Défense: acquisition de nouveaux matériels par les FAMa ce mercredi

Dans un contexte de lutte contre le terrorisme, l’armée malienne renforce son kit de défense depuis plusieurs mois. Ce mercredi 30 mars 2022 a été marqué par la réception de nouveaux lots de matériels militaires, par le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Sadio Camara à l’aéroport international de Bamako.

L’objectif de cette première partie de l’acquisition, est de contribuer au renforcement des capacités opérationnelles des Forces armées maliennes dans leur mission de défense et de sécurité des populations et leurs biens, afin de faciliter la mobilité sur tout le territoire malien.

Cette fois, l’acquisition fruit, d’un partenariat entre la Russie et le Mali, est composée d’hélicoptères de combats, de radars de dernière génération et bien d’autres équipements qui entrent dans la lutte contre « le terrorisme et l’extrémisme violent ».

Les autorités rassurent que ces équipements militaires vont contribuer à la réussite des opérations FAMa à travers le ‘’plan Maliko’’, ‘’l’opération Kêlêtigui’’ entre autres. Ces matériels  déjà acquis permettent à l’armée malienne d’être « capable d’opérer en toute autonomie » a déclaré le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants le 30 mars dernier lors de la réception du matériel de défense.

Idelette BISSUU

 

Mali : Takuba et les FAMa neutralisent une vingtaine de terroristes

En pleine brouille diplomatique entre le Mali et la France et alors qu’une réflexion est engagée sur l’avenir de Barkhane et de la Task Force Takuba dans le pays, les forces de défense maliennes et les forces spéciales européennes ont neutralisé une vingtaine de terroristes début février. L’annonce a été faite en premier par l’état-major français des armées qui évoque près d’une trentaine de terroristes. Par la suite par les FAMa par le biais d’un communiqué signé de la DIRPA évoque une vingtaine de terroristes neutralisés, plusieurs interpellés ainsi que de matériels détruits et récupérés. En outre, dans le même communiqué, les FAMa informent de la neutralisation de Saguad Ag Abala alias Sidi Ag Agathe, un chef terroriste dans le secteur de Koro. Il était activement recherché pour des raisons de poses d’EEI et d’exactions sur les populations.

Le tramadol entre les mains des terroristes


L’ONU envisage de faire la lumière sur la circulation d’un médicament dénommé Tramadol « drogue », qu’elle retrouve fréquemment sur certains kamikazes. Cette pratique est fréquente dans la zone de l’Afrique de l’Ouest. La question sur la provenance de ce produit reste une préoccupation et une menacée pour le monde entier. 



L’ONU à travers son Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC), affirme que les saisies de drogues s’accroissent d’année en année, de 300 kg à plus de trois tonnes par an. En septembre dernier, « trois millions de pilules » dans des boîtes portant le logo de l’ONU ont été retrouvées au Niger. « On retrouve régulièrement du tramadol dans les poches des suspects arrêtés pour terrorisme ou qui ont commis une attaque suicidaire au Sahel », a déclaré Pierre Lapaque, représentant de l’ONUDC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Autres utilités

Ces stupéfiants sont souvent prescrits par les médecins uniquement dans le but de soulager les patients atteints de cancers. Les terroristes et les malfaiteurs l’utilisent pour atteindre leurs objectifs. 

Les groupes terroristes incitent les enfants à consommer ces stupéfiants en grande quantité avant de les utiliser pour des opérations commanditées. Plus de 600 000 cachets ont été saisis en août dernier à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun. « La situation pourrait devenir incontrôlable et continuer de compromettre la sécurité à l’échelle internationale », a averti Pierre Lupique. 

Dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, les Nations unies font toujours face à des suspects et à des terroristes qui ont commis des suicides, avec deans leurs poches du tramadol. Cette organisation souhaite mettre la main sur les fournisseurs de ces produits illégaux. La circulation de ces produits reste un réel problème d’insécurité dans dans la zone du Sahel.

L’ONUDC affirme que le trafic de drogue, qui provient généralement clandestinement d’Asie par le biais de gangs criminels du Golfe, pourrait se détériorer en une crise sanitaire majeure au Sahel, en particulier dans le nord du Mali et au Niger.

Mali : mort d’un soldat malien et d’au moins trois casques bleus dans le nord-est

C’est dans un communiqué de la MINUSMA que la nouvelle a été donnée. Hier matin, le 24 novembre, la force armée des Nations-unies au Mali, a repoussé une attaque lors d’une opération conjointe avec les FAMas dans la région de Ménaka.

Dans le document, nous apprenons que « trois Casques bleus de la MINUSMA ont été tués, et plusieurs ont été blessés, certains sont dans un état critique. Un soldat FAMa a aussi perdu la vie lors de l’attaque, un autre a été blessé. »

Du côté des assaillants, il y a, également, des morts et des blessés. Une logistique s’est rapidement mise en place avec des renforts aériens pour renforcer la sécurité des hommes de la MINUSMA et des FAMas.

