L’année 2017 en sport

Le rideau va bientôt tombé sur l’année 2017. L’occasion de faire le bilan de cette année riche en évènements sportifs. Une année qui aura vu la renaissance de certaines légendes, l’inimaginable devenu possible, mais aussi beaucoup de joies, de déceptions, d’exploits, de magie tout simplement. 


Les Lions Indomptables règnent à nouveau sur l’Afrique

15 ans après sa dernière victoire en Coupe d’Afrique des Nations, le Cameroun trône une nouvelle fois sur l’Afrique. Emmenés par Benjamin Moukandjo et Vincent Aboubakar, les Camerounais ont déjoué tous les pronostics en s’imposant en finale devant l’Égypte, le 5 février 2017, à Libreville. Miné par des problèmes internes et par plusieurs désistements, cette victoire pour le Cameroun est d’abord celle de l’abnégation et du courage. Après avoir éliminé l’armada sénégalaise en quart de finale et les très habitués ghanéens en demi, les joueurs du sélectionneur Hugo Broos, s’imposaient en finale sur un but à la 88e minute d’Aboubakar pour remporter la cinquième CAN de son histoire.

La Jeunesse au pouvoir

L’année fut belle pour les jeunes maliens. Après avoir déjà remporté la CAN U-17 en 2015, le Mali a remis cela deux ans plus tard. Les cadets maliens se sont imposés en finale contre le Ghana le 28 mai 2017. Une victoire qui permit à l’équipe malienne de représenter l’Afrique lors de la Coupe du monde de la catégorie où elle finira quatrième, mais avec un jeu qui séduit de nombreux observateurs. En basket-ball, le Mali s’est offert une razzia. Pour la première fois de son histoire, une équipe masculine de basket remportait un trophée. Les jeunes loups maliens ont, en effet, pris le meilleur sur l’Égypte le 22 juillet pour s’adjuger le trophée de l’Afrobasket U-16. Leurs collègues féminines ont fait comme à l’accoutumé en remportant un énième trophée dans une finale à sens unique (68-29) face à l’Angola le 12 août.

Suspension du Mali

La crise qui secoue le football malien depuis plus de deux ans a connu un nouveau tournant cette année. Après que le ministère des Sports ait décidé de retirer sa délégation de pouvoir au comité exécutif de la FEMAFOOT, le 8 mars 2017, la FIFA n’a pas tardé à agir. Elle a suspendu le Mali de toutes compétitions, le 17 mars. Une suspension qui aura duré 43 jours (29 avril), le temps que le président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra soit réinstallé dans ses fonctions.

Le rêve brisé pour un panier

Une fin digne d’une tragédie shakespearienne. Cette demi-finale Mali-Nigéria restera pour longtemps une psychose. Le Mali est passé à deux doigts d’une finale dans « son Afrobasket ». L’équipe est menée d’un petit point par le Nigéria à 13 secondes de la fin du match. Un panier et c’est la victoire. La balle ne rentrera finalement jamais.  L’ironie du sort a voulu que ce soit la capitaine et meilleure marqueuse du match (15pts) Meiya Tirera, qui rate la balle de match, qui aurait fait exploser de joie tout un stade, et tout un pays. La suite, une joie nigériane, et des pleurs cotés maliens. Un public groggy, une capitaine effondrée au milieu du parquet, inconsolable.

Danté en Or

Sa participation aux huitièmes jeux de la Francophonie était incertaine. Finalement, elle a poussé pour représenter le Mali à Abidjan. Bien lui en a pris. La championne malienne, Djenebou Danté, a remporté la médaille d’Or lors de l’épreuve du 400m. Avec un chrono de 52 s 23Danté s’est classée devant la Canadienne Natasha McDonald et la Marocaine Assia Raziki.

Bolt foudroyé

C’était l’un des évènements les plus attendus de cette année, le dernier tour de piste d’Usain Bolt. La légende du sprint qui a marqué de son empreinte voulait finir en apothéose et s’imposer sur les différentes épreuves comme il a très souvent l’habitude de le faire. L’homme le plus rapide au monde ne finira que finalement troisième de sa finale du 100m, avant d’être foudroyé par une crampe lors de la finale du 4x100m et de faire ses adieux en sur une jambe, perclus de douleurs.

