Mali – Athlétisme: Fodé Sissoko, la tête aux Jeux olympiques

Valeur sûre de l’athlétisme malien, le sprinteur Fodé Sissoko veut franchir un palier et défier les meilleurs lors des prochains Jeux olympiques.

« Citius, Altius, Fortius ». Il en a fait sienne la devise des Jeux olympiques. Le sprinteur malien Fodé Sissoko veut aller plus vite, être plus fort et viser plus haut. Ce n’est pas de trop en cette période de pandémie qui impacte énormément les sportifs dans leur préparation. Sur Fodé reposent les espoirs d’une participation aux disciplines reines du sprint mais aussi d’une jolie prestation.

Le jeune athlète a été champion du Mali sur 100, 200 et 400 m. « Il est notre meilleure chance », assure Sangaré Aminata Keita, Présidente de la Fédération malienne d’athlétisme. Pour cela, il faudra valider le minimum des JO pour le 200 mètres, 20,24 secondes. Le meilleur chrono de Fodé est de 20,52 secondes (record du Mali). Le confinement de mars l’a stoppé dans son élan. « Nous nous entraînions à domicile et quelques fois nous faisions des petites foulées à l’extérieur, mais nous n’avions pas le droit de dépasser 5 km », raconte t-il.

Après le déconfinement, celui qui en 2019 avait égalé la meilleure performance française sur 400 m s’entraîne dur, en prévision notamment des Championnats du monde en salle, finalement reportés à 2023. Entre temps, un nouveau confinement, moins restrictif, a été imposé. Les dérogations accordées aux sportifs de haut niveau profitent à l’athlète de 24 ans. Au lieu de quatre séances d’entrainement par semaine, Fodé en effectue six avec son entraîneur, sous des températures très basses.

La volonté de participer aux JO lui permet de « sortir s’entraîner sous 2°C ». Les séances de vitesse sont remplacées par de la musculation. « Je ne peux pas faire de la vitesse sous 2°C, je prendrais le risque de me blesser ». Les salles couvertes ont été fermées par la municipalité lilloise, mais une solution devrait être trouvée d’ici janvier, lui a-t-on assuré. Le premier mois de 2021 est espéré pour un stage en Espagne, complété par un autre à même endroit ou à Agadir, au Maroc. « Tout ceci dépendra de l’évolution de la pandémie », déclare-t-il, lucide. Même si il se passerait bien de cette expectative, Fodé Sissoko avance vers son objectif, participer aux Jeux olympiques de Tokyo.

Boubacar Sidiki Haidara

JO 2016 : Ismael Coulibaly, espoir d’une première médaille pour le Mali

À 25 ans, Ismael Coulibaly est l’un des jeunes sportifs les plus titrés du Mali, deux fois champions du monde de Taekwondo, en 2011 et 2015, défendra les couleurs du drapeau malien lors des jeux olympiques de Rio.

Ismael Coulibaly est née le 20 novembre 1991 au Mali. Sur ses photos, le champion affiche toujours un sourire captivant derrière lequel se cache une graine de champion. Habitué des compétitions internationales depuis son jeune âge, le taekwondiste Ismael Coulibaly défendra les couleurs du Mali aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Champion d’Afrique en titre, Ismaël Coulibaly est aujourd’hui l’unique sportif malien qui représentera le Mali lors des Jeux Olympiques de Rio 2016. Selon plusieurs observateurs maliens et étrangers, le Ismael Coulibaly pourrait être le premier sportif qui offrira une médaille olympique au Mali. « C’est lui l’espoir du Mali aux JO de Rio 2016 », reconnait le colonel Major Issa Diallo, chef de mission du Mali à cette grande messe du sport mondial. Résidant en France où il combine étude et entrainement grâce à sa bourse Olympique, Ismael Coulibaly passe toujours ses vacances au Mali.

Enfant, Ismael Coulibaly a su très vite conquérir une place sur la scène du Taekwondo africain.  Récemment, il vient de remporter, courant avril, la médaille d’or à l’open international d’Allemagne. « C’est l’un des athlètes maliens qui a dépassé le minima Olympique », explique-t-on au niveau de la Fédération Malienne de Taekwondo. On rappelle que le minima Olympique est le niveau minimum imposé à tout athlète souhaitant participer aux JO. Ainsi donc, un athlète peut être plusieurs fois champions du monde mais peut durant toute sa carrière ne pas être un champion olympique, tel est le cas du champion de Taekwondo, Daba Keïta. Alors même que les JO débutent le 5 août prochain, Ismael Coulibaly a la lourde responsabilité de porter sur ses épaules les espoirs de médaille aux J.O de toute une nation. La tâche est certes difficile, mais elle reste tout de même à la portée de cet athlète dont la puissance s’affirme au fil des compétitions.