Mahamat Saleh Annadif, Représentant spécial du Secrétaire général du Mali (RSSG) et Chef de la MINUSMA, condamne cette attaque qui survient au moment où les forces armées procédaient à une assistance auprès des populations de la région. « Je condamne avec la plus grande énergie cette attaque qui endeuille une nouvelle fois la Force de la MINUSMA, ainsi que les FAMas. J’adresse mes condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », a déclaré le RSSG avant de surenchérir :

« Cette opération, qui entrait dans le cadre de la protection des civils de la région, avait également pour but d’apporter une assistance médicale aux populations dans le besoin. Je salue la bravoure de nos contingents et des FAMas dont l’engagement a permis de neutraliser plusieurs terroristes. J’en appelle à la vigilance, à la solidarité et à l’unité des Maliens pour faire face à la lâcheté de nos adversaires », explique-t-il, en faisant une allusion très claire aux groupes terroristes.

 

Mali; lL’auteur des attentats enfin arrêté

Selon les forces spéciales, Fawaz Ould Ahmeida avait l’intention de commettre d’autres attentats. Agé d’une trentaine d’années, le suspect serait l’auteur présumé de l’attaque anti-occidentale contre le restaurant-bar La Terrasse à  Bamako le 7 mars 2015 (cinq morts), et a planifié les attentats contre l’hôtel Le Byblos de Sévaré, près de Mopti en août 2015 (13 morts) et contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre 2016 (20 morts). Il serait également impliqué dans l’attaque menée le 21 mars contre l’hôtel Nord-Sud de Bamako, abritant la mission de l’Union européenne qui entraà®ne l’armée malienne (EUTM Mali). Un assaillant avait été tué et un autre était recherché depuis. Fawaz Ould Ahmeida serait arrivé à  Bamako le 16 avril, dans le but de commettre d’autres attentats. Ces dernières semaines, les forces spéciales maliennes ont annoncé les arrestations de plusieurs djihadistes présumés, parmi lesquels figure Alou Doumbia, arrêté le 16 avril à  Bamako et considéré comme « une des têtes pensantes » de l’attentat contre la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam le 13 mars. l’attentat avait été revendiqué par Aqmi, faisant 19 morts.

Visite de l’amiral Guillaud : Pas de répit dans la traque des terroristes.

Au cours de son séjour malien, il a eu une séance de travail avec les responsables du ministère de la Défense et des Anciens combattants. Mais le point d’orgue de la visite a été l’étape du palais de Koulouba o๠il a été reçu en audience par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keà¯ta, avant d’être élevé par le chef de l’Etat au grade de Grand chevalier de l’Ordre national du Mali. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maà¯ga, de l’ambassadeur de France dans notre pays, Gilles Huberson, ainsi du chef d’à‰tat-major des armés maliennes, le général Ibrahim Dahirou Dembélé. Edouard Guillaud est le deuxième amiral nommé chef d’Etat-major général des armées françaises, le poste le plus élevé de la hiérarchie militaire française. Avant lui, l’amiral Jacques Lanxade avait assumé cette responsabilité entre 1991 et 1995. Depuis 2011, l’amiral Guillaud commande l’ensemble des forces armées françaises dans le cadre de l’opération Harmattan. Suite à  la décision du président français, François Hollande d’intervenir militairement au Mali, il coordonne l’opération Serval déclenché en 11 janvier 2013. Cette intervention a permis de libérer les régions du nord de notre pays alors occupées par les jihadistes. Cependant, elle n’a pas mis fin aux menaces terroristes comme les récentes violences à  Tombouctou et Gao le prouvent. Les terroristes ont dans leur ligne de mire, les camps militaires du nord, les infrastructures routières, les symboles de l’Etat, et même les populations civiles. Ils s’attaquent à  leurs cibles à  travers des opérations kamikazes. Pour l’amiral Guillaud les récentes attaques survenues au nord (attentat-suicide contre le camp militaire de Tombouctou, tirs d’obus contre la ville de Gao, tentative de sabotage d’un pont vers la frontière avec le Niger) ne sont « pas vraiment une surprise ». « Nous savons que tous les groupes terroristes n’étaient pas totalement éliminés, qu’ils allaient resurgir. Mais avec les forces armées maliennes, l’Opération Serval et la Minusma, nous continuons de les traquer», a indiqué l’amiral. Ces récents événements doivent être perçus, de son point de vue, comme une preuve que les terroristes sont en train d’être débusqués grâce aux traques menées par les forces alliées et non comme une résurgence du spectre du terrorisme. «Nous resterons très prudents et attentifs», a-t-il cependant souligné. Revenant sur la situation de Kidal qui cristallise les débats au niveau national, le chef d’Etat-major des armées françaises a assuré que son pays n’a pas changé de position depuis son intervention militaire en janvier 2013. « La France n’est ni pro-Mnla ni anti-Mnla», a lancé le général Guillaud, ajoutant que la situation à  Kidal sera progressivement décantée. Précisons que le haut gradé français avait accordé cet entretien à  la presse au ministère de la Défense et des Anciens combattants, avant de monter au palais de Koulouba.

VIDEO : L’histoire de Hindou, mariée à un islamiste marocain du MUJAO

Voici le récit d’une jeune fille de 25 ans forcée au mariage avec un marocain de 50 ans. Il appartient au MUJAO, l’organisation créé par les services secrets marocains au Mali pour attaquer les sahraouis et l’Algérie.