REMACOTEM : une lutte de longue haleine

Créé le 8 septembre 2008, le Réseau malien des consommateurs de téléphonie mobile (REMACOTEM) est désormais identifié comme celui qui, à travers un combat acharné, a fait condamner les deux plus grands opérateurs de téléphonie du Mali. Fondé par un acteur du domaine, l’association vise, pour la défense des intérêts de ses membres, à initier d’importants projets afin de permettre au pays de bénéficier d’une contribution juste des opérateurs de téléphonie.

Le REMACOTEM, qui a engagé la lutte de longue date, explique l’un de ses premiers combats. La ligne publique 802 27 27 (Orange), attribuée au Consulat de France pour les demandes de visas, était facturée par Orange 300 francs CFA la minute contre 109 francs CFA comme exigé par l’AMRTP. Cette ligne était également accessible uniquement aux clients Orange (Une concurrence déloyale). Le REMACOTEM a gagné ce procès et le tribunal a exigé d’Orange de fixer le prix à 109 francs et de rendre accessible le numéro à tous les opérateurs, explique un document de l’association.

Concernant la facturation du répondeur ayant abouti à la condamnation des deux opérateurs, Bromo Sidibé, un membre de l’organisation, explique que sur recommandation de l’UIT le répondeur jusqu’à l’action utilisateur est gratuit (Durant environ 5 secondes). En France, au Sénégal, comme au Maroc et presque dans tous les pays du monde, ce service est gratuit. Mais les opérateurs le facturent au consommateur malien.

Et un cabinet d’expert étranger (Sénégal) confirme que le service doit être gratuit. Si le REMACOTEM « avait perdu le combat uniquement dans la forme », c’est parce que le tribunal avait jugé que le Président du REMACOTEM n’était pas un abonné de Orange. Or, sur le fond, il ne s’agit pas de lui en personne mais de tous les consommateurs maliens. Finalement, le Réseau estime avoir utilisé les « moyens légaux pour défendre les consommateurs ».

Après plusieurs années de procès, les opérateurs de téléphonie ont donc été condamnés par la justice malienne à payer 176 milliards de francs CFA, « l’argent que ces opérateurs ont soutiré à leurs consommateurs dans la facturation de ce service ». « Autrement dit, Orange et Malitel ont donc facturé 173 milliards alors que c’est gratuit ailleurs (Sénégal, Cote d’Ivoire, France, Maroc…) ».

Si la condamnation infligée aux opérateurs au Mali paraît énorme, elle n’est pas une première, soutient Bromo Sdidibé. Il fustige en outre la grève initiée par les syndicats. Il souligne que cette condamnation est la manifestation d’une justice en faveur d’un État de droit, censé garantir aux citoyens leurs droits essentiels.

Orange Mali- Moov Africa Malitel : les conséquences d’une condamnation

Le 13 mars 2023, la Cour suprême a condamné les opérateurs de téléphonie mobile Orange Mali et Moov Africa à payer la somme de 176 milliards de francs CFA, au titre de principal et dommages et intérêts. Ils avaient été assignés en justice par le Réseau malien des consommateurs de téléphonie mobile (REMACOTEM). L’association, qui se réjouit de sa victoire, promet qu’aucun emploi n’est menacé suite à cette condamnation et que des projets structurants pourront être réalisés afin de permettre un meilleur épanouissement du secteur, qui doit être plus rentable.

C’est une amende qui pourrait avoir de lourdes conséquences. Dans un arrêt rendu le 13 mars 2023, la Cour suprême a confirmé la condamnation prononcée le 3 novembre 2021 contre Orange Mali et Moov Africa Malitel pour avoir facturé des appels sur répondeur. Une douche froide pour les deux opérateurs, qui espéraient une annulation de la condamnation. Ils doivent s’acquitter d’une amende record de de 176 milliards de francs CFA. Moov Africa doit s’acquitter de 53 milliards de francs CFA et Orange Mali de 123 milliards Le Réseau des consommateurs maliens de téléphonie mobile (REMACOTEM), qui a porté l’affaire devant la justice, se réjouit de ce verdict, qui est l’aboutissement, selon son Président Dr Adama Traoré, d’une lutte de plus d’une décennie. En 2009, il organise un atelier dont l’objectif était d’évoquer les enjeux du secteur en interpellant les autorités sur la question. Devant le peu de réactions, il adresse une demande à l’Autorité malienne de régulation des télécommunications et des Postes (AMRTP) dirigé à l’époque par Choguel Kokalla Maiga, actuel Premier ministre de la transition. L’AMRTP, qui statue en première instance, ne donne pas suite. Il décide donc de porter l’affaire devant les tribunaux. Une plainte est déposée en 2013 au tribunal de la Commune III pour « abus et vol sur les appels vers répondeur ». Pendant plusieurs années, l’affaire stagne et le REMACOTEM n’arrive pas à avoir gain de cause. Notamment parce que l’Autorité de régulation, saisie par la justice, avait conclu à la « légalité de cette facturation », conforme selon elle au « principe de la liberté tarifaire ». Mais l’affaire est ensuite portée devant la Cour d’appel, qui demande l’avis d’un expert indépendant. Ce dernier juge les facturations illégales. Les conseils des deux opérateurs contestent le rapport de l’expert, mais le 3 novembre 2021, la Cour d’Appel condamne tout de même Orange et Moov Africa Malitel.

Une amende record

Cette amende record est l’une des plus importantes infligées à des opérateurs de téléphonie en Afrique depuis ces dernières années. Entre 2014 et 2021, au Niger, au Ghana, au Bénin, au Cameroun ou encore au Sénégal, des opérateurs de téléphonie mobile ont été frappés par des amendes infligées par l’autorité de régulation de leurs pays. Du non-respect de la qualité de service à la violation de la réglementation, ils ont été sanctionnés à payer jusqu’à 20 milliards (pour le Sénégal) pour n’avoir pas honoré leurs devoirs. Ce n’est donc pas une exception, mais l’amende infligée aux opérateurs au Mali n’est à nulle autre pareille. « Ils sont condamnés à payer aux consommateurs ce qui a été grugé », justifie Dr Adama Traoré, Président du REMACOTEM.

Selon une recommandation de l’Union internationale des télécommunications (UIT), « le répondeur jusqu’à l’action utilisateur est gratuit (environ 5 secondes) », explique un acteur. C’est donc la facturation indue de ce service gratuit qui a été sanctionnée. En effet, il est paradoxal qu’un client qui émet un appel et tombe sur la voix de l’opérateur, même s’il n’a pas son correspondant, paye l’annonce de l’opérateur. Or, souvent, par encombrement, on tombe sur le répondeur, donc par la faute même de l’opérateur », ajoute le Dr Traoré.

Recours possible ?

Si la condamnation des deux plus grands opérateurs de téléphonie du Mali a été prononcée par le dernier degré de juridiction, le rabat d’arrêt peut être porté, dans le cas d’espèce, par les sociétés condamnées devant la Chambre civile de la Cour suprême. En dépit de nos nombreuses sollicitations, ni les opérateurs, ni les syndicats qui y sont liés n’ont souhaité s’exprimer. Mais, selon nos informations, leurs conseils ont déjà déposé un recours pour le rabat d’arrêt. Il consiste à demander à la juridiction qui a tranché le litige de revenir sur sa décision à travers des arguments de droit. Encore faut-il être en mesure de prouver des erreurs de procédures, précise Maître Mamadou Camara, juriste. Un recours exceptionnel, potentiellement possible à mettre en œuvre, mais qui ne suspend pas l’exécution de la décision prise, explique-t-il. Si la Cour accueille favorablement la demande, elle peut remettre la décision en cause.

Graves conséquences

Si les opérateurs épuisaient tous leurs recours sans succès, quelles conséquences pourrait avoir cette condamnation? Les commentaires s’enchaînent sur les réseaux sociaux, souvent mêlés à de la désinformation. L’opérateur culturel Abou Guitteye d’Africa Scène, qui a initié Bama-art, y était tombé avec un post alarmiste sur Orange qui a mis fin à son soutien aux activités culturelles. Selon un observateur qui a requis l’anonymat, cela pourrait être l’une des nombreuses conséquences. « Ces opérateurs soutiennent la culture, le sport, et font aussi beaucoup d’activités pour les populations. Tout ceci pourrait être menacé ». Sur le plan économique, c’est encore difficile à évoluer, les sociétés n’ayant pas communiqué récemment sur leurs résultats. Le groupe sénégalais Sonatel, dont Orange Mali est une filiale en partenariat avec Orange (France), se réjouit de sa santé financière. Le 24 février 2023, Sonatel a publié son chiffre d’affaires pour l’année 2022, soit qui est de 1 455 milliards de francs CFA sur cinq pays (Mali, Sénégal, Guinée, Guinée Bissau, Sierra Leone). Le chiffre d’affaires par pays n’a pas été précisé. En 2019, sur un chiffre d’affaires de 1 086 milliards de francs CFA réalisé par Sonatel, la filiale malienne a contribué à hauteur de 321 milliards. Orange Mali revendique aujourd’hui plus de 12 millions d’abonnés. Avec Moov Africa Malitel, filiale à 51% du groupe Maroc Télécom, les deux opérateurs paieraient environ 200 milliards de francs CFA par an aux impôts.

Mieux surveiller

« Il y a beaucoup à faire concernant les multinationales, qu’il s’agisse du domaine minier ou de celui des opérateurs de téléphonie », afin que les États qui les accueillent aient une vue complète sur leurs activités, explique Maître Camara. La préoccupation est pour les investissements futurs. Ceux-ci pourraient craindre une insécurité juridique ou judiciaire, même si les condamnations peuvent paraître équitables au regard de ce qui est souvent dissimulé, comme le reproche le Réseau des consommateurs. Il est donc judicieux de mieux contrôler pour sauvegarder les intérêts du public.

