Troupes turques en Libye: La Russie demande une réunion à huis clos à l’ONU

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan, a annoncé le début du déploiement de ses troupes en Libye dans le but de soutenir le gouvernement d’union nationale reconnu par l’ONU. Un déploiement attendu depuis le vote la semaine dernière du parlement turc suite aux dernière attaques aériennes meurtrières menées par le maréchal Haftar qui tente de déloger le gouvernement de Tripoli depuis avril dernier.

La Russie a demandé une réunion à huis clos du conseil de sécurité de l’ONU sur la Libye ce lundi. Selon des diplomates, les accords militaires, prévoyant l’envoi de troupes turques en Libye en soutien de Tripoli, et l’accord maritime grâce auquel Ankara peut étendre ses frontières maritimes en Méditerranée orientale (au grand dam de la Grèce, de l’Egypte, de Chypre et d’Israël), devraient également être abordés.

Des accords qui ont été annulés par le parlement libyen basé à Benghazi et favorable au maréchal Haftar.

Source: EuroNews

Hosgeldiniz* à Istanbul !

Ses vieilles pierres soigneusement conservées côtoyant des immeubles au design futuriste, ses deux rives (l’une en Asie et l’autre en Europe) séparées par le Bosphore, ses étals bariolés et son Grand bazar, le plus grand marché couvert du monde ! Tout est à voir à Istanbul. Voici une liste minimaliste de quelques incontournables.

Tous les chemins mènent à Constantinople

Il est vrai que la maxime n’est pas tout à fait celle-là. Mais il est tout autant vrai que la ville d’Istanbul, connue sous le nom de Constantinople (capitale de l’empire romain sous Constantin, puis de l’empire ottoman, après avoir été grecque sous le nom de Byzance) jusqu’à l’avènement de la République turque sous Mustapha Kemal, il y a presque cent ans, se trouve pour ainsi dire « au centre de tout ». La ville a d’ailleurs porté le nom de Nea Roma, ou nouvelle Rome, il est donc normal que tous les chemins y mènent! Divisée en deux par le Bosphore, une rive sur le continent européen et une autre asiatique (plus de 90% de ses 15 millions d’habitants), Istanbul a l’empreinte de sa riche histoire. Bien que très étendue et ponctuée de 7 collines, elle se visite le mieux à pied. Heureusement, le réseau de transport est bien développé, entre tramway, métro, funiculaire et taxis.

La ville aux mille minarets

Où que l’on dirige son regard, il tombe sur les tours pointées vers le ciel des nombreuses mosquées de la ville. Il y en a de tous les âges, les plus anciennes datant du 15ème siècle, avec la prise de l’empire par les Ottomans. De nombreuses églises ont aussi été transformées en mosquées, dont la très célèbre basilique Hagia Sophia (Sainte Sophie), aujourd’hui devenue un musée où l’on trouve symboles islamiques et icônes chrétiennes sous les mêmes voûtes. A quelques pas de là, la mosquée du Sultan Ahmet ou Mosquée bleue, avec ses faïences magnifiques. A quelques minutes, le Palais Topkapi est à visiter ! Il vaut mieux aimer la marche et avoir du temps : pour faire le tour de cette merveille bâtie au 15ème siècle, comptez 4 heures !

Un çay sur le Bosphore

Visiter Istanbul sans une croisière sur le Bosphore est un sacrilège ! Pour environ  2 000 francs CFA, pendant environ deux heures on contemple la ville côté Europe et côté Asie, avec à portée d’appareil photo de somptueux palais centenaires, des forts et de châteaux côtoyant des discothèques courues. En passant sous le pont du 15 juillet, avec un peu de chance on pourra apercevoir des dauphins qui viennent tenir compagnie aux touristes et aux riverains habitant de splendides villas à fleur d’eau ou accrochées à la colline. Le tout en sirotant un bon thé turc, le « çay ».

Le Grand bazar d’Istanbul

Explosion de couleurs et de senteurs sous les voûtes du plus grand marché couvert du monde, sur la rive européenne. Au Grand Bazar, véritable must de la visite à Istanbul, il vaut mieux ne pas être dépensier ! On s’amuse à se perdre dans les dédales de ruelles venant de ses 21 portes où l’on trouve tout à tous les prix : bijoux, poteries, vêtement. Le marché aux épices offre tous les trésors qui font la richesse et le gout incomparable de la cuisine turque ! Pour finir la journée, le choix de restaurants au bord du fleuve ou autour de la célèbre Place Taksim permet de goûter un éventail impressionnant de recettes locales, dont les fameuses « köfte » (boulettes de viande) turques…

*bienvenue, en turc

Référendum en Turquie : Erdogan, l’hyperprésident ?

