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Législatives 2020 – Sur la tenue des législatives partielles, les membres du collectif des dépurés « spoliés » ont ainsi voulu tirer l’attention de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest .À la CEDEAO, le collectif tient à souligner que les élections des 29 mars et 19 avril 2020 (1er tour et second tour) ont été entachées de beaucoup d’irrégularités, voire d’entorses aux normes régissant l’organisation des législatives. À cela, rappelle le collectif, s’ajoutent le tripatouillage des urnes, le renversement des voix par l’administration et la non prise en compte des requêtes par la cour constitutionnelle. Ce collectif qui défend la cause des députés « spoliés » cite à la CEDEAO le nombre de localités incriminées dans cette affaire : Bafoulabe, Bougouni, les communes I,V, et VI du district de Bamako,Kati,Nara,Sikasso,Ségou,Macina,Mopti,Djénné,Tenenkou,Koro,Youwarou,Douentza,Tombouctou,Gourma Rarhouss,Diré et Yélémani. Le collectif rappelle que son objectif est la dissolution de l’Assemblée nationale, ou la prise en compte des plaintes et des requêtes rejetées par le ministre de l’Administration territoriale et la cour constitutionnelle.