Gala du Sadio: 2eme édition sous le signe des TIC

C’est en effet sous le sceau des nouvelles technologies que les organisatrices de la soirée Gala du Sadio, ont placé l’événement cette année. Initiative de l’agence Osmose Events, le Gala en son édition 2018 a permis de reconnaître 8 femmes et une entreprise.

Cette dernière existe depuis 85 ans et est installée dans la région de Segou. Nyeleni Tapis est une entreprise qui marche sous forme de coopérative et regroupe 45 femmes qui tissent des tapis en laine de mouton. « Être ainsi mise en lumière nous permet d’attirer l’attention des clients mais aussi de la jeune génération dont nous espérons qu’elle aurait envie de prendre le relais », à déclaré sa présidente.
Les Sadio,  figure mythique du Mali et qui représente l’excellence de la femme, sont de différents secteurs.  Promotrice de la société d’agrobusiness Faso Kaba, Maimouna Sidibé Coulibaly est la Sadio business 2017, tandis que le trophée dans le secteur du numérique est revenu à Dieneba Traoré, initiatrice du blog culinaire Gabougouni. La jeune femme est suivie par plus de 50000 personnes et réussit le pari de promouvoir une cuisine africaine saine et goûteuse.
Surnommée la Reine des perles, Assetou dire Tetou Gologo est la Sadio culture 2017. La créatrice de bijoux de la marque Tamacali a exhorté les femmes à être authentiques et mettre les valeurs endogènes.
Championne du monde francophone aux derniers jeux d’Abidjan,  Djenebou Danté est la Sadio sport. A ses côtés,  dans la catégorie Politique et société civile, une autre jeune femme, conseillère communale en commune 3 du District de Bamako. Djila Habibatou Niouma Traore, distinguée au plan national comme international est également présidente du Réseau des jeunes femmes leaders. Toujours dans les fonctions publiques, on retrouve la Sadio Haute fonction.  Le Général de brigade Coulibaly Kani Diabaté, médecin militaire, spécialiste en genre et à  l’origine de plusieurs  avancées dans l’intégration et la promotion des femmes dans les Forces armées maliennes.
Professeur titulaire Rokia Sanogo est la Sadio sciences 2017. La cheffe de département Médecine traditionnelle à l’institut national de recherche en santé publique est chercheure en Pharmacognosie,  utilisation des plantes pour la production de médicaments.
La Sadio de l’année est une maman au grand cœur. Fofana Fatoumata Goundourou accueille depuis 40 ans des orphelins et des enfants de familles démunies. Son orphelinat a vu passer des générations d’enfants qui y ont bénéficié d’éducation, d’instruction et d’amour. C’est avec émotion qu’elle a reçu son prix en profitant pour lancer un appel à la générosité. « Aimons les enfants, les nôtres et ceux des autres » a-t-elle déclaré.

La journaliste Sadio Kanté-Morel expulsée du Congo

« J’ai été menottée, jetée en cellule. Quelques heures plus tard, on m’a embarquée pour l’aéroport, direction Bamako », je suis arrivée vers 9h du matin ». Ainsi témoigne notre consœur Sadio Kanté-Morel, qui n’en revient pas encore de la décision du gouvernement congolais de l’expulser manu-militari, pour des motifs qu’elle juge « fallacieux ». « Sadio Kanté, de nationalité malienne, née à  Brazzaville en 1968 […] a été expulsée du territoire congolais pour défaut de titre de séjour », affirmait hier mardi la Direction générale de la police nationale congolaise dans un communiqué. S’ajoute à  ces griefs, »troubles à  l’ordre public et consommation de drogue ». Des accusations que la principale concernée récuse sans ciller. Jointe au téléphone par Journaldumali.com, Madame Kanté-Morel affirme bel et bien détenir la nationalité congolaise et donc « avoir besoin d’aucun titre de séjour pour vivre « dans le pays o๠[je suis] née ». « C’est accuser mon père de faux et usage de faux, puisque c’est le document de nationalité qu’il m’a remis qui m’a servi toute ma vie durant. Quand aux autres reproches, je ne sais même pas quoi répondre à  ces mensonges » a-t-elle déclaré. « Je reviendrai chez moi » Les principales organisations de défense de la liberté de la presse ont pointé un doigt accusateur sur le gouvernement congolais qui chercherait à  museler la journaliste et en général la presse du pays. Sadio Kanté-Morel est en effet très critique face à  la gestion du pouvoir au Congo et a de nombreuses fois pris position. Sa dernière sortie date d’il y a quelques semaines après l’agression du journaliste congolais Elie Smith, attaqué de nuit à  son domicile de Brazzaville par des hommes armés, qui ont violé sa soeur. « Ils veulent me régler mon compte parce que je dérange » a conclu la journaliste qui affirme qu’elle ne se laissera pas faire et qu’elle retournera bientôt au Congo: « c’est chez moi, je n’ai pas besoin de visa. Sadio Kanté-Morel est correspondante de plusieurs médias internationaux au Congo.

