Les enseignants retournent en classe

Le gouvernement a trouvé un accord avec le syndicat des enseignants du fondamentale et du secondaire pour mettre fin à la grève qui paralyse les établissements scolaires depuis plus d’un mois. En revanche l’enseignement supérieur maintient quant à lui son mot d’ordre de grève faute d’accord.

A un mois des principaux examens (DEF et BAC), les élèves peuvent être soulagés. La grève des enseignants entamée le 10 avril dernier vient de prendre fin. Hier tard dans la nuit, et après trois jours d’âpres négociations, les protagonistes se sont enfin entendus. Après une première série de grève fin 2016, le gouvernement et les syndicats avaient signé un accord le 8 janvier 2017. « Plusieurs points avaient déjà été respectés, mais le gouvernement voulait rebrousser chemin et ne respectait pas a mise en œuvre d’autre points » confie Ousmane Almoudou du syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales (SYNEFCT). Un non-respect qui a relancé la grève le 13 mars 2017. Deux points de discorde subsistaient encore à savoir la création du statut autonome de l’enseignant et la régulation de la situation administrative et financière des camarades sortant de l’enseignement normal supérieur (ENSUP) au même titre que ceux de l’ENI. « Les négociations se sont très bien déroulées, nous avons eu satisfaction sur l’indice de la grille salariale qui pour la catégorie A est passée de 330 à 450 comme plancher et 1060 comme plafond » explique Almoudou. Pour ceux qui est du cas des diplômés de l’ENSUP, le gouvernement a accepté la mise en place d’une commission qui va étudier la question. Le point d’achopement commence après l’entrée en vigueur du système LMD (Licence-Master-Doctorat) au Mali en 2013. « Cinq années d’études académiques correspond au Master, mais tous les diplômés d’avant 2013 sont considérés comme ayant la maîtrise et sont payés en fonction, mais désormais ils ont accepté de discuter des promotions d’avant cette période », soutient notre interlocuteur.

Mais pour l’enseignement supérieur le blocage persiste et la grève continue. Une réunion entre les syndicalistes et le gouvernement, le premier ministre en tête, a débuté aujourd’hui à 16 heures. Le Dr Fodié Tandjigora du syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP) se dit confiant quant à l’issue des négociations qui reprennent après une semaine d’arrêt. Ils demandent à ce que l’indice salarial au Mali passe à 3000. Pour l’heure il serait de 1210 alors qu’au Burkina Faso par exemple il est à 3080.

 

Grève des enseignants : année en danger

Depuis le 4 avril dernier, l’enseignement supérieur est bloqué par une grève illimitée. En pleine période des examens, ce débrayage provoque une vive inquiétude chez les étudiants, même s’il est convenu que le mouvement n’en empêche pas la tenue.

« Les élèves devraient se battre pour une année blanche, à la suite de laquelle on repartirait sur des bases nouvelles. Une année universitaire c’est 25 semaines de cours. À cause des grèves, les étudiants n’en font que 10. Et au final, ceux qui sont diplômés dans ces conditions se présentent sur le marché de l’emploi avec très peu de compétences », analyse Famagan Konaté, recteur de l’Université privée Ahmed Baba et ancien directeur de l’Institut universitaire de gestion (IUG). Une mesure radicale, mais irréalisable depuis l’adoption du système LMD (Licence-Master-Doctorat) en 2014. Dans ce système, qu’importe la durée d’une grève, les cours reprennent là où ils se sont arrêtés. Bonne nouvelle ? Pas vraiment. « On aura une année tronquée. Le problème c’est que dans une situation telle que celle-là, on ne sait pas quand l’année commence, ni quand elle se termine », déplore le Dr Ali Tounkara, professeur à l’Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako (ULSHB). « La licence c’est normalement trois ans, mais s’il faut cinq années pour la faire, non seulement l’étudiant perd un temps précieux, mais il se décourage également », poursuit-il. Tout recommencer à zéro ? « Cela ne ferait qu’empirer la situation. Ça déprogrammerait le calendrier universitaire, et les bacheliers n’attendront pas. C’est un véritable risque. Pour l’heure, c’est une logique dans laquelle personne ne s’inscrit », explique le secrétaire général de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), Abdoul Salam Togola, dit Willy.

Éternel recommencement « C’est désolant. Chaque année et pratiquement à la même période, l’histoire se répète. Nous avions essayé d’anticiper ces grèves en début d’année, mais en vain », poursuit le secrétaire général de l’AEEM. Les discussions gouvernement-syndicats n’ont pas encore abouti, même si dans les couloirs on annonce « bientôt une bonne nouvelle ». Les étudiants, qui planchent quand même pour les prochains examens, ne sont pas pour autant assurés de les passer. « Un secteur aussi important que l’éducation devrait être mieux traité. Au lieu de ça, il part en lambeaux, et aussi bien le gouvernement que les professeurs n’en n’ont cure. C’est vraiment dommage et notre avenir s’assombrit de plus en plus », se lamente l’un d’entre eux.

