Urbanisme et Habitat : Un ingénieur prend les rênes

La Direction nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat a un nouveau patron depuis le 8 février dernier. Drissa Coulibaly aura désormais la lourde charge de traduire en actes la volonté des plus hautes autorités de faire de la promotion immobilière un secteur porteur.

Malgré le contexte difficile, « je ferai tout pour être à la hauteur des attentes. Les défis sont immenses et les espoirs sont grands, mais avec une équipe dynamique à l’écoute de laquelle je serai toujours, nous allons relever ces défis », déclare Drissa Coulibaly, fraîchement nommé. À 48 ans, cet ingénieur d’État en génie civil et industriel, formé à l’académie de génie civil de Rostov-sur-le-Don en Russie, est en terrain connu. Ses 22 années d’expérience dans le secteur de l’urbanisme et de l’habitat ne seront pas de trop pour mener, entre autres, la concrétisation de la promesse du président de la République de construire 50 000 logements sociaux au cours de son quinquennat 2013-2018. « C’est la continuité de la mise en œuvre de la politique nationale de l’habitat, de l’urbanisme, de la construction et de la promotion immobilière. Actuellement, nous faisons la supervision, le suivi et le contrôle de 20 000 logements sociaux et de la réhabilitation du palais de Koulouba notamment », ajoute-t-il. Titulaire d’une attestation en procédure de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics, M. Coulibaly a été chargé de projets au Bureau d’études techniques et d’ingénieurs conseils (BETICO-Mali) entre 1995 et 2001, chef de la division Habitat puis de la division Urbanisme à la direction régionale de Mopti de 2002 à 2006, chef du service du Patrimoine de l’Université de sciences, des techniques et de technologies de Bamako (USTTB) de 2013 à 2015 et directeur national adjoint de l’Urbanisme et de l’Habitat depuis avril 2015 jusqu’à sa nomination.

 

UCOOCIMA : l’Assemblée générale extraordinaire s’ouvre ce samedi

C’’est en principe ce samedi que s’ouvriront les travaux de l’assemblée générale extraordinaire de l’Union des sociétés et coopératives de construction immobilière du Mali, UCOOCIMA BTP. Deux points seront inscrits à  l’ordre du jour des débats : le premier portera sur la relecture des statuts et règlements de l’Union. Cet exercice, nous explique, le président de l’UCOOCIMA, visait à  relever les recommandations utiles afin d’apporter les correctifs nécessaires aux documents statutaires de l’organisation et dans le but de les rendre conformes à  la loi. Le second point de discussion, quant à  lui, devra permettre la clarification des rôles et missions du Conseil d’administration et du Comité de surveillance. Selon le président de l’organisation, M. Moussa Koné, il s’agit, à  l’issue des débats d’améliorer les performances de l’UCOOCIMA en augmentant ses potentialités en matière de compétences. Cet objectif, précise-t-il, ne peut être atteint que si la compétence des ressources humaines est déterminée afin de permettre de jouer un rôle décisif dans la performance de l’organisation. La clarification des rôles, des responsabilités et des mandats des différents organes de l’UCOOCIMA BTP pose en effet un grand défi aux participants à  ces assises. Méconnaissance des textes Les assises du samedi permettront aux membres de corriger leurs lacunes, notamment en matière de documents fondamentaux de l’organisation. Au cours de l’atelier préparatoire, organisé le jeudi 31 mars dernier, le président de l’ONG AND DEFAR, avait tiré la sonnette d’alarme. En effet, Mamadou Soumaré avait déploré dans son intervention, la méconnaissance des textes de l’Union par de nombreux membres, malgré les différentes séances de formation organisées par son ONG. Aussi, avait-il alerté, sur les déphasages de certains articles des statuts et règlements intérieurs. Le président de l’ONG AND DEFAR avait ainsi mis l’accent sur la nécessité de faire de ces documents un outil effectif de bonne gouvernance aux différents niveaux de l’UCOOCIMA. l’atelier préparatoire du 31 mars dernier, traduisait donc la volonté des différents acteurs de l’Union (les élus, et les membres à  la base) à  inscrire leurs actions pour une meilleure gouvernance en conformité avec la loi sur les coopératives.

