JO 2020 : Quatre athlètes portent les espoirs du Mali

Du 23 juillet au 8 août, le Japon accueillera les sportifs du monde entier. À l’occasion de la 32emeédition des Jeux olympiques (JO), plus de 11 000 athlètes, dont 4 Maliens, sont attendus au pays du Soleil levant. Au programme, 33 sports, 339 épreuves et 48 disciplines, dont 5 nouvelles : le surf, le karaté, le baseball / softball, l’escalade sportive et le skateboard.

De prime abord, cette 32eme édition de l’ère moderne des Jeux Olympiques a déjà battu un record : celui du nombre de sports en lice, 33. Plus de 11 000 athlètes venus d’une centaine de pays y concourront pour un millier de médailles. Parmi eux, 4 Maliens tenteront de décrocher des prix en athlétisme, natation et taekwondo. Djénebou Danté (100m), Fodé Sissoko (200m) sur lequel reposent pour beaucoup les chances de médailles, Sébastien Kouma (100m natation) et Seydou Fofana (68 kg taekwondo) représenteront le Mali. Les deux premiers, après avoir peiné un temps à trouver des meetings pour valider leurs minima, seront bien présents pour les épreuves reines de l’athlétisme.

La compétition de football débutera dès le 21 juillet, avec les premiers matchs en football et en softball. Mais les Jeux Olympiques seront officiellement lancés le 23 juillet, lors d’une cérémonie d’ouverture au Stade Olympique de Tokyo à 20 heures locale (10h au Mali) avec le défilé des délégations. Une cérémonie qu’on annonce déjà historique, puisque ce sera la première avec deux porte-drapeaux, un homme et une femme, par Nation.

La délégation malienne, qui a décollé vendredi 16 juillet, entrera dans le vif du sujet le 24 juillet, avec Sébastien Kouma au 100 mètres en natation. Suivra l’entrée en lice de son compatriote Seydou Fofana, premier qualifié malien pour les JO, en taekwondo. Quant à Djénebou Danté et Fodé Sissoko, ils devront attendre jusqu’au vendredi 30 juillet, jour du début de la compétition d’athlétisme.

« Seydou s’entraîne à Bamako depuis des jours, après une tournée de préparation dans la sous-région. Les trois autres s’apprêtent depuis la France. Dans l’ensemble, tout va bien. Ils sont tous prêts pour la compétition », assure le chef de la délégation malienne, Alassane Mariko.

Reportés l’année dernière à cause de la pandémie de Covid-19, les JO se tiendront cette année dans la capitale japonaise, mais sans spectateurs.

Aly Asmane Ascofaré

 Cet article a été publié dans Journal du Mali l’Hebdo n°327 du 15 au 21 juillet 2021 

Championnats du monde de taekwondo : Sur les pas de Daba Modibo Keïta

Les championnats du monde de taekwondo se tiendront du 24 au 30 juin, en Corée du Sud. Le Mali y participe avec beaucoup de confiance et les jeunes entendent bien décrocher des médailles et assurer la relève de l’ex-champion du monde, Daba Keïta.

La grand-messe mondiale du taekwondo débutera ce samedi en Corée du Sud. Organisée tous les deux ans, la compétition de cette année est inédite à plus d’un titre. Tout d’abord, ce sera un retour sur la terre qui a vu naître la discipline au début du 20è siècle. En outre, pour la première fois, la Corée du Nord a accepté de faire le court déplacement chez son voisin pour y prendre part. Ce qui n’avait pas été le cas lors des six précédentes éditions organisées en Corée du Sud. Les huit médaillés d’or des Jeux Olympiques de Rio 2016 prendront également part à la compétition, qui devrait avoir un niveau inégalé jusqu’ici. 917 athlètes de 183 pays participeront à ce championnat mondial. Le Mali, avec huit combattants, sera parmi les délégations les moins bien fournies.