Aboubacar Eros Sissoko : Un jeune écrivain prolixe

Pour les critiques littéraires, Aboubacar Eros Sissoko est un écrivain de son temps. Il trempe la plume dans la plaie d’une société en quête de repères. La particularité de son écriture C’’est surtout son intérêt pour les questions d’actualité, et ce que fut le Mali jadis. Au total le jeune auteur capitalise déjà  9 ouvrages dans les librairies, tant dis que le dixième est incessamment attendu. Elève brillant Ce jeune écrivain (la quarantaine) est sans doute bien parti pour assurer la relève des grands écrivains que le Mali a connu. D’une passion inouà¯e pour l’écriture, ses œuvres ont fait le tour des librairies. Diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Toulouse (France), o๠il obtient le DNAP (diplôme national d’arts plastiques) en section Art Communication Multimédia en 1996, Eros (comme l’appellent ses amis) fut un brillant élève. Il entame sa carrière d’animateur socio-culturel la même année à  la Maison de Quartier des Epinettes à  Evry. Grâce au système d’études par alternance, il passe en 1998 le DEFA (Diplôme D’Etat dans la Fonction D’animateur au CEMEA) au Centre d’Entraà®nement aux Méthodes d’Animation Active à  Gennevilliers. Aboubacar Eros Sissoko devient tour à  tour Educateur spécialisé au GRAJAR (Groupe de Recherches et d’Actions auprès des Jeunes et Adolescents de la Rue, puis Educateur au club de Prévention OSER à  Evry. Riche de ces formations, il décide de créer des outils pour le public enfant, jeunes, adolescents et adultes en écrivant des livres. Ecrivain de son temps Sa fille Emma Maà¯mouna Bâ Sissoko, fut le facteur déclencheur d’une riche carrière d’écrivain pour l’homme. Cela, en lui transmettant des contes qui ont bercé son enfance. «Â l’écriture devient alors une passion » nous dit-il. A 46 ans, ses œuvres cartonnent déjà  dans les libraires maliennes et européennes de l’espace francophone. Son premier livre, publié en 2005 par «Â Collection Légendes du Monde » (Harmattan), fait découvrir son talent littéraire. Promis à  une riche carrière, Eros fait parler de lui à  travers son livre «Â Sadio et Maliba l’Hippopotame » qui traite de l’amitié qui régnait entre l’homme et la nature. l’année suivante il revient avec «Â La Mort de Maliba, l’Hippopotame au temps des colonies », chez «Â Collection Contes du Monde pour Tous » aux Editions Monde Global. Cette œuvre, qui a fait beaucoup de bruit, constitue la réponse à  ce que sous-tendaient certains députés français pour imposer les bienfaits de la colonisation au continent noir. «Â Mariama Kaba du Mali, une enfance excisée », publié en 2007 aux éditions «Â l’Harmattan » se veut le procès contre l’excision. Une pratique que l’auteur (pour des raisons qu’il a évoquées dans son livre) juge «Â cruelle, barbare et appartenant à  une autre époque ». «Â Chakozy, un drôle de chat » (en parlant de Nicolas Sarkozy, le président français) est édité la même année (2007) par «Â l’Harmattan », et vient mettre le pied dans le plat d’un débat comme l’immigration qui défraie la chronique. Ce livre, qui intervient au moment o๠les conditions de vie de nos compatriotes vivant en France ne sont pas les meilleures à  cause des nouvelles politiques d’immigration, dresse le parcours extraordinaire d’un chat téméraire qui croyait à  son destin… «Â Bakari Dian, le fils rebelle de Ségou » est aussi publié en 2007 aux «Â Editions Anibwé ». Il parle de «Â Bilissi », le monstre de Ségou qui a fait régner la terreur sur la capitale des Bambaras jusqu’à  l’arrivée de Bakari Dian. La bataille fut rude au pays des balanzans. En 2008 «Â Une enfance avec Biram au Mali » sort chez «Â Collection Ecrire l’Afrique » et se veut un roman autobiographique. Car, après la mort de son père (ancien compagnon de feu président Modibo Keà¯ta), Aboubacar Eros consacre ce livre qui retrace sa vie de militant, de pédagogue et de père exemplaire. Le «Â Suicide Collectif », publié en 2010 est un roman qui raconte la traversée chaotique de centaine de jeunes africains, candidats à  l’immigration clandestine. La même année «Â Moriba Yassa, une incroyable histoire d’amour » sort dans la «Â Collection «Â Ecrire l’Afrique Harmattan ». Il remet au goût du jour la vieille légende des amoureux Moriba et Yassa. Enfin «Â Une mort temporaire » est un essai biographique inspiré d’un accident grave de circulation dont il a été victime à  Bamako en mai 2010. Au C’œur de l’actualité «Â Des fauves dans le buisson » est une pièce de théâtre, qui sortira bientôt. Elle traite de sujets d’actualité comme la crise de l’école, la corruption, l’immigration, les rapports difficiles entre les populations et les autorités etc. «Â Meurtres à  Niobougou » est un roman du jeune auteur bientôt dans les librairies sur les limites de la décentralisation et le comportement de nos élus locaux, les privatisations d’entreprises et des sociétés d’Etat, etc. Politique, immigration, économie, légende et histoire, culture, etc, Aboubacar Eros Sissoko touche à  tous les domaines. Avec une écriture limpide, il produit une œuvre chaque année. A son jeune âge, Aboubacar Eros Sissoko constitue l’une des relèves de la grande littérature africaine. Bon vent à  ce jeune écrivain talentueux.