Le long chemin vers Rio 2016

Les Jeux Olympiques (JO) de Rio 2016 prévus du 5 au 21 août 2016 s’approchent à  grands pas. Les rounds de qualification sont en cours et les athlètes maliens y participent dans plusieurs disciplines. En escrime et en judo, nos représentants se battent depuis cette semaine, respectivement en Tunisie et en Algérie, afin de s’offrir des places pour ce grand rendez-vous mondial. Whabou Zoromé, président de la Fédération malienne d’escrime, aux côtés des sept athlètes maliens pour ce championnat d’Afrique couplé aux éliminatoires des JO, est confiant : « nous allons tirer notre épingle du jeu et permettre aux athlètes de participer à  la rencontre de Rio ». l’enjeu est de taille pour les escrimeurs qui ont des chances. « à€ condition de se montrer plus agressifs », affirme le président Zoromé. D’autant que les chances du Mali dans les autres disciplines vont en diminuant. Déjà , sont rayés de la liste le handball, le volleyball et le cyclisme. Le grand absent sera également le football, alors que la dernière participation du 11 national aux JO remonte à  Athènes 2004. Espoirs individuels Selon un responsable sportif malien, le Comité national olympique (CNOS) doit améliorer les conditions de formation, afin de « donner la chance à  nos athlètes locaux d’évoluer au niveau international ». Former un athlète, le doter de matériel adéquat et le faire participer aux compétitions nationales, comme internationales, nécessitent des fonds que bien des fédérations sont loin de détenir, même si les encadreurs reconnaissent que des efforts sont faits pour soutenir les plus méritants. Pour Amadou Togola, président de la Fédération de cyclisme, C’’est pourtant bien aux fédérations de créer les conditions idoines pour les athlètes car « la qualification n’appartient pas au CNOS ». Et force est de constater que la grande majorité des sportifs maliens qui seront présents à  Rio 2016 évoluent à  l’extérieur du Mali. On peut notamment citer le boxeur Mohamed Diaby et le taekwondo Ismaà«l Coulibaly, tous les deux résidant en France.

JO 2012: « Les folles dépenses des Jeux olympiques anglais »

Dans l’édition du mois d’août 2012, le mensuel Capital jette un regard sur les 25èmes olympiades des temps modernes qui s’achèvent ce dimanche en Grande Bretagne. Le magazine de presse économique français indique que pendant les trois semaines de réjouissances sportives, l’argent a coulé à  flots. Par exemple, pour l’organisation des JO, la Grande Bretagne a dépensé 14 milliards d’euros (environ 9 178 milliards de F cfa). Les Britanniques sont néanmoins loin des Chinois en matière des dépenses orchestrées par l’organisation des JO, avec 32 milliards d’euros. «Mais cela ne signifie pas que les organisateurs britanniques ne font pas les choses à  moitié. Les seules cérémonies d’ouverture et de clôture reviendront à  50 millions d’Euros chacune! Pour le Royaume-Unis surendetté, désormais en récession, les lendemains risquent d’être difficiles… », écrit Eric Wattez. Selon le magazine Capital qui cite une source de Comité international olympique, cette structure a vu ses ressources exploser. Les droits télé notamment sont passées entre 1993-1996 de un milliard d’euro à  3,1 milliards d’euros en 2009-2012. Les recettes des sponsors internationaux sont également en hausse, entre 1993-1996 et 2009-2012, elles sont passées de 223 millions de F Cfa à  765 milliards. Pour ces jeux Olympiques anglais, tout est dans la démesure : Jusqu’à  2490 euros pour un billet de la cérémonie d’ouverture, marathon 62 euros, finale de tennis de table 165 euros, finale de handball et de judo 156 euros, finale de cyclisme sur piste 405 euros, finale d’athlétisme 904 euros. Pour le confort des 10 500 athlètes, 40 000 militaires et 24 000 agents de sécurité ont été mobilisés. 70 000 volontaires facilitent également le travail des nombreux invités et spectateurs. 21 000 journalistes et représentants des médias ont été accrédités pour la couverture de l’événement. Pour l’ensemble des compétitions, 3000 arbitres et 5800 officiels ont fait le déplacement de Londres. Le comité d’organisation britannique emploie 6000 salariés et 1000 agents diplomatiques ont été appelés en renfort. Par ailleurs, pour les transports, l’accueil, les boutiques, la maintenance … l’on a fait appel à  70 000 employés d’entreprises contractantes. Et les sportifs dans tout ça ? En France, une médaille en or est primée à  50 000 euros, l’argent à  30 000 euros et le bronze à  13 000 euros. En fin, selon toujours Capital, Adidas « est le vrai gagnant des JO ». Pour sponsoriser les Jeux de Londres, la firme allemande a investi 100 millions d’euros (environ 65 milliards de F Cfa). Une occasion en or pour la marque aux trois bandes de ravir la vedette au leader, Nike.

