Mali: Près de 200kg de drogue saisis par la Douane

Nouvelle saisie pour les douaniers maliens. La brigade mobile d’intervention de ce corps vient d’effectuer une saisie de près de 200kg de stupéfiants qui transitaient par le pays.

Dans la nuit de lundi 06 au mardi 07 novembre 2017, les douaniers ont effectué une saisie de substances illicites à Kati. Il s’agit de 196kg de cannabis, retrouvés après la fouille d’un véhicule qui se dirigeait vers le Sénégal. La valeur estimative de cette saisie avoisine les 100 millions de FCFA. Abdrahamane Diakité, chef de la brigade mobile d’intervention, l’un des bras armés de la lutte contre les stupéfiants, s’est réjouit en présentant la saisie qui devrait bientôt être détruite. « Nous sommes un pays de transit, mais nous devons nous assurer de bien contrôler ce qui rentre chez nous, nous devons bien fouiller. Une partie du produit saisi par exemple était dissimulée dans la cabine du chauffeur» explique-t-il. Cette nouveau coup de filet est le dernier en date de cette année 2017 où la BMI a déjà pu intercepter 319 kg de chanvre indien.

« La lutte contre la criminalité transnationale ne doit pas être ramenée au second plan, parce que c’est extrêmement important. Il s’agit de la santé de nos populations, de leur sécurité, mais également de l’avenir de la jeunesse. Nous devons donc mener une lutte acharnée contre l’introduction de ces produits sur notre territoire » affirme l’inspecteur des douanes Ahmed Ag Boya.

 

Saisie de cocaïne pure à l’aéroport de Bamako

Une jeune sénégalaise répondant au nom de Maguette Thiam a été arrêtée à  l’aéroport international de Bamako-Sénou en début de semaine. Elle venait de Lomé via Addis Abeba à  bord d’un vol d’Ethiopian Airlines et devait rallier Dakar par la voie terrestre. C’’est grâce à  la coopération entre la Cellule Aéroportuaire Anti-Trafics/Antenne de l’Office Central des stupéfiants (CAAT/AOCS) et les autres aéroports que la jeune dame a été interpellée et fouillée, a indiqué le capitaine Alhader Yoro Maà¯ga, Chef de la CAAT/AOCS. « Au cours de la fouille, nous avons constaté que dans son sac à  dos, il y avait un cartable et une doublure dans le croisement intérieur du sac. Après avoir déchiré la doublure, nous avons trouvé un premier paquet. Une autre plaque a été dissimulée dans le cartable que nous avons déchiré. Une analyse rapide a révélé une réaction à  la cocaà¯ne » a expliqué le capitaine Alhader Yoro Maà¯ga. Les deux plaques pèsent 1.689kg. La deuxième affaire concerne deux Nigérians, l’un en en provenance de Sao Paulo et l’autre de Rio de Janeiro. Tous deux ont transité par Lisbonne avant de débarquer à  Bamako. A leur arrivée à  l’aéroport vers 1h40, ils ont été ciblés et soumis à  un test urinaire. Lors de l’interrogatoire, Obirefu et Adiegwa ont déclaré avoir avalé des capsules contenant de la cocaà¯ne et pèsent entre 17 et 20g. Ils n’ont pas fini de faire ressortir toutes les capsules contenant de la cocaà¯ne pure au moment o๠la saisie a été présentée à  la presse qui en a dénombré une centaine. « C’’est après l’enquête qu’on pourra peser le tout et donner le poids réel » a poursuivi le capitaine. La jeune sénégalaise est actuellement à  la disposition de la justice, les deux autres le seront, lorsque l’enquête préliminaire sera terminée. Quelle est la destination finale des saisies ? « Beaucoup s’interrogent sur la fiabilité des saisies. La lutte contre la drogue est une chaà®ne. Après l’interpellation, la justice fait son travail, les saisies sont mises sous scellé et envoyées à  la direction de la pharmacie et du médicament pour destruction, mais d’abord un test d’échantillonnage est fait pour vérifier si C’’est ce qui a été réellement saisi » a déclaré M. Kanouté, chargé de communication à  la direction de l’office central des stupéfiants. Pour plus d’efficacité, les agents demandent des meilleures conditions de travail notamment la motivation pour éviter la tentation, surtout que les saisies se font tout le temps. « Ceux qui sont dans la lutte contre les stupéfiants et leur famille sont exposés à  tout, même au narcotrafiquant. Si le personnel est bien motivé, ça va les mettre à  l’abri de beaucoup de choses » a souligné le capitaine. Actuellement le kilo de cocaà¯ne sur le marché européen varie en 60 et 70 Millions de FCFA a ajouté le chef de la CAAT.

