A trois jours d’une élection présidentielle française placée sous haute surveillance en raison de la menace jihadiste, un policier a été tué et deux autres blessés jeudi soir lors d’une fusillade sur la célèbre avenue des Champs-Elysées à Paris, dont l’auteur a été abattu. La justice antiterroriste s’est aussitôt saisi de l’enquête, tandis que le Premier ministre Bernard Cazeneuve a rejoint le président François Hollande pour une réunion de crise.
Des policiers ont été pris pour cibles par des tirs vers 19H00 GMT sur les très touristiques Champs-Elysées, l’artère la plus célèbre de la capitale française. Un policier a été tué et deux autres blessés, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
L’agresseur a été « abattu en riposte », a expliqué le ministère.
« L’agresseur est arrivé en voiture, est sorti. Il a ouvert le feu sur le car de police à l’arme automatique, a tué l’un des policiers et a essayé de s’en prendre aux autres en courant », a rapporté une source policière.
Le quartier commerçant, en plein coeur de Paris, a été bouclé et d’importantes forces de police ont été déployées. Un hélicoptère survolait la zone dans la soirée.
Choukri Chouanine, gérant d’un restaurant dans une rue adjacente, a raconté à l’AFP avoir entendu une « fusillade brève » mais avec « beaucoup de tirs ». « On a dû cacher nos clients dans nos sous-sols », a-t-il ajouté.

Des policiers ont été pris pour cibles par des tirs vers 19H00 GMT sur les très touristiques Champs-Elysées, l’artère la plus célèbre de la capitale française. Un policier a été tué et deux autres blessés, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
L’agresseur a été « abattu en riposte », a expliqué le ministère.
« L’agresseur est arrivé en voiture, est sorti. Il a ouvert le feu sur le car de police à l’arme automatique, a tué l’un des policiers et à essayé de s’en prendre aux autres en courant », a rapporté une source policière.
Le quartier commerçant, en plein coeur de Paris, a été bouclé et d’importantes forces de police ont été déployées. Un hélicoptère survolait la zone dans la soirée.
Choukri Chouanine, gérant d’un restaurant dans une rue adjacente, a raconté à l’AFP avoir entendu une « fusillade brève » mais avec « beaucoup de tirs ». « On a dû cacher nos clients dans nos sous-sols », a-t-il ajouté.
En France, la menace jihadiste reste très forte: après une série d’attaques, parfois de masse, qui ont fait un total de 238 morts en France depuis 2015, un nouvel attentat a été déjoué selon les autorités avec l’arrestation, mardi, de deux hommes soupçonnés de préparer « une action violente » et « imminente ».