Extension de la cité universitaire de Kabala : Les travaux de la 2ème phase lancés

La cérémonie de pose de la première pierre de la deuxième phase des travaux de construction des infrastructures pédagogiques entrant dans le cadre du projet d’extension de la cité universitaire de Kabala, s’est déroulée jeudi 26 septembre 2019 au sein de ladite cité sous la présidence du Premier ministre, Dr Boubou Cissé. Un joyau architectural et du savoir est attendu dans un peu plus de deux ans.

Plusieurs hautes personnalités étaient présentes à cette cérémonie à l’instar entre autres du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le gouverneur de la région de Koulikoro, l’ambassadeur de la république populaire de Chine au Mali et le PDG de l’entreprise chinoise chargé des travaux, Nantong Si Jian Construction Group.

« A coté de ce joli campus Kabala 1, fruit de la coopération amicale sino-malienne, nous démarrons aujourd’hui Kabala 2 pour donner encore plus de moyens aux étudiants de préparer leur avenir », s’est réjoui Zhu Liying, Ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali.

7 nouveaux blocs pédagogiques

Financé par un don du gouvernement de la république populaire de Chine pour un montant total d’environ 30 Milliard de FCFA, les travaux de la phase 2 de construction des infrastructures pédagogiques de Kabala s’étaleront sur 28 mois. Elles porteront sur la construction de sept nouveaux blocs pédagogiques.

Le bloc N°1 bâti sur une superficie de 10173 m2 abritera l’Institut universitaire des technologies industrielles, composée de 20 salles de classes de 40 à 200 places, de 5 ateliers de travaux pratiques, de laboratoires et salles de TD de physique et chimie, et des salles informatiques de 50 places.

Le bloc N°2 sera celui de la Faculté des sciences de la santé. Il sera érigé sur une superficie de 4250 m2 et sera essentiellement composé de 10 salles de classes de 40 à 80 places, 6 laboratoires et une salle informatique de 40 places.

S’étendant sur une superficie de 1590 m2, le bloc N°3 abritera la maison des hôtes et un restaurant. Il comprendra entre autres, 5 suites, 13 studios, une grande salle à manger avec une cuisine.

Le Centre national de la recherche scientifique et technologique et le Centre de langues composeront le bloc N°4 bâti sur une superficie de 3683 m2.

Le bloc N°5 qui abritera la bibliothèque et la presse universitaire et s’étendra sur une superficie de 2910 m2 sera composé d’une salle de réserve, d’une salle de lecture de 350 places, d’une salle de lecture virtuelle multimédia de 80 places, et d’une salle d’édition de presse.

Bâti sur une superficie de 513 m 2, le bloc N°6 abritera essentiellement des ateliers d’impression.

Le dernier bloc bâti sur une superficie de 2938 m2 abritera l’Institut Confucius et sera composée de 10 grandes salles de classe de 20 à 40 places, d’une salle de réunion de 30 places et d’un espace d’exposition pour la culture chinoise.

Améliorer le savoir

« C’est un projet important parce qu’il va permettre encore plus d’améliorer la qualité des infrastructures pédagogiques et l’environnement dans lequel évolue nos étudiants et donc in fine d’améliorer le savoir dans notre pays », a souligné le Premier ministre Boubou Cissé.

« Notre rêve est que les travaux de cette 2ème phase fassent de Kabala non pas seulement un joyau architectural mais aussi et surtout un pôle universitaire polyvalent bien exploité qui deviendra à terme un temple du savoir et du savoir-faire rayonnant sur l’ensemble de la sous-région », a indiqué pour sa part le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Mahamadou Famanta.

Pour rappel, le projet d’extension de la cité universitaire de Kabala a été enclenché il y a quelques années. La première phase avait permis de construire entre autres des infrastructures de santé et de sport ainsi que des résidences. L’inauguration des nouveaux blocs de la phase 2 devrait intervenir début 2022. 

                                                                                                                          

 

Kalaban Coro – Kabala : L’axe de la mort

La route  reliant  Kalaban Coro à Kabala est mortelle. Les camions bennes n’y cessent de faire des victimes. Les mesures restrictives prises il y a un mois produisent des résultats timides. Le 30 mars, le Premier ministre a posé la pierre des travaux d’élargissement de la voie, mais, en attendant, le danger reste réel.