En confiance Décrocher une médaille s’annonce donc comme une tâche ardue, mais qui ne semble pas effrayer l’équipe du Mali. « Nos chances sont grandes. Ceux qui ont été sélectionnés l’ont été après une présélection minutieuse. Ce sont les meilleurs parmi les meilleurs, et ils se sont longtemps entraînés sous la supervision du double champion du monde (Daba Modibo Keita, ndlr) », explique Yacouba Traoré, secrétaire général de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT), qui officiera en tant qu’arbitre lors de la compétition. Toumani Diabaté, 24 ans (+87kg) sera le porte-étendard de cette équipe du Mali. « Il a déjà été champion d’Afrique chez les juniors, mais il n’est pas seul. Il y a aussi Karamako Soumaré, 20 ans (-87kg) qui a été champion du Tournoi international de Paris, et aussi vainqueur de l’Open international d’Espagne », se réjouit M. Traoré. « Nous avons de grand combattants, nous croyons en nos capacités », détaille Maitre Bakary Diawara, manager de l’équipe. Dimanche 18 juin, avant que la sélection ne s’envole vers la Corée, le double champion (2007 et 2009) Daba Modibo Keïta a tenu à apporter son soutien aux jeunes : « Je suis passé par là, le stress avant la compétition. Mais croyez en vous et ça ira. Je dois tout à cet encadrement qui vous entoure. Si j’ai pu le faire, vous le pourrez aussi », a-t-il témoigné.

Goundo Samaké sera la seule dame à compétir sous les couleurs maliennes. « Elle a une très bonne technique. Elle joue pour l’équipe féminine de football aussi et elle ne lâche rien », disait d’elle le secrétaire général de la FEMAT. « Nous tenons beaucoup à faire participer les filles, malheureusement c’est difficile. Mais elle est la crème de la crème et nous comptons sur elle », conclut Diawara.

 

JO 2016 : Ismael Coulibaly, espoir d’une première médaille pour le Mali

À 25 ans, Ismael Coulibaly est l’un des jeunes sportifs les plus titrés du Mali, deux fois champions du monde de Taekwondo, en 2011 et 2015, défendra les couleurs du drapeau malien lors des jeux olympiques de Rio.

Ismael Coulibaly est née le 20 novembre 1991 au Mali. Sur ses photos, le champion affiche toujours un sourire captivant derrière lequel se cache une graine de champion. Habitué des compétitions internationales depuis son jeune âge, le taekwondiste Ismael Coulibaly défendra les couleurs du Mali aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Champion d’Afrique en titre, Ismaël Coulibaly est aujourd’hui l’unique sportif malien qui représentera le Mali lors des Jeux Olympiques de Rio 2016. Selon plusieurs observateurs maliens et étrangers, le Ismael Coulibaly pourrait être le premier sportif qui offrira une médaille olympique au Mali. « C’est lui l’espoir du Mali aux JO de Rio 2016 », reconnait le colonel Major Issa Diallo, chef de mission du Mali à cette grande messe du sport mondial. Résidant en France où il combine étude et entrainement grâce à sa bourse Olympique, Ismael Coulibaly passe toujours ses vacances au Mali.

Enfant, Ismael Coulibaly a su très vite conquérir une place sur la scène du Taekwondo africain.  Récemment, il vient de remporter, courant avril, la médaille d’or à l’open international d’Allemagne. « C’est l’un des athlètes maliens qui a dépassé le minima Olympique », explique-t-on au niveau de la Fédération Malienne de Taekwondo. On rappelle que le minima Olympique est le niveau minimum imposé à tout athlète souhaitant participer aux JO. Ainsi donc, un athlète peut être plusieurs fois champions du monde mais peut durant toute sa carrière ne pas être un champion olympique, tel est le cas du champion de Taekwondo, Daba Keïta. Alors même que les JO débutent le 5 août prochain, Ismael Coulibaly a la lourde responsabilité de porter sur ses épaules les espoirs de médaille aux J.O de toute une nation. La tâche est certes difficile, mais elle reste tout de même à la portée de cet athlète dont la puissance s’affirme au fil des compétitions.

