Côte d’Ivoire/Covid-19: le port du masque n’est plus obligatoire

Le port du masque n’est plus obligatoire en Côte d’Ivoire, sauf dans les endroits clos et lors des grands rassemblements, a annoncé, jeudi, le Conseil national de sécurité (CNS).

Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion du CNS présidée par le président Alassane Ouattara.

« Au regard de la faible circulation du virus de la Covid-19 et de l’absence d’apparition de nouveaux variants, observées dans notre pays, à ce jour », le Conseil national de sécurité a décidé de plusieurs mesures d’allègement, selon un communiqué.

 Il s’agit notamment du  port du masque qui n’est plus obligatoire, sauf dans les endroits clos et lors des grands rassemblements ,  des voyageurs à destination de la Côte d’Ivoire présentant la preuve d’une vaccination complète seront dispensés de test PCR  et des participants aux cérémonies et spectacles présentant la preuve d’une vaccination complète seront dispensés de test antigénique.

Au cours de cette réunion, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a fait un point de situation sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. Ainsi, à la date du mercredi 23 mars 2022, la Côte d’Ivoire dénombrait 81 675 cas confirmés de Covid-19 dont 80 846 guéris, 796 décès et 24 cas actifs.

Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans le pays connaît une baisse significative depuis le début de l’année avec, en moyenne, 314 cas par jour notifiés en janvier, 28 en février et 9 sur la période du 1er au 23 mars.

 La moyenne du taux de positivité, qui était de 7,2% en janvier 2022, est actuellement de moins de 1%, bien en-dessous du seuil d’alerte de 5%. Le taux d’occupation des lits dédiés à l’hospitalisation est passé de 30% en janvier 2022 à près de 2% actuellement, avec 5 lits occupés sur une capacité de 237.

Le taux de guérison est d’environ 99%, quand  le nombre de décès connaît également une baisse considérable avec 71 décès enregistrés en janvier 2022, 8 en février et 3 sur la période du 1er au 23 mars.

La Côte d’Ivoire enregistre, à ce jour, un taux de létalité de 0,97%, l’un des plus faibles de la sous-région. Au titre de la vaccination dans le pays, le ministre en charge de la Santé a porté à la 3 connaissance du CNS que 10 619 864 doses de vaccins ont été administrées, à la date du 22 mars 2022, avec 4 342 431 personnes ayant reçu les deux doses.

Dans le Grand Abidjan, épicentre de la maladie avec 95% des cas, 65% des populations cibles ont reçu la première dose et 46 % sont totalement vaccinées.

Le ministre en charge de la Santé a également informé le CNS de la poursuite du processus d’approvisionnement en vaccins, avec plus de 21 millions de doses reçues à ce jour, ce qui permettra une vaccination ininterrompue des populations, tout le long de l’année 2022.

Il a par ailleurs, informé le CNS que le Comité scientifique a autorisé la vaccination facultative pour les personnes âgées de 12 à 17 ans.

La Côte-d’Ivoire va indemniser les préjudices liés au Covid19

Le système prévoit une indemnité forfaitaire en règlement de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020. 

AP/ls/APA

 indésirables vaccin Covid-19: lancement en Côte d’Ivoire de l’indemnisation AVAT 

APA Abidjan (Côte d’Ivoire)- L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020. 

AP/ls/APA

 indésirables vaccin Covid-19: lancement en Côte d’Ivoire de l’indemnisation AVAT 

APA Abidjan (Côte d’Ivoire)- L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020.

Malawi : une campagne de vaccination contre la polio

La campagne, portée par l’Organisation des nations unies (ONU), cible plus de neuf millions d’enfants.Une épidémie de poliomyélite est récemment survenue en Afrique australe. Pour protéger ses populations, le Malawi, sous l’égide l’Organisation des nations unies, a lancé une campagne de vaccination contre cette maladie.

Cette première phase de la campagne de vaccination de masse vise à contenir l’épidémie détectée pour la première fois au Malawi le mois dernier. Elle sera suivie de campagnes au de vaccination au Mozambique, en Tanzanie et en Zambie à partir du 24 mars.

Trois autres séries de campagnes devraient être lancées dans les mois à venir, couvrant plus de 20 millions d’enfants.

Covid-19 : le Botswana allège les mesures restrictives

Le Botswana a assoupli les restrictions des voyages dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus.Les voyageurs qui sont entièrement vaccinés contre la Covid-19 sont désormais autorisés à entrer au Botswana sans avoir à subir de test obligatoire à la frontière ou à l’aéroport.

Le ministère de la Santé et du Bien-être a déclaré, ce lundi, qu’à partir du week-end dernier, tous ceux qui ont effectué les injections requises de leurs vaccins primaires sont désormais autorisés à entrer dans le pays sans avoir à passer un autre test.

Avant cette décision, tout voyageur qui souhaitait entrer au Botswana devait subir un rappel en plus de la primo-vaccination. Toute personne n’ayant pas reçu ce rappel devait se soumettre à un test PCR obligatoire à son arrivée.

« En raison de la discordance des périodes de vaccination de rappel entre le Botswana et d’autres pays, et dans le but de faciliter les voyages internationaux, la définition de la vaccination complète au Botswana n’inclut plus la dose de rappel », a annoncé le ministère de la Santé.

Étranglée par sa dette : la Zambie touchée par une pénurie de médicaments

Les hôpitaux publics zambiens sont touchés par une grave pénurie de médicaments essentiels et d’autres fournitures médicales, que le gouvernement a imputée à une « refonte du système d’approvisionnement en médicaments ».Selon des informations parvenues à APA, les pénuries ont débuté en octobre 2021 et se sont aggravées ces dernières semaines. Certains hôpitaux sont complètement à court de médicaments et de consommables essentiels.

Outre les médicaments et les liquides intraveineux, la plupart des hôpitaux ne disposent pas de consommables tels que des seringues, des gants et des écouvillons.

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Lackson Kasonka, a confirmé ces pénuries, expliquant aux journalistes que la situation était due à la révision en cours du système d’approvisionnement en médicaments.

Il a toutefois assuré à la nation que les problèmes étaient en cours de résolution et que l’approvisionnement en médicaments commencerait à se normaliser d’ici la semaine prochaine.

Un tiers de la dette à la Chine

Mais cette pénurie de médicaments n’est que la partie visible de l’iceberg dans ce pays de l’Afrique australe. La Zambie, deuxième producteur mondial de cuivre, est plombée par une dette abyssale. Le pays est en défaut de paiement depuis août 2020 et n’arrive plus à rembourser ses dettes à ces créanciers.

Selon le nouveau président Hakainde Hichilema, la dette du pays a été multipliée par sept en six ans. Des créances ont été négociées par des ministères et structures publiques en dehors des canaux habituels et sans l’autorisation du Parlement, annonçait-il.

La Chine, premier partenaire commercial du pays, possède un tiers de la dette nationale zambienne. L’Empire Céleste a beaucoup investi dans ce pays et s’active dans les secteurs industriel et minier et aussi agricole.

Togo/Covid-19 : reprise des activités culturelles et sportives

La décision, qui fait suite à l’allègement des mesures anti-Covid-19, a été communiquée via un arrêté, par les ministres des Sports et du Tourisme.
Officiellement suspendues il y a deux ans, avant d’être tour à tour réaménagées au gré de l’évolution de la situation sanitaire, les activités culturelles, physiques et sportives de masse peuvent désormais reprendre au Togo avec la participation du public.

Si elles sont soumises à un régime de simple déclaration, il faudra néanmoins se munir d’une preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif de moins de 72h. Du reste, les responsables de fédérations, gérants d’espaces hôteliers et de restauration, ou encore les organisateurs d’événements sont tenus de veiller au respect des mesures édictées et à l’installation de dispositifs de vaccination.

Au Togo, la vie reprend progressivement après deux ans de lutte contre la covid-19. La semaine dernière, aucun malade n’avait été recensé dans les centres de prise en charge, une première.

Côte d’Ivoire : la MS-Médias œuvre pour la santé des professionnels

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a lancé, mardi à Abidjan, la 2e édition de l’initiative « un journaliste, un bilan de santé » dont l’objectif est l’enrôlement de plus de 600 adhérents.Ce 15 mars, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a officiellement démarré l’opération avec les journalistes indépendants qui ont pu bénéficier de consultations gratuites.