7 morts. C’est le nombre stupéfiant d’étudiants et professeur décédés d’accidents sur la route de Kabala de 2017 à mars 2018. Le nouveau campus universitaire, inauguré il y a un an, crée la désillusion. Pour s’y rendre, une route longue de plusieurs kilomètres que les  étudiants, à moto en majorité, et les automobilistes empruntent quotidiennement. Les camions bennes qui transportent du sable du fleuve vers la ville sont pour tous les usagers une épée de Damoclès.

Il est 11 heures, la circulation entre Kalaban Coro et Kabala est fluide. Quelques camions circulent. Des étudiants reviennent du campus. « A cause de ces camions, je  me suis réveillé à 6 heures. Je rentre à la maison maintenant », dit Amadou Dramé, étudiant en socio-anthropologie. Alors qu’il veut monter sur le goudron, un camion klaxonne. Il redescend en catastrophe, avant de poursuivre sa route, la peur au ventre. Car emprunter cet axe c’est risquer sa vie. « Il y a juste une semaine, un professeur a cogné un maçon à moto. Il est mort sur le coup », témoigne Sekou Sacko, étudiant en histoire et géographie.

Des décès fréquents Courant février, un étudiant de l’École Nationale d’Enseignement Technique et Professionnel décédait suite à un accident avec un gros porteur. Face à cette tragédie,  l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) avait décrété une série de grèves. Pour calmer la situation, le maire de la commune et les usagers concernés ont convenu le 9 mars dernier d’interdire temporairement la circulation aux camions de 6 à 9 heures et de 15 heures à 17 heures 30 minutes. Des dispositions « idoines », selon Idrissa Soiba Traoré, Maitre de conférences à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines. « Il y a une amélioration. De 8 heures  à 9 heures 30, on voit rarement des bennes circuler », affirme-t-il. « Avant-hier, un enseignant  a percuté deux étudiants. L’une, très connue, du nom de Batoma, est décédée ce matin, l’autre est dans une situation stable à l’hôpital ».

Pour résoudre définitivement le problème, le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga a posé le 30 mars la première pierre des travaux d’aménagement et d’élargissement du  tronçon. En attendant, de jeunes âmes continuent d’y laisser la vie.

L’État malien face au défi de l’enseignement supérieur

La rentrée solennelle des universités et des grandes écoles et instituts du Mali a eu lieu, le jeudi 28 décembre 2017 à la cité universitaire de Kabala. À travers cette cérémonie trois prix ont été décernés à des chercheurs et innovateurs.


La quatrième édition de la rentrée solennelle des universités et des grandes écoles et instituts du Mali avait pour thème « La construction et la consolidation de la Paix au Mali : quel apport de l’université ? » Ce thème fait référence à l’état actuel du Mali qui est à la quête de la paix et de la consolidation des liens sociaux. « C’est bien à l’école que s’apprennent les différences. Chacun le sait, ignorance et intolérance vont de pair. L’homme, souvent, rejette ce qu’il ne parvient pas à comprendre », déclare Pr Moussa Djiré, recteur de l’université des sciences juridique et politique de Bamako. Ainsi, ajoute-t-il apprendre l’autre, sa diversité, sa générosité, sa richesse, son histoire, sa culture, c’est apprendre à l’accepter et à le respecter.

Un geste pour encourager la recherche et l’innovation au Mali

Pour donner un élan à la recherche et à l’innovation au Mali, trois prix ont été décernés au cours de cette cérémonie. Le grand prix, celui du président de la République, d’une valeur de 25 millions de francs CFA, a été remporté par Gaoussou Traoré, architecte, urbaniste et inventeur de la brique H. Ce prix a été initié pour récompenser l’œuvre qui a contribué à la réalisation d’un objectif prioritaire de recherches et de techniques de développement au Mali. Ainsi, le deuxième prix, celui du ministre chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, d’une valeur de 20 millions de francs CFA, a été remporté par Mahamadou Elmeidi Traoré, artisan, inventeur du fourneau multifonctionnel. Ce prix décerné récompense le produit qui a contribué à la résolution d’un problème scientifique d’envergure nationale, régionale ou mondiale. Le troisième prix, celui du ministre du Développement Industriel, d’une valeur de 15 millions de francs CFA, a été remporté par Brehima Coulibaly, producteur, inventeur d’un produit alimentaire en poudre à base des fruits. Ce dernier prix a été initié pour récompenser une innovation ou une invention qui a contribué au développement industriel du Mali.