Habitat: Des logements pour les cadres maliens

Après un premier coup d’essai, à  N’Tabacoro, des négociations sont très avancées avec l’entreprise «Habitat Afric» pour la réalisation en trois phases de 500 logements. Le ministre du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme a visité le logement test réalisé par l’entreprise «Habitat-Afric», sur le site des 1008 logements sociaux de Yirimadio, dans le cadre d’un futur programme de logements à  réaliser par l’Etat et des promoteurs privés. La visite a enregistré la présence des membres du cabinet, des directeurs de l’urbanisme, Abdoulaye Imirane TOURE, des domaines et du cadastre, Boubacar K. Coulibaly, et de l’Office malien de l’habitat (OMH), Moussa Baba Diarra. On y notait également la présence du Directeur général de l’entreprise «Habitat Afric», M. Bemba Ousmane. l’objet de cette visite était un logement-test réalisé dans le style des 500 à  venir. Et ce, pour satisfaire les demandes de logements d’une catégorie sociale non éligible au programme des logements sociaux. Les négociations sont avancées avec le département en charge du Logement, s’est réjoui le directeur de la société prestataire. Si un accord définitif était trouvé, le programme dont il est question sera réalisé à  N’Tabacoro, sur trois phases: deux premières phases de 200 logements chacune et une troisième de 100 logements, a-t-il confié. Le lancement de la première phase est prévu pour le mois de mai prochain, selon le directeur général de «Habitat Afric». Le coût de réalisation du programme de 500 logements s’élèverait à  six milliards de francs CFA. Ce fonds sera mobilisé auprès de Shelter-Afrique à  50%, 20% au niveau d’une banque locale et les 30% vont être apportés par l’entreprise elle-même, a-t-il indiqué. Des habitats pour les revenus moyens Le logement test est un duplex de type F5 d’une superficie de 300 m² dont une surface bâtie de 126,19m². Au reg-de-chassé: un salon, une chambre, une toilette intérieure, une cuisine, une cage d’escalier, un couloir. L’étage comporte trois chambres, une toilette, un balcon, une terrasse, un couchoir, etc. Le ministre, Mme Gakou Salamata Fofana, a confié que ce programme est une transition de l’habitat social à  l’habitat économique. La demande existe déjà , a-t-elle expliqué. Il faut donc travailler à  la satisfaire. Pour le moment, les informations concernant l’accès à  ces logements ne sont pas disponibles puisque les négociations ne sont pas encore achevées. Le prix de revient du logement sera communiqué aux demandeurs le moment venu, a déclaré Mme Gakou. Il faut noter que la dernière tranche de logement réalisée à  N’Tabacoro comportait des logements économiques dont l’accès était conditionné au payement d’un apport personnel de 2 millions de francs CFA. Toutes ces maisons ont été prises et des demandes restaient non satisfaites. Le programme qui va être réalisé sera certainement livré aux demandeurs dans les mêmes conditions que ce premier programme. Car, après leur réalisation les logements vont être acquis par l’OMH qui sera chargé de les livrer aux demandeurs, dans les conditions à  déterminer. Il est important de savoir que Shelter-Afrique est un organisme financier, qui tient en quelque sorte le baromètre du problème du logement en Afrique, a conséquemment l’expertise nécessaire pour officier partout o๠ses services sont sollicités. Sans doute, puisqu’elle est née en 1982 contre la toile de fond des sévères pénuries de logements enregistrées dans la plupart des pays africains et du besoin urgent pour les gouvernements africains de mettre en commun des ressources pour faire face aux problèmes afférents. Trois ans après sa création, soit en 1985, ses activités opérationnelles ont été lancées et, depuis lors, Shelter-Afrique a construit un solide portefeuille de projets et d’activités, dont la conséquence logique a été l’acquisition d’une vaste expérience opérationnelle.