Cette semaine, nous revenons sur le référendum controversé en Turquie. Avec 51,4% des voix, Recep Tayyip Erdogan a obtenu de justesse le renforcement de ses pouvoirs présidentiels. Mais l’opposition dénonce des fraudes et réclame l’annulation du scrutin. Les observateurs internationaux pointent également des dysfonctionnements. Nous verrons quelles peuvent être les conséquences de ce référendum pour la Turquie.
En Iran, plus de 1600 candidats se sont inscrits pour la présidentielle du 19 mai, scrutin au cours duquel les Iraniens doivent élire le successeur de l’actuel président modéré Hassan Rohani. Le Conseil des Gardiens de la Révolution va examiner les dossiers avant de donner son aval à une poignée de candidats. Nous verrons quels sont les favoris.
Enfin, nous irons dans la ville de Tripoli au Liban, où sunnites et alaouites se sont longtemps affrontés sur fond de conflit syrien. Mais l’ONG March œuvre à la réconciliation des communautés. Reportage de nos correspondants au Liban.

Turquie: Au moins 10 blessés dans une explosion à Izmir, deux « terroristes » tués

Au moins 10 personnes ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée près d’un tribunal de la ville d’Izmir, dans l’ouest de la Turquie, à la suite de laquelle deux « terroristes » ont été tués, selon les autorités.

Le maire du district de Bayrakli, à Izmir, a déclaré à la chaîne NTV qu’au moins 10 personnes étaient blessées, dont une grièvement.

« Deux terroristes » ont été tués dans les affrontements qui ont suivi avec les forces de l’ordre, selon l’agence progouvernementale Anadolu, qui précise qu’un troisième est toujours recherché.

L’explosion, provoquée selon les médias turcs par une voiture piégée, a eu lieu près de l’entrée des juges et des procureurs, a précisé CNN Türk.

Les images diffusées à la télévision montraient un nuage de fumée, tandis que des ambulances et des véhicules de police étaient dépêchés sur les lieux.

Cette attaque est survenue quelques jours après qu’un homme a tué 39 personnes dans une boîte de nuit d’Istanbul la nuit du Nouvel An.

Turquie, Russie : les implications de l’assassinat de l’ambassadeur russe

Quelles sont les conséquences de l’assassinat, le lundi 19 décembre, de l’ambassadeur russe à Ankara ? C’est la question que tous ou presque continuent de poser. Mais, de toute évidence, il est difficile de prédire ce qui va se passer.

Le lundi 19 décembre, l’ambassadeur russe en Turquie, Andreï Karlov, a été tué de huit balles en plein discours dans une galerie d’art par un jeune de 22 ans, Mevlüt Mert Altintas, qui a été abattu par les forces spéciales turques. La Russie et la Turquie ont décidé de coopérer pour enquêter sur le meurtre de l’ambassadeur. Mais ce que l’on sait aussi, c’est qu’avant d’être abattu, l’assaillant, policier qui plus est, a crié : « N’oubliez pas Alep, n’oubliez pas la Syrie ! ». Les autorités turques l’accusent d’être membre de la confrérie islamiste de Fethullah Gülen, accusé d’avoir orchestré le coup d’Etat manqué de juillet dernier. Une accusation rejetée par M. Gülen, que les Etats-Unis ont toujours refusé d’extrader, arguant un manque de preuve.

Selon Marc Semo, journaliste au Monde, spécialiste de la diplomatie, « ce jeune fait partie de ces islamistes qui, en Turquie, avaient soutenu la politique du gouvernement qui avait pris fait et cause pour la rébellion syrienne. La Turquie était l’un des pays qui a le plus appuyé la révolution syrienne. Mais aujourd’hui, ces islamistes sont désarçonnés par le virage du Président Recep Tayyip Erdogan qui, depuis la réconciliation avec la Russie, a décidé de tirer un trait sur Alep, en échange du fait que la Russie lui a permis de créer une petite zone de sécurité au nord de la Syrie qui lui permet à la fois d’accueillir des réfugiés et des troupes de la rébellion modérée. »

« Il y a tout une partie des islamistes qui est indignée par l’attitude du Président turc, et qui reste mobilisée contre le régime d’Assad et son grand allié, à savoir la Russie. », ajoute Marc Semo.