Compte tenu de l’importance de la formation des jeunes, l’Etat malien invite les jeunes universitaires à travailler ardemment pour faire face aux problèmes actuels du pays. « La formation universitaire contribue, sans nul doute, à élever la raison humaine au-dessus des sentiments négatifs et néfastes. Elle donne à chacun et chacune l’espoir d’un épanouissement en apportant solidairement sa contribution à la construction du Mali et à son développement », affirme Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République du Mali. En plus des étudiants, les autorités interpellent, également, les enseignants pour de meilleures conditions de travail.

Remise en question 

La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Assetou Founè Samaké Migan précise « qu’il est temps de s’interroger et de se questionner sur l’avenir de l’association des élèves et des étudiants du Mali. Ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui, va nous rattraper dix à quinze ans. Désormais, des nouvelles dispositives sont prises pour faire face aux fleurissements des universités privées au Mali. »

L’université malienne est confrontée à plusieurs problèmes tels que le problème d’infrastructure et de sécurité, entre autres. Mais, l’un des problèmes majeurs est le manque de bibliothèque. Ainsi, lors de la rentrée solennelle des universités et des grandes écoles et instituts du Mali, le président de la République a promis 100 millions de francs CFA pour la réalisation d’une bibliothèque.


Sit-in devant le ministère des transports : les étudiants expriment leurs ras-le-bol

Les étudiants ont tenu hier matin un sit-in devant le ministère des Transports pour protester contre les accidents ayant entraînés la mort d’étudiants et réclamer que des mesures soient prises afin d’endiguer ces sinistres.

Ils étaient plus de 200, massés devant le ministère des Transports à Hamdallaye-ACI, rendant toute circulation sur cette voie impossible. Ils sont venus exprimer leurs désarrois et leurs ras-le-bol. Il y a une semaine (9 novembre), un étudiant de l’université de Kabala est mort écrasé par un camion-benne, sous le regard de témoins tétanisés par l’effroi de la scène. Cet accident loin d’être un cas isolé, était déjà le cinquième mortel, sur ce « triangle des Bermudes » naissant. « Cinq morts en quatre mois (quatre étudiants, un professeur), si ça continue, c’est la moitié de nos étudiants qui vont périr sur cette route, nous en avons assez » s’esclaffa, un étudiant lors du sit-in, visiblement excédé par la situation.

Après la mort de cet étudiant, l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), a tenu une assemblée générale, le lundi 13, pour exposer leurs doléances. Estimant que le « cri de cœur » n’a pas eu l’écho souhaité, ils ont décrété une grève de 72 heures. Et depuis aujourd’hui la lutte a pour cadre le ministère des Transports. « Nous voulons que la route de Kabala, soit une voie sécurisée et tranquille, nous avons demandé à ce qu’elle soit aménagée, que les horaires des camions-bennes et des étudiants, soient différents », s’est exprimé Abdoul Salam Togola, Secrétaire général de l’AEEM, à sa sortie d’une entrevue avec des membres du ministère des Transports. Il assure qu’ils ne « baisseront jamais les bras » avant d’obtenir gain de cause.

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Sécuriser la fac de médecine 

Au-delà, de la problématique de Kabala, les étudiants ont également manifesté pour une meilleure sécurisation de la faculté de médecine, située à Koulouba. « Les cours se tiennent souvent de 7h à 21h, nous constatons qu’à partir de 20h déjà, il y’a des braquages à mains armées, et cela ne peut continuer », assure Ibrahima, étudiant à la faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG)venu en soutien à ces « camarades étudiants ». Afin de porter cette action, les étudiants par la voie leur Secrétaire général, entendent faire cap très bientôt vers le ministère de l’Administration territoriale, et celui de la sécurité.

L’USLHB à Kabala : Le calvaire des étudiants

 

Depuis le déménagement de l’Université des Lettres et Sciences Humaines de Bamako (USLHB) à Kabala, les étudiants sont confrontés à des problèmes de transport, de nourriture, d’eau, d’internat et de documentation. Sans oublier l’insécurité routière sur l’axe Badalabougou – Kabala.

