuis le 23 novembre dernier. Il a juste lancé un bref appel d’assurance sur la BBC au moment des manifestations de l’opposition qui demandait la reconnaissance de la vacance du pouvoir. Il est de retour au pays depuis février dernier mais, aucune nouvelle ne filtre sur son état de santé. Une chose qui fait d’ailleurs dire à  certains qu’il est mort depuis longtemps et que ses proches refusent de divulguer la nouvelle pour, on ne sait quelle raison. Info ou intox, donnons le temps au temps. Good Luck Jonathan prend les choses en mains A travers cette dissolution du gouvernement mercredi, le président intérimaire veut montrer sa suprématie et son indépendance sur la direction du pays. Cela lui permet également d’éviter toute mauvaise surprise de tentative de coup de force, vu les tensions existantes. La dissolution permet aussi à  l’homme, de s’entourer de nouvelles têtes, « plus proches de lui ». Par ailleurs, le Nigéria possède 36 Etats fédéraux et, selon la constitution, chaque Etat doit forcément figurer dans le gouvernement. Cela permet d’éviter les tensions et de ne pas faire de mécontents. Surtout qu’une partie de ce pays est le foyer de tensions religieuses entre chrétiens et musulmans. En particulier, dans la région de Jos o๠depuis le début de l’année, il y eut plus de 500 morts et des milliers de blessés dans les deux camps. Prudence, prudence Il est évident que les nigérians attendaient le changement de quelques ministres comme il fut le cas avec celui de la justice, à  quelques jours de l’arrivée du vice président. Cependant, la dissolution entière de tout le gouvernement était moins attendue. Elle est intervenue à  un moment oà¹, on s’y attendait le moins. Le gouvernement a été taxé d’être passif dans les prises de décisions face aux problèmes interreligieux. Il parait donc évident que le futur gouvernement est attendu avec beaucoup d’espoir.

Conseil des Ministres du mercredi 10 mars 2010

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant nomination des membres de la Délégation Spéciale de la Commune Rurale de Sandaré, Cercle de Nioro du Sahel. Les élections communales du 26 avril 2009 ont donné lieu dans la commune Sandaré, Cercle de Nioro du Sahel à  un contentieux qui a abouti à  l’annulation des résultats du vote. Conformément à  la législation en vigueur, le projet de décret adopté vise à  mettre en place la Délégation Spéciale de la Commune Rurale de Sandaré, Cercle de Nioro du Sahel. La Délégation Spéciale est composée ainsi qu’il suit : Président : Monsieur Bacari dit Samba TOURE, Sous-Préfet auprès de la Commune Rurale de Sandaré ; Membres : Monsieur Daouda DIARRA, Chef du Service Local du Développement Social et de l’Economie Solidaire ; Monsieur Adama DIABATE, Contrôleur du Trésor à  la Perception de Nioro du Sahel ; Lieutenant Issa TANGARA, Adjoint au Chef d’Escadron de la Gendarmerie de Nioro du Sahel ; Monsieur Bakary CAMARA, Chef de Service des Domaines et du Cadastre ; Monsieur Bacari CAMARA, Chef de Poste Médical de Sandaré ; Mme Tata SANGARE, Présidente de la Coopérative des Femmes Maraichères de Sandaré. Sur le rapport du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance et un projet de décret relatifs à  la ratification de l’Accord de crédit, signé le 12 octobre 2009, à  New Delhi, entre le Gouvernement de la République du Mali et Export-Import Bank of India pour le financement du projet de l’interconnexion des réseaux électriques de la République du Mali et de la République de la Côte d’Ivoire. Par cet Accord, Export-Import Bank of India consent à  la République du Mali un crédit d’un montant de 15 milliards 718 millions 867 mille francs CFA environ destiné au financement pour l’achèvement du projet d’interconnexion des réseaux électriques du Mali et de la Côte d’Ivoire. Le projet d’interconnexion s’inscrit dans le cadre de la diversification des sources d’approvisionnement en énergie, de la couverture des besoins croissants en énergie électrique des populations. Il permettra en outre d’acquérir l’électricité dans les meilleures conditions de sécurité et de prix, et d’assurer une offre d’énergie aux localités du sud-est du Mali actuellement alimentées par des groupes électrogènes. La principale composante du projet est l’achat de biens éligibles au titre dudit projet, notamment l’importation de machines et d’équipements ainsi que l’achat de Services de consultants en provenance de l’Inde. Sur le rapport du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la mise en œuvre du Programme de Développement des Capacités en Réparation de Manuels Scolaires. Le marché relatif à  la mise en œuvre du Programme de Développement des Capacités de Réparation de Manuels scolaires est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Collège Communautaire du Nouveau Brunswick, Campus de Dieppe, Canada pour un montant de 4 milliards de francs CFA environ et un délai d’exécution de 60 mois. Le financement est assuré par le Canada à  travers l’Agence Canadienne de Développement International. La mise en œuvre du Programme de Développement des capacités en réparation de manuels scolaires permettra au Ministère de l’Education d’améliorer la gestion du manuel scolaire. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes : * AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Ambassadeur du Mali auprès de la République Algérienne, Démocratique et Populaire avec résidence à  Alger : Monsieur Boubacar Karamoko COULIBALY, Juriste. – Ambassadeur du Mali auprès de la République Française, de l’Ordre Souverain de Malte et de l’Etat de la Cité du Vatican avec résidence à  Paris : Boubacar Sidiki TOURE, Inspecteur des Impôts. – Ambassadeur du Mali auprès de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste, de la République de Malte avec résidence à  Tripoli : Monsieur Amadou TOURE, Conseiller des Affaires Etrangères. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE l’ENFANT ET DE LA FAMILLE : Conseiller Technique : Madame SANGARE Coumba TOURE, Professeur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS * AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES. Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la couverture télévisuelle et radiophonique du territoire et au programme d’extension à  quarante (40) localités dans l’optique de la couverture totale du pays avant la fin de l’année 2014, conformément au plan directeur de développement de la radiodiffusion sonore et télévision du Mali. Le Gouvernement a adopté en 1995 un plan qui prévoit l’implantation en phases successives d’une centaine de sites de diffusion TV/FM pour assurer la desserte de l’ensemble du territoire national en radio et en télévision à  l’horizon 2014. Les efforts fournis dans ce cadre ont permis d’atteindre des résultats appréciables en matière de couverture radio télévisuelle. Tous les chefs-lieux de région, de cercle et de nombreuses communes sont desservis à  ce jour par la radio et la télévision nationale avec un taux de couverture démographique qui se situe entre 75 % et 80 %. l’extension de la couverture TV-FM à  40 localités d’ici à  2012 permettra de porter ce taux à  90 %. La réalisation de ce projet se fera selon le chronogramme suivant : 2010 : réalisation de 15 stations, numérisation et renforcement des capacités de Bamako en vue de la création de nouvelles chaà®nes publiques ; 2011 : réalisation de 15 stations TV – FM ; 2012 : réalisation de 10 stations TV – FM. Le financement nécessaire à  la réalisation de ce plan, est estimé à  14 milliards 909 millions 779 mille francs CFA environ. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE, DES INVESTISSEMENTS ET DU COMMERCE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la politique de développement industriel du Mali. La mise en œuvre de la politique d’industrialisation 2004 – 2007, a enregistré des résultats encourageants qui nécessitent la poursuite des efforts d’industrialisation en cours. La politique de développement industriel assortie d’un plan opérationnel pour la période 2010 – 2012 vise un développement industriel ordonné, rapide, durable et équilibré générateur d’emplois permettant au secteur secondaire d’atteindre une contribution à  la formation de Produit Intérieur Brut (PIB) de 20 % en 2012 et 42 % en 2025. Ce plan prévoit de concentrer les efforts, quelquefois croisés, dans trois directions : la réalisation de zones industrielles et de zones franches ; le renforcement du dispositif législatif et réglementaire dans le cadre global d’un environnement des affaires plus attractif ; le soutien sous forme de regain de compétitivité, aux industries existantes et la création de nouvelles unités industrielles dans les filières plus porteuses. La politique de développement industriel sera mise en œuvre avec la participation de l’ensemble des acteurs, les services techniques des ministères sectoriels, les collectivités et le secteur privé. Les ressources nécessaires à  sa mise en œuvre proviendront de l’Etat, du secteur privé et des partenaires au développement. Koulouba, le 10 mars 2010 Le Secrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des ministres du 3 Mars 2010

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu diverses communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : Sur le rapport du Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant la répartition de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques au titre de l’exercice budgétaire 2009. Le principe de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques est inscrit dans la Loi N°05-47 du 18 août 2005 portant Charte des Partis Politiques qui fixe également le montant à  0,25% des recettes fiscales, soit 1 milliard 268 millions 885 mille FCFA pour 2009. Le décret adopté répartit cette somme entre les partis politiques concernés en tenant compte de la clé de répartition qui fait intervenir la participation aux élections (15%), le nombre des députés (40%), le nombre de conseillers communaux (35%) et le nombre de femmes élues (10%). Cependant, le bénéfice du financement public est soumis à  des conditions. Ainsi, pour prétendre à  l’aide, un parti politique doit apporter la justification d’un siège, de la tenue régulière des instances statutaires, la justification d’un compte dont la moralité et la sincérité sont établies par la Section des Comptes de la Cour Suprême, la justification de la provenance de ses ressources financières et leur utilisation et la participation aux dernières élections générales législatives ou communales. Sur la base des critères ainsi fixés, sur les 55 partis ayant déposé un dossier seulement 32 partis politiques sont déclarés éligibles au financement public pour l’année 2009. Le montant à  allouer à  ces partis se chiffre à  1milliard 148 millions 351 mille 151 francs CFA. Le montant non affecté qui est de 120 millions 533 mille francs CFA est reversé au trésor public. Sur le rapport du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance et un projet de décret relatif à  la ratification de l’Accord de crédit, signé le 14 octobre 2009, à  New Delhi, entre le Gouvernement de la République du Mali et Export-Import Bank of India pour le financement de projets de développement de l’Agriculture et de transformation des aliments au Mali Par cet accord, Export-Import Bank of India consent à  la République du Mali un crédit d’un montant de 6 milliards 549 millions 528 mille francs CFA environ. Cette somme contribuera au financement de projets de développement de l’Agriculture et de transformation des aliments au Mali à  travers l’achat de marchandises et de services, de machines et équipements éligibles dans le cadre de l’accord. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE l’ENFANT ET DE LA FAMILLE : Secrétaire Général du Ministère : – Madame DIARRA Kadiatou SAMOURA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural. AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE, DES INVESTISSEMENTS ET DU COMMERCE : Conseiller Technique : – Monsieur Adama Yoro SIDIBE, Magistrat. Chargé de Mission : – Monsieur Ahmadou Mahamadou CISSE, Economiste. AU TITRE DU SECRETARIAT D’ETAT AUPRES DU PREMIER MINISTRE CHARGE DU DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA ZONE OFFICE DU NIGER : Directeur Général de l’Office Riz Ségou : – Monsieur Kalidy KALOGA, Ingénieur du Génie Civil et des Mines. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la stratégie Nationale du Transport Rural. Au Mali, près de 80 % des populations vivent dans les zones rurales caractérisées par des niveaux bas de productivité agricole et un isolement qui limite les perspectives de progrès. Dans le cadre de la politique nationale des Transports, la Stratégie Nationale du Transport Rural (SNTR) vise à  : – améliorer la mobilité et l’accessibilité en milieu rural ; – développer les infrastructures permettant de donner un socle à  cette mobilité ; – développer un marché efficace des transports en mettant l’accent sur les moyens intermédiaires de Transport. Pour atteindre ces objectifs, le document de Stratégie Nationale du Transport Rural propose les quatre axes suivants : – la construction, la réhabilitation et l’entretien des infrastructures en adéquation avec les besoins réels ;- la gestion participative d’infrastructures et services de transport rural ; – la promotion des techniques de travaux à  faible coût et /ou à  haute intensité de main d’œuvre ; – le développement et la promotion du transport rural notamment par la mise en place d’équipements en faveur des populations rurales. Le plan d’actions élaboré à  cet effet fait ressortir que le coût global de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Transport Rural à  l’horizon 2020 est évalué à  213 milliards de francs CFA environ repartis entre l’Etat 33 milliards 300 millions, les bénéficiaires : 10 milliards 500 millions et les partenaires techniques et financiers pour 169 milliards de francs CFA. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la stratégie d’accès universel aux services de télécommunications en milieu rural et en zones éloignées au Mali. l’un des principaux objectifs de la réforme du secteur des télécommunications engagée par le Gouvernement depuis 1998, est d’accroà®tre l’offre de services téléphoniques et de faciliter l’accès aux services de télécommunications pour de plus grand nombre d’usagers en particulier en zones rurales. Ainsi, chaque commune, chaque centre administratif et chaque village doit avoir accès aux services de télécommunication à  des prix abordables. La définition d’une stratégie d’accès universel aux services de télécommunication en milieu rural et en zones éloignées du Mali procède de la volonté du Gouvernement de réaliser des objectifs poursuivis par la réforme. Sur la base d’un état des lieux exhaustif et des besoins identifiés, des actions prioritaires sont définies et visent à  : – Couvrir l’intégralité des communes rurales du Mali en téléphonie et étendre l’accès à  l’Internet ; – Densifier la pénétration dans les zones déjà  couvertes ; – Sensibiliser les principaux décideurs maliens ainsi que les utilisateurs au rôle essentiel que peuvent jouer les TIC. Le financement qui s’étend sur 5 ans est évalué à  22 milliards de francs CFA environ repartis entre les fonds du Projet d’Appui à  la Communication pour 1 milliard 25 millions de FCFA et le Fonds de service d’accès universel alimenté par les contributions des opérateurs et les partenaires. KOULOUBA, LE 03 MARS 2010 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 24 février 2010