Rahamatou Dramé, larmes et frustation!

Même si elle ne nourrissait pas l’espoir d’un podium olympique pour le moment, Rahamatou Dramé voulait réaliser quelque chose de fantastique pour rehausser l’image du Mali aux Jeux Olympiques, «Londres 2012» (Royaume Uni). Hélas, elle a été victime de cette farouche détermination car disqualifiée dans sa série pour un faux-départ. Et depuis, le porte-drapeau du Mali à  Londres est inconsolable, malgré le soutien de l’ensemble de la délégation malienne dans cette frustrante épreuve. Dans cette première série du premier tour des 100m haies (dames) avec) dans laquelle Rahamatou Dramé avait comme adversaire Tiffany Porter (Grande Bretagne), Rosvitha Okou (Côte d’Ivoire), Ayako Kimura (Japon), Marina Tomic (Slovénie), Jessica Zelinka (Canada), Anne Zagre (Belgique) et Alina Talay (Biélorussie). Avec 12.21 affichées au tableau des performances, Rahamatou était moins attendue que les trois dernières athlètes citées. N’empêche, elle était déterminée à  faire mieux que ce temps en se hissant au second tour. Une grande détermination que l’on lisait sur son visage dans le starting-block. Visiblement, elle piaffait d’impatience de rivaliser avec les autres ! Hélas, cette première expérience olympique a tourné court pour cette ambitieuse athlète disqualifiée à  la suite d’un faux-départ. En quelques fractions de secondes, son rêve d’en découdre avec ses adversaires pour rehausser l’image du Mali à  ces jeux de la 30e olympiade s’est effondré. Disqualifiée, Rahamatou Dramé n’a donc plus eu l’opportunité de se mesurer aux meilleures du monde dans cette épreuve des 100m haies. On imagine alors la colère et la frustration de cette fille courtoise et très motivée à  défendre les couleurs du Mali. «Cela doit être très pénible pour Rahamatou. J’imagine sa déception et sa frustration tellement elle était déterminée à  prouver son talent et à  réaliser quelque chose d’inoubliable pour le Mali», souligne une sportive française qui l’admire beaucoup. Mais, elle a aussitôt bénéficié des encouragements et du soutien de l’ensemble de la délégation malienne pour la consoler. Inconsolable Naturellement que Rahamatou est inconsolable. Mais, comme le soulignait un confrère britannique, les faux-départs arrivent généralement aux «grands athlètes». Ce n’est pas Usain Bolt (nouveau roi du sprint mondial à  Londres) qui le démentira après son amère expérience aux derniers championnats du monde au Japon. A 27 ans (elle est née un 1er avril 1985), Rahamatou a encore du temps pour prouver son immense talent. Quant à  Moussa Camara (1.46.38), il est entré en compétition dans la cinquième série du premier tour des 800m. Le sociétaire du centre d’entrainement de Nairobi (Kenya) avait comme adversaire Kevin Lopez (Espagne), Hamada Mohamed, (Egypte), Edgar Cortez (Nicaragua), Masato Yokota (Japon), Taoufik Makhloufi (Algérie), Sajad Moradi (Iran) et Michaà«l Rimmer (Royaume Uni). Au niveau de performances affichées, il ne pouvait rivaliser qu’avec le Nicaraguayen. Au finish, il n’a devancé que ce dernier et l’Algérien dans une série remportée par l’Egyptien Hamada Mohamed avec 1.48.05 contre 1.51.36 à  Moussa Camara qui a couru en dessous de sa performance habituelle. Pour le Mali, ne reste que Daba Modibo Kéita en lice dans le taekwondo (+80kg) le 11 août 2012. Moussa Bolly Depuis Londres

