Sahel Infusion : les saveurs du Sahel

Jeune société spécialisée dans la production, Mandingo Industrie SARL, créée en 2013, est située à Sotuba ACI (Bamako). Sahel Infusion est son produit phare, élaboré avec des matières premières locales fournies par des coopératives d’agriculteurs locaux. « Nous sommes en partenariat avec des agriculteurs  et qui font des hectares uniquement que pour nous », explique Mme Touré Aminatou Abdou Saleh, sa directrice générale.

Plusieurs choix

Thé au gingembre, à la citronnelle, au quinquéliba ou au bissap, Thé menthe, thé nature, ou encore au moringa… la gamme se veut large et pour tous les gouts. Pour justement ratisser plus large, la société a récemment lancé deux nouveaux produits « Secret de femme », mélange de plusieurs produits en un. Disponible sur le marché à travers quelques points de distributions, Sahel Infusion est également exporté en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Burkina Faso, au Niger et en France. « Les Maliens résidents aux États-Unis, au Togo, au Congo font des commandes chez nous », nous a confié la directrice générale. Grosse difficulté pour étendre son marché à l’international, le manque de certification ISO. Cette dernière devrait permettre à la société qui emploie aujourd’hui 22 personnes (3/4 de femmes) de profiter des opportunités déjà entrevues lors de salons et autres rencontres internationales. « Nous sommes obligés de nous adapter aux règles. Actuellement, nous avons commencé les démarches et dans quelques mois ce problème sera résolu », assure Aminatou Abdou Saleh. « Consommons ce que nous produisons, c’est la seule façon de faire développer l’industrie d’un pays », conlut la directrice générale qui invite les consommateurs à tester et adopter les produits « Sahel Infusion ».

Pem Dodo : « le spécialiste du sommeil », ouvre un nouvel espace

« Au Paradis du Sommeil », c’est le nom du nouveau showroom inauguré par la société PEM (Plastiques et Elastomères du Mali), le 16 novembre 2017. Situé à Sotuba Soterko, le nouvel espace veut s’approcher davantage de sa clientèle et être au cœur de la zone industrielle.

Implantée au Mali depuis 1998, la société PEM est spécialisée dans la fabrication de matelas mousses et haut de gamme. « La matière première est importée d’Europe et tout est transformé sur place par un personnel 100% malien. L’usine est 99,9% malienne », précise Monsieur Jamil Hassan, Gérant de PEM Dodo.

La société est présente au Mali à travers une usine à Bamako et des revendeurs dans toutes les régions du Mali sauf Gao et Kidal en raison de la situation sécuritaire. Elle compte environ 85 employés. La société PEM possède deux usines à Dakar et Abidjan et des représentations pour vendre ses produits au Burkina Faso, en Guinée Conakry et en Guinée-Bissau. Ce showroom, inauguré à Sotuba qui est un espace de vente aux particuliers, propose également des conseils personnalisés afin d’offrir aux clients des produits adaptés à leurs besoins spécifiques.

Préserver son leadership 

En plus de la vente de matelas orthopédiques, la société propose des articles de literie indispensables à un bon sommeil ainsi que des sommiers. Parmi les produits proposés, on trouve : POLYURETHANE Haute densité, RESSORTS Multispires et Ensachés, VISCO Mémoire de forme et LATEX. Chaque matelas est aussi disponible sur mesure à la convenance du client.
La société qui entend garder sa place de pionnière, innove avec les technologies de fabrication conformes aux standards européens et respectant toutes les normes de qualité.
La société PEM promet aussi avec ses « capacités de production très performante », ainsi que sa flotte logistique de pouvoir livrer partout au Mali et dans la sous-région dans les meilleurs délais.

 