Habitat : Une urbanisation durable pour l’Afrique

Le Mali choisi pour ses expériences réussies La Conférence qui durera trois jours aura pour thème principal : « Le Foncier dans le contexte de l’urbanisation durable » en Afrique. Selon le ministre du logement des affaires foncières et de l’urbanisme, le choix du Mali pour abriter cette Conférence se justifie amplement. D’une part, notre pays dispose à  présent d’une expérience avérée dans la réalisation des logements sociaux et, d’autre part, son expertise dans la gestion du foncier est reconnue. Pour Mme Gakou Salamata Fofana, les assisses qui honorent le Mali à  plus d’un titre s’inscrivent en droite ligne dans la mise en œuvre du projet de développement économique et Social du président de la république. Rappelant à  cet effet, la tenue en 2009 des Etats généraux du foncier au Mali. Ce lundi, ce sont les experts qui sont en conclave pour préparer les travaux des ministres qui eux dureront deux jours. Pour le ministre du logement, le choix du thème témoigne une fois de plus de l’importance que les ministres Africains en charge du logement et de l’urbanisme attachent à  la question foncière pour mener à  bien leur mission. Il sera donc question, lors des deux jours de travaux prévus, d’explorer comment le foncier peut être mieux pris en compte comme ingrédient majeur de la production de l’habitat décent et de développement urbain. Bien entendu la politique foncière aura une place de choix dans les débats lors de cette assise. Promouvoir les bonnes pratiques pour une urbanisation à  visage humain Cette conférence aura également pour objectif d’échanger les connaissances et les expériences, dans le but de promouvoir un avenir urbain plus efficace et plus durable pour les villes africaines. Cela, à  travers l’intensification de la coopération Sud Sud et la coopération triangulaire, pour atteindre les principaux Objectifs du Millénaire pour le Développement, se rapportant à  « l’urbanisation durable ». l’AMCHUD entend, pour ce faire, promouvoir le partage des informations, les transferts de connaissances, les meilleures pratiques, le dialogue entre les pays africains, et susciter la coopération. Aujourd’hui on estime que plus de 60% de la population urbaine réside dans des bidonvilles, sans sécurité foncière. Cette tendance favorise une urbanisation de la pauvreté dans nos pays et pose de sérieux défis pour la gestion de nos villes. Pour un rappel la première conférence de l’AMCHUD a été organisée par le Gouvernement Sud-Africain à  Durban du 31 janvier au 5 février 2005, la deuxième a eu lieu du 28 au 31 juillet 2008 à  Abuja au Nigeria.

Journée mondiale de l’Habitat : « Meilleure ville, meilleure vie »

A l’instar des autres pays du monde le Mali célèbre la journée internationale de l’habitat. Une occasion pour les acteurs de l’habitat de souligner les cinq mesures stratégiques à  prendre pour améliorer la vie dans les villes. Sur recommandation de la commission de la commission des établissements humains de l’ONU, le premier lundi du mois d’octobre est décrété depuis 1985, journée mondiale de l’habitat. La ville constitue le plus grand héritage de l’humanité Elle est aussi une occasion pour la directrice exécutive adjointe de l’ONU HABITAT et le secrétaire général de la dite organisation d’adresser un message à  la communauté internationale. Il en sera de même pour la ministre du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme. Mme Gakou Salamata Fofana. Selon Inga Bjor Klevby sous secrétaire général de l’ONU et directrice exécutive adjointe en charge d’ONU Habitat « la ville constitue le plus grand héritage de l’humanité et la plus grande réussite de notre civilisation ». Il a ajouté que nous devons continuer d’améliorer nos villes et cela signifie mieux vivre pour les citadins ainsi que pour ceux qui naitront dans un monde qui sera désormais toujours à  prédominance urbaine. Aujourd’hui, la moitié de l’humanité réside dans les villes et les tendances montrent que ce chiffre passera à  deux tiers d’ici deux générations. C’’est pourquoi le thème choisi pour cette journée mondiale de l’Habitat « mieux vivre dans la ville » est si important pour nous tous. Les meilleures villes peuvent contribuer à  atténuer les menaces Quand au secrétaire général de l’ONU Habitat, la journée mondiale de l’habitat offre chaque année l’occasion de réfléchir à  ce qu’il est possible de faire pour améliorer nos villes dans l’intérêt de tous. Avec pour thème « Meilleure ville, meilleure vie », la célébration de cette année met en lumière les mesures et politiques à  même d’améliorer le bien-être du milliard d’êtres humains qui, de par le monde, vivent dans des bidonvilles ou autres logements ne répondant pas aux normes d’habitabilité minimale. « Généralement âgés de moins de 25 ans, les pauvres des villes sont pour la plupart exclus et impuissants et vivent dans des pays en développement. Trop souvent, ils sont condamnés à  vivre une vie o๠n’existent ni droits fondamentaux, ni espoir de recevoir une éducation ou d’obtenir un travail décent. l’eau potable, l’électricité, les services d’assainissement et les soins de santé faisant défaut, ils souffrent de privations qui, trop souvent constituent l’étincelle qui met le feu aux poudres et sont à  l’origine de troubles sociaux. Vulnérables à  l’exploitation et à  la corruption, ils sont en droit d’attendre les villes et la vie décente dont ils ont besoin ». Pauvreté urbaine, pollution Les problèmes posés par la pauvreté urbaine vont de la pollution à  la culture des bandes qui ne sont pas insurmontables. Nombre de villes trouvent des solutions satisfaisantes. Les villes intelligentes reconnaissent l’importance d’une bonne gouvernance, de services urbains de base pour tous et de rues et d’espaces publics o๠femmes et enfants se sentent en sécurité. Elles savent également que de meilleures villes peuvent contribuer à  atténuer des menaces de portée mondiale telles que les changements climatiques en favorisant les économies d’énergie et la durabilité du point de vue de l’environnement. « La création de villes meilleures exige que les à‰tats, les collectivités locales, la société civile et le secteur privé conjuguent leurs efforts et que l’ONU et les organisations apparentées ne ménagent pas les leurs pour les soutenir. En cette Journée mondiale de l’habitat, engageons-nous à  unir nos forces en faveur de villes meilleures offrant à  tous un avenir meilleur ».