Mais, dans le cas présent, « il faut souhaiter que cela se termine pour le bien de tous », estime maître Camara. Sans commenter la décision de justice, on ne peut nier son impact social et économique. « La négociation étant toujours possible, il faut espérer que les parties n’iront pas à l’exécution forcée et que la raison prévaudra », espère-t-il.

Mais le débat n’est pas qu’une question d’argent, c’est un problème de fait, relève le Dr Traoré. Par jour, un client peut payer jusqu’à 1 000 francs CFA pour le répondeur. Les opérateurs revendiquant chacun plusieurs millions d’abonnés, cela représente une somme colossale. Le combat est donc « d’arrêter cette hémorragie ». « Nous nous sommes engagés dans des projets structurants. Nous avons mis en place SOS création d’emplois. L’argent reviendra aux Maliens ».

Estimant que les sommes perdues vis-à-vis des opérateurs sont colossales, le REMACOTEM a confié au Centre scientifique des chercheurs du Mali la responsabilité de rédiger un document afin d’avoir un regard plus vigilant sur l’argent généré par les opérateurs de téléphonie. Des opérateurs « liquides » qui doivent rétribuer davantage.

Au final, le combat du Réseau est pour les travailleurs des sociétés concernées. « Les travailleurs sont lésés ici au Mali par rapport aux travailleurs » de la compagnie mère. Le combat est pour le syndicat et personne n’ira au chômage », assure le Président du Réseau.

Championnat national de basket-ball : démarrage ce vendredi

La saison 2021 – 2022 du Championnat national senior féminin et masculin de basket-ball commence ce vendredi 22 avril, après un retard ayant semé doutes et craintes dans le monde panier. En cause, le manque de financement d’Orange Mali, sponsor officiel du Championnat.

Orange n’avait pas été en mesure de mettre à la disposition de la Fédération les fonds nécessaires pour le démarrage de la compétition, à cause du gel de ses avoirs par la justice suite à une affaire l’opposant à une association de consommateurs maliens. « Notre sponsor officiel, c’est Orange Mali. C’est à partir de l’argent qu’elle nous donne qu’on parvient à subventionner les ligues et les clubs. Cette année, il s’est trouvé qu’Orange elle-même a eu des problèmes, avec le scandale qu’elle a vécu avec Malitel. Suite à cela, le compte de notre sponsor a été gelé. Donc il n’a pas pu donner ce qu’il nous devait. C’est pourquoi nous avons attendu que cette situation soit débloquée. Aujourd’hui, Orange Mali s’est acquittée de son dû et le problème est réglé », explique Bakara Diallo, Chargé de communication à la Fédération malienne de basket-ball, qui assure que toutes les dispositions ont déjà été prises.

Selon un journaliste sportif, « avant, en de pareilles situations, c’est le Président de la Fédération qui préfinançait le Championnat. Actuellement, la Fédération n’ayant toujours pas de Président à cause de crises qu’elle connaît, cela n’a pas été possible, car c’est le Secrétaire général qui gère ».

Pour cette saison, chez les Seniors masculins, sont engagés l’AS Police, le Djoliba, le Stade malien, la Commune VI, l’Attar club de Kidal, l’AS Mandé, le Tata de Sikasso et le Réal de Bamako. Côté Dames, sont en lice l’AS Police, le Djoliba, le Stade malien, Kalaban Sport club, l’Attar club de Kidal, l’Usfas, l’Union sportive de Miniankala (USM) et le Réal.

Chez les Hommes, l’AS Police, championne en titre et triple victorieuse, fait figure de favorite pour s’offrir un quatrième sacre. En face des Policiers, l’Attar club de Kidal est en embuscade. Chez les Dames, le titre pourrait bien se jouer entre trois formations : l’AS Police, candidate à sa propre succession, le Djoliba, son dauphin, et le Stade malien.

Banques – Opérateurs de téléphonie : Concurrents ou partenaires ?

À travers le « mobile money », les opérateurs de téléphonie font-ils une concurrence déloyale aux banques ? Non, pour les principaux acteurs, qui préfèrent plutôt le vocable partenariat. À Orange Finances mobiles, on met un point d’honneur à se « placer » dans un régime juridique, celui d’établissement de monnaie électronique (EME). Ces entités proposent des services de monnaie électronique à leurs clients, qui disposent donc d’un « portefeuille numérique ». Régis par la BCEAO, ces établissements ne sauraient offrir les services habituellement réservés aux banques, ne disposant pas de licence. Quid donc des comptes Orange Money ou MobiCash, dont les services ressemblent à ceux d’une banque ? Des différences existent et les démarquent. Avec les entités susmentionnées, il n’est pas possible de stocker dans son compte plus de 2 millions de francs CFA et les transactions ne peuvent également pas dépasser un certain volume (1,5 million par jour, 20 millions par mois).

Bank to wallet

Pour autant, ces EME proposent à leurs clients d’effectuer leurs paiements depuis leur mobile. Segment sur lequel évoluent aussi certaines banques. Concurrence donc. « Toute petite », relativise un acteur, qui admet toutefois que cela pourrait prendre de l’ampleur une fois que l’adhésion au paiement marchand aura atteint un certain seuil. En attendant, des partenariats ont été noués entre certaines banques et Orange Finances mobiles notamment. Ils permettent aux clients d’approvisionner leur compte bancaire depuis Orange Money et inversement. Les banques bénéficient du très large réseau d’Orange Money, qui compte, à en croire ses responsables, 25 000 kiosques et 3,5 millions de clients au Mali. Une aubaine dans un pays où le taux de bancarisation est de 23%. MobiCash, qui n’a pas encore noué de partenariats, prévoit une vaste offensive en 2020, pour se connecter à la totalité des banques du pays.

Orange Bank : La banque en ligne d’Orange

L’opérateur de téléphonie mobile Orange confirme son incursion dans le monde bancaire. Il lance ce 02 novembre 2017 Orange Bank et propose des services bancaires via le mobile. Conscient de la concurrence, l’opérateur propose des services attractifs.
Orange Bank est la filiale bancaire du groupe Orange, née d’un partenariat entre l’opérateur de téléphonie mobile et Groupama. Dans un domaine en pleine évolution, Orange Bank veut faire une offre inédite, avec des services bancaires à travers le mobile à des coûts défiant toute concurrence. Elle propose ainsi une carte internationale gratuite à partir de 3 opérations bancaires par mois. Cette banque qui se veut avant tout mobile, évoluera cependant avec des agences installées dans les boutiques Orange à travers le territoire français, où les clients pourront ouvrir leurs comptes bancaires. Ils pourront également y bloquer ou y débloquer leurs cartes, comme c’est déjà possible chez certaines banques mobiles, et auront accès à un service client en ligne en cas de difficultés…

La banque dans le téléphone
Une autre innovation technologique attendue d’Orange Bank est le paiement sans carte bancaire, à travers des distributeurs automatiques de billets, grâce à une technologie qui permet de connecter le smartphone au distributeur. Mais ce service ne sera disponible qu’à plus long terme. Orange Bank, qui est une institution française, pourra cependant capitaliser son expérience en matière de gestion électronique de monnaie grâce à son établissement de monnaie électronique Orange Money, qui propose des transferts d’argent via mobile et qui rencontre un franc succès au Mali et en Afrique en général.

Ce nouvel acteur élargira très rapidement son réseau, en installant des points Orange Bank au sein des boutiques de son réseau, ce qui est un véritable argument pour ceux que les banques en ligne et leurs procédures totalement dématérialisées intimident. A ce titre, Orange a formé en France 800 de ses conseillers pour leur apprendre à tenir un corner Orange Bank et à faire face aux demandes des futurs clients. Orange investit gros dans Orange Bank (quelque 500 millions sur 4 à 5 ans selon les dernières informations), rachetant notamment 65 % de Groupama Bank pour se lancer.

 

Opérateurs télécom : un bras de fer franco-émirati

Derrière la concurrence des deux principaux acteurs des Télécoms au Mali, se joue le partage d’un gâteau bien plus gros, dont les grands groupes mondiaux sont bien décidés à ne pas laisser une miette.

Orange Mali, leader du marché de la téléphonie mobile, et Sotelma/Malitel, opérateur historique et challenger, sont les deux acteurs télécom à se partager le marché malien de la téléphonie et de l’Internet fixe, avec 13 millions d’abonnés en téléphonie mobile et 96% du marché de l’Internet fixe pour Orange Mali et plus de 10 millions d’abonnés pour Sotelma/Malitel en téléphonie mobile et environ 4 % du marché pour l’Internet fixe. Dans cette conquête des parts de marché, les deux leaders se livrent une âpre concurrence à coups de stratégie marketing pour tenter d’attirer le maximum de clientèle. Une opposition qui profite aux consommateurs en jouant sur les prix, mais qui témoigne surtout d’une autre lutte concurrentielle, à plus haut niveau, dans laquelle s’affrontent les grands acteurs des télécoms pour s’imposer sur le marché africain. Orange, l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde avec plus de 200 millions de clients et présent dans 17 pays d’Afrique, détient Sonatel, le premier opérateur de télécommunications au Sénégal, très présent en Afrique de l’Ouest, et dont Orange Mali est une filiale. En face, le géant des télécommunications émirati Etisalat, classé 15ème opérateur mondial avec environ 135 millions d’abonnés, a acquis en 2014, 53 % du Groupe Maroc Télécom, actionnaire majoritaire de Sotema/Malitel. Cette acquisition a permis au groupe Etisalat de se renforcer en Afrique, à travers les filiales de Maroc Télécom en Mauritanie, au Burkina Faso et au Gabon, qui viennent s’ajouter au réseau Moov, soit en tout 10 implantations. Sur l’échiquier africain des télécommunications, les grands groupes comme Vodafone, MTN, Orange, Africell, Étisalat, se positionnent afin de ne rien manquer du marché de la téléphonie mobile, à fort potentiel, qui devrait s’étendre à plus de 400 millions de nouveaux clients dans la décennie à venir.

