3 questions à Sidi Dagnoko, secrétaire général du Groupement professionnel des agences de communication (GPAC)

 

Pourquoi avoir créé le GPAC ?

Nous avons ressenti le besoin de nous mettre ensemble pour traiter des questions liées au contexte juridique et économique, les interactions avec les corps de métiers qui tournent autour de la profession, et les rapports entre les agences de communication, l’État et les autres partenaires.

Qui est membre du GPAC et est-ce obligatoire pour exercer dans votre secteur?

Le GPAC c’est 65 agences à ce jour. Cet effectif constitue environ 90% des agences légales, c’est-à-dire celles qui ont un agrément, paient des impôts, ont des employés, un siège, etc. Dans l’absolu, il existe environ 300 agences au Mali, mais la grande majorité est dans l’informel. L’adhésion au GPAC est volontaire et ne conditionne pas l’exercice du métier, parce que le groupement n’a pas la vocation à être un régulateur. Ce rôle revient à l’État.

Quelles sont justement vos relations avec l’État ?

Il y a 5 ans, à la suite d’échanges avec nous, les autorités avaient commencé à travailler sur des projets de textes. Et depuis 3 ans, il existe un texte de loi intitulé « Régime général de la publicité au Mali », qui a été élaboré en concertation avec les partenaires dont le GPAC. Le texte devait être adopté à l’Assemblée nationale mais cela a coïncidé avec beaucoup d’événements qui ont entraîné un report. À cela s’ajoutent les fréquents changements de ministre en charge du secteur. Mais les choses évoluent dans le bon sens.

 

Neuf membres pour conduire le GPAC

Créé en juin 2010, le Groupement professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC) est doté depuis le 18 mars dernier d’un nouveau bureau de neuf membres élu pour un mandat de trois ans. Comme attendu, la présidence du groupement est assurée une fois de plus par Amadou Moustapha Diop, l’un des promoteurs de DFA Communication. Les nouveaux membres du bureau étaient devant la presse ce mardi 5 avril pour présenter la nouvelle équipe chargée de conduire le plan d’action des trois années à  venir. à‰lu à  l’unanimité, Moustapha Diop a remercié ses collègues de la confiance placée en sa personne. Il a tenu à  rappeler que l’une des batailles de de ce nouveau mandat est de lutter pour l’adoption d’une nouvelle loi par les élus de la nation, « je ne cesse de le répéter, notre profession au regard de ses résultats ne peut pas être administrée par des textes datant des années 1980 », a-t-il dit. Il faut préciser également que le GPAC a intégré le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) O๠le poste de vice président est assuré par son président, Moustapha Diop. Quant à  la question de l’augmentation de 30% sur les tarifs de l’AMAP par le ministère de l’économie numérique et de la communication, porte parole du gouvernement, le GPAC se dit prêt pour le dialogue. Le nouveau bureau Président: Moustapha Diop 1er Vice présidente: Assan Coulibaly 2è Vice président: Bechiry Diop Secrétaire Général: Sidi Dagnoko Secrétaire Général Adjoint: Philippe Dore Trésorière: Macoura Drabo Touré Responsable en charge de la formation: Hamidou Sampy Responsable en charge de la réglementation: Cheick Omar Tall Responsable en charge des relations extérieures: Birama Konaré