Office Malien de l’Habitat : une réalisation de 2 milliards en 2010

C’’est mardi hier que L’Office malien de l’habitat (OMH) a tenu , la 27ème session de son conseil d’administration sous la présidence du ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme, de Mme Gakou Salamata Fofana. Au cours de cette session, les administrateurs on fait le point de l’exécution des taches issues de la précédente session. Il ont aussi examiné et adopté le rapport d’activités et de l’exécution du budget de l’exercice de l’exercice 2009 en recettes et en dépenses au 31 décembre 2009.Le budget a été exécuté en recettes à  hauteur de 109,59%. Enfin, les administrateurs ont fait le point des activités et du budget de l’exercice 2010 en recettes et en dépenses au 30 juin 2010. L’analyse des données de l’exercice 2009 fait ressortir que le budget a été exécuté en recettes à  hauteur de 109,59% . Pour une prévision de recettes de 5 032 573 852 FCFA, les réalisations se sont chiffrées à  5 515 123 630 FCFA. S’agissant des dépenses, les prévisions s’établissaient à  4 898 170 452 FCFA soit 97,33%. Cette performance a été atteinte grâce à  la clairvoyance de tous les administrateurs, avec l’appui constant de la direction de l’office Malin de l’habitat. Au titre de l’exerce 2010, au 30 juin 2010, les recettes de l’OMH sont estimées à  2 682 841 047 FCFA pour une prévision de 27 08 904 645 FCFA milliards . Amélioration du taux de recouvrement Par ailleurs, l’Office enregistre une amélioration constante du taux de recouvrement des mensualités des logements sociaux. Le ministre Mme Gakou Salamata Fofana s’est félicitée du fait que les activités classiques de l’OMH se déroulent normalement. Il s’agit notamment du balisage des futures sites des logements sociaux , en vue de les sécuriser, la poursuite du financement des travaux d’aménagement du collecteur naturel de «Â Diafarana Ko »,la promotion et de la vulgarisation des matériaux locaux de construction à  travers la réalisation de plusieurs centaines de logements dans le cadre du programme gouvernemental, notamment les briques en terre cuite, les briques concassées etc. Mme Gakou Salamata Fofana a ensuite rappelé que la mise en œuvre du contrat avec Foras international investment compagny, portant sur la réalisation de 20 000 logements au Mali.Par conséquent, elle a invité la direction de l’OMH à  s’engager et à  faire une analyse sans complaisance de la situation financière qui est présentée pour approbation.

Habitat : l’immobilier Malien visite la France

C’’est autour du thème :  » la problématique de la participation des Maliens de l’extérieur au développement d’une filière de promotion immobilière au Mali  » que se déroulera du 16 au 18 juillet prochain, le Salon de l’Habitat du Mali à  Paris (France). Se présentant comme une exposition des projets et programmes de logements économiques et sociaux, proposés par l’Etat et les Sociétés de Promotion Immobilière, à  la diaspora malienne de France et de ses pays voisins, le Salon de Montreuil servira de cadre d’échanges, d’une part, entre les acteurs de la filière promotion immobilière et, d’autre part, pour les clients potentiels intéressés par les projets proposés. Initié par le Ministère du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, en partenariat avec l’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali (APIM), le Salon de l’Habitat du Mali à  Paris est une grande première. l’évènement va regrouper au Palais des congrès de Montreuil, tous les acteurs publics et privés de la filière de l’immobilier, qui à  travers des expositions et des conférences, vont dégager les astuces d’une large participation des Maliens de l’extérieur au développement de la filière de promotion immobilière. Ledit Salon intervient deux ans après le celui de l’habitat du Mali au Canada. C’’est à  Montreuil, une des villes abritant la plus forte communauté malienne à  Paris, que les acteurs de la filière de l’immobilier du Mali ont choisi pour abriter le premier Salon de notre pays à  l’hexagone. Les travaux seront placés sous le patronage de la ministre du Logement, des affaires foncières et de l’urbanisme, Mme Gakou Salimata Fofana. Vanter l’immobilier Malien en France Sont attendus à  ce Salon, tous les acteurs publics et privés de la filière : des Agences de Promotion Immobilière, des Banques, des Sociétés d’Assurances, des Producteurs et Distributeurs de matériaux de construction, des Entreprises de Décoration et d’Assainissement. La rencontre se déroulera en deux phases. Une première phase sera consacrée à  des expositions dans les différents stands aménagés pour la circonstance. Dans ces stands, les différents services et sociétés auront à  exposer leurs produits aux visiteurs qui seront des Maliens de la diaspora et des investisseurs étrangers. La seconde phase sera celle des conférences-débats, animées par des spécialistes sur la politique de logements au Mali, le partenariat public – privé et surtout les programmes de logements sociaux, lesquels ont permis à  nombreux Maliens de l’extérieur d’avoir un chez soi. Le premier Salon de l’Habitat du Mali à  Paris procède de la volonté des plus hautes autorités de notre pays de promouvoir une politique de l’habitat et de promotion immobilière, conformément à  la Stratégie Nationale du Logement adoptée par le Gouvernement en 1995. Par ailleurs, le Salon de l’habitat de Paris offrira des perspectives de partenariat public et privé susceptible de conforter les actions entreprises par le Gouvernement pour concrétiser le programme de logements sociaux inscrit dans le Projet de Développement Economique et Social du Président de la République. Notons que ce Salon intervient, quelques semaines seulement, après la participation remarquable du Mali (l’Association des promoteurs immobiliers du Mali, l’Office Malien de l’Habitat, la Direction Nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat) au premier Salon de la construction et de l’Immobilier de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) à  Dakar, en fin juin dernier.

