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Hiérarchie militaire : Des changements au sommet pour une nouvelle dynamique

Trois officiers supérieurs prennent désormais la tête de postes stratégiques au sein des Forces armées. Cette réorganisation, décidée en Conseil…

FAMa

Trois officiers supérieurs prennent désormais la tête de postes stratégiques au sein des Forces armées. Cette réorganisation, décidée en Conseil des ministres, intervient dans un contexte sécuritaire tendu et traduit une volonté d’adaptation du commandement.

Le Conseil des ministres du 22 octobre 2025 a procédé à d’importants changements au sein de la hiérarchie militaire. Trois nouvelles figures ont été nommées à des postes clés de l’appareil de défense nationale. Le Général Élisée Jean Dao devient Chef d’état-major général adjoint des Armées, en remplacement du Général Kéba Sangaré. Le Général Toumani Koné prend la tête de l’Armée de Terre, succédant au Général Harouna Samaké, tandis que le Général Sambou Minkoro Diakité est désormais Directeur de la Sécurité militaire, en lieu et place du Général Nouhoum Ouattara.

Cette recomposition intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des attaques armées, notamment contre les convois de ravitaillement et les infrastructures stratégiques. Elle s’inscrit dans une logique de redéploiement opérationnel visant à renforcer la discipline, le renseignement et la coordination sur le terrain. Selon plusieurs sources militaires, les profils choisis reflètent la priorité accordée à l’expérience du combat et à la maîtrise des réalités opérationnelles.

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Le Général Élisée Jean Dao, ancien ambassadeur au Gabon et officier reconnu pour son rôle dans la bataille de Konna en 2013, est rappelé pour mettre son expérience au service du commandement central. Le Général Toumani Koné, ancien commandant de région militaire, est réputé pour sa connaissance du terrain et son approche tactique. Quant au Général Sambou Minkoro Diakité, ancien directeur de la Gendarmerie nationale, il hérite d’une direction sensible, celle du renseignement et de la sécurité militaire, pivot de la lutte contre les infiltrations et les défaillances internes.

Cette réorganisation du haut commandement marque une étape importante dans la stratégie de défense nationale. Elle intervient à un moment où l’armée concentre ses efforts sur la sécurisation des grands axes économiques et sur la stabilisation des zones en proie à l’insécurité. En confiant la direction des forces à des officiers de terrain, les autorités entendent renforcer la réactivité et la cohésion au sein des structures militaires, dans un contexte de guerre asymétrique où l’adaptation reste la clé de l’efficacité opérationnelle.

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