Nouvelle année

Le début d’une nouvelle année, c’est toujours exaltant. On se demande ce qu’elle nous réserve. On décide de ce qu’on…

Le début d’une nouvelle année, c’est toujours exaltant. On se demande ce qu’elle nous réserve. On décide de ce qu’on fera. Ou de ce qu’on ne fera plus. On se projette dans une version de nous-mêmes meilleure que l’année précédente, riche d’une expérience à faire valoir sur une page vierge qui ouvre le champ des possibles.

Le début d’une nouvelle année c’est souvent une période où l’on s’étire, où l’on s’apprête pour s’élancer. Le temps est un peu plus long qu’à l’accoutumée, un peu cotonneux après les vœux. Mais cette année, cette petite période de grâce n’aura pas eu lieu. Jugez vous-mêmes : pendant que l’Australie brûle, la France en est ce jeudi à son 36è jour de grève consécutif, le président des Etats-Unis a ordonné une frappe ciblée le 3 janvier qui a causé la mort du numéro 2 iranien, le général Soleimani, à laquelle une réponse a été donnée dès mercredi 8 avec le lancement de roquettes sur une base américaine en Irak. Plus près de nous, le colonel-major Issiaka Ouattara, le puissant Wattao, est mort d’un diabète diagnostiqué trop tard le 5 janvier. Quelques jours seulement après le retour manqué de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire. Au Mali, cinq soldats des FAMas ont été tués lundi 6 par un engin explosif à Alatona (région de Ségou), le 7 un bus en provenance de Mopti a été attaqué près de Bankass faisant 3 blessés. Ce début de semaine, nous nous sommes également divertis avec un tweet présidentiel qui n’en était pas un mais dont s’est emparé aujourd’hui la presse internationale…

Bref, de quoi penser que l’année commence mal. Eh bien non ! Car ce premier numéro de l’année 2020 est l’impulsion pour se lancer dans 52 semaines d’actualité, de traitement de l’information, de choix éditoriaux et iconographiques. Il est le premier de tous ceux, qui, les uns après les autres, seront une meilleure version que le précédent. Le début d’une nouvelle année c’est l’espoir et la foi.