Star Wars : engouement intergénérationnel pour une saga mythique

La saga aux milliards de dollars de recettes et aux millions de fans dans le monde fait son retour sur les écrans ce samedi pour un huitième épisode. Les Maliens vont pouvoir découvrir la suite de l’opposition entre les deux côtés de la Force.

À 26 ans, Sékou Traoré est un aficionado de la saga intergalactique. Tous les épisodes de la « Guerre des Étoiles », imaginée par le réalisateur George Lucas et dont le premier opus est sorti en 1977 sont sur son disque dur. « Chaque fois que j’en ai le temps, je fais un bing watching [tout regarder sans discontinuité : NDLR]. Ce sont des jours où je deviens asocial, mais je ne me lasse pas ».  Cela ne fait « que » cinq ans que Traoré à découvert Star Wars. Dans un grin qu’il fréquente, un ainé, la quarantaine, le surnommait « Jeune Padawan » [Dans l’univers Star Wars, apprenti qui souhaite devenir Jedi : NDLR] Intrigué, le néophyte demande à être édifié. « Pour moi, c’était juste une question, c’est devenu un crime de lèse-majesté », se souvient-il en souriant. « Comment peux-tu te prétendre cinéphile si tu ne connais même pas Star Wars ? », lui rétorquera l’ainé, avant de s’adonner à une longue péroraison pro univers de Lucas, qu’il finira par convaincre Traoré de « tester ». Il aura l’occasion ce samedi, comme les autres fans maliens de la saga, de voir le huitième épisode au Magic Cinéma Babemba. Dix ans après « La revanche des Sith », en 2005, Star Wars faisait son retour avec « Le réveil de la Force », en 2015. « Cela a très bien marché. Il y avait de l’engouement et de la curiosité », explique Mete Siriki, gérant du cinéma. Il espère que les 791 places trouveront toutes preneur. Cinéphile aguerri, il regrette qu’il n’y ait plus de « vraie génération Star Wars ». « Le Babemba a projeté tous les épisodes, de 1977 à maintenant. Ces films sont très bien faits ».  

La der ?

Cet épisode pourrait bien signer la fin de l’épopée. La soixantaine révolue, Mamadou Cissé a découvert le riche univers de la guerre aux sabres laser et aux vaisseaux aux États-Unis. Étudiant au milieu des années 80, il est tombé sous le charme. Cet épisode, sera son « last ». « Plusieurs acteurs qui ont fait la beauté de ce film ne sont plus là. Cet épisode sera pour moi l’occasion d’honorer la mémoire de Carrie Fischer décédée, en 2016 ».

« Naissance » : le tout premier opus 100% rap d’Ami Yèrèwolo

Elle voulait être médecin après l’obtention de son baccalauréat en science biologie en 2007, mais pour certaines raisons, Ami Yèrèwolo a finalement étudié la comptabilité et les finances. Dès son jeune âge, Ami Yèrèwolo avait la fibre musicale surtout lorsqu’elle a commencé par écouter le célèbre chanteur Salif Keita. En grandissant, elle a plutôt eu un penchant pour le rap mais ses parents se sont opposés pendant longtemps à  ce choix musical. Néanmoins cela ne l’empêcha pendant les récréations à  l’école de réunir ses amis pour faire des freestyle. Son engouement pour la musique ne faiblit pas malgré la pression familiale. Déterminée, elle a finalement eu gain de cause et est désormais libre de chanter. Dans la foulée, Aminata Danioko passe ses moments libres entre écriture et studio. « Je me suis dis que n’ayant pas pu réaliser mon rêve de devenir médecin, Dieu me donnait une seconde chance de réaliser un autre rêve » affirme t-elle. « Ami » fera son apparition sur la scène à  partir de 2004 lors du premier concours du rap au Mali. D’abord en solo, elle intégrera ensuite le groupe « 223 CREW » avec des singles qu’elle sortira en boucle avec de nombreux rappeurs bien connus. Défenseure de la cause féminine, la jeune artiste dénonce les rappeurs qui tiennent des propos déplacés voir injurieux à  l’endroit de la femme dans les chansons. Une dizaine d’années plus tard, elle reçoit le trophée de la meilleure rappeuse lors de Kalata Music Awards, un événement qui récompense les acteurs du rap malien qui se sont distingués au cours de l’année. Dans ce premier album « Naissance » lancé le mercredi 20 août à  Bamako, « Ami » parle de son parcours, les faits de société, de la vie quotidienne, etc. Aminata n’entend pas faire de la figuration dans ce milieu mais veut redonner une nouvelle vie au rap féminin. l’aventure ne fait que commencer selon elle. Un concert est prévu au palais de la culture de Bamako le 06 septembre prochain avec plusieurs artistes.