Depuis mars 2017, l’Université des lettres et Sciences Humaines de Bamako a déménage à la nouvelle cité universitaire de Kabala. Les étudiants qui ne disposent pas de moyen de déplacement sont obligés de s’aligner en files indiennes tous  les matins devant l’ex-FLASH pour emprunter les bus du CENOU. « Je  me réveille à 5h du matin pour me préparer et être à Badalabougou avant 6h30mn », dit Rokiatou Keita, étudiante en 2ème année Lettres modernes. Le Centre des Ouvres Universitaires met à la disposition des étudiants six cars pour assurer la navette, pour 50 francs CFA l’aller et le même montant pour le retour.  « De deux cars au début, nous en sommes à six aujourd’hui. Ils fonctionnent à partir de 6h30mn du lundi au samedi », a expliqué Kassoum Diakité, responsable du transport au CENOU. A partir de midi, les bus commencent les trajets retour, jusqu’à 17h30mn.

A l’instar des étudiants, les professeurs et membres de l’administration font un parcours du combattant pour se rendre  à Kabala. Le Rectorat a acheté quelques motos pour ses employés subalternes, mais c’est peu par rapport aux besoins. « Nous avons achetés une cinquantaine de motos et nous avons formulé une demande pour deux minibus », affirme Macky Samaké, Recteur de l’Université des Lettres et Sciences Humaines de Bamako.

Vu la distance et les dangers sécuritaires, sept agents ont quitté l’administration. Et, malheureusement, de mars 2017 à nos jours, les autorités administratives de l’USLHB ont enregistré des pertes en vies humaines, celles d’un professeur et de deux étudiants. Autres soucis : ni la cantine estudiantine, ni l’internat ne sont jusqu’à présent opérationnels, ce qui pose d’énormes problèmes de restauration et de logement. A notre passage, nous avons remarqué l’installation de quelques certaines vendeuses aux alentours du campus, qui couvre 104 hectares. Enfin, Kabala connait de réels problèmes en matière d’accès à l’eau, son approvisionnement étant assuré par des forages. « Nous avons connu une pénurie d’eau pendant tout le mois de Ramadan », dit Nando Dembélé, du Rectorat de l’USLHB.

Le Secrétaire général de l’AEEM, Abdoul Salam Togola, en plus de toutes ces difficultés à gérer, rêve de la création d’une bibliothèque digne de ce nom, ce qui n’existe pas encore à Kabala.

 

Nouveau look pour Kabala

Sise à  Kabala (15 km de Bamako), le Centre «Â Ousmane Traoré » est le cadre o๠sont internés l’ensemble des équipes nationales afin de les préparer à  diverses compétitions. Très souvent, il est inapproprié pour les unes ou les autres. Ce qui pousse les équipes à  élire domicile, le plus souvent, à  l’extérieur à  coup de grands frais pour réussir une bonne préparation. Pour donc, minimiser le coût de la préparation des sélections nationales et offrir une vitrine malienne aux délégations sportives étrangères, le Gouvernement s’est résolu à  investir dans ce centre. «Â C’’est désormais la vision du Ministère de la Jeunesse et des Sports par rapport à  l’exploitation du Centre d’Entraà®nement pour Sportifs d’Elite de Kabala. l’ambition est donc d’en faire aujourd’hui un centre convivial susceptible d’accueillir non seulement toutes les sélections nationales en préparation, mais aussi celles d’autres pays de passage au Mali », souligne un communiqué du département des sports. La concrétisation de ce rêve nécessite sans doute un investissement à  hauteur de souhait dans ce centre réalisé dans le cadre de la CAN « Mali 2002 »… Préparer la CAN 2013 Les futurs échéances sportives, notamment la CAN «Afrique du Sud 2013 », offrent au Département l’opportunité d’ouvrir ce gigantesque chantier de rénovation. Elle sera marquée par la réalisation de nouvelles infrastructures dans l’enceinte dudit centre. Ainsi, que près de 100 millions de F CFA viennent d’être investis dans d’importants travaux afin de relever le standing des infrastructures existantes. Les travaux ont porté sur la rénovation de la literie et du rééquipement des différents salons, la plomberie, l’électricité, le renforcement de la pelouse du terrain d’entraà®nement de foot, l’entretien du plancher de la salle multisports, le perfectionnement des équipements indispensables à  l’utilisation des NTIC’… «l’Etat a consenti de gros efforts pour offrir un cadre idéal aux Equipes nationales afin de préparer leurs compétitions dans le maximum de confort et de sérénité. Il s’agit maintenant de mettre ensemble nos énergies pour que ce sacrifice puisse produire les effets escomptés», se réjouit Moussa Konaté, 1er vice-président de la Fédération malienne de football (MALIFOOT). « Que de travail réalisé en un temps record! », s’exclame un habitant de Kabala, admirant et saluant l’effort consenti par le gouvernement à  travers le Ministère de la Jeunesse et des Sports. La presse malienne, ayant effectué ce mercredi, le déplacement sur le site a eu droit à  une visite guidée conduite par Mohamed Kélétigui Dembélé, Directeur du Centre «Ousmane Traoré». Elle se fera sans doute les échos des efforts déployés dans la rénovation du prestigieux Centre sportif. Le président de l’Association des Journalistes Sportifs du Mali (AJSM), Oumar Baba Traoré, a donné l’assurance que le soutien et l’accompagnement de la presse sportive ne fera jamais aux autorités maliennes pour bâtir une grande nation sportive. Aux différentes sélections nationales de jouer leur partition !