Identification Orange : La plupart des abonnés identifiés

Selon Anouk Bertucat, directrice marketing d’Orange Mali, la société a atteint presque l’ensemble de ses bases de trafics en matière d’identification des abonnés.

Le 8 mars dernier, le service communication d’Orange Mali rencontrait lors de la journée internationale de la femme, plusieurs journalistes femmes à son siège dans le cadre de sa nouvelle stratégie dite « communication institutionnelle ». Un mois plus tard, soit ce jeudi 19 mai, c’est le tour des hommes de rencontrer quelques responsables de la société autour d’un déjeuner dans la salle de banquet de l’hôtel Radisson Blu. L’objectif selon les organisateurs est d’échanger avec les hommes de médias sur les problèmes et difficultés que rencontrent les clients du réseau. Plusieurs thématiques ont été abordées au cours de cette rencontre comme la qualité de la connexion internet, le coût élevé des appels et le processus d’identification des abonnés qui rappelons-le, constitue encore des problèmes dans certaines zones reculées du territoire national.

Identification continue

Lancé en Avril 2015 par le décret n° 2015 – 0265/P-RM du 10 avril 2015 fixant les modalités d’identification des abonnés aux services de télécommunications/TIC ouverts au public, le processus d’identification des abonnées de téléphonie notamment d’Orange Mali et de Sotelma Malitel a atteint l’échéance d’obligation de suspension des puces non encore identifiées fin avril 2016. Pour Anouk Bertucat, Directrice Marketing D’Orange Mali, la seconde phase d’identification qui correspond à enrôler les clients non encore identifiés est en cours depuis déjà un mois. « Nous sommes conscients que le Mali est un très vaste territoire et que les zones réculées ont besoin de plus de temps pour répondre à la nouvelle stratégie recommandée par l’AMRTP en matière de sécurité intérieure », a-t-elle expliqué. Il faut rappeler que le processus d’identification des abonnés répond à la volonté de l’État malien de lutter contre le terrorisme. À l’heure actuelle, selon Anouk Bertucat, Orange Mali a atteint presque toutes ses bases de trafics. En d’autres termes, presque tous les abonnés Orange Mali ont été déjà identifiés.

Orange Mali: une nouvelle stratégie pour une meilleure marque

Le groupe Orange change désormais de slogan. La traditionnelle signature à  la fin de chaque page publicitaire d’orange Mali qui était, « la vie change avec Orange » a laissé place à   » vous rapprocher de l’essentiel » depuis hier mardi 9 février. L’information a été donnée lors d’un point de presse organisé dans la salle de DFA Communication. Selon Madame Anouk Bertucat, Directeur Marketing d’orange Mali, ce changement répond aux ambitions du groupe Orange, « être plus proche des clients », a t-elle dit. C’est dire que le Mali n’est pas le seul a adopté cette nouvelle stratégie de communication. Au Sénégal et en Côte d’Ivoire le changement est effectif depuis la semaine dernière. En effet, c’est aussi en prélude, à  la célébration du 10ème anniversaire d’Orange Mali, que le groupe a lancé sa nouvelle identité de marquer pour mieux se recentrer sur l’expérience client. En droite ligne du plan stratégique, «Essentiels 2020», l’opérateur lance six nouvelles thématiques dans le but de faire vivre à  chacun de ses clients une nouvelle expérience. Pour Anouk Bertucat, l’objectif est de permettre au client de se connecter à  ce qui est essentiel pour lui. Les thématiques sont, famille, fun, travail, argent, service et bon plan. Cependant, il faut rappeler que le logo au design unique, reconnaissable dans le monde entier ne change pas. Orange offre par contre un nouveau mode de communication.

Tombola San Kura: Orange Mali récompense 17 clients

Tombola san Kura comme son nom l’indique prend en compte l’ensemble des opérations de remise de lot de la tombola Orange Mali durant la période d’une année. Celle de l’année 2015, dont le sondage s’est déroulé du 14 décembre 2015 au 10 janvier 2016 sous la supervision de l’huissier de justice, Me Alassane Traore a connu son épilogue ce mercredi 13 janvier au siège d’Orange Money sise ACI 2000. Ce sont en tout dix sept (17) personnes dont huit (8) gagnants journaliers et neuf (9) gagnants hebdomadaires qui ont été récompensés. Les premiers ont chacun reçu un transfert de 100 000 Fcfa via leur compte respectifs Orange Money, tandis que, les gagnants hebdomadaires, quant à  eux, ont plutôt appréciés leurs cadeaux composés de réfrigérateurs, écrans plasma 42 pouces, motos Apaches et le gros lot d’une valeur de 12 millions de Fcfa offert à  Salif Traore. Plus qu’une tombola, un événement annuel. Orange Mali n’est pas à  sa première quant à  récompenser ses clients en organisant une tombola, a affirmé un responsable. D’un montant global de 54 millions de Fcfa, Orange Mali a voulu remercier ses fidèles clients utilisateurs du services Orange Money. Dagnoko Vamara, chef de division marketing orange Money nous explique le principe de la tombola, « il fallait juste faire soit une transaction de 2000f ou 5000f par jour pour être pris en compte dans la tombola ». Quant à  l’huissier, il assurera le public de la transparence de la procédure.

ENI: Orange Mali offre des matériaux de télécommunication

Une fois de plus Orange Mali a apporté son concours dans l’amélioration des matériaux logistiques de l’éducation nationale. Après la mise en place de son service de paiement de scolarité via le service Orange Money, il ya juste quelques mois, Orange Mali continue d’œuvrer au près du département de l’éducation nationale et de celui de l’enseignement supérieur et de de la recherche scientifique afin d’aider ces institutions dans leur mission d’offrir aux apprenants, un enseignement de qualité à  travers l’acquisition d’outils performants. C’est dans ce contexte, que Orange Mali a remis ce mercredi à  l’Ecole Nationale d’ingénieur Dramane Baba Touré, un important lot de matériel de télécommunication au service de l’informatique et de la télécommunication. Une manière pour le géant opérateur mobile de contribuer à  la formation des ingénieurs de demain. Des millions pour ENI. Il faut rappeler que ces matériaux extrêmement chers (plusieurs millions de FCFA) sont tout aussi indispensables dans l’apprentissage des étudiants qui pourront dorénavant concilier, théorie et pratiques. Pour Boubacar Traoré, ingénieur en télécommunication à  Orange Mali, c’est une chance pour les étudiants qui bénéficieront des avantages de ses matériaux de pointe. Quant au Directeur de l’ENI ABT, Dr Mamadou Sanata Diarra, il remerciera Orange Mali et ses partenaires pour ce geste hautement symbolique fait à  l’endroit de son école. Un analyseur de protocole, une liaison FH sont entre autres les matériaux offerts par Orange Mali à  l’ENI ABT.

E-festival: Orange Mali et AGETIC offrent un panel rêvé du TIC

La 6eme édition du festival consacré aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) dénommée e-festival a été lancée ce mercredi 23 à  la bibliothèque nationale de Bamako. Organisé avec la collaboration du ministère de l’Economie Numérique de l’Information et de la Communication, le e-festival 2015 se veut une vitrine de formation pour les participants notamment les élèves qui durant trois jours, c’est à  dire, jusqu’au 26 décembre prochain pourront se familiariser avec les outils de l’Internet. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Général du département en présence du Directeur Général de l’Agetic, Moussa Dolo, du représentant du maire de la commune IV, Samuel Diarra etc. Pour le Directeur Général de l’AGETIC, l’édition 2015 du e-festival est beaucoup meilleur que les éditions précédentes à  travers l’organisation et le déroulement des activités, « cette année le e-festival est principalement axé sur la formation des jeunes », a-t-il précisé. En effet, le e-festival édition 2015, gravite autours de grands axes tels que les formations, les expositions, les conférences débats et les jeux électroniques. Débat autour de l’implication des TIC dans l’éducation nationale. Orange Mali en collaboration avec l’AGETIC a organisé le jeudi 24 décembre toujours dans la salle d’événement de la bibliothèque nationale, une conférence débat autour de l’implication des TIC pour l’amélioration de l’éducation nationale au Mali. Ouvert au public notamment les jeunes, le panel de la conférence débat composé de personnalités issues de différents domaines a servis de cadre d’échanges fructueux sur les questions de l’éducation au Mali. Les régions de Kayes et Mopti dont les responsables ont pu directement participé à  la conférence débat par vidéo conférence ont également soulevés les inquiétudes à  leur niveau. La 6ème édition du e-festival qui prendra fin ce samedi 26 novembre sera sanctionnée par un concours. Les participants testés sur ceux qu’ils auront appris durant ces trois jours témoignent de la particularité de l’édition 2015 du e-festival.