Une tannerie fait suffoquer les habitants de Sotuba

l’Association pour le développement et la solidarité entre les habitants de la Cité Mali Univers de Sotuba (ADSS) vient de lancer un cri de détresse au cours d’un point de presse. l’industrie malienne de tannerie située en zone industrielle dégage des odeurs nauséabondes qui font suffoquer les habitants des quartiers de Bougouba, Sotuba, Golonina. La situation se dégrade de plus en plus jusqu’à  révolter les paisibles citoyens qui ont expliqué leur calvaire à  la presse : « Actuellement dans notre cité, il est difficile de respirer la nuit à  cause de cette odeur. On a l’impression qu’il y a une vidange d’œufs pourris dans la maison. Nos narines frémissent et nous passons notre temps à  cracher de dégoût », explique Seydou Sissoko, Président de l’ADSS et non moins président de la commission de la mosquée de Sotuba. « Ces derniers temps, je ne fais que tousser …J’ai même peur que cette odeur ne soit cancérigène», s’inquiète Fatim Doumbia. « J’ai constaté lors des prières dans la mosquée que les gens ne cessent de tousser.» ajoute Seydou Sissoko. Depuis 2012, les travailleurs de la centrale de Balingué ne cessent de porter plainte contre ces nuisances sur le site de la centrale. Dans un rapport, que nous nous sommes procurés, les travailleurs se plaignent de cette odeur nauséabonde depuis l’installation de la tannerie IMAT. Pis, selon ce rapport, cette odeur a des effets destructifs sur les fers et autres cuivres. Le rapport indique que tous les matériaux en fer tels que les cadenas sont très fortement attaqués par la rouille. Pour preuve, Fanta Diawara, responsable administratif des moyens généraux témoigne qu’ils changent les climatiseurs tous les trois mois, parce qu’usés par ces fortes odeurs. « Imagine ces effets sur les fers, quid alors sur l’organisme? », s’interroge t-elle. Face à  cette situation, les responsables de l’association disent avoir frappé à  toutes les portes en vain. Le président de l’ADESS déplore le silence radio des autorités sur le calvaire que vit la population à  cause des unités industrielles qui ne songent qu’à  leurs profits au détriment du citoyen lambda. Le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement et celui de la Santé et de l’Hygiène publique sont fortement interpellés.

Constructions Illicites : la société Star d’Oumou Sangaré dans le viseur

l’occupation à  proximité des rails de divers types de construction entre en violation de la distance réglementaire des 25 mètres établie par la loi. Mais ces constructions illicites aux abords des voies ferrées seront bientôt démolies promet le ministre du logement, Yacouba Diallo, qui a effectué une visite de terrain à  Sotuba ACI un quartier de Bamako. En effet, depuis quelques mois à  Bamako, le morcèlement des espaces publics est devenu un véritable fléau dans le district. Après la démolition des constructions anarchiques sur le site ACI, ce sont les constructions illicites proches de la voie ferroviaire qui sont désormais la priorité du ministère du logement et des affaires foncières. Il y’a un an, le ministre de l’équipement et des transports, Hamed Séméga lors d’une visite des équipements de la régie de chemins de fer, s’en était remis à  son homologue du logement. Et Yacouba Diallo avait promis de remettre ça pour les constructions dans l’emprise des rails. Le constat est sans équivoque. Seules quelques constructions ont respecté la distance réglementaire à  25 mètres des rails. Certains ont pourtant fini par grignoter quelques mètres parce que leurs voisins en avaient fait autant. C’’est le cas de la société Oum Sang de la diva malienne. La délégation du ministre a constaté des immeubles construits à  moins de 10 mètres des rails et des maisons qui n’ont pas de soubassement solide pour résister même aux secousses des trains. «Aucune autorisation de construction ne leur a été délivrée », a précisé le ministre du logement. Au niveau de Sotuba ACI, la société promotrice a veillé au respect de la distance réglementaire par tous les bénéficiaires de parcelles. Selon les techniciens des logements sociaux, les familles installées dans l’emprise des rails vers Bakaribougou, avaient été dédommagées pour quitter les lieux. Mais, jusqu’à  présent, elles y sont restées. Aussi , tous les promoteurs des constructions ont été avertis de l’illégalités de leur acte ; certains immeubles avaient été même démolis dans le passé. A en croire le ministre du logement, aucune autorisation de construction n’a été délivrée à  ces promoteurs. Ils ont acquis leurs espaces soient pas bail précaire délivrés par Transrail, chargé de gérer le domaine ferroviaire, ou par permis d’occuper délivré par les mairies. Or, selon Yacouba Diallo , les baux précaires de Transrail ne portent que sur des activités temporaires, des équipements légers et non sur des immeubles. Pour le cas des maires, le ministre est formel, aucun maire n’a la compétence pour attribuer une parcelle dans l’emprise des rails. Pour le ministre de l’équipement Hamed Diané Seméga, ces constructions constituent un danger pour les occupants et une menace pour l’extension et la valorisation des chemin de fer : « le chemin de fer est le moyen de transport le plus sur pour développer un pays. Le chef de l’Etat a engagé un projet de valorisation de ce moyen de transport. Nous voulons que la force reste la loi. Personne ne doit empiéter sur le domaine public surtout ferroviaire . Nous ne sommes pas la pour faire le constat seul mais prendre les dispositions qui s’imposent comme on le dit, la loi est dure, mais reste la loi ».