Selon Cissé Sindou, président du Conseil d’administration de la MS-Médias, dans le cadre de cette politique de prévention, des équipes médicales vont se rendre dans les rédactions pour toucher le plus grand nombre.

Dans son discours, M. Cissé a souligné que « l’analyse des états financiers (de la MS-Médias) révèle que parmi les paramètres déterminants de l’évolution des dépenses de santé, l’on note le nombre élevé de maladies chroniques graves et coûteuses ».

Pour certains adhérents, a-t-il précisé, la prise en charge s’élève à plus de 3 millions F CFA. Un montant supérieur au plafond familial annuel fixé par le barème des prestations. Le plafond individuel est également dépassé par d’autres avec des frais médicaux compris entre 1,5 et 3 millions F CFA.

Il convient dès lors de mettre en place des stratégies pour « préserver la santé physique des mutualistes et la santé financière de la mutuelle », a expliqué le président du Conseil d’administration de la MS-Médias.

C’est dans cette perspective que s’inscrit la 2e édition de l’opération « un journaliste, un bilan de santé ». Au total, plus de 600 souscripteurs sont ciblés, mais la MS-Médias souhaite dans le futur « étendre cet effectif aux conjoints, aux conjointes et aux enfants » avec l’aide des partenaires, a indiqué Cissé Sindou.

Dans le même ordre d’idées, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire envisage de collaborer avec l’Institut national de l’hygiène publique en vue d’organiser des campagnes de vaccination pour les mutualistes et leurs familles.

Présidant la cérémonie de lancement au nom d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Yéo Brahima, son chef de cabinet, a affirmé que « des journalistes et des professionnels de la communication en bonne santé, c’est l’assurance d’avoir accès à une information fiable, consolidée, sourcée, vérifiée et qui nous permette de vivre en harmonie ».

Pour sa part, le Professeur Mamadou Samba, Directeur Général de la Santé, a félicité la MS-Médias pour cette initiative qui, mentionnera-t-il, « permet de réduire les coûts de la santé ».

Parrain de la cérémonie, M. Samba a réagi à une sollicitation de la MS-Médias pour faciliter les rapports avec certaines structures sanitaires : « Je puis vous affirmer que, dans très peu de temps, vous aurez un retour concernant votre requête ».

Huit examens médicaux sont retenus pour la 2e édition de l’opération « un journaliste, un bilan de santé » qui prend fin le 31 mars 2022. Il s’agit de l’urée, de la glycémie, du cholestérol total, de la créatinine, de la numération formule sanguine (examen complet du sang), des transaminases, de l’uricémie, de la PSA (dépistage du cancer de la prostate pour les hommes de plus de 45 ans) et de la mammographie (pour les femmes de plus de 45 ans).

C’est quatre examens supplémentaires par rapport à l’édition précédente. Celle-ci, réalisée en 2018, a vu la participation de 304 personnes. Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la MS-Médias se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés de Côte d’Ivoire. L’assurance santé, son premier produit, est entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Un fonds de solidarité et un projet immobilier constituent les autres.

La situation sécuritaire au Mali à la Une en Afrique

Les accusations d’assassinat de Mauritaniens au Mali, l’évolution de la situation sécuritaire dans ce pays et le limogeage d’un directeur général par Macky Sall pour des propos offensants sur l’islam sont les principaux sujets consultés jeudi par APA dans les médias africains.« Le Mali annonce l’ouverture d’une enquête à propos du meurtre de Mauritaniens en territoire malien et défend son armée », indique Sahara Media. « Des sources locales font état du meurtre de 31 mauritaniens par des soldats maliens, un fait qu’aucune source officielle n’a confirmé jusqu’ici, quand bien même le ministère mauritanien des affaires étrangères a vivement protesté mardi auprès de l’ambassadeur du Mali en Mauritanie à propos d’incidents répétés dont ont été victimes des mauritaniens au Mali », souligne le site mauritanien.

Au Mali, Wakatsera se demande « qui croire entre les militaires maliens et les djihadistes » dans l’attaque de Mondoro. « Une attaque deux bilans. Ce n’est pas le titre d’un film africain qui aurait prétendu remporter l’Etalon de Yennenga du prochain Fespaco, le célèbre Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Les chiffres sont ceux de l’attaque meurtrière de Mondoro qui a endeuillé, une fois de plus le Mali, écumé depuis plus de 10 ans maintenant, par des terroristes qui se sont sanctuarisés dans le Sahel, et font de plus en plus d’incursions dans le Golfe de Guinée. La première comptabilité brandie par les Forces armées du Mali (FAMa) fait état de 27 de ses éléments tués, 33 autres blessés dont 21 grièvement et encore 7 autres portés disparus. La hiérarchie militaire malienne met également à son actif 70 djihadistes, dont des chefs, neutralisés par ses hommes », note le quotidien burkinabè.

Pour Mali Tribune, cette attaque est la conséquence d’une « guerre asymétrique ». Malgré le fait que « l’armée malienne est en train de prendre de l’ascendance sur les groupes armés terroristes depuis des mois », il n’en demeure pas moins que « ni les Forces de Défense et de Sécurité ni même les populations civiles ne sont pas à l’abri d’incidents sécuritaires même s’ils se font rares », a relevé le journal.

Sur la relecture de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, Le Matin indique que « la transition offre plus que jamais l’opportunité de prendre le taureau par les cornes ». « Comme le dit si pertinemment dans une déclaration publique Mohamed Mohammedoun, secrétaire général de la Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA, mouvement politique et militaire touareg formé en 2014), +c’est plutôt à la CMA de clarifier sa position… On ne s’emballe pas dans ce jeu de duplicité+. C’est pourquoi aussi, nous confiait récemment un cadre malien, +il faut impérativement, et sans délai, réviser l’Accord issu du processus d’Alger qui est complètement désavantageux pour le Mali+. Comme beaucoup d’autres Maliens, il est convaincu que, à terme, +cette camisole de force aboutira, si nous ne prenons garde dès à présent, à la partition de notre patrie… Et la fenêtre de tir actuelle est propice pour que le Mali se débarrasse de cet accord léonin+ », a  relevé le journal malien.

Sur la Guerre Russie-Ukraine, Le Monde Afrique renseigne que « l’Ukraine va rapatrier ses casques bleus déployés en République démocratique du Congo ». Le contingent ukrainien de la Monusco compte 250 soldats, principalement dans l’aviation.

Au Sénégal, L’Observateur analyse « le jeu d’équilibriste du Sénégal » dans ce conflit, avec des « révélations sur la diplomatie de prudence de Dakar ».

Un autre sujet qui fait les choux gras de la presse ce jeudi : le limogeage de Pape Amadou Sarr, directeur de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide (Der). « Pape Sarr DERape et se fait virer », titre L’AS, soulignant que l’ex-responsable de cette agence nationale a été victime de ses « propos irrévérencieux contre les chefs religieux ».

« Il ne P.A.S plus », indique de son côté Le Quotidien, notant que Pape Amadou Sarr a été « relevé de ses fonctions au lendemain de propos polémiques ». Vox Populi précise qu’il a utilisé le terme « inepties », jugé offensant, en parlant de certaines règles de l’islam sur les femmes et les marabouts.

L’Afrique doit sortir grandie de la Covid-19 (Paul Kagame)

Le président rwandais estime que le moment du sursaut économique est venu pour le continent noir.Le nouveau coronavirus a mis à nu le retard de l’Afrique. À l’occasion de la 8e session du Forum régional africain sur le développement durable, tenue récemment à Kigali, le chef de l’État rwandais a invité ses pairs du continent à tout faire pour atteindre les objectifs du programme 2030 de l’Organisation des nations unies (Onu) et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA).

À en croire Paul Kagame, l’Afrique doit s’approprier ces deux documents stratégiques pour relever les défis du futur. Malgré l’impact de la Covid-19 sur l’économie et la santé du continent noir, le développement durable n’est pas une utopie, d’après la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

Pour arriver à bon port, « l’Afrique doit nouer des partenariats et renforcer les capacités de fabrication de vaccins et de produits pharmaceutiques », a déclaré M. Kagame persuadé que les pays africains sont maîtres de leurs destins.