Mali Sadio, « opéra africain » sur un pacte entre l’homme et la nature

Sur les planches du nouveau Grand théâtre de Dakar, un chant mandingue célèbre dans un « opéra africain » la légende de Mali Sadio, largement répandue en Afrique de l’Ouest, qui relate un pacte entre un hippopotame et une jeune fille dont la trahison amène le malheur à  un village. Mali Sadio est la chronique d’une aventure entre un « mali » (hippopotame en langue bambara) et Sadio, une jeune fille du village de Bafoulabé, dans l’Ouest de l’ancien empire du Mali, qui s’étendait au Moyen Age sur le Mali, la Guinée, le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Gambie, la Mauritanie, le Burkina Faso et une partie de la Côte d’Ivoire. Tout part d’une femme enceinte se rendant au fleuve du village d’o๠sort un hippopotame qui lui propose de se lier d’amitié avec l’enfant qu’elle porte, en échange d’une garantie de paix et de prospérité pour les habitants de Bafoulabé. La femme accepte et, à  la naissance, se noue une amitié entre « la fille prénommée Sadio et l’habitant des eaux ». Ainsi, la belle Sadio devient « Mali Sadio », la « Sadio de l’hippopotame », mais cette relation amoureuse rend jaloux les jeunes du village, dont les nombreux prétendants de la jeune fille. Ils finissent par tuer l’animal, attirant ainsi les malheurs sur le village. Sadio se suicide en se jetant dans le fleuve pour rejoindre son hippopotame. « Sadio a rejoint le mali. Tout le Sahel est assombri », confesse une actrice, avec une mine lugubre, à  la fin de la pièce. Le spectacle, mis en scène par le réalisateur sénégalais Seyba Lamine Traoré, pour l’inauguration du nouveau Grand théâtre national de Dakar mi-avril, est « une sorte d’opéra à  l’africaine », selon le ministre sénégalais de la Culture, Serigne Modou Bousso Lèye. Avec Mali Sadio, « le Sénégal s’essaie à  un opéra à  l’africaine. L’adaptation scénique de cette histoire tient à  la fois du conte, du ballet à  thème, de la musique et du jeu dramatique », affirme de son côté M. Traoré. Le spectacle fait intervenir nombre d’instruments africains: balafon, « riti » (instrument à  corde), kora, flûte et percussions sur fond de danses et de paroles. « Les comédiens ont fait des recherches pour donner un spectacle complet en bambara, mandingue, pulaar, ouolof et français », affirme Cheikh Lô, directeur de la troupe nationale d’art dramatique dont les membres ont formé les principaux comédiens, avec ceux de la chorale africaine Afrikio, basée à  Dakar. « On a voulu mettre plusieurs ethnies parce que l’histoire s’est déroulée au temps de l’empire du Mali qui regroupait plusieurs pays » ouest-africains, dit de son côté Roger Sambou, comédien sénégalais qui interprète le rôle d’un prétendant de Sadio dans la pièce. « Pour nous, l’essentiel de l’histoire, ce n’est pas seulement la rencontre entre le mali (l’hippopotame) et Sadio, mais le pacte qui doit unir la nature à  l’homme et qui doit être respecté », affirme Seyba Traoré. Selon lui, il y a deux enseignements à  en tirer: « L’homme ne peut violer la nature en favorisant la déforestation et l’exploitation éhontée des ressources halieutiques, la dégradation de l’environnement et par la suite s’étonner des effets pervers de sa négligence coupable ». Ensuite, poursuit-il, « nous faisons appel à  la tolérance. On peut être différent, mais se respecter ». La légende de Mali Sadio, un élément du patrimoine culturel ouest-africain, a plusieurs versions selon les pays formant l’espace de l’ancien empire du Mali. Elle est également une chanson populaire reprise par de nombreux auteurs ouest-africains.