Dioïla se dote d’une vingtaine de logements sociaux

Dans le cadre de sa visite de suivi des chantiers de logements sociaux, la ministre du logement, Mme Gakou Salamata Fofana était dans le cercle de Dioà¯la ce matin pour constater l’avancement des travaux. Les travaux avancent vite Pour cette visite, la ministre était accompagnée de ses proches collaborateurs sous la conduite du directeur régional du domaine de la ville de Koulikoro. Sur le site de Diola, l’état d’avancement du chantier pour les 20 logements sociaux est bon seulement trois mois après le démarrage des travaux. Travaux réalisés par l’entreprise Anna Service. Au terme de sa visite Mme Gakou Salamata Fofana a exprimé sa satisfaction : «Â Je rappelle que ces logements sociaux sont inscrits dans le cadre du programme de développement du président de la république Amadou Toumani Touré. l’Etat d’avancement est satisfaisant par rapport au délai contractuel, je ne peux qu’encourager l’entreprise et lui demander de maintenir la pression pour que le délai soit respecté. Je profite de cette occasion pour informer la population de Dioila de la mise en place de la commission d’attribution des logements ». D’habitude, celle-ci survenait dès le démarrage des travaux de construction. Il a été établi au fil des années que l’intérêt du public ne s’éveille qu’avec la finition des travaux. Ses logement sont bâtis sur une superficie de 400km carrés. b Mme la ministre chez le chef coutumier ] Accueilli dans le vestibule de Monzon Mariko, chef coutumier, Mme Gakou Salamata a remercié le chef du village et sa population. En réponse le chef coutumier a manifesté sa joie avant d’attirer l’attention sur l’état dégradé de leur route. Dioila, village des phacochères Selon le porte parole du chef du village, Dioà¯la signifie «Â village des phacochères » en bambara. «Â Dièla » est le lieu o๠se trouve des phacochères.  Mais avec la prononciation, Dièla a été transformé en Dioà¯la. Le chef coutumier, Monzon Mariko qui est sur le trône, est le 12ème chef depuis que Dioà¯la a été fondée. Les chasseurs sont venus de Bougouni dans la région de Sikasso pour chasser les phacochères. Dioila est l’un des cercles de Koulikoro.