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – entendu diverses communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : Sur présentation du Ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi régissant les professions d’Administrateur de Biens Immobiliers et d’Agent Immobilier. l’adoption d’une loi régissant les professions d’administrateur de biens immobiliers et d’agent immobilier vise à  combler le vide juridique dans lequel s’effectuent actuellement de nombreuses transactions et opérations portant sur des immeubles bâtis et non bâtis ou sur des fonds de commerce. Ainsi, des activités menées pour le compte d’autrui telles que la vente, la gestion ou la mise en location d’immeubles, la mise en location gérance de fonds de commerce, la mise en rapport de personnes en vue d’achat ou de vente d’immeubles ou l’accomplissement de démarches administratives sont effectuées sans aucune exigence de qualification ou de garantie professionnelle. Cette situation est source de risques pour les usagers et occasionne un manque à  gagner important pour l’Etat. La nouvelle loi définit les conditions dans lesquelles les personnes physiques ou morales doivent exercer les professions d’administrateur de biens immobiliers et d’agent immobilier. Elle précise les qualifications minima requises pour accéder à  la profession, les incompatibilités et les cas d’interdiction d’exercice et institue la caution de garantie. Elle prévoit des sanctions pour tout manquement et crée la chambre des administrateurs de biens immobiliers et des agents immobiliers chargée de gérer les professions. La loi régissant les professions d’administrateur de biens immobiliers et d’agent immobilier permettra d’assainir le secteur, de sécuriser les usagers et d’améliorer le recouvrement des impôts fonciers. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Reforme de l’Etat, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du Décret N°05-164/P-RM du 6 avril 2005 fixant les modalités d’application du Statut Général des fonctionnaires. La modification proposée s’inscrit dans le cadre des mesures tendant à  renforcer le processus de décentralisation par la mise en œuvre d’une procédure qui permet aux collectivités territoriales de disposer de ressources humaines nécessaires à  leur fonctionnement. En effet, l’article 122 de la loi portant Statut Général des Fonctionnaires prévoit qu’à  titre transitoire, des fonctionnaires peuvent être mis à  la disposition des collectivités sur demande expresse de celles-ci. Le présent projet de décret précise les modalités d’application de cette disposition. La décision est prise par le Ministre chargé de la Fonction Publique et le traitement des agents mis à  disposition reste à  la charge de l’Etat. Le décret désigne également les autorités compétentes en matière de notation et de pondération des fonctionnaires mis à  la disposition des Collectivités Territoriales. Sur le rapport du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, le Conseil des Ministres a adopté : 1 – Le projet de décret portant approbation du marché relatif aux prestations d’Ingénieurs – conseils pour les études et le contrôle des travaux dans la région de Ségou dans le cadre du Projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement dans les Régions de Gao, Koulikoro et Ségou. Le marché relatif aux prestations d’Ingénieurs-Conseils pour les études et le contrôle des travaux dans la Région de Ségou, d’un montant de 861 millions 70 mille francs CFA environ est conclu entre le Gouvernement du Mali et le bureau d’études CIRA SARL. Il s’inscrit dans le cadre du Projet d’Approvisionnement en eau potable et d’assainissement des Régions de Gao, Koulikoro et Ségou. Il couvre les sept cercles de la Région de Ségou. l’objectif dudit projet est d’améliorer la santé et les conditions de vie de la population des centres concernés grâce à  l’augmentation de la desserte en eau potable et assainissement familial et public et de contribuer au renforcement du pouvoir des femmes dans la gestion de l’eau et des questions d’assainissement. Le délai d’exécution est de 24 mois. 2 – Le projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 relatif au changement de domiciliation bancaire et à  la modification de la clé de financement dans le cadre de l’exécution du Marché n°1207/DGMP-2008 relatif aux travaux de renforcement du tronçon 2 : Koualé-Sikasso de la route communautaire CU2a dont tranche ferme, Pont sur Bagoé – Sikasso, et tranche conditionnelle Koualé-Pont sur Bagoé Le présent avenant a pour objet de prendre en compte les changements intervenus au cours de l’exécution du marché. Il s’agit de la modification de la domiciliation bancaire de l’attributaire et de la clé de répartition du financement du marché entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Africaine de Développement suite à  un prêt supplémentaire accordé par celle-ci. Le présent avenant n’a pas d’incidence financière sur le Budget de l’Etat. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS Le Conseil des Ministres a examiné le rapport d’activités du Programme de pluies provoquées au titre de la campagne agricole 2009-2010 Le Programme de pluies provoquées au Mali qui a démarré au cours de la campagne agricole 2006-2007 se renforce progressivement tant en expérience qu’en moyens matériels. Le Programme qui a commencé avec 68 opérations pour la première année a enregistré au cours de la campagne 2009 -2010, 168 opérations qui ont concerné toutes les régions administratives du pays ainsi que le District de Bamako. l’impact des opérations a été appréciable au regard des quantités de pluies recueillies. Il faut noter que cette augmentation des quantités de pluies a influencé positivement la production céréalière dans l’ensemble. Les activités prévues au titre de la campagne agricole 2010-2011 visent à  étendre le programme sur l’ensemble du territoire et à  créer les conditions de sa pérennisation tout en apportant des solutions aux difficultés rencontrées lors des campagnes précédentes. KOULOUBA, LE 24 FEVRIER 2010 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Une manifestation réprimée dans le sang en Côte d’Ivoire

Le sang coule de nouveau en Côte d’Ivoire. Plusieurs personnes ont été tuées vendredi à  Gagnoa, dans le centre-ouest du pays, lors de manifestations contre le pouvoir. Des manifestants ont déposé dans la matinée trois corps à  l’hôpital de la ville. Les victimes ont succombé à  des blessures par balles, a affirmé un membre du personnel hospitalier, qui a également fait état d’un blessé grave. Une source policière a confirmé «des morts» mais sans préciser leur nombre ni à  quel camp appartenaient les victimes. «La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à  balles réelles», a accusé Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’un des principaux partis d’opposition. La marche, a-t-il indiqué, avait débuté tôt vendredi matin pour réclamer le «rétablissement» de la Commission électorale indépendante (CEI), dissoute vendredi dernier en même temps que le gouvernement par le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Des manifestations dans tout le pays Cette annonce choc a fait monter d’un cran la tension en Côte d’Ivoire. Plusieurs manifestations ont déjà  eu lieu depuis le début de la semaine dans plusieurs villes du pays, pour protester contre ce que l’opposition qualifie de «coup d’Etat». Parfois émaillées de violences, elles n’avaient jusque là  pas fait de morts. Jeudi, ils étaient plus d’un millier de manifestants à  Bouaké, fief de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) dans le centre du pays. A Bondoukou, dans l’est, des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre avaient fait le même jour des blessés dans les deux camps, selon des habitants. Egalement jeudi, dans la capitale économique Abidjan, des manifestants ont dressé des barricades dans le quartier populaire d’Adjamé et deux autobus ont été caillassés. Le camp présidentiel a dénoncé des «actes de sabotage». Avec ce nouvel accès de fièvre politique, les observateurs craignent que la Côte d’Ivoire plonge à  nouveau dans un cycle de violences. Ils se souviennent qu’en 2004, la répression par l’armée d’une manifestation de l’opposition avait fait plus de cent morts à  Abidjan. Aussi les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont appelé mardi «la classe politique ivoirienne à  faire tout ce qui était possible pour préserver le processus de paix». Le chef de l’ONU Ban Ki-moon a quant à  lui exhorté les Ivoiriens à  rester calmes et à  s’abstenir de toute violence, appelant également leurs dirigeants à  la retenue. Tous les regards sont tournés vers le premier ministre reconduit, le chef de l’ex-rébellion Guillaume Soro, chargé de constituer un nouveau gouvernement. Jeudi, il a obtenu un délai supplémentaire de 48 heures. En attendant, l’élection présidentielle, censée clore une crise politique qui dure depuis 2002, est encore une fois renvoyée à  une date indéterminée.

Guinée : Le nouveau gouvernement enfin formé

Après la signature des accords de sortie de crise à  la mi-janvier dernier par le chef de l’Etat guinéen par intérim, le général Sékouba Konaté et le capitaine Moussa Dadis Camara, la Guinée vient enfin de former son nouveau gouvernement. Le premier ministre issu de l’opposition, Mr Jean Marie Doré, a délivré la liste des 34 membres du gouvernement chargés de mener la transition pour six mois. Notons qu’il a fallu plusieurs semaines de négociations pour aboutir à  la formation de ce gouvernement constitué de toutes les composantes politique, militaire, société civile et syndicat. Six mois au bout desquels, devra se tenir l’élection présidentielle. Formation du gouvernement Comme indiqué ci-dessus, le gouvernement est composé de 34 membres dont, six militaires issus de la junte guinéenne. La liste a été validée ce lundi 15 février par le général Sékouba Konaté, actuel homme fort du pays. Le premier ministre a déclaré lors de son allocution, que si la responsabilité d’un des membres de ce nouveau gouvernement était établie dans l’affaire du 28 septembre dernier, il serait évident qu’ils en tirerait toutes les conséquences « parce qu’il faut mettre fin à  l’impunité en Guinée. » Composition du nouveau gouvernement Les six ministres de la junte militaire sont : Le général Mamadouba Toto Camara (sécurité et protection civile), le colonel Siba Lohalamou (justice), Mamadou Sandé (énergie et hydraulique), le lieutenant colonel Kèlètigui Faro (agriculture), le colonel Mamadou Korka Diallo (pêche et aquaculture) et le colonel Maturin Bangoura (transports). Ce sont donc ces 34 personnalités qui devront essayer de préserver la stabilité du pays et aboutir à  des élections libres et transparentes d’ici six mois, date butoire de leur mission. Souhaitons que cette nouvelle transition arrive à  tenir bon et à  mener la Guinée vers une stabilité longtemps recherchée par une population fatiguée de nombreuses péripéties.

Laurent Gagbo dissout le gouvernement et la CEI

« Je veux, pour la Côte d’Ivoire, un gouvernement de sortie de crise. Un gouvernement au service des Ivoiriens et non aux ordres des partis politiques. La mission de ce gouvernement sera de conduire, sous l’autorité du président de la République et du Premier ministre, les dernières actions nécessaires pour sortir la Côte d’Ivoire définitivement de la crise », a annoncé le président Laurent Gbagbo, le 12 février, au journal du soir de la Radio télévision ivoirienne (RTI), prononçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI). La décision du chef de l’Etat, qui prend là  un risque politique important, est la conséquence du blocage des négociations qui ont eu lieu le 11 février à  Ouagadougou (Burkina). La rencontre des parties ivoiriennes autour du médiateur Blaise Compaoré avait pour principal objectif de résoudre le différent entre le camp présidentiel d’un côté et la CEI et l’opposition de l’autre. Soutenu par le Rassemblement des Houphouétistes (RHDP) – composé principalement du RDR et du PDCI – le président de la CEI, Robert Beugré Mambé, a refusé de démissionner. Il est accusé depuis plusieurs semaines par le pouvoir d’avoir tenté d’introduire frauduleusement sur la liste électorale quelque 429 000 noms. De son côté le parti du chef de l’Etat, le Front populaire ivoirien a lancé des procédures judiciaires pour rayer de la liste des électeurs à  la « nationalité douteuse ». Plusieurs incidents, incluant des dizaines de blessés et l’incendie de bâtiments publics, ont éclaté en province avant que les autorités suspendent la période de contentieux au nom de l’intérêt national. Le chef de l’Etat souhaite néanmoins préserver les acquis de l’accord politique de Ouagadougou, signé le 4 mars 2007. Dans son discours, il reconduit donc le Premier ministre, Guillaume Soro, dans ses fonctions. Ce dernier est chargé de proposer dès le 15 février un gouvernement restreint « de mission » qui pourrait comprendre une quinzaine de membres. La participation des ministres issus de l’opposition civile (RDR et PDCI) n’est pas encore décidée. « Le Premier ministre souhaite conserver un équilibre politique pour éviter tout blocage explique t-on à  la Primature. Néanmoins, il aimerait le dépolitiser pour éviter d’avoir des ministres qui sont perpétuellement en campagne. Les partis pourraient proposer des techniciens aux compétences reconnues. » La CEI devrait être « remodelée » et « allégée » pour la rendre « plus opérationnelle », ont indiqué des sources proches du pouvoir. La Primature aimerait voir son rôle de tutelle renforcée. « Il faut repenser le fonctionnement de la CEI en renforçant le rôle des directions opérationnelles », explique la même source. Après cette annonce, on assistait à  quelques regroupements de jeunes de l’opposition dans certains quartiers populaires d’Abidjan, comme à  Adjamé et Abobo. La présence des forces de défense et de sécurité était très visible dans tous les points stratégiques de la capitale économique.

Conseil des Ministres du mercredi 27 janvier 2010

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes, – entendu diverses communications et, – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : Sur présentation du Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Le projet de loi portant principes de l’organisation administrative du territoire. A partir de 1991, suite aux changements intervenus dans notre pays, un vaste programme de réforme administrative a été initié et a abouti à  l’adoption de la Loi N°93-008 du 11 février 1993 déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales. Cette loi qui n’avait pas pour objet de remettre en cause le découpage administratif a pourtant dans la pratique été interprétée comme ayant entraà®né la suppression des circonscriptions administratives. Cette situation a été à  l’origine de nombreuses insuffisances constatées dans la mise en œuvre de la décentralisation. Les circonscriptions administratives constituent le cadre de l’intervention de l’Etat à  travers ses représentants et ses services déconcentrés et doivent servir de socle pour la décentralisation. Le projet de loi fixant les principes de l’organisation administrative du territoire est adopté pour mettre un terme aux difficultés et insuffisances constatées. Il précise que les circonscriptions administratives sont la région ou le district, le cercle et l’arrondissement, définit leurs missions, renforce les pouvoirs des chefs de circonscription sur les services déconcentrés et unifie le cadre de concertation par niveau de circonscription. Les circonscriptions administratives n’ont pas de personnalité juridique distincte de celle de l’Etat., Elles sont chargées de la mise en œuvre des politiques nationales en matière de développement économique, social, culturel et d’aménagement du territoire. 2°) Le projet de loi portant modification de la Loi N°93-008 du 11 février 1993 déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales. La Loi N°93-008 du 11 février 1993 déterminant les conditions de libre administration des collectivités territoriales a, dans la pratique, révélé des insuffisances. La relecture proposée vise à  corriger les insuffisances constatées. Elle prend en compte la nécessité de détermination des modalités de coopération entre les collectivités, crée les conditions de la concrétisation de la solidarité entre les collectivités territoriales par la création d’un fonds national d’appui aux collectivités territoriales, précise les conditions d’exercice de la tutelle des collectivités. 3°) Le projet de loi portant code des collectivités territoriales Le Code des collectivités territoriales adopté suivant la Loi N°95-034 du 12 avril 1995 est relatif aux institutions des Collectivités, à  leurs finances, leur tutelle, leur domaine, à  la gestion des biens et droits indivis entre collectivités, aux incompatibilités, à  la promotion et à  la solidarité des collectivités, village, fraction et quartier. Il a subi des modifications en 1998 et 1999. Aujourd’hui, une nouvelle relecture s’est avérée nécessaire à  cause des insuffisances constatées à  la faveur de la mise en place des organes de cercles et de régions et suite aux expériences acquises au cours de la pratique de la décentralisation. Le projet de loi adopté précise les attributions et les ressources des collectivités territoriales, clarifie et simplifie certaines règles en matière de finances, de fonctionnement des organes délibérants et de gestion des biens. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a, au titre du Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, procédé aux nominations suivantes : Conseiller Technique : Monsieur Souleymane DIABATE, Administrateur Civil ; Directeurs de Cabinet de Gouverneurs de Région : Région de Kayes : Monsieur Kaman KANE, Administrateur Civil ; Région de Ségou : Monsieur Ouénégué DIARRA, Administrateur Civil ; Conseillers aux Affaires Administratives et Juridiques de Gouverneur : Région de Tombouctou : Monsieur Boukary KOITA, Administrateur Civil ; District de Bamako : Monsieur Mamadou THIAM, Administrateur Civil. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS * AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE l’ETAT Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au plan national d’action de mise en œuvre des recommandations des Etats Généraux sur la corruption et la délinquance financière. Les Etats Généraux sur la corruption et la délinquance financière, tenus du 25 au 28 novembre 2008 ont formulé 104 recommandations à  l’attention du Gouvernement qui s’est engagé à  les mettre en œuvre dans le cadre d’un Plan national d’actions 2009-2013. Le Groupe de Travail Tripartite, Administration – Société Civile – Secteur privé, mis en place pour le suivi du plan a regroupé les recommandations autour d’axes stratégiques notamment : l’information et la sensibilisation de la population sur le phénomène de la corruption ; l’amélioration et le renforcement du cadre institutionnel des structures de contrôle ; la moralisation de la vie publique et la promotion des valeurs sociétales. Ce regroupement constitue un cadre logique et cohérent qui facilite la mise en œuvre des dites recommandations. Le plan d’action concerne non seulement les mesures à  prendre pour la prévention et la répression mais aussi constitue un document de stratégie à  tous les niveaux des services publics sur la base duquel chaque ministère, en rapport avec le Comité de suivi, élaborera un programme d’activités annuel qui fera l’objet d’évaluation semestrielle. Une stratégie de communication est élaborée en vue d’une meilleure appropriation du plan d’actions. Koulouba, le 27 janvier 2010 Le Secrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des ministres du 21 janvier 2010