Sotuba : L’ACI met fin aux constructions sauvages

Une fois de plus la mairie de la commune I se trouve au C’œur d’un scandale foncier. Toutes les constructions illégales de l’ACI(l’agence de cession immobilière) sous les auspices du ministère du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme, ont été démolies puisque faites illégalement sur les espaces publics et espaces verts de Sotuba. Les hangars et autres kiosques de commerce avec l’autorisation de la mairie de la commune I ont également été démolis. «Â Toutes les constructions faites sur des parcelles prévues pour des équipement collectifs et espaces verts dans les zones ACI seront démolies », avait promis l’actuel ministre du logement, des affaires foncières et de l’urbanisation, Mr Yacouba Diallo, ancien Directeur général de l’ACI. Démolition Le ministère et l’ACI ont agi de la manière forte en démobilisant les réalisations faites sur trois espaces publics. Car tous ces espaces prévus dans le plan de masse du quartier résidentiel sont classés domaine public immobilier de l’Etat donc invendables par qui que ce soit. Malheureusement, ces espaces ont été morcelés par les municipalités. Selon la directrice générale adjointe de l’ACI, Mme Oumou Traoré, cette opération était nécessaire dans la mesure ou il y va de la crédibilité et de la notoriété de l’agence. Car les clients achètent les terrains de l’ACI à  cause de la fiabilité des titres fonciers et l’aménagement de la zone. Toujours à  Sotuba, les hagards et autres kiosques de fortunes installés avec la complicité de la municipalité au bord des routes ont été démolis. l’ACI entend prendre toutes les dispositions pour préserver touts les sites classés de Sotuba ACI. Il en est de même pour le terre- plein central de Sotuba de 15 mètres sur la voie berge, objet de toutes les convoitises.

Koffi Annan : la visite continue auprès des agriculteurs Maliens

C’est précisément à  Sanankoroba et à  Dialakoroba, deux localités situées dans les environs de Bamako que le PCA de l’AGRA (Alliance for Green Révolution in Africa » a « apprécié, à  leur juste valeur, les efforts consentis par les producteurs et surtout le partenariat dynamique entre les organismes d’appui, les chercheurs, les vulgarisateurs et les producteurs »; La visite de Kofi Annan au Mali vise à  faire passer le message selon lequel l’Agriculture est un moyen d’assurer l’autosuffisance alimentaire tant recherchée en Afrique; Avant lui, d’autres l’ont fait, mais le potentiel agricole du Mali reste sous exploité. Il suffit de prendre l’exemple de la zone Office du Niger dont seulement 90 000 hectares sont aménagés sur un potentiel global de 1 million d’hectares et ce depuis les années 30, date de création de l’Office. Mais les nouvelles sont bonnes et la recherche agro-alimentaire avance. Ainsi de nouvelles semences améliorées de maà¯s, de niébé, de sorgho et de riz sont testées et auraient un avantage productif sur les semences locales, un projet que suit l’IER, l’insitut d’économie rurale du Mali. Si elles sont viables au vu de leur expérimentation, elles seront utilisées à  échelle nationale, a pu constater Koffi Annan sur place. Politique agricole commune O๠se situe donc le problème, Mister Annan ? Et bien, l’on a souvent cité le manque de productivité, de mécanisation de notre agriculture qui souffre de la « ruralité ». On se contente de récolter pour écouler sur le marché extérieur, au lieu de satisfaire la demande intérieure. Le Riz malien reste lui importé ! Ses variétés pourtant sont multiples au Mali, Gambika, Nérica, cassé etc… Il y a de quoi faire, mais la prise de conscience est réelle, surtout chez les agriculteurs qu’on rencontre non pas seulement à  Sanankoroba mais aussi à  Baguineda ou à  Kasséla, autres localités proches de Bamako. Une jeune chef d’entreprise confiait il y a quelques temps vouloir transformer les fruits et légumes et les conditonner, mais à  quelle échelle, or là  semble se situer le problème. Nous produisons, transformons parfois, mais à  petite échelle seulement. A quand une agriculture de masse, une production à  l’échelle internationale ? La volonté politique semble faire défaut là  o๠les organismes internationaux nous aident! Et rares sont les programmes suivis à  la loupe à  l’instar de ceux de l’AGRA. La visite d’Annan est un bon point et crée l’émulation. Mais ne manque t-il pas au Mali une véritable politique d’aides et de subventions aux agriculteurs, une politique de formation et d’accompagnement, enfin une politique agricole commune à  la Sous-région Ouest-Africaine afin d’accélérer le potentiel de croissance de notre agriculture et la sortir de son côté trop artisanal ? Aider les petits producteurs locaux Pour Koffi Annan, l’équation est simple à  condition qu’on y mette les moyens. C’est pourquoi l’AGRA a été mise en place en 2006 grâce à  une subvention initiale de 150 millions de dollars mise à  disposition par les Fondations Bill