Cheik Modibo Diarra, interdit de sortie !

Un membre de la famille de l’ex-Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a affirmé à  l’AFP à  Bamako que M. Diarra était interdit de sortie du pays par le chef des putschistes du 22 mars, le capitaine Amadou Haya Sanogo, ce qu’a démenti le porte-parole de l’officier dimanche. « Cheick Modibo Diarra, malade, ne peut pas quitter le Mali pour se soigner parce que le capitaine Amadou Sanogo (chef des putschistes du 22 mars, NDLR) a mis un veto à  son départ », a déclaré à  l’AFP Mohamed Diarra, de la famille de l’ex-Premier ministre qui souhaite se rendre en France. « Il est vraiment malade. Il a des problèmes aux poumons. Et depuis quelques jours, il a une boule visible au niveau de la clavicule droite. Ca lui fait mal. Mais le capitaine Sanogo lui interdit tout départ pour des soins », a-t-il ajouté. Selon ses proches, M. Diarra avait prévu de partir pour Paris le 10 décembre afin d’y passer un contrôle médical lorsqu’il a été brièvement arrêté puis poussé à  démissionner le 11 décembre sous la pression du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des auteurs du coup d’Etat militaire du 22 mars au Mali. Un ancien collaborateur de M. Diarra, qui lui a rendu visite vendredi, a également parlé à  l’AFP de l’excroissance visible sur sa clavicule. « On ne sait pas si C’’est une tumeur. En plus de ça, il y a ses problèmes de poumons. Mais pour le moment, le capitaine Sanogo lui a interdit de quitter le Mali », a dit ce collaborateur. Le capitaine Sanogo n’a rien à  avoir avec une éventuelle mesure visant l’ancien Premier ministre, a assuré son porte-parole, le capitaine Amadou Konaré, dans un communiqué transmis à  l’AFP. « Le président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité (du Mali), le capitaine Amadou Haya, a appris par voie de presse qu’il a empêché l’ancien Premier ministre de voyager. (…) Il apporte un démenti à  ces allégations », déclare le capitaine Konaré. Il « ne s’implique pas dans la gestion des affaires de l’Etat », et le comité qu’il dirige « dément (…) son implication dans une quelconque mesure que ce soit dans le cadre de la gestion de l’Etat », affirme-t-il.

Où nous menez-vous, Mr le Premier Ministre?