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : Sur présentation du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Rome le 20 novembre 2009, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds International de Développement Agricole ( FIDA ), pour le financement du Programme de Micro-Finance Rurale. Par cet Accord, le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) consent au Mali un prêt d’un montant de 12 milliards 923 millions 667 mille Francs CFA environ. Ce prêt va contribuer au financement du Programme de Micro Finance Rurale (PMR) qui vise la réduction de la pauvreté par l’accès durable des populations à  faible revenu en milieu rural des Régions de Koulikoro, Ségou, Mopti et Tombouctou, à  des services financiers répondant à  leurs besoins de développement socio- économique. * AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme des Communes rurales de Dialakorodji, Safo, et Sangarébougou. l’approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme des Communes Rurales de Dialakorodji, Safo et Sangarébougou permettra de les doter d’instruments de planification et de gestion de leurs espaces en vue de leur développement économique, social et culturel au cours des vingt prochaines années. A partir de l’état des lieux, le schéma approuvé définit les principes d’organisation des différentes agglomérations en matière d’habitat, d’activités, de grands équipements, de voirie et réseaux divers et traite des problèmes environnementaux.Il est révisable tous les 5 ans AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE, DES INVESTISSEMENTS ET DU COMMERCE : Secrétaire Général de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali : Monsieur Moussa IDRISSA, Inspecteur des Finances. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE : Inspecteur en Chef Adjoint des Services Judiciaires : Monsieur Modibo KONATE, Magistrat. Inspecteur à  l’Inspection des Services Judiciaires : Monsieur Daniel Amagoin TESSOUGUE, Magistrat ; Conseiller à  la Section Administrative de la Cour Suprême : Monsieur Fodé DOUMBIA, Magistrat. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION, DE l’ALPHABETISATION ET DES LANGUES NATIONALES : Directeur du Centre National des Examens et Concours de l’Education : Monsieur Hassimi Adama TOURE, Professeur Principal de l’Enseignement Secondaire. Directeur National de l’Enseignement Secondaire Général : Monsieur Bakary Casimir COULIBALY, Professeur de l’Enseignement Supérieur. Directeur du Centre National de l’Education : Monsieur Mamadou SISSOUMA, Professeur Principal de l’Enseignement Secondaire. * AU TITTRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : Directeur Général de l’Agence Malienne de Radioprotection (AMARAP) : Monsieur Nagantié KONE, Professeur d’Enseignement Supérieur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS * AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative aux conclusions et recommandations de la 4ème Conférence Ministérielle du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FCSA) à  Charm El-Cheikh, en Egypte. La 4ème Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération Sino-africaine tenue à  Charm-El-Cheick, en Egypte les 8 et 9 novembre 2009 avait pour thème central : « Approfondir la Coopération entre la Chine et l’Afrique dans les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et des infrastructures à  la lumière de la crise financière internationale ». Cette Conférence a été l’occasion de renouveler l’engagement des participants en faveur d’un partenariat stratégique entre la Chine et les pays africains.Une déclaration dite « Déclaration de Charm-El-Cheick » a été adoptée ainsi qu’un Plan d’Action 2010-2012. Ce Plan d’Action répond aux attentes du Gouvernement du Mali notamment en ce qui concerne la priorité accordée à  l’agriculture, au développement des infrastructures, à  l’énergie, au renforcement des capacités, au transfert de technologie, à  la sécurité alimentaire et aux secteurs sociaux qui constituent autant d’éléments de la stratégie de croissance accélérée du Gouvernement dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement. * AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE l’ETAT : Le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative au Plan Opérationnel (PO) 2010-2013 du Programme de Développement Institutionnel (PDI ).Le Programme de Développement Institutionnel (PDI) a été adopté par le Gouvernement en 2003 en vue de créer les conditions d’un développement durable à  travers des structures administratives stables, performantes et crédibles. Il vise à  : – réorganiser l’Administration afin de corriger ses incohérences structurelles et accroà®tre son efficacité ; – renforcer la gestion publique en vue d’améliorer quantitativement et qualitativement les services offerts aux populations ; – mettre les préoccupations des usagers au C’œur de l’action administrative.Le premier Programme Opérationnel adopté pour la mise en œuvre du PDI a permis, avec le soutien des partenaires au développement d’impulser le renouveau de l’action publique. Le deuxième Programme Opérationnel élaboré pour la période 2010-2013 s’inscrit dans la continuité à  travers la consolidation, l’amplification et l’approfondissement des réformes déjà  engagées. Koulouba, le 21 janvier 2010 Le Secrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 13 Janvier 2010

CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget, le Conseil des Ministres a adopté quatre projets de décrets portant approbation de marchés relatifs aux travaux de réalisation de : – la ligne haute tension entre Ferkessédougou et Sikasso et des postes de transformation de Sikasso, Ferkessédougou et Koutiala ; – la ligne haute tension entre Sikasso et Koutiala ; – la ligne haute tension entre Koutiala et Ségou ; – les postes de transformation de Koutiala et Ségou. Ces différents marchés sont conclus dans le cadre du projet d’interconnexion électrique Mali-Côte d’Ivoire qui vise à  assurer la couverture des besoins croissants des populations et des unités industrielles du Mali en énergie électrique, dans les meilleures conditions de prix et de sécurité. Le projet d’interconnexion s’inscrit dans le cadre de mesures économiques et durables permettant de diminuer le recours à  la production thermique. Les marchés sont conclus entre le Gouvernement du Mali et les sociétés indiennes Angélique international limited corporation, KEC International Limited et Mohan Energy Corporation P.V.T. Limited. Le montant total des marchés s’élève à  environ 29 milliards de francs CFA et le financement est assuré par le Gouvernement de l’Inde et par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO. TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant affectation au Ministère de la Justice d’une parcelle de terrain, sise à  Sévaré, objet du titre foncier n°2415 du Cercle de Mopti. La parcelle de terrain, objet du titre foncier n°2415 du Cercle de Mopti, sise à  Sévaré, d’une superficie de 103 hectares 0 are 56 centiares est affectée au Ministère de la Justice en vue de la construction d’une nouvelle maison d’arrêt à  Mopti, plus conforme aux normes requises en matière de détention des personnes. 2°) Un projet de décret portant affectation au Ministère de la Défense et des Anciens Combattants de neuf parcelles de terrains sises dans la Région de Mopti.Par ce décret, il est affecté au Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, neuf parcelles de terrains, sises dans les Cercles de Mopti, de Youwarou et de Ténenkou. Les bâtiments existant sur lesdites parcelles abritent les équipements collectifs, les infrastructures techniques et les services des Forces Armées, de la Gendarmerie Nationale et de la Garde Nationale dans la Région de Mopti. CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DES COLLECTIVITES LOCALES : Secrétaire Général : Monsieur Boubacar SOW, Administrateur Civil ; Directeur National de l’Intérieur : Monsieur Bassidi COULIBALY, Administrateur Civil.* TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Secrétaire Général : Monsieur Mamadou COULIBALY, Administrateur Civil. Inspecteurs à  l’Inspection des Domaines et des Affaires Foncières : Madame Goundo SAKILIBA, Inspecteur des Impôts ; Monsieur Mahamane GUITTEYE, Ingénieur Territorial ; Monsieur Azer KAMATE, Magistrat. CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la visite de travail effectuée par une délégation interministérielle en Inde. A l’invitation du Gouvernement Indien, une importante délégation composée du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, du Ministre de l’Economie et des Finances, du Ministre de l’Energie et de l’Eau et des hauts cadres de ces Départements, a effectué une visite de travail en Inde, du 8 au 13 octobre 2009. Cette visite s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations entre l’Inde et le Mali et des initiatives visant à  conforter la position du Mali qui est aujourd’hui dans le peloton de tête des pays de l’Afrique subsaharienne bénéficiaires de l’aide indienne. La visite a été sanctionnée par la signature d’accords de financement et de coopération politique, économique, scientifique, technique et culturelle entre les deux Gouvernements. TITRE DU MINISTERE DES MALIENS DE l’EXTERIEUR ET DE l’INTEGRATION AFRICAINE : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative aux conclusions et recommandations du Premier Forum des Investisseurs de la Diaspora malienne, tenu à  Bamako du 11 au 13 décembre 2009. Le Premier Forum des Investisseurs potentiels de la Diaspora malienne qui s’est tenu à  Bamako du 11 au 13 décembre 2009 a enregistré plus de 400 participants et observateurs des pays amis ainsi que des invités de marque. Le forum a été l’occasion de mettre en exergue les obstacles qui limitent l’investissement des maliens de l’extérieur dans le pays malgré les mesures incitatives adoptées par le Gouvernement. Il a également permis d’apprécier les opportunités de financement des investissements des maliens de l’extérieur et de réfléchir sur les mécanismes institutionnels permettant la promotion des investissements. A l’issue des travaux, le Forum a fait d’importantes recommandations visant à  améliorer les investissements de la diaspora malienne dans le pays. TITRE DU SECRETARIAT D’ETAT AUPRES DU PREMIER MINISTRE CHARGE DU DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA ZONE OFFICE DU NIGER. Le Conseil des Ministres a examiné une note relative à  la situation du réseau d’irrigation de l’Office du Niger.l’Office du Niger, créé depuis 1932, est confronté aujourd’hui à  de sérieuses difficultés sur son réseau d’irrigation qui compromettent dangereusement l’exploitation des superficies agricoles. Ces difficultés sont : l’érosion des digues ; l’envasement des canaux ; l’envahissement du cours du fleuve par des plantes aquatiques nuisibles. Pour ne pas hypothéquer les objectifs définis dans le Schéma Directeur de Développement de la Zone Office du Niger, des mesures appropriées doivent être prises ; un Programme National de Lutte contre les Plantes Aquatiques nuisibles sera établi à  cet effet. Koulouba, le 13 janvier 2010 Le Secrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 30 Décembre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni, en session ordinaire, le mercredi 30 décembre 2009, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la Présidence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes, – entendu diverses communications et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant institution du Salon International du Tourisme de Bamako (SITOUR). Pour permettre au tourisme qui connait, depuis quelques années, un essor considérable dans notre pays, de jouer pleinement son rôle dans le développement socio-économique du Mali, le Gouvernement a fait de la promotion de la « Destination Mali » une de ses priorités. l’organisation du SITOUR qui s’inscrit dans ce cadre est la première manifestation touristique du Mali ayant une vocation sous-régionale. Il est le lieu de rassemblement de tous les opérateurs nationaux et étrangers dont les actions concourent à  la promotion des destinations touristiques dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Les résultats encourageants des première et deuxième éditions du Salon International du Tourisme de Bamako (SITOUR) tenues respectivement en 2008 et 2009, ont conduit le Gouvernement à  envisager la pérennisation du Salon. l’adoption du présent projet de décret a pour objet d’instituer un Salon International du Tourisme au Mali. Celui-ci sera organisé chaque année en vue d’assurer l’appropriation de l’activité touristique par les nationaux et d’organiser les acteurs publics et privés pour la commercialisation de l’offre touristique et de promouvoir les circuits inter-Etats. [* AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : ] Sur le rapport du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget, le Conseil des Ministres a adopté trois projets de décrets d’approbation de marchés relatifs à  la réalisation de certains travaux : 1°) l’Avenant n°1 au marché relatif aux travaux de construction de la route Sékokoto-Bafing-Falémé (lot n°1 Sékokoto-Bafing y compris le contournement de la ville de Kita) Le marché relatif à  la construction du tronçon Sékokoto-Bafing y compris le contournement de la ville de Kita constituant le lot n°1 des travaux de réalisation de la route Sékokoto-Bafing-Falémé, avait été attribué en 2007, à  l’entreprise RAZEL pour un délai de 24 mois. Cependant, au cours de l’exécution des travaux, il est apparu nécessaire de réaliser des travaux complémentaires. l’Avenant n°1 au marché est conclu avec l’entreprise RAZEL en vue d’optimiser les conditions de visibilité et de sécurité des usagers sur le tronçon et d’éviter l’inondation de la route en cas de fortes pluies. Le financement est assuré par la Banque Africaine de Développement (BAD) à  hauteur de 74,90 %, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) à  hauteur de 14,53 % et le Budget National (10,57 %). 2°) Le marché relatif aux travaux d’aménagement urbanistique, d’éclairage public et de réalisation d’un réseau de mini-égouts le long du marigot « Diafarana-ko ». Ce marché conclu en vue de la réalisation des travaux d’aménagement urbanistique, d’éclairage public et d’un réseau de mini-égouts le long du marigot de « Diafara-kô », est attribué à  la Société Point d’Or Mali- SARL pour un montant de 1 milliard 613 millions de FCFA environ et un délai d’exécution de 7 mois. Le financement est assuré par le Budget National dans le cadre des actions de soutien à  la croissance économique. 3°) Le marché relatif aux travaux de construction de la piste rurale Gossi-Gourma Rharous dans la Région de Tombouctou. Le marché portant sur la construction de la piste rurale Gossi-Gourma Rharous, d’une longueur de 150 km environ, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Investissement et de Développement Rural du Nord Mali (PIDRN). Il est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise Beijing Construction (EBC) pour un montant de 2 milliards 4 millions de FCFA environ et un délai d’exécution de 20 mois. Le financement est assuré par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) à  hauteur de 85,3 % et le Budget National pour 14,7 %. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret relatif à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence Malienne de Radioprotection (AMARAP). l’Agence Malienne de Radioprotection est un établissement public à  caractère administratif créé en 2002 pour élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine de la Radioprotection et assurer le contrôle des sources de rayonnements ionisants et la gestion des déchets radioactifs. Cependant, des insuffisances relevées dans l’organisation et le fonctionnement de l’Agence ont rendu nécessaire la relecture du décret relatif à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’AMARAP. Le présent projet de décret pris à  cet effet, réaménage la composition du Conseil d’Administration et redéfinit les conditions d’exercice des missions des inspecteurs de radioprotection et de sûreté nucléaire. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : * AU TITRE DE LA PRIMATURE : Secrétaire Exécutif de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public : Monsieur Amadou Yacouba TOURE, Inspecteur des Services Economiques ; * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME : Conseiller Technique : Madame SISSOKO Sirimaha HABIBATOU, Administrateur du Tourisme. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Conseillers Techniques : Monsieur Mohamed El Haki KEITA, Inspecteur des Impôts ; Monsieur Zoumana BAGAYOKO, Inspecteur des Douanes ; Monsieur Oumar WAGUE, Inspecteur des Impôts ; Monsieur Cheick Sidi Mouhamad SECK, Inspecteur des Finances ; Monsieur Bréhima SANOGO, Planificateur ; Monsieur Zaliha MAIGA, Administrateur Civil ; Monsieur Mahmoud Ali SAKO, Ingénieur de la Statistique ; Monsieur Ibrahima TRAORE, Inspecteur du Trésor ; Monsieur Chiaka SANOGO, Planificateur ; Madame TEMBELY Assétou TRAORE, Inspecteur des Services Economiques. Directeur Général à  l’Institut National de la Statistique : Monsieur Seydou Moussa TRAORE, Ingénieur de la Statistique. [ * AU CABINET DU MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES, CHARGE DU BUDGET : ] Conseillers Techniques : Monsieur Abdoulaye Mahamane OUTTI, Inspecteur du Trésor ; Monsieur Boncana Sidi MAIGA, Ingénieur Sanitaire. Chargés de Mission : Monsieur Baye BA, Ingénieur de la Statistique ; Monsieur Sidiki TRAORE, Inspecteur du Trésor. * AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Consul Général du Mali à  Tamanrasset : Contrôleur Général de Police Abdoul DIA ; Consul Général du Mali à  Djeddah : Monsieur Ousmane DIAKITE, Inspecteur des Finances ; Consul Général du Mali à  Gouandzou : Monsieur Amadou OUANE, Professeur d’Enseignement Supérieur Attaché de Défense du Mali à  Moscou : Colonel Kélétigui TRAORE ; Attaché de Défense du Mali à  Addis Abeba : Colonel Tjignougou SANOGO ; Conseiller d’Ambassade du Mali à  Addis Abeba : Monsieur Mahamane DRA, Administrateur Civil ; Conseiller à  la Communication de l’Ambassade du Mali à  Paris : Monsieur Baly Idrissa SISSOKO, Journaliste et Réalisateur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : * AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Le Conseil des Ministres a approuvé une communication relative à  la Note conceptuelle sur la réforme des Nations Unies au Mali. Suite à  l’examen de la communication du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale sur la réforme des Nations Unies au Mali lors du Conseil des Ministres du 21 octobre 2009, le Gouvernement du Mali a réaffirmé son adhésion à  ladite reforme qui vise à  accroitre l’efficacité des Nations Unies en favorisant une action concertée des agences afin que celles-ci soient unies dans l’action. A cette occasion, il a été recommandé au Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale d’approfondir la réflexion sur la réforme envisagée avec l’ensemble des départements concernés et de s’inspirer des meilleures pratiques en cours dans d’autres pays. La Note Conceptuelle qui prend en compte ces recommandations a été élaborée à  la suite d’un long processus de concertation ayant impliqué tous les départements ministériels. Sous la direction du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, un Comité directeur de la reforme, un Groupe national de travail et une Cellule de coordination seront mis en place pour piloter le processus. La présence du Ministère de l’Economie et des Finances dans tous les organes de pilotage permettra de veiller à  la compatibilité des procédures et modalités de gestion à  arrêter avec les procédures d’exécution nationale. Elle permettra également de s’assurer de la cohérence des indicateurs de suivi et d’évaluation à  mettre au point dans le cadre de la reforme avec ceux retenus pour l’évaluation des politiques publiques par le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté. Koulouba, le 30 décembre 2009 Le Secrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 23 décembre 2009