Stell Tech, l’immobilier « pratique » à la Febak 2009

Exposante à  la foire exposition «Â FEBAK » de Bamako (qui vient de prendre fin ce week-end ), la Société Stell Tech, spécialisée dans la confection de maisons démontables, entend implanter ses activités au Mali. Stell Tech est une Société Australienne qui existe dans 4 pays à  travers le monde. A savoir, les Etats-Unis, la Chine, Honk- kong, et l’Australie. Avec sa multitude d’usines dispatchés à  travers le monde notamment en Afrique du sud et au Mozambique, la société a fait des réalisations immenses en Afrique. Singulièrement, elle a réalisé plus de 2000 logements en Afrique du Sud et au Mozambique. Implantation au Mali De nationalité malienne, le responsable de l’initiative a décidé d’apporter l’idée au Mali dans le but d’en faire bénéficier les Maliens. Répondant au nom de Touré Mahamane, le promoteur de cette entreprise est Docteur en énergétique. Avec sa très grande expérience acquise de part le monde, M Touré a décidé de se rendre utile à  son pays en lui faisant bénéficier de cette formule de construction innovante. Ce qui leur a valu d’avoir beaucoup de visites. Ainsi M Touré a décidé d’apporter son expertise au service du Mali, à  travers sa participation à  la foire exposition «Â FEBAK ». Mieux il entend pérenniser son initiative en créant une antenne Stell Tech au Mali. Pour les promoteurs de Stell Tech, cette présence au Mali vise à  attirer vers, les promoteurs immobiliers, les particuliers désireux de se faire des habitats, des Sociétés… «Â Par notre présence au Mali, nous envisageons le développement de ce pays », a indiqué Touré Ibrahim, agent-exposant de Stell Tech. Approché par nos soins, certains visiteurs n’ont pas caché leur satisfaction. Sur l’agenda mis à  disposition des visiteurs du stand, de milliers de personnes intéressées se sont inscrites en laissant leurs contacts. «Â Notre présence à  la FEBAK, C’’est pour non seulement exposer nos produits, mais aussi nous faire des clients et beaucoup de partenaires. Les visiteurs de notre stand nous ont adressé des motions d’encouragement dans le cadre de notre initiative » a indiqué M. Touré. Transfert de technologie Selon M Touré, les services administratifs réfléchissent sur les voies et moyens pouvant amener les Maliens à  s’approprier véritablement cette technologie. C’’est ainsi qu’il est prévu dans les prochains jours, la construction de maisons témoins. « C’’est pour permettre aux gens de venir voir, toucher, comprendre… » En marge de son caractère politique, la FEBAK a été une véritable opportunité d’affaires pour les entreprises. Tous les secteurs y étaient représentés. Cependant, une minorité d’exposants n’a pu tirer son épingle du jeu. C’’est le cas de cette société de produits cosmétiques burkinabé, dont la responsable a juré n’avoir gagné que la moitié de son chiffre d’affaires réalisé lors de la précédente édition. Par contre C’’est une marée humaine qui a déferlé sur le site de la Foire pendant deux semaines. Selon les organisateurs, jamais la FEBAK n’avait autant mobilisé de monde.

« Boom » démographique au Mali : l’AMPPF tire la sonnette d’alarme

Réalisé du 1er au 14 avril 2009, ce chiffre fait réagir l’association Malienne pour la protection, et la promotion de la famille (AMPPF), qui a animé une conférence de presse pour exprimer leur inquiétude ce matin au ministère de la santé à  Koulouba Une population en croissance Le dernier Conseil des ministres informe que la population malienne est répartie dans 2 369 866 ménages. Elle a été multipliée par près de 1,5 depuis 1998, ce qui représente un taux de croissance annuel moyen de 3,6 %. Autre révélation de taille : le Mali compte 7 202 744 hommes et 7 314 432 femmes. Les femmes représentant 50,4 % de la population contre 49,6 % pour les hommes. Toute chose qui provoque l’inquiétude de l’AMPPF, butée à  freiner ou contrôler la population dans le but de donner une vie meilleure à  la famille. Une population jeune avec une santé sexuelle et reproductive Selon les indicateurs clés de la santé au Mali, la population malienne est jeune avec 46% qui ont moins de 15 ans, et seulement 3 % de plus de 65 ans. Par ailleurs 40% des adolescentes de 15- 19 ans sont déjà  mères et contribuent à  la fécondité générale du pays pour 14 %. En effet l’indice synthétique de fécondité (ISF) est de l’ordre de 6,6 enfants en moyenne par femme au niveau national avec un u n pic de entre 15-19 ans. Cela n’est pas sans conséquence dans un pays ou la situation sanitaire et sociale est caractérisée par des niveaux de mortalité élevée aboutissant à  des conséquences très lourdes pour les femmes, les enfants, les adolescents et jeunes à  cause de leur vulnérabilité et l’insuffisance des mesures concrètes prises à  leur endroit. Campagne de planning familial pour renverser la tendance Face à  cette situation, seule la campagne de planning familial peut renverser la tendance afin de permettre à  tout chacun de protéger sa famille soutient le conférencier principal. Le planning familial est l’une des volontés du pouvoir public à  contrôler ce phénomène démographique o๠intervient plusieurs associations et organisations non gouvernementales. l’une des pionnières association à  s’implanter à  l’intérieur du Mali est bien l’AMPPEF. Créée le 3 mars 19972, elle est pionnière en matière de planning familial au Mali. Depuis près d’une trentaine d’année, elle contribue à  améliorer la qualité de la vie de la famille et des individus en milieux rural et urbain. Selon le directeur exécutif de cette association, l’AMPPF a pour mission d’œuvrer à  l’amélioration de conditions de vie des populations à  travers de services de qualité fournis dans les domaines suivants : Il s’agit d’avoir accès aux services de planification familiale, de la prise en charge du VIH/SIDA ,de la maternité sans risque notamment à  travers la prévention et la prise en charge des complications liées aux avortements provoqués, de la réponse aux besoins de adolescents. Quelle stratégie pour le contrôle de la démographie ? Le brillant exposé sur les missions de son associations a suscité des questions de confrères qui se résument ainsi : quelle la stratégie retenue pour la campagne de planning ? Comment vous abordez les ruraux sur le sujet de la sexualité, considéré comme tabou dans notre société ?, N’est pas là  l’échec du planning face à  cette explosion démographique ? Voila autant des questions posées lors de cette conférence. En réponse, Mountaga Touré directeur de l’AMPPF affirment qu’ils ont pu démystifier ce qui était considéré tabou. Il s’agit d’expliquer les méthodes contraceptives à  la population rurale. [i « Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’abnégation que nous parlons de condoms protecteurs » dit-il. Il répond que les communicateurs traditionnels sont impliqués dans la sensibilisation du planning pour porter le message à  la population avant de solliciter l’implication de la presse pour faire face à  ce boom démographique qui prend de l’essor dans notre pays..