Douty Coulibaly : « Les armes de la lutte syndicaliste sont nombreuses, il n’y a pas que la grève »

Les syndicats de l’éducation nationale ont effectué une marche pacifique sur l’étendu du territoire national ce mercredi 5 avril. À Bamako, la marche a débuté du monument de l’indépendance jusqu’au ministère du travail et de la fonction publique. Les syndicats ont aussi déposé un préavis de grève de 240 heures qui prendra effet le 10 avril jusqu’au 23 avril 2017. Douty Coulibaly, syndicaliste et secrétaire aux relations extérieures de la fédération de l’éducation nationale des sports, des arts, des recherches et de la culture a répondu aux questions du Journal du Mali sur les raisons de cette mobilisation.

Vous avez marché ce mercredi 5 avril, quels sont les objectifs de cette manifestation ?

Le but de cette marche, qui n’a pas eu lieu seulement à Bamako mais sur toute l’étendue du territoire, est de montrer à l’opinion nationale et internationale notre mécontentement face l’attitude et à l’indifférence du gouvernement envers les enseignants. Je profite de l’occasion pour dire que nous sommes toujours ouvert au dialogue. Nous demandons que les accords qui ont été conclus soient mis en œuvre dans leur totalité. Cette marche est pacifique. Nous sommes des enseignants, nous sommes civilisés.

Votre préavis de grève du 24 mars dernier est le quatrième pour l’année 2017. Qu’est-ce qui ne marche pas concrètement au sein de l’enseignement ?

En effet, nous avons fait une grève de 48 heures le 15 octobre, une de 120 heures le 17 novembre et on devait déposer un préavis de 216 heures le 22 décembre, qui avait été suspendu suite à la signature d’un accord le 8 janvier 2017. Mais avons relancé ce préavis le 13 mars pour le non-respect intégral des engagements inscrit dans l’accord.

Qu’est-ce que vous revendiquez spécifiquement ?

Nous demandons que l’accord du 8 janvier soit mis en œuvre dans sa totalité, il y avait 9 points, 4 seulement ont été honorés. Dans cet accord, il est prévu, l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant, l’harmonisation des salaires des enseignants maliens à ceux de la sous-région, l’augmentation de l’indemnité spéciale de responsabilité pour les enseignants des catégories A, B et C, la régulation de la situation administrative et financière des camarades sortant de l’enseignement normal supérieur au même titre que ceux de l’ENI et de l’IPER-IFRA et la conformité de la relecture de l’arrêté N°3282 de août 2016 avec les recommandations de la lettre de protestation des différents syndicats.

Je rappelle que l’arrêté N° 3282 est relatif aux questions de mutation et de congé de formation surtout en ce qui concerne les fonctionnaires des collectivités territoriales.

Les parties ont convenu de ce qui suit : le gouvernement à donner un statut aux enseignants, aucun aspect dont la grille ne sera occulté lors des travaux de la commission qui sera mise en place au plus tard le 31 janvier 2017.

A cet effet, deux commissions avaient été mises en place dont une commission qui devait travailler sur les aspects juridiques, c’est-à-dire le statut autonome des enseignants et connexe et l’autre qui devait travailler uniquement sur la question des primes. Ainsi les travaux ont effectivement commencé. Mais lorsque nous avons abordé la question de la nature du statut, il y a eu un blocage. Parce que la partie gouvernementale a affirmé que c’est un statut particulier amélioré qu’elle se propose de nous donner et nous n’avions pas eu cette lecture de la chose. Pour nous, le gouvernement s’est effectivement engagé, tel qu’écrit dans le procès verbal. Donc là, il y a des divergences entre les parties. C’est ce qui a engendré la suspension des travaux au niveau du statut. Cette suspension a aussi impacté les travaux au niveau de la commission des primes.

Il y a aussi un autre aspect à signaler, la partie gouvernementale a, selon le ministre de l’Éducation, adressé une correspondance au Premier ministre pour qu’il puisse trancher définitivement sur la question. Un mois après, le résultat fut néant. Le président de la conciliation, Mamadou Lamine Diarra, s’est engagé à rencontrer personnellement le Premier ministre sur la question, conformément à la correspondance envoyée par le ministre de l’Éducation. Pendant trois jours, il n’a pas pu rencontrer le Premier ministre et il est revenu vers le ministre de l’Éducation. Ce dernier lui a notifié qu’il a pu rencontrer le Premier ministre et le premier ministre à donner la réponse suivante «  je ne peux pas écrire » selon le compte rendu du président de la conciliation. Donc, pour nous en tant qu’administrateur, s’il ne veut pas écrire c’est comme une négation de notre correspondance. C’est ce qui a motivé la les militants pour réactiver, le 13 mars, le mot d’ordre de grève de 216 heures qui avait été suspendu le 22 décembre 2017 suite à la signature de l’accord du 8 janvier 2017.