Campus et CNOU de Kabala : Les chantiers en bonne voie

Pour cette visite, première du genre sur le chantier de la Cité universitaire et celui du Centre national des œuvres universitaires CNOU à  Kabala dans la commune rurale de Kalabancoro (cercle de Kati) le PM s’est montrée enthousiaste. Le taux d’exécution des travaux est évalué à  30% et déjà  plusieurs bâtiments sont sortis de terre. Après la présentation de la maquette de la future cité, le Premier ministre a visité les 4 blocs d’hébergement d’une capacité de 1020 places chacun. Elle a aussi visité d’autres blocs comprenant le restaurant, la cafétéria centrale, les boutiques, l’infirmerie et la pharmacie, la salle de sport polyvalente, les voiries et réseaux divers. La fin des travaux de la Cité universitaire est pour le moment prévue pour le 30 mars 2012. A la direction du CNOU les travaux ont également beaucoup progressé. Ils sont précisément exécutés à  hauteur de 80%, la fin des travaux étant fixée au 30 octobre prochain. Bâtis sur une superficie totale de 103 hectares, les chantiers de la Cité universitaire et le Centre national des œuvres universitaires de Kabala sont réalisés par l’Entreprise des travaux routiers et bâtiments (ETROBAT), l’Entreprise de construction « Nioncondèmè  » (ECONI) et la COMATEXIBAT-SA . Par ailleurs, il est prévu de bitumer la voie d’accès aux deux sites qui est longue de 10 kilomètres environ. Après la visite des chantiers, le chef du gouvernement a tenu une réunion à  la Cité universitaire au cours de laquelle les intervenants ont apprécié l’état d’avancement des travaux sur les deux chantiers. Dans son intervention, le maire de la commune rurale de Kalabancoro, Issa Bocar Ballo, s’est réjoui de la construction de ces infrastructures dans sa commune. Pour lui la réalisation de ces infrastructures permettra non seulement désenclaver sa commune, mais aussi de lutter contre l’insécurité dans notre commune. Notons que la construction d’une nouvelle Cité universitaire et d’un nouveau Centre national des œuvres universitaires est un projet de construction et d’équipement initié par le gouvernement à  travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le projet vise à  mettre à  la disposition de l’Université de Bamako des cités universitaires de 6000 places dont 4000 places sur la rive droite et 2000 places sur la rive gauche sur un site de 50 hectares à  Kati.