Barkhane : Capture de trois individus et saisie d’armes à Kidal

Suite à  des renseignements d’opportunité, les forces françaises ont mené une opération le 17 octobre à  Kidal, ciblant le groupe de commanditaires de l’attaque du camp de la MINUSMA du 7 octobre 2014 ayant coûté la vie à  un casque bleu sénégalais. Cette opération a été menée quelques jours seulement après cette attaque. Lors de cette opération, un stock important d’armements et de munitions (des milliers de munitions de calibre 7.62 / 12.7 / 14.5 et jusqu’à  23mm) a été retrouvé au domicile d’une personne impliquée directement dans cette attaque. Ces munitions correspondent à  celles qui ont déjà  été utilisées lors d’attaques terroristes contre la MINUSMA. Parmi l’armement, la force Barkhane a notamment trouvé des lance-roquettes, des dizaines de roquettes RPG7 et des explosifs. Du matériel électronique et des grenades ont également été saisis par les forces françaises. Les renseignements recueillis permettent de continuer les investigations, afin de remonter la filière jusqu’au commanditaire, actuellement en fuite, de cette attaque terroriste. Ils permettent aussi de remonter jusqu’aux groupes armés terroristes qui attaquent et menacent les forces multinationales de sécurité. Trois personnes ont été capturées et sont actuellement retenues par les forces françaises. Elles seront transférées rapidement aux autorités maliennes. Par cette opération la force Barkhane rappelle sa détermination à  ne laisser impuni aucun des actes terroristes qui entravent la liberté dans le nord Mali et qui ont coûté la vie à  des soldats. La force Barkhane, en lien avec la MINUSMA, agit sans relâche pour conserver la paix dans le nord Mali.

Santé publique : saisie de viandes impropres à la consommation

La viande impropre à  la consommation inonde aujourd’hui nos marchés. Depuis le 11 septembre, une opération coup de point a été menée par les gendarmes et sous l’instruction de la Direction Nationale de la Santé. Succès de l’opération. Abattage clandestin d’animaux Des bouchers au bord du fleuve à  Kalanbacoro et Niamana ont été surpris en délit d’abattage clandestin d’un nombre important de bœufs entre 2 et 3h du matin, samedi 12 septembre 2009 par des gendarmes. Au total, ce sont 17 boeufs qui ont été frauduleusement abattus par les bouchers. D’origine douteuse, la viande des bœufs abattus serait infectée par des maladies comme la tuberculose, et par conséquent impropre à  la consommation. Ce sont près de 5000 mille personnes à  qui étaient destinés ces abattages. D’o๠une forte probabilité de contamination à  la tuberculose ou tout autre maladie selon les experts de la santé. Bactéries détectées La quantité de viande saisie a été transportée à  l’abattoir frigorifique par les éléments de la gendarmerie. Après contrôle, le résultat est inquiétant : une bonne partie de la viande est infectée de bactéries. Saisies des viandes clandestines Le directeur national des services vétérinaires, le Dr. Kassoum Diakité, rapproché par nos soins, affirme que tout est parti d’un soupçon sur des abattages clandestins. Et d’ajouter « C’’est pourquoi, nous avons mis en place une opération dite  » coup de poing » pour démanteler le réseau des bouchers qui effectue l’abattage clandestin des animaux. » Selon le Dr. Kassoum Diakité, l’article 8 du texte stipule que « tout boucher agréé (chevillard, détaillant, abattant) pris en flagrant délit d’abattage clandestin encourra les solutions suivantes : saisie de la viande issue de cet abattage, paiement à  l’Etat de 50% de la valeur d’une carcasse différente. En plus, il sera dépossédé de sa carte professionnelle pour une durée de 3 mois. En cas de récidive sans préjudice des sanctions, le retrait de la carte professionnelle sera définitif et le coupable déferré devant le tribunal correctionnel ». Une viande qui pullule dans les marchés A souligner que les marchés de Bamako sont inondés par la viande avariée. M. Diakité révèle que la foire foraine est l’occasion pour beaucoup de bouchers d’introduire leur viande clandestine. Par ailleurs, la quantité de viande saisie, propre à  la consommation, est destinée aux œuvres sociales, comme les prisons, les hôpitaux et les mosquées, aux dires de Mouleykafou, Président Directeur de l’abattoir frigorifique. Enfin, il invite la population à  être vigilante pour l’achat de viande et de s’assurer que les kiosques modernes seront mis en place pour la vente de ces viandes.