Taekwondo: Amina Doumbia sacrée championne d’Afrique

Elle a reçu les félicitations de la Nation et des plus hautes autorités du pays à  travers le Ministre des Sports, Housseini Amion Guindo. La nouvelle championne d’Afrique est donc une lycéenne en classe de Terminale. Ce titre a été remporté au 13e Championnat d’Afrique de Taekwondo qui s’est déroulé à  Tunis, en Tunisie, du 6 au 8 mai 2014. A ce rendez-vous continental, notre équipe nationale de taekwondo s’est classée 4e (sur 19 pays) en remportant une médaille d’Or, une médaille d’Argent et quatre médailles de Bronze. Nos médaillés sont donc Aminata Doumbia (Or, -73kg), Ismaà«l Coulibaly (Argent, -74kg), Mariam Diarra (Bronze, -67kg), Alhoudourou Maà¯ga (Bronze, -54kg), Ibra Dabo (Bronze, -63kg) et Mady Bagayoko (Bronze, -87kg). Médaillé aux Jeux africains de Maputo (Mozambique) en 2011, Ismaà«l Coulibaly s’était aussi hissé sur la 3e marche du podium au 20e Championnat du monde de taekwondo à  Gyeongju, en Corée du Sud. A noter que les trois médaillés masculins de Bronze sont à  leur première sortie internationale. A cette même rencontre notre compatriote, Dr. Yacouba Traoré (ancien ministre des Affaires religieuses et du Culte) a remporté le Trophée de meilleur arbitre. En plus du Mali et de la Tunisie, pays organisateur, les autres pays présents lors de ce championnat d’Afrique étaient l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Cameroun, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Centrafrique, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Libye, le Maroc, le Mozambique, le Nigéria, le Rwanda, la Somalie, le Soudan et le Sénégal.

JO 2012 : Daba, le Mali compte sur toi !

Le « Roi du taekwondo » montera sur le tapis ce samedi. Dernier malien à  compétir lors des Jeux Olympiques d’été 2012, il est désormais le seul espoir de médaille du pays o๠chacun l’accompagne de ses encouragements. Le talent de Daba Modibo Kéita ne fait aucun doute pour les Maliens, C’’est donc de chance qu’il a le plus besoin ce samedi pour son combat face à  Akmal Irgashev d’Ouzbékistan (29 ans, 1,85 m), dans la catégorie des +80 Kg. Le vainqueur de cette confrontation doit être opposé à  celui du combat entre Umarov Gadzhi (Russie) et Coulombe-Fortier François du Canada. Le Russe ne serait pas un inconnu pour Daba Modibo (31 ans, 2,03m) qui l’aurait rencontré et battu en championnat du monde. Une solide préparation Arrivé à  Londres le 26 juillet 2012, après une longue et «rigoureuse» préparation aux à‰tats-Unis, ce « grand Daba » débute les éliminatoires le 11 août 2012. Et tous espèrent le retrouver en finale dans l’après-midi du même jour. l’entourage du double champion du monde est très confiant et pense que leur protégé à  son mon mot à  dire dans ce tirage. Il est vrai que depuis sa blessure aux JO de Pékin en 2008 en Chine, Daba Modibo n’a pas été très fréquent dans les compétitions de haut niveau. Aux derniers championnats du monde, il était de nouveau blessé. Mais, depuis,selon son entourage, il s’est régulièrement et rigoureusement entraà®né. En tout cas, l’optimisme est de mise au sein de la délégation malienne qui croit fortement dans les chances de son double-champion. Bon vent, Daba !