Remontada

C’est une nouvelle page de l’histoire du football moderne qui s’est écrite sous nos yeux. Défait trois semaines plus tôt au Parc des Princes (4-0), la mission du FC Barcelone apparaissait comme impossible. Mais, les Catalans ont offert au monde du football une soirée de folie, et aux Parisiens une soirée cauchemardesque. Une remontada impensable portée par Neymar (deux buts, une passe décisive, un penalty provoqué) qui a tout fait à ses désormais coéquipiers pour permettre au FC Barcelone d’écraser le PSG (6-1).

Westbrook, nouveau Mr Triple Double

On disait le record imbattable. 55 ans qu’il tenait. Performance exceptionnelle en NBA, le triple-double (dix unités dans trois catégories différentes) n’est pas à la portée de tous. De très grands joueurs, des légendes même ne peuvent en réaliser qu’une trentaine dans toute leur carrière. Michael Jordan par exemple n’en a réalisé que « 28 » tout au long de sa légendaire carrière.

 Lors de la saison 1961-1962, Oscar Robertson avait établi un record absolu de 41 triple-doubles sur une saison. Après une saison historique le ‘’Marsupilami’’ du Thunder, réussit le 9 avril, un 42ème triple-double, et efface du même coup des tablettes le record de Robertson. 

Federer et Nadal : retours au premier plan

2016 a été une année compliquée pour les deux superstars du Tennis. Blessés et incapables de rivaliser face à Djokovic et Murray, le Suisse et l’Espagnol ont rongé leurs freins et misés sur 2017. Une décision salutaire puisque les deux meilleurs ennemis se sont partagé les quatre titres de grand chelem cette année : Open d’Australie et Winbledon pour Federer et Roland-Garros et l’US Open pour Nadal.