Logements sociaux de Bougouni et de Sikasso : bientôt opérationnels

Quelques semaines après sa visite du chantier à  Sebénikoro d’o๠sont réalisés les treize logements des Basketteuses, promesse faite par le président de la république, le ministre du logement et des affaires foncières s’est rendue sur les chantiers de Bougouni et Sikasso jeudi et vendredi dernier. Respectivement 40 logements pour Bougouni et 100 logements pour la ville de Sikasso. Pour cette visite, le ministre accompagné de ses proches collaborateurs a eu droit à  une visite de ces deux chantiers sous la conduite du directeur régional du domaine de la ville de Sikasso. Les travaux bien avancés Sur le site de Bougouni, l’état d’avancement du chantier pour les 40 logements est de 70%. Les travaux de constructions répartis en deux lots sont réalisés par l’entreprise sélectionnée pour un montant global de 413 431 480FCF. Globalement l’état d’avancement du chantier pour les 4 lots à  Sikasso est de 22,32%. Le montant global de ses travaux de constructions des 100 logements à  Sikasso s’élève à  854 225 137 F et devrait être exécuté dans un délai de 180 jours. En tout cas, l’assurance a été donnée au ministre par le représentant de ces entreprises que le délai sera respecté. Le ministre, Mme Gakou Salamata Fofana après avoir sillonné les chantiers a exprimé sa satisfaction face à  l’état d’avancement du chantier. . Elle a rappelé que ces logements s’inscrivent au titre de l’année 2009 dans le programme gouvernemental qui prévoit la construction de 1500 logements. Pour la région de Sikasso, 180 logements doivent être réalisés repartis comme suit : 40 pour Bougouni, 40 à  Koutiala et 100 pour Sikasso ville. 40 logements sociaux à  Bougouni Le taux de recouvrement est à  100 % à  Bougouni et 71% à  Sikasso A cet effet le ministre a félicité les bénéficiaires des logements sociaux à  Bougouni et a invité tous les bénéficiaires de Kayes à  Kidal à  persévérer. Avant de rappeler que le programme des logements sociaux est une chaà®ne de solidarité qui est financée par le contribuable malien. Elle martèle « les premiers bénéficiaires doivent rembourser pour la pérennisation du programme logement. C’’est pourquoi, je demande aux créanciers de se mettre à  jour sinon C’’est le retrait pur et simple.