L’ambassadeur russe était en poste à Ankara depuis 2013, et a vécu la crise entre les deux pays commencée en novembre 2015 après que les Turcs eurent abattu un avion russe le long de la frontière syrienne. Ce qui a ravivé les tensions entre les deux pays qui étaient déjà opposés dans la guerre en Syrie, en ce sens qu’Ankara soutenait la rébellion contre le régime d’Assad qui est pourtant l’allié de la Russie. La réconciliation est intervenue le 9 août dernier.

Depuis lundi, les questions pleuvent sur les conséquences de cet assassinat. S’agit-il d’un coup monté pour détériorer les relations entre la Russie et la Turquie, comme l’ont pensé à la fois Poutine et Erdogan ? Pour Marc Semo,  cet événement, à court terme, « ne peut que renforcer les relations entre les deux pays, mais à long terme, ça peut être compliqué, parce qu’on verra exactement le niveau de complicité dont a pu bénéficier ou non ce policier. »

Mais ce qui est sûr, c’est qu’il est très difficile de prédire ce qui va se passer. « À court terme c’est un choc pour la Russie, qui se rend compte que la guerre en Syrie est un risque pour elle, un enlisement sur le terrain militaire, parce que pendant le régime d’Assad récupérait Alep, il perdait en même temps Palmyre. Donc, les Russes sont conscients que la prétention de récupérer l’intégralité du territoire syrien est impossible. », explique M. Semo.

Turquie : le projet de loi controversé sur les agressions sexuelles sur mineur retiré

 Le Premier ministre turc Binali Yildirim a annoncé mardi le retrait d’un projet de loi controversé prévoyant l’annulation d’une condamnation pour agression sexuelle sur mineur si l’agresseur épouse sa victime. Cette décision avait suscité de nombreux soulèvements et des pétitions pour l’abrogation de ladite loi.

« Nous allons renvoyer ce projet de loi en commission afin de parvenir à un texte consensuel comme l’a demandé le président (Recep Tayyip Erdogan) », a déclaré M. Yildirim à la presse à Istanbul.

En Turquie, le gouvernement a soumis au parlement un projet de loi qui provoquait l’indignation dans la société turque depuis jeudi. Des manifestations et des pétitions de plusieurs milliers de personnes ont eu lieu afin d’annuler cette loi sur les agressions sexuelles sur mineur. Elle permettrait, dans certains cas, d’annuler la condamnation d’une personne pour agression sexuelle sur mineur avant le 11 novembre 2016, si l’agresseur épouse sa victime. L’assemblée s’était prononcée favorablement jeudi soir en première lecture du texte, qui doit normalement faire l’objet d’un deuxième vote dans les prochains jours.

L’opposition avait également condamné le nouveau texte, sans précédent. Des députés, ainsi que des membres de l’opposition de la droite nationaliste (MHP) avec laquelle le parti au pouvoir a formé une alliance pour réformer la constitution, ont eux aussi exprimé leur totale opposition. Sumeyye Erdogan Bayraktar, la propre fille cadette du président de la République turque et vice-présidente de l’organisation pro-gouvernementale Association des femmes et de la démocratie (KADEM) a elle aussi fait part de son désaccord. Elle a estimé que « l’un des principaux problèmes de ce projet de loi serait de prouver, sur une base légale, ce qui constitue une contrainte ou un consentement. »Par ailleurs, la cour constitutionnelle turque s’était prononcée en juillet en faveur du retrait d’une disposition du Code pénal qui caractérise tout acte sexuel avec un enfant de moins de 15 ans comme un « abus sexuel ». Ce jugement avait également été dénoncé par la société civile.

L’annonce du retrait du texte est survenue quelques heures après que M. Erdogan, s’exprimant pour la première fois sur le sujet lundi soir, a appelé le gouvernement à «régler ce problème dans un esprit de large consensus en prenant en compte les critiques et les recommandations issues des différentes composantes de la société».

Le peuple turc de nouveau sur Taksim

Dix jours après être descendus dans les rues pour faire barrage à la tentative de coup d’état du 15 juillet, les Turcs manifestent cette fois-ci contre le « diktat » du président Erdogan et « pour la démocratie et la laïcité ».