2012, un cauchemar à la malienne

Le millésime 2012 n’aura pas été le meilleur pour les Maliens et les Maliennes. Jamais dans son histoire contemporaine, le pays n’avait connu d’épisodes aussi douloureux, fragilisant sa stabilité, et mettant à  mal le rôle de pays-modèle qu’il jouait dans la sous-région et en Afrique. Le mauvais rêve a commencé avec l’attaque de la garnison de Ménaka le 17 janvier. Elle portait la signature des indépendantistes touarègues du Mouvement national de libération de l’Azawad(MNLA). Quelques jours plus tard les images atroces de militaires ligotés et abattus d’une balle dans la tête, font froid dans le dos des Maliens. Ces images qui ont fait le tour du monde via internet provoquent l’indignation dans le monde. Au camp militaire de Kati, les femmes se soulèvent et battent le pavé pour fustiger un pouvoir qui envoie leurs maris sans armes adéquates à  la boucherie. Reçues à  la présidence ce 29 janvier, les femmes, très remontées, ont rencontré le président Amadou Toumani Touré, pour lui demander des comptes. Cette marche des femmes était l’expression du moral en berne et l’exaspération de la troupe face à  la gestion de ce que l’on appelait déjà  la « crise au nord ». Le siège de Tessalit vient exacerber ce sentiment. Et les conséquences ne se font guère attendre. Le 22 mars, soit moins d’un mois après la marche des femmes, les militaires passent à  la vitesse supérieure en balayant le régime ATT. l’incurie du régime dans la gestion du nord est pointée du doigt. Le Mali connaà®t son troisième coup d’Etat, œuvre d’une junte basée au camp de Kati et emmenée par le jeune capitaine Amadou Haya Sanogo. Dissoutes, les institutions laissent la place au Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat(CNRDRE). Des dizaines de leaders politiques et de cadres de l’administration se retrouvent dans les geôles de Kati, pour «garantir leur sécurité », selon la junte. Conséquence immédiate du putsch, la faillite de la chaà®ne du commandement de l’armée qui favorise la chute, une à  une, des trois régions septentrionales du pays. Après Kidal le 30 mars Gao et Tombouctou tombent les jours suivants aux mains des rebelles touarègues du MNLA aidés par les islamistes. Désormais les 2/3 du territoire national échappent au contrôle du gouvernement malien. Sous la pression de la communauté internationale surtout de la CEDEAO par l’entremise de ses médiateurs (le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Michel Bassolé et Adama Bictogo, ancien ministre ivoirien de l’intégration africaine), le capitaine Sanogo lâche du lest début avril en rétablissant les institutions. Le même jour les Maliens apprenaient la déclaration l’indépendance de l’Azawad par le MNLA. La partition de fait du pays est désormais consommée. Accord Cadre l’accord cadre du 6 avril signé entre la junte militaire et la CEDEAO décante provisoirement la situation. ATT transmet sa démission à  la Cour Constitutionnelle qui peut désormais investir le Président par intérim. Chose faite le 12 avril avec la prise de fonction officielle du Président de l’Assemblée Nationale, Dioncounda Traoré. Ce dernier nomme le 18 avril Cheick Modibo Diarra, Premier ministre de pleins pouvoirs. Avec la formation du gouvernement un jour plus tard, le Mali entame son retour dans la communauté des Nations dont il était au ban depuis le coup d’Etat. Les maigres avancées du mois d’avril sont malheureusement remises en question par la tentative du contre coup d’Etat des Bérets rouges du 30 avril. La guerre des Bérets est sanglante, divise et affaiblit une armée déjà  mal en point. 