Lendemains difficiles

La gueule de bois après le coup de massue. Il est de ces histoires qui ne cessent de se répéter.…

La gueule de bois après le coup de massue. Il est de ces histoires qui ne cessent de se répéter. Côte d’Ivoire – Mali est l’une d’elle. Sans vouloir remuer le couteau dans une plaie toujours aussi douloureuse, le Mali a beau essayer, le signe ivoirien reste intact. Mais que c’est dur de perdre dans ces conditions ! Après avoir dominé presque tout le long de la rencontre, se faire punir sur une action partant d’un anodin dégagement du gardien ivoirien. La pilule a du mal à passer. La justice du jeu aurait fait du Mali le gagnant de ce huitième de finale. Mais, au final, comme toujours, seul le nom du vainqueur compte. La manière s’oubliera bien vite, au bout de quelques échanges. Dure réalité. Mais il faut l’accepter. John F Kennedy disait « quand la vie est dure, ce sont les durs qui avancent ». Cette jeune équipe du Mali a fait montre de qualités dans le jeu, d’envie, d’allant offensif. Il a manqué le plus important, l’efficacité. À sa prise de fonction, la défense était le chantier de Magassouba. Sans préjuger du fait qu’il soit maintenu à son poste ou non, l’attaque sera le prochain. Nul besoin d’être un spécialiste pour situer les manques de cette sélection. L’autocritique semble avoir déjà gagné les esprits et guider les mots. Dépité après l’élimination (voir la photo de la semaine), Marega s’est excusé auprès du peuple malien, reconnaissant que l’équipe aurait dû faire mieux, qu’elle aurait pu faire mieux. Le message ne passera pas inaperçu. Les nombreuses attentes ont cédé la place à des prises à partie sur les réseaux sociaux, de la part de consultants de quartiers qui refont le match. Il est naturel d’exprimer son désarroi. Passé cela, l’équipe a besoin de soutien, pour que cette jeunesse pleine d’avenir fasse enfin entrer un peu plus le Mali dans l’histoire du football africain.