C’est la symbolique Place Taksim qui a servi de décor à une nouvelle démonstration de force du peuple turc. On se souvient qu’en 2013, des milliers de manifestants y avaient siégés des jours durant pour réclamer le départ du président actuel, Recep Tayiip Erdogan. Après avoir envahi les rues d’Istanbul et Ankara dans la nuit du 15 au 16 juillet, pour protester contre un putsch mené par des militaires, contribuant ainsi « à sauver » le régime du même Erdogan, des centaines de milliers de Turcs ont de nouveau manifesté, après une semaine d’arrestation tous azimuts et de purge dans les rangs de l’armée. Et pour la première fois, on pouvait voir ensemble sur la place mythique d’Istanbul, une partie de l’opposition et les partisans du pouvoir. L’appel au rassemblement d’Istanbul a en effet été lancé par la principale formation de l’opposition turque, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate). Le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan s’est associé à cet appel.
Les manifestants ont rendu hommage aux victimes de la tentative de putsch mais interpellent aussi le président pour les mesures prises depuis. Les organisations de droits de l’homme commencent à montrer du doigt le régime turc qui a d’ailleurs suspendu la Convention des Droits de l’Homme, pour « faire face à l’état d’urgence » dans lequel le pays se trouve depuis 10 jours. Amnesty International a ainsi publié un communiqué affirmant avoir réuni des « preuves crédibles » de cas de tortures de détenus dans des centres de détention de Turquie après le putsch raté.
A la suite du putsch raté, les autorités ont suspendu, interpellé ou placé sous enquête judiciaire plus de 60 000 militaires, policiers, magistrats, enseignants, fonctionnaires ou journalistes.

Le Président IBK est rentré de Turquie

De nombreuses informations ont circulé dans les rues de Bamako cette fin de semaine, concernant la santé du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Ce dernier en voyage en Turquie ces derniers jours, a même été donné pour mort. La Présidence de la république a donc communiqué sur le retour du chef de l’Etat, histoire de couper court à  toute rumeur et montrer qu’IBK se portait bien. Quelques images de son retour à  Bamako ce dimanche 12 juillet 2015.

IBK en Turquie : formation professionnelle et lutte contre le terrorisme en ligne de mire

Comment renforcer les relations entre le Mali et la Turquie? C’’est pour donner une réponse à  cette question que le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, effectue un voyage depuis le mardi dernier dans la capitale de la Turquie. Pour ce voyage, qui doit en principe être bouclé ce jeudi, le chef de l’Etat est accompagné par quelques ministres et des opérateurs économiques de la place. Il s’agit des ministres Mahamane Baby de l’Emploi et de la Construction citoyenne, N’Diaye Ramatoulaye Diallo de la Culture du Tourisme et de l’Artisanat et Tiéman Coulibaly, de la Défense et des Anciens combattants. l’occasion a été saisie, a informé le journal l’Essor, par les présidents Ibrahim Boubacar Kéita et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan de passer en revue la coopération entre les pays et de discuter des opportunités qui s’offrent à  eux. l’un des temps forts de cette visite présidentielle aura été la signature des accords de coopération dans divers domaines comme la culture, la formation professionnelle et la sécurité. Se montrant assez sensible à  la crise que traverse notre pays, le président turc a affirmé toute sa disponibilité pour aider le Mali à  surmonter les difficultés de l’heure. Autre bonne nouvelle annoncée, C’’est l’ouverture dans les tout prochains mois d’une ligne directe sur la capitale malienne de la compagnie nationale turque Turkish Airline. Partisan d’un partenariat gagnant-gagnant, Recep Tayyip Erdogan, a rappelé, que les échanges entre les deux pays sont de l’ordre de 40 millions de dollars. Un niveau qui est appelé à  accroà®tre pour atteindre 500 millions de dollars d’ici l’horizon 2023. Selon les informations rapportées par nos confrères du quotidien national, le président de la Turquie a promis de prendre en charge les travaux d rénovation de l’Assemblée nationale du Mali. La Turquie se aussi de creuser plus d’une centaine de puits et d’augmenter le nombre de boursiers maliens en Turquie qui est pour l’instant de 60. Parmi le chapelet de préoccupations égrenées par Ibrahim Boubacar Kéita en Turquie, il a mis l’accent sur la situation sécuritaire au Sahel. Nous avons des ennemis communs qui voudraient faire croire qu’il y a un nouvel islam différent de cette religion de tolérance que nous pratiquons depuis des siècles » a affirmé le président IBK.

CM U20: 2ème chance pour les Aiglons

Après son match nul, 1 partout face au Paraguay, le chemin vers sa première victoire dans le groupe D risque de s’avérer compliquée pour le Mali face à  l’une des équipes les plus surprenantes de la première journée. En s’imposant sur le fil samedi face aux tenants du titre mexicains, les Grecs ont montré qu’ils savaient s’imposer en étant dominés par leur adversaire et qu’il faudrait donc compter sur eux pour le reste de la compétition. Coté malien, le nul (1-1) face au Paraguay a mis fin à  une série de 5 défaites de suite en Coupe du Monde des moins de 20 ans. Buteurs dès la troisième minute, les Aiglons avaient été rattrapés très vite et sans parvenir à  trouver l’ouverture par la suite. Mais la satisfaction d’avoir mis fin à  dix ans de disette pourra aider les Maliens. Les Aiglons auront ainsi la possibilité d’imiter le Nigeria, vainqueur hier de Cuba (3-0), et seule équipe africaine à  avoir remporté un match dans ce début de Mondial, puisque le Ghana a été battu, 1-0 par l’Espagne. Les autres rencontres de la journée : Groupe C, Australie – Salvador et Turquie – Colombie Groupe D, Mexique -Paraguay