Comme les médecins l’ont fait, allez-vous aussi prendre l’école en otage si l’accord n’est pas totalement mis en œuvre dans sa totalité ?

Je suis membre d’une synergie, il revient à la synergie sur la volonté impulsée par nos militantes de voir ce qu’il y aura lieu de faire. Ce qui est sûr, c’est que nous restons dans le cadre de la légalité, nous n’avons pas d’armes. Nous ne pouvons qu’agir sur ce qui est légalement consenti. Ce qui est sûr, c’est que les armes de la lutte syndicaliste sont nombreuses, il n’y a pas que la grève.

N’est-il pas possible de revendiquer en étant en classe ?

Nous sommes pour le dialogue social. Il faut le dire, le pays a soif de dialogue social. Nous ne sommes pas des jusqu’auboutistes. Si le dialogue est en panne, il faut trouver des mécanismes pour forcer ce dialogue social. Nous avons le souci de l’avenir de nos enfants. Nous avons le souci de notre enseignement et nous ne manquons pas de faire de la sensibilisation. Faites une étude objective, vous allez voir dans quelle école les enfants des décideurs se trouvent aujourd’hui. Ce sont les enfants de la population à faible revenu qui se trouvent dans les écoles impactées.

 

Education nationale : cinq syndicats en grève de 9 jours à partir du 13 mars

La non application des points d’accord du procès verbal de réconciliation issu des négociations du 8 janvier, a poussé les syndicats signataires du 15 octobre 2016, a déposé sur la table du gouvernement un préavis de 216 heures de grève à partir du lundi 13 mars, reconductibles jusqu’à satisfaction de leurs doléances. Une grève qui intervient au moment où les promoteurs privés des écoles sont dans la rue.

Décidément, le début de l’année 2017 est loin d’être un îlot tranquille pour les autorités maliennes, tant les revendications sociales fusent de toutes parts. Des agents de santé, aux magistrats en passant par les enseignants chercheurs du supérieur, jusqu’à ceux des autres ordres d’enseignements, la liste n’est pas exhaustive.

C’est par un communiqué adressé au ministre  du Travail, de la Fonction publique  et des Relations avec les Institutions que les « syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre », composés du SYLDEF, SYNEB, de la FENAREC, SYNESEC et du SYPESCO, déclarent observer une grève de 9 jours à compter du lundi 13 mars 2017 pour protester contre le non-respect, par le gouvernement, de ses engagements. En effet, suite au préavis de grève de 216 heures de janvier 2017, déposé le 22 décembre 2016, le ministre du Travail et de la fonction publique, chargé des relations les institutions avait mis en place une commission de conciliation par l’Arrêté N°2016-4810/MT. Réuni du 4 au 8 janvier 2017, ladite commission avait statué sur l’adoption du statut autonome de l’enseignant, l’harmonisation des salaires des enseignants maliens avec ceux de la sous-région, l’augmentation de l’indemnité spéciale de responsabilité pour les enseignants des catégories A, la régularisation de la situation administrative et financière des sortants de l’ENSUP (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’ENI et de l’IPR-IFRA. A l’issu de la rencontre un accord avait été trouvé entre les deux parties.

« Le gouvernement avait proposé deux semaines, à compter du 8 janvier, date de la signature du procès verbal, pour faire le suivi de l’état d’exécution des différents accords par une commission impliquant toutes les parties. A date d’aujourd’hui, rien n’a été fait », explique Tiémoko Dao, porte parole du collectif des syndicats. Par ce fait, les syndicats se disent floués par le gouvernement, qui après avoir obtenu d’eux la suspension du mot d’ordre de grève, refuse d’appliquer le procès-verbal de conciliation qui en est issu. Pourquoi l’État prend-il des engagements qu’il ne peut pas respecter ? S’interrogent les syndicalistes. « De tout ce qui précède, nous maintiendrons notre mot d’ordre jusqu’à satisfaction totale de nos doléances. Plusieurs stratégies sont élaborées pour ce faire, parmi lesquelles la rétention des notes d’évaluation qui est déjà effective dès aujourd’hui », ajoute-il.

Les établissements privés en grève de 72 heures

Après leur grève en mois d’octobre pour la faible orientation des élèves vers les établissements privés, l’Association des écoles privées agréés du Mali (AEPAM) est en grève de 72 h depuis hier mardi 7 mars 2017 pour réclamer l’augmentation des demi-bourses et les frais scolaires alloués par l’État.