JO : Bolt pulvérise le 100m et remporte l’or olympique

Le Jamaà¯cain Usain Bolt a conservé son titre de champion olympique du 100 m en remportant la finale en 9 sec 63, pour devenir le deuxième athlète de l’histoire à  conserver son titre sur la distance-reine après l’Américain Carl Lewis, dimanche à  Londres. Il était attendu, Usain Bolt l’a fait. Comme Carl Lewis avant lui, le Jamaà¯cain a conservé son titre de champion olympique du 100 m en remportant la finale en 9 sec 63. Il a devancé en finale son compatriote Yohan Blake, champion du monde 2011, deuxième en 9.75 et l’Américain Justin Gatlin 9.79. Le deuxième temps de l’histoire Bolt a réussi là  le deuxième chrono de l’histoire du 100 m, à  six centièmes de son record du monde (9.58) établi en finale des Mondiaux de Berlin, en 2009. Le géant jamaà¯cain (1,95 pour 94 kilos) a assuré son départ pour ne pas répéter son incroyable raté de Daegu. A la mi-course, la fusée du sprint avait déjà  rattrapé ses adversaires. Il a même essayé de battre son record du monde en cassant son buste sur la ligne d’arrivée. Le Jamaà¯cain Yohan Blake, champion du monde 2011, a pris la 2e place en 9.75 devant l’Américain Justin Gatlin 9.79 (vent: +1,5 m/s).

JO : le miracle n’a pas eu lieu pour Oumar Koné

Le miracle n’a pas eu lieu. Jeudi 2 août, le grand espoir du judo malien, Oumar Koné, a été battu par le Brésilien Correa aux Jeux Olympiques de Londres 2012. Engagé dans la compétition dans la catégorie des moins de 100 Kg, le Malien n’a pas été écrasé par son adversaire mais a été éliminé suite à  une accumulation de pénalités pour cause de «Â manque de combativité ». Malgré les conseils de son compatriote Bourama Mariko, ancien international judoka présent aux J.O d’Athènes en 2004, le Bamakoi ne 27 ans n’a pas réussi à  inverser la tendance. Extrêmement prudent face à  un adversaire qu’il connaissait mal, Oumar Koné a eu du mal à  trouver ses marques sur le tatami «Â Excel » o๠se déroulent les compétitions de combats, au sein du Parc Olympique de Londres. Avec cette défaite Oumar Koné s’ajoute à  liste des athlètes maliens déjà  éliminés. Daba, notre ultime espoir ? Le salut pourrait désormais venir du double champion du monde de taekwondo, Daba Modibo Kéita. Daba Modibo Kéita est sans doute le plus attendu par ses compatriotes. Et quand on sait que l’ athlète a effectué toute sa préparation dans un centre spécialisé aux Etats-Unis, l’espoir est peut être permis pour le Mali de décrocher sa première médaille olympique à  Londres. Tout comme la sprinteuse Rahmatou Keita est attendue sur le 100m.

JO 2012atation  :  Mamadou Soumaré éliminé

Le Mali a débuté les Jeux Olympiques «Londres 2012» ce matin (31 juillet 2012) par la natation avec Mamadou Soumaré (100m nage livre). Même si ce dernier a dominé sa série, il est malheureusement éliminé par son temps (58′).   Dans sa série, il a dominé Binobagira Béni Bertrand (Burundi), Husam Ahmed (Moldavie) et Ghadiyali (Tanzanie). Il faut souligner que Soumaré s’est préparé à  Havres (France) de février 2012 à  son arrivée au Village Olympique, dans la deuxième quinzaine du mois de juillet. Quant à  la nageuse Fatoumata Samassékou, elle entre en compétition le 3 août 2012 dans l’épreuve de 50m nage libre. C’’est le judo qui entre en danse la veille avec Oumar Koné.