Coupe du monde junior : les Aiglons prennent leurs quartiers à Gaziantep

Le 
sélectionneur national Moussa Keà¯ta et ses joueurs sont arrivés à  leur hôtel, quelques heures avant le reste de la délégation malienne composée d’une douzaine de personnes et conduite par le chargé des compétitions
 internationales de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) Souleymane
Diallo. Les joueurs et le reste de la délégation sont logés dans le même établissement hôtelier (Dedeman Gaziantep Hotel), tout comme les trois autres pays qui composent le Groupe E, à  savoir le Paraguay, le
 Mexique et la Grèce. Les drapeaux des quatre nations ainsi que celui de la
Turquie, l’hôte du tournoi, flottent déjà  dans le jardin de hôtel. 
Les Aiglons avaient 
quitté Bamako début juin à  destination d’Antalia en Turquie o๠le capitaine Issaka Diarra et ses coéquipiers devaient effectuer les derniers réglages avant 
leur entrée en lice samedi 2é juin contre le Paraguay. Selon le sélectionneur national, Moussa Keà¯ta «Dougoutigui», le stage d’Antalia «s’est très bien passé et a été
riche en enseignements». «Nous avons tiré beaucoup d’enseignements de ce stage, se réjouit le technicien. Non seulement le stage nous a permis de tester 
l’ensemble du groupe, mais les deux matches amicaux nous ont surtout permis d’avoir une idée précise de l’état physique et mental de chaque joueur», ajoutera celui que les supporters appellent familièrement «Chef de village» (Dougoutigui en Bambara). Lors de ces deux rencontres de préparation, les Aiglons ont affronté un club local de Salvador 
accroché 2-2 puis la sélection junior de la Libye sèchement battue 4-1 (les
 juniors libyens participent actuellement à  un tournoi international à  Antalya). Contre Salvador, les deux buts maliens ont été marqués par deux
défenseurs : le capitaine Issaka Diarra et Ousmane Keà¯ta. Face à  la
 sélection libyenne, Bakary Nimaga a réalisé le doublé, tandis que les deux 
autres buts portent les signatures de Souleymane Sissoko et d’Adama Traoré.
 Tous les 23 joueurs des Aiglons ont participé au deuxième match de préparation, le coach Dougoutigui ayant changé tout son onze de départ à  la mi-temps. 
l’infirmerie est vide, indique le technicien qui pourra ainsi compter sur 
l’ensemble de son effectif pour affronter le Paraguay, samedi au stade de 
Gazientep. 
Le sélectionneur national et ses joueurs ont rencontré les représentants de la
 FIFA dans la salle de conférence de l’hôtel Dedeman. l’un des temps forts de cette rencontre a été la séance vidéo initiée cette année par la FIFA et qui
s’articule autour des nouvelles lois sur l’arbitrage. Pendant près d’une heure, le représentant de la FIFA expliquera, images à  l’appui, les fautes qui peuvent
 coûter le carton jaune au joueur ou entraà®ner simplement son exclusion. «C’’est une belle initiative cette séance vidéo. Ces genres d’innovations ne 
peuvent qu’être bénéfiques pour les joueurs, surtout les défenseurs qui
 commettent souvent des fautes inutiles à  l’entrée de la surface de réparation», a affirmé le technicien malien. 
 Les joueurs eux-mêmes 
ont posé beaucoup de questions au représentant de la FIFA lors de cette séance.
 Ces questions ont porté essentiellement sur les fautes pouvant entraà®ner le 
carton jaune et l’expulsion. Les représentants de la FIFA ont également eu une 
séance de travail avec les responsables maliens. Au cours de cette rencontre, les quatre «émissaires» de l’instance suprême du football mondial ont d’abord
 contrôlé l’ensemble des équipements de la sélection nationale, avant d’insister
 sur le respect strict des consignes de la FIFA les jours de match et lors des
 séances d’entraà®nement officielles. «Aucun manquement à  ces consignes ne sera
 tolérée», ont avertit les représentants de la FIFA, qui ajouteront que leur
 plus grand souhait est que le Mali aille le plus loin possible dans la
compétition.