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Conseil des Ministres a adopté trois projets de lois portant création respectivement de : 1. l’Ecole Normale Supérieure de Bamako (EN SUP) ; 2. l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou ; 3. l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE (ENI-ABT). l’Ecole Normale Supérieure de Bamako (EN SUP), l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou et l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE (ENI-ABT) ont été créés respectivement en 1963, 1969 et 1973 pour la formation des professeurs d’Enseignement Secondaire Général et des ingénieurs des sciences appliquées. Après avoir été rattachées à  l’Université du Mali, ces écoles relèvent actuellement de la Direction Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Elles sont confrontées à  des difficultés dans leur fonctionnement auxquelles s’ajoutent une insuffisance des ressources humaines et financières et des moyens matériels.Une des solutions préconisées par le Programme Décennal de l’Education et de la Culture (PRODEC) et par le Forum National sur l’Education consiste à  conférer plus d’autonomie à  ces écoles en les érigeant en établissements publics à  caractère scientifique et technologique. Les projets de loi adoptés s’inscrivent dans ce cadre. Ils visent à  ériger l’Ecole Normale Supérieure de Bamako (EN SUP), l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou, l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE (ENI-ABT), en établissements publics.Ce statut leur confère une plus grande autonomie de gestion. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Sur le rapport du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget, un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction d’un siège pour le Vérificateur Général. Le marché attribué, après appel d’offres ouvert, au Groupement d’Entreprises SOMACOF/ECONI, porte sur la construction d’un bâtiment principal à  5 étages (R+5) et des bâtiments annexes, servant de siège au Vérificateur Général à  l’ACI 2000 en Commune IV du District de Bamako. Ce marché conclu pour un montant de 3 milliards 765 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 18 mois sera financé par le Budget National. 2°) Un projet de décret fixant les taux de la redevance de régulation des marchés publics et des ventes des dossiers d’appels d’offres versés à  l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public et des frais d’enregistrement des recours non juridictionnels. La loi du 23 juillet 2008 portant création de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public cite au nombre des ressources de l’Autorité la redevance de régulation, les produits de la vente des dossiers des appels d’offres mis en œuvre par les Collectivités Locales et les établissements publics et les frais d’enregistrement des recours non juridictionnels et renvoie à  un décret pour la fixation de leurs taux. Par l’adoption de ce projet de décret, les taux sont fixés comme suit : 1. Pour la redevance de régulation à  : 0, 5 % du montant hors taxe des marchés publics 0, 1 % du chiffre d’affaires annuel hors taxe réalisé par les délégataires de service public ; 2. Pour la vente des dossiers d’appels d’offres à  20 % du produit de la vente ; 3. Pour les frais d’enregistrement des recours non juridictionnels à  7500 FCFA. Ces taux ont été fixés en référence à  ceux appliqués par la plupart des autres pays membres de l’UEMOA. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DE l’AGRICULTURE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au projet de Politique semencière (sous – secteur de l’agriculture). En raison de l’importance de la contribution du secteur rural à  l’économie, le Mali a fait de la promotion de ce secteur, l’un des objectifs prioritaires de ses politiques de développement économique et social et de ses stratégies de lutte contre la pauvreté. Ainsi, le Gouvernement a adopté, en 2006, une loi d’orientation agricole sur la base de laquelle ont été mis en œuvre divers projets et programmes de développement rural et du Plan d’actions du département de l’Agriculture. Dans ce cadre, le Gouvernement vise à  atteindre, à  l’horizon 2012, la production de 10 millions de tonnes de céréales.Cependant, l’atteinte de cet objectif reste tributaire, en grande partie, de la disponibilité de semences de qualité.l’adoption d’une politique semencière (sous –secteur de l’agriculture) vise à  fixer un cadre approprié pour la production, le contrôle, la commercialisation et la diffusion des semences de qualité. Elle se fonde sur une analyse du contexte et de la situation de l’utilisation des semences sélectionnées, détermine les objectifs, les axes stratégiques, le rôle et les responsabilités des intervenants dans la production et la diffusion des semences végétales, le financement et le suivi –évaluation.La politique ainsi élaborée intègre les évolutions futures du sous-secteur de l’agriculture pour mieux répondre aux demandes des producteurs et des productrices. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au projet de Politique de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.l’Enseignement Supérieur est un levier essentiel du développement économique, social et culturel d’un pays et a apporté une contribution remarquable au développement du Mali. Cependant, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique souffrent, à  l’heure actuelle de nombreux maux liés, notamment au déficit en personnel enseignant, à  l’inadaptation de l’offre de formation à  la demande, à  la forte croissance des effectifs étudiants, à  la faible intégration de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, au d’équilibre structurel entre les ressources affectées au sous – secteur et les besoins.Il en résulte une inadéquation de la formation avec les besoins de développement du pays et une baisse de la qualité des produits formés. Aussi, la politique nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est élaborée en vue de doter notre pays d’un dispositif d’enseignement supérieur et de recherche scientifique de qualité. Elle vise à  remodeler l’université pour en faire un moteur d’innovation et un véritable espace de recherche pour le développement.La politique de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique devra servir de cadre référentiel pour l’ensemble des acteurs et partenaires de ce sous- secteur. Koulouba, le 23 décembre 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National Suivant >

Conseil des Ministres du 9 Décembre 2009

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes ; – entendu diverses communications et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : 1°) Sur présentation du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la loi organique du 16 décembre 1996 fixant l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour Suprême et la procédure suivie devant elle. La loi organique du 16 décembre 1996 relative à  l’organisation, au fonctionnement de la Cour Suprême dispose que la Cour Suprême ne peut comprendre, outre les Présidents de section, de plus de 39 conseillers. Ce plafonnement des effectifs constitue pour l’Institution un handicap dans l’exercice de sa mission de contrôle de la légalité des décisions de justice et de contrôle des comptes. Par ailleurs, la mise en œuvre de la nouvelle carte judiciaire qui prévoit la création des Cours Administratives d’Appel et une augmentation du nombre de juridictions va se traduire par l’accroissement des procédures et du nombre de recours devant la Cour. Le présent projet de loi est adopté pour faire face à  cette situation : il prévoit une répartition des compétences entre la Section Administrative et les Cours Administratives d’Appel ; il ouvre les possibilités d’une augmentation des effectifs de la Cour Suprême ; 2°) Sur présentation du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création de l’Université de Ségou En vue d’améliorer la qualité de l’enseignement universitaire dans notre pays et de faciliter son accès au plus grand nombre, le Gouvernement a décidé, conformément aux recommandations du Forum National sur l’Education, la création des universités à  l’intérieur du pays. La création de l’Université de Ségou s’inscrit dans ce cadre. Elle aura une vocation nationale et sous régionale. l’Université de Ségou est un établissement public à  caractère scientifique, technologique et culturel qui a pour mission de contribuer à  la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Elle comportera plusieurs structures de formation et de recherche : – la Faculté des Sciences Sociales (FASSO) ; – la Faculté d’Agronomie et de Médecine Animale (FAMA) ; – la Faculté du Génie et des Sciences (FAGES) ; – la Faculté des Sciences de la Santé (FASS) ; – l’Institut Universitaire de Formation Professionnelle (IUFP). l’ouverture de l’Université de Ségou permettra le désengorgement de l’Université de Bamako qui comptait au cours de l’année universitaire 2008 – 2009 plus de 80. 000 étudiants. 3°) Sur présentation du Ministre chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à  prendre des mesures par ordonnances. l’article 74 de la Constitution prévoit que le Gouvernement peut, pour l’exécution de son programme, demander à  l’Assemblée Nationale l’autorisation de prendre par ordonnances des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. Le présent projet de loi est adopté dans ce cadre et permettra au Gouvernement, dans la période comprise entre la clôture de la session ordinaire ouverte le 05 octobre 2009 et l’ouverture de la session ordinaire d’avril 2010, de prendre certaines mesures par ordonnances concernant : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux ; – l’organisation de la production. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret instituant la redevance pour services rendus par l’Agence Nationale de la Sécurité Routière. Dans le cadre du renforcement de la sécurité routière, le Gouvernement a mis en œuvre un programme d’actions multisectoriel de lutte contre l’insécurité routière et créé en février 2008, l’Agence Nationale de la Sécurité Routière. Il a aussi prévu la mise en place d’un mécanisme de financement des activités de cette Agence par l’institution d’une redevance pour services rendus. Le présent projet de décret est pris pour instituer la redevance qui sera perçue à  l’occasion de la délivrance des permis et autorisations de conduire, des certificats d’immatriculation, la confection des plaques d’immatriculation et le contrôle technique des véhicules. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS : Le Conseil des Ministres a adopté : I- Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de : 1. la Direction Nationale des Sports et de l’Education Physique ; 2. la Direction Nationale de la Jeunesse. l’adoption de ces projets de décrets vise la réorganisation desdites Directions par : – la création de bureaux pour l’accueil et l’orientation des usagers ; – la création de bureaux des archives et de la documentation ; – la restructuration de divisions pour leur permettre d’assurer le suivi, la supervision des compétitions scolaires, la coordination du mouvement associatif scolaire et universitaire et l’élaboration de la règlementation applicable aux structures d’encadrement dans les domaines des sports et de l’éducation physique ; – la création d’une nouvelle division pour développer la médecine du sport et lutter contre le dopage ; – la création d’un bureau du Sport de Haut Niveau pour une meilleure gestion du sport d’élite. Les modalités de fonctionnement des différentes directions sont revues et leurs moyens humains renforcés pour leur permettre d’accomplir plus efficacement leurs missions. Ces différents aménagements s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues de l’audit organisationnel effectué par le Commissariat au Développement Institutionnel. II- Des projets de décrets relatifs à  la création et aux cadres organiques des Directions Régionales et des services subrégionaux de la Jeunesse et des Sports. Le regroupement des services régionaux et subrégionaux de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Physique, des Arts et de la Culture a été, dans la pratique, à  l’origine de nombreux disfonctionnements qui ont rendu nécessaire leur séparation. l’audit organisationnel du Commissariat au Développement Institutionnel a révélé en particulier des problèmes de coordination, de suivi et d’évaluation des activités desdits services. Les présents projets de décrets sont adoptés pour créer les services régionaux et subrégionaux de la Jeunesse et des Sports et les doter de moyens humains nécessaires à  leur fonctionnement. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS : Conseiller Technique : Monsieur Amadou Aldiouma TOURE, Ingénieur des Constructions Civiles ; Inspecteur en Chef de l’Equipement et des Transports : Monsieur Mahamadou DIALLO, Ingénieur des Constructions Civiles. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE : Conseiller Technique : Monsieur Andogoly GUINDO, Magistrat. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS : Conseiller Technique : Monsieur Moriké Moussa TRAORE, Professeur d’Enseignement Supérieur. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : Conseiller Technique : Monsieur Oumar M. TOURE, Ingénieur des Constructions Civiles ; Inspecteur en Chef de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Ousmane KANOUTE, Ingénieur des Constructions Civiles ; Inspecteur en Chef Adjoint de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Amadou GUINDO, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Inspecteurs : Monsieur Modibo KEITA, Professeur d’Enseignement Secondaire ; Monsieur Souleymane SOW, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Monsieur Mahamadou Dallo MAIGA, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; * AU TITRE DU SECRETAIRE D’ETAT AUPRES DU PREMIER MINISTRE, CHARGE DU DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA ZONE OFFICE DU NIGER : Président Directeur Général de l’Office du Niger : Monsieur Kassoum DENON, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : * AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au document de politique de développement des ressources humaines pour la santé et le plan stratégique national de développement des ressources humaines pour la Santé 2009 – 2015. l’un des obstacles majeurs à  l’efficacité de notre système sanitaire réside dans la pénurie de ressources humaines compétentes et motivées pour la santé. Afin de remédier à  cette situation, le Ministère de la Santé a élaboré un document de politique de développement des ressources humaines pour la santé avec comme objectifs, entre autres, de rendre disponible le personnel de santé en qualité et en nombre suffisant au sein des établissements sanitaires à  tous les niveaux, d’assurer un développement harmonieux du personnel durant sa carrière tout en remplissant les besoins du système de santé, de développer un système cohérent de motivation des ressources humaines pour la santé. Pour atteindre ces objectifs, la politique est articulée autour de cinq axes stratégiques à  savoir, l’organisation de la fonction de gestion, le renforcement des capacités des personnels par la formation , la gestion des recrutements, des affectations et des carrières, la motivation. Le document de politique est assorti d’un plan stratégique de développement des ressources humaines pour la santé couvrant la période 2009 – 2015. La mise en œuvre des éléments de la politique de développement des ressources humaines pour la santé va permettre à  notre pays de se doter de ressources humaines compétentes et motivées et des capacités institutionnelles nécessaires au développement de la santé. Koulouba, le 09 décembre 2009 Le Sécrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 2 décembre 2009

