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Investissements Le Japon à l’offensive : Dans moins de 90 jours se tient la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Une grande messe qui aura lieu à Nairobi les 27 et 28 août prochains, pour la première fois sur le continent africain. Créée en 1993 en vue d’encourager et de promouvoir les partenariats internationaux pour le développement de l’Afrique sous l’impulsion conjointe du Japon, de l’ONU et de la Coalition mondiale pour l’Afrique, cette rencontre est organisée conjointement par le Japon, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Banque mondiale, le Bureau du Conseiller spécial des Nations unies pour l’Afrique et la Commission de l’Union africaine. En 2013, lors du dernier sommet tenu à Yokohama, l’empire nippon avait annoncé l’augmentation de son aide publique au développement en direction du continent à 10,6 milliards d’euros sur cinq ans, contre environ 1,5 milliard d’euros en 2012. Ces fonds s’inscrivaient dans une enveloppe globale » d’ aides publiques et privées » équivalentes à 24,2 milliards d’euros, dont une partie, environ 5 milliards, devait être consacrée au développement des infrastructures dans les pays africains. Les domaines de l’énergie, des transports et de l’alimentation en eau sont prioritaires, pour pouvoir continuer à diversifier les économies. Les délégations africaines se rendront donc à Nairobi pour faire le point de ce programme quinquennal et renforcer les échanges avec le Japon, qui tente de rattraper des décennies de retard, largement mises à profit par le rival chinois.