Mopti : les brigades territoriales et fluviales logées dans du neuf

La promesse naguère faite par l’actuel ministre Sadio Gassama n’a pas été rangée au placard. En effet, celui que d’aucun qualifient de pragmatique, s’est vite acquitté de la volonté de doter Mopti d’une Brigade mixte pour la Gendarmerie. Grande mobilisation Komoguel2, l’un des prestigieux quartiers de ville de Mopti, était revêtu de ses plus beaux atours ce jeudi pour accueillir le général Sadio Gassama. En effet, le ministre de la sécurité intérieure venait inaugurer là , la toute nouvelle infrastructure devant abriter la Brigade territoriale et fluviale. Partie de Bamako tôt le matin, la déléguation a été accueillie à  Barbé par les autorités administratives et politiques de la Venise malienne. Un triste passé La Brigade territoriale de gendarmerie de Mopti qui a une compétence territoriale de 7 260 km2 pour une population de 257 094 habitants a été créée dans les années 1940. Malgré sa grande sollicitation due à  sa large couverture de la région de Mopti, ses locaux étaient devenus vétustes et inadaptés. Quant à  la brigade fluviale de la gendarmerie, il faut noter que depuis sa création en 1999, son personnel travaillait sous un hangard vétuste de la Compagnie malienne de navigation. Les infrastructures ont été financées à  hauteur de 75 847 067 F cfa par le Ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile: à  savoir, 69 847 060 F cfa pour la construction du bâtiment, et 6 000 000 F cfa pour l’équipement. Par ailleurs, il faut signaler l’achat par le Ministère d’une vedette 700 pour la Brigade fluviale d’un montant de 15 000 000 F cfa. Dans son mot de bienvenue, le maire de Mopti, Oumar Bathily a reconnu que les infrastructures de sécurité sont de véritables véhicules du développement. Pour sa part, le directeur génral de la Gendarmérie, Tiéfin Konaté, a assuré qu’un bon usage sera fait du joyau. « Nous ne ménagerons aucun effort dans l’accomplissement de notre mission de protection des personnes et de leurs biens ». Outre la protection des personnes et de leurs biens, le rôle de la Brigade territoriale peut également s’étendre sur l’exercice de la police judiciaire, la police administrative, le maintien de l’ordre… Brigade fluviale Quant à  la Brigade fluviale qui est une unité spécialisée, elle a pour mission d’effectuer des patrouilles sur le fleuve, de prévenir, constater et le cas échéant, réprimer les infractions à  la loi… En guise de conseils à  l’endroit de la population mopticienne, le directeur général de la Gendarmerie a exhorté les populations à  préserver l’esprit de collaboration avec les gendarmes. « C’était honteux de voir nos agents se débrouiller dans des locaux vétustes et sous équipés ». C’est par ces mots que le ministre Sadio Gassama a dévoilé la pertinence des nouveaux locaux qui, dit-il, répondent aux préoccupations des populations. La coupure du ruban symbolique et une visite guidée des infrastructures ont mis fin à  la cérémonie. Rappelons que l’inauguration de la Brigade mixte de la gendarmerie a été précédée de celle du camp de garde, il y a de cela quelques semaines. Une succession d’évènements que la population de Mopti trouve bienheureuse.

