Ayons des limites

La célébration de la victoire a laissé un goût amer à certains. Pour cause, des jeunes en manque de repères…

La célébration de la victoire a laissé un goût amer à certains. Pour cause, des jeunes en manque de repères qui ont pris pour cible leurs véhicules, tambourinant dessus, et montant sur les capots et sur les toits. Des voitures ont même été caillassées et des vitres brisées. Ces préjudices causés à autrui sont un jeu pour ces jeunes, qui ne semblent pas réaliser l’ampleur de leurs actes. C’est traumatisant pour les victimes qui, en plus de voir des « sauvages » détruire leurs biensen, doivent payer pour les réparations. C’est la triste réalité. La victoire du Mali devait être une fête pour tous. Il reste encore deux matchs de poule à disputer pour les Aigles, dont le prochain dès ce samedi. Des mesures urgentes sont nécessaires afin de calmer au plus vite les ardeurs destructrices de ces personnes, pour la plupart nos jeunes frères et sœurs. Ils ont besoin d’être encadrés, sanctionnés au besoin, pour faire la différence entre ce qui est bien ou non. Les débordements du mardi 16 janvier en disent long aussi sur l’état de notre jeunesse : complètement à la dérive. Très peu ont aujourd’hui les bases d’une bonne éducation, ce qui est très inquiétant. La comparaison est toujours inévitable. Les générations étant différentes, les vécus et les expériences le sont également, c’est vrai. Mais la transmission des bonnes valeurs est un devoir, un impératif. Sans cela, et même sans avoir mené d’études sur la question, il n’est pas  difficile de deviner qu’une forme de délinquance pourrait en découler. Les victimes seront nombreuses et cela n’arrivera pas qu’aux autres. Le football est une fête, avec beaucoup d’enjeux, mais une fête tout de même. Tâchons de garder cela à l’esprit. Si pour une victoire certains se comportent ainsi, qu’en sera-t-il pour une défaite, une élimination ou un sacre final ?

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