De son côté, Amina J. Mohammed, Secrétaire Générale adjointe de l’Onu, a indiqué que l’Afrique doit mobiliser des ressources internes pour financer son développement avec notamment la modernisation des systèmes de santé.

Le Kenya va produire des vaccins Covid avec l’aide de Moderna

Le président kenyan Uhuru Kenyatta a assisté lundi à la signature d’un protocole d’accord entre le Kenya et Moderna en vue de mettre sur pied la première structure de fabrication d’ARNm en Afrique.Cette unité de pointe en Afrique devrait produire jusqu’à 500 millions de doses de vaccins par an, ont rapporté les médias locaux.

La société prévoit d’investir jusqu’à 500 millions de dollars américains dans la nouvelle installation, qui sera axée sur la fabrication de substances médicamenteuses sur le continent africain pour le continent africain.

M. Kenyatta est l’un des présidents qui ont le plus milité pour que le continent africain fabrique ses propres vaccins Covid-19 afin de répondre à la demande de sa population.

Il a toujours insisté sur le fait que la capacité de l’Afrique à fabriquer des vaccins contribuerait à enrayer les pandémies émergentes.

Le président a souligné que la mise en place de l’usine de fabrication d’ARNm changerait la donne, en particulier pour le Kenya, qui s’est fixé pour objectif de produire des vaccins.

« Nous célébrons l’une des plus grandes choses qui aient pu se produire depuis l’apparition du Covid-19 sur le continent africain », a déclaré M. Kenyatta.

Le président a rappelé les défis auxquels le continent africain a été confronté pendant la pandémie de Covid-19. Cette situation n’était pas due à un manque de moyens financiers pour acheter les vaccins, mais au fait que les vaccins n’étaient pas disponibles.

« Nous connaissons tous les défis que le Kenya et l’ensemble du continent africain ont dû relever aux premiers stades de cette pandémie, ce qui a eu pour conséquence de laisser l’Afrique à la traîne. Ce n’est pas parce qu’elle le voulait, mais parce qu’elle en manquait, et Moderna est venu combler cette lacune.

Nous en sommes vraiment reconnaissants et je pense que cela va nous aider non seulement à lutter contre la pandémie actuelle, mais aussi à préparer le continent africain aux futures pandémies », a indiqué le président Kenyatta.

Il a remercié le Directeur du Centre africain de contrôle des maladies, le Dr John Nkengasong, et le gouvernement américain pour le soutien apporté au Kenya dans ses efforts pour mettre en place cette installation.

« Je vous remercie pour le soutien que nous avons reçu de votre part et de toute votre équipe de l’Africa CDC. Je tiens également à remercier le gouvernement américain, qui a apporté son soutien au Kenya et à l’Afrique, non seulement pour que cette journée ait lieu, mais aussi pour les vaccins qu’il nous a fournis à un moment où nous en avions le plus besoin », a-t-il ajouté.

Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, a déclaré que sa société s’engageait à établir des partenariats pour fournir une solution de santé. Il a ajouté que l’investissement de la société au Kenya était crucial car il faisait partie de la solution pour garantir l’équité en matière de santé dans le monde.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19 au cours des deux dernières années nous a rappelé le travail qui doit être accompli pour garantir l’équité en matière de santé dans le monde. Moderna s’est engagé à faire partie de la solution et aujourd’hui, nous annonçons une nouvelle étape dans ce parcours – un investissement dans la République du Kenya pour construire une usine de fabrication de substances médicamenteuses RNAm capable de fournir jusqu’à 500 millions de doses pour le continent africain, chaque année », a expliqué Stéphane Bancel.

Il a ajouté que le programme mondial de vaccins de santé publique à base d’ARNm, qui comprend des programmes de vaccination contre le VIH et le Nipah, garantira un accès durable à l’innovation transformatrice de l’ARNm sur le continent.

Le directeur du Centre africain de contrôle des maladies, le Dr John Nkengasong, a déclaré que la mise en place de l’installation était essentielle pour la sécurité de l’Afrique et que la production de vaccins permettrait au continent de relever les défis sanitaires actuels et futurs.

Le Secrétaire d’Etat à la Santé, Mutahi Kagwe, a signé le protocole d’accord au nom du gouvernement kenyan, tandis que Shannon Klinger, Directeur juridique de Moderna, a signé au nom de sa société.

Covid-19 : allègement des mesures à l’aéroport d’Abidjan

Le gouvernement ivoirien allège le contrôle sanitaire à l’aéroport d’Abidjan face à la « circulation modérée » de la Covid-19 et la validité des résultats du test PCR (Polymerase Chain Reaction, sigle en anglais) qui passe de 48 heures à 72 heures.Selon les autorités ivoiriennes « l’évolution de la circulation modérée de la Covid-19 » sur le territoire ivoirien et « en l’absence de nouveau variant » explique ces allègements, indique un communiqué co-signé par le ministère des Transports et celui de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

Pour les voyageurs à destination de la Côte d’Ivoire présentant la preuve d’une vaccination complète, le test PCR n’est plus exigé comme document sanitaire de voyage. Cependant, pour les voyageurs non ou incomplètement vaccinés, la preuve d’un test PCR négatif est exigé.

Concernant les passagers au départ, les voyageurs présentant la preuve d’une vaccination complète sont dispensés de test PCR à destination d’un pays ne l’exigeant pas comme document sanitaire d’entrée.

Par ailleurs, les voyageurs non ou incomplètement vaccinés, la preuve d’un test PCR négatif est exigé comme document sanitaire de voyage, souligne le communiqué.

Ces derniers jours, le taux de contamination a sensiblement baissé en Côte d’Ivoire. Les résultats des tests virologiques ont même révélé moins d’une dizaine de cas ces derniers jours. Un recul qui rassure une relance de l’activité économique touchée par cette crise sanitaire.

Lancement à Rabat de l’Association africaine de Radiopharmacie

L’Association africaine de Radiopharmacie (AFRAR), fruit du projet régional du renforcement des capacités de radiopharmaceutiques en Afrique, a été lancée vendredi dernier à Rabat, par le Centre marocain de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), annonce lundi un communiqué du Centre.Cette association, lancée dans le cadre du partenariat du CNESTEN avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Accord africain de promotion des sciences et technologies nucléaires (AFRA), se veut un cadre de promotion des échanges d’expertises entre les professionnels du domaine de la médecine nucléaire et de la radiopharmacie, y compris les régulateurs, les fabricants, les opérateurs industriels et hospitaliers, les universitaires, ainsi que les associations professionnelles similaires, précise le communiqué. 

La création de l’AFRAR est de nature à renforcer davantage les liens de coopération du CNESTEN et des institutions nationales concernées, dans les différents domaines des sciences et techniques nucléaires à l’échelle continentale, conclut la même source.

La Covid-19 nuit à la santé des femmes (OMS)

Les naissances dans les structures de santé ont diminué dans 45 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie de la Covid-19.Les perturbations des services de santé essentiels causées par la pandémie du nouveau coronavirus se font durement ressentir. Alors que le monde célèbre la Journée internationale des femmes (le 8 mars), une nouvelle analyse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèle que les services de santé dédiés aux femmes sont loin d’être entièrement rétablis : 40 % des pays africains signalent en effet des perturbations dans les services de santé sexuelle et reproductive, ainsi que dans les services de santé maternelle, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent.

L’enquête mondiale de l’OMS sur la continuité des services de santé essentiels pendant la pandémie de Covid-19, réalisée entre novembre et décembre 2021, montre que la majorité des 36 pays africains ayant fourni des données complètes ont signalé jusqu’à 25 % de perturbation des services. L’ampleur des perturbations est restée largement la même par rapport au premier trimestre 2021.

Une autre enquête menée par l’OMS dans 11 pays africains a révélé que le nombre de décès maternels notifiés dans les établissements de santé de six des 11 pays ciblés a augmenté de 16 % en moyenne entre février et mai 2020, par rapport à la même période en 2019.

Ce chiffre a légèrement baissé à 11 % en 2021. Cependant, la proportion est probablement beaucoup plus élevée car les décès maternels surviennent le plus souvent à domicile et non dans des établissements de santé. Par ailleurs, les données montrent que les naissances dans les structures de santé ont diminué dans 45 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie.