Orange Mali lance le paiement de scolarité via le téléphone mobile

On se rappelle en juillet 2015, le gouvernement du Mali à  travers le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a mis en place le premier portail de candidature en ligne appelé « Campus Mali ». Cette innovation qui devrait moderniser la méthode d’inscription des étudiants maliens avait également pour objectif de lutter contre les attroupements lors des rentrées universitaires. Quelques mois plus tard, Orange Mali à  travers son système Orange Money apporte son soutien à  l’Etat du Mali dans sa quête de nouveaux indicateurs indispensables au pilotage du système de l’enseignement supérieur. C’est dans ce cadre que Orange Mali a lancé ce mardi au siège de DFA Communication, sa nouvelle gamme de service , « Paiement des frais de scolarité » via le téléphone mobile. La cérémonie de lancement officiel a été présidée par le ministre Mountaga Tall de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Pour Idrissa Diallo, Directeur Général d’Orange Mali, désormais les étudiants du Mali n’auront plus à  arrêter leurs activités, de rater un cours ou de subir les longues files d’attente pour payer les frais de scolarité car dira-t-il ils peuvent le faire aujourd’hui en restant chez eux. Facile et accessible à  tous les abonnées d’Orange Mali, le service de paiement de scolarité. Le ministre Mountaga Tall quant à  lui saluera l’initiative en indiquant que: « nous pouvons saluer ensemble ce nouveau pas en avant, qui est le pas du changement ». Au delà  de l’offre commerciale, Orange Mali pose aussi un acte en cohérence avec sa détermination à  faciliter la vie des populations mais aussi à  participer au développement de l’éducation nationale.

Developer Challenge: Orange Mali récompense les lauréats

La phase finale du concours Developer Challenge ouvert aux startups et développeurs du Mali a connu son épilogue ce jeudi avec la présentation des huit candidats retenus lors des présélections. Réunis dans la salle d’événement de DFA Communication à  l’ACI 2000, les candidats ont eu chacun 15 minutes pour la présentation et 5 minutes pour la phase de question sanctionnée par un jury composé d’une dizaine de personne, tous des employés d’Orange Mali. Konaté Djamassé, Mamadou Tounko Fofana et Renaud Gaudin ont respectivement à  tour de rôle présenter les projets, Idiom, SMS Emploi et Lakalici qui ont le plus capté l’attention des membres du jury. Classé lauréat de cette 2ème édition de Developer Challenge, le duo Mamadou Fofana et Mamadou Diallo à  travers le projet SMS Emploi défendra les couleurs du Mali au niveau international face à  onze autres pays dont la France, le Senegal, la Côte d’Ivoire et bien d’autre en à‰gypte. Par ailleurs, le projet Idiom est arrivé deuxième et le projet Lakalici a fermé la boucle en se classant troisième de la compétition. Pour Sekou Sidibe, chef de projet à  Orange Mali, les projets choisis ont fait objet de sélection basée sur de nombreux critères en rapport avec l’innovation. C’est le cas du projet Idiom qui permet de stocker dans une base de donnée les antécédents médicaux de l’individu auxquels le médecin traitant aura accès en cas de besoin. Les prix offerts. Le premier a reçu la somme de 2 millions de Fcfa, un ordinateur portable, une tablette IPad, deux samartphones Idoles 3 et 2 tablettes pixi 8. En revanche le deuxième et le troisième ont chacun reçu un chèque de 500 000 Fcfa et une tablette Pixi 8. Il est également à  préciser qu’à  l’issu de la grande compétition internationale, le grand prix sera de 10 000 euros incluant un voyage pour un événement digital international et bien d’autres.

Sani Web-Vite Pay : le commerce électronique en marche

Pour permettre aux utilisateurs d’Orange Money de faire leurs achats en ligne plus facilement et aussi aux commerçants de rendre plus accessibles leurs produits. Orange Mali a enrichit la gamme de ses services grâce à  l’aide technique de Logineo, société de services en ingénierie informatique avec le service de paiement en ligne dénommé « Sani Web ». Selon Cheick Tall, le commerce électronique est aujourd’hui indispensable au tant que le commerce traditionnel. Il lancera un appel aux Start up du Mali, « nous invitons tous les Start up ayant des idées et des projets de rentrer contact avec nous car nous les écouterons. ». Réunis dans la salle de conférence de DFA Communication, le personnel d’Orange Mali et les invités de marque de Logineo notamment Me Mountaga Tall, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont pris du plaisir à  écouter le déroulement du projet Sani Web à  l’endroit de la population malienne. Ce sont dix-neuf sites de vente qui sont intégrés dans ce nouveau logiciel en ligne. « La sécurité, la rapidité et la garantie de pouvoir être livré chez est l’innovation apportée par Sani web dans ce secteur », a indiqué le chef de projet d’Orange Money.

Orange Mali présente en avant première les 4 fantastiques

L’opérateur numéro 1, Orange Mali comme à  l’accoutumée a présidé ce samedi soir au cinéma Babemba, l’avant première du long métrage intitulé les 4 fantastiques, un film de magic cinéma. Avant la projection du film tant attendu, les invités ont eu droit à  plusieurs prestations d’artistes, notamment celle de Baba Niame. Pure science fiction Les 4 fantastiques est l’histoire d’un jeune homme dénommé « Raid Richard » issu du ghetto, rêva dès le bas âge de devenir le premier homme à  se téléporter dans un autre espace grâce à  un appareil scientifique. Disqualifié lors d’un concours scientifique par la brutalité de sa méthode un peu trop forte au goût des jurys, « Raid Richard » sera recruté par la plus grande fondation scientifique des USA. Aux côtés d’autres génies de son espèce, Raid Richard et ses amis finiront par mettre en place une machine de teleportation capable également de ramener à  la source. Après avoir envoyé dans le monde zéro, un singe avec succès, nos héros décident finalement de s’y rendre en personne. Là  également, commence une nouvelle aventure zébrée à  la fois de surprises et de dangers. Véritable film de fiction, les 4 fantastiques est le portrait du film captivant et passionnant.

Sounakari –Orange Mali : la grande mosquée de Kati reçoit ses paniers

l’infatigable opérateur mobile numéro, Orange Mali, continue de faire son chemin auprès de la population en générale et musulmane en particulier durant ce mois bénis de Ramadan. Comme à  l’accoutumée, Orange Mali, se rapproche des fidèles musulmans dans plusieurs mosquées du district de Bamako à  l’occasion de la rupture du jeûne. l’objectif est de permettre au plus démunis de passer une rupture symbolique dans un cadre idéal. C’’est dans ce contexte qu’Orange Mali a entrepris depuis le début du mois de Ramadan sa tournée dans plusieurs mosquées du district de Bamako. Après les mosquées de Banconi, MedinaCoura, Hamdallaye, Kalabancoro, Niamacoro et Bolibana, l’honneur a été fait ce jeudi 9 juillet à  la grande mosquée de Kati de recevoir les 250 paniers ramadan et les 250 sounakari. Contenant les produits les plus convoités en ce mois béni de Ramadan, tels que le lait, le sucre, des dattes, le fromage etc. les paniers Ramadan ont été reçus avec joie par les fidèles qui se sont réjouis de cette initiative d’Orange Mali. 1 750 paniers pour 8 mosquées. Depuis le début de cette opération ce sont 1 750 paniers ramadan qui ont été déjà  offert à  huit mosquées des différentes communes du district de Bamako a témoigné, José, responsable événementiel d’Orange Mali. Une dernière mosquée est prévue pour ce mardi à  Bamako ; celle de Banakabougou.

« Orange Business Day » au cœur de l’innovation

Les temps semblent propices pour le deuxième opérateur de téléphonie mobile au Mali, rebaptisé Orange Mali le 30 novembre 2006. Avec plus de 800 localités couvertes par le réseau internet, et plus de 40% de taux de couverture, Orange démocratise l’accès aux Tics au Mali et conquis à  ce jour 2 500 000 habitants ; tous clients du réseau. En d’autres termes, le domaine de la communication mobile au Mali est bien partie pour atteindre le niveau supérieur. Avec des services tels que le service roaming d’Orange et un tarif de communication parmi les plus compétitifs en Afrique, Orange Mali contribue à  faciliter le quotidien des maliens. Cependant, la société, toujours dans un souci de développement constant a décidé de créer une plateforme appelée « Business to Business » connue sous le cycle B2B, autour de laquelle elle met à  la disposition des entreprises maliennes des outils de pointe pour la bonne manœuvre de leurs activités. C’’est dans ce contexte que s’inscrit l’Orange Business Day 2015 qui entend plongé au C’œur de l’innovation afin de suivre la marche perpétuelle du progrès, « le progrès ne s’arrête jamais et Dieu seul sait à  quelle vitesse avance le monde digital » a témoigné Jean Luc Bohé, Directeur Général d’Orange Mali. Une gamme complète avec des solutions d’intégration Orange Mali surpasse les attentes en apportant à  la population malienne en plus de la communication, l’accompagnement sans faille aux entreprises de la place. C’’est dans cette optique que s’inscrit le thème d’Orange Business Day 2015 : Orange Mali, partenaire global des entreprises pour les solutions intégrées. Autrement dit, la société propose aux entreprises une gamme complète pour l’organisation et le fonctionnement des activités quotidiennes. Ce sont entre autres, la solution audio conférence, le GFU, la sécurisation des données, l’internet etc…