Taekwondo, championnat national : Bamako confirme sa suprématie

La 9è édition du championnat s’est disputée samedi au pavillon des sports du stade Modibo Keà¯ta. Organisée par la fédération malienne de taekwondo et sponsorisée par Sotelma-Malitel, la compétition a finalement regroupé 7 ligues : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Goa et Bamako. Seules les ligues de Tombouctou et Kidal étaient absentes. Les combattants composés des juniors, seniors féminins et garçons se sont affrontés dans 25 catégories différentes. La ligue du District s’est hissée sur la plus haute marche du podium avec 22 médailles dont 17 en or, 3 en argent et 2 en bronze. La ligue de Ségou et celle de Kayes ont occupé respectivement les 2è et 3è rangs. Ségou a obtenu 4 médailles d’or, 4 en argent et 7 en bronze, soit un total de 15 médailles. Tandis que Kayes a totalisé 6 médailles dont 2 en or, 3 en argent et 1 bronze. Pour cette 9è édition il n y a pas eu de surprises lors des combats. Tous les favoris ou presque se sont confirmés. Chez les seniors dames Dans la catégorie de -49 kg Aminata Makou Traoré de Bamako a dominé la Sikassoise Firma N’Daou. Championne du Mali depuis 2004, « Tanti » prouve sa suprématie dans sa catégorie. « Je suis heureuse. Je suis de nouveau contente par ce que être championne est difficile mais le rester est plus difficile. Que je gagne encore le championnat du Mali, C’’est une fierté pour moi et pour ma famille. Je suis vraiment contente », s’est exprimée Aminata Makou Traoré. La 14è mondiale féminine, toutes catégories confondues, du classement de la Fédération internationale de taekwondo (WTF, World taekwondo Fédération en anglais), Aminata Makou Traoré vise les J.O. et la première place mondiale. « Je suis très contente mon objectif est la première place mondiale. Avec le travail ça va venir. J’ai atteint maintenant une partie de mes rêves car on ne peut pas réaliser tous nos rêves. J’étais championne aux jeux africains. Maintenant je vise loin. Je vise les Jeux Olympiques. Pourquoi pas une médaille d’or aux Jeux Olympiques. Avec le travail ça va venir. Pour le championnat de cette année je dis chapeau aux régionaux. Ce n’est pas la même chose que l’année dernière. Le niveau de cette année est plus élevé que l’an passé. Ils doivent travailler beaucoup plus. Car être dans la région et donner le meilleur de lui ici, C’’est très difficile. Je les encourage beaucoup. Le niveau a été bon. J’espère que l’année prochaine sera encore meilleure que cette année » s’est-elle félicitée. Nakia Touré de Ségou a perdu devant Diahara Touré de Bamako dans la catégorie de -53 kg. Aminata Traoré, Mariam Diarra et Soloba Kamaté, toutes de la ligue de Bamako ont dominé respectivement Sanata Koné, Aminata Sanogo et Fatoumata M. Sidibé toutes de Sikasso dans les catégories de -57kg, -62 kg et 67 kg. UN BON NIVEAU. Chez les hommes, le médaillé de bronze du championnat du monde, Ismaà«l Coulibaly de Bamako s’impose naturellement devant Boubacar Diarra de Kayes. « Je ressens de la joie. Je salue mon maà®tre Drissa Coulibaly qui m’a préparé et m’a entraà®né pour ce championnat. Je salue mes parents et toute ma famille. Je suis très content. Seul le travail paie. Mon objectif est de m’améliorer » a exprimé le champion. Tout comme Aminata Makou Traoré, Ismaà«l Coulibaly rêve de la médaille olympique. « J’aimerais être champion olympique. Si J’arrive à  participer aux JO. Car nous sommes deux dans ma catégorie, je ferais tout pour amener une médaille au peuple malien. Pour le championnat de cette année le niveau est bon par ce que les Régionaux sont en train d’évoluer eux aussi. Chaque fois qu’ils viennent on sent qu’il y a des progrès. Ils discutent avec nous. C’’est une bonne chose » a renchérie Ismaà«l Coulibaly avant de saluer la fédération malienne de