« Après deux ans de pandémie, les femmes continuent de payer un lourd tribut à la Covid-19. Les mères et les filles d’Afrique peinent à accéder aux soins de santé dont elles ont besoin. Les bouleversements causés par la pandémie affecteront les femmes pour de nombreuses années encore », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Selon elle, les pays doivent regarder au-delà des mesures à court terme pour ramener les services aux niveaux où ils étaient avant la pandémie et réaliser des investissements majeurs dans la mise en place de systèmes plus solides capables de résister aux urgences sanitaires tout en garantissant la continuité des services clés.

Pendant la pandémie, les femmes et les filles sont confrontées à un risque croissant de violence sexuelle à cause des confinements, d’incertitude économique, d’un accès réduit au soutien et aux services de santé essentiels et de l’augmentation du stress dans les ménages.

À l’échelle mondiale, d’après la dernière analyse effectuée en 2021, l’OMS estime que 245 millions de femmes et de filles âgées de plus de 15 ans subissent chaque année des violences sexuelles et/ou physiques exercées par un partenaire intime.

Malheureusement, en Afrique, du fait de la pandémie, les services destinés aux femmes qui ont subi des violences sexuelles ont diminué dans 56 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie.

Ces perturbations ont aussi entravé l’usage des fournitures essentielles en matière de santé reproductive. Entre juin et septembre 2021, l’utilisation de contraceptifs a ainsi diminué dans 48 % des pays, selon une enquête rapide réalisée par l’OMS dans 21 pays africains.

Le nombre de grossesses chez les adolescentes a également augmenté dans certains pays. Selon un rapport publié en 2021 par le British Medical Journal, les adolescentes du secondaire qui n’ont pas été scolarisées pendant six mois à cause du confinement dû à la Covid-19 au Kenya avaient deux fois plus de risques de tomber enceintes et trois fois plus de chances d’abandonner l’école que celles qui avaient obtenu leur diplôme juste avant la pandémie.

En Afrique du Sud, une étude menée par le Conseil de recherche médicale dans cinq provinces a montré que le nombre de grossesses chez les adolescentes a progressé de 60 % depuis le début de la pandémie.

La Bad conçoit une stratégie pour les infrastructures de santé

La Banque africaine de développement (Bad) entend mettre le paquet pour améliorer la santé sur le continent.Pour la première fois de son histoire, le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) consacre un programme au développement des infrastructures de santé.

Le Conseil d’administration de l’institution financière, réuni le 23 février dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), a approuvé une Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique pour la période 2022-2030.

Ce document, explique un communiqué de la Bad, a été élaboré en réponse à un appel lancé par les gouverneurs de la Banque pour permettre à l’institution d’ancrer son rôle dans la lutte contre les déficits d’infrastructures sanitaires en Afrique mis en évidence par la pandémie de Covid-19.

« La stratégie est axée sur trois catégories d’infrastructures de santé qui tiennent compte de l’avantage comparatif de la Bad, ce qui offre à celle-ci la flexibilité nécessaire pour répondre aux différents besoins des pays africains », détaille la source.

En outre, trois objectifs « transversaux » sont poursuivis. Il s’agit de l’amélioration de la connectivité à Internet et aux technologies de la communication afin de renforcer les systèmes d’information sur la santé et soutenir l’innovation, de la promotion de la collaboration régionale et l’harmonisation des politiques et des réglementations en matière de santé et d’un dialogue portant sur les politiques ainsi qu’une assistance technique.

« Nous devons donner espoir aux populations pauvres et vulnérables en faisant en sorte que chaque Africaine et chaque Africain, quel que soit son niveau de revenu, ait accès à des soins de santé de qualité, une assurance maladie et une protection sociale », a déclaré Dr Akinwumi A. Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement.

Selon l’institution financière, son plan a déjà reçu un appui massif au cours d’une série de consultations, notamment avec les ministres de la Santé des 54 États du continent, les partenaires de développement et les organisations de la société civile.

Sénégal : gratuité des médicaments anticancéreux

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale met tous les acteurs face à leurs responsabilités pour « le respect scrupuleux de cette directive présidentielle ».Depuis le 1er octobre 2019, la chimiothérapie pour les cancers du sein et du col de l’utérus sous toutes ses formes est gratuite au Sénégal. Cette décision du président Macky Sall vise à « faciliter la prise en charge des patients conformément aux orientations d’équité dans la mise en œuvre de la politique de santé du pays », souligne un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Pour soulager davantage les femmes qui souffrent de ces pathologies, « les médicaments anticancéreux sont (désormais) disponibles et accessibles gratuitement dans toutes les structures dispensant la chimiothérapie », précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Il s’agit de l’Hôpital Aristide Le Dantec, de l’Hôpital Principal, de l’Hôpital Fann, du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), de l’Hôpital Général Idrissa Pouye, de l’Hôpital Dalal Jaam (Dakar), de l’Hôpital régional de Thiès (Ouest) et de l’Hôpital régional de Fatick (Centre).

Covid-19 : soutien financier des États-Unis à la Côte d’Ivoire

Des membres du Congrès américain ont séjourné en Côte d’Ivoire.U.S Global Vax, une initiative des États-Unis pour l’accès mondial aux vaccins, va débourser 9,35 milliards f cfa supplémentaires pour « soutenir » les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de vaccination contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, samedi 26 février 2022 à Abidjan, par Gregory W. Meeks, chef de la délégation des membres du Congrès américain au cours d’une conférence de presse.

Washington a démontré son engagement envers le continent africain face à la pandémie de Covid-19. Outre cela, le pays, à travers le Plan d’Urgence Présidentiel de Lutte contre le Sida (PEPFAR), aide les personnes infectées ou exposées au VIH.

Depuis deux ans, les États-Unis soutiennent les pays africains dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19. Justifiant le soutien de son pays, M. Meeks a fait savoir que « la maladie ne connaît pas de frontières, c’est pourquoi il ne devrait pas avoir une baisse de la garde au niveau national ou international ».

« Aucun d’entre nous n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous », a-t-il dit, avant d’ajouter que « ce financement sera utilisé pour augmenter rapidement les taux de vaccination ».

Les membres de la délégation du Congrès américain se sont également félicités du fait que le président Joe Biden ait nommé la juge afro-américaine Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême des Etats-Unis, une première dans l’histoire du pays.

Cette nomination de cette magistrate d’expérience, devrait être confirmée par le Sénat avant que Mme Brown Jackson ne s’installe à son poste.

Ces élus américains ont par ailleurs condamné fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, estimant que ses actions du président Poutine sapent la démocratie dans le monde.

La FIFA suspend le Zimbabwe et le Kenya

La Fédération internationale de football association (FIFA) a suspendu avec « effet immédiat » les fédérations du Zimbabwe et du Kenya de toutes les activités de football pour « cause d’influence indue d’un tiers ».Dans un communiqué, la FIFA a décidé ce jeudi « sans préjuger des enquêtes menées par les autorités nationales ou d’autres instances juridictionnelles » de suspendre « avec effet immédiat » les fédérations du Kenya et du Zimbabwe pour « cause d’influence indue par un tiers ».

Les présidents de fédérations de ces deux nations, Nick Mwendwa (Kenya) et Felton Kamambo (Zimbabwe) ont tous les deux démissionné sur pression de l’autorité étatique. Des structures provisoires ont été également mises en place par les ministères des Sports de ces pays sans l’aval de la FIFA.

Gianni Infantino est revenu sur cette décision après une réunion du Conseil de la FIFA . « Nous avons nos statuts et nous attendons des pays qu’ils s’y conforment. On veut travailler avec le gouvernement, mais il y a toujours une ligne, il faut la respecter. Ils savent ce qui doit être fait pour que la suspension soit levée. »

En conséquence, ces deux fédérations « perdent tous leurs droits de membre à partir du 24 février 2022 jusqu’à nouvel ordre », a déclaré l’instance dirigeante du football. « Les équipes représentatives et les équipes de ces deux fédérations ne sont donc plus autorisées à participer aux compétitions internationales jusqu’à la levée de la suspension » souligne le communiqué.

Selon la FIFA, la suspension sera levée si les gouvernements de ces deux pays remettent en place les structures fédérales légalement mises en place.