Orange-Mali met la main sur un réseau de fraude à Bamako

Dans le cadre de la lutte contre la délinquance économique dans le domaine de la télécommunication, la Brigade d’Intervention Judiciaire (BIJ) avec le soutien hautement technique d’Orange Mali a démantelé avant-hier soir un réseau de fraude sur les communications mobiles en provenance de l’International. C’’est à  l’issue d’investigations minutieuses depuis plusieurs mois que la BIJ sous le commandement de l’inspecteur divisionnaire Papa Manbi Keà¯ta et avec l’aide technique d’Orange Mali que ces délinquants ont été arrêtés et placés en garde à  vue. Dans les faits, cette pratique frauduleuse est l’œuvre d’un jeune homme camerounais résidant aux USA. Il est entré en contact avec les frères Touré, tous deux diplômés sans emplois, gérants de Cyber café, à  qui, il proposa d’établir une sorte de cabine de télécommunication à  un prix nettement bas pour tout appel à  l’international. Cette pratique à  la fois ingénieuse et criminelle est possible à  l’aide d’un box appelé le bypass téléphonique connu également sous le nom de SIMBOX doté de 32 ports carte SIM. Les puces Orange ainsi insérées dans le bypass, les appels à  l’international sont émis comme si C’’était des appels locaux. Ainsi, le Camerounais, cerveau de la bande empoche le capital sensé revenir de droit à  Orange Mali et au Trésor public malien. Les frères Touré quant à  eux n’en sortent pas bredouille car ils perçoivent la modique somme de 200 000 Fcfa par mois si l’on sait à  combien est estimé une opération criminelle d’une telle envergure. La BIJ à  travers la division Cyber criminalité promet de rentrer en contact avec Interpol pour traquer le cerveau de la bande aux USA. Le début d’une traque contre la cybercriminalité Le Mali à  l’instar des pays de la sous-région tels que la Côte d’Ivoire et le Sénégal est à  ses débuts en matière de cybercriminalité. La preuve en est que la division de lutte contre cette infraction existe seulement deux mois. Toutefois, il est à  rappeler qu’au 21è siècle toutes les traces sont suivies via internet de telle sorte qu’aucune pratique illégale comme la fraude sur les communications ne peut passer inaperçue, a confié Papa Manbi Keà¯ta. En d’autres termes, d’autres réseaux de fraude font actuellement objet d’une piste d’investigation. C’’est dire que tout n’est que question de temps avant que ceux-ci ne soient mis aux arrêts.

La CAN dans la rue

Place CAN, endroit ne pouvait être mieux choisi pour vivre en direct la coupe d’Afrique des nations de football. Ecran géant, groupe électrogène, chaises bien rangées, barrières métalliques, la logistique est de mise pour permettre aux amateurs du ballon rond de partager leur passion. Nous sommes au C’œur du quartier des affaires de Bamako, à  l’ACI 2000. La compagnie de téléphonie mobile Malitel est venue chasser sur les terres de son concurrent dont le siège se trouve bien à  l’ACI 2000. Diaminatou, la vingtaine à  peine dépassée, exulte. « Je viens à  la place CAN pour l’ambiance. Je ne connais rien du football à  part les buts. Les discussions des garçons, les célébrations de victoire, les boissons et sandwichs qu’on nous offre valent le déplacement. Malitel avait cédé beaucoup de terrain à  Orange Mali surtout chez nous à  Hamdallaye Lafiabougou et C’’est pourquoi le choix de la place CAN nous réconforte ». Thiama, couturier à  Koda, abonde dans le même sens « je quitte mon atelier de couture assez tôt pour avoir une bonne place en face de cet écran géant qui donne l’impression d’être à  Bata. Ici, on peut commander du thé, fumer, commenter, crier et parader en ville avec la moto si par exemple le Mali se qualifie ce mercredi. Malitel doit faire ça plus souvent, l’initiative est bonne ». Pour Sy Astou, directrice de l’agence Zeyna Communication « Malitel ne pouvait pas se permettre de rester aphone durant cette CAN face à  Orange qui en est le sponsor officiel. Orange ayant gagné la décoration et l’habillement des présentateurs de la télévision nationale, Malitel a su trouver une bonne réplique en installant des espaces publics de retransmission des matchs, ce qui la rapproche du public ». Loin de la place CAN, la compagnie concurrente, Orange a installé ses quartiers sur la berge du palais de la culture, à  Badalabougou. Stratégique endroit qu’on aperçoit depuis les ponts des martyrs et roi Fahd. Podium surélevé, forte sonorisation, jeux de lumière, estrade, rafraà®chissement, de gros moyens ont été déployés pour contenter les férus de football. Quand la pénombre crépusculaire enveloppe Bamako et que la fraicheur sortie des entrailles du fleuve aère les environs, le public venu nombreux vit des sensations très fortes. « J’aime la nature, les ballades, les découvertes et ici au palais de la culture, Orange nous permet de humer de l’air pur, de nous asseoir sur le gazon frais en amoureux pour déguster des fruits et suivre en toute sécurité les matchs sans bourse délier avec en plus des prestations d’artistes. Orange montre à  travers cette installation mature et stratégique qu’elle est vraiment le leader » explique Mabine, étudiante sur la colline, venue assister au match Sénégal-Algérie. Un homme aux cheveux grisonnants, accroupis sur un tapis de prière, le chapelet à  la main, ne quitte pas l’écran géant des yeux. Ses litanies terminées, il avoue être « marocain venu de la ville de Mohamédia pour les besoins de la foire de Bamako. Là , je prolonge mon séjour pour écouler le reste de mes marchandises et chaque soir je viens regarder les matchs ici. l’air est pur, l’ambiance bon enfant, la sécurité de mise alors je viens sans hésiter et J’ai pu faire la connaissance de deux maliens qui ont fini par m’héberger chez eux. Ils sont cadres d’entreprise et préfèrent regarder les matchs ici pour oublier le stress de la journée ». Ces actions marketing coûtent chères aux deux compagnies de téléphonie mobile qui déboursent au moins 1.500.000 francs pour la location des écrans géants. Leurs détracteurs diront que cette somme est infime comparée aux retombées attendues seulement l’on ne doit pas passer ignorer que des risques subsistent surtout pour la sécurisation de la logistique déployée.

Non aux violences contre les femmes : toutes en orange !

Une femme sur trois sera battue dans sa vie. 63% des filles issues des milieux ruraux en Afrique seront mariées avant 18 ans. En 2013, il y a eu au Mali 5713 cas de violences. Ce sont pour toutes ces raisons que le 25 novembre est une daté clé, pour raviver la lutte mondiale contre les violences faà®tes aux femmes. « Les objectifs pour les femmes sont bien trop élevés pour qu’elles soient distraites par les violences », estime Maxime Houinato, le représentant résident d’ONU femmes au Mali, l’agence des Nations Unies, qui s’associe au Ministère de la promotion de la femme pour mener plusieurs actions phares durant la campagne « 16 jours d’activisme ». Sans les femmes, pas de paix. Les femmes au Mali sont au front depuis les indépendances, rapell D’o๠le thème de cette année : « De la paix chez soi à  la paix dans le monde, défions le militarisme et mettons fin à  la violence contre les femmes ». Pour symboliser cette lutte une couleur : « l’orange a été choisi pour la circonstance et pour symboliser un avenir meilleur sans violence à  l’encontre des femmes », a déclaré Phumzile Mlambo Ngucka, Directrice exécutive d’ONU femmes. La campagne 16 jours d’activisme est une campagne internationale visant à  sensibiliser l’opinion mondiale sur les droits humais et les violences basées sur le genre. Elle a été initiée en 1991 lors du 1er institut international pour le leadership des femmes(Women’s global leadership Institute)… 16 jours d’activisme Si les slogans sont beaux et plein de sens, les actions iront beaucoup plus loin. Elles vont s’articuler autour de trois évènements phares au Mali : D’abord le lancement de la « Campagne Beijing+20 le 26 novembre à  Bamako. Pour rappel, la capitale chinoise a en 1995, abrité la 4è conférence mondiale sur les femmes et défini 12 axes prioritaires pour l’égalité des sexes et le plein respect du droit des femmes à  travers le monde. La table ronde « La parole aux filles » et qui marquera le lancement de la campagne « Beijing+20 », donnera la parole à  une soixantaine de filles de toutes les régions du Mali et de tout horizon(étudiantes, entrepreneurs, femmes en politique, artistes etC’…). Elles auront à  débattre, dans une approche participative sur les problèmes auxquels, elles sont confrontées et les réponses qu’elles jugent les mieux appropriées. Autre initiative phare de cette campagne de « 16 jours d’activisme », la campagne « He for She» qui signifie littéralement « Lui pour elle », autrement dit, que font les hommes pour les femmes et comment participent-ils à  leur plein épanouissement, plutôt que de les battre pour certains. Cette campagne sera lancée le 4 décembre au Mali et invitera les hommes à  prendre publiquement la parole en faveur des femmes. Autant dire qu’en 16 jours d’activisme, les actions seront nombreuses, mais la sensibilisation contre les violences basées sur le genre commence par soi même. Alors, jusqu’au 10 décembre, toutes en orange !

Team Call Center sur répondeur pour 48 heures

Rien ne va plus à  Team Call Center, l’un des centres d’appels maliens qui gèrent le service client Orange Mali à  travers le 7400. Le comité syndical, dirigé par Bamoye Maiga, a appelé les travailleurs à  respecter un débrayage de 2 jours à  compter de ce mercredi 17 septembre. Le syndicat dénonce le non paiement des arrières d’heures supplémentaires de 2006 à  Novembre 2013. Il réclame également une augmentation de salaires ainsi que la mise en place d’une boite à  pharmacie dans l’entreprise pour les premiers soins. En bref , une amélioration des condition des travailleurs. Les employés du centre d’appels témoignent avoir souvent des difficultés, à  la fin de mois, »pour percevoir leurs maigres salaires ». Ce à  quoi s’ajoutent pressions, menaces et intimidations à  l’endroit de ceux qui osent réclamer. « C’’est infernal de travailler à  Team Call , on nous traite comme des esclaves » témoigne un travailleur. Pire, les femmes sont les premières victimes car une fois enceinte, « tu risques de perdre ton travail, car aucune absence, n’est tolérée « , nous confie une dame dans l’anonymat. Pendant ces deux jours, les travailleurs ont décidé de répondre à  aucun appel. Une situation qui risque de quelque peu perturber le service client de la société de téléphonie qui est leur principal client.