taekwondo. Dans la catégorie de -58 kg Seydou Niang de Ségou a dominé Adama Ballo. « Je suis très content. C’’est une fierté pour moi et pour Ségou. C’’est le travail que je fais avec mes entraà®neurs qui a payé. Nous sommes en train de préparer les compétitions internationales ici comme les championnats mondiaux, les championnats d’Afrique. Mais nous visons essentiellement les Jeux Olympique », a expliqué Seydou Niang après sa victoire. Dans la catégorie de -68 kg Moussa Konaté de Mopti a perdu devant Samba Niang de Bamako. Les catégories de -54 kg, -63kg et +87 kg ont vu les victoires de Drissa Traoré de Ségou, Yaya Dembélé de Bamako et Moussa Traoré de Bamako devant Ousmane Sacko de Koulikoro, Sidy Bamba de Mopti et Ousmane Maà¯ga de Gao. Dans les -48kg et -55kg juniors, Lassana Diarra de Kayes et Ousmane Djiré ont dominé respectivement Mahamadou Togola de Koulikoro et Youssouf El Moctar de Gao. « Le championnat a été d’un niveau technique très élevé. Surtout je vois que les Régions sont entrain d’évoluer d’une manière extraordinaire. Je ne suis pas surpris eu égard au travail que nous faisons non seulement à  Bamako, mais aussi dans les régions. Mais je suis très content. C’’est un résultat qui honore le taekwondo malien. Techniquement le niveau est bon. Avec ce public et le temps de la compétition on voit que le taekwondo est en train de faire son petit bout de chemin au Mali. Etant donné que on n’a pas vu des forfaits, C’’est dire que le niveau technique est en train d’évoluer considérablement » estime le DTN de la fédération malienne de taekwondo, Aliou Badra Macalou. Avant de s’exprimer sur les chances de nos combattants aux J.O. « Techniquement les moyens sont là . Mais il faut appuyer la technique. La technique seule ne suffit pas. On a eu de champion du monde, de champion d’Afrique qui ont été formés ici au Mali. Ils ont été formés par des techniciens maliens. Mais au niveau international cela ne suffit pas. Il faut les mettre dans les compétitions. Un compétiteur, C’’est quelqu’un qui fait des compétitions. Il faut avoir les moyens de leur faire faire des compétitions. Qu’ils arrivent à  s’affronter à  d’autres compétiteurs qui ne sont pas des maliens. Les moyens peuvent se limiter à  ce niveau si non techniquement et potentiellement tout est là . Les éliminatoires en Afrique doivent se dérouler en janvier en Egypte. Aminata Makou Traoré et les autres vont essayer de se qualifier au le niveau continental ». Il s’exprime aussi sur les inquiétudes d’Ismaà«l Coulibaly. Le champion du Mali 2011 aspire avec Oumar Cissé Dans sa catégorie (-74 kg) aux J.O. « La fédération malienne de taekwondo gère les compétiteurs à  partir de leur forme. On regarde quel est l’athlète au mieux de sa forme pouvant apporter la médaille pour le pays. C’’est comme ça qu’on va voir. Mais théoriquement C’’est celui qui a la bourse olympique qui doit être désigner pour participer à  ces jeux. Il s’agit d’Oumar Cissé qui est lui aussi un très bon combattant. Mais on verra au moment venu. Nous allons faire la confrontation entre les deux athlètes. Et nous prendrons le meilleur car nous voulons le meilleur pour le pays », a détaillé le technicien avant d’ajouter : « Taekwondo est un sport avec le quel les Maliens peuvent compter, avec le quel les autorités maliennes peuvent compter pour faire rayonner le nom de notre pays à  l’extérieur dans la sous région et mondialement. Avec 8 médailles aux jeux africains 4 pour le taekwondo, C’’est-à -dire que le taekwondo occupe une très grande place dans notre pays et au niveau international. Le Mali est un pays craint en matière de taekwondo », a renchéri Aliou Badra Traoré. Rappelons que le DTN, Aliou Badra Traoré va participer aux éliminatoires pour les JO en zone Asie du 23 au 28 novembre prochain à  Ban gong en tant que arbitre.