[i Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a  adopté des projets de textes et entendu diverses communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : Sur présentation du Ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la loi du 29 décembre 2008 portant Loi de Finances pour l’exercice 2009. Le budget d’Etat 2009 avait été arrêté en recettes à  1 001 milliards 800 millions de francs CFA et en dépenses à  1 129 milliards 104 millions de francs CFA pour un taux de croissance prévisionnel de 7,8 %. Cependant, des mesures intervenues au cours de l’année budgétaire 2009 ont rendu nécessaire la modification de la Loi de Finances initiale de 2009. Ainsi la présente loi de finances rectificative également appelée collectif budgétaire vise à  prendre en compte : – une partie des nouvelles recettes générées par la privatisation de la SOTELMA et les ressources d’Appui budgétaire sectoriel, d’une part, – les nouvelles dépenses occasionnées par la gestion du plan social de la SOTELMA, le financement complémentaire de l’Hôpital de Sikasso, les dépenses sur les appuis budgétaires sectoriels et le paiement des montants dus aux producteurs de coton, d’autre part. Le budget d’Etat 2009 rectifié est arrêté comme suit : – en recettes à  1 027 milliards 509 millions 903 mille francs CFA contre 1 001 milliards 800 millions de francs CFA dans le budget initial 2009, soit une augmentation de 2,57 % ; – en dépenses à  1 154 milliards 813 millions 824 mille francs CFA contre 1 129 milliards 104 millions de francs CFA dans la loi de finances initiale, soit un taux de progression de 2,28 %. Le budget d’Etat rectifié présente le même niveau de déficit de 127 milliards 304 millions de francs de CFA que dans la loi de finances initiale. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES  AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant déclaration d’utilité publique les travaux de construction des postes de transformation électrique haute tension de Markala et Niono, d’extension du poste de transformation électrique haute tension de Ségou et de réalisation de la ligne de transport d’électricité haute tension de Ségou – Markala – Niono. Pour la mise en œuvre de sa politique d’amélioration de la fourniture en électricité des milieux urbains et semi urbains du pays et d’accès des populations à  l’électricité de façon durable, le Gouvernement envisage la réalisation d’une ligne de transport d’électricité haute tension de Ségou – Markala – Niono, sur une longueur de 107 km. Les travaux à  exécuter dans ce cadre comprennent aussi la construction de deux nouveaux postes de transformation électrique au Point A à  Markala et à  Niono, l’extension du poste de transformation électrique haute tension de Ségou et la réalisation d’une ligne aérienne d’une emprise de 20 mètres de Ségou à  Niono en passant par Markala. Le présent projet de décret, qui déclare d’utilité publique ces travaux, est adopté pour constater l’intérêt public de l’opération et pour permettre l’expropriation des biens immeubles atteints par lesdits travaux, conformément à  la réglementation en vigueur. 2°) Un projet de décret portant affectation d’un immeuble au Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées. Par ce décret, l’immeuble objet du titre foncier n°58 du Cercle de Bandiagara sis dans la Commune Urbaine de Bandiagara est affecté au Ministère du Développement Social, de la Solidarité, et des Personnes Agées. D’une superficie de 8 ares 0 centiare, ledit immeuble abrite les bureaux du Centre des paiements de la Caisse des Retraites de Bandiagara. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Le Conseil des Ministres a examiné : 1°) Une communication relative aux conclusions du 2ème Sommet sur la Coopération Afrique – Amérique du Sud, tenu à  l’Ile de Margarita (Vénézuela), du 26 au 27 septembre 2009. Le 2ème Sommet sur la Coopération Afrique – Amérique du Sud auquel a pris part le Président de la République s’est tenu autour du thème central de la solidarité et du partenariat pour un avenir commun. Il avait pour objectif d’approfondir la réflexion sur les voies et moyens de renforcer la coopération entre l’Afrique et l’Amérique latine. A l’issue de la rencontre, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains et sud-américains ont adopté la Déclaration de l’Ile de Margarita et le Plan d’Actions de mise en œuvre de ladite Déclaration. La Déclaration de l’Ile de Margarita, est un document d’orientation politique qui définit et analyse les principes et axes majeurs des actions qui sous-tendent le partenariat entre le continent africain et les pays de l’Amérique du Sud. Ainsi, ce partenariat sera guidé par le respect de la Charte des Nations Unies, l’Acte constitutif de l’Union Africaine, les principes de la coexistence pacifique et d’autres principes universellement reconnus et régissant les relations entre les Etats. La Déclaration s’articule autour des thèmes relatifs notamment à  l’agriculture et à  la sécurité alimentaire, à  l’économie et au commerce, à  l’énergie et aux mines, à  l’éducation et au sport entre Africains et Sud-américains. l’un des grands acquis du sommet a été la création d’une banque commune à  l’Afrique et à  l’Amérique du Sud appelée «Â  Banque du Sud ». Pour assurer la mise en œuvre des programmes et des politiques convenus, il a été décidé de renforcer le mécanisme de suivi Amérique Latine – Afrique mis en place lors du premier sommet tenu en 2006 à  Abuja. En marge de ce 2ème Sommet sur la Coopération Afrique – Amérique du Sud, le Président de la République a eu des entretiens avec son homologue vénézuélien Hugo Chavez Frias qui a réaffirmé la volonté de son pays d’investir en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Mali. 2°) Une communication relative à  la visite officielle du Président de la République à  Cuba, du 28 septembre au 3 octobre 2009. Le Président de la République, Chef de l’Etat, a effectué du 28 septembre au 3 octobre 2009, une visite Officielle à  Cuba qui. visait à  redynamiser la coopération bilatérale entre les deux pays. Au cours de cette visite, il a été convenu entre les deux parties de : – renforcer la coopération dans les domaines prioritaires de la santé, de l’agriculture, de l’énergie et de l’eau et – l’élargir à  des secteurs non couverts tels que l’élevage, l’énergie solaire et la chirurgie cardio-vasculaire. Les deux pays ont également souhaité le développement d’une coopération triangulaire Mali – Cuba – Vénézuela dans les domaines prioritaires de développement. KOULOUBA, LE 02 DECEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Primature : Vers un remaniement ministériel ?

Le départ du PM n’est-il qu’une rumeur de plus ? Un remaniement ministériel se profilerait à  l’horizon, certains évoquant un essoufflement de l’action du gouvernement de Modibé Sidibé Action gouvernementale Selon ces rumeurs, le premier ministre Modibo et son équipe ont atteint leurs limites. Que ce soit dans le changement des conditions de vie des travailleurs ou la gestion de l’école, la concession du patrimoine national, la lutte contre les pandémies etc… Plus grave les membres du gouvernement Modibo Sidibé auraient un train de vie indécent au moyen d’un enrichissement illicite. Voilà  deux ans que le premier ministre Modibo Sidibé a été nommé à  la Primature (le 27 septembre 2007 et le gouvernement a été mis en place une semaine après, le 3 octobre). Pour avoir travaillé 15 ans dans les hautes sphères de l’Etat( cinq ans ministre de la Santé ; cinq ans ministre des Affaires étrangères ; cinq ans secrétaire général de la Présidence), il était perçu comme celui qui connaissait le mieux le président de la République et maitrisait parfaitement l’administration malienne. De ce fait, il allait aider à  amorcer le second mandat du général ATT. Après deux ans à  la Primature, force est de reconnaà®tre que les résultats, ne sont pas tout à  fait à  la hauteur des espérances. ATT serait même à  la recherche d’un autre candidat pour occuper la primature. Amadou Toumani Touré aurait besoin d’un technocrate charismatique, intelligent, pragmatique mais aussi compétent, jugent certains observateurs. ATT eest-il entrain d’effacer Modibo Sidibé ? Pourquoi les Maliens sont très sévères dans leur jugement vis-à -vis du Premier ministre alors qu’ATT et son mouvement citoyen occupent presque l’espace de l’exécutif, se demandent certains observateurs politiques ? Cela fait deux ans que Modibo Sidibé, le premier ministre a été désigné par Att pour la conduite et la coordination du gouvernement. Déjà  les griots patentés fustigent le bilan du premier ministre. Ils pensent aussi que le niveau de vie des Maliens a baissé parce que rien n’a été fait pour améliorer leurs conditions de vie qui se sont aggravés. Est-ce la faute du premier mministre ? A leur entendement, Modibé Sidibé ne conduit pas son gouvernement vers des résultats concrets. ATT disposant de tout l’exécutif, il prendrait toutes les grandes décisions du pays, au détriment de son premier ministre. Qui a par ailleurs une image assez froide pour certains. Mais cette situation ne semble pas déplaire à  Modibo Sidibé qui est presque parvenu à  inverser les rôles : à  ATT le terrain, à  lui les bureaux et les réunions. On dit même qu’ATT est le fusible sauf qu’élu pour cinq ans, il ne peut pas sauter. L’échec du code de la famille l’exemple le plus frappant est bien celui que nous fournit le vote du Code des personnes et de la famille. Pour de nombreux analystes, le renvoi de cette loi pour une seconde lecture devant les députés constitue une incompréhension de la population, d’o๠l’insuffisance de communication. Une flèche lancée indirectement au gouvernement de Modibo Sidibé. A cet effet le Premier ministre est celui qui a convoqué la session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui devait prioritairement s’occuper du code et qui n’avait que trop traà®né. Si les rumeurs courent, courent, le temps seul nous dira de quoi il en retourne, patience !