Suite au non aboutissement des négociations avec les autorités de tutelle, l’association des écoles privées du Mali a décidé d’observer une grève de 72 heures, depuis mardi dernier. « Depuis les années 2000, les impôts se sont intéressés à ce secteur et fait aucune distinction entre les frais scolaires qui reviennent aux établissements et les demi-bourses qui constituent en réalité les deniers publics », explique Abdoul Kassoum Touré secrétaire général de AEPAM.

Pour lui les frais de formation payés aux établissements privés sont très faibles par rapport au coût de formation d’un établissement public tandis qu’il a été signifié aux promoteurs privés qu’ils ne pourront pas être alignés sur les coûts de formation alloués aux écoles publiques. Au niveau de l’enseignement secondaire général, l’État paye aux promoteurs d’école privées 80 000 FCFA par ans soit 6000 FCFA par mois, 90 000 FCFA pour le CAP tertiaire contre 420 493 pour les écoles publiques, 135 000 FCFA pour le BT industrie contre 694 415 FCFA pour les publiques et en BAC technique 135 000 FCFA contre 694 415 FCFA.

« Avec nos faibles effectifs, nous n’arrivons plus à faire face à nos dépenses, notamment le paiement des enseignants, les impôts, entre autres. Nous exigeons une augmentation des frais indiqués pour un meilleur accompagnement de l’État, ainsi que la reprise du cadre de concertation », explique un promoteur d’école. L’AEAPM dénonce une arnaque à son encontre, puisque, selon notre interlocuteur, on dit aux institutions que la demi-bourse et les frais scolaires se chiffrent entre 180 000 et 200 000 F CFA. Et pourtant, il n’est versé auprès des écoles qu’une somme d’environ 115 000 FCFA par élève. Ce dernier demande la réparation de cette injustice de la part de l’Etat en procédant au versement total des sommes déclarés auprès des institutions. « Les écoles privées jouent un rôle important dans le développement économique et social du pays, si rien n’est fait pour les soutenir le chômage va augmenter », ajoute-t-il.

Dans la rue, cette grève des promoteurs est décriée par les parents d’élèves qui estiment que c’est la grève de trop. « Ces promoteurs doivent comprendre que l’école est avant tout un milieu social pour éduquer les enfants du pays et non un marché pour gagner de l’argent », s’indigne Mme Diallo Mariam Traoré.

Au département de l’éducation, ou souligne que pour toute augmentation, il faut attendre la fin d’une étude recommandée par la Direction des finances et de Matériels (DFM) qui devrait déterminer les coûts réels de formation pour prendre des décisions.

Grève des enseignants : le bras de fer

Les enseignants ont décrété une grève de 120h qui a commencé le lundi 05 décembre. Le mouvement général de la grève concerne les niveaux d’éducation secondaire et fondamentale et a été décrétée par 07 syndicats après l’échec des négociations avec le ministre de l’Education nationale, KénéKouo dit Barthélémy Togo, qui ne veut pas céder.

Les 07 syndicats, ont soumis au gouvernement six points de revendication pour l’amélioration de leur vie et conditions de travail. Les six points sont : l’adoption d’un statut autonome de l’enseignement, l’alignement de salaires des enseignants maliens sur ceux de la sous-région, l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’école publique, la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e année, le respect strict des textes régissant la mutation et enfin l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants de catégorie A, B et C.

Sur quelques points seulement un accord a été conclu : la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e année, ainsi que le respect strict des textes régissant la mutation. Quant à l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’école publique, le ministre de l’Éducation nationale a affirmé au cours d’une rencontre avec les responsables de l’administration scolaire, qu’ils feront l’objet d’un accord partiel. D’autres points de désaccord sont également l’objet de refus, pour des questions de principe et de respect des textes. En ce qui concerne l’adoption d’un statut autonome de l’enseignement, le Ministère de l’Éducation explique que les statuts autonomes ont vidé le statut général de son contenu. En conséquence, aucun statut autonome ne saurait plus être accordé à un corps. Les enseignants n’auront pas non plus droit à l’alignement de leur salaire à ceux de la sous-région, ils seront également privés de l’augmentation de leur indemnité de responsabilité pour les catégories A, B et C.

Le Bureau Exécutif de la section nationale du Syndicat National de l’Éducation et de la Culture (SNEC) se désolidarise de ce mouvement de grève lancé par un collectif de syndicats d’enseignants, trouvant qu’ils « font tout pour nuire à l’école malienne » déjà assez mal en point. Quant au Ministre l’Éducation nationale, il a sommé les responsables des administrations scolaires de tout mettre en œuvre pour identifier les grévistes et de proposer aux gouverneurs de régions la retenue sur leur salaire.