Investi de pleins pouvoirs par l’accord cadre du 06 avril 2012, le Dr Cheick Modibo Diarra dirige un gouvernement qui a deux principales missions. A savoir : la résolution de la crise au nord et l’organisation d’élections transparentes. Au jour d’aujourd’hui, sur les deux plans, les choses ne semblent pas avoir beaucoup bougé depuis deux mois. Déjà  très critiqué à  son arrivée, Cheick Modibo Diarra ne parvient pas encore à  convaincre les sceptiques, et ils sont nombreux, quant à  sa capacité à  sortir le Mali de la crise. La composition même de son gouvernement est contestée, en premier par les hommes politiques qui se sont vus écartés de la gestion de la transition. Aucune lisibilité Ce que l’on reproche surtout à  l’ex-cadre de la NASA, C’’est le manque de lisibilité dans son action. Aucune feuille de route, aucun programme gouvernemental n’a été présenté aux Maliens. Ce qui fait dire aux observateurs que C’’est du pilotage à  vue caractérisé. Ce qui, si cela s’avérait, serait inconcevable dans la situation que vit actuellement le pays. Mais un fait est là , l’urgence ne semble pas être sa priorité. Le pays continue de souffrir de maux qui ont pour nom : léthargie politique, disette économique, angoisse sécuritaire, chao sécuritaire… ». Du coup, il donne raison à  ses détracteurs qui estiment qu’il en profite pour se faire des alliés politiques non seulement à  l’interne mais aussi au delà  des frontières. Cadre de concertation nationale Lors du dernier Conseil des ministres, le Premier ministre a informé des rencontres qu’il a initiées le mardi 19 juin 2012 avec les acteurs politiques nationaux. Au cours des échanges, il a été question des défis de la transition et de son intention de mettre sur pied un comité élargi de concertation destiné à  servir de cadre de dialogue. Ce comité, qui regroupera aussi des représentants de la société civile, des dignitaires religieux, des opérateurs économiques et des militaires, sera le lieu d’échanges réguliers avec le Gouvernement sur la marche de la transition, notamment la restauration de l’intégrité territoriale et l’organisation d’élections libres, démocratiques et crédibles. Juste de quoi susciter la colère des membres de la COPAM qui se demandent pourquoi maintenant ? Alors que les assises de la Convention nationale avaient été boycottées ? « Qu’il ne compte pas sur nous !». Des déplacements inutiles? « Avec un PM qui se promène de pays en pays comme si la solution aux maux de son pays se trouvaient forcément ailleurs, nos espoirs se fanent », s’indigne un membre de l’Association des patriotes pour une sortie de crise (ADPS). En effet le chef du Gouvernement multiplie ses déplacements dans la sous-région. Il a été question avec les autorités des pays visités des voies et moyens à  mettre en œuvre pour aider le Mali à  sortir de la guerre. Cheick Modibo s’est également rendu en France pour y « rencontrer le Président Dioncounda TRAORE et s’enquérir de son état de santé ». Même si au cours de cette visite, il a eu des entretiens avec les autorités françaises. Après le Burkina Faso o๠il s’est rendu ce week-end, la prochaine étape sera le Niger. Quelle finalité pour ces voyages à  grands frais dans un Etat dont l’économie d’essouffle et o๠le déficit budgétaire s’est lamentablement élargi avec la crise sociopolitique. Quels résultats concrets pour la sortie de crise ? Les Maliens s’interrogent. Manœuvre dilatoire ? La veille de son départ pour la France, Cheick Modibo Diarra laissait entendre que dans le cadre du règlement de la crise au nord, il préférait privilégier le dialogue et la force pour libérer les régions du nord. « Les deux vont ensemble », disait-il. Alors qu’auparavant, lors de sa visite au camp militaire de Ségou, le même Cheick Modibo a solennellement décrété l’option militaire. Confusion et incohérence qui renforcent les doutes quand à  la suite des évènements. Aujourd’hui, à  tout point de vue, l’astrophysicien semble jouer sur le temps. Dans quel but ? C’’est la question que nous nous posons tous.