4 mai 2012 à  Dakar. Le sommet de la CEDEAO fixe la durée de la transition malienne à  12 mois. Tollé à  Bamako o๠les partisans de la junte, le front pro-putsch manifestent leur mécontentement. Des marchent sont organisées dont celles du 21 mai qui finira par l’agression au sein même du Palais Présidentiel du président Dioncounda Traoré. Les manifestants entendaient le démettre par la force de ses fonctions qui selon, eux, devaient prendre fin avec la fin de la période d’intérim de 40 jours. M. Traoré sera finalement évacué à  Paris (France) le 24 mai pour des soins. Il ne rentrera au Mali que le 27 juillet. Le mois de juin verra la dissolution du CNRDRE et la fin de l’alliance entre le MNLA et les islamistes. Ces derniers prennent définitivement le contrôle des régions conquises aux côtés des rebelles touareg. s’en suivra l’application stricte de la charia avec la destruction des mausolées de Tombouctou, mais surtout les amputations, les flagellations, la destruction de mausolées, viol et autres actes inhumains et dégradants. Ces actes sont posés par les islamistes de Ançar Dine d’Iyad Ag Ghaly et du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest(MUJAO). Critiquer les nouveaux maà®tres du Mali n’est pas sans risque. Plusieurs journalistes l’apprendront à  leurs dépens. Une énième agression commise sur la personne du directeur de publication du journal l’Indépendant Saouti Haà¯dara, fait exploser la colère de la presse qui descend dans les rues et observe une journée sans presse le 17 juillet. Mobilisation de masse Face à  la crispation de la situation politique, le Haut conseil islamique organise un méga meeting, le 12 août au stade du 26 mars, pour arrondir les angles mais surtout apporter son soutien au Premier ministre Cheick Modibo Diarra, déjà  fortement contesté. Pour arrondir les angles et tendre la main à  ses opposants du front anti-putsch, M. Diarra ouvre son équipe et forme un gouvernement « d’union nationale» fin aout. La chute de Douentza, dans la région de Mopti le 2 septembre, rapproche un peu plus les islamistes armés de la « zone non occupée » dont la frontière est la ville de Mopti. Les Maliens appellent de plus en plus à  une intervention rapide au nord pour libérer les populations dont la situation humanitaire se dégradent cheque jour un peu plus. Bamako accueille en novembre une réunion du groupe de soutien de l’Union africaine qui soutient l’option de l’intervention mais appelle également à  l’organisation d’élections dans les plus brefs délais afin d’avoir un pouvoir légitime à  Bamako. Pierre Buyoya est nommé haut représentant de l’UA pour le Mali. Il rejoint la pléiade de personnalités qui se bousculent au chevet du Mali pour l’aider à  trouver des solutions à  la crise qu’il traverse. Une note d’espoir ? 2012 s’achève pour beaucoup sur une note d’espoir. l’arrivée de l’équipement militaire bloqué en Guinée depuis des mois, la démission forcée de Cheick Modibo Diarra et son remplacement par Diango Cissoko, personnalité beaucoup plus consensuelle, autant de signaux positifs pour les observateurs. Le début de négociations avec les groupes armés qui sévissent au nord du pays est également positif pour ceux qui préfèrent que l’option militaire soit le dernier recours, afin d’épargner les populations. Enfin, après des mois de tergiversations, la communauté internationale s’est mise d’accord pour voter une résolution qui donne quitus aux forces africaines pour intervenir au nord Mali. La résolution 2085 est pourtant accueillie avec peu d’enthousiasme à  Bamako. Les barbus d’Ançar Dine ont d’ailleurs prouvé le peu de poids qu’ils lui accordaient en procédant le dimanche 23 décembre à  la destruction de mausolées à  Tombouctou. Les yeux à  présent tournés vers 2013, les Maliens espèrent qu’elle apportera avec elle les solutions pour définitivement tourner la page. Une intervention dans les six mois au nord du pays, un redémarrage de l’économie en berne, et un retour « à  la normale », tout en retenant les leçons de ces mois passés. Les bénédictions et souhaits seront certainement unanimes en ce 31 décembre, au Mali.