Conseil des Ministres du 11 Novembre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 novembre 2009 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la Présidence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu diverses communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : 1 – Sur présentation du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de la Convention sur les armes à  sous-munitions, adoptée à  Dublin, le 30 mai 2008. La Convention sur les armes à  sous-munitions a été adoptée par la communauté internationale en vue de mettre en place un instrument juridique contraignant destiné à  interdire l’utilisation de ces armes également appelées armes à  dispersion en raison des ravages qu’elles font parmi les populations civiles pendant et après les conflits armés. En effet, de 1940 à  2007, une vingtaine de pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Europe a été confrontée au problème des armes à  sous-munitions qui ont mutilé ou tué plus de 13 000 personnes. La Convention, signée par notre pays le 03 décembre 2008, vise à  renforcer les règles fondamentales du Droit international humanitaire et offre un cadre de référence permettant de s’attaquer aux problèmes d’ordre humanitaire liés aux armes à  sous-munitions. Elle engage notamment, les Etats parties à  ne jamais et en aucune circonstance employer d’armes à  sous munitions, à  coopérer et à  se porter une assistance mutuelle. 2 – Sur présentation du Ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi uniforme relative aux infractions en matière de chèque, de carte bancaire et d’autres instruments et procédés électroniques de paiement. l’adoption du projet de loi uniforme relative aux infractions en matière de chèque, de carte bancaire et d’autres instruments et procédés électroniques de paiement a pour objet de modifier et de compléter certaines dispositions de la loi uniforme relative aux instruments de paiement adoptée par l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) en septembre 1995. Le projet de loi uniforme vise à  adapter la législation applicable dans notre pays au nouveau cadre juridique et institutionnel tracé par le Règlement relatif aux systèmes de paiement dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), en raison des nouveaux enjeux liés à  la vie des affaires. A cet effet, le projet de loi uniforme adopté, introduit un certain nombre d’innovations qui portent, pour l’essentiel, sur les sanctions applicables. Ainsi : – il renforce les sanctions pénales en instaurant la fixité des peines d’emprisonnement assorties d’amendes en cas d’infraction à  la règle ; – il introduit de nouvelles infractions telles la fabrication, l’acquisition, la détention, la cession, ou la mise à  disposition d’équipements, d’instruments, de programme informatique ou de toutes données conçus ou spécialement adaptés pour commettre la contrefaçon, la falsification de chèques et de cartes bancaires. Le projet de loi uniforme organise également la confidentialité des informations centralisées par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au document de politique nationale de Lutte contre le Cancer au Mali. Le cancer constitue un véritable problème de santé publique dans notre pays en raison de l’importance de la morbidité et de la mortalité liées à  cette maladie. Il est l’une des principales causes d’admission et d’hospitalisation dans les hôpitaux de troisième référence (Hôpital du Point G, Hôpital Gabriel TOURE). Ainsi, de 1998 à  2002, il a été recensé 2 144 cas de cancers dont 46,08 % sont des hommes et 53,91 % des femmes. Face à  cette situation, le Gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de santé, a réalisé des actions en matière de lutte contre le cancer et entrepris l’élaboration d’un cadre référentiel en vue de renforcer les acquis, réduire les taux de mortalité et de morbidité liés à  la maladie et de coordonner les différentes interventions dans la lutte contre le cancer. La politique nationale de lutte contre le cancer est élaborée dans ce cadre et tient compte de l’ampleur et de la gravité du problème, des réalités sanitaires locales et des attentes des malades et de leurs familles. Elle sera mise en œuvre à  travers un programme national cohérent dont les axes stratégiques prioritaires seront la prévention, la détection précoce, la prise en charge des cas, la recherche, la gestion et la coordination des interventions. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Rapport de la Revue Budgétaire Conjointe (RBC) 2009 de l’Appui Budgétaire Général (ABG). La Revue Budgétaire Conjointe 2009, tenue du 19 au 22 octobre 2009 à  Bamako, a enregistré la participation de l’ensemble des partenaires techniques et financiers et de la société civile. Elle a permis une appréciation concertée entre le Gouvernement et les partenaires techniques et financiers des performances dans la mise en œuvre des politiques sectorielles, de la politique budgétaire et des appuis budgétaires apportés à  notre pays en soutien à  la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP). A l’issue de la revue, les partenaires techniques et financiers ont annoncé une contribution d’un montant de 84 milliards 195 millions de francs CFA d’appui budgétaire général pour l’année 2010. La revue a dégagé une série de mesures à  mettre en œuvre pour renforcer, notamment le contrôle juridictionnel et les capacités statistiques, accroà®tre les ressources en faveur des Collectivités et accélérer le rythme de transfert des ressources à  ces Collectivités. Elle a également formulé des recommandations en vue de consolider les acquis et de prendre en charge les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement. Les partenaires ont félicité le Gouvernement pour la qualité de la revue. KOULOUBA, LE 11 NOVEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 4 Novembre 2009

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu diverses communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES 1 – Sur présentation du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt n°1288 P signé à  Vienne le 16 septembre 2009 entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds de l’OPEP pour le Développement International, pour le financement du Projet de barrage de Taoussa. Par cet Accord, le Fonds de l’OPEP pour le Développement International met à  la disposition de notre pays, un prêt d’un montant de 8 millions de dollars des Etats Unis, soit 4 milliards 150 millions de Francs CFA environ. Cette somme va contribuer au financement du Projet de barrage de Taoussa qui vise à  promouvoir le développement des Régions du Nord du pays à  travers, entre autres, le renforcement de la sécurité alimentaire, la couverture des besoins en énergie, le désenclavement et la restauration de l’écosystème. 2 – Sur présentation du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création des Centres d’Accès au Droit et à  la Justice (C.A.D.J). La création des Centres d’Accès au Droit et à  la Justice, procède de la volonté du Gouvernement d’assurer l’accès des citoyens au droit et à  la justice par l’institution d’un service public de proximité. Ces Centres seront implantés dans le ressort des Tribunaux de Première Instance, et auront pour mission : – d’assurer l’information du citoyen sur les droits et procédures judiciaires ; – d’orienter le citoyen sur les structures, juridictions et Ordres professionnels ; – d’initier, de façon générale, toute activité de diffusion et de vulgarisation du droit. En permettant le rapprochement de la justice des justiciables, les Centres d’Accès au Droit et à  la Justice qui seront créés sous forme de Services rattachés à  la Direction Nationale de l’Administration de la Justice, contribueront à  la consolidation de l’Etat de droit. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Le Conseil des Ministres a adopté : 1 °) Un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la construction du siège du Ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile. Le marché de construction des bureaux du Ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile est conclu dans le cadre des actions entreprises par le Gouvernement en vue de moderniser l’Administration et d’assurer de bonnes conditions de travail à  ses agents. Les travaux à  exécuter dans ce cadre comprennent la construction : – d’un bâtiment à  deux niveaux plus le rez-de-chaussée (R+2) ; – d’un bureau des entrées ; – d’une Cantine ; – d’un bloc de toilettes extérieures hommes ; – d’un bloc de toilettes extérieures femmes ; – d’un local pour transformateur ; – d’un local pour groupe électrogène – des VRD (aménagement de la cour et de la devanture) ; – des murs de clôture. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise ECONI pour un montant de 1 milliard 624 millions de Francs CFA environ. Le délai d’exécution prévu est de 24 mois. Le financement est assuré par le Budget National. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant acquisition de la nationalité malienne par voie de naturalisation. Par le présent projet de décret, la nationalité malienne par voie de naturalisation est accordée aux personnes ci-après : – Monsieur Auguste Basile DUPLESSIS, né à  Lomé, République du Togo, – Monsieur Bruno BLANC, né à  Limoges, République Française, – Madame Elisabeth Yvonne GERMAINE, née à  Limoges, République Française ; – Monsieur Mounir BEJJANI, né à  Taalahaya, République du Liban ; – Madame Rita Gaera BEJJANI, née à  Ghazi – Beyrouth République du Liban ; – Monsieur Georges DAOU, né à  Dakar, République du Sénégal ; – Madame DAOU Afifi Skairik, née à  Dakar, République du Sénégal, – Monsieur Ali NAZZAL, né à  Srifa, République du Liban ; – Monsieur Hussein Ali NAZZAL, né à  Srifa, République du Liban ; – Monsieur Hassan Ali NAZZAL, né à  Srifa, République du Liban ; – Madame GASARABWE Umuhire Alice, née à  Kinshasa, République Démocratique du Congo ; – Monsieur Jean Isidore Togni AMEGANKPOE, né à  Porto-Novo, République du Bénin ; – Madame AMEGANKPOE née Svetlana Igorievna Frolova, née à  Moscou, République Fédérale de Russie ; – Monsieur Christophe COURTET, né à  Hennebont (Monbihan), République Française ; – Monsieur Chinedou MUOKA, né à  Orsa, République Fédérale du Nigéria, – Monsieur MUWULA Lupeya, né à  Mater Congo, République Démocratique du Congo ; – Monsieur Ali RAAD, né à  Dakar, République du Sénégal ; – Monsieur Wilford Philippe Michel Marcel, né à  Montpellier (France). AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Consul Général du Mali à  Khartoum : – Monsieur Alhamdou Ag ILIYENE, Administrateur Civil. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DES COLLECTIVITES LOCALES : Gouverneur de la Région de Ségou : – Monsieur Boureima SEIBA, Administrateur Civil ; Gouverneur de la Région de Kidal : – Monsieur Yaya DOLO, Administrateur Civil. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION, DE l’ALPHABETISATION ET DES LANGUES NATIONALES : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la politique nationale de l’alimentation scolaire. Dans le cadre de la poursuite des objectifs de scolarisation universelle, le Gouvernement a initié, avec ses partenaires, de nombreux projets et programmes, au nombre desquels, des projets pilotes de cantine scolaire dans certaines zones à  vulnérabilité alimentaire du pays. Ces cantines scolaires ont permis, dans les écoles o๠elles étaient ouvertes, de stimuler la scolarisation, d’assurer l’assiduité des élèves et de réduire l’abandon scolaire. Face aux résultats encourageants enregistrés, le Gouvernement s’est engagé à  renforcer et à  étendre cette stratégie de l’alimentation à  l’école. La politique nationale de l’alimentation scolaire, soumise à  l’adoption du Gouvernement, a été élaborée dans ce cadre. Elle vise, notamment, à  créer les conditions de la pérennisation de la stratégie des cantines afin que la faim ne soit pas un obstacle à  l’accès et au maintien des enfants à  l’école. Pour atteindre cet objectif, le document propose un plan d’actions qui couvre la période 2009-2013. Il prévoit, entre autres, la création et l’ouverture de cantines sur une période de cinq ans. Il sera financé par l’Etat, les Collectivités Territoriales et les partenaires techniques et financiers. Il est prévu également une contribution des communautés bénéficiaires à  la réalisation des infrastructures, au fonctionnement et à  la gestion des cantines. La mise en œuvre de ladite politique devra permettre de renforcer la scolarisation, de maintenir les enfants à  l’école, de leur éviter de longs allers et retours (maison – école), d’allonger le temps scolaire, de créer des emplois entre autres. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au projet de réalisation en BOOT du Complexe Ecologique et Energétique de Bamako (BEEC). Le projet de construction d’une centrale de production d’électricité à  partir des déchets domestiques des villes de Bamako et de Koulikoro, dénommée Complexe Ecologique et Energétique de Bamako, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique énergétique nationale et vise à  promouvoir l’économie nationale à  travers le développement du secteur de l’énergie. Il sera réalisé, en BOOT (Built, Operate, Own and Transfert), par la société américaine VICA Technologies LLC. Le Complexe Ecologique et Energétique de Bamako sera implanté sur le site de la décharge de Noumoubougou sur la route de Koulikoro et une capacité de traitement de près de 800 tonnes/jours de déchets. Il produira du compost, des blocs de béton, des métaux recyclés, de l’électricité ainsi que de la chaleur qui sera utilisée pour les besoins du procédé. La réalisation du projet du Complexe Ecologique et Energétique de Bamako contribuera à  l’assainissement des villes de Bamako et de Koulikoro, à  l’accroissement de l’offre d’énergie électrique du réseau national interconnecté, à  la réduction de la facture pétrolière liée à  l’électricité, à  la protection de l’environnement et à  la création d’emplois. KOULOUBA, LE 04 NOVEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

OMVS: le Mali va bénéficier d’un nouveau barrage

Le coup est parti et plus rien ne pourra freiner le processus de développement engagé par les quatre pays qui ont en partage le fleuve Sénégal. Elevage, agriculture, maraichage, et autres activités seront développées dans la commune rurale de Hawa Dembaya o๠sera construit le nouveau barrage hydroélectrique. Vers l’autosuffisance énergétique Dans 38 mois seront produits les premiers mégawatts d’électricité. Le barrage hydroélectrique de Félou dans la région de Kayes aura une capacité de 59 mégawatts. La Guinée Conakry qui vient de rejoindre l’organisation, est plus ou moins autosuffisante, voire moins gourmande. l’électricité qui sera produite à  Félou contribuera à  combler un vide. La clé de répartition de l’électricité produite est en faveur du Mali qui consommera 45%. La Mauritanie aura 30% et le Sénégal 25%. Le maire de la commune rurale a fondé un grand espoir sur ce projet qui non seulement permettra d’électrifier sa commune mais aussi de générer plusieurs emplois pour les jeunes. La chine maitre d’ouvrage Le nouveau barrage hydroélectrique de Félou sera construit par Sino hydro – corporation, une société chinoise, comme pour retourner l’ascenseur à  la république populaire de Chine qui appuie la plupart des pays membres de l’OMNS. Le chef des travaux a assuré les différents chefs d’Etats quand au respect du délai d’exécution du contrat. La Chine a réaffirmé sa disponibilité à  accompagner le Mali dans son élan de développement. Les travaux coûteront 120 milliards de FCFA financés par la Banque mondiale et Banque européenne d’Investissements. La nécessité de protéger les berges Les chefs d’Etat ont aussi, lancé le programme de restauration des berges du fleuve Sénégal à  Kayes. Dans un premier temps, près de 3km de berges seront aménagées pour un coût de trois milliards de francs CFA. Dans un deuxième temps, il concernera le long Kayes- Bafoulabé au Mali. Les travaux seront étendus aux berges du Bafing en Guinée et la basse vallée du fleuve Sénégal en Mauritanie et au Sénégal. Il s’agit non seulement d’empêcher l’effritement des berges mais aussi de mener une lutte intensive contre les plantes « aquatiques nuisibles ». Selon Amadou Toumani Touré, « toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre de deux chantiers majeurs en cours d’exécution par l’OMVS. « Il s’agit du projet de gestion des ressources en eau et de l’Environnement du Bassin du Sénégal », a- t-il souligné. Ce sont près de 400 millions qui seront mobilisés dans le cadre de cette phase du programme.