Sortie de crise: Le scéma de l’ADPS

Plusieurs responsables de l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise (ADPS) ont rencontré il y a quelques heures le chef de la junte, le Capitaine Sanogo, pour lui dire leur inquiétude et faire des propositions de sortie de crise. l’ADPS est une alliance composée des partis CNAS-Faso Hèrè, FAD, YELEMA, PACP, PCR, US-RDA,CR-Faso Gnetaga et des mouvements associatifs comme Mali-Den, Ayélé, Farafina Dembé-Mali, RMD, AMCFJ, MJDM, AJDA-Mali, Assistance Express Association. Certains de ses responsables avaient rencontré auparavant rencontré la presse. C’’était hier à  la Maison de la Presse de Bamako. Les conférenciers, Edmond Koulougna Dembélé, secrétaire politique de la CNAS-Faso Hèrè, Abdoulaye Koné du PACP et Nouhoum Sarr du FAD, ont présenté aux journalistes leur «schéma de sortie de crise» et un annexe proposant le dispositif institutionnel de fonctionnement de la Transition. Ce vendredi, ils sont allés rencontrer le chef de la junte pour lui faire part de ces propositions. Pour Edmond Koulougna Dembélé et ses amis, la Transition doit être pilotée par des personnes compétentes de probité morale reconnue et qui n’ont pas participé à  la gestion des affiares publiques ces 20 dernières années. C’’est dans ce sens qu’ils excluent «les acteurs des partis comme l’Adéma, le PDES, l’URD, tous comptables de la mauvaise gestion sous l’ère ATT». Ce critère disqualifierait le Président de l’Assemblée Nationale, le Pr Dioncounda Traoré qui selon eux, car « son mandat de député prend fin bientôt, en tant que chef du parti Adéma, qui a participé à  la gouvernance sous ATT, il est aussi responsable de la situation actuelle». Une transition d’un an à  compter du 5 avril Les membres de l’ADPS proposent comme Organes de la Transition un Conseil supérieur de la République (CSR), un Gouvernement de Transition et un Conseil national consultatif. Les deux premiers organes devraient être composés par des membres des Forces armées et de Sécurité, des membres de la classe politique et de la Société civile. La durée de la Transition doit être de douze mois à  compter du 5 avril 2012.Voici le schéma politique et institutionnel que propose l’ADPS. Il est, selon ses auteurs, inspiré des principes démocratiques et des objectifs majeurs. 1. Transmettre le pouvoir d’Etat à  un organe acceptable pour toutes les parties prenantes sous réserve de validation par la Cour Constitutionnelle en vertu de l’article 85 de la Constitution ; 2. Restaurer la confiance de la population dans l’Etat et renforcer la paix sociale ainsi que la concorde nationale ; 3. Renforcer les mesures de sécurité des personnes et des biens, redémarrer et redéployer l’Administration, les activités économiques et commerciales et ré-ouvrir les frontières ; 4. Assurer la liberté d’expression et de presse ainsi que l’égal accès à  tous les média d’Etat ; 5. Obtenir le cessez-le feu immédiat au Nord du Mali en vue de la libération totale du territoire national, du retour des réfugiés et de la quiétude des populations dans la partie septentrionale de notre pays ; 6. Eviter l’isolement du Mali sur le plan régional et international et obtenir l’appui de la communauté internationale pour la mise en œuvre du programme de la Transition ; 7. Lutter contre tous les trafics illicites, le terrorisme et toutes les formes d’insécurité sur le territoire national ; 8. Reformer et remobiliser les Forces Armées et de Sécurité en les dotant de moyens adéquats pour la défense de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale ; 9. Préserver l’intégrité physique et morale de toutes les personnes arrêtées lors des récents événements, libérer celles contre lesquelles il n’existerait pas de charge, garantir le respect des droits humains ainsi qu’une justice équitable pour tous les maliens ; 10. Organiser des élections démocratiques, libres, crédibles et transparentes dans un délai réaliste ; 11. Restaurer l’autorité de l’Etat. Le Capitaine Sanogo s’est, selon ses interlocuteurs, montré très réceptif aux préoccupations évoquées et aux propositions avancées. l’ADPS se dit donc confiante en l’avenir de notre pays qui traverse une crise institutionnelle et politique grave depuis le 22 mars dernier, date du coup d’Etat militaire qui a renversé le président Amadou Toumani Touré.