Reboisement: les Aigles s’impliquent

Les plants de la victoire Après leur victoire face au Liberia en éliminatoires de la prochaine coupe d’Afrique des Nations par le score de 2 buts à  1, les joueurs de l’équipe nationale étaient conviés par les deux membres du gouvernement à  planter leurs arbres du cinquantenaire. Les Aigles étaient représentés par leur capitaine Mahamadou Diarra dit Djilla. On notait aussi la présence du sélectionneur Alain Giresse, ainsi que du président de la Fédération nationale de football Hamadoun Kola Cissé. Toutes ces personnalités chacun ont planté un arbre pour marquer la célébration du cinquantième anniversaire de l’accession de notre pays à  l’indépendance. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a expliqué que ce geste n’a d’autre but que de participer au nécessaire reverdissement du pays, tout montrant aux générations futures que leurs devanciers se souciaient de l’environnement. Associer l’image des Aigles à  un geste patriotique Son collègue Tiémoko Sangaré a, pour sa part, indiqué que son département entendait saisir l’opportunité de la présence des vedettes du football au bercail pour promouvoir sa campagne de reboisement à  laquelle tous les citoyens sont conviés à  prendre une part active. Rappelons que l’objectif de la campagne spéciale de reboisement est de 100.000 ha cette année. Djilla et son entraà®neur ont tous les deux exprimé leur joie de participer à  une action citoyenne ayant trait à  la protection de l’environnement. De son côté, le président de la Fédération malienne de football a pris l’engagement que chacun des Aigles planteront leurs arbres du cinquantenaire. Il a aussi promis de faire en sorte que chaque club du pays reboise les abords de son terrain d’entraà®nement. De quoi créer des micros climats autour des stades de football pour le bonheur des milliers de supporters du ballon rond.

Production d’eau à Kabala : début des travaux sur le financement

Cette ronde vise à  expliquer les raisons des besoins de financement de la station de production d’eau potable dans la localité de Kabala. Il faut dire que depuis plus de 50 ans, la capitale malienne a des problèmes d’approvisionnement d’eau potable. Cela se fait surtout sentir pendant la saison sèche de mars à  juin. C’’est cette situation qui a amené le ministère de l’énergie et de l’eau à  solliciter l’aide des partenaires techniques et financiers, afin de réaliser les travaux de construction de la station d’eau de Kabala. Cette localité située sur la rive droite du fleuve Niger à  environ 12 km en amont de la capitale Bamako, est la zone dont le besoin en eau est le plus important. revue sectorielle Signalons que cette table ronde se tient à  peine mois après la tenue de la revue sectorielle eau et assainissement. Au cours de cette revue, les experts ont expliqués que les progrès réalisés ont permis d’atteindre un taux d’accès de à  l’eau potable de 73%. Cela dit, ils estiment que très peu de financements ont été acquis en cette fin de cinquantenaire pour le développement de l’hydraulique urbaine sur la période 2011/2013. De l’eau potable en quantité suffisante Le ministre de l’énergie et de l’eau, Mamadou Igor Diarra explique que depuis plusieurs années, la ville de Bamako est confrontée à  une situation quasi-permanente de déficit de production d’eau potable. Il estime « la seule véritable station de production d’eau potable située à  Djicoroni para a été construite depuis 1956. Vu l’urbanisation galopante, un déficit de 200 000 m3 par jour est constaté avec 370 000 m3 d’eau par jour et une offre de 170 000 m3. » Notons que le gouvernement du Mali a procédé à  la réalisation de l’extension de deux stations compactes de potabilisation d’eau à  Baco-Djicoroni et à  Mangnambougou et des réseaux de distribution qui y sont liés. Le ministre indique que malgré tous les efforts consentis jusque là , la capacité de production totale disponible ne sera pas suffisante pour faire face à  la demande journalière de pointe qui ne cesse de croà®tre d’année en année, en raison de la forte croissance démographique de la ville. Forte demande en eau Signalons que selon les derniers résultats provisoires du recensement effectué, la population urbaine et périurbaine à  desservir par la société EDM.SA est estimée à  près de 2 500 000 habitants. Ce qui génère selon le ministre Diarra, plus de 300 000 m3/jour à  couvrir. Dans ces conditions, il parait évident que les solutions ponctuelles resteront limitées. C’’est donc pour cela qu’il urge selon lui, de se tourner résolument vers une solution capable de résoudre dans la durée, le problème d’accès à  l’eau potable des populations de notre capitale, par la réalisation du projet de la station de traitement d’eau de Kabala. Le plan directeur de la construction de la nouvelle station de Kabala doit se faire en deux phases. Le coût global de la première phase s’élève à  113 milliards de FCFA. Sur cette somme, 63 milliards de FCFA sont prévus pour la réalisation de la station et les ouvrages connexes de stockage et de transfert. Aussi, 50 milliards seront prélevés pour le réseau de distribution et les ouvrages de stockage annexes en rive droite. Améliorer les conditions de vie des populations Le représentant des partenaires techniques et financiers et non moins ambassadeur d’Allemagne au Mali précise que les PTF restent aux côtés du gouvernement malien afin de trouver une solution adéquate au problème d’eau que rencontrent les populations de Bamako et ceux de Kabala en particulier. Le premier ministre Modibo Sidibé explique « l’amélioration des conditions de vie des populations a toujours été une préoccupation majeure pour le chef de l’Etat. Nous souhaitons vivement que 75% de la population ait une vie améliorée à  l’horizon 2012. Soit 71% en milieu rural et 71% en milieu urbain. l’accès à  l’eau potable est indispensable et urgent»