De retour au Sénégal, l’Africa Mercy accueille son 1er patient

Un millier d’interventions chirurgicales sont programmées à bord de l’Africa Mercy Ships dans les prochains mois à Dakar.À quai dans le port autonome de Dakar depuis le 1er février 2022, l’hôpital flottant l’Africa Mercy Ships a repris sa mission d’origine, qui consiste à réaliser des opérations chirurgicales gratuites et à dispenser des formations médicales sur le continent, après une parenthèse de 22 mois en raison de la pandémie de Covid-19. La première admission de patients s’est déroulée à peine deux semaines après le retour du navire sur le continent. Les interventions chirurgicales seront poursuivies jusqu’en novembre de cette année.

Originaire du sud du Sénégal, Sokhna, la première patiente, avait obtenu un rendez-vous lors d’une précédente visite sur le terrain et figurait parmi les nombreuses personnes à attendre avec impatience le retour du navire.  « Je me sens tout simplement en paix et joyeuse », déclare-t-elle.

Au cours des derniers mois de 2021, l’équipe chargée de la sélection des patients du Mercy Ships avait traversé le Sénégal en collaboration avec les médecins en chef des quatorze régions afin de rendre visite aux patients déjà programmés et de rencontrer les nouveaux patients en vue d’organiser leurs prochains rendez-vous sur le navire.

Durant les dix prochains mois, près d’un millier d’interventions chirurgicales sont programmées à bord de l’Africa Mercy à Dakar. En outre, près de 750 prestataires de soins de santé bénéficieront d’une formation médicale couvrant diverses spécialisations.

Mercy Ships a recours à des navires-hôpitaux pour fournir des services de soins de santé gratuits, renforcer les capacités et favoriser le développement durable aux personnes ayant un accès limité aux soins dans les pays en développement.

Depuis plus de 30 ans, Mercy Ships concentre ses efforts en Afrique. Mercy Ships a notamment axé ses actions sur l’Afrique occidentale et subsaharienne, où 93% de la population n’a pas accès à des soins chirurgicaux sûrs. Les chirurgiens de Mercy Ships pratiquent des opérations telles que la réparation de fentes labiales et palatines, l’ablation de cataractes, des opérations orthopédiques, des reconstructions faciales, le traitement des brûlures, la réparation de fistules pédiatriques, générales et obstétriques, qui sont considérés comme des interventions qui changent la vie.

Mercy Ships coopère également avec des pays d’Afrique occidentale et centrale en vue de renforcer les systèmes de santé par le biais de l’amélioration des compétences, de la fourniture d’équipements, de la formation et de l’amélioration des infrastructures de santé.

Au Sénégal, Mercy Ships collabore avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour assurer la formation du personnel médical.

Togo : allègement des mesures contre la Covid-19

La baisse du taux de positivité est le résultat de la campagne de vaccination en cours dans le pays.Au Togo, de nouvelles mesures sont en vigueur depuis mardi 22 février 2022 dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus. Face à la baisse du taux de positivité et des nouvelles contaminations observée depuis plusieurs semaines, le Gouvernement a en effet décidé d’assouplir la plupart des mesures restrictives.

Ainsi, toutes les activités sportives avec participation du public, culturelles et sociales (autorisation d’accès à la plage) pourront reprendre sur le territoire national, avec présentation d’une preuve de vaccination. Tous les lieux de culte officiellement reconnus sont également autorisés à rouvrir, dans le strict respect des mesures sanitaires.

La durée de l’isolement pour les sujets positifs est réduite à 7 jours pour les personnes vaccinées, et à 10 pour les non-vaccinés.

« Cette baisse du taux de positivité est le résultat de la campagne de vaccination en cours et à la mobilisation de tous », a expliqué le gouvernement togolais, invitant à une intensification des opérations vaccinales.

Par ailleurs, « l’évolution à la hausse du taux de positivité entraînera une application immédiate des mesures restrictives précédemment édictées », a prévenu le gouvernement.

OMS: six pays d’Afrique vont produire des vaccins à ARNm

L’Organisation Nations unies pour la santé (OMS) a choisi l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie pour recevoir la technologie nécessaire à la production de vaccins à l’acide ribonucléique messager, ARN messager, ou ARNm.L’annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée par le Conseil européen, la France, l’Afrique du Sud et l’OMS lors du sommet UA-UE à Bruxelles le 17 et 18 février 2022.

Le Centre mondial de transfert de technologie ARNm a été créé en 2021 pour soutenir les fabricants des pays à revenu faible ou intermédiaire ; il va maintenant aider les six pays africains à produire leurs propres vaccins selon les normes internationales.

Essentiellement mis en place pour répondre à l’urgence Covid-19, le hub a le potentiel d’étendre la capacité de fabrication d’autres produits, notamment des médicaments. « C’est une initiative qui nous permettra de fabriquer nos propres vaccins et cela, pour nous, est très important », a déclaré Cyril Ramaphosa, le président sud-africain.

« Cela signifie le respect mutuel, la reconnaissance mutuelle de ce que nous pouvons tous apporter à la fête, l’investissement dans nos économies, l’investissement dans les infrastructures et, à bien des égards, le fait de renvoyer l’ascenseur au continent », a-t-il ajouté.

L’OMS et ses partenaires vont travailler avec les pays bénéficiaires pour élaborer une feuille de route et mettre en place la formation et le soutien nécessaires pour qu’ils puissent commencer à produire des vaccins dès que possible, a indiqué l’Agence onusienne.

Le Malawi détecte un cas de poliovirus sauvage

Une analyse en laboratoire montre que la souche détectée au Malawi est liée à celle qui a circulé dans la province Sindh, au Pakistan.Les autorités sanitaires du Malawi ont déclaré une flambée épidémique de poliovirus sauvage de type 1 après qu’un cas a été détecté chez un jeune enfant vivant à Lilongwe, la capitale du pays. Il s’agit du premier cas de poliovirus sauvage en Afrique depuis plus de cinq ans.

L’Afrique a été déclarée exempte de polio sauvage autochtone en août 2020 après avoir éliminé toutes les formes de polio sauvage dans la Région.

« Une analyse en laboratoire montre que la souche détectée au Malawi est liée à celle qui a circulé dans la province Sindh, au Pakistan. La polio reste endémique en Afghanistan et au Pakistan. Dans la mesure où il s’agit d’un cas importé du Pakistan, cette détection n’affecte pas le statut de certification de la Région africaine comme étant exempte de poliovirus », rapporte le Bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS, tant que le virus de la polio sauvage existe quelque part dans le monde, tous les pays sont exposés au risque de l’importer.

« Suite à la détection de la polio sauvage au Malawi, nous prenons des mesures urgentes pour prévenir son éventuelle propagation. Grâce à un niveau de surveillance élevé de la polio sur le continent et à la capacité de détecter rapidement le virus, nous pouvons promptement répondre et protéger les enfants de l’impact débilitant de cette maladie », a affirmé Mme Moeti.

L’OMS soutient les autorités sanitaires du Malawi afin de mener une évaluation des risques et une riposte à la flambée, y compris une vaccination supplémentaire. La surveillance de la maladie est également renforcée dans les pays voisins. L’équipe de riposte rapide de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), qui est basée au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, est en train de déployer une équipe au Malawi pour soutenir la coordination, la surveillance, la gestion des données, la communication et les opérations. Les organisations partenaires enverront également des équipes pour appuyer les opérations d’urgence et promouvoir des solutions innovantes pour les campagnes de vaccination.

« Le dernier cas de virus de polio sauvage en Afrique a été identifié dans le Nord du Nigéria en 2016 et il n’y a eu que cinq cas dans le monde en 2021. Donc tout cas de virus de polio sauvage est un évènement important et nous mobiliserons toutes les ressources pour soutenir la riposte du pays », a déclaré Dr Modjirom Ndoutabe, Coordonnateur du programme Polio au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

La santé doit être « au cœur » du partenariat Afrique-Europe (Macky Sall)

Pour le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), « sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible ».La relance économique tant espérée par les dirigeants a des préalables. Et la plus importante, selon le président Macky Sall, est la sécurité sanitaire. S’exprimant dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA), qui se tient à Bruxelles (Belgique), il a fait savoir que la santé est l’un secteur crucial que doit prendre en compte le partenariat entre les deux continents.

« Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents », a soutenu Macky Sall, rappelant que la santé ne faisait pas partie, en 2017, des quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet entre l’UE et l’UA.

Le président en exercice de l’UA relève qu’entre-temps, la pandémie de Covid-19 « a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun ». Il a ainsi invité les uns et les autres à ne pas reproduire « les mêmes erreurs ».

Par ailleurs, le président Macky Sall a rappelé que « de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal ». Cela a durement affecté les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Partant de constat, Macky Sall a souligné la nécessité pour le partenariat UE-UA de reconnaître l’urgence de renforcer les systèmes de santé des pays africains et d’en faire un domaine d’investissement prioritaire. A l’en croire, cela permettra de concrétiser la relance et prémunir les économies des conséquences d’une future pandémie.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, « ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés. » Selon lui, « la santé en est un ».

Macky Sall a appelé « l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable ».

Cancer : plus de 1.000 femmes attendues à un dépistage à Abidjan

La Jeune chambre internationale (JCI, Abidjan Ivoire) annonce l’organisation du 11 au 12 mars 2022, d’un dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus, visant plus de 1 000 femmes à l’hôpital général et au médico scolaire de Treichville.« Plus de 1 000 femmes sont attendues du 11 au 12 mars 2022 dans la commune de Treichville à 08 heures précisément à l’hôpital général et au médico scolaire pour un dépistage gratuit », indique une note de l’organisation.

La JCI Abidjan Ivoire qui organise cette séance de dépistage en collaboration avec l’ONG Hope Life, annonce cette grande campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit pour faire barrière à ces maux.

Tueurs silencieux, les cancers du sein et du col de l’utérus sont une véritable hécatombe humaine au sein des communautés, poursuit la note, qui mentionne que « le cancer tue et l’ignorance en est un facteur prépondérant ».

Selon l’OMS, dans la région africaine, la charge du cancer devrait passer à plus de 1 million de cas de 2018 à plus de 2 millions en 2040 si rien n’est fait. La Côte d’Ivoire envisage, d’ici à 2025, d’investir 20 milliards Fcfa pour rendre accessible le traitement aux patients souffrant de cancer.

Fonds mondial de la santé: pour une répartition des contributions africaines

Les États-Unis accueilleront la 7e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de la santé au deuxième semestre de cette année 2022.Les acteurs de la Société civile africaine demandent une meilleure répartition des ressources financières du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Dans une déclaration parvenue à APA, ils recommandent une répartition de la contribution des Etats africains de plus en plus importante, en leur permettant de conserver un pourcentage des fonds de leurs promesses pour les investir dans la lutte contre les pandémies particulièrement en faveur des populations vulnérables.  

« A cet effet, un mécanisme de suivi de l’utilisation de ces fonds sera défini et confié à la Société civile », indique le document signé par Elhadji Daouda Adam, président de l’Union africaine des consommateurs (UAC). Il exhorte ainsi l’Union Africaine à faire de cette reconstitution une de ses priorités en mobilisant les Chefs d’Etat et la Société civile africaine dans la reconstitution des ressources du fonds mondial. 

Pour y arriver, la Société civile africaine invite le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union Africaine de « souligner, à chaque occasion, à ses pairs, Chefs d’Etats africains, l’importance des dépenses nationales dans le secteur de la santé pour que chaque pays atteigne ses objectifs avec l’appui des autorités publiques, de la Société civile et du secteur privé. Car la santé est un droit humain fondamental ».   

La 7e Conférence du Fonds mondial, qui se déroulera dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la Covid-19, permettra de recueillir des promesses de dons pour assurer les subventions pour la période 2024-2026, qui correspond à la première moitié de la période de sa stratégie récemment approuvée par son Conseil d’administration.

Les grandes orientations de cette stratégie reconnaissent explicitement le rôle que le partenariat avec la Société civile, notamment, peut et doit jouer dans la préparation et la riposte aux pandémies, compte tenu des impacts des celles-ci sur les communautés vulnérables. 

La conférence se déroule tous les trois ans et réunit des représentants des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des communautés touchées par les trois maladies infectieuses les plus dévastatrices à savoir le Sida, la tuberculose et le paludisme.

Covid en Afrique du Sud : vers la levée de l’état d’urgence sanitaire

Grâce à la vaccination de plus de 50 millions de personnes, le gouvernement peut maintenant desserrer la vis.L’Afrique du Sud, pays le plus touché par le nouveau coronavirus sur le continent noir, a vacciné 40 % de sa population. Selon les autorités, près de 42 % des adultes et 16 % des personnes de plus de 50 ans sont entièrement vaccinés.

« C’est une grande réussite. De nombreux pays de notre continent ne peuvent pas en dire autant », s’est félicité Cyril Ramaphosa. Le président sud-africain a exhorté ses compatriotes, qui ne l’ont pas encore fait, à aller se faire injecter le liquide précieux.

Pour convaincre les récalcitrants, le successeur de Jacob Zuma a souligné que le vaccin lui a sauvé la vie quand il contracté le virus. « Si je ne l’avais pas pris, je ne serais probablement pas ici devant vous », a-t-il soutenu lors de son discours sur l’état de la nation prononcé jeudi soir.

Décrété le 15 mars 2020, l’état d’urgence sanitaire sera bientôt levé puisque la maladie est désormais sous contrôle. « Nous y mettrons fin dès que nous aurons finalisé certains textes », a indiqué M. Ramaphosa.

Nigeria : des réfugiés camerounais brisent le mythe de la Covid

En 2020, alors que la pandémie de la Covid-19 se propageait dans le monde, Great Step Initiative (GSI), une organisation communautaire qui fournit des services de santé mentale aux réfugiés, s’est dressée pour lutter contre la désinformation sur le virus et le vaccin.Le réseau de 120 volontaires s’est mis en branle pour combattre la désinformation après l’apparition du virus en Afrique.

« La pandémie de Covid-19 a dérouté le monde le monde, et nous, en tant que réfugiés, étions également confus », explique Laban Chang Ndoh, l’un des plus de 72.000 réfugiés camerounais vivant au Nigeria après avoir fui le conflit entre les forces sécessionnistes et l’armée depuis 2017.

 « Tant de gens avaient tellement d’opinions à ce sujet » explique-t-il. Laban est le président de la Great Step Initiative (GSI), une organisation communautaire qui fournit des services de santé mentale aux réfugiés dans cinq districts de l’État de Cross River au Nigeria.

« Ils avaient beaucoup de questions ! » se souvient Laban. Au début, leurs efforts ont surtout consisté à convaincre les gens de la menace réelle que représentait le virus et de la nécessité de mesures préventives telles que le port d’un masque et le lavage des mains. L’année dernière, la GSI a été l’une des sept organisations dirigées par des réfugiés reconnues pour leur rôle dans la réponse à la pandémie dans le cadre des Prix 2020 de l’innovation des ONG du HCR.

 « Certains répandaient des rumeurs selon lesquelles le vaccin serait une condamnation à mort » dit-il. Si l’arrivée des vaccins contre la Covid l’année dernière a suscité l’espoir d’une issue à la pandémie, elle a également apporté de nouvelles vagues de rumeurs et de mythes.

« Nous n’en savions pas beaucoup sur [le vaccin] au début », explique Laban, qui raconte certaines des théories farfelues qui ont commencé à circuler en l’absence d’informations crédibles.

 « Certains répandaient des rumeurs selon lesquelles le vaccin était une condamnation à mort », dit-il. « Certains disent qu’on meurt au bout de 24 [ou] 36 mois, d’autres avaient entendu parler de micropuces dans le vaccin qui relieraient la personne à Lucifer, la condamnant à l’enfer ».

 Voyant la nécessité de contrer de tels mythes, Laban et ses collègues volontaires de la GSI ont reçu des conseils et des informations vérifiées sur le vaccin de la part du HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, afin de les aider à combattre la désinformation et à répondre aux nombreuses questions des gens.

 Lorsqu’il s’agit de contrer le scepticisme général entourant le vaccin, M. Laban a obtenu des résultats en employant deux arguments de base. « Le monde ne s’y fierait pas s’il s’agissait d’un produit qui élimine l’humanité en 36 mois », dit-il, tout en soulignant le simple fait que de nombreuses personnes ont déjà reçu le vaccin sans complications.

