Batex-ci : survivre, malgré tout

Depuis 2005, la Batex-ci a été relancée à la place de l’ancienne ITEMA, sise à Korofina dans le site de l’ancienne ITEMA. Elle emploie plus de 432 employés et forme des jeunes enfin de leur insérer au-delà de six mois. Elle est spécialisée dans la fabrication des fils et des tissus, explique Alioune Badara Diawara, administrateur général délégué de la Batex-ci depuis douze ans. L’usine Batex-ci dispose d’une unité de filature, d’une unité d’impression et d’une unité de filature. Elle produit du fils, de la toile creton, et du tissu imprimé. Parmi ces produits, le produit phare est le fils. « Notre fils est vendu à 100% à l’export et il est vendu avant la fin de la production », poursuit-il. Par contre les tissus sont des produits réservés uniquement aux évènements sur commande aux niveaux local et africain. Une bonne marge des tissus imprimés était destinée aux partis politiques, cela a été interdit par les autorités. « Nous avons perdu un bonne partie de notre chiffre d’affaires », déplore l’administrateur Diawara. « En plus de cette décision, cette année, une grosse commande locale nous a échappé : le groupe Ançardine est parti en Chine pour produire son tissu », a-t-il ajouté.

Des produits exportés

En dehors du Mali, ces produits sont vendus dans plusieurs pays en Afrique tel que Gabon, Angola, Sénégal, etc. La Société est confrontée aux problèmes de la cherté de l’électricité et le manque de matières premières. Batex-ci se bat pour maintenir l’emploi de ses 432 salariés, dont de nombreux jeunes. La société a en effet mis en place un système pour permettre l’insertion rapide et efficace de quelques jeunes non diplômés. Elle offre un stage professionnel à ces derniers qui seront recrutent au-delà de six mois. « Nous formons des jeunes et nous voulons qu’ils soient valables enfin de faciliter leur insertion sociale ».