Taekwondo, championnat national : plus de 200 combattants en lice

La 9è édition du championnat national du taekwondo se dispute ce week-end au pavillon des sports du stade Modibo Keà¯ta. Organisée par la Fédération malienne de taekwondo et son sponsor, Sotelma-Malitel, la compétition regroupe 208 combattants issus des 8 ligues du pays : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Bamako. Seule la ligue de Kidal sera absente. compte de la situation sécuritaire qui prévaut dans la 8è Région. Chaque ligue sera présente à  travers 26 athlètes et 3 encadreurs. Ces 26 combattants se composent de : 8 seniors garçons et autant de filles et 10 combattants juniors masculins. 26 catégories seront présentes. – 46, – 49, -53, -57, -62, -67, -73, +63 kg pour les seniors filles. Les 8 catégories des seniors garçons sont constituées de -54, -58, -63, -68, -74, -80, 87, +87. Les juniors masculins âgés de 14 à  17 ans sont classés dans les catégories de -45, -48, -51, -55, -59, -63, -68, -73, -78, +78 Kg. Le programme prévoit aujourd’hui au stade Ouezzin Coulibaly un stage de recyclage des arbitres, la réunion technique, la pesée des combattants et le tirage au sort. Les combats débutent demain samedi. Les 208 athlètes vont livrer 182 combats. La matinée, sera consacrée aux éliminatoires directes dans toutes les catégories. Après il y aura les demi-finales et certaines finales. Il est prévu au total 26 finales dont 18 le matin. Les 8 meilleures finales se dérouleront dans l’après-midi. Il est prévu sept combats dans chaque catégorie. Il y aura 112 combats pour les seniors garçons et filles et 70 combats pour les juniors. Ce 9è championnat sera rehaussé par la présence des meilleurs combattants de notre pays. Dans la catégorie de -74 kg, Ismaà«l Coulibaly aborde la compétition avec la faveur des pronostics. Il est le médaillé de bronze aux championnats mondiaux de Gyeong ju (Corée du Sud) et aux jeux africains de Maputo, en 2011. A Gyeong ju, Ismaà«l Coulibaly s’est hissé sur la troisième marche du podium des -74 kg. Il a livré 5 combats pour quatre victoires et une défaite. Au 5è combat il a perdu devant le futur champion, l’Iranien Alireza Nasr Azadani. Dans la catégorie de -80 kg, on retrouve le champion d’Afrique de 2010, Toumani Diabaté pour produire le spectacle. Toumani Diabaté est le 4è Malien à  remporter une couronne continentale après Daba Modibo Keà¯ta et Ismaà«l Traoré sacrés tous les deux en 2005 à  Madagascar et Oumar Cissé qui s’est hissé sur la plus haute marche du podium en 2008 à  Yaoundé au Cameroun. Chez les filles, il y aura Aminata Oumou Traoré, -59 kg, médaillée de bronze à  Tripoli. Mais dans la catégorie de -49 kg, il risque d’avoir moins de combats que prévu. Certaines athlètes envisagent déjà  l’option du forfait de peur d’affronter la médaillée d’or des jeux africains de Maputo et la quadruple championne du Mali, Aminata Makou Traoré.
 A seulement 21 ans, Aminata Makou Traoré dit Tanti peut se targuer du nombre significatif de compétitions auxquelles elle a participé sous les couleurs de son pays. Sa carrière a véritablement commencé en 2003, à  l’occasion de sa participation aux compétitions ouest-africaines de Taekwondo. En 2006, Tanti a remporté une médaille d’or à  l’occasion des championnats de la zone II à  Bamako. Au tournoi de la francophonie, elle a enlevé une médaille en bronze. Elle a remporté en 2007 aux Jeux africains en Algérie une médaille de bronze. Toujours en 2007, au tournoi open clos-taureau,(une complétion de jeunes organisée par la mairie de Nantes Tanti s’est adjugée une médaille en or. Elle a bénéficié du trophée de la meilleure des meilleures. En 2008, elle a enlevé une médaille de bronze lors du Challenge espoir au Gabon. Sans oublier les nombreuses compétitions auxquelles elle a participé au Benin, Libye, Cameroun. Pour ce championnat national, les premiers de chaque catégorie seront récompensés. Il y aura un prix pour le meilleur combattant, la meilleure combattante de la compétition et l’équipe fair-play. La fédération subventionnera également les trois premières ligues au classement.