Rétrospective 2009 : Une année riche en évènements pour le continent Africain et le Mali

En Afrique et particulièrement au Mali, les évènements n’ont pas manqué cette année, avec la réforme contestée du code de la famille, les élections communales d’Avril, la Mort de l’ancien premier ministre Mandé Sidibé ou encore la préparation active du Cinquantenaire de l’Indépendance du Mali et qui sera célébrée en 2010. Al Qaeda au Nord Mali Sur le plan politique, l’année sera marquée par de nombreuses prises d’otages et la présence de plus en plus accrue de la branche armée d’Al Qaeda au Maghreb Islamique AQMI et qui aura monnayé contre rançons la libération d’otages pour la plupart occidentaux. La libération de l’otage britannique a été une victoire temporaire pour le gouvernent Malien, mais d’autres enlèvements suivront au Nord Mali. ATT promet depuis le début de l’année, la tenue d’une conférence sur la bande sahélo-saharienne et qui tarde, face à  l’urgence de la situation… Tout récemment, fin Août, il s’était exprimé sur la question et avait fermement déclaré qu’aucune rançon ne serait versée à  aucun ravisseur. Les Communales d’Avril 2009 l’élection s’est tenue le 26 avril 2009 et voit la suprématie de l’ADEMA( Alliance pour la démocratie ) ou parti de l’Abeille sur la plupart des 6 communes du district de Bamako. Ainsi que l’URD(l’Union du rassemblement pour la Démocratie). Si des partis comme le PARENA ou le RPM d’IBK ou le CNID (Congrès national d’initiative démocratique)de Mountaga Tall ont perdu en vitesse, le CODEM, (le parti de la convergence pour la démocratie au Mali) fait émergence sur la scène politique malienne, mené par Housseini Amion Guindo et par ailleurs, l’Indépendant Moussa Mara, en Commune IV remporte la Mairie avant de se voir finalement dépossédé de son fauteuil de maire élu, pour motif de fraudes électorales. Le Code de la famille Après les Communales, le tollé suscité par la promulgation du nouveau code des personnes et de la famille du Mali le 3 Aout 2009 à  l’Assemblée Nationale agite la société Malienne. Le défaut de communication autour de ce document de près de 1000 articles et qui touche à  l‘essence même de la famille Malienne (mariage religieux, succession, obéissance) crée la contestation chez les religieux, la société civile et à  l’Assemblée Nationale, qui a voté le texte. Manifestations et meetings se multiplient dans tout le Mali et ATT doit intervenir en plein mois de Carême pour renvoyer le texte en 2è lecture. Le calme revient au Mali. La Guinée de Dadis Sur le plan panafricain, la Guinée de Dadis a été sous le feu des projecteurs cette année. Après sa prise du pouvoir le 23 décembre 2008,le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la Junte et du CNDD, qui avait porté l’espoir chez la jeunesse guinéenne, a multiplié les provocations contre la junte, l’opposition et les forces Vives de la Nation. Alors qu’il avait promis de ne pas se présenter aux élections présidentielles prévues pour Janvier 2010, Dadis le patriote est revenu sur ses promesses. Le 28 septembre 2009, la tenue d’un meeting de l’opposition et des forces Vives de la Nation guinéenne tourne au massacre. Enfermés dans le stade symbolique du 28 septembre, près de 150 civils sont tués à  Conakry par les bérets rouges et des femmes violées, des manifestants brutalisés par les soldats de Dadis, qui se défendra plus tard de ne pas maà®triser ses hommes. C’’en est de trop! La communauté internationale réagit, la CEDEAO condamneNt ces actes. Les Nations-Unies dépêchent une commission d’enquête et accusent la junte de crimes contre l’humanité. Désormais discrédité, Dadis, celui qui porta l’espoir en s’emparant du pouvoir en fin 2008, est devenu l’ennemi public numéro. Quelques temps plus tard, Toumba Diakité son aide de camp lui tire dessus l’écartant du pouvoir tandis que le numéro 2 de la junte, le général Sékouba Konaté, s’installe au pouvoir. Dadis qui est en convalescence dans une clinique de Rabat au Maroc, reviendra t-il au pouvoir ? Gabon : Bongo père s’en va, Bongo fils s’installe l’Afrique perd aussi cette année un chef d’état de poids. Hadj Omar Bongo s’éteint dans une clinique espagnole de Barcelone, le 8 juin 2009 et laisse un peuple, orphelin de son « Papa Bongo » et la communauté Africaine d’un médiateur et faiseur de paix de taille. La mort de Bongo