JO 2012 : le Mali fait son entrée dans la compétition

Même si certaines disciplines sportives (foot féminin et masculin) ont débuté avant la cérémonie officielle d’ouverture du 27 juillet, les compétitions des J.O «Londres 2012» ont réellement débuté le 28 juillet. Le Mali entre dans la danse ce mardi avec la natation. Mamadou Soumaré et Fatoumata Samassékou défendront les couleurs du Mali. En effet, C’’est le nageur Mamadou Soumaré qui ouvrira le bal le 31 juillet 2012 (à  9h T.U) dans la catégorie 100 m «nagelibre» . Quant à  sa coéquipière Fatoumata Samassékou (50 m nage libre), elle plongera dans le bassin le 03 août à  10h05 (T.U). Né à  kaolack (sénégal), ce jeune malien a des atouts certes. Mais la dimension très compétitive qui caractérise les JO, sera l’occasion de jauger son jeune talent. Spécialiste de la nage libre, Mamadou Soumaré a participé en 2011 au Championnat du monde après avoir remporté plusieurs titres au championnat national de la discipline. A noter qu’au niveau de l’athlétisme, Moussa Camara débute le 6 août (9h50) sur les 800 m hommes. Le porte-drapeau du Mali à  ces jeux londoniens, Rahamatou Dramé, débute sa compétition (110 m haies) le même jour, aux environs de 10h05. En judo, les couleurs nationales seront défendues par Oumar Koné (-100 Kg) dont les éliminatoires débutent le 2 août 2012 à  8h30 (T.U). Les finales sont prévues le même jour, dans l’après-midi. Daba, roi du taekwondo C’’est le taekwondo qui va en compétir en dernier lieu pour le Mali avec le double champion du monde, Daba Modibo Kéita (+80 Kg). Arrivé à  Londres le 26 juillet 2012, après une longue et «rigoureuse» préparation aux Etats-Unis, ce colosse débute les éliminatoires le 11 août 2012. Et tout un peuple espère le retrouver en finale dans l’après-midi du même jour. Même s’il ne s’est pas qualifié sur le tatami (il est invité comme tous nos représentants à  ces jeux. Daba Modibo Keita suscite un grand espoir dans la délégation malienne à  Londres. Et son entourage est confiant.

JO de Londres : quelles chances pour les athlètes maliens ?

Le coup d’envoi des 33è Jeux Olympiques modernes sera donné aujourd’hui à  Londres. Malgré la crise qu’il traverse, le Mali sera présent à  ce rendez-vous sportif incontournable. Le pays sera représenté par six athlètes qui défendront les couleurs maliennes dans quatre disciplines. Si Daba Modibo Keita participera aux épreuves de taekwondo, son concitoyen Oumar Koné essaiera de remporter une médaille au judo. Quant à  Rahmatou Dramé, le porte drapeau de la délégation malienne lors de la cérémonie d’ouverture, elle courra le 100m. Moussa Camara défendra les couleurs nationales lors du 800m. Enfin, en natation, ce sont Mamadou Soumaré et Fatoumata Samassékou qui représenteront le pays à  Londres. Daba Modibo, l’espoir de médaille A ces jeux de Londres, les chances de médailles des athlètes maliens sont très minces. Le salut pourrait peut être reposer, sur les épaules du double champion du monde de taekwondo, Daba Modibo Kéita. Daba Modibo Kéita est sans doute le plus attendu par ses compatriotes. Et quand on sait que l’ athlète a effectué toute sa préparation dans un centre spécialisé aux Etats-Unis, l’espoir est peut être permis pour le Mali de décrocher sa première médaille olympique à  Londres. Contraint à  l’abandon aux J.O. de Pékin (blessure) en 2008 alors qu’il faisait figure d’intouchable, le double champion du monde des poids lourds (2007-2009), fort de ses 31 ans, le champion du Mali a remporté la médaille d’or dans la catégorie des plus de 84 Kg, lors des 18e Championnats du monde masculin de taekwondo, organisés en 2007 à  Pékin. Une médaille qu’il a conservée dans la catégorie des plus de 87 Kg, lors des 19e Championnats du monde masculin de taekwondo, organisés à  Copenhague en 2009. Le double champion du monde des poids lourds (2007-2009) n’aura droit à  aucune excuse en cas d’échec cette année », commente-t-on dans les grains et milieux sportifs à  Bamako. Pour lui, « Daba Modibo Kéita doit une revanche au public malien. Gros effort ddonc u côté du gouvernement malien, qui a consenti à  travers le ministère des Sports, d’énormes sacrifices financiers pour permettre au Mali d’être présent à  ce prestigieux rendez-vous sportif et olympique. «Â Ce sera une opportunité d’acquérir surtout de l’expérience dans leur carrière. Nous ne misons donc pas forcément sur une médaille », précise le président du Comité national olympique du Mali (Cnosm) Habib Cissoko. Diaby, la chance en moins… Le Mali n’a finalement pas envoyé de boxeur à  Londres. Le préposé Mohamed Diaby de 69 kg a été disqualifié après avoir été contrôlé positif à  un test anti-dopage à  Casablanca. Quand bien même le jeune boxeur de 28 ans, s’était péniblement qualifié pour le rendez-vous mondial. Une première pour le Mali dans cette discipline. Diaby ne boxera donc pas aux JO dans la catégorie welter. Une chance de moins pour le Mali. Gageons que la présence des 31 membres de la délégation malienne à  Londres augurera une bonne issue pour le pays.

