« Dialogue » : exposition plurielle au LAC de Lassa

Le LAC de Lassa, situé sur les hauteurs de Bamako a lancé sa troisième exposition d’arts dénomme « Dialogue ».  Ouverte du 27 avril au 13 mai, elle met à l’honneur de plusieurs artistes sculpteurs, designers et peintres de la place. Cet évènement se veut un lieu sde rencontre et de dialogue entre les visiteurs et le mode de l’art.

Cette exposition met en lumière des objets d’art plastiques à savoir des sculpteurs et des objets de design intérieur et quelques toiles. Elle a pour objectif de rendre hommage à la sculpture malienne. Le LAC de Lassa, crée en 2012, est un espace de production de diffusion d’art et d’artisanat maliens par le biais d’une réflexion sur les enjeux climatiques et la protection de la biodiversité. « C’est un espace dédié à un processus éco-esthétique par lequel les designers transforment les déchets non-biodégradables ou des matériaux naturels en matière ou en objets du quotidien », explique Carole Refabert Traoré, Commissaire de l’exposition « Dialogue », co-fondatrice du LAC de Lassa. À travers cette exposition qui met en valeur des oeuvres réalisées à partir de matériaux recyclés, elle s’adresse aux autorités maliennes, « amener nous vos déchets, nous nous allons les transformer ».

Les œuvres de neufs artistes (sculpteurs, designers, bronziers) sont exposées à Lassa. On peut y rencontrer Thierno Diallo, sculpteur, Mohamed Diabagaté, un jeune peintre, ou encore Sidiki Traoré, designer et peintre, entres autres, dont les oeuvres sont à l’image de la rue de Bamako et l’actualité du pays. Elles évoquent les perturbations sociales, la géomancie, le savoir… De même, plusieurs tableaux et sculptures sont axés sur la paix et la réconciliation entre les fils de cette nation. « Cette exposition est l’image de la rue de Bamako et de nos savoirs-faire », déclare Sidiki Traoré, designer, co-fondateur du LAC de Lassa, qui estime que « les inventeurs du Mali sont les artistes d’aujourd’hui ». Ainsi, pour Carole Refabert Traoré, l’objectif de la structure est de créer une sorte de « dynamisme pour que les Maliens puissent avoir accès à leur culture et au savoir-faire des artistes ».

 

 

Sculpture : un symposium s’ouvre ce dimanche à Bandiagara

Très attendu, cette deuxième édition du Symposium international de sculpture mettra l’accent sur la créativité artistique universelle à  l’aide des matières premières locales. Force est de constater que le symposium international de sculpture de Ibi s’encre de plus en plus dans les habitudes, autant des acteurs culturelles, que des populations locales. En effet, l’idée de ce Symposium à  germé en Mai 2009, à  partir d’un lieu, iBi sur la Falaise de Bandiagara dans l’un des pays les plus pauvres d’Afrique de l’ouest…. »C’est aussi une action socio humanitaire qui est le fond du projet, l’Art étant le vecteur commun à  tous », dit son l’initiatrice, Chantal Zougui. En outre, dit-elle, le Symposium fera l’objet d’une vidéo, mieux, les photographies seront prises pour ainsi, constater l’évolution des artistes en action. Cette édition verra en plus de participation des acteurs culturels, celle des élèves d’écoles arts, les artistes et les medias. Sans oublier que l’accompagnement des plus hautes autorités a toujours été constant depuis la première édition. A signaler que cette deuxième édition est, entre autre, soutenu par le Ministère de la Culture, la mission culturelle de Bandiagara… Selon Chantal Zougui, l’objectif du symposium est de faire rencontrer les artistes sculpteurs de plusieurs nationalités et apporter une vision nouvelle de l’art et de la création. Un autre objectif est de plonger l’artiste dans un univers différents, d’apprécier le pays dogon et ses habitants. « Ce symposium entend faire de la sculpture un vecteur de communication, et aider la population locale à  développer sa propre économie ». Par ailleurs, le symposium vise aussi à  donner la possibilité aux artistes de se faire connaitre au Mali et d’exposer leurs œuvres dans divers lieux culturels.A deux éditions, l’évènement fait déjà  parler de lui à  l’échelle internationale. C’est pourquoi son site (Ibi) a été baptisé le site du « premier musée d’art contemporain plein air » (Macpa).