Nampé Sadio sort « Dégnoumani » et « Barikama », deux bijoux musicaux

La trentaine bien remplie, l’artiste est né à  Kayes dans la première région du Mali. Il est originaire de Ségou o๠il passera la majeure partie de son enfance avec sa mère. C’’est d’ailleurs aux côtés de celle-ci qu’il sera piqué par la fièvre musicale en effet, dans les années 1980, sa maman faisait partie des plus grandes cantatrices de Ségou. Son père aussi était guitariste et jouait dans l’orchestre de la cité des balanzans. l’artiste explique qu’il est artiste certes, mais pas griot. Précisons qu’au Mali, il n’y avait que les griots qui étaient autorisés à  chanter. Mais depuis ces deux dernières décennies, l’univers artistique et musical n’est plus interdit aux « nobles ». Le chant n’exclut pas les études Cependant, malgré l’atmosphère artistique dans lequel il a grandi, le jeune ségovien réussira à  obtenir sa maitrise de Socio-Anthropologie à  la faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences humaines (FLASH) de Bamako, en 2002. Il est célibataire sans enfants mais, précise avoir un projet de mariage courant cette année 2010. A la découverte d’un jeune talent Tout au long de son cursus scolaire et universitaire, l’artiste a pris le temps de s’enrichir de l’expérience de ses ainés. Ainsi en 2005, il sort son premier album « Mama », dédié comme nom l’indique, à  sa mère qui l’a toujours aidé et soutenu dans ses entreprises. Cet album retrace les souffrances et difficultés de la vie de tous les jours. Il y consacre spécialement un titre pour sa maman, qu’il dit adorer plus que tout au monde. Il passera trois années pleines à  circuler à  travers les quatre coins du monde, entre concerts et Play backs. l’album fera un carton et en particulier le morceau phare « déni ». Une chanson o๠il fait l’éloge de la belle femme africaine Un single qui cartonne partout au pays En 2008, Nampé Sadio retourne sur la scène musicale avec un single intitulé « Tatounou ». Une chanson dans laquelle il décrit la méchanceté de l’homme envers son prochain. Selon lui, l’homme est un loup pour l’homme. Plus une personne réussit à  émerger, plus les jaloux font le nécessaire pour l’enfoncer dans le gouffre. Deux albums simultanés Pour cette année 2010, l’artiste revient sur le marché discographique avec deux nouveaux albums. Les albums « Dégnoumani » et « Barikama » sont 2 compositions de genre tout à  fait différent. Dans le premier qui comprend 12 titres, il chante pour lui-même et aussi pour toutes les personnes contre qui, les mauvaises langues ne cessent de porter des jugements trop hâtifs. Des jugements qu’il estime infondés d’ailleurs. Dans l’un des morceaux de cet album, il évoque le cas d’Oumou Sangaré qui avait été calomnié il y a quelques années, dans une histoire de pornographie. Il explique que « les gens racontent toujours des choses pour se faire plaisir. C’’est justement cette mauvaise presse qui doit nous aider à  nous relever et aller de l’avant. » Dans le même album toujours, il chante la beauté et la joie de Bamako pendant la nuit. Il montre que Bamako est une cité d’ambiance, de show, de joie et de fête et qu’on ne s’y ennuie jamais. Concernant le second album « Dégnoumani », il rend hommage à  ses ‘diatiguis’ (hôtes) du Mali, de France, des Etats-Unis et du monde entier. C’’est en quelques sorte une reconnaissance pour les efforts, les soutiens et les cadeaux que ces derniers ne cessent de faire en sa faveur. Il comporte 12 titres comme le 1er. Les deux albums de 24 titres au total ont été réalisés pendant une année. Par ailleurs, le lancement officiel de ses albums est prévu ce mardi 25 mai 2010 au palais de la culture Amadou Hampaté Bâ de Bamako.