Rahamatou, notre porte-étendard aux JO

Sept athlètes représenteront le Mali aux J. O. de Londres. Ils évolueront dans différents disciplines telle le Taekwondo, l’Athlétisme, la Natation. Au nombre des sept mousquetaires, Rahamatou Dramé. La jeune sprinteuse est sans doute l’une des plus attendus par le public malien. Elle s’est révélée au grand public en 2001 en remportant le titre de championne de France du 100m/haies en salle cadettes avant de rejoindre la sélection malienne lors des derniers Championnats d’Afrique qui s’étaient déroulés au Bénin (juin). « C’’est ma première expérience africaine, je pense que les choses ne sont pas mal passées pour moi » avait elle déclaré à  l’issue de cette compétition. Détentrice du record national à  14 »55 Evoluant au sein de l’élite française (juniors puis espoirs), Rahamatou Dramé, 1,68m pour 55kg, est née le 1er avril 1985 à  Meulan en France. La franco malienne n’a pratiquement raté aucun grand rendez-vous. Elle est créditée d’un chrono de 13‘’82 aux Lifa, soit sous les minimas pour les championnats d’Europe. Une participation couronnée de succès pour Rahamatou qui a établi un nouveau record national au 100m/haies en réalisant un chrono de 14 »55 (l’ancien record était détenu par Maà¯mouna Bagayoko, 14 »9O). « Je dois oublier le championnat d’Afrique et me concentrer sur les jeux Olympiques. Désormais, je vais me consacrer à  ça et J’espère que ça marchera à  Londres », explique Rahamatou. Son entraà®neur, Jean-Philippe Guillot reste confiant et pense que la franco malienne peut être l’une des révélations des J. O. de Londres. « Elle a marqué des points, mais elle a aussi énormément progressé en misant sur sa taille longiligne. Avant, C’’était propre mais elle manquait d’engagement sur les haies. Maintenant, elle a acquis une nouvelle agressivité qui rend les chronos beaucoup plus efficaces. Et elle est davantage capable d’enchaà®ner les courses, séries, demi-finales et finale. De par sa morphologie, elle ne devrait pas être limitée dans le temps », indique le technicien. Même si pour le Comité national olympique et sportif, le plus important C’’est de participer, Rahamatou et ses camarades n’entendent certainement pas aller faire de la figuration à  Londres.

Six athlètes maliens aux Jeux Olympiques de Londres

Six athlètes vont défendre les couleurs du Mali à  Londres. Il s’agit de Daba Modibo Kéita (taekwondo), Oumar Koné (judo), Rahamatou Dramé et Moussa Camara (athlétisme), Mamadou A. Soumaré et Fatoumata Samassékou (natation). Et c’ est Rahamatou Dramé qui sera le porte-drapeau de la délégation malienne lors de la cérémonie d’ ouverture prévue vendredi prochain. Parmi les six représentants du Mali, Daba Modibo Kéita est sans doute le plus attendu par ses compatriotes. Contraint à  l’ abandon aux J.O. de Pékin (blessure) alors qu’ il faisait figure d’ intouchable, le double champion du monde des poids lourds (2007-2009) « n’ aura droit à  aucune excuse en cas d’échec cette année », pense un journaliste sportif malien. Pour lui, « Daba Modibo Kéita doit une revanche aux supporters. Et quand on sait que l’ athlète a effectué toute sa préparation dans un centre spécialisé aux Etats-Unis, on peut dire que tous les espoirs sont permis pour notre pays de décrocher sa première médaille olympique à  Londres ». Mais, du côté des officiels, on est très modeste. « Beaucoup de gens pensaient que le Mali allait être absent à  Londres à  cause de la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans notre pays depuis le début de l’ année. Nous serons bel et bien présents à  Londres et notre objectif est de prouver au monde que malgré les difficultés, notre pays reste débout », précise le président du CNOSM, M. Habib Sissoko. Gros effort du côté du gouvernement malien, qui a consenti à  travers le ministère des Sports, a consenti un énorme sacrifice financier pour permettre au Mali d’ être présent à  ce prestigieux rendez-vous sportif et olympique. Ce sera une opportunité d’ acquérir surtout de l’ expérience dans leur carrière. Nous ne misons donc pas forcément sur une médaille », précise-t-il. A défaut des médailles, le ministère des Sports attend « un comportement exemplaire » de la part de ses représentants. « Le monde entier a le regard braqué sur le Mali depuis quelques mois. Nous serons donc suivis de près partout ou nous serons. Il faut alors que les Maliens fassent preuve de bonne tenue, de la retenue et d’ un comportement exemplaire partout o๠ils vont. Nous demandons donc aux athlètes d’ être de dignes ambassadeurs de leur pays, de bien se comporter pour renvoyer une image positive du Mali au monde », souhaite un conseiller technique du ministère des Sports qui a requis l’ anonymat.