Orange accompagne la marche vers le futur

l’objectif de ce premier salon était de créer une passerelle entre les Maliens et le futur. Une première édition très riche en enseignement et couronnée de succès selon les organisateurs. Innovations technologiques Une occasion pour les tenants stands comme Samsung, Eriksson, Alcatel, ZTE et tous les autres partenaires d’Orange de présenter des produits pouvant améliorer le quotidien des Maliens. A partir des éléments aussi banals que la télévision, la connexion internet ou encore « la marmite » qui produit de l’électricité, les organisateurs ont pu transporter chaque malien dans le futur. Et ce dans des domaines aussi variés que l’entreprise, la santé mais aussi l’agriculture. Parmi les innovations technologiques, on peut citer « Sènèkèla » qui est une initiative dédiée aux agriculteurs. Sènèkèla est un service d’informations agronomiques pour permettre aux agriculteurs d’obtenir des conseils, les prix mais aussi les tendances de marché pour optimiser leur revenu ; tout comme la téléprésence pour organiser des réunions avec des partenaires et collègues à  l’autre bout du monde grâce des installations via internet. Conférences thématiques En plus des stands ou les visiteurs pouvaient toucher du doigt les futures technologies de notre quotidien, des conférences avec des thèmes variés ont rythmé les 4 jours du salon. Des thèmes comme «Jusqu’ou ira Internet?», «Encourager l’entreprenariat malien», ou encore «La machine nous remplacera t-elle demain ?» ont été abordés par différents experts. La grande innovation qui a le plus ému les participants aux ateliers reste la « géolocalisation des voitures à  travers le téléphone mobile » et un boitier installé dans le véhicule qui permet d’échanger des SMS avec le mobile du propriétaire pour demander la position de l’engin, sa vitesse et même donner des directives. Après la séance théorique de la conférence, les participants ont eu droit à  une démonstration dans la cour du Centre International de conférence de Bamako (CICB). Au delà  de l’objectif d’amélioration des conditions de vie des Maliens, Orange Mali veut montrer la corrélation qui existe entre l’innovation et la croissance économique. Pour Jean Luc Bohé, Directeur d’Orange Mali, l’innovation est un facteur essentiel du développement. Au Mali, son entreprise a crée plus de 34 000 emplois. En plus de ce facteur créateur d’emplois, Orange Mali a fait de la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) une priorité. C’’est dans ce cadre que l’entreprise a contribué à  la formation de 700 femmes, qui ont par la suite crée leur propre entreprise.Jean Luc Bohé, revient également sur le produit « Orange money » créé il y a un peu plus d’un an existence avec 2000 emplois directs. Pierrette Sidibé de l’entreprise CEI ED CITELUM a, parlé de la confection des 805 kiosques Orange money par son entreprise et qui travaille avec les artisans locaux. Ceux-ci se professionnalisent davantage et gagnent de l’argent du coup.

Orange innovation : à la découverte du futur

Orange Mali organisera, du 26 au 29 juin 2014, un salon d’innovation technologique au Centre international de conférence de Bamako(CICB). La révélation a été faite par la directrice marketing de Orange Mali, Anouk Bertucat, ce jeudi 25 juin 2014 à  l’occasion d’un point de presse organisé en prélude à  cet événement. Orange innovation est un espace o๠le talent et savoir-faire seront les maà®tres mots. l’espace offre l’opportunité aux jeunes, chefs d’entreprise, et autres mordus de technologie de découvrir les solutions au changement de la vie quotidienne des Maliens. Selon la directrice marketing, Orange innovation est un salon qui permettra d’ouvrir le marché malien sur le monde de l’innovation. Car, explique-t-elle, l’innovation doit se partager et avoir un bénéfice concret pour la société. Définissant l’innovation comme tout ce qui améliore la vie quotidienne aujourd’hui et demain, Anouk Bertucat est convaincue que le présent salon pourra être l’occasion de changer le quotidien des Maliens. Au-delà  des retombées commerciales, informe-t-elle, le salon sera surtout l’occasion pour sa société d’exposer toute une palette de nouvelles merveilles technologiques, qui révolutionnent le quotidien des Maliens. Le salon Orange innovation sera également marqué par des mini-conférences interactives. La sécurisation des données, l’entrepreneuriat technologique, e-santé, le concept 4 D seront entre autres thèmes au programme. Pour ce premier salon qui se veut désormais annuel, la société de téléphonie espère sur la participation de 10 000 visiteurs, voire plus. Pour relever ce challenge, la directrice marketing de Orange Mali compte beaucoup sur les hommes de médias pour relayer les informations relatives aux opportunités du salon. Après le point de presse, les journalistes ont eu droit à  une visite de la salle d’exposition pour voir les travaux d’installation des stands qui seront certainement prêts pour demain.

Affaire Orange Mali : l’AMRTP revient à la charge

l’autorité malienne de la régulation des télécommunications des Tic et des postes ne lâche pas du lest par rapport à  l’affaire qui la lie à  l’opérateur de téléphonie Orange Mali. Après la sanction de 6 milliards que lui a infligé l’AMRTP, Orange Mali a décidé d’ester en justice. Le directeur Choguel Maiga et son équipe ne l’entendent pas de cette oreille car ils considèrent cet acte de l’opérateur comme une seconde violation. Face au refus de l’opérateur d’obtempérer et de s’acquitter des 6 milliards, la sanction a été revue à  la hausse. Une somme désormais considérée comme une créance de l’Etat, donc doit être recouvrée et versée au trésor. A l’allure o๠vont les choses, il n’est pas désormais exclu que l’AMRTP envisage à  la longue une série de sanctions, qui vont de l’arrêt de la vente du produit DOUBA à  la remise en cause de la licence pour violation de la loi.

Pénurie de cartes de recharges: Orange s’explique

Un problème de répartition de commission est à  l’origine de la grève entamée par les revendeurs des cartes de recharges depuis le 10 juillet dernier. Théoriquement, la chaà®ne de distribution des cartes de recharge est composée de trois réseaux à  savoir les grossistes, les demi-grossistes et les revendeurs ou détaillants. D’après Mamadou Lamine Traoré, directeur commercial grand public à  Orange Mali, C’’est depuis février 2003, que la compagnie de téléphonie verse 10% de commission à  l’ensemble de son réseau de distribution. Cette commission se répartit comme suit : 3% pour les PDG, 2% pour les demi-grossistes et 5% pour les revendeurs. Une carte de recharge de 1000 FCfa par exemple est cédée par Orange à  900 FCfa à  la chaà®ne de vente des cartes. Cet ensemble de distributeurs se partagent les 100 FCfa restants : trente francs pour les grossistes, 20 francs pour les demi-grossistes et 50 francs pour les détaillants Concurrence déloyale entre PDG « Depuis une dizaine d’année, on ne parvient pas à  les revendre au prix initial. Certains les revendent à  901 ou 902 francs. Il y a une concurrence déloyale entre les PDG alors que ce n’est pas ce que stipule le contrat. Nous avons décidé de saisir Orange pour qu’on applique intégralement ce qui se trouve dans le contrat. » a indiqué Abdoullah Seck, grossiste. Pour le directeur commercial grand public à  Orange, il s’agit d’un problème de redistribution de marge entre demi-grossiste et revendeurs. « à‡a fait onze ans que Orange n’a pas changé la commission des 10% qu’il verse à  toute la chaà®ne de distribution. » a-t-il indiqué. Il y a eu beaucoup d’intermédiaires qui se sont installés dans la chaà®ne de distribution et qui ne respectaient pas les marges selon Moussa Fofana, un autre grossiste. Cette concurrence déloyale entre « les grossistes et les intermédiaires nous poussaient à  la sortie. Dans certaines régions, les cartes étaient vendues à  100 francs. Et certains grossistes ont arrêté. On a donc décidé de se réorganiser et demander à  Orange de faire une rétention sur notre marge, C’’est-à -dire nous reverser les 30 francs à  la fin du mois. » a précisé Moussa Fofana. Pour les grossistes, en travaillant de façon formelle, tout le monde peut gagner convenablement sa part.

