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3 questions à Djibril Sidibé, directeur de la régulation de la circulation et des transports urbains à Bamako

Quel est la mission de votre structure ?

C’est un travail d’organisation. La Mairie du district élabore les lignes de transport et les points d’arrêt.  Nous sommes chargés de les mettre à la disposition des acteurs et usagers de la route, qui en sont les exploitants. Sur ces lignes, ce sont eux qui ensuite s’organisent et gèrent. C’est un secteur qui reste très informel. Nous y intervenons donc très peu.

Participez-vous à l’organisation des acteurs du secteur ?

Notre travail, c’est d’organiser au mieux le secteur des transports en commun, qui est vaste. Nous passons pour ce faire par des accords. Quand une personne achète un Sotrama, elle n’est pas autorisée à le mettre en circulation sans avoir reçu un permis d’exploitation. Elle est également tenue de respecter le tracé de la ligne établie, le circuit par lequel passe le Sotrama de son point de départ à son point d’arrivée, le terminus. Nous veillons au respect des consignes et des itinéraires.

Quelles relations entretenez-vous avec les syndicats de transporteurs ?

Nous avons une relation de collaboration. Les syndicats veillent au respect des règlements du transport en commun. Ils veillent également à ce que leurs membres soient en règle, en payant leurs taxes ou encore en respectant la visite technique, en ayant leur carte de transporteur, etc. Nous n’interférons cependant pas dans leur gestion interne.

 

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