marque telle la fin de la Françafrique après 40 ans de règne, et cela même s’il laisse un Gabon exsangue, o๠une grande partie de la population reste pauvre. Mais le vieux Lion avait déjà  préparé sa succession, en effet, le PDG ( le parti démocratique Gabonais), porte son fils, Ali Bongo au pouvoir le 30 Aout 2009, lors d’une élection à  un tour et face à  une opposition divisée. Bongo continue de régner d’outre tombe. Obama et l’ Afrique Plus joyeux, la visite de Barack Obama au Ghana du 10 au 11 juillet 2009, crée l’évènement. Accra, la capitale se pare de ses plus beaux atours pour accueillir le 44è président élu des Etats-Unis d‘Amérique. Obama le métis, l’Africain, le Kenyan d’origine suscite l’espoir chez la jeunesse Africaine et particulièrement chez les Ghanéens, honorés de cette visite pour motif de bonne gouvernance et de stabilité démocratique dans un continent o๠les conflits de leadership politiques sont légions comme à  Madagascar, en Guinée ou au Niger, o๠la constitution est piétinée. s’il faut retenir une phrase de discours d’Obama devant le parlement ghanéen, C’’est celle- ci : ‘l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes ! ». Voilà  qui questionne les politiques africains, à  l’heure o๠certains chefs d’ états piétinent leurs constitutions. La mort de Mandé Sidibé Retour au Mali. Un évènement tragique vient bouleverser les Maliens le 25 Aout 2009. La mort brutale de Mandé Sidibé, ex premier ministre du Mali sous Alpha Oumar Konaré, met le monde politique en deuil. l’ancien président du Conseil d’administration d’Ecobank était un brillant économiste respecté et qui a fait une brève carrière politique d’abord au sein de l’Adema, puis en Indépendant, aux élections présidentielles qu‘il perdra. Mandé Sidibé, homme affable, courtois, frère de l’actuel premier ministre Malien Modibo Sidibé, auralaissé un grand vide dans la grande famille politique et économique du Mali… Niger : Tandja et la constitution Au Niger, le président Mamadou Tandja, après avoir imposé un référendum au peuple Nigérien le 4 Aout 2009 et malgré les avertissements de la CEDEAO et des Nations Unies, décide de rallonger son mandat de 3 ans et qui aurait du s’achever le 22 décembre 2009 ; Arguant qu’il veut finir les travaux qu’il a entrepris pour le Niger, Mamadou Tandja, au pouvoir depuis, parvient à  déposer sa requête auprès de la Cour Suprême du Niger et à  modifier la constitution à  son avantage. l’opposition nigérienne s’insurge alors contre ce kidnapping du pouvoir et les manifestations et pressions internationales se multiplient sur Tandja, de même que des aides économiques sont suspendues entraà®nant le pays sur la voie d’un embargo progressif. Mais combien de temps Tandja parviendra t-il à  rester au pouvoir ? Climat : l’Afrique à  Copenhague Le Mali participe au sommet de Copenhague qui s’est tenu du 7 au 18 décembre 2009. Une forte délégation composée du ministre de l’environnement, Tiémoko Sangaré et de membres de la société civile se rendent à  Copenhague au Danemark pour y présenter la Charte de compensation volontaire et solidaire de l’Afrique à  la table des négociations. Le Mali y aussi présenté des initiatives fortes avec l’aide du Réseau Carbone et des ONG engagées dans la lutte contre la désertification au Sahel. A Copenhague, s’est également tenue la journée du Mali, et qui a réuni de nombreux acteurs de la lutte environnementale. 1960-2010 : l’année du Cinquantenaire au Mali La fin de l’année au Mali voit les préparatifs du Cinquantenaire de l’Indépendance s’accélérer avec la présentation de logo de l’évènement à  Koulouba, réalisé par l’étudiante Jacqueline Rebecca Kamaté, la présentation du nouveau site Internet www.mali50.gouv.ml et le descriptif des activités du cinquantenaire, par le président de la commission d’organisation, Me Hammadoun Dicko, personnage clé s’il faut le dire dans l’évènement et qui sera également célébré par d’autres pays, comme la Côte d’Ivoire ou le Burkina Faso. Un évènement qui marque aussi l’avancée des travaux du PDES( programme de développement économique et social du Mali), l’échangeur multiple, le troisième pont de l’Amitié Sino-Malienne, dont la fin des travaux est attendue pour le 22 septembre 2010. Date de la commémoration de l’indépendance du Mali et fête nationale ! Vive le cinquantenaire de l’indépendance du Mali.