Jeux Olympiques : Nantenin Keita en attraction

Elle est albinos comme son père et en raison d’une déficience visuelle liée à  ce trait génétique, elle exerce son activité sportive dans la catégorie paralympique. Nantenin a été championne du monde du 400 m malvoyant en 2006, médaille de bronze sur 400 m aux Jeux paralympiques d’été de 2008 (et détentrice du nouveau record de France correspondant). Les Jeux paralympiques d’été de 2012 se dérouleront à  Londres du 29 août au 9 septembre 2012.

JO 2012 : un pari pour l’athlétisme malien

A quelques jours des jeux Olympiques qui doivent voir la participation d’athlètes maliens, les anciens de la discipline ne décolèrent pas. En cause, la contreperformance des représentants du Mali, liée à  la gestion de la Fédération malienne d’athlétisme «Â FMA). Manque de compétitions, difficultés budgétaires, problèmes de communication. A la différence du football, du basketball, qui bénéficient de l’accompagnement du public, l’athlétisme est laissé pour compte : «Â La fédération n’encourage pas. Elle manque d’initiatives pour permettre l’éclosion de jeunes talents mais aussi gérer ceux qui sont déjà  là  », s’indigne Moussa Drame, athlète malien, frustré et non retenu pour les JO. Reste que quelques un participeront aux JO en espérant décrocher une médaille chez sa Majesté. Manque d’encadrement des athlètes Pour ce sexagénaire, fan de la discipline, le fédération a enregistré des centaines d’athlètes depuis l’avènement de la discipline dans les années 1950. « Faute d’encadrement adéquat, beaucoup se sont reconvertis dans autre chose ». Kadiatou Camara dite « La », ancienne internationale du Mali, n’y va pas avec le dos de la cuillère. Ancien sociétaire du l’Union sportive des forces armées (Usfas), « La » a mis fin a sa carrière sportive pour rejoindre son mari au Burkina Faso. Pour avoir porté les couleurs du Mali lors de compétitions internationales, elle s’estime mieux placée pour décrire les problèmes de la discipline mal aimée du public malien. « Il ne nous apporte pas son accompagnement, surtout les journalistes ». «Les journalistes non plus, ne sont pas sollicités pour la couverture du championnat national d’athlétisme, à  cause de la faible médiatisation de cette discipline », explique Siriman Doumbia, journaliste sportif. « C’’est plutôt au journaliste d’aller chercher l’information ! », rétorque un membre de fédération Coté fédération, on évoque le faible budget. Selon une source proche du département des sports, le budget annuel alloué à  cette discipline avoisine le 1 million de F CFA (pour l’ensemble des ligues régionales du Mali). Une somme dérisoire. Responsable à  la communication, Diakité estime que l’instance dirigeante fait de son mieux, en dépit des moyens qui lui sont donnés. Les JO seront-ils une chance pour la discipline de sortir de l’ombre ?

