Culture › Arts Plastiques

Top Model Mali : la téléréalité au sommet de la mode

Pas d'image
Lancée en 2011, l’émission est une initiative de l’agence Tom Event. Objectif : démystifier le métier de mannequin et faire connaitre les talents dans ce domaine encore marginal au Mali

Top Model Mali (TMM)est un avant tout un concours. La première édition s’est déroulée en 2011 et a réuni pendant un mois 32 jeunes filles et garçons. Ces derniers ont suivi des cours de mannequinat, de sport, de photo et ont participé à  des défilés dans des cadres variés. Ces enseignements leur ont été dispensés par des professionnels dans leurs disciplines respectives qui bénéficient eux aussi d’une tribune pour démontrer leur savoir-faire. à€ l’issue de cette période, deux d’entre eux ont été élus « Top Mannequin ». l’objectif de TMMest de découvrir des mannequins parmi des jeunes gens âgés de 15 à  26 ans et de les mettre en lumière. « Ils rencontrent des professionnels de la mode, de la publicité, de la photo. Ils sont remarqués par les agences de mannequins » explique Tahara Touré, promotrice de l’agence Tom Event.« Le métier de mannequin n’est pas bien perçu au Mali.à€ travers l’émission, on essaie de faire comprendre au public malien que c’est un métier comme les autres. Nous voulons aider ces jeunes à  réaliser leur rêve», poursuit Mme Touré. Mais depuis sa création, Top Model Mali a su faire évoluer son concept pour devenir également une émission de téléréalité. Pour l’édition 2015, le dispositif est donc encore plus ambitieux. La saison se déroule sur 3 mois et les émissions sont diffusées sur la TM2. Les séances de formation et les prises de vues sont filmées et diffusées lors des « quotidiennes ». Le public est invité à  prendre part aux primes et à  chaque diffusion, un vote est organisé, à  l’issue duquel des candidats sont éliminés. Débutée en juillet, la saison prendra fin le 3 octobre prochain avec la victoire de deux mannequins, un garçon et une fille, qui auront l’opportunité d’entamer une carrière professionnelle. « Ce n’est pas évident d’organiser ce type d’évènement. Les annonceurs ne suivent pas toujours » déplore la promotrice qui « continue parce que la promotion de la culture passe aussi par des ressources humaines professionnelles ».

0 COMMENTAIRES

Pour poster votre commentaire, merci de remplir le formulaire

À LA UNE
Retour en haut