Personnalités Maliennes : Ils ont marqué l’année 2009 ! (1/2)

Business: Malamine Koné Ce jeune franco-malien est le PDG d’Airness, la marque de sport mondialement plébiscitée. L’entrepreneur parraine aussi plusieurs actions de solidarité au Mali et dans la sous région. Le forum MEDAYS vient de lui attribuer le « Prix business MEDays 2009″ du meilleur entrepreneur pour sa contribution au développement et au renforcement des échanges économiques entre l’Afrique et le reste du monde. Après avoir reçu sa distinction des mains de Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus, Malamine Koné l’a dédié à  toute la jeunesse africaine et particulièrement à  un ami et entrepreneur marocain qui l’avait aidé à  lancer sa marque. L’histoire de Malamine Koné, aujourd’hui âgée de 37 ans, est une véritable success story. En 1999, Malamine Koné réalise un pari fou, celui de créer sa propre marque de vêtements de sport sans moyens financiers ni techniques. Dix ans après, Airness est devenue la première marque française de sport. En 2008, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros (plus de 91,8 milliards Fcfa) et se diversifie dans des secteurs comme le textile, l’équipement sportif ( sponsor officiel des Aigles du Mali) mais aussi les services et la téléphonie mobile. Malamine Koné, l’enfant de Niéna est aujourd’hui un exemple vivant pour la jeunesse Malienne. Culture: Nahawa Doumbia Cette cantatrice malienne s’est illustrée comme Meilleure Artiste Malienne en remportant le trophée des Tamani d’or 2009. C’’est elle qui a succédé Babani Koné en 2008. C’’était lors d’une cérémonie grandiose à  l’hôtel Laico de l’amitié le samedi 12 décembre. Pour la circonstance ce dà®ner était rehaussé par la présence de Patience Dabany, ex-première dame du Gabon et marraine de cette septième édition. Au cours de ce dà®ner Gala, plusieurs artistes se sont distingués par leur travail. Même les illustres disparus n’ont pas été exclus pour cette année, des personnalités comme Ramata Diakité, Coumba Sidibé, Harouna Barry, Molobali Traoré etc. Nahawa Doumbia est aujourd’hui l’une des grandes voix du Mali. Politique: Moussa Mara l’année 2009 a été une année forte en émotions pour Moussa Mara, le maire indépendant et qui s’est illustré aux élections communales d’Avril 2009. Après avoir fait trembler IBK aux Législatives de 2007, Moussa Mara, comptable de profession et homme politique, se lance dans la course aux Communales et brigue la mairie de la commune IV du district de Bamako. Une élection qu’il remporte avant d’être mis en cause pour fraudes dans les résultats.Une coalition politique composée de plusieurs partis politiques Maliens, forme alors un recours en justice contre lui. Après plusieurs reports, devant les tribunaux, la Cour suprême a définitivement validé l’annulation des municipales en Commune IV mettant fin au contentieux électoral en Commune IV et retirant à  Mara son fauteuil de maire élu. Cette décision fait suite à  une longue procédure judiciaire sur requête en annulation des résultats par plusieurs partis. Mara est désormais sur la sellette. Et l’avenir seul nous dira s’il parviendra à  se repositionner lors de la prochaine élection de la Commune IV, et pourquoi pas pour briguer l’élection présidentielle de 2012 ? Musique: Mokobé Traoré Fondateur du groupe de rap français 113, Mokobe Traoré de son vrai nom s’est longtemps caché de ses parents pour faire de la musique. Avec  » Mon Afrique » son premier album solo, il cartonne depuis trois ans maintenant et enchaà®ne les tournées sur le continent. Sorti en 2007 et fruit d’une collaboration avec de grands noms tels que Salif Keita, Sékouba Bambino ou Youssou Ndour, Mokobé puise dans les genres et mélange les influences, esquisse un trait d’union entre l’Afrique et l’europe, le rap, le hip-hop étant ses bases. De passage à  Bamako en Aout, Mokobé le rappeur a été fait Grand Chevalier de l’Ordre National du Mali. Société: Sidi Sosso Diarra, Vérificateur général du Mali l’affaire du Vérificateur général ou Végal a défrayé la chronique en Avril 2009. Nommé par le chef de l’état, le vérificateur général du Mali était chargé de répertorier les défauts de fonctionnements de l’administration malienne et dénoncer les fraudes et irrégularités des comptes des structures publiques. Un véritable bras de fer a alors opposé le Vérificateur général, Sidi Sosso DIARRA, à  un groupe de fonctionnaires que ce dernier a mis en cause. Rappelons que Sidi Sosso Diarra avait été entendu le 31 mars par un juge suite à  une plainte en charge avec constitution de partie civile, déposée auprès le tribunal de première instance de la Commune IV par certains de ses collaborateurs pour « entrave à  la liberté de travail et pour opposition à  l’autorité légitime ». Il avait été placé sous mandat de dépôt avant, le jour suivant, d’être mis en liberté provisoire après le paiement d’une caution; C’’est ainsi que les dossiers confidentiels et privés du Bureau du Vérificateur Général ont fait les choux gras de la presse deux mois durant ; Le Végal a ensuite été assigné en justice par son adjoint au motif d’avantages octroyés par Koulouba ( maison de fonction, indemnités, frais de soins de santé, etc…) Sport: Hammadoun Kolado Cissé à  la tête de la Fédération malienne de football (Femafoot) l’Assemblée générale élective tenue les 11 au 12 juillet dernier à  Tombouctou, a élevé Hammadoun Kolado Cissé au rang de président de la Femafoot. Hammadoun Kola Cissé est depuis près de 30 ans au service du sport malien en général. Il a été successivement Secrétaire général du Racine Club de Gao, membre de la ligue régionale en 1980, trésorier adjoint de la Fédération (1994-2002), 2ème et 1er vice président de cette même fédération entre 2000 et 2005. En outre, Hammadoun Kola Cissé est membre de la Commission du football féminin de la CAF, depuis janvier 2006. Précédemment Président de la ligue de Mopti, Hammadoun Kolado Cissé est celui qui détenait les faveurs des pronostics : « l’heure est venue d’ouvrir des nouveaux horizons pour notre football, d’écrire de nouvelles et glorieuses pages pour ce sport à  nul autre pareil. Nous sommes candidats, avec pour mission déclarée, de mieux gérer le football malien », déclarait-il lors des cérémonies de lancement de sa candidature au poste de président de la FEMAFOOT.