Conseil des Ministres du 28 Octobre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 28 octobre 2009 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la Présidence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu diverses communications . AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATlVES : 1 – Sur présentation du Ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Statut des Fonctionnaires de la Police: Les fonctionnaires de la Police Nationale sont actuellement régis par la Loi n002-056 du 16 décembre 2002 qui, a la pratique, a révélé des insuffisances dans la protection du fonctionnaire de police dans l’exercice de ses fonctions, des lacunes préjudiciables au déroulement normal de la carrière du fonctionnaire de police. L’adoption de ce projet de loi permet : • d’une part, d’assurer une meilleure protection du fonctionnaire de police dans l’exercice de ses fonctions; • et d’autre part, de corriger les insuffisances et combler les lacunes préjudiciables au déroulement normal de la carrière du fonctionnaire de police. A cet effet, il introduit des innovations dont les principales concernent : – l’extension de la couverture des risques professionnels a travers, notamment, la gratuite des soins médicaux en cas de blessures en service ou a l’ occasion du service, la réparation des préjudices matériels subis dans les mêmes conditions et l’octroi d’une indemnité spéciale aux ayant droits des fonctionnaires de police tues en service; – le relèvement de l’ age de recrutement pour les détenteurs de doctorat ; – l’adoption de deux paliers d’intégration dans les corps des Commissaires de Police au lieu d’un seul actuellement et la hiérarchisation du grade d’Inspecteur Général de la Police; – la modification des critères de classement des fonctionnaires de police au tableau d’avancement, en vue de privilégier le mérite ; – les promotions à  titre exceptionnel pour récompenser des actions d’eclat et des services exceptionnels ; – un réaménagement de la grille indiciaire. 2 – Sur présentation du Ministre de l’Agriculture, le Conseil des Ministres a adopté : a) Un projet de loi portant statut des exploitations et des exploitants agricoles : Dans le souci de valoriser l’activité agricole et de promouvoir le secteur de l’agriculture, le Gouvernement a adopté en 2006, la loi d’Orientation agricole qui a consacre la reconnaissance formelle des métiers agricoles et la définition des exploitations et des exploitants agricoles. L’adoption du projet de loi portant statut des exploitations et des exploitants agricoles vise à  préciser les différentes formes juridiques que peut revêtir l’exploitation agricole familiale, à  définir ses caractéristiques et ses conditions d’administration et de gestion. L’exploitation agricole familiale peut être à  responsabilité personnelle, à  responsabilité limitée ou prendre la forme d’un groupement d’exploitation en commun. L’exploitation agricole familiale à  responsabilité limitée ou le groupement agricole d’exploitation en commun sont des sociétés civiles. Le projet de loi précise également le régime juridique de l’entreprise agricole en la soumettant aux règles applicables aux sociétés commerciales et aux groupements d’intérêt économique. b). Un projet de loi portant création de l’ Agence de Développement Rural de la Vallée du Fleuve Sénégal (ADRS) : L’ Agence de Développement Rural de la Vallée du fleuve Sénégal est un établissement public à  caractère administratif qui a pour mission de promouvoir la réalisation des aménagements hydro agricoles et la mise en valeur des terres dans les Cercles de Bafoulabé, Kayes, Kenieba, Kita et Yélimané. Elle va coordonner les interventions des ONG et des autres acteurs et assurer la continuité des projets de développement agricole en cours d’exécution dans sa zone d’intervention notamment le Projet de Développement Rural Intégré en Aval du Barrage de Manantali (PDIAM), le Projet de Développement Rural Intégré de Kita (PDRIK) et le Programme d’ Appui au Développement Durable de Yélimané (PADDY). Par la création de l’ ADRS, le Gouvernement souscrit à  ses engagements vis-a.-vis de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal en se dotant d’un outil institutionnel qui aura la charge d’animer, de coordonner les activités de développement dans la vallée du fleuve Sénégal, de mobiliser les ressources nécessaires à  cet effet et d’adapter les différentes prestations aux attentes et aux besoins des populations de la zone concernée. L’ Agence de Développement Rural de la vallée du Fleuve Sénégal contribuera à  la réalisation du programme de développement hydro agricole dans le bassin du fleuve Sénégal. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA PROTECTION CIVILE: Le Conseil des Ministres a adopte un projet de décret portant Code de Déontologie des Fonctionnaires de la Police Nationale. L’adoption du présent projet de décret a pour objet de fixer les normes de comportements en termes d’obligations ou d’interdictions en conformité avec les dispositions du Statut des Fonctionnaires de la Police Nationale et les règles de disciplines applicables à  ceux ci. Tout manquement aux devoirs et à  l’honneur de la part du fonctionnaire de la Police Nationale l’expose à  une sanction disciplinaire, sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la loi pénale. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS: AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE : Le Conseil des Ministres a entendu une communication relative it la politigue nationale de transfusion sanguine: La transfusion sanguine est un procédé de traitement qui comporte de nombreux risques parmi lesquels la transmission d’un agent infectieux chez le donneur de produit sanguin au moment du prélèvement du sang, la réaction du malade contre les structures étrangères du sang d’un donneur avec qui il ne partage pas le même patrimoine héréditaire comme les groupes sanguins. Ces risques qui ont pris de l’ampleur avec l’apparition du VIH/SIDA ont amené l’Organisation Mondiale de la Santé COMS) à  engager tous les Etats à  prendre des dispositions appropriées au niveau national, pour assurer et renforcer la sécurité de la transfusion sanguine. La politique nationale de transfusion sanguine élaborée dans ce cadre a pour objectif de contribuer à  l’amélioration de la prise en charge des patients en rendant disponibles et accessibles le sang et les dérivés sanguins de bonne qualité et en quantité suffisante dans les établissements de soins. Pour atteindre cet objectif, il est retenu plusieurs actions et stratégies dont la promotion du don bénévole et volontaire du sang, le développement et le renforcement des capacités de collecte de production et d’analyse du sang et ses dérivés, l’élaboration des normes et procédures en matière de transfusion sanguine, la formation et le développement de la recherche opérationnelle et fondamentale. Le document de politique nationale de transfusion sanguine est assorti d’un plan d’actions dont la mise en oeuvre nécessitera 10 milliards 826 millions de francs CF A environ sur la période 2010-2014. KOULOUBA, LE 28 OCTOBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 14 Octobre 2009

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du Ministre de la Santé, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi régissant la recherche biomédicale sur l’être humain. La recherche biomédicale sur l’être humain désigne l’ensemble des essais et expérimentations pratiqués sur l’être humain sain ou malade en vue de développer des connaissances biologiques et médicales. Elle constitue une nécessité pour les progrès de la médecine, mais doit être encadrée par des règles éthiques, déontologiques et légales strictes. Le projet de loi adopté par le Gouvernement s’inscrit dans le cadre d’un encadrement de la recherche biomédicale sur l’être humain dans notre pays et renforce le dispositif de protection des personnes se prêtant à  la recherche. Il précise notamment la qualification professionnelle minimum requise pour exercer la recherche, les conditions physiques des personnes pouvant se prêter à  la recherche, l’obligation d’obtention du consentement libre et éclairé des sujets devant être inclus dans la recherche, les exigences minimales en matière d’infrastructure et d’équipement des sites de recherche. Le projet de loi régissant la recherche biomédicale prévoit contre les contrevenants à  ces règles, des sanctions allant du paiement d’une amende à  la peine de réclusion criminelle à  perpétuité avec interdiction définitive d’exercer l’activité professionnelle ou sociale à  l’occasion de laquelle l’infraction a été commise. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DES COLLECTIVITES LOCALES Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance d’utilité publique du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur Par ce projet de décret, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) est reconnu d’utilité publique. La Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur est un organisme consultatif à  caractère associatif, apolitique, laà¯c, non discriminatoire et à  but non lucratif créé à  la suite de la Conférence Nationale de 1991 puis agréé en 1993. Il sert de trait d’union entre les pouvoirs publics et les Maliens de l’extérieur dans les pays d’accueil. La reconnaissance d’utilité publique va conférer au Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur un statut qui pourrait lui permettre de bénéficier du concours financier de l’Etat et de mobiliser davantage les Maliens de l’extérieur autour des objectifs de développement de notre pays. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ELEVAGE ET DE LA PECHE Le Conseil des Ministres a adopté : 1 – Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction Nationale de la Pêche. 2 – Des projets de décrets relatifs à  la création et au cadre organique des Directions Régionales et des Services subrégionaux de la Pêche. Dans le souci de promouvoir le sous- secteur de la pêche et d’améliorer sa contribution dans le renforcement de la sécurité alimentaire, le Gouvernement a créé en 2005 la Direction Nationale de la Pêche chargée de l’élaboration des éléments de la politique nationale en matière de pêche et d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre de ladite politique. l’organisation et les modalités de fonctionnement de ladite Direction ont été fixées par un décret en date du 9 mars 2005. Son cadre organique a été déterminé par le décret du 6 avril 2005. Cependant, l’audit organisationnel effectué au niveau de la Direction, a révélé certaines insuffisances au niveau de l’organisation et du fonctionnement de la structure. Les présents projets de décrets adoptés visent à  combler les lacunes constatées. Ils réorganisent la Direction Nationale de la Pêche, revoient les modalités de son fonctionnement, renforcent ses moyens humains et créent des Directions Régionales et des services subrégionaux de la Pêche en les dotant de personnel nécessaire à  leur fonctionnement. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au marché relatif aux travaux d’infrastructures routières dans le cadre du Projet de Développement des Ressources Halieutiques du Lac de Sélingué. Dans le but de valoriser les ressources halieutiques du lac du barrage de Sélingué, le Gouvernement a conclu en 2007 avec l’entreprise BILCO, un marché pour la réalisation d’infrastructures routières pour le compte du Projet de développement des Ressources Halieutiques du Lac de Sélingué. Les travaux à  exécuter dans ce cadre comprenaient la construction d’une route revêtue de 3,2 km entre Kangaré et Carrière et d’une route en terre améliorée de 41 km entre Sélingué et Faraba pour un montant de 1 milliard 495 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 420 jours. Cependant, au cours de l’exécution des travaux, il est apparu nécessaire de renforcer la pérennité des infrastructures routières, ce qui nécessite des travaux complémentaires. Le présent Avenant n°1 conclu avec l’Entreprise BILCO, attributaire du marché initial pour permettre l’exécution de ces travaux complémentaires est d’un montant de 327 millions de francs CFA environ et d’un délai d’exécution de 180 jours. Le financement est assuré par le Budget National. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DE LA PRIMATURE : Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : – Monsieur Mamadou TRAORE, Administrateur Civil. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE : Conseillers Techniques : – Monsieur Drissa BALLO, Professeur d’Enseignement Technique ; – Monsieur Youssouf COULIBALY, Administrateur Civil ; – Monsieur Lansana TOGOLA, Professeur d’Enseignement Secondaire. Chargés de Mission : – Madame SY Awa DIALLO, Juriste ; – Monsieur Bréhima SIDIBE, Diplômé en communication. Attaché de Cabinet : – Monsieur Lassana SISSOKO, Employé de bureau. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DES COLLECTIVITES LOCALES : Inspecteurs de l’Intérieur : – Monsieur Mohamed COULIBALY, Administrateur Civil ; – Monsieur Yacouba BERTHE, Administrateur Civil ; – Monsieur Hamidou TRAORE, Administrateur Civil. Conseiller aux Affaires Economiques et Financières du Gouverneur de la Région de Tombouctou : -Monsieur Ousmane TIMBO, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural ; Conseiller aux Affaires Economiques et Financières du Gouverneur de Région de Gao : -Monsieur Thierno Boubacar CISSE, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ELEVAGE ET DE LA PECHE : Inspecteur en Chef Adjoint : -Monsieur Sibiri Marc DAO, Inspecteur des Services Economiques. Inspecteur de l’Elévage et de la Pêche : -Monsieur Ousmane Belco TOURE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS Secrétaire Général du Conseil Malien des Chargeurs – Monsieur Seydou TRAORE, Ingénieur des Constructions Civiles. Le Conseil a également procédé à  la nomination de Monsieur Ba Aly BA, Administrateur Civil, en qualité de Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE, DES INVESTISSEMENTS ET DU COMMERCE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au document du Projet d’Appui aux Commerçants Détaillants (Phase II), pour la période 2009-2011. Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté par l’amélioration du cadre des affaires dans le domaine du Commerce de détail, le Gouvernement a initié et mis en œuvre de 2005-2008 le Projet d’Appui aux Commerçants Détaillants (PACD). l’évaluation de la première phase de ce projet dont la mise en œuvre a coûté 3 milliards 950 millions de Francs CFA environ, indique que des résultats appréciables ont été obtenus malgré les difficultés de financement rencontrées. Au regard de ces résultats encourageants, des impacts positifs et de l’engouement suscité par le projet auprès des bénéficiaires, le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre la deuxième phase. Cette deuxième phase du projet couvrira la période 2009-2011 et vise notamment : – le renforcement des acquis et des capacités de management des Centres de Gestion Agréés créés pendant la première phase, – l’extension du projet à  d’autres catégories socioprofessionnelles de petits commerçants les vendeuses et les vendeurs de fruits et légumes, de viande, de poisson, de produits laitiers, de condiments, de volaille, de céréales, de jus de fruits, de fleurs, de tisanes, installés dans les différents marchés du pays. KOULOUBA, LE 14 OCTOBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 7 octobre 2009