Aminata « Makou » Traoré, quadruple championne du Mali de Taekwondo

Pratiquant le Taekwondo depuis l‘enfance, Tanti dit n’avoir eu aucun mal à  décrocher l’année dernière, son Diplôme Universitaire technique (Dut) en Finance Comptabilité. A peine la vingtaine, elle vient d’enlever, il y a seulement quelques mois, le 2ème Dan de ceinture noire en Taekwondo. «Â J’ai été séduite par le Taekwondo parce que C’’est une discipline hautement physique qui, de surcroit, permet de développer l’intelligence. Je n’ai à  présent aucun regret d’avoir embrassé ce sport ». Elle reconnait qu’il n’a pas été facile de convaincre ses parents de son amour pour cette discipline. Mais Tanti leur rend un vibrant hommage pour l’avoir soutenu dans ses séances d’entrainements. D’accord avec son entraineur, Tanti souhaite une vulgarisation des compétitions et une participation de plus en plus accrue du Mali aux compétitions africaines. «Â Les athlètes maliens ont beaucoup de talents. Ils manquent seulement de compétitivité », juge t-elle. Un fruit de «Fitness Center» Tanti s’entraine dans l’une des salles les plus huppées de la capitale, Fitness center. Ici, elle le fait dans une atmosphère de symbiose avec ses collègues, sous la houlette de son entraineur Gaoussou Soumaré dit « Mafa » . Un homme auquel elle dit tout devoir. « C’’est une fille que J’ai personnellement formé depuis le bas âge. Elle s’est fait distinguer par son sérieux et sa rigueur. Ces valeurs sont très importantes dans le Taekwondo. Je savais qu’elle pouvait beaucoup apporter au Taekwondo malien. Je crois en elle, car je sais qu’elle peut encore faire briller le Taekwondo malien ». Tanti dit avoir été fascinée par ce sport depuis le bas âge. « Je ne regardais que ça sur l’écran de ma petite télé ». De 2004 à  2010, Tanti est restée la star du championnat malien avec à  son actif, une kyrielle de titres. Palmarès A seulement 21 ans, Tanti peut se targuer du nombre significatif de compétitions auxquelles elle a pris part sous les couleurs de son pays, le Mali. Sa carrière a véritablement commencé en 2003, à  l’occasion de sa participation aux Compétitions Ouest-africaines de Taekwondo. En 2006, Tanti a remporté une médaille d’or à  l’occasion des zones 2 à  Bamako. A la coupe du monde francophone, elle a enlevé une médaille en bronze. Sa participation en 2007 aux Jeux africains en Algérie lui a aussi permis d’avoir une médaille en bronze. Toujours en 2007, au tournoi du clos-taureau, Tanti s’est adjugé une médaille en or. Et, elle bénéficia du trophée de meilleure des meilleures. En 2008, elle a enlevé une médaille en bronze lors du Challenge espoir au Gabon. Sans oublier les nombreuses compétitions auxquelles elle a participé au Benin, Lybie, Cameroun…