Les volontaires ont utilisé d’autres tactiques pour combattre des mythes plus spécifiques, par exemple celui selon lequel les vaccins sont inutiles parce que le virus est « une chose européenne qui ne se produit que dans un climat froid ».

Ils ont partagé des statistiques du Centre national de contrôle des maladies montrant que des personnes au Nigeria ont non seulement été infectées, mais sont également mortes de la Covid-19.

 Leurs efforts ont permis d’obtenir des résultats tangibles parmi les réfugiés camerounais au Nigeria, malgré la disponibilité limitée des doses qui a maintenu les taux de vaccination à un faible niveau, à l’instar de nombreux autres pays d’accueil de réfugiés à revenu faible ou intermédiaire.

 Plus de 1800 réfugiés ont reçu une injection dans les États de Benue, Cross River et Taraba, en plus d’environ 700 qui ont reçu deux doses.

Armé de ses données et de ses arguments, Laban fait du porte-à-porte dans les camps de réfugiés d’Adagom, engageant des conversations et plaidant sa cause.

Mais malgré ses efforts, il reste encore beaucoup à faire. Au marché de la colonie, il rencontre Effemi Blessing qui tient une petite épicerie qu’elle a créée avec sa famille grâce au soutien financier du HCR par l’intermédiaire de son partenaire CUSO.

 « Je suis forte », dit-elle à Laban, « et je n’ai jamais été vaccinée, donc j’ai un peu peur [de le prendre] ». Laban prend le temps d’écouter ses préoccupations et d’expliquer soigneusement la sécurité du vaccin dans l’espoir de faire changer d’avis une personne de plus.

Peur générale

 Mais l’outil le plus efficace à leur disposition est sans doute le fait que les volontaires de la GSI sont issus des communautés qu’ils servent à la fois des réfugiés camerounais et des Nigérians locaux ce qui signifie qu’ils sont des figures familières et de confiance qui comprennent leur public.

L’un de ces volontaires est Asu Ben Abang, 65 ans, Camerounais et père de sept enfants, qui représente la GSI dans la communauté 33, une section de la colonie d’Adagom.

Il se présente comme un exemple vivant de la sécurité et de l’efficacité du vaccin, ce qui a contribué à convaincre les membres de sa famille élargie et d’autres personnes de la communauté.

« Tout le monde autour de moi avait peur. Il y a que moi qui était vacciné », dit-il en montrant fièrement son carnet de vaccination vert. « Maintenant qu’ils ont vu que je ne suis pas mort, mes proches vont se faire vacciner ».

Traumatologie traditionnelle : Bourama Doumbia, les mains expertes

Bourama Doumbia est un traumatologue traditionnel qui soigne gratuitement des milliers de personnes victimes de fractures en tous genres. À cheval entre Ouezzindougou et Samanko en périphérie et au sud-ouest de Bamako, son centre de soins refuse du monde et est confronté à d’énormes difficultés en termes de capacités d’accueil.

Trois petites maisons non clôturées servent de lieux d’hospitalisation, deux en dur et une en banco. Elles regorgent de patients couchés sur des nattes étalées au sol. Dans l’une des salles, le praticien Bourama Doumbia s’occupe d’une vielle dame. Il tient un pot contenant du beurre de karité sur lequel il formule, à voix très basse, des incantations accompagnées de petits crachats. La mixture est par la suite appliquée sur les deux genoux de la malade. D’autres attendent leur tour. La quasi-totalité a abandonné les grands hôpitaux au profit de la traumatologie traditionnelle et de Bourama Doumbia, qui exerce depuis 30 ans.

Par hasard

C’est après avoir été victime d’une fracture au bras, sous le régime du Président Moussa Traoré, que Bourama Doumbia a été initié à la traumatologie traditionnelle, par celui qui l’a soigné. « C’était un vieil homme de Samanyana, Guindo Balla Diakité, décédé aujourd’hui», se souvient-il.

Pour être reconnaissant et assurer la postérité, il a formé à son tour 15 anciens patients qui l’assistent aujourd’hui dans la prise en charge des malades. « Je suis le premier patient que Bourama Doumbia ait soigné. J’avais été victime d’une fracture à la jambe. Après une mauvaise première prise en charge, la mère de Bourama Doumbia a conseillé à la nôtre, car nous étions voisins, d’aller voir son fils. Nous avons fait ainsi et il m’a soigné. Ensuite, à chaque fois qu’il y avait des fractures dans le voisinage, on venait demander conseil à mes parents. Et nous les amenions chez Bourama Doumbia », explique Abdoulaye Traoré, aujourd’hui son adjoint.

Des patients comblés

Selon Bourama Doumbia, les malades du centre viennent de partout, de Guinée, du Sénégal, du Burkina. Il y a même des Maliens de France. Même pour la prise en charge de fractures très graves, le maître Doumbia soigne sans contrepartie, mais il ne refuse aucune main tendue. « Hier, j’ai commencé à soigner un homme qui a été victime de l’effondrement d’une mine artisanale. Il a eu le dos fracturé », explique-t-il.

La qualité des interventions de Bourama Doumbia est saluée. « J’ai un cousin qui a été victime d’une fracture au dos à cause d’un accident. On a fait beaucoup de grands hôpitaux qui nous demandé de l’évacuer vers l’étranger. On n’avait pas les moyens de le faire et un de nos voisins nous a conseillé de venir voir Bourama Doumbia. Aujourd’hui, grâce à Dieu, il a été bien pris en charge et a repris son travail de chauffeur », témoigne Djibril Sidibé, membre de la Garde nationale.

« Mon fils est tombé à vélo. Nous l’avons emmené à l’hôpital et fait des radios. On nous a dit que ce n’était pas une fracture. Sa jambe s’est enflée durant 16 jours. Lorsque l’on l’emmenait dans ce centre de traumatologie traditionnelle, je ne savais plus s’il pourrait se lever un jour. Bourama Doumbia a sauvé mon fils de la mort », renchérit Ténin Diarra, ménagère, au chevet de son garçon.

Difficultés

Fin janvier, Bourama Doumbia avait en charge 318 patients. Les trois petites salles du centre étant insuffisantes pour la prise en charge de tous, plusieurs ont loué des logements proches du centre. En outre, les soins étant prodigués sans contrepartie exigée, Bourama Doumbia et ses 15 apprentis ont des difficultés à concilier leur vie professionnelle avec le centre de traumatologie traditionnelle. « Certes, on bénéficie de bénédictions comme on le dit, mais une bénédiction, ça ne fait pas bouillir la marmite. Sinon, je ne serais pas obligé d’aller nettoyer les bureaux de l’ICRISAT (Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides) pour subvenir à mes besoins. Il en est de même pour mes apprentis ».

Pour soulager le centre, un bienfaiteur a offert 11 terrains nus d’une dimension de 15 / 20, pour un coût de 72 millions de francs CFA. Il y a également construit un bâtiment et six toilettes.Une ONG a aussi fait don d’un forage. « Je ne demande pas de liasses d’argent, juste des possibilités pour donner un toit aux malades », plaide Bourama Doumbia.

Soumeylou Boubeye Maïga : où en est sa demande d’évacuation ?

Après son placement sous mandat de dépôt, le 26 août 2021, la santé de Soumeylou Boubeye Maiga s’est détériorée au fil des mois, selon ses proches. Suite à plusieurs demandes de sa famille et de ses avocats, l’ancien Premier ministre a été transporté d’urgence le 15 décembre 2021 dans une clinique privée de Bamako. Par la suite, la demande d’évacuation vers l’étranger demandée par son équipe médicale est restée jusque-là sans réponse favorable.

Dans un communiqué, le 23 décembre 2021, la famille de Soumeylou Boubeye Maïga alertait sur la grave détérioration de son état de santé et interpellait les autorités à différents niveaux pour qu’elles répondent à l’urgence de donner leur accord et d’éviter à tous une « situation irréparable ».

Elle faisait savoir par la même occasion que le rapport établi par l’équipe médicale, dont les autorités étaient saisies, soulignait que son pronostic vital était engagé à court terme. « L’équipe médicale pluridisciplinaire qui l’a pris en charge, à la suite de différents examens, a fait le constat de la gravité de son état et conclu à l’impérieuse nécessité de son évacuation à l’étranger afin de pouvoir procéder aux examens complémentaires indispensables à son traitement et nécessitant un plateau technique adapté, inexistant au Mali ».