Médias : l’internet à moindre coût pour la presse

Dans la dite convention, il sera question d’accorder une réduction de 50% du cout de la connexion mensuelle aux organes de médias. Un contrat pour une durée de 24 mois sera établi entre l’organe de presse et l’opérateur télécom afin que le médias puisse bénéficier de la gratuité des frais de mise en service, du choix de la live box ou de la clé 3G avec un forfait prenant en compte n’importe quel téléchargement en son ou en image. Par ce projet, Orange Mali entend contribuer à  l’impulsion de la dynamique de l’usage massif de l’internet par la presse malienne, réduire la fracture numérique, générer de nouvelles pratiques au sein de la presse… Le train des nouvelles technologies en marche Nul doute sur l’utilisation massive des nouvelles technologies par les médias surtout quand on sait l’économie qu’elles offrent aux Hommes de médias. Dans la majorité des radios de Bamako ou des régions on trouve rarement du matériel analogique. Chacun ayant compris les facilités que les ordinateurs offrent au métier. A savoir, la programmation des émissions de plusieurs journées, la diffusion sur le net des programmes de la radio pour réduire la nostalgie de la diaspora, l’instantanéité de l’information à  la fois dans les radios et la presse écrite pour ne citer que celles-ci. Dans la presse écrite, les journalistes maliens ont à  présent des lecteurs bien averti ou peut être mieux qu’eux. Le spécialiste de l’information n’a donc pas droit à  l’erreur dans la publication de son information sur certains sites qui assurent la revue de la presse. Ainsi nos confrères qui publient sur papier ne cessent de tourner autour des articles qui ont été publiés sur les différents sites afin de comprendre le jugement porté par les lecteurs. C’’est pourquoi la plupart vont à  la maison de la presse sise à  Médina Coura pour se connecter gratuitement. Les nouvelles technologies ont certes apporté assez de modernisme dans la presse malienne même si les moyens tardent encore. Sur le terrain de reportage, on constate encore que l’ordinateur, le dictaphone, l’appareil photo numérique sont du luxe pour la plupart des reporters. Pour cause, le matériel revient trop cher. l’aide à  la presse indexée sur le budget de l’Etat tant souhaité peine encore à  se démarquer du mirage. Mais l’Etat qui connait mieux les réalités de cette presse, doit mettre tout en œuvre pour la sauver de la fracture numérique dont elle souffre depuis des lurettes. l’aide indirect à  la presse peut aussi se manifester par le don d’équipent, la formation, les mesures objectives pour mettre le métier à  l’abri des imperfections. Pour l’instant l’heure est au test du partenariat pendant deux ans. Les journalistes ont intérêt à  jouir de cette opportunité pour le bonheur des milliers de lecteurs et d’auditeurs en cette période de crise.

Le Match Orange-Malitel : Qui l’emporte ?

Partout dans la ville de Bamako, on aperçoit des affiches publicitaires d’Orange sur le bord des routes, devant les maisons et les immeubles. Cette société, spécialisée dans la téléphonie, implantée au Mali en novembre 2006, a rénové ses services grâce à  ses actionnaires, France Telecom et Sonatel. Avec Malitel, elle est le principal opérateur de téléphonie au Mali. Orange leader sur le marché malien ? Ses clients composés de toutes les couches sociales : industriels, artistes, politiciens, cadres de l’administration, ouvriers et paysans peuvent effectuer des transactions bancaires via le téléphone portable avec des envois d’argent grâce au service Orange Money. Ce service est incontournable dans un pays o๠le taux de bancarisation est faible, 11 %, selon la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Dans les locaux du siège d’Orange à  Hamdallaye, un quartier de Bamako, o๠un opérateur, élégamment habillé, les yeux rivés sur un écran d’ordinateur, vérifie l’identité d’un client, un homme, qui veut effectuer un retrait de 150 mille francs CFA de son compte Orange Money. En moins de 5 minutes, le demandeur est servi et s’en va en souriant.  Actuellement au Mali, Orange «Â est le seul opérateur qui effectue ce type de transfert d’argent. C’’est pourquoi je l’apprécie plus que Malitel  », se réjouit-il. La société, anciennement Ikatel, a implanté ses bureaux et points de vente dans tous les quartiers de la capitale « pour satisfaire ses clients en leur proposant de nouvelles méthodes de communications » avec des installations sophistiquées qui permettent de téléphoner « efficacement à  tout moment », explique Mamadou Koné, économiste, travaillant dans une ONG à  Bamako. Par exemple, le nouveau système appelé A sara n’yé permet à  un abonné de prendre en charge les appels émis par ses proches, amis, collaborateurs et parents ne pouvant pas recharger leur compte téléphonique « c’est une initiative à  saluer », se félicite-t-il. Cependant, la société « a obligé ses clients à  se souscrire à  la tarification des appels par seconde lors des offres de bonus Diagné waati . La tarification des communications sur le réseau Orange est chère, 109 F par minute », se plaint ce jeune économiste, auprès des employés de l’opérateur « qui me répondent toujours avec courtoisie. Ils ne s’énervent jamais, même si je leur manque de respect. Par contre, Malitel est plus profitable, avec moins de 100 Francs, peut parler pendant une minute. En termes de coût des communications, je préfère Malitel, mais s’il s’agit de stabilité de réseau, je choisis Orange », ajoute-t-il. L’offensive Malitel, i dakawili Sur le site Internet de sa société, Norredine Boumzebra, Directeur général de Malitel, affirme que sa vision est de mettre à  la disposition des Maliens des produits à  moindre coût, d’installer de nouveaux équipements et d’étendre le réseau à  Bamako et dans toutes les régions du pays en vue d’améliorer la qualité des services. Beaucoup de Bamakois constatent que le groupe Maroc Télécom, actionnaire de Malitel, a développé ces deux dernières années la société de façon spectaculaire: la création et la modernisation des infrastructures, la multiplication des points de ventes, … Mais « Malitel ne dispose pas de la technologie de pointe » pour améliorer la qualité de ses services, imagine Namory Kouyaté, un journaliste qui s’insurge contre le service client de cet opérateur qui ne répond pas souvent à  ses appels lorsqu’il a besoin de renseignements. « Il y a des défaillances au niveau du réseau chaque fois qu’ils font des promotions sur les cartes de recharge. Lorsque je tente de faire des appels, on me fait croire que le numéro que J’ai composé est injoignable, alors la personne à  qui je veux parler se trouve dans une zone couverte par Malitel, se lamente Kassim Traoré, un réparateur de téléphone portable. C’’est à  cause du dysfonctionnement de son réseau que Malitel a perdu un grand nombre de ses abonnés, irrités, qui ont finalement choisi Orange, une société plus performante », commente-t-il. Qualité de service et accessibilité Une vingtaine de personnes, interrogées sur la qualité des services d’Orange, sont unanimes. Le réseau de cet operateur est facilement accessible à  tout moment. Sa stratégie marketing « est bonne », car la société sponsorise les grands événements sportifs : le football, en particulier. Une discipline aimée par la plupart des jeunes maliens. Quelques jeunes, vendeurs de téléphones portables devant le siège de la société Malitel à  Bamako-coura, se précipitent vers les passants pour leur proposer leurs produits, et affirment qu’ils préfèrent conserver leur puce Orange, car le réseau Malitel est parfois perturbé et ne permet pas, ajoutent-ils, de communiquer en temps réel les résultats de certains matchs de foot à  des personnes qui n’ont pas accès à  la télévision dans les campagnes. Qu’est-ce qui explique la perturbation du réseau Malitel? Nous avons voulu poser la question aux responsables de la société qui n’ont pas répondu à  notre demande d’interview. L’offensive Malitel Privatisée en juillet 2009, la société Malitel compte aujourd’hui plus de 672 000 abonnés mobiles, sa part de marché a atteint 31 %, indique le site Internet de l’opérateur qui ne révèle pas le chiffre d’affaires. Son directeur général, Norredine Boumzebra, explique sur le même site qu’il souhaite conserver et consolider la position de leader sur le marché de la téléphonie. Pourtant, Orange revendique également sur son site Internet la place de leader en télécommunications au Mali, avec ses 4 millions de clients, 40% en matière de couverture de réseau, 42 milliards de Francs CFA de chiffre d’affaires en 2010, ce que démentira pas Alioune Ndiaye, son PDG. Ce second opérateur se vante d’avoir versé 42 milliards de nos francs l’année dernière dans les caisses de l’Etat à  titre d’impôts, de taxes, de redevances, de cotisation sociales et de droits de douanes. Sa contribution à  l’économie nationale s’élève à  200 milliards de francs CFA depuis son arrivée en 2006. Le Match publicitaire Les deux opérateurs, Malitel et Orange, intensifient les publicités dans les médias, multiplient les promotions en offrant des bonus sur les cartes de recharge. Ces bonus vont de 100 à  200%. Le premier opérateur vend une puce à  500 francs, invite les Maliens à  participer à  une loterie. Il y aura une récompense à  la clé, une voiture et 3 motos. Le second proposait en Septembre dernier une villa moderne à  Bamako, des motos et 50 000 francs CFA de crédits gratuits pour celui ou celle qui aura gagné la tombola. «Â J’ai joué plusieurs fois. Je n’ai jamais gagné. Je ne crois plus à  ces jeux concours. La stratégie commerciale des deux sociétés est d’inciter les gens à  acheter plus de cartes de recharge et de consommer plus de crédits. « On nous trompe. Dans ce domaine, je n’aime ni l’une ni l’autre », explique Drissa Coulibaly, un marchand ambulant avant d’ajouter  «Â Orange est le meilleur opérateur » au Mali. Bientôt un 3è opérateur… Les deux sociétés essayent de défier la concurrence pour accroitre leurs parts de marché. «Â Orange n’a pas de véritable concurrent actuellement au Mali o๠elle domine le marché de la téléphonie mobile », explique l’économiste Mamadou Koné qui souhaite l’arrivée d’un troisième operateur dans notre pays. «Â Il n’y a pas de développement sans concurrence. s’il y a une concurrence rude entre trois sociétés, les clients bénéficieront de beaucoup de choses. Les tarifs seront réduits… », espère-t-il. En tout cas, le Mali a lancé en septembre dernier l’appel d’offre international pour octroyer une troisième licence d’exploitation à  un opérateur de téléphonie. La chasse est ouverte !