Station d’eau de Kabala : Bamako prépare la table ronde des bailleurs de fonds

Manque d’eau potable à  Bamako Depuis près d’une décennie, la capitale malienne est confrontée à  un problème d’approvisionnement en eau potable. Le boom démographique persistant, ne permet pas à  la compagnie malienne d’eau et d’électricité de satisfaire tous les besoins en eau, la demande dépassant largement l’offre. Ce besoin d’eau se fait le plus sentir en période de chaleur. Une période allant de mars à  juin. Les quartiers les plus vulnérables sont Kalaban coro, Banconi, Niamakoro, Faladié o๠la coupure fréquente d’eau handicappe terriblement les populations. C’’est donc face à  ce besoin persistant, que le gouvernement du Mali s’est mis à  la recherche de fonds afin de réaliser la construction d’une station de pompage d’eau, notamment celle de Kabala. Ce financement recherché depuis 2002, est sur le point d’être acquis à  l’issue de la table ronde des bailleurs de fonds prévue les 29 et 30 de ce mois. Station de pompage d’eau Ainsi dans le souci de pallier à  ce manque d’eau, le gouvernement a procédé à  certaines réalisations. Entre 2006 et 2008, la production d’eau est passée à  8000 m3 par jour, grâce à  un financement du royaume des Pays-Bas et cela, en renouvellent l’équipement déjà  en place. A cela s’ajoute le raccordement de 5 forages situés dans la zone aéroportuaire de Sénou pour un débit de 4000 m3 par jour et la construction d’une batterie de quatre filtres à  la station de traitement de Bamako pour un débit adductif de 4000 m3 par jour. Rappelons également les réalisations des deux stations de pompage d’eau de Magnanbougou et Baco-Djicoroni avec leur extension pour un débit de 36000 m3/jour sur le financement national cette fois ci. Préparation de la table ronde des bailleurs de fonds Le ministère de l’énergie et de l’eau avait organisé en décembre 2009, une journée d’échange avec les potentiels bailleurs de fonds du projet de Kabala. Il était question de la réforme institutionnelle et de l’alimentation en eau potable de la capitale par le canal de Kabala. Pendant ladite rencontre, les partenaires techniques et financiers, après avoir assisté à  la projection des études sur l’impact du manque d’eau sur à  Bamako, ont exprimé leur profond engagement à  accompagner le gouvernement malien dans ce vaste domaine qu’ils estiment vraiment nécessaire. C’’est donc pour mieux faire comprendre aux bailleurs de fonds, l’utilité de cette station, que le ministère a jugé nécessaire la tenue de cette journée d’information. Le ministre délégué au budget, Mr Lassine Bouaré représentant son homologue de l’énergie, après un bref survol du projet, explique le projet de Kabala ne concerne que le district de Bamako. Il explique ce choix de Bamako par le fait que le besoin est réel et qu’il est important de commencer par la source avant d’aller loin. Il ajoute cependant que le reste du pays n’est pas aux oubliettes parce que des projets différents sont déjà  en place. « Pour l’instant, il ne s’agit que de Bamako. » Bientôt la table ronde Le ministre du budget indique que « l’objectif de cette table ronde, est de réunir le maximum de partenaires autour du dossier de la station de traitement d’eau du projet de Kabala, afin de faire le point des financements acquis ou annoncés ». Il s’agira au cours de cette rencontre de deux jours, de mieux expliquer la problématique de l’eau à  Bamako ; Définir un cadre institutionnel favorable au pilotage du projet et faire le point sur l’état d’avancement de la réforme institutionnelle pour une meilleure gouvernance des secteurs eau et électricité. Cette table ronde mettra fin, à  la recherche de fonds pour le projet et finalisera tous les fonds acquis des différents bailleurs pour commencer le plus tôt possible, les travaux de construction de la station de Kabala.