Daba Modibo Keita : Un champion de Taekwondo est né

Du haut de ses 2,5 m l’athlète a toujours su mettre à  rude épreuve, ses adversaires qui tombent comme du bois mort lors des matchs de compétion. Et ses 85 kg, ne l’ont jamais trahi. Bercé par le sport, le jeune Daba s’est éperdument lancé dans la pratique de plusieurs disciplines sportives. C’’est ainsi que, de fil en aiguille, il s’est fait distinguer dans le Basketball d’abord. Vous avez dit Daba Basketteur ? De 2001 à  2002, il est champion de la coupe du Mali, au compte du Stade Malien de Bamako ou il fait ses premiers pas en basket. Du Stade malien de Bamako, l’athlète a vite gravi les échelons en rejoignant l’équipe «Â Tremblay AC’ » de la France. Mais avant la France, il fait un bref passage en Angola (de 2002 à  2003) o๠il décroche le titre de vice champion de la coupe d’Angola. En France, il a participé aux 3ème championnats de France de Baskett ball, et au «Â All stars games » à  Bercy. Comme si son statut de basketteur talentueux ne lui suffisait pas, l’athlète a viré vers le Taekwondo. Car, certainement, il estimait n’avoir toujours pas donné le meilleur de lui-même. Champion de Taekwondo De 2002 à  nos jours : Que de trophées remportés en Taekwondo ! Entre autres, Daba Modibo a été sacré Champion du Mali en 2002 et 2004. En mars 2004, il s’accapare d’une médaille d’Or à  l’Open international de Nantes (France) et une médaille de Bronze à  l’Open international d’Alsace, Strasbourg, France. En 2004, l’athlète est médaillé d’Or au Tournoi Open International de Picardie (France) et médaillé d’Or au Championnat Open International de Paris. En septembre 2005, il gagne la médaille d’Or au 8ème Championnat d’Afrique à  Antananarive (Madagascar) avant de remporter la 3ème Coupe Mondiale Francophone de Taekwondo à  Niamey au Niger. C’’est alors qu’il a est décoré en 2006 dans son Pays : «Â Chevalier de l’Ordre National ». En 2007, le jeune combattant s’illustre au 18ème Championnat masculin et 11ème Championnat du Monde de Taekwondo, Beijing (Chine) ou il décroche le titre de Champion du Monde, Catégorie Poids Lourds, +80kg, et le trophée de Meilleur Combattant. La plus haute consécration jamais bénéficié par un combattant africain. Cet exploit a été réédité cette année. Le Sacre réédité A l’issue du 19ème championnat du monde de Taekwondo, disputé du 14 au 18 octobre à  Copenhague (Danemark), Daba Modibo Keita n’a pas déçu le peuple malien. Ainsi, il a réussi à  conserver son titre de champion du monde des Poids Lourds (+87 kg). l’exploit a été salué par les plus hautes autorités de la nation. La preuve, il y une semaine, il a été reçu par le président ATT qui lui a remis de manière symbolique un chèque de 5 Millions de francs. Doléances à  Koulouba Les doléances adressées par l’athlète aux plus hautes autorités, sont discutées. Le Mali (comme bien d’autres pays d’ailleurs) n’est pas en reste quant il s’agit d’encourager tous ceux qui arrivent à  se distinguer à  l’échelle internationale, en rendant hommage à  la nation. Que ce soit dans le domaine du sport ou de la culture… l’athlète Daba a donc mis les pieds dans le plat en demandant une rente à  vie. Les autorités le prendront-elles au sérieux ?

Taekwondo : Daba Modibo Keita conserve son titre de champion

A l’issue de la partie qui l’a opposé Mercredi dernier, au Sud Coréen, Nam Yun Bae dans la catégorie des poids lourds (à  Copenhague), le géant combattant n’a pas son pareil au monde. Ce résultat n’est que la confirmation de ce qu’il a de plus précieux en lui : à  savoir, son prestigieux et impressionnant talent en la matière. En un rien de temps, cet artiste a excellé, et de manière fulgurante. Jamais un pratiquant d’arts martiaux Malien a réussi ce que Daba Modibo est aujourd’hui devenu un star du sport… Du coup, il rayonne de fierté pour une nation Malienne tant assoiffée de célébrité et de privilège. Par son exploit, le Mali est honoré à  plus d’un titre. Ainsi, il a réussi à  brandir le drapeau Mali au firmament de ceux des autres nations. Pour de nombreux observateurs, ce jeune mérite bien une telle couronne. D’autant plus qu’il incarne vraisemblablement l’image d’un artiste courageux qui aime son travail et le fait avec détermination et gaieté de C’œur. «Tous les bons qualificatifs sont mérités par ce jeune artiste au talent immense. Comme toujours, il n’a jamais voilé ses ambitions à  combattre avec succès sur l’arène des Nations. Je lui réitère tout mes encouragements », nous a confié, Chappé, un de ses amis d’enfance… Daba Modibo Keita attendu à  Bamako Puisse, Daba Modibo Keita, servir de modèle pour l’ensemble des fils de la Nation. En tout cas, tous les honneurs de la nation attendent, ce soir (son arrivée à  Bamako), l’homme qui a hissé le TaeKwondo malien dans le gotha mondial.