Festival Orange : Du cinéma plein les yeux ce week-end !

l’objectif, explique M. Antoine de Clerk, directeur marketing d’Orange, est de contribuer à  redynamiser la diffusion du cinéma auprès du public africain. «Â Le Festival du cinéma Orange est né du double constat de l’attrait constant pour l’image et le cinéma par les populations, ajoute-t-il, mais aussi de grosses difficultés de diffusion en salle que connait le cinéma en Afrique depuis plusieurs années ». Pour cette édition 2011, six pays seront évoqués par le festival. Il s’agit notamment du Niger, le Sénégal, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire et le Mali. l’évènement prévoit, dans notre pays, de nombreuses projections en plein air sur écran de films africains et internationaux, pour le plus bonheur des populations des villes et des campagnes. A Bamako, les projections se feront aussi dans des salles comme le ciné Babemba, l’espace Culturel Blonba, et l’Institut français, ancien CCF. Des films d’actualité Au Mali, le programme de projections est riche et varié. Il portera sur des films d’actualité comme «Â Un homme qui crie » du réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun, primé l’année dernière au Festival de cannes à  travers le prestigieux «Â Prix du jury ». Le film a aussi remporté en mars dernier à  Ouagadougou «Â l’Etalon d’argent de Yennenga » (la 2ème place du classement) à  la 22ème édition du FESPACO au Burkina Faso. «Â Un homme qui crie » est un film est émouvant, et il sera certainement très attendu par le public au cours de ce festival. «Â Le mec idéal », n’en est pas moins. Etalon bronze de Yennenga du dernier FESPACO (3ème place), ce film a séduit les amateurs du 7ème art. Le réalisateur ivoirien Owell A. Brown, a réussi un pari en réalisant un film qui mélange romance et humour. D’autres films sont programmés sur les écrans au cours de ce festival. Il s’agit entre autres de «Â Ma part de gâteau » de Cédric Klapisch, «Â Rien à  déclarer » de Dany Boon, «Â Moi, Michel G. Milliardaire maitre du monde » de Stéphane Kazandjian, «Â une pure affaire », réalisé par Alexandre Coffre », «Â Madame Brouette » de Moussa Sène Absa, «Â Avatar » de James Cameron, «Â Fatou la malienne » de Daniel Vigne, «Â Julie et Roméo » de Boubacar Diallo, etc. «Â En attendant le vote… » du réalisateur béninois Missa Hébié est également au programme. Projeté en compétition officielle au dernier FESPACO dans la catégorie long métrage, le film porte sur la corruption généralisée au sommet de l’Etat. l’œuvre avait nourri tous les commentaires et était pressentie pour le grand prix du FESPACO. Une brochette de films maliens Pour cette édition 2011 du Festival du cinéma de Orange, plusieurs films maliens seront projetés entre les salles et les espaces de projection plein air. Il s’agit notamment de «Â Faro, la reine des eaux » du réalisateur malien Salif Traoré. Ce film a représenté notre pays au FESPACO 2007 en compétition officielle dans la catégorie long métrage. «Â Tafé fanga » (le pouvoir du pagne) du réalisateur feu Adama Drabo sera aussi de la partie. Dans ce film, très représenté aux différents festivals de cinéma, l’illustre griot Sidiki Diabaté nous invite sur la falaise Badiangara, dans le passé du peuple Dogon… Aussi, le public aura droit à  la projection de «Â Da Monzon, ou la conquête Samanyana », du réalisateur Sidi Fassara Diabaté. Un autre long métrage malien primé par le «Â Prix UEMOA » au dernier FESPACO. Dans ce film au décor époustouflant, le cinéaste retrace une fresque historique sur le règne de l’un des rois du royaume bambara de Ségou. Le film met ainsi en lumière la ruse et les stratagèmes utilisées dans la conquête du pouvoir et dans la guerre. Documentaires Le programme du Festival du cinéma d’Orange C’’est aussi la projection du documentaire «Â Star et immigré » sur la vie du comédien malien Habib Dembélé dit «Â Guimba ». Ce documentaire met scène les allers-retours d’un acteur dont la notoriété est reconnue en Afrique et en Europe o๠son travail avec Peter Brook le mène de capitale en capitale. Mais l’immigré revient le plus souvent possible se ressourcer près des siens, et de se faire acclamer en vraie star, notamment lors de ses «Â one man show » retentissants. Bref, le Festival du cinéma d’Orange est un condensé de films auquel le public malien aura droit pendant 4 jours de fête autour du cinéma.

La Fondation Orange s’engage pour les tout petits

Le don est composé, entre autres, d’appareils de Radiographie mobile, d’échographe doppler couleur pour cardiologie, de respirateurs de réanimation, d’aspirateurs électriques et de glucomètres. Il vient en appui aux différents efforts déployés par le Gouvernement de la République du Mali, pour placer le CHU Gabriel TOURE au rang des grands hôpitaux Africains. En effet, le CHU Gabriel TOURE avec une capacité d’accueil de 535 lits, dont 155 lits pour la pédiatrie, est aujourd’hui un maillon essentiel dans la chaà®ne de soins dans notre pays. Mme Diallo Madeleine BA dira : «Â C’’est donc avec une immense joie que nous recevons ces équipements de la Fondation Orange Mali. Et J’invite la direction du CHU Gabriel Touré à  leur utilisation judicieuse. » Le Ministre de la santé a également adressé, au nom du Président de la République Son Excellence Amadou Toumani Touré, ses sincères remerciements à  la Fondation Orange Mali, pour l’esprit de grande générosité qui l’anime, surtout envers les amis d’ATT «Â les tous-petits ». Selon le directeur général d’Orange Mali ,soutenir des projets visant l’amélioration de la santé au Mali est au C’œur de leurs engagements. Plus particulièrement, l’amélioration de la santé infantile étant l’une des priorités dans le domaine de la santé au Mali et aussi dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, nous sommes heureux de contribuer, auprès des autorités, à  l’atteinte de cet objectif, par le don de plusieurs équipements médicaux destinés au Service de néonatalogie et aux urgences pédiatriques poursuivi –t-il. «Â Par la fourniture de ces équipements, nous souhaitons contribuer de manière significative, à  l’amélioration de la prise en charge des enfants malades, conduisant à  la réduction du taux des décès des enfants de la pédiatrie. La Fondation Orange Mali est heureuse de contribuer ainsi à  sauver la vie à  cette couche fragile de la population, qui représente l’avenir ». Une visite guidée du service pédiatrique sous la conduite Abdoulaye Néné Coulibaly directeur général du CHU de Gabriel Touré a mis fin à  cette cérémonie. C’’était en présence du Directeur général d’Orange et Président du Conseil de la Fondation Orange, de l’Administrateur général et des membres de la Fondation Orange, de la direction du CHU Gabriel Touré et des professionnels de la santé.

Giresse : « Le retour de Seydou Keita est possible »

Parmi les sujets évoqués : le match perdu contre la Côte d’Ivoire en amical le mois dernier, et le retour possible de Seydou Keita… Comment voyez-vous la rencontre du 26 mars contre le Zimbabwe ? Un match important, un match de qualification, un match à  bien préparer comme chaque lors des rencontres officielles. Je ne peux pas savoir à  l’avance comme il peut se présenter, il faut se préparer être dans les meilleures conditions pour gagner. Connaissez-vous cette équipe zimbabwéenne ? Très peu. Ils étaient au CHAN, mais l’équipe qui était n’est pas la même que celle qui va venir pour jouer. C’’est très difficile d’avoir des informations sur eux, donc il faudra s’adapter à  cette situation et les affronter avec le peu de renseignements qu’on peut avoir sur eux. Quelle analyse faites-vous de la défaite contre la Côte d’ivoire en match amical (0-1) le mois dernier ? Le seul regret qu’on peut avoir C’’est la défaite. Par rapport au contenu du match et à  ce que l’équipe a réalisé, C’’est regrettable d’avoir perdu. On avait largement la possibilité de faire au moins un match nul. Et la Cote d’Ivoire reste une très très bonne équipe africaine. Le comportement de l’équipe à  été très honorable, très appréciable, parce que l’équipe a réagi, notamment en deuxième mi-temps, et a bousculé cette équipe de Côte d’ivoire. Et on a démontré certaine valeurs sur le plan moral, sur le plan technique aussi, C’’est là -dessus qu’il faut continuer à  travailler en s’appuyant sur ces aspect positifs qu’il ya eu à  l’intérieur du match. Quel commentaire faites-vous sur la performance de Garra Dembélé (Levski Sofia) dont C’’était la première sélection chez les Aigles ? Il fait partie des joueurs susceptibles de jouer avec l’équipe nationale, C’’est un nouvel arrivant. Pour une première fois, avec très peu d’entraà®nement avec l’équipe, je crois qu’il a fait une prestation honorable. C’’est intéressant, cela élargit le potentiel du groupe. C’’est toujours bon d’avoir des joueurs qui peuvent apporter leur contribution à  une bonne équipe au Mali. Seydou Keita, qui avait mis entre parenthèses sa carrière avec les Aigles depuis la CAN Orange 2010, se dit maintenant prêt à  rejouer avec les Aigles et déclare être à  votre disposition. Que lui répondez-vous ? On veut toujours que les joueurs soient disponibles, J’étais en contact avec Seydou Keita, qui effectivement disait qu’il allait faire un petit pas pour se rapprocher de l’équipe. Donc, on va voir ce qu’il en est concrètement avec lui par rapport à  cette déclaration. Peut-on s’attendre à  le voir contre le Zimbabwe le 26 mars ? C’’est possible. Mais je n’ai pas encore eu avec le joueur la conversation qui permettra de finaliser tout cela. Propos recueillis par Gaoussou Kouyaté, à  Bamako (Rédaction Football365/FootSud)