Après un numéro 100% féminin paru la semaine dernière, pour cause de journée internationale des droits de la Femme, l’auteur de ces lignes a retrouvé son fauteuil d’éditorialiste, victime d’un intermède au cours duquel les femmes de la rédaction avaient pris le pouvoir. l’ordre « constitutionnel » est désormais rétabli, la nature a repris ses droits, et Journal du Mali redevient normal. « Quoi ?? Quel macho !! », ne manqueront pas d’éructer les plus féministes d’entre vous. Et même les autres. Pourtant, au risque de perdre des lectrices, C’est assumé ! Car reconnaissez qu’une fois passée la journée du 8 mars, ses grands rassemblements et événements folkloriques, ses traditionnels discours qui varient peu d’une année à l’autre, et ses pagnes hauts en couleur (celui de cette année était d’ailleurs particulièrement réussi), le soufflet retombe, et que pas grand chose ne se passe Jusqu’à la prochaine édition. Perfides, les hommes maliens l’ont bien compris, et C’est pour cela qu’ils souscrivent si facilement, voire même avec enthousiasme, à financer et participer aux célébrations annuelles, conscients que leurs mères, épouses, sÂurs et filles se contentent finalement de bien peu : une seule journée par an, alors que C’est tous les jours que leurs droits devraient être affirmés et respectés. Voilà , C’est dit ! Certains penseront désormais que je suis un vendu, un traitre prêt à sacrifier certaines valeurs sociétales maliennes sur l’autel de l’égalitarisme à l’occidental. Décidemment, il est bien difficile de plaire à tout le monde…
Le combat continue
Publié le 10.03.2016 à 00h00 par Journal du Mali

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