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Chemin de fer : une convention divise les syndicats

Si le syndicat des travailleurs affilié à  la Coordination syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) n’approuve pas cette signature, ce n’est pas l’avis de ceux qui sont affiliés à  l’Union nationale des Travailleurs du Mali (UNTM). A la faveur d’une conférence de presse organisée, il y a quelques jours, le secrétaire général du syndicat des travailleurs du Rail (Sytrail/Untm), Mahamane Thienta a fait savoir que cette convention est la seule alternative pour sauver le chemin de fer du Mali. « Il n’y a pas une autre alternative à  la convention et je ne vois pas d’argumentaires que les autres vont avancer pour dire qu’ils ne sont pas au courant alors qu’en avril 2010 ils ont accompagné la délégation chinoise de Dakar à  Bamako. Ce sont plus de 100 milliards FCFA qui seront injectés dans cette réhabilitation », a-t il indiqué. A l’en croire, tous les travailleurs étaient bel et bien au courant et C’’était le vœu de tous les cheminots de voir la réhabilitation de la voie. « Nous étions au courant de la convention, et des responsables de la Direction des installations fixes (DIF) ont sillonné la voie de Dakar à  Bamako avec la délégation chinoise pour voir l’état de dégradation de la voie. Les éléments constitutifs de la voie sont tous dégradés (rails traverses, plateforme). Il faut préserver nos emplois et cela passe nécessairement d’abord par la réhabilitation de la voie. C’’est une bouffée d’oxygène pour Transrail car, la vitesse commerciale va sûrement augmenter », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, Mahamane Thienta a souligné que le seul syndicat affilié à  l’UNTM est le Sytrail/UNTM. « Nous sommes toujours et resterons UNTM. La lettre du secrétaire général de l’UNTM, M. Siaka Diakité l’atteste. Il faut dire la vérité aux cheminots », a-t-il souligné avant d’ajouter que son syndicat n’a pas demandé la démission du ministre de l’Equipement et des Transports, qu’il soutienne ses actions au contraire. En ce qui concerne le programme d’urgence, le secrétaire général a expliqué qu’entre 2009 et 2010, 376 agents devraient être licenciés, mais cela a été empêché grâce à  l’intervention de son syndicat. « Il fallait trouver un moyen palliatif, C’’est ce qui a amené le programme d’urgence qui a coûté 4 milliards FCFA aux deux Etats (le Sénégal et le Mali) soit 2 milliards FCFA par pays ».

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