Statu quo

Suite à cette demande d’évacuation, la justice a demandé une contre-expertise concernant le rapport établi par l’équipe médicale de Soumeylou Boubeye Maïga et un Conseil de santé relevant du gouvernement a été mis en place. Il s’est réuni le 15 janvier 2022 et a rendu ses conclusions, lesquelles, à en croire Issa Diarra, le Secrétaire général de l’ASMA-CFP, formation politique que préside Soumeylou Boubeye Maïga, confirment celles du premier rapport établi par l’équipe médicale.

« Même si ce rapport n’est pas officiel, l’information a été donnée aux plus hautes autorités pour les dispositions à prendre. Cela fait quelques jours, mais il n’y a pas encore eu de réponse. La demande d’évacuation reste stationnaire », confie M. Diarra.

« Ampliation du rapport a été faite au Premier ministre et au Président de la transition mais il n’y a pas eu de suite. C’est vrai qu’il y a des aspects politiques dans cette affaire et je pense que ce n’est pas seulement l’administration sanitaire qui va avoir le dernier mot. À mon avis, c’est à ce niveau qu’il y a un blocage », poursuit celui qui plaide pour que la situation de l’ancien Premier ministre soit vue sous un aspect humanitaire et sanitaire. Les autorités de la transition se refusent à tout commentaire sur le sujet.

« À notre avis, si on lui reproche des choses économiques, tout le monde aura intérêt à ce qu’il soit en bonne santé pour en répondre devant la justice. Mais aujourd’hui nous nous demandons qui a intérêt à ce qu’il ne se rétablisse pas pour que la vérité ne jaillisse pas », soupire le Secrétaire général.

À l’en croire, l’état de santé du Président de l’ASMA-CFP est toujours préoccupant un mois et demi après son admission en clinique, même s’il reconnaît que cette hospitalisation permet de stabiliser un peu son état.

Appel aux autorités

Depuis le début, de l’incarcération de Soumeylou Boubeye Maïga jusqu’à la détérioration de son état de santé, son parti a multiplié les manifestations de soutien à son égard et alerté maintes fois sur l’urgence de son évacuation sanitaire vers l’étranger.

Outre le Président de la transition et le Premier ministre, les responsables du parti ont interpellé les Présidents des différentes institutions du Mali, les leaders politiques et religieux, les familles fondatrices de Bamako et toutes les autorités morales pour s’impliquer activement afin que la demande d’évacuation sanitaire aboutisse.

« Tant qu’il est malade, nous n’allons pas l’oublier. Nous demanderons toujours ce qu’il y a lieu de faire. Nous exploiterons toutes les voies et moyens possibles pour qu’on puisse le soigner », affirme Issa Diarra

Pour rappel, Soumeylou Boubeye Maïga, incarcéré dans l’affaire dite de détournement des équipements militaires et l’achat de l’avion présidentiel, attend toujours son procès.

UA: Le Maroc disposé à abriter le siège de l’AMA et à développer des projets de partenariat Sud-Sud

Le Maroc est convaincu que l’Agence africaine des médicaments (AMA) jouera un rôle clé dans l’amélioration des capacités des pays africains et des Communautés économiques régionales (CER) à réglementer les produits médicaux et réitère son appel à partager avec l’Afrique son expérience et savoir-faire pour une coopération Sud-Sud dynamique et croissante, a affirmé, jeudi à Addis-Abeba, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant sur le Rapport d’étape relatif à la ratification du traité instituant l’AMA lors de la 40è session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine, le ministre a réaffirmé que le Maroc est convaincu que l’AMA jouera un rôle clé dans l’amélioration des capacités des pays africains et des Communauté économiques régionales à réglementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux efficaces et de faciliter l’harmonisation de la réglementation des médicaments afin d’atteindre des normes internationalement acceptables.

Le Maroc réitère son appel à partager avec l’Afrique son expérience et savoir-faire pour une coopération Sud-Sud dynamique et croissante portant sur tous les domaines, dont la santé, notamment le secteur pharmaceutique, et est disposé à abriter le siège de l’AMA et à développer des projets de partenariat Sud-Sud avec le CDC-Afrique, a soutenu le ministre.

La performance de l’industrie pharmaceutique marocaine qui couvre plus de 65% des besoins nationaux, avec 10% du volume global de production dédié à l’exportation vers les pays africains, européens, scandinaves et les pays du Golfe, favorisera le déploiement par le Royaume, sur les plan régional et continental, de son expertise et son savoir-faire en matière de qualité de production des médicaments, a relevé Bourita.

Conscient de l’urgence de trouver une solution concrète, durable et finale à ces problèmes, le Maroc soutient la création et l’opérationnalisation de l’AMA, un «besoin impératif pour notre continent afin de contribuer à l’amélioration de la réglementation des médicaments et la qualité des produits médicaux», a insisté le ministre.

Le responsable gouvernemental a ajouté que l’AMA fournit également un environnement réglementaire favorable à la recherche et au développement pharmaceutique, et renforcera la coordination entre les pays africains pour une protection de la santé publique contre les risques liés à l’utilisation des médicaments de qualité inférieure.

Le ministre a affirmé que le Maroc est prêt et disposé à accompagner l’AMA dans tous les processus d’opérationnalisation et apportera son soutien à la Conférence des États parties de l’AMA prévue au cours du 2ème trimestre de 2022 pour l’opérationnalisation immédiate de l’Agence africaine des médicaments.

Côte-d’Ivoire : MTN soutient l’hôpital de Treichville

C’est une action menée en partenariat avec les Clubs Rotary. Elle vise à soutenir la formation du personnel de santé pour lutter contre la COVID 19.Le Service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Treichville, à Abidjan, reçû, mercredi 2 février, la visite de la Fondation MTN Côte d’Ivoire, qui a fait don d’un important équipement en matériels informatique et internet de dernière génération, pour le renforcement des activités de formation, d’enseignement et de la recherchedu personnel de la santé.

C’est une action d’intérêt publique menée en partenariat avec les Clubs Rotary et elle vise globalement à soutenir la formation du personnel de santé pour lutter plus efficacement contre la COVID 19. 

La première phase de ce projet, commencé depuis l’année dernière, avait permis de doter et d’aménager un nouveaucentre de lutte contre les coronavirus. Le don de la Fondation MTN CI, d’une valeur de 10 millions FCFA, permet de boucler la 2nde phase du projet avec l’aménagement d’une salle multimédia composée d’ordinateurs, de serveurs et des boxes Wi-Fi haut débit permettant la mise en place d’un Système de gestion des données relatives aux essais cliniques sur les infections à Coronavirus.

Mme Natenin Coulibaly secrétaire exécutive de laFondation a rappelé à juste titre l’importance de ces dons : « C’est donc naturellement que nous avons accepté d’apporter notre assistance dans l’équipement de la salle multimédia du SMIT, salle qui servira aux activités de formation, de recherches et aussi de mise en place d’un Système de gestion de données relatives aux essais cliniques sur les infections à Coronavirus. »

Prenant la parole, le Pr Eholié a quant à lui traduit les remerciements de son équipe pour ce don qui permettra de pousser plus loin les recherches sur le coronavirus.Mme Djenabou Mariama Diallo, représentant le Rotary, s’est dit fière de ce partenariat avec MTN. 

Depuis le début de la crise sanitaire, MTN CI à travers sa Fondation MTN a lancé l’initiative YELLO HOPE en appui au gouvernement ivoirien et les services sanitaires aux premières heures de la lutte contre la COVID 19, et cela pour un cout total de plus de 500 Millions FCFA. Les actions entre autres qui ont été menés sont essentiellement des caravanes de sensibilisation, des SMS de sensibilisation, plusieurs dons d’équipements sanitaires et télécoms, la mise à disposition d’une solution applicative pour limiter la propagation du Covid-19, un centre d’appel, des campagnes de communication grand public sur le port de la maque et la vaccination.

En janvier 2021, dans le cadre de l’initiative mondiale COVAX, MTN a financé 25 millions de dollars de vaccins pour le personnel de santé à travers toute l’Afrique.

A ce propos d’ailleurs, la CI a reçu 152 000 doses de vaccins de cette initiative financée par MTN.