Face à la presse, le mouvement a présenté l’architecture générale, les projets de textes législatifs et réglementaires relatifs à son mouvement. Le Mali traverse l’une des graves crises de son existence. Plus que jamais les fils et les filles du pays veulent apporter leur solution à la sortie de crise. Les politiques et la société civile se mobilisent, et dans cet élan de solidarité, le nouveau mouvement Alliance patriotique « An Tôrola » s’active. « An Tôrola » qui signifie en langue bambara « on en a marre » veut apporter sa pierre à l’édifice Mali. Contrôler les actions du gouvernement et sensibiliser les populations sur la consolidation de la démocratie sont entre autres objectifs que s’est donné ce nouveau mouvement. l’objectif de l’organisation est de faire du dialogue social un outil incontournable pour le développement intercommunautaire. « Une des voies sûres pour rendre la bonne gouvernance effective et totale au Mali est l’éveil des consciences de la société civile. Avec la création de ce mouvement, nous avons fait un pas vers ce processus souhaité », a estimé Mamadou Niaré, président du mouvement. Présent à la rencontre, le Maire de Bozola, Binafou Coulibaly, n’a pas manqué de soutenir les jeunes et d’ajouter que les moyens d’actions des jeunes doivent être les voies légales et la sensibilisation. La société civile s’engage pour le retour de la paix La société civile malienne s’engage pour une résolution définitive de la crise malienne. Elle l’a fait savoir dans une déclaration à la maison de la presse du Mali. Suite aux évènements survenus dans notre pays les 17 et 21 mai dernier, la société civile n’a pas voulu rester inactive. Le forum des OSC, cap Mali, Complexe Infa plus, la plateforme des cadres, et les leaders des Keltamashek, représenté par Mohamed Ag Amani, invitent le gouvernement malien et la communauté internationale à une implication effective et responsable dans le processus de dialogue et de réconciliation. Tout en dénonçant l’absence d’une démarche cohérente et inclusive dans la résolution des crises politico sécuritaires des indépendances à nos jours, elle a invité les participants à rejeter la partition du pays. En plus de la déclaration, la société civile envisage d’autres activités pour une sortie de crise. C’est ainsi, qu’elle projette de rencontrer les plus hautes autorités comme le ministre des Affaires étrangères.
Brèves : le mouvement « An Tôrola » se mobilise !
Publié le 09.06.2014 à 00h00 par Journal du Mali

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