Sortie de la nouvelle cuvée de l’EMIA

Venus du Burkina Faso, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Niger, du Sénégal, du Togo et du Mali, les officiers de la 33è cuvée de l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro a choisi de prendre le nom de Mamadou Madeira Keita, le premier ministre de la Défense du Mali indépendant. Et devant le président de la République du Mali, de leurs instructeurs et de leurs familles, ils ont pris l’engagement ferme de s’approprier des vertus de patriotisme, d’intégrité morale, de grande culture, de courage et surtout d’audace, qu’incarnait le grand homme. Sur la place d’armes du Centre d’instruction militaire Boubacar Sada Sy de Koulikoro, ils ont juré face au drapeau l’emblème de la patrie et au président de la République, le chef suprême des armées, de « servir la patrie avec honneur, loyauté, fidélité ; de respecter toutes les institutions de la République ; de garantir en toute circonstance l’intégrité du territoire national, de respecter ou faire respecter au besoin, les lois de la République ». Cette promotion est composée de 4 femmes (trois Maliennes et une Camerounaise) et de 23 jeunes hommes du cycle ordinaire et 8 du cycle spécial composé de magistrats de la justice militaire. Le commandant de l’EMIA, le colonel Ousmane Korongo, notera à  ce propos que son établissement forme non seulement des chefs sur le plan militaire, mais aussi des bâtisseurs de la nation. « Elle est fière de revendiquer, pendant les 50 ans d’existence, parmi ses diplômés et ses cadres formés, un président de la République, plusieurs ministres, plusieurs généraux, des gouverneurs, des ambassadeurs, des grands fonctionnaires de l’administration publique et internationale. l’EMIA donne aux élèves des connaissances techniques et tactiques qui les rendent aptes à  commander », a ainsi souligné Ousmane Korongo. Un exemple à  suivre Le parrain de la promotion, Mamadou Madeira Keita, est né le 11 janvier 1917 à  Kourounikoto dans le cercle de Kita. Après ses études primaires à  l’Ecole régionale de Kita (CEP en 1931), il est admis à  l’Ecole primaire supérieure Terrasson des Fougères, (actuel lycée Askia Mohamed) puis en 1935 à  l’Ecole nationale de Gorée (Sénégal). Au terme de deux années d’études, il entame sa carrière dans l’administration en qualité d’archiviste-blibliothécaire, haut cadre spécial du gouvernement général de l’Afrique occidentale française à  Dakar puis au gouvernement de la Guinée Conakry. Mamadou Madeira Keita interrompt son travail pour effectuer son service militaire obligatoire dans le régiment des tirailleurs sénégalais, (1938-1940). Et il en sort avec le grade de sergent-chef et un brevet de chef de section d’infanterie. Un brevet similaire a été décerné à  ses filleuls, hier à  leur sortie. Dans la perspective de l’indépendance, Mamadou Madeira Keita initie la décentralisation de la future République du Mali de 1957 à  1960. Celle-ci donne naissance aux régions, cercles, arrondissements, aux assemblées régionales, conseils de cercle et conseils de village. En sa qualité de premier ministre de la Défense et de l’Intérieur de la jeune République du Mali, Mamadou Madeira Keita ordonne la descente du drapeau français et la montée de drapeau malien le 5 septembre 1960 sur la place d’armes du Génie militaire. Mamadou Madeira Keita continuera à  être un guide éclairé de l’US-RDA dont il sera le président d’honneur jusqu’à  sa mort en 1997. «C’’est le symbole d’un Mali fier et fidèle à  sa constitution, qui stipule que nous sommes prêts à  céder tout ou partie de notre territoire au profit de l’intégration africaine. Cette promotion qui comprend des élèves de 8 pays étrangers est l’illustration de cette volonté d’intégration du peuple malien à  travers son armée », a déclaré pour sa part le président de la République, Amadou Toumani Touré qui a recommandé aux jeunes officiers d’être à  l’image de leur parrain dans tous les actes qu’ils seront amenés à  poser.