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL, DE LA SOLIDARITE ET DES PERSONNES AGEES: Le Conseil des Ministres a adopté : 1 – Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction Nationale du Développement Social et de la Direction Nationale de la Protection Sociale et de l’Economie Solidaire. 2 – Des projets de décrets relatifs à  la création et au cadre organique des Directions Régionales et des Services Subrégionaux du Développement Social et de l’Economie Solidaire. Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de solidarité et de lutte contre l’exclusion et de protection sociale, le Gouvernement a créé en 2000 la Direction Nationale du Développement Social et la Direction Nationale de la Protection Sociale et de l’Economie Solidaire. Leur organisation et leur modalité de fonctionnement ont été fixées par différents décrets en 2001. Cependant, l’audit organisationnel effectué par le Commissariat au Développement Institutionnel, a révélé certaines insuffisances dans l’organisation et le fonctionnement desdites structures. Il s’agit notamment de l’absence de prise en charge des fonctions de planification et de suivi-évaluation, d’accueil, d’information et d’orientation des usagers. l’adoption des présents projets de décrets a pour objet : – d’une part de prendre en charge les insuffisances constatées par l’audit, de renforcer les moyens humains des deux directions afin de leur permettre d’accomplir efficacement leurs missions, – et d’autre part de créer des Directions Régionales et des Services Subrégionaux du Développement Social et de l’Economie Solidaire et de doter ceux-ci de ressources humaines nécessaires à  leur fonctionnement. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Le Conseil des Ministres a adopté : 1 – Un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de Touba et environs. l’adoption de ce présent de décret permet de doter la ville de Touba d’instruments de planification et de gestion de son développement spatial, économique, social, culturel et démographique au cours des vingt prochaines années. La population de la ville de Touba, chef lieu de la commune rurale de Dougouwolowula dans le Cercle de Banamba, qui était de 12 320 habitants en 1998 est passée à  15 925 habitants en 2008. Elle sera de 20 585 habitants en 2018 et 26 609 habitants en 2028. Le présent schéma définit les principes d’organisation de l’agglomération en matière d’habitat, d’activités, de grands équipements, de voirie et réseaux divers et traite des problèmes environnementaux. 2 – Un projet de décret portant affectation de deux immeubles au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Par ce décret, le Gouvernement affecte au Ministère de la Jeunesse et des Sports les immeubles abritant les stades de compétition dénommés « Stade Babemba TRAORE » sis au quartier Médine dans la Commune Urbaine de Sikasso et « Stade Amary DAO » sis au quartier Bagadadji dans la Commune Urbaine de Ségou. l’affectation des stades « Babemba TRAORE » et « Amary DAO », respectivement à  Sikasso et Ségou permettra au Ministère de la Jeunesse et des Sports de mettre en œuvre sa politique de gestion et d’entretien des infrastructures sportives en vue de la promotion du sport dans notre pays. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres, a au titre du Ministère de la Santé, procédé aux nominations suivantes : Directeur Général de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA) Monsieur Youssouf KONATE, Médecin Directeur du Centre National d’Information, d’Education et de Communication pour la Santé (CNIECS) Monsieur Boubacar Hamidou MAIGA, Administrateur de l’Action Sociale AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES AU TITRE DU MINISTERE DE l’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE: Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Rapport d’Evaluation finale du Programme Emploi Jeunes 2004-2008 (PEJ-I) et à  l’élaboration d’un nouveau programme emploi jeunes (PEJ-II). Le Programme Emploi Jeunes mis en place par le Gouvernement dans le souci d’atténuer la crise de l’emploi que connaà®t notre pays depuis quelques années est arrivé à  terme en 2008. l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) et le Fonds National pour le financement des programmes d’emploi jeune (FNEJ) ont été créés dans ce cadre en 2003. Un Programme Emploi Jeune fut adopté en 2003 et mis en œuvre pour la période 2004-2008, pour un coût de 12 milliards de francs CFA environ. l’évaluation de ce programme a mis en évidence les résultats ci-après : – en matière d’employabilité des jeunes, 6 592 jeunes ont été placés en stage de qualification auprès des entreprises et ont reçu une formation par apprentissage, 4 000 jeunes, placés comme volontaires dans les différents départements ministériels et les collectivités territoriales, ont reçu une formation appréciable et ont contribué à  l’amélioration des performances des structures d’accueil ; – en termes de développement de l’esprit d’entreprise, 5 625 jeunes ont été formés à  l’utilisation d’outils d’entreprenariat et plus de 3 556 plans d’affaires ont été élaborés ; en ce qui concerne la facilitation de l’accès des jeunes au crédit, plus de 1 521 projets ont été financés et garantis, contribuant ainsi à  la création de plusieurs milliers d’emplois. Compte tenu des résultats probants obtenus par le Programme Emploi Jeunes 2004-2008, le Gouvernement qui a fait de l’emploi des jeunes une de ses priorités, a recommandé l’élaboration et la mise en œuvre d’un nouveau Programme Emploi Jeunes. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES: Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative aux résultats provisoires du 4ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) Les résultats provisoires du 4ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat réalisé du 1er au 14 avril 2009 sur toute l’étendue du territoire national, font ressortir qu’au Mali, la population résidente s’élève à  14 517 176 habitants contre 9 810 911 habitants en 1998. La population malienne est répartie dans 2 369 866 ménages. Elle a été multipliée par près de 1,5 depuis 1998, ce qui représente un taux de croissance annuel moyen de 3,6 %. Le Mali compte 7202 744 hommes et 7 314 432 femmes, soit 98 hommes pour 100 femmes. Les femmes représentent 50,4% de la population contre 49,6% pour les hommes. Ces résultats provisoires ne fournissent pas l’ensemble des caractéristiques socioéconomiques et démographiques de la population, mais ils constituent une source précieuse d’information sur le volume global de la population, sa répartition géographique et sa répartition par sexe. l’exploitation de ces résultats permettra d’améliorer la conception des politiques et stratégies de développement en général et l’aménagement du territoire en particulier. Le 4ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat a coûté 4 milliards 311 millions de francs CFA financés en partie par les partenaires techniques et financiers. KOULOUBA, LE 07 OCTOBRE 2009

Conseil des Ministres du 30 Septembre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 Septembre 2009, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la Présidence de son Excellence Monsieur Modibo SIDIBE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu diverses communications. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du décret du 3 juin 2002 fixant les conditions d’affectation et d’utilisation des ressources du Fonds pour l’Equipement des Transporteurs Routiers Interurbains et Internationaux. l’adoption de ce projet de décret a pour objet de transférer au Conseil Malien des Transporteurs Routiers la gestion du Fonds pour l’équipement des transporteurs routiers interurbains et internationaux. La gestion de ce Fonds mis en place en 2002 dans le cadre du Programme de Développement du Secteur des Transports, avait été confiée à  la Fédération Nationale des Employeurs du Mali (FNEM) et par la suite au Conseil National du Patronat du Mali (CNPM). Les mutations intervenues dans le secteur des Transports aux plans national, international et sous-régional et la création du Conseil Malien des Transporteurs Routiers (CMTR) en 2004 ont rendu nécessaire la redéfinition des conditions d’affectation et d’utilisation de ce Fonds. Le présent projet de décret est pris à  cet effet. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Sur le rapport du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances Chargé du Budget, Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif au transport des pèlerins maliens aux Lieux Saints de l’Islam Ce marché, conclu dans le cadre de l’organisation par le Gouvernement du pèlerinage à  la Mecque, porte sur le transport à  l’aller et au retour de 2000 pèlerins. Il a été attribué, après appel d’offres, à  la compagnie aérienne Nouvelair Tunisie pour un montant de 2 milliards 164 millions de francs CFA environ avec un programme de 12 vols à  l’aller à  compter du 06 novembre 2009 et 12 vols au retour à  partir du 02 décembre 2009. Le financement est assuré par le Fonds Spécial de pèlerinage campagne 2009-2010. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation de parcelles de terrain au Ministère du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et dans le District de Bamako. Il s’agit des parcelles de terrain objets des titres fonciers : – n° 8949 du Cercle de Kayes, d’une superficie de 11 ares 57 centiares, sise à  Kayes- Khasso ; – n° 805 du Cercle de Koulikoro, d’une superficie de 50 ares 00 centiare, sise à  Souban ; – n° 1818 du Cercle de Sikasso, d’une superficie de 37 ares 53 centiares, sise à  Wayerma au Quartier Administratif ; – n° 317 du Cercle de Ségou, d’une superficie de 40 ares 74 centiares, sise au Quartier Administratif ; – n° 1803 du Cercle de Mopti, d’une superficie de 1 hectare 23 ares 44 centiares, sise à  Sévaré ; – n° 337 du Cercle de Tombouctou, d’une superficie de 39 ares 99 centiares, sise au Quartier Sans Fil ; – n° 1276 du Cercle de Gao, d’une superficie de 49 ares 91 centiares, sise à  Saney (Zone de bureaux) ; – n° 1423 du District de Bamako, d’une superficie de 29 ares 19 centiares, sise au Quartier du Fleuve ; – la parcelle de terrain d’une superficie de 30 ares 39 centiares, sise à  Darsalam, Quartier Administratif à  distraire du titre foncier n°823 du District de Bamako. Les parcelles affectées sont destinées à  la construction des immeubles abritant les locaux de la Direction Nationale des Domaines et du Cadastre à  Bamako et des Directions Régionales des Domaines et du Cadastre de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et du District de Bamako. KOULOUBA, LE 30 SEPTEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 27 août 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le jeudi 27 Août 2009 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la Présidence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de décrets et – entendu diverses communications. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la fourniture au Ministère de la Santé de 769.302 flacons de co-artésiane (Artemeter – Luméfantrine), combinaisons thérapeutiques antipaludiques pédiatriques. Le présent marché, conclu avec la société DAFRA PHARMA GmbH pour un montant de 1 milliard 346 millions de FCFA environ et un délai de livraison totale de soixante (60) jours, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre le paludisme, notamment chez les enfants. Son exécution permettra de doter les formations sanitaires de notre pays en produits thérapeutiques anti paludiques de forme pédiatrique et d’accroà®tre leur capacité dans la lutte contre le paludisme chez les enfants de moins de 5 ans. Le financement est assuré par le Budget National. * AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Le Conseil des Ministre a adopté : 1- Un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme (SDU) de la ville de San et environs (1ère révision). Par l’adoption de ce décret, la ville de San, Chef lieu de la Commune Urbaine et du cercle de même nom, est dotée d’un nouveau Schéma Directeur d’Urbanisme qui fixe la vocation première des sols et définit les principes d’organisation de la ville en matière d’habitat, d’activités, de grands équipements, de voirie, de réseaux divers et d’environnement. Compte tenu du développement des activités socio-économiques et culturelles de la ville de San et environs et dans le souci de respecter la réglementation en la matière, il est apparu nécessaire de procéder à  la première révision du Schéma Directeur d’Urbanisme de cette ville adopté en 2000. Cette révision permet à  la Commune Urbaine de San ainsi qu’à  une partie des communes voisines de Teneni, Somo, Dah et Niasso de disposer d’instruments de planification et de gestion de leur développement au cours des vingt prochaines années. 2- Un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle d’une parcelle de terrain, sise à  Sotuba. La parcelle de terrain affectée au Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, objet du Titre Foncier N°7429 de la Commune I du District de Bamako, sise à  Sotuba, d’une superficie de 25 ares 12 centiares, est destinée à  la construction de l’immeuble destiné à  abriter les locaux du Fonds d’Appui à  la Formation Professionnelle et à  l’Apprentissage (FAFPA). 3- Un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Energie et de l’ Eau d’une parcelle de terrain sise à  Sotuba. Cette parcelle de terrain, objet du Titre Foncier N°7430 de la Commune I du District de Bamako, sise à  Sotuba, d’une superficie de 25 ares 5 centiares, est destinée à  la construction de l’immeuble devant abriter les locaux du Laboratoire National des Eaux. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION, DE l’ALPHABETISATION ET DES LANGUES NATIONALES : Le Conseil des Ministres a examiné et approuvé le Rapport sur la préparation de la rentrée scolaire 2009-2010. La rentrée Scolaire 2009-2010 intervient dans un contexte marqué par de nombreuses mutations, à  savoir : la fin prochaine de la 2ème phase du Programme d’Investissement Sectoriel de l’Education (PISE II) et la préparation de la 3ème phase ; la mise en œuvre des recommandations du Forum National sur l’Education, tenu en octobreovembre 2008 et la restructuration, en avril 2009, du secteur de l’éducation. Dans l’objectif d’une bonne préparation de la rentrée, le Ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales soumet à  l’approbation du Conseil des Ministres un rapport sur la rentrée 2009- 2010. Le rapport fait l’état des lieux, traite des difficultés, des contraintes des mesures prises et celles envisagées pour chacun des ordres d’enseignement, afin de réussir une année scolaire. Il contient un chronogramme des activités nécessaires pour garantir une bonne année scolaire 2009 – 2010. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Le Conseil des Ministres a examiné la communication relative au contrat- plan Etat /OPAM N°9 au titre des années 2009, 2010 et 2011. Le nouveau contrat-plan, à  l’instar des huit contrat-plans qui l’ont précédé, s’inscrit dans le cadre de la politique de sécurité alimentaire mise en œuvre par le Gouvernement avec l’aide des donateurs du Programme de Restructuration du Marché céréalier. Il couvre les périodes 2009, 2010 et 2011 et précise les engagements respectifs de l’Etat et de l’OPAM en matière de sécurité alimentaire. Sa mise en œuvre permettra : – de consolider les acquis des deux décennies de réforme du marché céréalier ; – de promouvoir le renforcement de la sécurité alimentaire de notre pays ; – de contribuer à  la lutte contre la pauvreté. Le Conseil des Ministre a rendu hommage à  l’ancien Premier ministre Mandé SIDIBE, décédé le 25 août 2009, pour les éminents services rendus à  la nation Malienne. Koulouba, le 27 août 2009 Le Secrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Rentrée du gouvernement : de nombreux chantiers en attente

Au nombre des dossiers du gouvernement, on peut citer le code de la famille et la résistance de la communauté musulmane face à  l’adoption du nouveau texte, la guerre contre les Salafistes au Nord ou l’après-meurtre de la maire de Koutiala, entre autres. Des vacances gouvernementales perturbées Pendant que les maliens continuent de tirer le diable par la queue, en ce mois béni de Ramadan, l’argent se fait rare comme un poisson frais dans le désert, et nos ministres qui coulaient de tranquilles vacances, ont du écourter celles-ci face aux questions sociales qui agitent les maliens. Le climat à  Bamako est de plus en plus tendu à  cause du vote le 3 août dernier, du code des personnes et de la famille. Jamais les pouvoirs publics de notre pays et les députés de l’Assemblée Nationale, n’avaient été pris à  parti aussi violemment par l’opinion, au cours de ces cinq dernières années. Dans ce fameux code, 22 articles provoquent l’ire des musulmans, toute chose qui a fait l’objet d’une marche de protestation et la tenue de plusieurs meetings à  Bamako et dans les autres provinces du Mali. Maintenant, la question est de savoir si ATT va promulguer ou non, le texte de loi ? Seul décisionnaire, face à  un code, d’une part soumis à  des impératifs internationaux et d’autre part, qui ne convient point aux citoyens, le choix sera difficile. Le président est attendu au tournant. La crise du Nord toujours pas résolue Au nombre des questions brûlantes qui attendent le président ATT et son gouvernement, figure la problématique de la nébuleuse Al qaà¯da. Opérant depuis quelques mois au nord du pays, ce groupe a transformé cette zone en terreau du terrorisme. Cette organisation (GSPC) est en embuscade permanente contre les forces de sécurité et de défense. La question est de savoir comment se débarasser de ce groupe et aboutir à  la stabilité souhaitée dans la partie septentrionale malienne. Un dossier délicat pour le gouvernement et le chef de l’Etat, qui a passé une partie de ses vacances chez son homologue Kadhafi en Libye. ATT, on le sait compte sur la coopération inter-états pour combattre le terrorisme au Nord, d’o๠la tenue prochaine d’un sommet à  cet égard. L’Affaire de Kita, les assassinats politiques… Selon certains observateurs, les émeutes à  Kita sont des avertissements déguisés au président, sur une tension existante sur le pays. Apres les malheureux événements qui ont vu des populations en colère s’attaquer aux édifices publiques et face à  l’imprudence d’un élément de la garde nationale qui a causé la mort d’un apprenti-chauffeur, le malaise est palpable et l’autorité remise en question. Comment ATT va t-il gérer cet aspect et faire instaurer la confiance entre la population et les pouvoirs militaires ? Demain, doit se tenir le premier conseil des ministres, et beaucoup de réponses sont attendues sur la gestion des diverses crises qui secouent le pays. Il faudra d’abord calmer la colère desélites musulmanes. Envisager la reconstruction des bâtiments saccagés à  Kita et surtout prendre des dispositions pour éviter qu’une telle flambée ne se reproduise à  nouveau. Eviter également les assassinats politiques tels celui de la Maire de Kita et dont l’affaire demeure non élucidée. Face à  tous ces dossiers, le gouvernement a du pain sur la planche. Quant au problème du Nord, un forum Sahélo-saharien devrait se tenir. La rentrée sera chargée pour Modibo Sidibé et ses ministres.