Journée Mondiale de l’Habitat : Anticiper l’environnement urbain

Un thème d’actualité l’actualité de ce thème est lié à  la dimension des défis urbains qui interpellent la communauté internationale en ce début de 21è siècle. Comme l’a si bien évoqué le Secrétaire Général des Nations-Unies, je cite :  » ces défis incluent la croissance accélérée de nombreuses villes et le déclin de certaines autres, l’expansion économique informelle et le rôle des villes dans le changement climatique ou l’atténuation de ses effets ». Urbanisation Sauvage Ces défis sont la conséquence d’une urbanisation sauvage résultant généralement d’une mauvaise appropriation des outils de planification urbaine par les collectivités territoriales et autres usagers. Le ministre du logement Mme Salimata Gakou, déclare à  l’occasion de cette journée que ce thème revêt pour le Mali un intérêt particulier. [i  » En effet, le débat sur la problématique de l’efficience des outils de la planification urbaine s’ouvre au moment ou notre gouvernement a engagé des actions courageuses pour trouver une solution durable à  l’expansion urbaine anarchique particulièrement à  Bamako et dans certaines capitales régionales » Des phénomènes préoccupants Par ailleurs, d’autres phénomènes préoccupants attirent l’attention de l’opinion nationale et internationale. Il s’agit entre autres de l’émergence de quartiers anarchiques, la spéculation foncière, l’insuffisance de services urbains de base, la dégradation des tissus anciens dans les centre villes, la taudification de l’habitat dans les anciens quartiers des cantres villes Le rôle de la planification urbaine « Face à  ses inégalités, vecteurs de frustration accumulées et de tensions sociales larvées, le gouvernement du Mali a réagi par une approche de planification urbaine basée sur l’implication et la responsabilisation de tous les acteurs. C’’est dans cette perspective que sont élaborés les schémas directeurs d’urbanisme, les plans d’urbanisme sectoriel et les profils urbains des villes » selon la ministre. « Il est important de signaler, en ce qui concerne le Mali que nous avons signé avec Onu Habitat et l’association des municipalités une convention qui permettrait de concrétiser cette politique qui a concerné 19 communes. l’état avancé des préparatifs du 4ème projet urbain du Mali ainsi celui de la tenue des assises des Etats généraux du foncier s’inscrivent dans cette meme perspective L’accès à  la propriété Ce qui veut dire que tous les citadins démunis doivent avoir un meilleur accès à  la propriété et à  la jouissance foncière, à  l’eau et à  l’électricité. Toutes les villes ont besoin aujourd’hui de transports en communs garantis, d’hôpitaux et de tous les autres services urbains de base. C’’est pourquoi la planification devra continuer à  s’adapter de façon à  pouvoir assumer un rôle efficace et nécessaire pour nos villes et façonner positivement l’avenir urbain au Mali. Enfin, la ministre invite toute les bonnes volontés à  soutenir les efforts du gouvernement dans la mise en oeuvre d’une politique de planification urbaine harmonieuse ou l’épanouissement de chaque citoyen sera garanti.

Polémique autour des logements sociaux

Après la 25ème session du conseil d’administration de l’office malien de l’habitat, le directeur de la dite structure a animé un point de presse. Objectif : éclairer les lanternes sur la polémique autour de l’attribution des logements sociaux. Apres la remise des clés de 866 logements de Tabacoro, beaucoup ont crié à  la magouille, à  travers des colonnes de presse ou dans les «grins ». Moussa Baba Diarra, le directeur de l’OMH a saisi cette occasion pour donner des éclaircissements : sur la question de la location de ses logements sociaux, il affirme que « mettre quelqu’un en location dans ces logements sociaux est formellement interdit ». « Nous avons saisi la justice plus de trois fois sans succès pour traduire leees bénéficiaires de ses logements en justice et qui ont mis leur habitat en location. Nous voulons leur retirer ces maisons pour les attribuer à  d’autres locataires, et pour la plupart des cas ,la justice nous répond par un abus de pouvoir. », a déploré le Directeur. Généralement, ce sont les maliens de l’extérieur qui mettent ces maisons en location car ils ne résident pas au pays! En réponse Moussa Baba Diarra souligne que cette situation relève de l’état car le programme de développement économique et social (PDES) prévoit que le malien de l’intérieur, comme de l’extéérieur peut bénéficier de ces logements. Les logements inoccupés ont été tous identifiés par la commission d’attribution. Quels logements pour quels bénéficiaires ? Quant à  la remise récente des clés des 866 logements sociaux aux bénéficiaires, on a reproché à  la commission d’avoir attribué ces logements à  des gens qui ne le méritaient pas.  » On ne peut pas empêcher les gens de manifester leur mécontentement « , a reconnu le directeur de l’OMH. Il y avait plus de 14000 candidats pour 866 logements sociaux, imaginez l’écart, ce qui signifie que 13000 autres personnes ne sont pas satisfaites !  » Nous, on essaie juste de se conformer aux critères d’attribution », ajoute Moussa Baba Diarra. A la question d’une dame et de ses trois enfants ayant chacun bénéficié de ces logements et dont certains journaux se sont fait l’écho, Moussa Baba Diarra répond que « ce cas est une erreur qui a vite été corrigée ». Avoir pris connaissance de cette affaire, la commission a retiré les maisons pour les réattribuer à  d’autres postulants !