Londres 2012 : Mohamed Diaby relève le défi

Mohamed Diaby portera les couleurs du Mali piur les Jeux Olympiques de Londres. La compétition qui s’ouvre dans un mois regroupera des milliers d’athlètes venus du monde entier. Le jeune boxeur a obtenu son ticket en battant le favori de sa catégorie le Ghanéen Yannick Mitoumba 16 touches à  8 au premier tour avant de mettre K.-O. le Gabonais Azumah Mohammed dans la deuxième reprise. Il rejoint trois autres compétiteurs pour former le quatuor qui représentera l’Afrique. Agréable surprise Il y a cru jusqu’au bout. Même les dirigeants ne sont pas revenus de l’exploit réalisé par Mohamed, totalement inconnu en boxe. Derrière le rêve réalisé par ce gamin, véritable prodige du ring, ce sont des années de galère, d’investissement personnel. Mohamed a en effet financé lui-même ses déplacements au Mali, soutenu par son coach et mentor Zouahoui Adam. Ce dernier, heureux, a qualifié cette victoire de plus grand moment de sa carrière en tant qu’entraà®neur de Mohamed. Sa sœur Aà¯dara Diaby Madioula qui est également son manager a toujours soutenu l’ambition du jeune homme net se bat pour qu’il la carrière qu’il mérite. Jointe par téléphone, cette dernière ne cache pas sa fierté. «C’’est extraordinaire, il s’est surpassé pour être à  un niveau o๠personne ne l’attendait ! La preuve en est qu’il bat au 1er combat le ghanéen favori. Sa force est son mental. C’’est royal de voir son petit frère réussir aussi bien dans le domaine qu’il affectionne depuis tout petit en alliant un bon niveau d’étude et une belle carrière de sportif». A travers cette qualification Mohamed DIABY donne une véritable leçon de courage, d’abnégation à  tous les sceptiques mettant en doute la richesse des quartiers populaires si souvent décriés

JO 2020 : Le rêve sud-Africain en marche !

Après la bonne organisation de la coupe du monde de football, la première à  avoir lieu sur le continent, les autorités de Pretoria ont annoncé mardi qu’ils avaient l’intention d’amener les J.O pour la première fois sur le continent africain en 2020. En route pour les JO 2020 Le pays organisateur du Mondial souhaite maintenant poser sa candidature pour l’organisation des Jeux olympiques d’été en 2020. C’est ce qu’a annoncé le Comité olympique d’Afrique du Sud mardi. Le chef de la direction du Comité olympique, Tubby Reddy, a invité les villes désireuses de devenir terre d’accueil à  se manifester le plus rapidement possible. Durban, Le Cap et Johannesburg sont les villes considérées comme les plus aptes à  postuler. Il s’agira de la deuxième fois que l’Afrique du Sud présentera sa candidature pour les Jeux. Le Cap a terminé troisième au scrutin pour l’organisation des JO de 2004, derrière Athènes, qui avait été élue, et Rome Cette annonce survient deux jours après la tenue de la finale du Mondial de foot à  Johannesburg qui avait été saluée de manière retentissante à  travers le monde la manière. Grâce au Mondial, l’Afrique du Sud a prouvé sa capacité à  accueillir un événement sportif d’envergure internationale. La Coupe du monde de football s’est déroulée de façon presque irréprochable sur le plan de la logistique. Durban, ville d’accueil Ainsi Durban, la troisième ville la plus importante en Afrique du Sud, aura l’occasion d’impressionner les dirigeants du mouvement olympique lorsqu’elle accueillera la 123e session du CIO en juillet 2011. C’est à  cette occasion que l’identité de la ville-hôte des Jeux d’hiver de 2018 sera annoncée. Le président du CIO, Jacques Rogge, qui a rencontré Zuma en Afrique du Sud au cours du week-end, a déjà  déclaré par le passé que son organisation verrait une candidature sud-africaine d’un bon oeil. Rogge a assisté à  la finale de la Coupe du monde de foot, dimanche à  Soccer City, et loué la façon dont le pays a organisé le tournoi. «Dès le début, quand l’Afrique du Sud a été nommé hôte de la Coupe du monde, nous savions tous que le pays serait en mesure d’organiser le tournoi, a déclaré Rogge, lundi. Maintenant, il vous revient, à  titre de nation, de décider si vous voulez accueillir cet événement (olympique).» Le vote du CIO visant à  déterminer l’identité la ville-hôte des JO de 2020 se déroulera en 2013, mais les candidatures préliminaires devront être soumises dès l’an prochain. Jusqu’ici, Rome a été la seule ville à  avoir officiellement annoncé qu’elle sera candidate.